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Géothermie

très basse énergie


-
Géothermie
très basse enthalpie

Géothermie très basse énergie


Exploitation d’une ressource: température < 30°C
• Energie présente dans le proche sous-sol
 profondeur de quelques mètres à quelques dizaines de mètres

• Energie des aquifères


 jusqu’à une centaine de mètres de profondeur.

Aquifères: Nappes alluviales accompagnant les cours d’eau; présents dans les
bassins sédimentaires et dans les régions de socle présentant en
surface une zone altérée contenant de l’eau (Bretagne, Massif
central…).

Utilisation
- Chauffage de maisons individuelles
- Chauffage par réseau de chaleur
o logements collectifs
o locaux du secteur tertiaire (hôpitaux, administration, centres commerciaux…).

Méthodes de conversion d’énergie

• Energie dans le proche sous-sol

• Puits Canadien / Puits Provençal

• Pompes à Chaleur avec capteurs enterrés

• Energie des aquifères

• Pompes à chaleur sur eau de nappe

• Stockage thermique souterrain

1
Puits canadien / Puits provençal

Echangeur Air/Sol

Objectif: Chauffer et/ou refroidir l’air neuf de ventilation des bâtiments


en utilisant l’énergie présente dans le sol à proximité de sa surface.
 Température de l’air extérieur dans les pays européens varie entre -20 et +40°C
alors que la température du sol à quelques mètres de profondeur se situe entre 5 et
15°C en moyenne selon les saisons.

Puits Canadien
Principe: Circulation d’un air neuf de ventilation dans un collecteur enterré avant
d’être insufflé dans le bâtiment.

• Hiver:
- Air réchauffé dans le collecteur
- Besoins de chauffage liés au
renouvellement d’air des locaux
réduits et maintien hors gel
du bâtiment

 Puits canadien
Préchauffage du bâtiment
• Eté:
- Air extérieur refroidi
- Pénètre dans le bâtiment à
une température inférieure à
la température extérieure

 Puits provençal
Climatisation ou Géocooling

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Principaux éléments d'un Puits Canadien/Provençal

Quatre éléments

• Borne de prise d'air

• Collecteur d’air

• Système d'évacuation
des condensats

• Ventilateur et système
de régulation du puits

Eléments de Conception à prendre en compte

• Propriétés géologiques du sol

• Localisation géographique (conditions météorologiques)

• Surface disponible pour l'enfouissement du collecteur d’air.

• Coût

• Type de bâtiment et ventilation hygiénique

• Besoins en chauffage et en refroidissement

Propriétés thermiques du sol

Propriétés importantes à considérer

Conductivité thermique du sol

Capacité calorifique

3
Conductivité thermique du sol (s)

Fonction de:
- Composition chimique du sol

- Disposition et forme des Sable fin


particules constitutives et des
liaisons entre ces particules
- Teneur en eau Limon

o Sol plus conducteur de


Argile
chaleur quand il est humide.
Tourbe
o Conductivité thermique d’un
sol peut varier temporellement,
selon la teneur en eau Source : Mussy et Soutter (1991)
dépendante des conditions
climatiques.

Capacité Calorifique du sol (Cs)

Moyenne pondérée des capacités calorifiques de ses constituants:


Minéraux, Matière organique, Eau, Air

i : Teneur du matériau (m3 de matériau / m3 de sol),


i : Masse volumique
Ci : Capacité calorifique.
Note:
Cs de l’eau et matières organiques > Cs des éléments minéraux
 Sol humide et riche en matière organique stockera mieux la
chaleur qu’un sol sec, riche en minéraux.

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Influence du sol sur rendement énergétique
du puits canadien

Position Géographique
Attractif dans les régions continentales où l’écart de température entre
été et hiver est important (> 20°C).

Surface d’enfouissement du conduit et coût

• Surface de terrain importante et dégagée pour enfouir le conduit.

• Coût d'installation d'un puits canadien/provençal dépendra


essentiellement du coût de terrassement.

• Judicieux d'installer le puits pendant les travaux de fondation


d'un bâtiment que lors d’une transformation d’un bâtiment existant.

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Type de bâtiment et ventilation hygiénique

Puits canadien/provençal doit permettre au système de ventilation


de l'habitation d'assurer un débit d'air respectant l‘Arrêté du 24
mars 1982 pour les bâtiments résidentiels et le règlement sanitaire
départemental et/ou le code du travail pour les locaux tertiaires.

Débit de ventilation : fonction de la structure de chaque bâtiment.

Besoins en chauffage et en refroidissement

- Etude thermique permet selon les conditions climatiques et les


besoins de chauffage et de refroidissement d'un bâtiment, de
déterminer les principales caractéristiques que doit avoir le puits.

- Utilisation de logiciels de simulation, GAEA1 ou "PLEAIDES +


COMFIE "2  Etude thermique permettant de dimensionner le puits
canadien/provençal.

- Certains industriels acteurs du marché disposent également d'outils


de calculs intégrant ces données.

1) Logiciel téléchargeable sur le site http://nesa1.uni-siegen.de


2) Logiciel téléchargeable sur le site http://www.izuba.fr/telechargement.htm

Dimensionnement et Mise en œuvre

Borne de prise d’air

• Hauteur de la prise d'air


• Chapeau de protection
• Grille de protection
• Filtres
• Positionnement de la prise d'air
• Matériau

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Borne de prise d’air
Hauteur:
Supérieure à 1,00 m pour limiter l'encrassement.
Chapeau de protection:
Evite les infiltrations d'eau de pluie à l'intérieur du puits.
Grille de protection à fin maillage:
Indispensable pour éviter l'intrusion de rongeurs, oiseaux, insectes.
Doit être facilement accessible pour le nettoyage.
Filtres:
Munir les entrées d'air de filtres.
Classe du filtre dépend de la densité et du type de poussières
à proximité de l'entrée d’air (G4, G5, F6, F7 …).

Inspection et changement des filtres (3-4 fois par an en moyenne) car un


filtre encrassé contribue à augmenter les pertes de charge du puits et
donc la consommation du ventilateur.

Borne de prise d’air

Positionnement

- Eloignée des sources de pollution (voirie, parking, poubelles)

- Eloignée de toute végétation pouvant produire des pollens


allergisants (arbres …)

- Disposée en tenant compte du sens des vents dominants

Matériau

- Acier inoxydable

Collecteur

• Nombre de tubes
• Longueur de chaque tube
• Diamètre des tubes
• Disposition des tubes
• Profondeur d'enfouissement des tubes
• Espacement entre les tubes
• Pente du collecteur
• Matériau constitutif des tubes
• Etanchéité du réseau
• Zone à risque Radon
• Traitement anti-microbien
• Entretien du puits

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Collecteur
Nombre de tubes:
-Tubes posés en méandre ou en boucle autour du bâtiment.
- Réseau de tubes parallèles installés entre des collecteurs afin d'augmenter le
débit d'air circulant dans le puits (boucle de Tichelmann).
Longueur des tubes:
- De l'ordre de 30 à 50 m afin de limiter les pertes de charge.
- Longueur totale du conduit calculée en fonction du débit d'air souhaité, des
caractéristiques du sol, de la zone géographique (température extérieure tout au
long de l'année) et du type d'installation choisi.

Diamètre des tubes:


Optimisation des transferts thermiques sol/air  Vitesse de l'air comprise entre 1 et
3 m/s. Diamètre du conduit du puits calculé pour respecter ces conditions de vitesse
d'air selon les débits requis.
Disposition des tubes :
- Minimisation des pertes de charge dans le collecteur

Longueur du collecteur

Disposition du Collecteur

Faisceau de tubes

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Disposition du Collecteur

Profondeur d'enfouissement des tubes:


- Entre 1,5 et 3 m.

Rappel: Pour ces profondeurs, la température du sol varie bien moins que la
température de l'air extérieur entre l'été et l'hiver (entre 5 et 15 °C en France).

- Possibilité d'enfouir les tubes plus profondément mais augmentation des


coûts de terrassement et de pose du collecteur.

Espacement entre les tubes:


- Supérieur à 3 fois le diamètre des tubes afin de garantir pour chaque tube un
échange thermique optimal avec le sol.

Pente du collecteur:
- Entre 1 et 3 % pour évacuer les condensats formés dans le collecteur lorsque
l'air extérieur chaud est en contact avec la paroi plus froide du puits.

Matériau du collecteur

- Choix du matériau important car modifie les échanges thermiques


sol/puits.

- Parois compactes à conductivité thermique élevée conseillées.


 Augmentation des échanges thermiques et donc réduction de la
longueur du collecteur.

- Matériaux : Bonne tenue à l'enfouissement.


(classe de rigidité minimale de 8 kN/m2).

- Collecteurs : PVC, Polyéthylène ou Polypropylène souple ou rigide.

Précautions sanitaires
Etanchéité du réseau (collecteur et raccord):
- Empêcher la pénétration de racines.
- Empêcher les infiltrations d'eau et de Radon dans le conduit.
- Etanchéité des jonctions conforme à la norme NF EN1277.

Prolifération bactérienne !!! : Légionelle (25 – 43 °C):


- Collecteur doit être traité pour freiner la prolifération microbienne,
source de mauvaise odeur dans les bâtiments et de dégradation de la
qualité de l'air intérieur.
 Sel d’argent: excellent traitement anti-microbien

Entretien du puits régulier (1 à 2 fois par an):


- Remplacer les filtres de la bouche d'entrée d'air.
- Inspecter l'intérieur du conduit pour vérifier le bon écoulement
des condensats et le contrôle de l'état général du puits.

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Gestion des condensats

Contraintes:

- Vapeur d'eau contenue dans l'air peut se condenser lorsque celle-ci est
en contact avec les parois intérieures froides du collecteur.

- Piégeage de l’eau condensée au sein du puits  production de germes


et bactéries  dégradation de la qualité de l'air dans le collecteur.

- Suppression des contraintes : inclinaison du puits et connexion à un


système d'évacuation des condensats.

Présence de sous-sol
Deux Cas
à considérer
Absence de sous-sol

Maison avec sous-sol

- Récupération des condensats par le sous-sol.

- Evacuation vers l'égout à l'aide d'un siphon,

 Etanchéité du puits depuis la prise d’air


jusqu'au système de ventilation.

- Solution à privilégier dans les zones à forte


concentration de radon dans le sol ou si le sol
entourant le puits est humide !!

Maison sans sous-sol

- Evacuation des condensats par regard de visite


placé à l'endroit le plus bas du puits (sous la prise
d'air si le collecteur est montant, à l'extrémité du
collecteur côté bâtiment si celui-ci est descendant)

- Evacuation par infiltration


dans le sol à l'aide d'un lit
de cailloux ou en utilisant
une pompe de relevage.

- Regard permet d'inspecter


le conduit afin de déceler
des problèmes et de procéder
à l'entretien du puits.

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Pollens allergisants

Filtrage en entrée
de prise d’air

Classe du filtre : dépend de la


densité et du type de poussières à
proximité de l'entrée en air (G4, G5,
F6, F7…).

Filtres à Particules

Radioactivité naturelle : Radon

Radon ??

• Gaz radioactif d'origine naturelle.


• Provient de la désintégration de l’Uranium et du Radium
présents dans la croûte terrestre.
• Présent à la surface du sol (sous-sol granitique et
volcanique ainsi que dans certains matériaux de construction).
• S’accumule dans les espaces clos comme les bâtiments.
• Dangereux pour l’être humain si ce gaz est respiré !!!

 Moyens pour diminuer les concentrations de Radon :


• Aérer et ventiler les bâtiments, les sous-sols et les vides sanitaires
• Améliorer l'étanchéité des murs et des planchers.

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Radioactivité naturelle / le radon

Puits Canadien : zone à risque radon

• Introduction du radon dans la


maison si le conduit apportant
l'air extérieur n'est pas étanche.

• Zones à risque radon :

- Assurer l'étanchéité du
puits.

- Enrober le conduit avec


de la terre afin d'éviter la
formation de cavités où le
radon pourrait se loger.

Norme d’étanchéité
IP68

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Puits raccordé à un dispositif de ventilation
mécanique double-flux

Ventilateur et système de régulation

Performances
- Dimensionnement du ventilateur fonction du débit d'air neuf.

- Rendement adapté à la non-dégradation du facteur de performance du puits.

By-pass et thermostat
- En intersaison, lorsque la température extérieure est entre 10 et 20°C, le
puits canadien n'est pas judicieux.
- Si température extérieure est proche de la température de confort intérieur
située entre 18 et 22°C
 Déconnexion du puits avec by-pass afin de ne pas rafraîchir l'habitation.
 By-pass permet d’isoler le puits par une prise directe d'air neuf.
 By-pass piloté par un servomoteur, couplé à un thermostat.
permet de faire varier le débit d'air neuf (injection d'air provenant du
puits ou injection directe d'air extérieur).

Connexion du puits au système de


ventilation du bâtiment

- Puits canadien/provençal couplé à un système de ventilation


mécanique simple (VMC SF) ou double flux centralisé (VMC DF)

- Dimensionnement du ventilateur d'extraction afin d'éviter tout risque de


surpression dans l’habitation.
Solution préconisée : Caissons de ventilation double-flux centralisée
-

- Couplage avec by-pass: régulation appropriée pour adapter


automatiquement les débits d'air extérieur ou d'air du puits selon la
température de l'air extérieur.
- En mi-saison, prise d'air directe sera privilégiée.
- En période hivernale, le puits limite fortement les risques de givrage
de l'échangeur de la centrale double-flux et permet de se passer d’un
système de dégivrage.

VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), VMI (Ventilation Mécanique par Insufflation)

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Installations

Ventilation possibles

Coût Qualité d’air Déperdition Avis

Débits variables selon le tirage


Ventilation thermique naturel et le vent. Pas
naturelle * ** ***** d'ajustement selon l'utilisation du
bâtiment.
Débits constants réglés en usine,
VMC SF consommation d'énergie importante,
auto-réglable * **** **** très bon marché

Fait varier les débits d'air en fonction du


VMC SF besoin d'extraction. Soit la VMC est
** ** *** équipée d'une sonde hygro, soit les
Hygro-
bouches le sont. Un peu plus cher que
réglable
la VMC classique. Permet d'économiser
de 10 à 35% sur vos pertes par
ventilation.
La maison est en surpression. Débits
VMI constants, consommation d'énergie
auto-réglable ** **** **** importante, est généralement
accompagné d'une batterie pour
chauffer l'air dans les pièces de vie.

Puits provençal (Climat Méditerranéen)

-Rafraîchissement de pièces en été.

- Conduits extérieurs et ventilateur


pour injection de l’air dans la maison.

- Ventilateur contrôlé par un


régulateur de vitesse.

- Fonctionne avec ventilateurs


(VMC, VMR, Ventilation naturelle).

- Impératif d’avoir un second système


d’injection d’air dans la maison.

- Prévoir des grilles d’aération dans les


menuiseries des pièces de vie pour le
renouvellement de l’air en intersaison.

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Puits Canadien
- Assure le renouvellement de l’air en
continu en diminuant les déperditions en
hiver et en rafraîchissant la maison en été.
- Conduits extérieurs enterrés, ventilateur
contrôlé par un régulateur.
- By-pass automatique pour sélectionner
l’air extérieur et l’air du puits en fonction de
la température extérieure.
- Caisson filtre pour améliorer la qualité de
l’air entrant.
- Principe de fonctionnement à balayage:
fonctionnement avec une VMC dans les
pièces d’eau, ou extraction statique (VMI).
- Couplé à une VMC hygroréglable, le
rendement global du système permet une
économie d’environ 50% sur les pertes
dues à la ventilation.

Autres solutions possibles

Coût Qualité d’air Déperdition Avis

Vous insufflez de l'air préchauffé dans les


Puits canadien pièces de vie. Débits constants. La
+ VMC SF
*** **** ** maison est en légère surpression.
Rafraichissement en été.
Son échangeur de chaleur intégré vous
permet de récupérer une partie de la
VMC double *** **** * chaleur de l'air sortant pour réchauffer
flux l'air entrant. Préferer les échangeurs au
rendement
Le puits canadien évite le givrage de
Puits canadien l'échangeur de la VMC. L'effet du puits
+ VMC DF **** **** - canadien l'hiver est anecdotique, sauf
fortes amplitudes de températures l'hiver.
Rafraichissement en été

Ventilation Double Flux avec Echangeur

Circuit de récupération d’air vicié


dans salles techniques, cuisine, WC, salle de bain
(constitué de gaines, ventilateur et filtres)

Circuit d’insufflation d’air neuf


dans pièces principales, séjour, chambres
(constitué de gaines, ventilateur et filtres)

Echange de chaleur entre les circuits d’air.

Echangeur à plaques
Calories de l’air vicié récupérées en période de chauffage alors que air neuf
insufflé est rafraîchi en période d’été,

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Ventilation Double Flux avec Echangeur

Centrale double-flux avec


récupération d’énergie
surface d’habitation < 200 m2 (Helios)

Bilan thermique

Echangeur air/air

Puissance récupérée (W)

Bilan thermique

Facteur d’efficacité de la VMC

: Puissance maximale théoriquement récupérable ( )

Puissance échangée entre zone ventilée et extérieur

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Puits avec VMC double flux haut rendement
- Puits fait office de protection antigel de la VMC double
flux et de rafraîchissement estival.
- Pas de by-pass.
- Diffuse toute l’année l’air neuf dans les pièces de vie,
ainsi que l’extraction dans les pièces techniques.
- Fonctionnement estival simplifié (by-pass de
l'échangeur de chaleur de la VMC automatique.
- Débits pilotés par des sondes hygrométriques
ou par horloge de programmation.
- Moteurs à faible consommation d'énergie (EC).
- Système de ventilation recommandé dans les projets
de maisons basse consommation.

Rendement global du système permet une économie


d’environ 90% sur les pertes dues à la ventilation,
tout en maintenant des débits d'aération importants,
et assurant une qualité d'air supérieure par une
filtration en amont.

Distribution intérieure en qualité alimentaire

- Caisson répartiteur décompose le


réseau en autant de conduits que de
bouches à desservir, chaque conduit
desservant une bouche au maximum.

- Conduits disposés dans les


faux plafond ou cloisons.
- Conduits en polyéthylène souple
de qualité alimentaire,
traitement anti-statique.

Réalisation d’un réseau de qualité,


étanche, pour un temps de mise en
œuvre divisé par deux par rapport aux
solutions classiques à moindre coût.

Quelques références …

[1] "Le puits canadien ou puits provençal", Romuald Jobert, Centre d’Etudes
Techniques de l’Equipement de Lyon (CETE), novembre 2005. Document
téléchargeable à l'adresse Internet suivante : http://www.cete-lyon.equipement.gouv.fr

[2] "Le puits canadien", Les dossiers techniques de l’agence locale de l'énergie de
l’agglomération lyonnaise, avril 2005. Dossier téléchargeable à l'adresse Internet
suivante : http://www.alelyon.org

[3] "Le puits canadien à la loupe", Dossier Fiabitat téléchargeable à


l'adresse Internet suivante en novembre 2007 : http://www.fiabitat.com

[4] "Use of Earth to Air Heat Exchangers for Cooling", M. Santamouris, University of
Athens, Air Infiltration and Ventilation Centre, janvier 2006. Document téléchargeable
sur le site Internet de l'AIVC : http://www.aivc.org

[5] "Utilisation des échangeurs air/sol pour le chauffage et le rafraîchissement des


bâtiments", Thèse n° 3357 de Pierre Hollmuller, Université de Genève, 2002. Thèse
téléchargeable sur le site Internet de l'université de Genève à l'adresse suivante :
http://www.unige.ch/cyberdocuments/theses2002/HollmullerP/these_body.html

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Quelques références …

[6] "Physique du sol. Coll. Gérer l’Environnement", A Mussy et M Soutter, édition


Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 1991

[7] "L'aération dans les bâtiments MINERGIE – Guide de conception", Rudolf Fraefel,
Heinrich Huber, Miro Trawnika, Association MINERGIE et CLIMA SUISSE, novembre
2000. Document téléchargeable à l'adresse Internet suivante :
http://www.construiresolaire.com/IMG/pdf/provencal.pdf

[9] "Réglementation thermique 2005 "

[10] "Norme NF EN 1277 - Systèmes de canalisations en plastiques - Systèmes de


canalisations thermoplastiques pour applications enterrées sans pression - Méthodes
d'essai d'étanchéité des assemblages à bague d'étanchéité en élastomère"

Rentabilité Financière : Cas 1

Projet d’installation:
- Maison neuve avec isolation correcte mais peu d’inertie.
- Construite dans un lotissement sans préoccupation d’orientation des
façades.
- Surchauffe facilement.

Solutions envisagées
Solution 1: Chauffage tout électrique par panneaux rayonnants et convecteurs.
Solution 2: Chauffage tout électrique et puits canadien avec VMC SF.

- Maison de 120 m2 habitable


- Climat continental
- Consommations énergétiques évaluées à 80 kWhef/m2/an, soit 9600 kWh.
- Coût énergétique = 0,095 €/kWh (moyenne heures creuses/heures pleines)
- Puits fonctionne 4500 heures/an, consomme 135 kWh.

Chauffage convectif avec/sans puits canadien

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Rentabilité Financière : Cas 2

Projet d’installation:
- Maison neuve; isolation correcte mais peu d’inertie.
- Construite dans un lotissement sans préoccupation d’orientation des façades.
- Chauffage principal : chauffage au bois (insuffisant pour diffuser la chaleur
dans toute la maison)

- Solutions préconisées :
- Solution 1 : chauffage électrique par le sol (PRE) + VMC simple flux
- Solution 2 : chauffage électrique + VMC double flux + puits canadien

- Maison de 120 m2 habitable


- Climat continental
- Consommations énergétiques évaluées à 80 kWhef/m2/an, soit 9600 kWh.
- Coût énergétique : 0,070 €/kWh (moyenne électrique/bois) dans la première
solution, 0,04 €/kWh dans la seconde solution (bois)
- VMC + puits canadien fonctionne 8760 heures/an, consomme 430 kWh.

VMC + Puits Canadien

Rentabilité Financière : Cas 3

Projet d’installation:
- Maison neuve, isolation correcte mais peu d’inertie.
- Construite dans un lotissement sans préoccupation d’orientation des façades.
- Chauffage principal : chauffage automatique à bois granulés et plancher chauffant
(pompe à chaleur)

- Solutions optimisées à coût énergétique faible.


- Solution 1 : Chaudière + VMC SF
- Solution 2 : Chaudière + puits + VMC SF

- Maison de 120 m2 habitable


- Climat continental
- Consommations énergétiques évaluées à 80 kWhef/m2/an, soit 9600 kWh.
- Coût énergétique = 0,045 €/kWh
- Puits fonctionne 4500 heures/an, consomme 135 kWh.

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VMC SF + Puits Canadien

Dimensionnement
d’un Puits Canadien

Architecture du modèle en relation


avec modèle de bâtiment

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Modélisation de l’échangeur air/sol : principe (3)

- Deux étapes :

• Modèle thermique du sol


Calcule en tout temps et en tout point la température de sol non perturbé.

• Modèle thermique d’échangeur air/sol


Calcule la température de l’air en sortie d’échangeur en fonction de la
température de l’air en entrée d’échangeur et la température de sol non perturbé

Modèle thermique de sol (1)

Modèle thermique du sol (2)


Trois processus physiques à considérer
- Conduction dans le sol de la température provenant de la surface du sol
(dépend des conditions climatiques).
- Conduction du flux thermique provenant d’un bâtiment situé à proximité
de la portion de sol considérée.
- Conduction d’un flux thermique en provenance du sous-sol
(à relier au flux géothermique).
(chacun de ces phénomènes possède des conditions aux limites spécifiques)

Linéarité du processus de conduction  Modèle établi comme superposition des


trois phénomènes.

21
Bilan du modèle
- Température de sol Tsol correspond à la somme des trois termes décrits
précédemment :

Profil de température

(amortissement et déphasage)

Modèle thermique d’échangeur air/sol (1)


Hypothèses géométriques :

22
Résolution du système : propriétés dynamiques et spatiales
de l’échangeur thermique à considérer

- Tubes et sol à son voisinage représentés


par un maillage, utilisé pour appliquer une
représentation par volumes finis.
- Comprend plusieurs mailles cylindriques
concentriques, d’axe horizontal
représentant:
- Air à l’intérieur des tubes (air)
- Tube (tube)
- Deux mailles de sol (sol1 et sol2)
sol1: Prise en compte de la conduction
et stockage thermique dans le
volume de sol situé au voisinage
immédiat des tubes.
sol2: Prise en compte des interactions
entre deux tubes proches

- Découpage selon l’axe vertical en x portions

Résolution du système (2)


- Température de chaque maille uniforme à chaque instant.

- Echanges conductifs sur les deux axes considérés négligeables


par rapport aux échanges conductifs radiaux dans les plans
verticaux.
- Prise en compte sous forme de résistances thermiques.

- Inertie thermique associée à chaque maille sous forme


de capacité thermique.

- Par symétrie du modèle, on se ramène au cas d’un tube car


même environnement thermique dans chaque tube.

- Température de l’air identique en sortie de chaque tube.

 Energie que transporte l’air dans l’ensemble de l’échangeur sera donc


déduite du débit total.
 Réduction du maillage (simplification du problème !!!)

Résolution du système pas à pas (3)

1) Bilan thermique pour chaque


élément longitudinal sur la maille air

2) Bilan thermique sur chacune


des mailles tube, sol1, sol2

23
Logiciels de simulation GAEA ou "PLEAIDES +
COMFIE"

Validation du modèle thermique

Installation à Presles (Val d’Oise - 95)


- Maison d’accueil de personnes âgées

- Pièce surchauffée en été.

- Objectif : réduire la durée et l’intensité des périodes


d’inconfort thermiques estivales

Quelques résultats

Quelques résultats

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Géothermie des Pompes à Chaleur
à Capteurs Enterrés

Technologie

Capteurs Horizontaux
Capteurs Verticaux
Pompes à Chaleur

Capteurs Horizontaux

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Principe

Capteur : une ou plusieurs boucles de tuyauterie en polyéthylène, de diamètre


extérieur d’une vingtaine de mm, disposée à une profondeur minimale de 60
cm et dans lesquelles circule en circuit fermé de l’eau glycolée mise en
mouvement par une pompe.

Aucune réglementation ou normes concernant la mise en œuvre des


capteurs horizontaux !!

Principe

• Pompe à chaleur transférant dans le bâtiment, la chaleur prélevée dans le


terrain à un circuit hydraulique classique faisant office d’émetteur basse
température (i.e. plancher chauffant).
• Nécessité ou non d’adjoindre un appoint en chauffage.
Pompe à chaleur suffit à couvrir la totalité des besoins en chauffage.
• Fonctionnement réversible  Rafraîchissement en été.
 Chaleur évacuée dans le terrain.
• Non destiné au chauffage de l’eau sanitaire  Equipement autonome
nécessaire (cumulus, chauffe-eau thermodynamique, chauffe-eau solaire,…)

Configuration des Capteurs Horizontaux


- Installation en tranchées ou en décapage:
- Configurations des tubes: deux, quatre ou six
- Profondeur d’enfouissement et distance entre tubes:
variable à respecter selon configuration

Tranchées
configurations
quatre et six tubes

26
Configuration des capteurs horizontaux

Espacements minimaux entre tubes et tranchées

Configuration des capteurs horizontaux

Décapage du sol

• Sol entièrement décapé sur surface


requise pour implantation des capteurs,

• Profondeur supérieure à 60 cm,

• Tubes posés sur sol avant remblaiement,

• Espacement entre tubes supérieur à


40 cm,

Réalisation des tranchées

• Plusieurs méthodes pour creuser les tranchées et déposer les tubes.

• Choix dépendra des conditions locales du site à aménager.

Trancheuse

- Sol dépourvu de grosses pierres.


- Méthode économique.
- Chaîne mécanique réalise une
tranchée étroite (~ 0,15 m) sur
profondeur maximale de 2 m.

- Placement automatique des tubes.

- Remblaiement des tranchées.

27
Réalisation des tranchées

Pelleteuse

- Sol rocailleux.
- Utilisation d’un godet de 0,6 m
d’ouverture.
- Tubes installés dans chaque
tranchée.

- Recouverture des tubes avec


sable (10 à 15 cm d’épaisseur).

- Remblaiement des tranchées avec


terre issue du creusement.

Réalisation des tranchées

Charrue enfouisseuse
- Sol non rocailleux ou instable,
- Pas de remblaiement à exécuter,
- Forage d’un puits dans le sol et
placement d’un tube,
- Adapté à un sol meuble,
(éviction de vide d’air lors du
remblaiement du puits),
- Profondeur maximale ~ 0,9 m,
- Solution limitée pour des surfaces,
de captage relativement importantes
car un seul tube est posé dans
la tranchée.

Réalisation des tranchées

Bulldozer

• Décapage,
• A privilégier pour construction
neuve ou pendant des travaux
lourds,

• Sols ne supportant pas les


tranchées: sols non consolidés
et instables pouvant s’ébouler.

28
Installation des boucles horizontales

Considérations générales (en analogie avec puits canadien)

• Dimensionnement des capteurs dépend des propriétés thermiques du


sol, mais également de l’exposition et du climat du site.

• Systèmes bénéficient d’un apport de chaleur direct ou indirect du soleil.

• Réponses aux sollicitations externes seront d’autant plus significatives que


la conductivité thermique et la diffusivité thermique seront élevées.

Capteurs horizontaux placés à faible profondeur

 Connaissance de l’amplitude des fluctuations thermiques

Humidité du sol

Sol réchauffé par les capteurs en été


Sol non humide ou argileux  risque de dessèchement en période d’été 
formation d’espaces vides au contact des tubes.
Attention !!! : Utilisation d’un matériau de remblais adapté ou mise en place
de tubes perforés dans le terrain afin d’humidifier artificiellement le sol.
Profondeur d’enfouissement
- Profondeur < 1 m: température de congélation du sol peut être atteinte
pendant l’hiver. Toutefois, comme la surface est proche, le sol pourra se
régénérer facilement.
- Profondeur > 1,5 m
-: la température de congélation sera atteinte plus tardivement mais le niveau
congelé sera plus résistant. Il se peut alors que le sol n’arrive plus à se
régénérer seul. Dimension de l’espace glacé autour du tube dépendra de la
quantité d’énergie soutirée au sol par l’échangeur.
Exemple : un collecteur enfoui à plus de 2,5 m sera inexploitable après
moins de 3 ans car le sol sera gelé en permanence.

Installation des boucles horizontales


- Boucles horizontales implantées à une profondeur entre 1,2 m et 1,5 m. En
fonction du sol, la chaleur extraite du sol sera entre 10 et 40 W.m-2.
Si on veut récupérer de l’énergie pendant de longues périodes froides, il sera
nécessaire d’extraire une plus grande quantité d’énergie
 50 à 70 kW.m-2.an-1.
- Différence de température entre fluide de l’échangeur et sol ne doit pas
dépasser 12 K pour une charge thermique de base et 18 K pour une charge
thermique maximum.
- Espacement entre chaque tube  Faut-il laisser peu ou beaucoup
d’espace entre chaque tube ?
Faible espace  Homogénéité du refroidissement du sol  influence mutuelle
des tubes (ou des zones de recouvrement)  longueur de l’échangeur doit être
augmentée.

Choix d’espacement laissé au maître d’ouvrage.

29
Dimensionnement des boucles horizontales

Important à définir pour assurer la pérennité de l’installation !!!!

• Sous-dimensionnement de l’installation:
 Prélèvement trop important de calories dans le terrain
entraînant son assèchement ou son gel.

 Pompe à chaleur mise en défaut

• Faible enfouissement des tubes :


 Tubes subissent des fluctuations de température
 Dimensionnement doit tenir compte de ce paramètre
contrairement aux cas des boucles verticales

• Simplification du problème par rapport au puits canadien


 Formules simplifiées pour estimer leur dimensionnement.

Attention !!! Incertitudes élevées (précaution dans l’analyse des résultats).

Règle de calculs pour le dimensionnement


- Cas de la France -

- Règlements ou normes pas encore disponibles en France pour une


mise en œuvre des capteurs horizontaux. Seule une série
de recommandations, (AFPAC1) est utilisée pour le dimensionnement
des installations.

- Indiquent les puissances maximales que l'on peut extraire par mètre
de tranchée de tube et par mètre-carré de terrain avec une température
d'entrée d'eau glycolée dans le capteur de -3°C et une température de
sortie de 0°C.

- Valeurs indicatives !!! des variations peuvent être observées en fonction


de la nature du terrain (composition, taux d'humidité, présence ou non de
roches etc.).

Règle de calculs pour le dimensionnement


- cas de la France -
Valeurs caractéristiques de puissances maximales extraites en fonction
de la configuration sélectionnée rassemblées dans le tableau 1.

Tableau 1: Puissances maximales extraites du sol

*Pour les zones dont la température extérieure  -10°C, on fixera 12 W.m-1


par m de tube et 30 W.m-2 de terrain.

1 AFPAC : Association Française des Pompes à Chaleur

30
Règle de calcul pour le dimensionnement
- Cas de l’Allemagne -
Norme VDI 4640: Puissance spécifique qu'il est possible d'extraire selon la
nature du sol et la durée annuelle de fonctionnement (tableau 2).
- Conditions d'application pour extraction de chaleur (chauffage).
- Production d'eau chaude sanitaire par le biais d'une pompe à chaleur.

Tableau 2 : Taux d'extraction en fonction de la nature du sol


et de la durée annuelle de fonctionnement

- Durées annuelles de fonctionnement > 2400 h: nécessaire d'évaluer l'influence


au long terme de l’extraction de la chaleur dans le sol.
- Taux d'extraction annuel : entre 50 et 70 kW.m-2.an-1 dans le cas d'une extraction
sans recharge. Des valeurs plus importantes sont envisageables s'il existe une
recharge estivale.

Règles de calcul pour le dimensionnement


- Cas du Canada (méthode générale) -
Règles définies par le Réseau Canadien des Energies Renouvelables pour
le dimensionnement d’une boucle horizontale (Tableau 3).
Règles issues de l’ouvrage commercial/institutional ground-source heat pump
engineering manual, publié par l’ASHRAE.

Tableau 3 : Règles de dimensionnement d’une boucle horizontale


- Amérique du Nord -

Règles de calcul pour le dimensionnement


- Cas du Canada (méthode de calcul) -
Longueur des capteurs: Aucune restriction en termes de puissance ou de durée
de fonctionnement à pleine charge.
Connaissance préalable de:
• Résistances thermiques Rtuyau (résistance thermique des tuyaux, [m2.K.W-1]),
et Rsol (résistance thermique du sol, [m2.K.W-1]) (Données constructeurs ou
déterminées empiriquement)
• Paramètres de fonctionnement de l’installation tels que la température
minimale ou maximale du sol (°C) et les facteurs de charge partielle FCP des
mois de calcul.

- Résistances thermiques du sol présentées dans le Tableau 4.

Tableau 4 : Résistance thermique type du sol Rsol [m2.°C.W-1]

31
Règles de calcul pour le dimensionnement
- Cas du Canada (méthode de calcul) -
Facteur de charge partielle du mois de calcul représente la charge de
fonctionnement dans le mois de calcul sur la pleine charge totale dans le même mois.

[1]

Eqs [2] et [3] déterminent la longueur des capteurs horizontaux enterrés dans le sol
dans le cas de configurations mode chauffage et mode refroidissement.

[2]

[3]
!!!!! Charge de chauffage et de refroidissement exprimée en kW !!!!!!

Règles de calcul pour le dimensionnement


- Cas du Canada (méthode de calcul) -

Résistance matériaux des tubes : Rtuyau = 51 m2. °C.W-1

Coefficient de Performance COPch


Energétique de la pompe à chaleur

Règles de calcul pour le dimensionnement


– Suisse et Autriche -
• Dimensionnement rapide de la longueur des échangeurs
horizontaux avec utilisation du diagramme suivant (Figure 1).

Figure 1

32
Règles de calcul pour le dimensionnement
– Suisse et Autriche -
A partir de la puissance de chauffage et du
COP, le premier quadrant à droite donne la
puissance de chauffage à récupérer (kW).
• Selon la nature du sol (conductivité,
exposition solaire, humidité) on obtient
ensuite la surface nécessaire au captage
(quadrant en haut à gauche).
• Enfin, la longueur totale des tubes est
obtenue en descendant (dernier quadrant)
- Exemple: Si on se place dans le cas d’une
demande en chauffage de 10 kW avec une
installation possédant un COP de 3. Le sol
retenu est un sol de type [2] qui présente des
propriétés thermiques stables (bonne
exposition solaire, et conductivité thermique
stable). On obtient alors une puissance Figure 1
d’évaporation de 6,8 kW, la surface disponible
doit être de l’ordre de 220 m2 et la longueur
des échangeurs horizontaux est de 520 m
environ.

Exercice: Comparaison des différentes


estimations. Cas d’une configuration à un tube

Coefficient de performance énergétique: COP = 3


Charge de chauffage maximale : Qch = 10 kW
Température minimale d'entrée du fluide: Tmin entrée = 3°C
Température maximale d'entrée du fluide: Tmax entrée = 28°C
Température minimale du sol: Tmin sol = -1°C
Température maximale du sol: Tmax sol = 15°C
Température moyenne du sol en profondeur: Tsol= 9°C
Température du sol en surface: Tsol = 15°C

Durée annuelle de fonctionnement à pleine charge: 1200 heures

On travaillera sur deux types de sols : type [3] et type [2] , Rtube=51 m2.°C.W-1

Estimation des longueurs de tubes

• Règle du Canada :
- Méthode générale

- Méthode par calcul

• Règle de la Suisse, Autriche (graphique) :

• Comparaison des résultats et discussion.

33
Tableau 1: Puissances maximales extraites du sol

Tableau 2 : Taux d'extraction en fonction de la nature du sol


et de la durée annuelle de fonctionnement

Tableau 3 : Règles de dimensionnement d’une boucle horizontale pour différentes


régions d’Amérique du Nord

Tableau 4 : Résistance thermique type du sol [m2.°C.W-1]

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Figure 1

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