EL MEKKAOUI La Statistique
1
Table des matières:
Introduction;
a) Discret;
b) Continu;
b – 1) de mêmes amplitudes
b – 2) d’inégales amplitudes
a) Discret;
b) Continu;
b – 1) de mêmes amplitudes
b – 2) d’inégales amplitudes
1) Introduction
2) Les moyennes:
2 – 1) La moyenne arithmétique;
2 – 2) La moyenne Géométrique;
2 – 3) La moyenne Harmonique;
2 – 3) La moyenne Quadratique
3) La médiane
4) Le mode
1) introduction;
2) L’étendue;
3) L’écart interquartile;
4) Les paramètres qui se dispersent par rapport à la moyenne:
4 – 1) La variance;
4 – 2) L’écart type;
4 – 3) L’écart absolu moyen;
4 – 4) Le coefficient de variation
A) L’ajustement linéaire;
1) Principe d’ajustement linéaire;
2) L’ajustement linéaire par la méthode des moindres carrés
3) Droite de régression;
B) La corrélation
1) Principe de corrélation
2) Le coefficient de corrélation
1) Notions de probabilité;
2) Les événements et les probabilités;
3) Règles de calcul des probabilités;
4) Distribution de probabilité discrète.
Jusqu’au 19ème siècle la statistique s’est limitée à des recensements démographiques. Depuis
le début du 20 siècle, et sous l’impulsion des mathématiques qui ont introduit le calcul des
probabilités, la statistique est devenue une véritable science.
Autrement dit, la statistique est l’ensemble de méthodes qui ont pour objet l’étude
mathématique des statistiques. C’est un outil d’aide à la décision.
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Pour mieux cerner cette discipline, on peut décomposer une étude statistique en
plusieurs étapes suivant le schéma:
Dépouillement
Commentaires
Décisions Prévisions
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Dans la pratique, quel est le rôle de la statistique dans les entreprises?
Lorsqu’une entreprise est affrontée à un problème dont l’origine peut être attribuée à
plusieurs facteurs sans en connaitre la proportion exacte, alors que faire?
Avant toute décision, il faut avoir les éléments chiffrés qui vont permettre à l’entreprise de
savoir ce qui l’en est exactement. C’est là qu’intervient une étude statistique:
1ère étape: Après avoir déterminé avec précision le phénomène étudié, on procède au
choix des informations pertinentes (variables) à collecter par rapport à l’objet de l’étude.
3ème étape: Elle consiste à tirer et placer les informations pour opérer ainsi les
dépouillements qui permettent d’obtenir des tableaux.
4ème étape: les tableaux obtenus représentent une information brute difficile à analyser,
il faut alors:
6ème étape: cette dernière étape consiste à analyser et commenter les résultats obtenus
afin de pouvoir décider fiablement et de déboucher sur des prévisions qui permettront
d’améliorer le fonctionnement d’un système: C’est le travail des statisticiens.
Population
L’enquête statistique : est l’ensemble des opérations qui ont pour but de collecter de
façon organisée des informations relatives à une population, il existe deux types
d’enquête :
Le caractère statistique :
Exemple : une enquête sur le personnel d’une E/SE avait portée sur les éléments suivants :
Revenu mensuel : 2.000; 6.000; 8.000; 10.000.
Age : [20,30[; [30,40[; [40,50[; [50,60[.
Taille : 10; 15; 11;9.
Situation familiale : Célibataires; Mariés; Divorcés; Veufs.
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Le caractère statistique est l’aspect particulier que l’on désire étudier, c’est un
trait commun à toutes les unités statistiques.
Caractère
Qualitatif Quantitatif
Exemple
Caractère Modalité statistique
Situation familiale Marié; célibataire; divorcé; veuf
sexe Masculin; féminin
Revenu/salarié [2000,2500[; [2500,3000[; [3000,3500[…
Série statistique : c’est l’ensemble constitué des xi et ni. On parle aussi de distribution
statistique à une variable.
Effectif : C’est le nombre de fois que se répète chaque modalité du caractère, on l’appelle
aussi fréquence absolue.
Une variable statistique : chaque modalité d’un caractère peut prendre un nombre
variable, ce nombre s’appelle variable statistique. Ainsi selon la nature du caractère, on
sera amené à considérer une variable statistique discrète et une variable statistique
continue.
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Chapitre 2: Présentation des tableaux Statistiques
I) Tableaux Statistiques
A) Caractère Qualitatif :
C-P-V-P-C-R-C-V-Fd-Ft-M-M-Fd-Fd-P-P-C-C-M-Fd-Ft-Ft-P-P-R-C-M-V-V-R
Travail demandé :
B) Caractère Quantitatif :
2-2-4-11-9-8-9-10-3-6-3-5-5-7-7-4-4-6-7-8-9-7-10-11-11-2-5-3-6-9
Travail demandé :
10 000 – 15 000 – 12 000 – 100 000 – 11 000 – 30 000 – 50 000 – 80 000 – 65 000 – 13 000 –
77 000 – 33 000 – 42 000 – 69 000 – 93 000 – 20 000 – 19 000 – 57 000 – 49 000 – 22 000 –
78 000 – 32 000 – 16 000 – 89 000 – 95 000 – 34 000 – 27 000 – 48 000 – 112 000 – 107 000
10 000 – 15 000 – 12 000 – 100 000 – 11 000 – 30 000 – 50 000 – 80 000 – 65 000 – 13 000 –
77 000 – 33 000 – 42 000 – 69 000 – 93 000 – 20 000 – 19 000 – 57 000 – 49 000 – 22 000 –
78 000 – 32 000 – 16 000 – 89 000 – 95 000 – 34 000 – 27 000 – 48 000 – 112 000 – 107 000
nᵢ nᵢ
fᵢ = Ou fᵢ = x 100
∑nᵢ ∑nᵢ
• Toujours la somme des fréquences est toujours égale à 100 (ou 1 sans pourcentage)
• Démonstration:
∑fi = f1+f2+f3+…+fn
Donc ∑fi = n1 / ∑ni + n2 / ∑ni + n3 / ∑ni + … + np / ∑ni
avec n1+n2+n3+…+np = ∑ni
n1+n2+n3+…+np ∑ni
∑fi = ∑fi = =1
∑ni ∑ni
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2) Notion d’effectifs et fréquences cumulés:
Dans notre exemple, prenant nᵢ. C ↗= 20: donc on peut dire que nous avons 20
clients qui ont demandé au maximum 3 commandes, soient 0,5 ou 50% des clients.
np. C. ↗ = ∑nᵢ;
fp. C. ↗ = ∑fᵢ;
n₁. C. ↗ = n₁;
f₁. C. ↗ = f₁.
Dans notre exemple, prenant nᵢ. C . ↘ = 25: donc on peut dire que nous avons 25
clients qui ont demandé au minimum 3 commandes, soient 0, 625 ou 62,5% des
clients.
n₁. C. ↘ = ∑nᵢ;
f₁. C. ↘ = ∑fᵢ;
np. C. ↘ = np;
fp. C. ↘ = fp.
Tranches des surfaces en Effectifs nᵢ. C.↗ nᵢ. C.↘ Fréquen fᵢ. C.↗ fᵢ. C.↘
m² « nᵢ » ce « fᵢ% » en % en %
500 – 1 000 24
1 000 – 1 500 52
1 500 – 3 000 86 32
3 000 – 5 000
5 000 – 7 000 6
Totaux ∑nᵢ = ∑fᵢ% =
Travail demandé:
1) Compléter le tableau ci-dessus.
2) Quel est le nombre et le pourcentage des entrepôts qui ont:
a) Moins de 3 000 m²;
b) Au moins 1 500 m²;
c) Au moins 1 000 m² et moins de 5 000 m².
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Chapitre 3: Les représentations graphiques:
Introduction:
Caractère
Qualitatif Quantitatif
Discontinu ou
Diagramm Autres Continu
e en tuyaux
Diagramme
graphi
discret
circulaire
d’orques ques
Courbe
Courbe Diagramm
Histogramme cumulati
cumulative e en bâton
ve
De mêmes D’inégales
amplitudes amplitudes
Les tuyaux d’orgues sont des rectangles dont la base est constante et dont la hauteur est
proportionnelle à la fréquence fᵢ ou à l’effectif nᵢ correspondant à chaque modalité.
Les
Citroën
marques fᵢ αᵢ
Citroën 0,20 72° Peugeot
13% 20%
Peugeot 0,20 72°
13% Renault
Renault 0,10 36°
Ford 0,13 48° 10% 20% Ford
Fiat 0,10 36° 14% 10%
Fiat
Volvo 0,13 48°
Mitsubishi 0,13 48° Volvo
Total ∑fᵢ = 1 ∑αᵢ=
360° Mitsubishi
1) Diagramme en bâton:
À chaque valeur prise par la variable on trace un bâton dont la hauteur est proportionnelle
à nᵢ ou fᵢ.
1) L’histogramme:
L’histogramme est la juxtaposition des rectangles dont la base est égale à l’amplitude des
classes et dont la hauteur est égale aux effectifs nᵢ ou aux fréquences fᵢ.
8
Histogramme
« Xᵢ » « nᵢ »
7
10 000 – 20 000 7 6
20 000 – 30 000
Les véhicules
3 5
30 000 – 40 000 4
4
40 000 – 50 000 3
3
50 000 – 60 000 2
60 000 – 70 000 2 2
70 000 – 80 000 2 1
80 000 – 90 000 2 0
90 000 – 100 000 2
100 000 – 110 000 2
nᵢ x a₀
nᵢ corrigé =
aᵢ
Ou également on applique d’autre méthode appelée « la densité » dont sa
formule s’écrit comme suit :
nᵢ
Densité « dᵢ » =
aᵢ
ni corrigés
4
2,5
40 000 – 55 000 1,33
2
55 000 – 65 000 0,5
1,5
65 000 – 70 000 2
1
70 000 – 90 000 1
0,5
90 000 – 110 000 1 0
Total
Kilomètrages parcourus
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2) La courbe cumulative:
C’est une courbe continue, régulière passant par:
Les points ayant pour coordonnées les limites ou extrémités supérieures des classes et
les fréquences ou les effectifs cumulés croissants.
Les points ayant pour coordonnées les fréquences et les effectifs cumulés décroissants
et les limites inférieures des classes.
35
30
25
20
15 ni.C.↗
ni.C.↘
10
0
10000 - 20000 - 40000 - 55000 - 65000 - 70000 - 90000 - 110000 -
20000 40000 55000 65000 70000 90000 110000 120000
Les représentations graphiques déjà présentées permettent certes de faire une première synthèse des
informations contenues dans les tableaux et donnent l’aspect général du phénomène étudié mais
restent quand même insuffisantes et peu pratiques lorsqu’on cherche à effectuer des comparaisons
entre plusieurs séries statistiques. Pour combler cette lacune, les statisticiens ont eu l’idée de résumer
une série statistique par des paramètres numériques ou des nombres appelés « caractéristiques d’une
série statistique ». Ces caractéristiques sont classées en trois grandes catégories:
Elle doit avoir une expression analytique qui permette son utilisation dans les calculs
algébriques ultérieurs ;
Elle doit être sensible aux fluctuations des observations mais elle doit être peu sensible
aux fluctuations d’échantillonnage.
L’objet de ce chapitre est de traiter les caractéristiques de tendance centrale. Ces dernières
sont des grandeurs qui indiquent les valeurs centrales d’une série statistique.
Les moyennes;
La médiane;
Le mode.
A) La moyenne arithmétique
1) Définition :
La moyenne arithmétique d’une série (nᵢ.xᵢ) est égale à la somme des modalités
(xᵢ) par leurs effectifs relatifs (nᵢ) et par rapport au nombre total d’observations
(N). Notation mathématique: X
2) Formule:
2 – 1) Variable discrète:
Soit Xᵢ une variable statistique (avec i = 1, 2, 3, …, p), et nᵢ nombre de fois qui se répète
chaque modalité xᵢ, donc la formule de X:
∑nᵢ x xᵢ
X= Ou également: X = ∑fᵢ x xᵢ
∑nᵢ
2 – 2) Variable continue:
∑ nᵢ x cᵢ
X= X = ∑fᵢ x cᵢ
∑nᵢ Ou
3) Exemples d’application:
Exemple 1:
Notes des stagiaires « Xᵢ » Nombre de stagiaires « nᵢ »
10 5
12 12
13 6
14 9
16 4
18 6
Total ∑nᵢ = 42
Travail demandé:
1 1 1
Log G = Log x₁ + Log x₂ + …. + Log xp
∑nᵢ ∑nᵢ ∑nᵢ
1
Log G = ∑ Log xᵢ
∑nᵢ
1 1 1 1 1 1
= (n₁. + n₂. + n₃. + …. + np. )
H ∑nᵢ x₁ x₂ x₃ xp
1 1 1
= ∑nᵢ. ( )
H ∑nᵢ xᵢ
1
Xq = √[ ∑(xᵢ²)]
∑nᵢ
Pour une série pondérée (distributive):
1
Xq = √ [n₁. (x₁²) + n₂.(x₂²) + n₃(x₃²) + …. + n p.(xp²)]
∑nᵢ
1
Xq = √ [ ∑nᵢ.(xᵢ²)]
∑nᵢ
On constate que:
H ˂ G ˂ X ˂ Xq
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II ) La médiane notée « Me »:
1) Définition:
2) Détermination de la médiane
a) Le nombre des observations de la variable est impair, c’est –à-dire que le nombre
d’observation est ∑nᵢ = 2k + 1, Dans ce cas la médiane correspond à l’observation
de rang (K + 1).
On détermine le rand de (k + 1)
On a: N = 2k + 1 = 9 k=4 k+1=5
Donc la médiane correspond à l’observation de rang 5 c’est-à- dire Me = 10
Signification:
b) Le nombre des observations de la variable est pair, c’est-à- dire que le nombre
d’observations ∑nᵢ = 2k.
Dans ce cas la médiane correspond à la demi somme des observations de rand (k) et
(k + 1)
(10 + 11)
Me = Me = 10, 5
2
2 – 2) Cas d’une variable continue:
Exemple: le tableau suivant donne la répartition du personnel d’une entreprise selon leur salaire
mensuel en DHS:
Salaires mensuels en DHS Salariés nᵢ c ↗ nᵢ c↘
1 500 – 2 000 26 26 60
2 000 – 2 500 12 38 34
2 500 – 3 000 11 49 22
3 000 – 3 500 6 55 11
3 500 – 10 000 5 60 5
Total ∑nᵢ = 60
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 46
La courbe cumulative:
70
60
50
40
nᵢ c↗
30 nᵢ c↘
20
10
0
1500 - 2 000 2 000 - 2 500 2 500 - 3 000 3 000 - 3 500 3 500 - 10 000
Me
26 30 38
2 000 Me 2 500
∑nᵢ
- Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
2
Me = L₁ + x (L₂ - L₁ )
Cumul de nᵢ - Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
Avec:
L₁: La limite inférieure de la classe où se trouve la Médiane
L₂: La limite supérieure de la classe où se trouve la Médiane;
(L₂ - L₁): Amplitude de la classe Médiane;
∑nᵢ/2: Le rang de la médiane;
Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎: Cumul des effectifs qui précèdent l’effectif de la classe médiane;
Cumul de nᵢ : Cumul d’ effectifs qui correspond à la classe médiane.
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 49
Si on utilise la fréquence « fᵢ », la formule de la médiane s’écrit de la manière
suivante:
∑fᵢ
- Cumul de f₍ᵢ ̱ ₁ ₎
2
Me = L₁ + x (L₂ - L₁ )
Cumul de fᵢ - Cumul de f₍ᵢ ̱ ₁ ₎
Avec:
L₁: La limite inférieure de la classe où se trouve la Médiane
L₂: La limite supérieure de la classe où se trouve la Médiane;
(L₂ - L₁): Amplitude de la classe Médiane;
∑fᵢ/2: Le rang de la médiane;
Cumul de f₍ᵢ ̱ ₁ ₎: Cumul des fréquences qui précèdent la fréquence de la classe
médiane;
Cumul de fᵢ : Cumul de la fréquence qui correspond à la classe médiane.
Exemples d’application:
Travail demandé:
2) Détermination du mode;
Dans une variable discrète la détermination du mode est simple, car la modalité ou les
modalités qui correspond ou correspondent au plus grand effectif ou la plus grande
fréquence est la valeur modale.
Exemple 1:
Notes « Xᵢ » Effectifs « nᵢ »
10 6
Mode 12 10
14 4
15 8
18 2
Total ∑nᵢ = 30
Dans cet exemple nous avons un seul mode, donc il s’agit d’une série uni -modale
Dans cet exemple, nous avons deux modes, donc il s’agit d’une série bimodale
On peut trouver plus que de deux modes, donc on parle d’une série multimodale.
Exemple:
le tableau suivant donne la répartition du personnel d’une entreprise selon leur salaire
mensuel en DHS:
30
25
20
Salariés
15
10
0
1000 - 1500 1500 - 2000 2000 - 2500 2500 - 3000 3000 -3500 3500 - 4000
Salaires mensuels
Mode
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 57
b) Détermination algébrique du Mode:
On interprète linéairement le graphique pour préciser la formule qui donne une valeur
exacte du mode.
Dans notre exemple, nous avons nᵢ = 26 est l’effectif le plus élevé, donc le mode se trouve
dans l’intervalle [1500 – 2000 [, donc on passe par l’interpolation linéaire du graphique:
30
25
20
d₂
Salariés
15
d₁
10
5 X
0
1000 - 1500 1500 - 2000 2000 - 2500 2500 - 3000 3000 - 3500 3500 - 4000
Salaires mensuels
d₁
Mode = L₁ + x (L₂ - L₁)
d₁ + d₂
Avec:
Si la série classée présente des classes d’amplitudes inégales, il faut corriger les
effectifs ou les fréquences pour déterminer le mode graphiquement et
algébriquement .
d`₁
Mode = L₁ + x (L₂ - L₁)
d`₁ + d`₂
Avec:
Introduction:
Les caractéristiques de tendance centrale ne sont pas toujours suffisantes pour caractériser
une série statistique car deux séries statistiques, peuvent avoir le même mode, la même
médiane, la même moyenne et, cependant, être distribuées différemment comme le
montre l’exemple suivant:
Exemple:
Soient de séries A et B représentant les nombres mensuels de pièces jugées défectueuses
par un contrôleur de pièces mécaniques pendant 7 mois:
Série A: 78 – 79 – 80 – 80 – 80 – 81 – 82;
Série B: 30 – 35 – 80 – 80 – 80 – 125 – 130.
I) L’étendue ou Range:
1) Définition:
L’étendue d’une série statistique notée « E » est la différence entre la plus grande
valeur et la plus petite valeur
Exemple 1: Exemple 2:
Travail demandé:
1) Définition:
Q₁ Q₂ Q₃
Écart interquartile
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 64
D’après les résultats précédents, on constate qu’il faut calculer d’abord les quartiles avant de
déterminer la valeur de l’écart interquartile.
3) Les quartiles:
Les quartiles sont des valeurs d’une variable statistique qui partagent la
population « ∑nᵢ » en quatre parts égales. Nous avons trois quartiles: « Q₁ »;
« Q₂ » et « Q₃ ».
3 – 1) Le premier quartile « Q₁ »:
Q₁
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 65
3 – 1 – 2) Calcul du « Q₁ »
Exemple 1:
Notes des stagiaires Nombre de
« Xᵢ » stagiaires nᵢc↗
« nᵢ »
10 5 5
Q₁ 12 12 17
13 6 23
14 9 32
16 4 36
18 6 42
Total ∑nᵢ = 42
Exemple:
Total ∑nᵢ = 48
∑nᵢ
- Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
4
Q₁ = L₁ + x (L₂ - L₁ )
Cumul de nᵢ - Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
Avec:
L₁: La limite inférieure de la classe où se trouve le Q₁
L₂: La limite supérieure de la classe où se trouve le Q₁;
(L₂ - L₁): Amplitude de la classe où se trouve le Q₁;
∑nᵢ/4: Le rang du Q₁;
Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎: Cumul des effectifs qui précèdent l’effectif de la classe qui contient
Q₁;
Cumul de nᵢ : Cumul d’ effectifs qui correspond à la classe qui contient Q₁.
12 – 10
Q₁ = 30 + x (40 – 30) = 34 ans
15 – 10
Signification du Q₁:
Nous avons:
25% des salariés qui sont âgés moins de 34 ans
75% des salariés qui sont âgés plus que 34 ans
3 – 2) Le deuxième quartile « Q₂ »
3 – 3) Le troisième quartile « Q₃ »:
3 – 3 – 1) Définition:
Q₁ Q₂ Q₃
3 – 3 – 2) Détermination:
Exemple 1:
Notes des stagiaires Nombre de
le rang du « Q₃ » est ∑nᵢ 3 / 4 ; « Xᵢ » stagiaires nᵢc↗
42 x 3/4 = 31,5. « nᵢ »
On consulte les nᵢc↗,
10 5 5
on trouve que Q₃ = 14
12 12 17
13 6 23
Q₃ 14 9 32
16 4 36
18 6 42
Total ∑nᵢ = 42
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 70
b) Cas d’une variable continue:
Exemple:
Total ∑nᵢ = 48
3
( x ∑nᵢ) - Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
4
Q₃ = L₁ + x (L₂ - L₁ )
Cumul de nᵢ - Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎
Avec:
L₁: La limite inférieure de la classe où se trouve le Q₃;
L₂: La limite supérieure de la classe où se trouve le Q₃;
(L₂ - L₁): Amplitude de la classe où se trouve le Q₃;
∑nᵢ x 3/4: Le rang du Q₃;
Cumul de n₍ᵢ ̱ ₁ ₎: Cumul des effectifs qui précèdent l’effectif de la classe qui contient
Q₃;
Cumul de nᵢ : Cumul d’ effectifs qui correspond à la classe qui contient Q₃.
36 – 35
Q₃ = 45 + x (55 – 45) = 47 ans
40 – 35
Signification de Q₃ :
Nous avons :
75% des salariés qui sont âgés moins de 47 ans
25% des salariés qui sont âgés plus que 47ans
Rappel:
Écart interquartile = Q₃ – Q₁
A) La variance et l’écart-type:
a) Définition:
b – 1) Série simple:
∑ ( xᵢ – x)² ∑xᵢ²
σᵪ² = σᵪ² = - x² σᵪ² = ∑fᵢ ( xᵢ – x)²
∑nᵢ Ou ∑nᵢ
b – 2) Série pondérée:
∑ ( xᵢ – x)² x nᵢ ∑xᵢ² x nᵢ
σᵪ² = Ou σᵪ² = - x²
∑nᵢ ∑nᵢ
∑ ( cᵢ – x)² x nᵢ ∑cᵢ² x nᵢ
σᵪ² = σᵪ² = - x² σᵪ² = ∑cᵢ² x fᵢ - x²
∑nᵢ ∑nᵢ
a) Définition du l’écart-type:
∑ ( xᵢ – x)² x nᵢ
σᵪ = √( )
∑nᵢ
a) Définition:
Le coefficient de variation est un indicateur qui renseigne sur la nature
de la dispersion entre les valeurs observées « xᵢ »par rapport à leur
valeur centrale « x »
σᵪ
CV = Le CV est exprimé sans unité
X
c) Interprétation du « CV »:
Trois situations peuvent être se distinguées:
Si le « CV » est proche de 0; il s’agit d’une faible dispersion entre les « xᵢ » et
« x »;
Si le « CV » est proche de 0,5 ou 50%, il s’agit d’une moyenne dispersion entre
les « xᵢ » et « x »;
Si le « CV » est proche de 1 ou 100%; il s’agit d’une forte dispersion entre les
« xᵢ » et « x ».
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 78
C) L’écart absolu moyen:
a) Définition:
b – 1) Série simple
∑ │xᵢ - x │
L’écart absolu moyen =
∑nᵢ
b – 2) Série pondérée:
∑nᵢ │xᵢ - x │
L’écart absolu moyen =
∑nᵢ
Formateur: Mr. EL MEKKAOUI La Statistique 79
Bibliographie: