Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
1) Introduction
Dans le chapitre 1, nous avons traité les contraintes. Ces contraintes sont considérées
comme les causes provoquant des déformations. Selon l’état de contrainte, nous définissons
des sollicitations globales.
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser aux effets que sont les allongements et les
déformations et trouver les lois liant les causes aux effets connues comme loi de
comportement dans le domaine élastique
2) Hypothèses
3) Traction- Compression
3.1 Définition
𝜎11 𝜎11
𝜎11 𝜎11
𝑥⃗1
𝜎11 𝜎11
𝜎11 𝜎11
𝐹
𝜎=
𝑆0
𝜎
𝜎 𝜎
F F
Compression Traction
constante et négative constante et positive
(convention) (convention)
Le but est de trouver une loi cause-effet, c’est-à-dire une loi entre la contrainte et les
déformations dans le cas d’une sollicitation de traction ou de compression.
Pour cela on réalise un essai de traction sur des éprouvettes. Ces éprouvettes sont usinées à
partir du matériau que l’on veut caractériser.
Le but des essais mécaniques est d'obtenir les valeurs des propriétés mecaniques
caractérisant le comportement mécanique du matériau. Pour être utilisable de façon
universelle ces essais sont normalisés.
B
𝜎𝑅
𝜎𝑒 A
C
𝜎𝑈
𝐿 − 𝐿0 𝛿𝐿
O 𝜀(%) = =
𝐿0 𝐿0
Phénomène de striction
Si Lu est la longueur ultime, on définit l’allongement à la rupture en pourcentage par
𝐿𝑢 − 𝐿0
𝐴(%) = 100
𝐿0
Ce paramètre est un indicateur de la ductilité.
Si A(%) > 5% les matériaux sont considérés comme ductiles
Si A(%) < 5% les matériaux sont considérés comme fragiles
𝑥⃗1
L
𝑥⃗2 L0
𝑥⃗3
𝑥⃗3
L01
𝑥⃗2
L02
L3
L03
L1 L2
𝑥⃗1
𝑁 𝜎𝑒
= 𝜎≤ = 𝜎𝑝
𝑆 𝐹𝑆
Si la limite élastique en traction e est différente de la limite élastique en compression, soit
’e
Alor la condition de résistance devient
𝑁 𝜎′𝑒
= 𝜎≤ = 𝜎′𝑝
𝑆 𝐹𝑆
F F
𝑥⃗1
Barre en traction
𝜎
Le cercle de Mohr est facilement tracé. (Centre du cercle ( 21 , 0) et passe par le point (1,0))
𝜎1
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
2
𝜎1 1
2
max 𝜎1
45°
𝜎1
2
Nous allons obtenir la loi de Hooke généralisée pour une sollicitation sij
5.1 Sollicitation avec des contraintes normales
Nous considérons l’état de contrainte triaxial suivant :
𝜎11 0 0
𝜎̿ = ( 0 𝜎22 0 )
0 0 𝜎33
Cet état de contrainte est la superposition des 3 sollicitations uni axiale selon𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 et 𝑥⃗3 .
Déduisons l’état de déformation pour chacune d’elle d’après l’étude de la traction-
compression, nous pouvons déduire :
Traction-compression selon 𝑥⃗1
𝜎11
𝜎11 0 0 0 0
𝐸
𝜎̿ = ( 0 0 0) 𝜎11
0 0 0 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
𝜎11
( 0 0 −𝜈
𝐸)
1+𝜈 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈
{𝜀33 = 𝐸 𝜎33 − 𝐸 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑖 = 𝜎𝑖𝑖 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
5.2 Sollicitation en cisaillement
Dans le paragraphe précèdent, nous avons obtenus les relations liant les termes diagonaux
des contraintes et déformations.
Pour caractériser le matériau en cisaillement, on réalise des essais de cisaillement. Cet essai
provoque une distorsion appelée aussi glissement. Nous adoptons l’hypothèse de notre
cours pour les matériaux homogènes et isotropes et petites déformations.
𝑥⃗2
1
T
𝑥⃗1
Surface
La contrainte de cisaillement est supposée uniforme sur la base cisaillée
du bloc testéS0
𝑇 = ∫ 𝜏𝑑𝑆 = 𝜏 ∫ 𝑑𝑆 = 𝜏 𝑆
𝑇
𝜏=
𝑆0
𝛿1
𝑡𝑔(𝛾) = ≅ 𝛾
ℎ
On sait
𝛼1 + 𝛼2 = 2 𝜀12
𝛼1 = 0
Donc
𝑇
𝜏=
𝑆0
B
𝜏𝑅
𝜏𝑒 A
C
𝜏𝑈
𝛾 = 2𝜀12
O
Pour une contrainte dans le domaine élastique [0, e], la relation entre et est linéaire et le
comportement élastique
𝜏 = 𝜎12 = 𝜇 𝛾 = 2 𝜇 𝜀12
𝜏 = 𝜎12
T0
M0
𝑑𝑥2
𝜏 𝜏 = 𝜎12
𝑥⃗1
P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥1
0 𝜏
𝜎̿(𝑀,𝑥⃗𝑖) = ( )
𝜏 0
𝜎1 = 𝜎12 = 𝜏 𝑒𝑡 𝜎2 = −𝜎12 = 𝜏
𝜎1 0 𝜎 0
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖) = ( ) = ( 12 )
0 2 0 −𝜎12
Cercle de Mohr
𝜎12
𝑥⃗1
−𝜎12 = 𝜎2 𝑋⃗2 0 𝑋⃗1 𝜎1 = 𝜎12
Si l’angle (𝑥⃗1 ,̂ 𝑋⃗1 ) = − 90° dans le plan de Mohr, alors l’angle (𝑥⃗1 ,̂ 𝑋⃗1 ) = 45° dans le
plan réel. Le cisaillement est donc équivalent à une traction selon 𝑋⃗1 et une compression
selon 𝑋⃗2 .
𝑥⃗2 𝑥⃗2
T0 M0 T0 M0
𝜎2
𝜏 𝜎1
𝑑𝑥2 𝜏 = 𝜎12
𝜎1 𝜎2
𝑥⃗1 45° 𝑥⃗1
P0 Q0 P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥1
5.4 Relations , E et
𝑋⃗1
𝑋⃗2 𝜏
T0 T M0 M
𝜎2 M’
𝛾 𝜎1
𝑑𝑥
𝛾
𝜏 𝜏
𝜎1 𝜎2
45° 𝑥⃗1
P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥
Rappelons l’effet de Poisson dans le cas d’une sollicitation uniaxiale dans le sens de 𝑋⃗1
𝜎1
0 0
𝜎1 0 0 𝐸
𝜎1
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖 ) = (0 0 0) 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
0 0 0 𝜎1
(0 0 −𝜈 )
𝐸
Rappelons l’effet de Poisson dans le cas d’une sollicitation uniaxiale dans le sens de 𝑋⃗2
𝜎2
−𝜈 0 0
0 0 0 𝐸
𝜎2
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖) = (0 𝜎2 0) 𝜀̿ = 0 0
𝐸
0 0 0 𝜎2
( 0 0 −𝜈 )
𝐸
𝜎1 0 0
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖 ) = ( 0 𝜎2 0)
0 0 0
Pour trouver une relation entre ,E et , calculons les allongements unitaires et les
déformation angulaires
𝑀0 𝑀 𝜏
𝑡𝑔(𝛾) = ≅𝛾=
𝑑𝑥 𝜇
𝜎1 𝜎2
𝑀𝑀′ = 𝑑𝑥 √2 ( − 𝜈 )
𝐸 𝐸
𝜏
𝑀0 𝑀 = 𝑑𝑥
𝜇
{ 𝑀0 𝑀 = √2𝑀𝑀′
𝜏 𝜎1 𝜎2
𝑑𝑥 = √2 𝑑𝑥 √2 ( − 𝜈 )
𝜇 𝐸 𝐸
𝜏 = 𝜎1 = −𝜎2
𝜏 𝜏
= 2 (1 + 𝜈 )
𝜇 𝐸
Relation recherchée
𝐸
𝜇=
2(1 + 𝜈)
1 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑗
En introduisant le symbole de Kronecker 𝛿𝑖𝑗 = {
0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗
1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸
La forme inversée est écrite comme suit
Avec
𝜈𝐸
𝜆=
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)
6 Etats plans
Nous nous retrouvons dans le cas de problèmes de l’élasticité plane. Selon la géométrie du
domaine à étudier, nous définissons les problèmes en contrainte plane ou déformation
plane. Le but du chapitre est de résoudre ce type de problème
Hypothèse : Chargement dans le même plan (𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 ), la dimension selon 𝑥⃗3 est faible devant
les dimension selon 𝑥⃗1 et 𝑥⃗2
⃗⃗(𝑀, 𝑥⃗3 ) = 𝑇
𝑇 ⃗⃗(𝑀, −𝑥⃗3 ) = 0
⃗⃗
𝑥⃗1
𝑥⃗3
𝜎11 𝜎12 0
𝜎̿ = (𝜎12 𝜎22 0)
0 0 0
1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈 𝜎11 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − 𝜎22
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈 𝜎22 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − 𝜎11
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
1+𝜈 𝜈 𝜈
𝜀33 = 𝜎33 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − (𝜎11 + 𝜎22 )
𝐸 𝐸 𝐸
Conséquence
Comme 𝜎11 = 𝜎11 (𝑥1 , 𝑥2 ) et 𝜎22 = 𝜎22 (𝑥1 , 𝑥2 ), ceci implique qu’en approche contrainte
plane,
𝜀11 1 1 −𝜈 0 𝜎11
(𝜀22 ) = (−𝜈 1 0 ) (𝜎22 )
𝐸
𝜀12 0 0 1 + 𝜈 𝜎12
Inversons la loi de Hooke pour écrire les contraintes en fonction des déformations. Dans le
cas plan, il est simple de déduire ces relations en reprenant les relation obtenues
précédemment, soit :
𝜎11 𝜈
𝜀11 = − 𝜎22 𝐸𝜀 = 𝜎11 − 𝜈 𝜎22 𝜈𝐸𝜀11 = 𝜈𝜎11 − 𝜈 2 𝜎22
𝐸 𝐸
{ 𝜎22 𝜈 { 11 { ⟹
𝜀22 = − 𝜎11 𝐸𝜀22 = 𝜎22 − 𝜈 𝜎11 𝐸𝜀22 = 𝜎22 − 𝜈 𝜎11
𝐸 𝐸
𝐸 𝜈𝐸 𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + (1− 𝜈2 ) 𝜀11 et 𝜎11 = 𝜀11 + (1− 𝜈2 ) 𝜀22
(1− 𝜈2 ) (1− 𝜈2 )
Ces relations peuvent être écrite sous forme matricielle comme suit :
𝜎11 1 1 𝜈 0 𝜀11
(𝜎22 ) = ( 𝜈 1 0 ) (𝜀22 )
(1 − 𝜈 2 )
𝜎12 0 0 1 − 𝜈 𝜀12
Hypothèse : Chargement dans le même plan (𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 ), la dimension selon 𝑥⃗3 est grande
devant les dimension selon 𝑥⃗1 et 𝑥⃗2
Avec
𝑢3 = 0
𝜀11 𝜀12 0
𝜎̿ = (𝜀12 𝜀22 0)
0 0 0
𝑥⃗2
𝑥⃗1
𝑥⃗3
1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈 𝜎11 𝜈 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 ) = − 𝜎22 − 𝜎33
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈 𝜎22 𝜈 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 ) = − 𝜎11 − 𝜎33
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
Ceci a pour conséquence d’imposer, en approche déformation plane que 𝜎33 = 𝜎33 (𝑥1 , 𝑥2 ) ,
condition qui n’est pas toujours vraie.
1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸
Ces relations peuvent être écrites sous forme matricielle comme suit :
Avec
𝐸 𝜈𝐸
𝜇= 𝑒𝑡 𝜆 =
2(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)
𝐸 𝜈𝐸
𝜎11 = 𝜀11 + (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸 𝜈 𝜈𝐸
= 𝜀11 (1 + )+ 𝜀
(1 + 𝜈 ) 1 − 2𝜈 (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 22
𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸 𝜈 𝜈𝐸
= 𝜀22 (1 + )+ 𝜀
(1 + 𝜈 ) 1 − 2𝜈 (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝜈𝐸
𝜎33 = (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸 𝜈𝐸
𝜎11 = 𝜀11 + 𝜀
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 22
𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + 𝜀
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸
𝜎12 = 𝜀
(1 + 𝜈) 12
1−𝜈 𝜈
0
𝜎11 𝐸 1 − 2𝜈 1 − 2𝜈 𝜀11
(𝜎22 ) = 𝜈 1−𝜈 (𝜀22 )
(1 + 𝜈 ) 0
𝜎12 1 − 2𝜈 1 − 2𝜈 𝜀12
( 0 0 1)
Rappelons que dans le calcul des termes diagonaux du tenseur de déformation, nous avons
trouvé
𝑋⃗1
𝑑𝑠1
𝑋⃗1
𝑑𝑠01
Pour un élément déformé 𝑑𝑠1 correspondant à l’élément de référence 𝑑𝑠01 disposé sur l’axe
principal𝑋⃗1 , nous avons
𝑑𝑠1 = 𝑑𝑠01 (1 + 𝜀1 )
Donc, pour chaque l’élément de référence 𝑑𝑠02 et 𝑑𝑠03 disposes respectivement sur 𝑋⃗2 , et
𝑋⃗3 , nous pouvons écrire :
𝑑𝑠2 = 𝑑𝑠02 (1 + 𝜀2 )
𝑑𝑠3 = 𝑑𝑠03 (1 + 𝜀3 )
𝑑𝑉 − 𝑑𝑉0
= 𝜀1 + 𝜀2 + 𝜀3 + 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟
𝑑𝑉0
Par conséquent, les termes hors diagonales provoquent le changement de forme sans
changement de volume
𝜎1 0 0
𝜎̿ = ( 0 𝜎2 0)
0 0 𝜎3
∆𝑉 1
𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿ = = 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿
𝑉 2𝜇 + 3𝜆
𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ = −3𝑝
∆𝑉 1
=− 3𝑝
𝑉 2𝜇 + 3𝜆
2𝜇 + 3𝜆 ∆𝑉 (1 + 𝜈) ∆𝑉
𝑝=− =−
3 𝑉 3(1 − 2𝜈) 𝑉
∆𝑉
𝑝 = −𝑘
𝑉
K est appelé coefficient de compressibilité.