RESPONSABLE D’EXPLOITATION
LOGISTIQUE
GUIDE DE SOUTIEN
Septembre 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET RÉDACTION
SUPERVISION
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage
significatives et représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l’information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part,
en prenant en compte les phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Gestion des opérations de préparation de commandes » du
programme de formation « Responsable d'Exploitation Logistique » propose une démarche d’organisation
de l’enseignement. Ce module de compétence spécifique est d’une durée de 85 heures dont 3 h 30
doivent être consacrées à l’évaluation à la fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources
utilisables dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un
contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les
suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
Nombre de modules : 21
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
REL 01 1 Métier et formation 30
REL 02 2 Environnement logistique de l’entreprise 30
REL 03 3 Communication en français dans un contexte de travail 60
REL 04 4 Communication en anglais dans un contexte de travail 60
REL 05 5 Statistiques 50
REL 06 6 Informatique bureautique 70
REL 07 7 Fondements du management de la qualité 60
REL 08 8 Réalisation des tableaux de bord 40
REL 09 9 Règles d’hygiène et de sécurité 50
REL 10 10 Moyens de manutention, équipements de stockage et infrastructures 70
REL 11 11 Informatique appliquée à la gestion d’entrepôt WMS 100
REL 12 12 Techniques d’organisation des métiers de la logistique 85
REL 13 13 Gestion des opérations de réception des produits 110
REL 14 14 Gestion physique des stocks et des implantations 85
REL 15 15 Gestion des opérations de préparation de commandes 85
REL 16 16 Gestion des opérations d’expédition 85
REL 17 17 Gestion des stocks 50
REL 18 18 Gestion des moyens humains 120
REL 19 19 Gestion budgétaire 70
REL 20 20 Techniques de recherche d’emplois 30
REL 21 21 Intégration en milieu de travail 360
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit gérer les opérations de préparation des
commandes selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d’études de cas, de mises en situation professionnelle ayant pour cadre une activité ou
l’ensemble des activités logistiques de l’entreprise.
Travail effectue à l’aide :
- d’un ordinateur,
- d’un WMS,
- d’un tableur.
Suivi opérationnel efficace et régulier de l’activité (niveau et état des ressources, application
des directives et des procédures, gestion des documents...).
Application rigoureuse des règles de sécurité.
Respect rigoureux des procédures et directives.
Conformité de l’organisation de l’activité de préparation de commandes au cahier des
charges.
Conservation des produits en bon état.
Optimisation du plan d’implantation.
L’ensemble des produits est adressé et identifié.
D. Mettre en place un plan d’amélioration. Traitement de l’ensemble des écarts par un plan
d’action.
Utilisation appropriée et conforme d’une ou
plusieurs techniques d’organisation (le cas
échéant)
Priorisation et argumentation cohérentes du plan
d’action.
Evaluation correcte des moyens nécessaires au
plan d’action et des résultats prévus.
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
Ce module de compétence spécifique doit être dispensé après le module 13 et peut-être dispensé en
même temps que les modules 14, 18 et 20.
C’est un préalable indispensable aux modules 16 et 17.
La préparation des commandes est un élément essentiel du processus logistique. Son organisation,
la rapidité d’exécution et la fiabilité des opérations participent à la bonne marche des autres activités.
Cette activité conditionne l’image de marque de l’entreprise par sa capacité à honorer les attentes
des clients.
Outre la valeur de la marchandise stockée, cette fonction emploie des ressources onéreuses
(surface, manutention et stockage, personnel) et difficilement contrôlables. Le niveau d’aléas
rencontré dans cette activité est généralement important. C’est la fonction la plus sensible au niveau
du compte d’exploitation. Les techniques d’organisation trouvent dans cette activité un terrain
adéquat.
C’est également une fonction présentant certains dangers, la sécurité sera donc privilégiée.
Ce module est traité principalement en salle mais des phases pratiques en magasin école peuvent
être organisées par le formateur en utilisant WMS.
CONTEXTES DE REALISATION
A partir :
de la liste et la description des ressources affectées à l’activité,
du cahier des charges logistiques,
de procédures et instructions,
de documents employés en préparation de commandes,
d’études de cas,
de vidéos, visites, entretiens, salons, conférences….
A l’aide :
d’une suite bureautique,
d’un logiciel de gestion d’entrepôt WMS,
d’un magasin école.
REFERENCES :
4.Reconnaitre les moyens affectés à la préparation des Moyens humains : nombre et qualité
commandes des produits Moyens matériel : nombre et qualité
B. Planifier l’activité
C. Suivre l’activité
12. Choisir (prioriser) ses actions Constats d’écarts en rapport aux objectifs
Actions correctives, préventives
Matrices de décisions
16. Evaluer les ressources dédiées à l’activité Charge de travail représentée par l’inventaire
Ressources humaines et matérielles
Temps consacrés aux inventaires
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
RÉFÉRENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu’appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et
d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont
retenus en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant l’évaluation de certification
du module est inscrite à la fin du plan de module.
8. Associer les capacités aux charges Engagements des moyens Evaluation formative 2
Priorités
Planning de travail
B. Planifier l’activité Réaliser l’activité d’entraînement E-4. Contrôle de la réalisation et
de la qualité de l’activité
d’entraînement E-4.
9. Repérer les objectifs de l’activité Objectifs de
- Productivité
- Qualité
- Coût
Cahier des charges
10. Déterminer les résultats Tableaux de bord Evaluation formative 3
Cahier des charges
Objectifs
La tâche consiste, à partir de connaissances et de la présentation complète d’une situation de travail de l’activité préparation de commandes (historique,
planning actuel, prévision d’activités, moyens d’exploitation) à contrôler l’ensemble des opérations réalisées au niveau de cette activité.
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité
proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée .
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent
être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu
et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une
compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de
base, l’intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l’enrichissement. Les phases de
l’apprentissage de base, de l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l’organisation de l’enseignement. Cependant les phases Exploration
et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l’organisation de l’enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au
stagiaire et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase
le formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra
organiser des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances
antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d’introduction permet au stagiaire de
saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de
se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de
formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met
souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait déjà.
3. L’« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au stagiaire de l’assurance par
l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les tâches partielles ou
complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Comportement attendu : Gérer les opérations de préparation Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
des commandes A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1. Positionner l’activité dans le processus logistique ▲
2. Reconnaitre les différentes opérations ▲
3. Identifier les différentes unités de manutention stockées et
▲
préparées
- Décrire l’activité préparation de commandes √ ■
4. Reconnaitre les moyens affectés à la préparation des commandes
▲
des produits
5. Définir la capacité de l’activité ▲
6. Définir la charge prévisionnelle ▲
7. Identifier les priorités ▲
8. Associer les capacités aux charges ▲
- Planifier l’activité √ ■
9. Repérer les objectifs de l’activité ▲
10. Déterminer les résultats ▲
- Suivre l’activité √ ■
11. Déterminer les écarts et leur(s) origine(s) ▲
12. Choisir (prioriser) ses actions ▲
13. Elaborer un objectif ▲
14. Préparer le plan d’amélioration ▲
- Mettre en place un plan d’amélioration √ ■
15. Repérer le type d’inventaire en place ▲
16. Evaluer les ressources dédiées à l’activité ▲
17. Repérer les objectifs à atteindre ▲
- S’assurer de la réalisation des inventaires √ ■
Durée de chaque activité dont l’ensemble doit totaliser 85 h 24 h 1h 12 h 1h 12 h 2h 11 h 30 2h 12 h 1h 3h 3h 30
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en
définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l’évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Matériel requis :
- Documentation, éventuellement site internet.
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander aux stagiaires de rappeler l’ensemble des activités comportant une
préparation de commandes (maintenance = préparation des équipements / production = préparation des
composants / …)
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle de cours et éventuellement salle informatique selon les consignes prévues
par le formateur.
Matériel requis :
- Données articles
- Salle informatique
- Logiciel WMS
Description de l’activité :
La tâche consiste à demander aux stagiaires de réaliser une extraction du portefeuille de commandes,
depuis le WMS afin d’en exprimer la charge correspondante, à l’aide des UO correspondantes
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Salle informatique
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
Description de l’activité :
Cette activité consiste à demander aux stagiaires de lister les points de désorganisation régulièrement
rencontrés en préparation de commandes et de dresser une liste d’actions possibles pour chacun de ces
points.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
Description de l’activité :
Cette activité consiste à demander aux stagiaires de rappeler les critères à partir desquels un inventaire
tournant serait mis en place dans le cadre de l’activité préparation de commandes...
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours selon les consignes prévues par le formateur.
Matériel requis :
- Tableau avec des valeurs (papier ou Excel)
- Cartes de temps
- Salle informatique
Description de l’activité :
Cette activité de transfert s’appuie sur un cas pratique pour lequel les stagiaires :
- effectuent une implantation des produits en picking
- calculent une productivité moyenne
- mettent en place un effectif par rapport à une charge
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle informatique selon les consignes prévues par le formateur.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et présentés dans cette section selon
l’ordre établi dans le plan du module.
SOMMAIRE
Processus logistique
Fournisseurs Clients
Informations Physique
Réception des
commandes
Sélection Préparation du
travail
Edition /
transmission Préparation
des
Suivi commandes
Validation Contrôle
Client
Du fait que les enregistrements informatiques réalisés (saisie, scan, …) déclenchent d’autres opérations
(édition de documents, factures, ordre de travail, …) le respect des modes opératoires liés à l’utilisation du
WMS est primordiale et la sensibilisation des utilisateurs sur les conséquences d’une utilisation défaillante
doit être réalisée (formation, sensibilisation, …).
Une sélection inappropriée des commandes à traiter peut engendrer une surcharge exagérée de travail et
ainsi désorganiser le bon déroulement des opérations.
Le système informatique reste une machine et ainsi on peut citer également : les temps de réponses très
longs et les pannes.
La validation des commandes génère l’édition de documents multiples et l’exactitude des informations
contenues est essentielle.
Exemple de conséquences :
Une quantité validée inexacte avec ce qui a été réellement prélevé va provoquer :
Les erreurs de préparation qui engendrent le litige client et au mieux oblige l’entreprise à mettre en place
un contrôle qui aura un coût sur son budget d’exploitation et augmentera son coût de traitement de l’unité
d’œuvre.
La détérioration des produits préparés atténue la bonne image même si le produit et les articles à
l’intérieur sont ok, le client percevra une mauvaise image.
L’impact financier d’une utilisation inadaptée : coût de maintenance élevé, indisponibilité matériel donc
baisse de productivité, …
La commande :
Le contenu :
Commande classique :
Une étiquette (plusieurs) d’identification permettra de repérer la commande. Parfois, le support est
disponible au terme du prélèvement uniquement, particulièrement dans le cas d’une préparation en Voice
picking avec les imprimantes chargées de cette édition disposées sur le quai de chargement.
L’activité représente généralement un coût très important pour l’ensemble du budget de la plateforme.
- Matériel de stockage
Il peut être distinct dans le cas d’une préparation de commandes séparées du stockage.
- Surface : qui dépend directement des choix d’organisation, des produits traités, des volumes
d’activité, …
La zone de consolidation
Quand la fonction d’emballage est nécessaire, elle peut être située dans la zone de consolidation
précédente. L’emballage peut être entièrement manuel, assisté par quelques équipements ou automatisé.
Les surfaces à prévoir dépendront directement des solutions envisagées.
Dans tous les cas, le stockage à proximité des articles de conditionnement ne doit pas être oublié, de
même que les périphériques informatiques destinés à l’édition des étiquettes et éventuellement des
différents bordereaux.
C’est dans cette zone que les dispositifs de houssage ou de banderolage de palettes seront implantés si
besoin en a été exprimé. Le traitement des palettes ne pourra avoir lieu que lorsque toutes les opérations
de contrôle auront été effectuées.
Dans le cadre d’une action qualité totale de l’entrepôt et si une commande n’est traitée que par un seul
préparateur, ce contrôle au départ est souvent supprimé. S’il ne l’est pas, des dispositions peuvent être
prises pour le faciliter.
Pour la définition des surfaces à réserver à cette fonction, il est nécessaire de prendre en compte une
zone tampon permettant de désynchroniser l’arrivée effective des articles en provenance du magasin et le
contrôle proprement dit. Les tables de travail, les bascules et les périphériques informatiques ne doivent
pas être oubliés.
Il y a trois raisons au moins pour que la préparation des expéditions soit terminée sensiblement avant
l’arrivée du véhicule d’enlèvement, d’où la nécessité d’avoir des zones de stockage relativement
importantes.
Parmi ces raisons, il y a les aléas qui peuvent survenir lors de la préparation, il faut donc prendre une
marge de sécurité; ensuite il y a les aléas que peuvent subir les transporteurs et qui le feront arriver en
retard ; il y a surtout la nécessité de lisser l’activité des préparateurs. Et pour cela les plages horaires
réservées à la préparation pourront être sensiblement différentes de celles réservées aux enlèvements,
plus longues et décalées.
Une zone d’attente particulière peut être dédiée aux commandes dites « à délai » ou aux commandes
export. Les palettes correspondantes peuvent séjourner plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le
temps d’établir les documents douaniers, de vérifier la solvabilité des clients, d’organiser un transport
spécial, etc.
La surface des zones d’attente correspondra aux surfaces des plates-formes des véhicules. Elles seront
matérialisées par un contour à la peinture blanche pour faciliter le travail des caristes et aider au respect
de l’organisation de la zone. Ces surfaces sont séparées des zones de circulation. Ces allées doivent
permettre l’évolution très aisée des transpalettes qui effectueront le chargement des véhicules. Une
réduction de la largeur de ces allées aurait une répercussion directe sur les temps de chargement. Elles
devront être d’environ trois mètres.
- Il n’y a parfois pas de sélection possible dans le cadre d’une exécution stricte des opérations de
préparation : production prestation logistique.
- La sélection s’opère ensuite par vagues de commandes à préparer. Une vague de commande est un
ensemble de commandes à préparer regroupé suivant un critère choisi : une date de livraison, un lieu
géographique ou un client particulier à livrer, …
Cette sélection n’est pas toujours de la responsabilité du service préparation de commandes. Ceci est
essentiellement fonction de la maturité logistique de l’entreprise.
Enfin la sélection des commandes est largement influencée par d’autres critères :
- Le domaine d’activité : dans le cadre de la répartition pharmaceutique, les commandes sont traitées
au fil de l’eau, c’est-à-dire dans leur ordre d’arrivée et sans délai.
- Le type d’organisation des prélèvements qui lorsqu’il est automatisé, mécanisé, peut influencer aussi
le degré de liberté sur la sélection des commandes.
Le suivi :
Il peut être effectué par constat des commandes réalisées et donc avec une appréciation de l’encours
restant.
Il peut être réalisé en temps réel avec un suivi permanent de l’activité dans le cas d’une préparation à
l’aide de « moyens » radiofréquence.
La validation :
Elle peut être effectuée par une saisie manuelle de la commande préparée. La saisie terminée, différents
documents seront édités, transmis par EDI.
Elle peut être automatisée dans le cas de « moyen » radiofréquence. La validation de clôture de la
préparation effectuée par le préparateur de commande, génère ici aussi des documents, mais également
une étiquette pour le préparateur lui permettant ainsi d’identifier sa commande.
La préparation du travail :
La préparation de commandes :
Remarques :
Le prélèvement des articles est la plupart du temps une manutention manuelle, des systèmes de
préparation automatisés proposent des prélèvements mécanisés.
La validation se fait en mode automatisé, de façon de plus en plus rependue. La validation par saisie
manuelle des préparateurs est utilisée, avec l’emploi d’un terminal disposé en fin de parcours de
préparation.
C’est ainsi qu’il existe de multiples organisations possibles de la préparation de commandes qui
permettent d’approcher, dans un contexte donné, l’efficience.
Il est important de présenter très précisément ces différentes organisations possibles qui emploient des
moyens matériels, définissent des postes, propres à leurs caractéristiques.
Ainsi, la diminution du temps représenté par ces opérations sera recherchée afin de maximiser la valeur
ajoutée du préparateur en lui évitant des temps d’opérations inutiles trop importants.
Le prélèvement de la marchandise
Mécanisé : indépendant du préparateur. Les marchandises sont prélevées par un automate (ventouses,
pinces, fourches télescopiques, tiroirs motorisés, etc.). Les possibilités de mécanisation dépendent
essentiellement des produits à prélever, de leur homogénéité et du taux de dégroupage. Le taux de
dégroupage représente le rapport de la quantité prélevée à la quantité présentée. Exemple : prélever 5
colis d'une palette de 100 unités.
Automatisé : les opérations de prise des marchandises et leur transfert se font mécaniquement et
automatiquement. Compte tenu de leur coût, de telles installations ne se justifient que pour :
- des articles à très forte rotation qui permettront d’amortir les équipements
- des articles avec des données physiques et volumétriques proches afin d’avoir des automatismes et
des moyens mécanisés homogènes.
- des articles ayant une rentabilité nette suffisante pour pouvoir « supporter » une augmentation
(éventuelle) du coût unitaire logistique (cosmétique, téléphone, médicaments, …).
C'est le système le plus simple dans sa conception, il s'apparente au principe d’une personne qui fait ses
courses à l'hypermarché.
Le préparateur se déplace devant le linéaire de référence en prélevant les quantités indiquées sur son bon
de commande.
D'une part, les trajets parcourus sont longs et fastidieux lorsque le linéaire est important, et d'autre part, le
volume de marchandises manutentionné peut être une source de fatigue pour le préparateur.
En fin de circuit, les articles collectés sont conditionnées, la commande identifiée et déposée en un point
d'expédition.
- Traitements simultanés
Dans cette méthode, la commande est éclatée, entre les différents secteurs de l'entrepôt.
- Le stockage : les commandes représentent parfois des unités palettes complètes et ainsi les sorties
de ces unités, effectuées par les caristes, constituent une préparation de commandes. Cet aspect
est mis de côté dans ce guide, ces opérations s’apparentant à des mouvements caristes
« simples », traités dans le module précédent.
- Les différentes zones de préparation : colis complets, détails, nature des articles à prélever : Dans
chaque secteur un préparateur prélève les références qui correspondent à sa commande. Les
marchandises sont ensuite acheminées vers une zone de regroupage, appelée souvent « zone de
consolidation ».
Le délai de traitement de la commande est réduit au temps de préparation dans le secteur le plus
important.
- Traitements successifs
La commande passe successivement de secteur en secteur et dans chaque zone, un préparateur prélève
les références concernées. Le circuit de la commande est simple mais le délai de préparation est
important. De plus, la commande doit être prise en charge dans chaque secteur.
Quelle que soit la solution retenue, le bon de préparation doit être libellé dans l'ordre du plan de
rangement du stock.
Cette méthode pose le problème de l'équilibre du travail dans chacun des secteurs. Dès qu'un secteur
prend du retard, celui-ci peut bloquer le travail des autres secteurs et créer un goulot d'étranglement.
Toutefois, on peut remédier à cet inconvénient en équilibrant les secteurs de préparation en fonction des
lignes de commandes à préparer dans chaque secteur. Ceci est possible à l’aide d’une étude statistique
sur les sorties d’articles, d’une étude des temps de prélèvements dans chacun des secteurs.
Ces analyses sont très proches de celles effectuées par le service « méthodes » d’une entreprise de
fabrication pour équilibrer les postes de charge sur une chaîne d’assemblage par exemple.
Préparation en simultané
Cette méthode consiste à regrouper toutes les quantités nécessaires pour une période donnée ou pour un
nombre de commandes déterminé. Cela permet d'effectuer les prélèvements en une seule fois.
C'est ce que l'on appelle la sortie de masse ou encore la sortie par train de commandes.
Principe de fonctionnement
Une liste de sorties récapitulative pour chaque train doit être établie indiquant pour chaque référence les
quantités globales à sortir. L'établissement de ce récapitulatif ne présente pas de difficulté lorsque l'on
dispose d’un WMS récent.
- Soit les articles sont disposés par le préparateur, au fur et à mesure de leur prélèvements, dans
chacun des supports représentant chacun une commande client : exemples, 6 cartons ouverts sur
une table de préparation, que le préparateur va « remplir » globalement lors d’un même cycle de
préparation.
- Soit les articles sont acheminés dans leur globalité pour être répartis en dehors de la zone de
prélèvement.
Cette organisation signifie que l’on exécute les prélèvements dans un premier temps puis qu’on les
achemine vers une zone de conditionnement pour les mettre en cartons. Elle implique donc une double
manutention : prise et dépose dans un bac intermédiaire puis reprise et dépose, de nouveau, dans le
carton d’expédition. Cette reprise peut, à la rigueur, être mise à profit pour effectuer des opérations de
contrôle. L’organisation suivante a été conçue pour éviter cette perte de temps.
L'avantage de cette méthode réside dans la réduction des trajets, mais elle ne peut être utilisée pour des
commandes avec peu de lignes, pour des articles généralement peux volumineux.
Dans cette méthode, les marchandises doivent être acheminées mécaniquement vers un point de
regroupement pour être ensuite éclatées sur un numéro de commande.
Pour faciliter l'opération d'éclatement, la marchandise doit être identifiée selon sa destination (désignation,
numéro de commande, au moment même où elle est disposée sur le matériel d'acheminement.
Pour ce faire, chaque article est identifié obligatoirement par une étiquette directionnelle code barre
rappelant :
Le préparateur dans cette technique ne reçoit donc plus un bon de commande, mais une liasse
d’étiquettes concernant son secteur, classées par numéros de référence.
Dans cette organisation qui est généralement réservée à la préparation des PCB, les opérateurs se
déplacent dans des allées spécialisées. Un côté de ces allées est réservé aux palettes sur lesquelles on
effectuera les prélèvements. Ces palettes sont souvent placées sur de dynamiques à deux places de telle
façon qu’une seconde palette soit immédiatement disponible dès que la première sera épuisée. L’autre
côté de l’allée est équipé d’un convoyeur de drainage sur lequel les cartons prélevés sont déposés après
que l’étiquette d’expédition y soit apposée.
Il peut se déplacer par ses propres moyens ou être embarqué sur un engin approprié. Les critères de ce
choix seront l’étendue du magasin, les débits et les caractéristiques des articles.
Le déplacement à pied du préparateur devant les adresses est un mode élémentaire qui nécessite un
équipement simple, un transpalette électrique ou autre. Cet engin servira à déplacer le support sur lequel
les articles prélevés sont déposés pendant la préparation.
La hauteur de prélèvement conseillé ne doit pas excéder 1,60 mètre (max. 1,70 m.)
Pour une organisation prévoyant que deux préparateurs puissent travailler dans la même allée, pour qu’ils
puissent se doubler ou se croiser, il faudra prévoir une largeur de l’ordre de deux mètres.
Si les accès sont un peu plus fréquents et si les horaires des réapprovisionnements et de préparations
sont les même, on peut envisager d’affecter l’allée uniquement aux prélèvements. L’approvisionnement
des casiers se fera alors par l’allée située à l’arrière.
Les largeurs d’allées correspondant à ces différents équipements sont éminemment variables : 3 à 4
mètres pours des chariots à basse levée que l’on souhaite voir se croiser, et éventuellement faire demi-
tour dans une allée de travail ; 1,7 à 1,9 mètre pour des chariots à haute levée ou « combis » évoluant
dans les allée étroites ; et 1,3 à 1,4 mètre pour les transstockeurs.
Ce type d’organisation convient bien à des stockages très denses pour des références des classes « A »
et « B » et de petite taille. Dans ce cas, ce sont les palettes, les conteneurs ou les tiroirs qui se déplacent
automatiquement. Ils se présentent devant le préparateur qui est à poste fixe, et retournent à leur position
de stockage pour laisser la place à de nouveaux articles, une fois les prélèvements effectués. Les
équipements conçus pour ce type d’activité sont adaptés à la taille et au poids des articles.
Le contrôle quantitatif
Le contrôle quantitatif s'effectue à chaque ligne de commande préparée. Ce contrôle doit porter sur la
nature de la marchandise (référence, code...), le nombre de colis, l'aspect extérieur de l'emballage.
Le contrôle qualitatif
Ce contrôle qualitatif a pour but de vérifier les caractéristiques particulières du produit (date limite de
consommation ....).
La saisie et la validation
Sur son écran les opérations lui sont présentées successivement. Au terme de chaque opération une
validation est demandée, soit par l’action d’une touche clavier (fin de commande par exemple), soit par un
scan code barre (prélèvement d’un colis par exemple)
Voice Picking
La validation et la réception des informations se fait par voie auditive et orale à l‘aide d’un appareil léger
agrafé sur une ceinture et connecté avec un casque micro que porte le préparateur.
Important :
Dans le cas d’une préparation pour un client interne, le support de manutention utilisé, l’est pour le
déplacement court vers son utilisateur (cas de préparation d’ordre de fabrication pour un poste).
Lorsque la commande est destinée à un client externe, le rangement devient un point sensible car il va
influencer la bonne conservation-présentation de la marchandise durant le transport vers son destinataire.
La palettisation
Il est indispensable de constituer une palette stable en respectant les contraintes physiques des produits.
De la qualité de cette opération va dépendre le bon état des marchandises transportées.
Pour cela, les principaux critères à prendre en considération sont les contraintes de poids et de
dimensions imposant la constitution de palettes en pyramides, en tenant compte de l'ordre logique de
prélèvement lors de l'implantation des articles.
légers/petits
lourds/grands
Quelques règles :
Pour assurer une bonne stabilité des chargements sur palette, on peut avoir le choix par exemple entre le
filmage et l'utilisation d'un ruban adhésif. Le film est le système le plus commode d'utilisation. Il assure la
bonne tenue des palettes au cours du transport. Le filmage ou l'utilisation du filet ne dispense pas d'une
confection rationnelle des palettes, comme le montre le tableau ci-dessous.
Cela permet :
Cela se traduit donc par une réduction des litiges, des chargements plus faciles et plus rapides avec une
perte de place minimisée.
En second lieu, il est impératif de charger les colis sans débord, car cela provoque davantage de casse
(marchandises et palettes), cela entraîne également un chargement compliqué et plus lent des palettes,
avec une perte de place dans le véhicule.
Croisement insuffisant
Couloirs
Constitution de la palette
Ces différentes unités de manutention, stockées et préparées, sont différenciées au niveau de leurs
identification code barre. C’est ce que l’on appelle la Variante Logistique, un indice ajouté au code
d’identification produit qui permettra au WMS d’identifier l’unité de manutention lors de sollicitation pour de
multiples mouvements. (Exemple d’une entrée en stock, voir guide utilisateur du WMS employé par le
centre de formation)
Ainsi ces unités de manutention peuvent être homogènes (palette complète, colis complet) ou
hétérogènes (un colis comprenant des UVC différentes).
Lorsque le client passe une commande, il estime une quantité globale correspondant à son besoin, par
référence.
Cette quantité globale par référence se traduit dans l’entrepôt par des unités de manutention composées
de références articles homogènes et/ou hétérogènes.
Et donc potentiellement des systèmes de préparation différents !
L’incitation du service commercial auprès des clients à passer commandes de colis complets peut tout
simplement permettre à l’entrepôt de ne plus avoir à préparer des colis hétérogènes.
L'homme intervient pour une grande part dans les modes de préparation de commandes. Il importe donc
de rationaliser son travail en :
- limitant les déplacements en cours de préparation,
- évitant les recherches de marchandises,
- rendant les marchandises directement accessibles,
- évitant les ruptures de charges.
Dans un premier temps, il est nécessaire de rappeler que le stock peut se diviser en deux parties :
- d'une part, un stock de distribution implanté dans la zone de préparation, le picking, dans ce stock
les articles sont prélevés afin de constituer les commandes.
- d'autre part, un stock de réserve permettant la livraison d’unités complètes vers les expéditions et le
réapprovisionnement du stock de distribution de la zone de préparation.
Quel que soit le choix précédent, le circuit de préparation est à étudier particulièrement.
Il est possible d'éviter les retours en arrière, de limiter les recherches, les oublis en libellant le bon de
commande dans l'ordre du plan de rangement et en imposant un circuit de préparation (ainsi, au fur et à
mesure qu'il avance, le préparateur prélève les marchandises mentionnées sur l'ordre de sortie).
Le plan d’implantation est établi en attribuant à chaque référence un emplacement bien défini (adresse de
stockage).
En premier lieu, le plan d’implantation doit tenir compte des contraintes de stockage telles que :
Les schémas ci-dessous nous montrent les possibilités d'organisation du prélèvement dans les allées.
Règle N° 1 :
- Les articles lourds et volumineux s’implantent en début de chemin.
Règle N° 2 :
- Les articles à forte fréquence de sortie (prélèvement par jour élevé) s’implantent en début de chemin.
Un chemin de préparation optimisé est un chemin où les déplacements sont limités au maximum, sans
temps d’attente devant les adresses, sans rupture d’article sur un emplacement picking.
Règle N°3 :
- Un chemin de préparation n’est jamais figé car les articles évoluent : nouvel article, déréférencement,
saisonnalité, opérations promotionnelles…il est impératif d’exercer une vigilance quotidienne afin de
déclencher la mise à jour.
Règle N°4 :
Les préparateurs de commandes sont des interlocuteurs privilégiés pour recueillir les informations
relatives à la qualité du chemin de préparation
Un chemin de préparation n’est optimisé que pour un temps limité. La mise à jour du chemin se réalise par
la connaissance d’informations « terrain » (les préparateurs) et par la connaissance
- Nous utilisons l’analyse ABC pour constituer de façon réfléchie le chemin de préparation.
Cette analyse permet de créer des classes (A, B, C) de codes articles (familles).
Dans chaque classe, les articles seront traités tour à tour et implantés :
- Choix de l’adresse
- Choix du nombre d’emplacements picking pour un même code article.
- Les classes seront traitées les unes après les autres
Choix de l’adresse d’implantation : Les articles à implanter en priorité seront affectés aux adresses les
plus proches, généralement en début de chemin de préparation, en début d’allées.
Choix du nombre d’emplacements picking par référence : Plusieurs adresses peuvent être affectées (si
capacité suffisante) à un même code article afin de limiter les temps d’attente (moins de risque de rupture,
moins d’embouteillage).
Le rangement des marchandises à emplacements fixes et la mise en place d'un circuit de préparation
contribuent à éviter des recherches à un préparateur confirmé.
Les demandes de prélèvements des références triées dans l'ordre décroissant des emplacements
géographiques permettent de réduire considérablement les temps de prélèvement.
Il faut repérer les emplacements à l'aide d'étiquettes mentionnant l’adresse, parfois le code produit attribué
à l’emplacement.
Si nous examinons le champ d'accès normal de l'homme en position debout nous voyons que l'espace à
l'intérieur duquel un préparateur peut saisir normalement un colis est limité dans les deux dimensions
d'une part, la profondeur (environ 0,80 m) et d'autre part, la hauteur de stockage.
Lorsque celle-ci dépasse la hauteur directement accessible manuellement (environ 1,95 m), il faut donner
au préparateur un moyen mécanisé d'élévation comme par exemple, un chariot avec une plate -forme
élevable.
La hauteur des rayonnages dépend de la nature des marchandises à stocker. Le schéma ci-après montre
l'accessibilité des étagères en fonction de leur hauteur.
Afin de faciliter le prélèvement manuel des articles entreposés, ceux-ci doivent être directement
accessibles pour éviter l'emploi d'échelles, d'escabeaux, etc. Ils ne doivent pas être à une hauteur
supérieure à 2100 mm au-dessus du sol.
Pour ce qui concerne la profondeur, avec un système de stockage dynamique, ce sont les marchandises
qui viennent automatiquement se placer à la portée du préparateur.
Article XX : consommation par jour 120, quantité par palette 400 soit 1 emplacement. (Nous voyons que ici
1 emplacement aura un temps de consommation moyen de + de 3 jours)
Article YY : consommation par jour 120, quantité par palette 30 soit 4 emplacements.
La solution idéale ?
Un seul emplacement picking par article pour obtenir les chemins de préparation les plus
courts…………….....................................………mais il y alors un risque d’embouteillage ?
Mettre les picking avec un seuil de réapprovisionnement supérieur à 0…….mais alors le cariste aura de
la manutention et puis il va gêner les préparateurs dans leur travail ?
Le déclenchement d’un réapprovisionnement est opéré dès que la quantité disponible sur l’emplacement
atteint un SEUIL (une quantité) :
- Le seuil peut-être égal à 0 ce qui facilite le travail du cariste. En effet il n’a pas à manutentionner les
colis restant sur la palette de réapprovisionnement.
Cependant il comporte un risque de rupture plus élevé car le moindre écart négatif entrainera un temps
d’attente du préparateur.
- Le nombre d’emplacement picking est souvent insuffisant pour recevoir la/les palettes de
réapprovisionnement.
- Les caristes attendent ou disposent ces palettes en attente dans une zone tampon.
- Il faut alors exercer une vigilance particulière sur les ruptures picking, le lien entre le préparateur et le
cariste doit être fort, le premier prévenant le second .Dans ce cas de figure, les caristes sont
généralement affectés à une zone de préparation afin de mieux la surveiller.
A partir du WMS, nous éditons alors une liste de réapprovisionnement des picking vides.
Ainsi le lancement d’une vague se fera avec un degré d’urgence de réapprovisionnement des picking
moindre avec un effet positif sur la productivité des préparateurs.
La fréquence d’approvisionnement sera fonction du nombre de picking que nous allons attribuer à chaque
article.
- Temps de - Temps de
consommation faible consommation faible,
donc un risque de Fréquence donc un nombre limité
rupture élevé. Un d’approvisionnement d’emplacements par
nombre limité élevée article, donc un
d’emplacements par déplacement du
article, donc un risque préparateur (distance
d’embouteillage fort. parcourue) plus faible
- Plusieurs - Temps de
emplacements par Fréquence consommation élevé,
article donc un d’approvisionnement donc un risque de rupture
déplacement (distance faible faible, plusieurs
parcourue) du emplacements par article
préparateur élevé. donc un risque
d’embouteillage faible.
Exemples :
Référence XX, consommation moyenne retenue de 200 colis/jour, une palette complète comporte 48 colis.
Nous devons de toute façon avoir au minimum un emplacement picking par article.
Si le chemin de préparation comporte au maximum 300 emplacement picking et que nous gérons 200
articles, seuls 300 – 200 = 100 emplacements seront utilisables pour augmenter le temps de
consommation des articles retenus.
1. Avoir une distance parcourue par les préparateurs la plus faible possible.
2. Ne pas subir de temps d’attente liés à des accès aux emplacements (nombre d’emplacements par
article)
3. Ne pas croiser les caristes en phase de réapprovisionnement.
4. Ne pas tomber en rupture et se représenter devant un emplacement.
Il n’est pas toujours possible (ou pas toujours pensé) de différencier les allées de préparation avec celles
des caristes chargés du réapprovisionnement.
De la même façon, nous ne disposons pas toujours d’équipements dynamiques qui permettent
l’accumulation en profondeur d’un article.
Arrivée des caristes au moment de l’édition de la vague (4h 00) et début des prélèvements en décalage
(5h 00) afin d’éviter au maximum la gêne des préparateurs.
Le WMS va indiquer à l’activité stockage des mouvements de stock à réaliser afin de réapprovisionner les
emplacements de prélèvements. Ce déclenchement est effectué par l’atteinte d’un niveau de stock sur
l’emplacement de prélèvement.
Dès qu’un prélèvement permet d’atteindre ce seuil, une demande de réapprovisionnement est transmise.
Face à cette plus ou moins bonne réactivité, nous pouvons mettre en place un seuil de
réapprovisionnement de l’emplacement avec une valeur supérieure à 0
(Attention, il faut exprimer ces 2 valeurs dans la même unité de temps (par heure)
Exemple : 300 colis/jour (7 heures de travail) et un temps moyen de réapprovisionnement évalué à 15 mn,
Temps de réapprovisionnement = 1/4 d’heure soit 0,25 heure
Consommation par heure = 300 / 7
1. le temps de déplacement
2. les temps d’attentes : accès à l’emplacement, rupture picking
3. les temps de début de cycle (prendre commande, support, se déplacer vers la première adresse) et
de fin de cycle (déplacer commande vers le quai, filmage, étiquetage…)
4. les temps de prélèvement (prise et dépose de colis), c’est ce temps de prélèvement qui induit la
productivité du préparateur, c’est la seule opération à valeur ajoutée d’un cycle de préparation.
Les productivités demandées aux préparateurs s’obtiennent par la maîtrise de ces éléments de travail.
B-1 Reconnaitre les moyens affectés à la préparation des commandes des produits
B-2 Définir la capacité de l’activité
La charge de travail est structurée par des unités d’œuvre, commandes, colis, lignes essentiellement.
Cette structure d’unité d’œuvre influence directement les temps de préparation et donc de productivité.
Exemple :
Temps unitaire
Tâche UO concernée Charge 1 Charge 2 Charge 3
théorique
Prise en compte de
commande 2 1 1 1
la commande
Prise du support de
support 5 1 2 1
préparation
Déplacements du Commande/ligne de
20 1 1 1
préparateur commande
Rangement Colis prélevé 0,5 10 15 20
Prélèvement Colis prélevés 0,2 10 15 20
Validation Ligne de commandes 0,2 5 5 10
Supports de
Identification 2 1 5 1
préparation
Nous constatons que les temps pour une commande seraient différents.
Aussi :
- Une productivité doit être suivie à l’aide de plusieurs unités d’œuvre afin d’être mieux suivie et
analyser
- Un nombre équivalent d’unités d’œuvre (nombre de commandes par jour par exemple) ne correspond
pas toujours au même temps nécessaire pour exécuter la charge correspondante.
L’activité peut-être connue largement par avance, avec une bonne visibilité.
Exemple :
Un entrepôt qui livre une chaîne de magasin en suivant une chronologie et une fréquence toujours
identique, avec des articles identiques et de saisonnalités identiques.
Exemple :
La répartition pharmaceutique car les malades sont difficilement prévisibles sauf en cas de campagnes
prévues telles que les campagnes de vaccination.
Prévisions d’activités :
Dans le cadre de contrat de prestation, ces prévisions courtes ou moyens termes sont directement
transmises au prestataire. Il n’a alors aucune influence sur la charge de travail à exécuter.
Productivité
Comme pour l’ensemble des activités logistiques leurs nombre, qualités et bon état est indispensable afin
de réaliser les prévisions d’activité.
Ici aussi, les tableaux de bord seront utilisés avec une vigilance permanente.
Le guide de soutien du Module 05 doit ici être employé et mis en application sur des prévisions d’activité.
Ils expriment la charge prévisionnelle et permettent la mise en place des moyens d’exploitation
nécessaires.
Cependant, même en bon nombre, leur « management » quotidien fera parfois plus qu’un nombre
suffisant.
Cette charge étant généralement fluctuante, les préparateurs de commandes doivent être adaptables sur
leurs horaires.
Ne pas oublier que la logistique est un service et que ses moyens doivent toujours s’adapter aux besoins.
Le Client informe d’ordinaire le Prestataire par EDI des commandes à préparer 72 h à l’avance.
2- Préparation de commande
Pour la préparation de commande, il est expressément convenu entre les Parties que les Produits
comportant la DLUO la plus courte sont expédiés en premier (FEFO : First Expired, First Out), cette
méthode primant sur la méthode FIFO (First In First Out) qui est appliquée ensuite par gencode Produit
Les commandes seront préparées sur palettes Chep, sauf spécifications contraires. Le Prestataire est
tenu d’assurer l’exacte gestion des Supports locatifs et de transmettre au loueur de manière
hebdomadaire l’intégralité des données s’y rapportant.
Les Préparations terminées, le Prestataire confirmera ou rectifiera les bons de préparation des ruptures et
émettra des bons de livraison conformes au chargement. Les Stocks sont mis à jour lors de la validation
des bons de préparation.
Les commandes ainsi préparées seront mises en Expédition, stockées sur les quais du Prestataire en
attendant leur prise en charge par le transporteur.
Le Client communiquera au Prestataire par écrit les spécificités de préparation demandées par les
destinataires s’il y a lieu. »
Les Clients sont les seuls à pouvoir correctement identifier les priorités d’exécution des commandes.
En cas de surcharge, le temps de travail sera tout d’abord allongé, du personnel temporaire embauché.
Ceci pour un accroissement temporaire suffisamment long.
Le service commercial, les clients internes sont les seuls habilités à régler ces priorités.
Cette association s’effectue généralement en connaissant la quantité d’UO à traiter et en connaissant les
productivités individuelles et/ou d’ensemble de l’activité. Le rapport entre les 2 donne la capacité requise
pour une charge donnée.
Un planning de travail est transmis aux préparateurs de commandes, généralement au moment de la prise
de poste.
.
Car ils déterminent les dépenses de fonctionnement. Une productivité non-atteinte entraîne des coûts non
prévus.
Car ils déterminent le bon fonctionnement de l’activité, en elle-même car les prévisions et les
programmations de travail seront effectivement réalisées car réalisables, mais surtout avec ses Clients et
Fournisseurs.
Le taux de service :
C’est le taux OTIF (On Time In Full) qui traduit le mieux la performance de l‘activité.
« Le Prestataire s’engage à réaliser un niveau de service tel que défini dans les conditions définies au
présent Cahier des Charges.
1- Taux applicables
Objectif = 98 % de BL livrés conformes (sans aucune anomalie) sur le mois tant en terme de quantité
que de qualité de préparation, de respect des délais, de conformité des documents avec Pareto des
causes relevées sur les anomalies, imputation des responsabilités et récurrence des clients destinataires
livrés avec anomalies sur deux mois consécutifs.
Si le taux de 98 % de conformité n’est pas respecté, le Prestataire fera au Client un avoir de 0.5 % du
chiffre d’affaires du mois en cause par tranche de 1% atteinte, en dessous du taux sur lequel le Prestataire
s’est engagé. Le taux plancher au-dessus duquel le Prestataire rétrocédera 0,5 % par tranche de 1 % sera
de 95 %.
Sont considérées comme anomalies imputables au Prestataire et entraînant un BL non conforme, les
anomalies suivantes (liste non exhaustive) :
En tout état de cause, et après compensation des écarts d’inventaire + et -, le Prestataire ne saurait être
tenu responsable de la casse sur les Produits qu’après déduction du taux de freinte défini au Cahier des
Charges.
2- Montée en charge
Un objectif de qualité est fixé à 95 % et sera pris en compte et appliqué à compter du premier mois,
suivant la date d’effet du Contrat par les Parties.
Un objectif de qualité est fixé à 96 % et sera pris en compte et appliqué à compter du deuxième mois,
suivant la date d’effet du Contrat par les Parties.
L’objectif de qualité fixé à 98 % sera pris en compte et appliqué à compter du troisième mois, suivant la
date d’effet du Contrat par les Parties. »
C’est le nombre de commandes satisfaites dans les délais rapporté au nombre de commandes à traiter
dans la journée.
- l'absentéisme,
- le recours à l'emploi intérimaire.
Le responsable de la préparation des commandes fera un choix judicieux parmi l'ensemble des indicateurs
pour n'en conserver que 4 ou 5 significatifs de son activité.
Ensuite, dans les indicateurs de performance liés aux opérateurs, il devra discerner la justesse de la
valeur enregistrée.
Des tableaux de bord mensuels sur l’activité et sur la qualité de la Prestation seront établis par le
Prestataire, et fournis par le Prestataire au Client avant le 10 du mois suivant. »
Ecarts de qualité :
- l'inattention et la précipitation,
- une charge de travail trop importante,
- un mauvais éclairage du lieu de préparation.
Les différents types d'erreurs peuvent se classer sous deux rubriques qui sont : en premier lieu, les
erreurs de quantité, et ensuite, les erreurs de qualité.
On appelle erreur de quantité une erreur entraînant soit un excédent, soit un manquant par rapport à la
quantité devant être servie.
Ces manquants, ou excédents, s'ils ne sont pas détectés dans le magasin (service contrôle, seront
signalés par le destinataire (principalement les manquants/.
Les erreurs de qualité sont en revanche une interversion de marchandises. Ces erreurs se rencontrent
généralement lorsque le cariste, approvisionneur du stock, commet une erreur de placement d'un produit
dans la zone de distribution.
Dans les deux cas, ces erreurs entraînent une désorganisation du service et par voie de conséquence un
mécontentement de la clientèle.
Ces erreurs ont une incidence sur deux plans : l'aspect matériel et l'aspect commercial.
Ces deux notions impliquent bien entendu des répercussions financières importantes pour l'entreprise,
mais aussi pour le client.
Sur le plan matériel, cela se traduit par : des prises et déposes inutiles, des risques de casse lors des
manipulations, des déplacements inutiles, des sources d'erreurs lors de la remise en place au stock de
marchandises erronées, et enfin des travaux administratifs supplémentaires.
Sur le plan commercial, il y a des risques de mécontentement du client, une certaine détérioration de
l'image de marque de l'entreprise. Par ailleurs, la répétition d'erreur est souvent une source de
contestation permanente ; à long terme, cela peut se traduire par une perte de clientèle.
Tout cela entraîne donc des frais très importants qu'il n'est possible d'évaluer que dans chaque cas
particulier.
Celui-ci peut entraîner des retards dans le chargement des véhicules et donc dans les livraisons vers les
clients.
Dans le cas de client interne, cela se traduit généralement par un arrêt ou une baisse de l’activité du Client
(bord de ligne par exemple)
Ecart de productivité :
Les référentiels d’audit permettent de cibler des points particulièrement intéressants à observer.
« Quelles sont les vérifications effectuées par l’opérateur lors de la prise de commande ?
Outre la disponibilité de toutes les informations nécessaires, l’opérateur dispose des moyens lui
permettant de corriger les anomalies constatées. Dès qu’une erreur a été commise, on propose au client
une réparation tandis que l’on étudie immédiatement avec le personnel y compris celui qui a commis
l’erreur, les moyens d’éviter que cela ne se reproduise. De plus, une politique de responsabilisation
permet au personnel de réparer lui-même auprès du client les erreurs qu’il aurait pu commettre. Il prévient
le client des modifications intervenues.
L’opérateur dispose de statistiques concernant les anomalies relevées. Les causes en sont
systématiquement recherchées avec les services concernés : personnel de saisie, commerciaux,
comptabilité,… et un plan d’action est mis en place pour y remédier. Formé à la qualité, le personnel est
en outre motivé par un système d’intéressement qui tient compte de la qualité des résultats obtenus. Les
suggestions d’amélioration sont discutées et font l’objet d’une rétribution. »
- sécurité
- budgétaire
Une étude de faisabilité, l’étude de différents scénarios d’organisation, l’étude de leurs résultats,
permettent de choisir et de prioriser les actions.
Le choix entre plusieurs alternatives s’opère à l’aide d’outil d‘aide à la décision telle que les matrices, les
analyses de rentabilité et de retour s investissement.
Les collaborateurs de l’activité doivent également être inclus dans ces réflexions, à certains niveaux.
La démarche d’amélioration continue. Elle doit particulièrement être rappelée et peut s’appliquer dans
cette activité sur les points suivants :
- gestes et postures / ergonomie des préparateurs de commande
- utilisation de moyens informatiques récents
- justesse des stocks
- polyvalence
- …
L’inventaire annuel
Tout le stock est inventorié en une seule fois à une date proche de l'établissement du bilan (fin d'exercice).
On l’appelle aussi inventaire comptable.
Malgré la mise en place d'inventaires permanents ou tournants beaucoup d'entreprises procèdent à un
inventaire total une ou plusieurs fois dans l'année.
L’inventaire tournant
Il consiste à confronter chaque mois des quantités d'un certain nombre d'articles figurant sur les fiches de
stock avec les quantités réelles.
L’objectif est que chaque type d'article soit contrôlé une fois par année au moins (afin de respecter la
législation)
L'inventaire tournant est une vérification qui s'opère tout au long de l'année sur l'ensemble des stocks,
suivant un cycle prédéterminé et qui permet d'éviter les contraintes d'un inventaire annuel.
Le planning d’inventaire :
Il planifie par période de temps (semaine, mois) les inventaires qui doivent être réalisés. Pour chaque
période de temps, la liste des articles concernés est connue par avance.
La gestion des stocks suit ce planning afin d’organiser les inventaires par périodes de temps. Elle doit
réserver les moyens humains et matériels nécessaires.
Certains codes articles vont apparaître plusieurs fois sur le planning et ainsi être contrôlés plus
fréquemment.
Le véritable avantage de l’inventaire tournant sera de pouvoir augmenter les fréquences d’inventaire sur
des catégories d’articles plus sensibles que d’autres…..Pour cela nous devons créer des classes
d’articles.
Plus la rotation de l’article est élevée, plus la probabilité d’apparition d’écarts est forte.
En effet, c’est la gestion physique et informatique des mouvements de stocks qui est à l’origine des écarts.
- La valeur de l’article
- La rotation de l’article
- Le niveau de stock moyen de l’article.
Déterminer la fréquence des inventaires tournants et ainsi déterminer la charge de travail correspondante :
La fréquence d’inventaire grandit en fonction du risque d’erreur représenté par un article, un groupe
d’article :
Les écarts d’inventaire peuvent se compenser (freinte) mais ils induisent des ruptures qui elles ne se
compensent pas (chute du taux de service) et que l’entreprise paie (pénalités sur mauvais taux de service
clients).
Les résultats vont déterminer les écarts avec les objectifs donnés.
Ces écarts peuvent se répartir de la façon suivante :
De nombreux articles concernés avec des quantités très faibles par article = un manque d’attention, de
curiosité, de rigueur.
Les remèdes :
Un moyen efficace :
- Le gestionnaire de stock retient quelques codes articles qu’il va suivre particulièrement. Chaque jour
un contrôle de l’article sera effectué de façon à anticiper l’écart et/ou constater l’écart de façon rapide
(voir instantanée).
- La rapidité avec laquelle nous percevons un écart conditionne notre capacité à pouvoir l’expliquer et
donc y remédier.
- Cibler rapidement l’origine de l’écart permet également une communication efficace et pertinente vers
les opérateurs à fin de sensibilisation.
Peu d’articles concernés avec des quantités significatives par article = des erreurs lors d’une saisie de
mouvements de stock.
Les remèdes :
Il faut mener une enquête et reconstituer les mouvements des articles concernés.
- Bien que représentant des quantités et/ou des valeurs élevées, ces écarts sont facilement
explicables (car très visibles) et sont généralement plus simples à traiter que les précédents.
Exemples de motifs : inversion d’étiquette, double saisie, erreur conditionnement fournisseur, erreur sur
fiche article….