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La theorie quantitative de la monnaie:

En sciences économiques, la théorie quantitative de la monnaie


est une théorie économique fondée sur la relation de causalité
entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général
des prix.
• La relation entre l'offre de monnaie et l'inflation, ainsi que
la déflation, est un concept important en économie. La
théorie quantitative de la monnaie est un concept qui peut
expliquer ce lien

Cette théorie a été développée par différents auteurs dans différents pays.

Dès la Renaissance, Nicolas Copernic ou Jean Bodin mettent en


relation le lien entre la quantité de monnaie en circulation
et l’évolution des prix. 
Les classiques et néoclassiques considèrent que la monnaie est neutre, les keynésiens
affirment que la monnaie est active et qu'elle est parfois utilisée pour perfectionner les
performances économiques, et les monétaristes pensent que la monnaie est active, mais que
son utilisation est en particulier nocive à l'économie.

D’abord, le courant classique, qui préconise qu’il existe une dichotomie entre la sphère réelle et la
sphère monétaire. De ce fait la monnaie ne pouvait être que neutre.

Puis, le courant keynésien, qui raisonne en termes d’économie monétaire de production,


manifestant ainsi son opposition à la démarche dichotomique. Selon Keynes, la sphère réelle ne peut
être dissociée de la sphère monétaire. La monnaie peut parfaitement influencer la production et
l’investissement par le biais du taux d’intérêt – variable déterminée sur le marché monétaire – de ce
fait, la monnaie est active et peut être désirée pour elle-même.

Enfin, le courant monétariste, qui voit que la monnaie peut être active uniquement sur le

court terme, mais au prix des perturbations majeures

Pour les classiques, la demande de monnaie par les agents répond à la nécessité de faire des
transactions. La monnaie ne constitue qu'un intermédiaire des échanges.

L’équation des échanges de Fisher L’expression de la demande de monnaie telle qu’on la trouve
exposée dans l’ouvrage de Fisher ne dépend que des transactions en valeur. Fisher établit la célèbre
équation quantitative de la monnaie de la manière suivante : M*V=P*T

Avec : M : la masse monétaire


V : Vitesse de circulation de la monnaie

P : le niveau général des prix

T : Volume global des transactions

Par ce raisonnement, Fisher retrouve les deux points évoqués par les classiques :

- Il existe une parfaite dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire. Une hausse de la
masse monétaire ne peut entrainer qu’une hausse du niveau général des prix et n’aura aucun effet
sur l’activité économique.

- La monnaie est neutre. La monnaie est un simple intermédiaire d’échange, de ce fait l’illusion
monétaire est inconcevable, les agents économiques tiennent compte dans leurs comportement du
pouvoir d’achat de la monnaie et non de sa valeur nominale.

M représente le montant d'argent disponible dans une économie; la masse monétaire

V est la vitesse de la monnaie, c'est-à-dire combien de fois au cours d'une période donnée, en
moyenne, une unité de monnaie est échangée contre des biens et services

P est le niveau global des prix dans une économie (mesuré, par exemple, par le déflateur du PIB)

Y est le niveau de production réelle dans une économie (généralement appelé PIB réel)

La théorie quantitative de la monnaie est un modèle utilisé pour comprendre le lien entre la masse
monétaire et le niveau des prix, avec la proposition que la croissance de la masse monétaire, si elle
dépassait la croissance économique réelle, entraînerait une inflation proportionnelle.

La théorie quantitative de la monnaie est exprimée dans l'équation suivante: M.V = P.Y

M est la quantité de monnaie dans l'économie, V est la vitesse de la monnaie. C'est le taux auquel la
monnaie change de main (il est supposé constant), P est le niveau des prix dans l'économie et Y est
la production réelle agrégée.

Si nous prenons des journaux, puis dérivons l'équation par rapport au temps, nous arrivons à:

Taux de croissance de la masse monétaire = taux d'inflation + taux de croissance économique réel

Si ce modèle était appliqué pour calculer le taux d'inflation annuel en Égypte depuis 1972 (depuis la
fin du système monétaire de Bretton Woods), il donnerait une série de valeurs modérément
corrélées (avec une corrélation de ~ 0,38) avec la valeur annuelle réelle. taux d’inflation sur la même
période. Le fait que la corrélation ne soit que modérée pourrait s'expliquer par des distorsions du
marché, telles que l'inflation fréquente du côté de l'offre (par exemple, des réductions des
subventions), lorsque l'inflation monte en flèche en raison d'une augmentation soudaine des prix
des intrants non liée au marché, et non en raison d'un augmentation de la demande qui est
entraînée par la croissance de la masse monétaire. Elle peut également s'expliquer par des
fluctuations de vitesse de la monnaie non capturées, qui ont été supposées constantes dans le
modèle.

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