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MMC-Chapitre 3

Loi de comportement élastique

1) Introduction

Dans le chapitre 1, nous avons traité les contraintes. Ces contraintes sont considérées
comme les causes provoquant des déformations. Selon l’état de contrainte, nous définissons
des sollicitations globales.

Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser aux effets que sont les allongements et les
déformations et trouver les lois liant les causes aux effets connues comme loi de
comportement dans le domaine élastique

Déformation avec changement de volume Déformation avec changement de


sans changement de forme forme sans changement de volume

2) Hypothèses

-Hypothèses sur le matériau

Le matériau est continu : Quel que soit l’élément de volume choisi,


cet élément contient de la matière. Le matériau ne contient pas de fissures ou
discontinuité.

Matériaux isotrope : Le matériau a les mêmes caractéristiques


quelles que soient les directions autour du point considéré.

Matériau homogène : Le matériau possède les mêmes

propriétés quel que soit le point considéré.

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Le matériau est utilisé dans le domaine élastique (notion, voir
suite)
Eprouvette à tester prélevées sur le
matériau à caractériser

Milieu isotrope et homogène

3) Traction- Compression

3.1 Définition

La sollicitation traction ou compression génère un état de contrainte uni-axial. En tout point


du domaine, la contrainte est constante.

𝜎11 𝜎11

𝜎11 𝜎11
𝑥⃗1
𝜎11 𝜎11

𝜎11 𝜎11

Etat de contrainte constant

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F F

𝐹
𝜎=
𝑆0
𝜎

𝜎 𝜎

F F

Compression Traction
constante et négative constante et positive
(convention) (convention)

3.2 Loi de Hooke simplifiée

Le but est de trouver une loi cause-effet, c’est-à-dire une loi entre la contrainte et les
déformations dans le cas d’une sollicitation de traction ou de compression.

Pour cela on réalise un essai de traction sur des éprouvettes. Ces éprouvettes sont usinées à
partir du matériau que l’on veut caractériser.

Ce matériau obéit à l’hypothèse d’isotropie et d’homogénéité adoptée en début de cours.

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Eprouvette à tester prélevées sur le
matériau à caractériser

Milieu isotrope et homogène

Essai et Forme de l’éprouvette

Le but des essais mécaniques est d'obtenir les valeurs des propriétés mecaniques
caractérisant le comportement mécanique du matériau. Pour être utilisable de façon
universelle ces essais sont normalisés.

Types d’éprouvettes utilisées


On note : L0 : longueur initiale (référence, mm)
Lc : longueur calibrée (mm)
S0 : surface initiale (référence, mm2)
Conduite de l’essai :
Un extensomètre mesure l'allongement (L=L-L0) de l'éprouvette et un dynamomètre ou
capteur de force mesure l'effort F. Le résultat est visualisé sur un écran ou une table
traçante via un système d'acquisition de données donnant une courbe de F en fonction de L

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Cet essai destructif, pratiqué à température ambiante 20°C, consiste à imposer une
déformation croissante à vitesse constante et à mesurer l'effort nécessaire pour imposer
cette déformation.
Caractéristiques mesurées pendant l’essai :
L : Longueur actuelle pendant l’essai
F : La force exercée par la machine sur l’éprouvette
Caractéristiques mesurées à la fin de l’essai :
Lu : la longueur ultime
Su : Section ultime
3.3 Dépouillement de l’essai
𝐹
𝜎=
𝑆0

B
𝜎𝑅

𝜎𝑒 A
C
𝜎𝑈

𝐿 − 𝐿0 𝛿𝐿
O 𝜀(%) = =
𝐿0 𝐿0

Courbe contrainte déformation


Caractéristique obtenus à partir de l’essai:
-Zone OA : on déduit la limite élastique au point A soit, e
Cette limite peut être difficile à apprécier lorsque le passage du domaine élastique au
domaine plastique est continu. Cette limite est alors définie de façon conventionnelle par
une déformation plastique permanente de 0,2%. Elle est déduite en traçant une parallèle à
la partie linéaire de la courbe.

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La partie linéaire correspond aux déformations élastiques ou réversibles. Si l'on cesse la
charge, l'éprouvette retrouve ses dimensions initiales.
-Zone AB : Au point B nous obtenons la résistance en traction R
La déformation n'est plus complètement réversible. La déformation est plastique non
réversible et homogène ; appelée aussi déformation plastique répartie. L'allongement a lieu
avec une diminution régulière de la section sur la longueur utile

-Zone AB : Au point C, l’éprouvette est rompue d’une façon brutale et on obtient la


résistance ultime U. La déformation plastique se localise dans une petite partie de
l'éprouvette. Elle n’est plus homogène. C'est la striction et on aboutit la rupture en C. les
allongements croissent avec une diminution de la charge

Phénomène de striction
Si Lu est la longueur ultime, on définit l’allongement à la rupture en pourcentage par
𝐿𝑢 − 𝐿0
𝐴(%) = 100
𝐿0
Ce paramètre est un indicateur de la ductilité.
Si A(%) > 5% les matériaux sont considérés comme ductiles
Si A(%) < 5% les matériaux sont considérés comme fragiles

Forte striction- matériau ductile

Absence de striction- matériau


fragile

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Soit So la Section initiale et Su la Section ultime (calculée en mm2 à partir du diamètre « du »
mesuré à l’endroit de la cassure de l’éprouvette rompue.

On définit un autre paramètre comme indicateur de la ductilité en calculant le coefficient de


striction Z%
𝑆0 − 𝑆𝑈
𝑍(%) =
𝑆0
3.4 Loi de Hooke dans la zone OA.
L’intervalle de contrainte [0, e] est appelé domaine élastique. Donc si le chargement
provoque une contrainte appartenant à ce domaine, nous avons une relation linéaire entre
la contrainte et la déformation. Soit 𝑥⃗1 l’axe de l’éprouvette.

𝑥⃗1

L
𝑥⃗2 L0

𝑥⃗3

Essai de traction avec effet de Poisson


La contrainte normale selon notre notation est :
𝐹
𝜎11 =
𝑆0
La déformation longitudinale selon 𝑥⃗1 ou allongement unitaire est
𝐿 − 𝐿0 𝛿𝐿
𝜀11 = =
𝐿0 𝐿0
D’où la loi reliant 11 et 11
𝜎11 = 𝐸 𝜀11
Ou
𝜎11
𝜀11 =
𝐸

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Cette loi est connue comme la loi de Hooke simplifiée reliant la contrainte normale à
l’allongement unitaire dans la direction de la traction.
E est le module de Young (GPa)
3.5 Effet de Poisson
L’allongement selon 𝑥⃗1 provoque une contraction de l’éprouvette dans le sens de 𝑥⃗2 et de 𝑥⃗3
de même intensité vu l’isotrope du matériau. De plus, il est proportionnel à l’allongement
unitaire selon 𝑥⃗1 .
La pièce ci-dessous est sollicitée en traction.
Soit L01, L02 et L03 les dimensions initiales respectivement selon 𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 , 𝑒𝑡 𝑥⃗3 et L1, L2 et L3 les
dimensions correspondantes après déformation.
Si on applique une force selon 𝑥⃗1 il se produit une contraction de la section selon 𝑥⃗2 𝑒𝑡 𝑥⃗3 .
Ce phénomène est appelé effet de Poisson. Les déformations induites selon 𝑥⃗2 , 𝑒𝑡 𝑥⃗3 sont
proportionnelles à celle provoquée selon 𝑥⃗1 .

𝑥⃗3
L01
𝑥⃗2
L02

L3
L03

L1 L2

𝑥⃗1

Mise en évidence de l’effet de Poisson

𝛿𝐿2 𝛿𝐿3 𝛿𝐿1 𝜎11


𝜀22 = = 𝜀33 = = −𝜈 𝜀11 = −𝜈 = −𝜈
𝐿02 𝐿03 𝐿01 𝐸

 est appelé coefficient de Poisson

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Donc, en partant d’un état uni-axial en contrainte, nous obtenons un état de déformation
tri-axial
𝜎11
0 0
𝜎11 0 0 𝐸
𝜎11
𝜎̿ = ( 0 0 0) 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
0 0 0 0 0 −𝜈
𝜎11
( 𝐸 )
4 Condition de résistance en traction-compression
Il faut s'assurer que l’organe de machine remplisse les fonctions en toute sécurité pour
l'utilisateur. Il faut pour cela connaître la charge à laquelle il sera soumis.
Pour prendre une sécurité vis-à-vis des déformations irréversible et être sûr de travailler
dans le domaine élastique, on définit un coefficient de sécurité Fs. Ce coefficient prend aussi
en compte une utilisation inadaptée ou la survenue d’un événement accidentel.
Soit e la limite élastique en traction. Si la pièce de section droite S est sollicitée en traction
par une force N, la condition de résistance en traction (appelée aussi critère en traction) est
obtenue par

𝑁 𝜎𝑒
= 𝜎≤ = 𝜎𝑝
𝑆 𝐹𝑆
Si la limite élastique en traction e est différente de la limite élastique en compression, soit
’e
Alor la condition de résistance devient

𝑁 𝜎′𝑒
= 𝜎≤ = 𝜎′𝑝
𝑆 𝐹𝑆

𝜎𝑝 est appelée résistance pratique ou contrainte admissible en traction


𝜎′𝑝 est appelée résistance pratique ou contrainte admissible en compression

4.1 Cercle de Mohr


Dans le cas d’une sollicitation en traction ou compression, l’état de contrainte dans la barre :
𝐹
𝜎11 = 𝜎1 =
𝑆

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𝑥⃗2

F F

𝑥⃗1

Barre en traction

L’état de contrainte en un point quelconque de la barre


𝜎1 0 0
𝜎̿ = ( 0 0 0)
0 0 0

𝜎
Le cercle de Mohr est facilement tracé. (Centre du cercle ( 21 , 0) et passe par le point (1,0))

Le cercle de Mohr est représenté sur la figure ci-dessous

𝜎1
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
2


𝜎1 1
2

Cercle de Mohr pour une traction


La contrainte de cisaillement maximale max est obtenue directement avec le cercle de Mohr.
Les facette sur lesquelles max agit sont représentées sur la figure ci-dessous.

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𝜎1
2
max 𝑥⃗1

max 𝜎1
45°
𝜎1
2

Mise en évidence du cisaillement maximal pour une sollicitation en traction

5. Loi de Hooke généralisée

Nous allons obtenir la loi de Hooke généralisée pour une sollicitation sij
5.1 Sollicitation avec des contraintes normales
Nous considérons l’état de contrainte triaxial suivant :
𝜎11 0 0
𝜎̿ = ( 0 𝜎22 0 )
0 0 𝜎33

Cet état de contrainte est la superposition des 3 sollicitations uni axiale selon𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 et 𝑥⃗3 .
Déduisons l’état de déformation pour chacune d’elle d’après l’étude de la traction-
compression, nous pouvons déduire :
Traction-compression selon 𝑥⃗1
𝜎11
𝜎11 0 0 0 0
𝐸
𝜎̿ = ( 0 0 0) 𝜎11
0 0 0 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
𝜎11
( 0 0 −𝜈
𝐸)

Traction-compression selon 𝑥⃗2


𝜎22
0 0 0 −𝜈 0 0
𝐸
𝜎̿ = (0 𝜎22 0) 𝜎22
0 0 0 𝜀̿ = 0 0
𝐸
𝜎22
( 0 0 −𝜈
𝐸)

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Traction-compression selon 𝑥⃗3
𝜎33
0 0 0 −𝜈 0 0
𝐸
𝜎̿ = (0 0 0 ) 𝜎33
0 0 𝜎33 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
𝜎33
( 0 0
𝐸)

Superposition des trois états de contraintes et déformation


𝜎11 𝜎22 𝜎33
𝜎11 0 0 −𝜈 −𝜈 0 0
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎̿ = ( 0 𝜎22 0 ) 𝜎22 𝜎11 𝜎33
0 0 𝜎33 𝜀̿ = 0 −𝜈 −𝜈 0
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎33 𝜎11 𝜎22
( 0 0 −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸)

Lois liant les déformations longitudinales et contraintes normales sont donc :


𝜎11 𝜎22 𝜎33
𝜀11 = −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎22 𝜎11 𝜎33
𝜀22 = −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸
𝜎33 𝜎11 𝜎22
{𝜀33 = 𝐸 − 𝜈 𝐸 − 𝜈 𝐸

Ou en introduisant 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ = 𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33

(1 + 𝜈)𝜎11 𝜎11 𝜎22 𝜎33


𝜀11 = −𝜈 −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
(1 + 𝜈)𝜎22 𝜎22 𝜎11 𝜎33
𝜀22 = −𝜈 −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
(1 + 𝜈)𝜎33 𝜎33 𝜎11 𝜎22
{𝜀33 = −𝜈 −𝜈 −𝜈
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
1+𝜈 𝜈
{𝜀33 = 𝐸 𝜎33 − 𝐸 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿

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Que l’on peut écrire comme suit

1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑖 = 𝜎𝑖𝑖 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿
𝐸 𝐸
5.2 Sollicitation en cisaillement
Dans le paragraphe précèdent, nous avons obtenus les relations liant les termes diagonaux
des contraintes et déformations.
Pour caractériser le matériau en cisaillement, on réalise des essais de cisaillement. Cet essai
provoque une distorsion appelée aussi glissement. Nous adoptons l’hypothèse de notre
cours pour les matériaux homogènes et isotropes et petites déformations.

Le schéma ci-dessous montre le moyen de réaliser un essai de cisaillement dans le plan


(𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 ).

𝑥⃗2
1
T



 𝑥⃗1



Surface
La contrainte de cisaillement est supposée uniforme sur la base cisaillée
du bloc testéS0

𝑇 = ∫ 𝜏𝑑𝑆 = 𝜏 ∫ 𝑑𝑆 = 𝜏 𝑆

𝑇
𝜏=
𝑆0

L’angle de distorsion en petites déformations

𝛿1
𝑡𝑔(𝛾) = ≅ 𝛾

On sait

𝛼1 + 𝛼2 = 2 𝜀12

𝛼1 = 0

Donc

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𝛾 = 𝛼2 = 2 𝜀12

Si on trace la variation de l’angle de distorsion avec la contrainte de cisaillement, nous


obtenons la courbe représentée sur la figure ci-dessous, ayant une zone de déformations
élastiques (OA) et une zone de déformations permanentes (ABC).

𝑇
𝜏=
𝑆0

B
𝜏𝑅

𝜏𝑒 A
C
𝜏𝑈

𝛾 = 2𝜀12
O

Courbe contrainte de déformation en cisaillement

Pour une contrainte dans le domaine élastique [0, e], la relation entre  et  est linéaire et le
comportement élastique

𝜏 = 𝜎12 = 𝜇 𝛾 = 2 𝜇 𝜀12

Donc pour un cisaillement dans le plan (𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 )


𝜎12
0 𝜎12 0 0 0
𝜎̿ = (𝜎12 0 0) 2𝜇
0 0 0 𝜀̿ = 𝜎12
0 0
2𝜇
( 0 0 0)

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 est appelé module de cisaillement

e est la limite élastique en cisaillement

R est la résistance en cisaillement

U est la limite ultime en cisaillement

Donc pour un cisaillement dans le plan (𝑥⃗3 , 𝑥⃗1 )


0 0 𝜎13 𝜎13
0 0
𝜎̿ = ( 0 0 0 ) 2𝜇
𝜎13 0 0 𝜀̿ = 0 0 0
𝜎13
0 0
( 2𝜇 )

Donc pour un cisaillement dans le plan (𝑥⃗2 , 𝑥⃗3 )


0 0 0 0 0 0
𝜎23
𝜎̿ = (0 0 𝜎23 ) 0 0
0 𝜎23 0 𝜀̿ = 2𝜇
𝜎23
0 0
( 2𝜇 )

Nous pouvons écrire les relations suivantes


𝜎𝑖𝑗
𝜀𝑖𝑗 = 𝑜𝑢 𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇𝜀𝑖𝑗 , 𝑖 ≠ 𝑗
2𝜇

5.3 Equivalence cisaillement et Traction-compression

Considérons un élément de volume de référence P0Q0M0T0. L’élément est soumis à un


cisaillement. L’élément déformé correspondant en PQMT.

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𝑥⃗2

𝜏 = 𝜎12
T0
M0

𝑑𝑥2
𝜏 𝜏 = 𝜎12

𝑥⃗1

P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥1

Reprenons l’état de contrainte pour un cisaillement

0 𝜏
𝜎̿(𝑀,𝑥⃗𝑖) = ( )
𝜏 0

Les contraintes principales 1 et 2

𝜎1 = 𝜎12 = 𝜏 𝑒𝑡 𝜎2 = −𝜎12 = 𝜏

𝜎1 0 𝜎 0
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖) = ( ) = ( 12 )
0 2 0 −𝜎12

Cercle de Mohr


𝜎12

𝑥⃗1


−𝜎12 = 𝜎2 𝑋⃗2 0 𝑋⃗1 𝜎1 = 𝜎12

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D’après le cercle, nous pouvons conclure que :

Si l’angle (𝑥⃗1 ,̂ 𝑋⃗1 ) = − 90° dans le plan de Mohr, alors l’angle (𝑥⃗1 ,̂ 𝑋⃗1 ) = 45° dans le

plan réel. Le cisaillement est donc équivalent à une traction selon 𝑋⃗1 et une compression
selon 𝑋⃗2 .

𝑥⃗2 𝑥⃗2

𝜏 = 𝜎12 𝜎12 𝑋⃗1

T0 M0 T0 M0

𝜎2
𝜏 𝜎1
𝑑𝑥2 𝜏 = 𝜎12
𝜎1 𝜎2
𝑥⃗1 45° 𝑥⃗1

P0 Q0 P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥1

5.4 Relations , E et 

Reprenons la déformation de l’élément de volume P0Q0M0T0. L’élément est soumis à un


cisaillement. L’élément déformé correspondant en PQMT.

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𝑥⃗2

𝑋⃗1

𝑋⃗2 𝜏
T0 T M0 M

𝜎2 M’
𝛾 𝜎1
𝑑𝑥
𝛾
𝜏 𝜏
𝜎1 𝜎2
45° 𝑥⃗1

P0 Q0
𝜏
𝑑𝑥

Rappelons l’effet de Poisson dans le cas d’une sollicitation uniaxiale dans le sens de 𝑋⃗1

𝜎1
0 0
𝜎1 0 0 𝐸
𝜎1
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖 ) = (0 0 0) 𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸
0 0 0 𝜎1
(0 0 −𝜈 )
𝐸

Rappelons l’effet de Poisson dans le cas d’une sollicitation uniaxiale dans le sens de 𝑋⃗2

𝜎2
−𝜈 0 0
0 0 0 𝐸
𝜎2
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖) = (0 𝜎2 0) 𝜀̿ = 0 0
𝐸
0 0 0 𝜎2
( 0 0 −𝜈 )
𝐸

Dans le cas présent, nous avons un état de contrainte plan

𝜎1 0 0
𝜎̿(𝑀,𝑋⃗⃗𝑖 ) = ( 0 𝜎2 0)
0 0 0

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𝜎1 𝜎2
−𝜈 0 0
𝐸 𝐸
𝜎2 𝜎1
𝜀̿ = 0 −𝜈 0
𝐸 𝐸
𝜎1 𝜎2
( 0 0 −𝜈 −𝜈 )
𝐸 𝐸

Pour trouver une relation entre ,E et , calculons les allongements unitaires et les
déformation angulaires

𝑀𝑀′ 𝑀𝑀′ 𝑀𝑀′ 𝜎1 𝜎2


= 𝜀1 ≅ = = 𝜀1 = ( − 𝜈 )
𝑃0 𝑀′ 𝑃0 𝑀0 𝑑𝑥√2 𝐸 𝐸

𝑀0 𝑀 𝜏
𝑡𝑔(𝛾) = ≅𝛾=
𝑑𝑥 𝜇

𝜎1 𝜎2
𝑀𝑀′ = 𝑑𝑥 √2 ( − 𝜈 )
𝐸 𝐸
𝜏
𝑀0 𝑀 = 𝑑𝑥
𝜇
{ 𝑀0 𝑀 = √2𝑀𝑀′

𝜏 𝜎1 𝜎2
𝑑𝑥 = √2 𝑑𝑥 √2 ( − 𝜈 )
𝜇 𝐸 𝐸

𝜏 = 𝜎1 = −𝜎2

𝜏 𝜏
= 2 (1 + 𝜈 )
𝜇 𝐸

Relation recherchée

𝐸
𝜇=
2(1 + 𝜈)

5.5 Loi de Hooke généralisée

Reprenons les différentes relations contraintes déformation trouvées précédemment

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1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑖 = 𝜎𝑖𝑖 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿
𝐸 𝐸
1 1+𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎 = 𝜎𝑖𝑗 , 𝑖 ≠ 𝑗
2𝜇 𝑖𝑗 𝐸
𝐸
𝜇=
{ 2(1 + 𝜈)

1 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑗
En introduisant le symbole de Kronecker 𝛿𝑖𝑗 = {
0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗

Nous obtenons la li de Hooke généralisée

1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸
La forme inversée est écrite comme suit

𝜎𝑖𝑗 = 2 𝜇 𝜀𝑖𝑗 + 𝜆 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿ 𝛿𝑖𝑗

Avec

𝜈𝐸
𝜆=
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)

𝜆 𝑒𝑡 𝜇 sont appelés les module de Lamé

6 Etats plans

Nous nous retrouvons dans le cas de problèmes de l’élasticité plane. Selon la géométrie du
domaine à étudier, nous définissons les problèmes en contrainte plane ou déformation
plane. Le but du chapitre est de résoudre ce type de problème

6.1 Etat de contrainte plane

Hypothèse : Chargement dans le même plan (𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 ), la dimension selon 𝑥⃗3 est faible devant
les dimension selon 𝑥⃗1 et 𝑥⃗2

Les deux faces de normale 𝑥⃗3 et –𝑥⃗3 sont libres c’est-à-dire

⃗⃗(𝑀, 𝑥⃗3 ) = 𝑇
𝑇 ⃗⃗(𝑀, −𝑥⃗3 ) = 0
⃗⃗

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𝑥⃗2

𝑥⃗1

𝑥⃗3

𝜎11 = 𝜎11 (𝑥1 , 𝑥2 )

𝜎22 = 𝜎22 (𝑥1 , 𝑥2 )

𝜎12 = 𝜎12 (𝑥1 , 𝑥2 )

𝜎13 = 𝜎23 = 𝜎33 = 0

𝜎11 𝜎12 0
𝜎̿ = (𝜎12 𝜎22 0)
0 0 0

Déduisons l’état de déformation en reprenant la loi de Hooke généralisé,

1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸

1+𝜈 𝜈 𝜎11 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − 𝜎22
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈 𝜈 𝜎22 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − 𝜎11
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸

1+𝜈 𝜈 𝜈
𝜀33 = 𝜎33 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = − (𝜎11 + 𝜎22 )
𝐸 𝐸 𝐸

Conséquence

Comme 𝜎11 = 𝜎11 (𝑥1 , 𝑥2 ) et 𝜎22 = 𝜎22 (𝑥1 , 𝑥2 ), ceci implique qu’en approche contrainte
plane,

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𝜈
𝜀33 = − (𝜎 + 𝜎22 ) = 𝜀33 (𝑥1 , 𝑥2 )
𝐸 11

Ce n’est pas toujours vrai.

Ecrivons les relations déformations-contrainte sous forme matricielle,

𝜀11 1 1 −𝜈 0 𝜎11
(𝜀22 ) = (−𝜈 1 0 ) (𝜎22 )
𝐸
𝜀12 0 0 1 + 𝜈 𝜎12

Inversons la loi de Hooke pour écrire les contraintes en fonction des déformations. Dans le
cas plan, il est simple de déduire ces relations en reprenant les relation obtenues
précédemment, soit :

𝜎11 𝜈
𝜀11 = − 𝜎22 𝐸𝜀 = 𝜎11 − 𝜈 𝜎22 𝜈𝐸𝜀11 = 𝜈𝜎11 − 𝜈 2 𝜎22
𝐸 𝐸
{ 𝜎22 𝜈 { 11 { ⟹
𝜀22 = − 𝜎11 𝐸𝜀22 = 𝜎22 − 𝜈 𝜎11 𝐸𝜀22 = 𝜎22 − 𝜈 𝜎11
𝐸 𝐸

𝜈𝐸𝜀11 + 𝐸𝜀22 = (1 − 𝜈 2 )𝜎22 ⟹

𝐸 𝜈𝐸 𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + (1− 𝜈2 ) 𝜀11 et 𝜎11 = 𝜀11 + (1− 𝜈2 ) 𝜀22
(1− 𝜈2 ) (1− 𝜈2 )

Ces relations peuvent être écrite sous forme matricielle comme suit :

𝜎11 1 1 𝜈 0 𝜀11
(𝜎22 ) = ( 𝜈 1 0 ) (𝜀22 )
(1 − 𝜈 2 )
𝜎12 0 0 1 − 𝜈 𝜀12

6.2 Etat de déformation plane

Hypothèse : Chargement dans le même plan (𝑥⃗1 , 𝑥⃗2 ), la dimension selon 𝑥⃗3 est grande
devant les dimension selon 𝑥⃗1 et 𝑥⃗2

Avec

𝑢3 = 0

𝜀11 = 𝜀11 (𝑥1 , 𝑥2 )

𝜀22 = 𝜀22 (𝑥1 , 𝑥2 )

𝜀12 = 𝜀12 (𝑥1 , 𝑥2 )

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𝜀13 = 𝜀23 = 𝜀33 = 0

𝜀11 𝜀12 0
𝜎̿ = (𝜀12 𝜀22 0)
0 0 0

𝑥⃗2

𝑥⃗1

𝑥⃗3

Reprenons la loi de Hooke.

1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ 𝛿𝑖𝑗
𝐸 𝐸

1+𝜈 𝜈 𝜎11 𝜈 𝜈
𝜀11 = 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 ) = − 𝜎22 − 𝜎33
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈 𝜈 𝜎22 𝜈 𝜈
𝜀22 = 𝜎22 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 ) = − 𝜎11 − 𝜎33
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸

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1+𝜈 𝜈 𝜎33 𝜈 𝜈
𝜀33 = 0 = 𝜎33 − (𝜎11 + 𝜎22 + 𝜎33 ) = − 𝜎11 − 𝜎22 ⟹
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

𝜎33 = 𝜈(𝜎11 + 𝜎22 )

Ceci a pour conséquence d’imposer, en approche déformation plane que 𝜎33 = 𝜎33 (𝑥1 , 𝑥2 ) ,
condition qui n’est pas toujours vraie.

Remplaçons 𝜎33 = 𝜈(𝜎11 + 𝜎22 ) dans les relations précédentes

𝜎11 𝜈 𝜈 𝜎11 𝜈 𝜈2 1 − 𝜈2 𝜈(1 − 𝜈)


𝜀11 = − 𝜎22 − 𝜎33 = − 𝜎22 − ( )
𝜎11 + 𝜎22 = 𝜎11 − 𝜎22
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

𝜎22 𝜈 𝜈 𝜎22 𝜈 𝜈2 1 − 𝜈2 𝜈(1 − 𝜈)


𝜀22 = − 𝜎11 − 𝜎33 = − 𝜎11 − (𝜎11 + 𝜎22 ) = 𝜎22 − 𝜎11
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸 𝐸

1+𝜈
𝜀12 = 𝜎12
𝐸

Ces relations peuvent être écrites sous forme matricielle comme suit :

𝜀11 1+𝜈 1−𝜈 −𝜈 0 𝜎11


(𝜀22 ) = ( −𝜈 1−𝜈 0) (𝜎22 )
𝐸
𝜀12 0 0 1 𝜎12

La forme inverse de la loi de Hooke est donnée par

𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇𝜀𝑖𝑗 + 𝜆 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿ 𝛿𝑖𝑗

Avec

𝐸 𝜈𝐸
𝜇= 𝑒𝑡 𝜆 =
2(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)

𝐸 𝜈𝐸
𝜎11 = 𝜀11 + (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸 𝜈 𝜈𝐸
= 𝜀11 (1 + )+ 𝜀
(1 + 𝜈 ) 1 − 2𝜈 (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 22

𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11
𝐸 𝜈 𝜈𝐸
= 𝜀22 (1 + )+ 𝜀
(1 + 𝜈 ) 1 − 2𝜈 (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11

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𝐸
𝜎12 = 𝜀
(1 + 𝜈) 12

𝜈𝐸
𝜎33 = (𝜀 + 𝜀22 )
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11

Nous obtenons finalement les relations contrainte-déformation en approche déformation


plane comme suit

𝐸 𝜈𝐸
𝜎11 = 𝜀11 + 𝜀
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 22

𝐸 𝜈𝐸
𝜎22 = 𝜀22 + 𝜀
(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 11

𝐸
𝜎12 = 𝜀
(1 + 𝜈) 12

Soit en représentation matricielle

1−𝜈 𝜈
0
𝜎11 𝐸 1 − 2𝜈 1 − 2𝜈 𝜀11
(𝜎22 ) = 𝜈 1−𝜈 (𝜀22 )
(1 + 𝜈 ) 0
𝜎12 1 − 2𝜈 1 − 2𝜈 𝜀12
( 0 0 1)

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ANNEXES

A1. Variation de volume

Rappelons que dans le calcul des termes diagonaux du tenseur de déformation, nous avons
trouvé

𝑋⃗1

𝑑𝑠1

𝑋⃗1
𝑑𝑠01

Pour un élément déformé 𝑑𝑠1 correspondant à l’élément de référence 𝑑𝑠01 disposé sur l’axe
principal𝑋⃗1 , nous avons

𝑑𝑠1 = 𝑑𝑠01 (1 + 𝜀1 )

Donc, pour chaque l’élément de référence 𝑑𝑠02 et 𝑑𝑠03 disposes respectivement sur 𝑋⃗2 , et
𝑋⃗3 , nous pouvons écrire :

𝑑𝑠2 = 𝑑𝑠02 (1 + 𝜀2 )

𝑑𝑠3 = 𝑑𝑠03 (1 + 𝜀3 )

Ou 𝑑𝑠2 et 𝑑𝑠3 sont les éléments déformés relatifs a 𝑑𝑠02 et 𝑑𝑠03

Elément de volume déformé

𝑑𝑉 = 𝑑𝑠1 ∗ 𝑑𝑠2 ∗ 𝑑𝑠3 = 𝑑𝑠01 𝑑𝑠02 𝑑𝑠03 (1 + 𝜀1 )(1 + 𝜀2 )(1 + 𝜀3 )

Elément de volume de référence

𝑑𝑉0 = 𝑑𝑠01 𝑑𝑠02 𝑑𝑠03

Variation relative de volume

𝑑𝑉 − 𝑑𝑉0
= 𝜀1 + 𝜀2 + 𝜀3 + 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟
𝑑𝑉0

En négligeant les termes d’ordre supérieur, il reste

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𝑑𝑉 − 𝑑𝑉0
= 𝜀1 + 𝜀2 + 𝜀3 = 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜀̿
𝑑𝑉0

La variation volumique est mesurée par les allongements unitaires.

Par conséquent, les termes hors diagonales provoquent le changement de forme sans
changement de volume

A2. Coefficient de compressibilité k

Considérons un état de contrainte tel que

𝜎1 0 0
𝜎̿ = ( 0 𝜎2 0)
0 0 𝜎3

𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇𝜀𝑖𝑗 + 𝜆𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿𝛿𝑖𝑗


𝜎1 = 2𝜇𝜀1 + 𝜆𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿
𝜎2 = 2𝜇𝜀2 + 𝜆𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿
𝜎3 = 2𝜇𝜀3 + 𝜆𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿
∑ 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿ = (2𝜇 + 3𝜆)𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿

∆𝑉 1
𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜀̿ = = 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒𝜎̿
𝑉 2𝜇 + 3𝜆

Pour un essai hydrostatique tel que 𝜎1 = 𝜎2 = 𝜎3 = −𝑝

𝑇𝑟𝑎𝑐𝑒 𝜎̿ = −3𝑝

∆𝑉 1
=− 3𝑝
𝑉 2𝜇 + 3𝜆

Que l’on réécrit comme suit

2𝜇 + 3𝜆 ∆𝑉 (1 + 𝜈) ∆𝑉
𝑝=− =−
3 𝑉 3(1 − 2𝜈) 𝑉
∆𝑉
𝑝 = −𝑘
𝑉
K est appelé coefficient de compressibilité.

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