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- SETIF -
Thème
Les étapes de diagnostic en bactériologie
"L’ensemencement et l’incubation "
(Enquête réalisé aux niveaux de laboratoire bactériologie du CHU de Sétif et
laboratoire d’hygiène)
Ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans
l’aide et l’encadrement de Mr, « A, Bourouba » je le remercie pour la
qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant ma préparation de ce mémoire.
Ma très chère copine aya Mimi, pour Notre vieille amitié a soulevé la vérité
de vos positions avec moi, je vous aime tellement.
Mes camarades sahar, chahra, hana, assala ikbal, sofia, chourouk, assala,
manel, hadia, salma, widade, marwa.
Conclusion
Suggestions
Référence bibliographique
Annexe
Liste des abréviations
Introduction
Le domaine du diagnostic en microbiologie médicale ou clinique recouvre
essentiellement la détection par des méthodes directes ou indirectes des micro-organismes
responsables d’une infection, et la détermination de leur sensibilité vis-à-vis d’agents
antimicrobiens destinés à les prévenir ou à les combattre.
Les méthodes directes, regroupent les techniques qui permettent de mettre en évidence
tout ou une partie de la bactérie. Ces méthodes mettant en évidence les bactéries dans leur
intégralité sont basés principalement sur l'examen microscopie à l'état frais ou après
coloration et sur la culture par l'isolement sur un milieu artificiel liquide ou solide, et
l’incubation dans des meilleures conditions Pour garantir la bonne identification de la
bactérie en cause et la réalisation de l’antibiogramme pour tester la sensibilité de la souche
bactérienne. La détection d’antigènes spécifiques de la bactérie ainsi que les méthodes de
mise en évidence d’acides nucléiques (ADN ou ARN) spécifiques de la bactérie
constituent les autres méthodes de diagnostic direct.
Choix du thème
Durant mon cursus pédagogique, comme une laborantine de santé publique au niveau de
l’institut National de La Formation Supérieure Paramédical de Sétif, et à l’issue des Trois
années de formation et en vue de la réalisation d’un mémoire de fin d’études. Mon choix à
porter sur un thème relatif au diagnostic en bactériologie.
Ce qui à attiré mon attention est l’étude les étapes de la culture permettant l’isolement de
la bactérie et j’ai voulu vérifier le déroulement des techniques d’ensemencement et
d’incubation des échantillons. J’ai décidé de réaliser le thème suivant :
Ce qui permettra de décrire le déroulement et les conditions de ces étapes dans différents
laboratoires.ces étapes qui sont d’importance cruciale pour la bonne identification
bactérienne tout en espérant que ce modeste travail sera considéré comme un outil qui
contribuera objectivement à l’amélioration de la qualité des prestations de soins en
laboratoire de bactériologie médicale.
Les étapes de diagnostic en bactériologie :
« l’ensemencement et l’incubation »
Problématique
Le diagnostic direct est le seul diagnostic de certitude, car il permet la mise en évidence
de la bactérie elle-même, sa culture ou son isolement permet l'identification ultérieure
mais aussi sert à préciser sa sensibilité aux antibiotiques par un antibiogramme.
Durant mon stage pratique à plein temps et cursus de formation au niveau de laboratoire
bactériologique de CHU du Sétif, et laboratoire d’hygiène.
Certains problèmes ont été recensés ayant un impact négatif sur l’activité dont il serait
nécessaire de les énumérer à savoir :
- le non respect des étapes du diagnostic bactériologique. Ce qui m’a poussé à poser la
question suivante :
Hypothèses
Objectif
Décrire les différentes techniques de l’ensemencement et les conditions de l’incubation
des différents prélèvements au sein des laboratoires de bactériologie médicale dans
lesquels j’ai effectué mon stage de formation afin de ressortir les anomalies et les
insuffisances dans le déroulement de ces deux étapes auprès des techniciens de laboratoire
.
Objectif secondaire :
Proposer des solutions pour garantir le bon déroulement de ces étapes de diagnostic
bactériologique.
Partie théorique
Chapitre I :
« Démarche de l’examen
bactériologique »
Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
I. Introduction :
Les moyens de diagnostiquer une infection bactérienne sont de deux ordres, les
méthodes de diagnostic direct et les méthodes de diagnostic indirect.
Les méthodes directes, regroupent les techniques qui permettent de mettre en évidence
tout ou une partie de la bactérie. Les méthodes mettant en évidence les bactéries dans leur
intégralité sont basées principalement sur les techniques de microscopie en l’absence de
coloration (l’état frais), ou après coloration, et sur les techniques de culture sur milieu
artificiel. La détection d’antigènes spécifiques de la bactérie ainsi que les méthodes de
mise en évidence d’acides nucléiques (ADN ou ARN) spécifiques de la bactérie
constituent les autres méthodes de diagnostic direct.
Les méthodes de diagnostic indirect, correspondant aux techniques de détection
d’anticorps développés par l’organisme infecté en réponse à l’agression par la bactérie
pathogène. Il s’agit dans ce cas des méthodes de sérodiagnostic. Les méthodes indirectes
ne seront pas abordées dans ce chapitre. (1)
II. Prélèvement :
Les objectifs amenant à effectuer un prélèvement de liquide biologique ou de tissu pour
une analyse bactériologique, afin de détecter directement la bactérie peuvent répondre à
plusieurs objectifs. Le plus fréquemment, il s’agit pour le laboratoire de mettre en évidence
la ou les bactéries responsables d’une infection, d’effectuer une identification précise du ou
des pathogènes et de tester sa (leurs) sensibilité (s) aux antibiotiques habituellement actifs
sur cette ou ces bactérie (s). Dans certains cas, il s’agit de s’assurer que la bactérie
initialement responsable de l’infection pour laquelle un traitement antibiotique a été
entrepris est bien éradiquée. Dans d’autre cas, il peut s’agir de rechercher un portage
bactérien.
Ainsi, les prélèvements permettent une analyse bactériologique sont très divers. Ils
dépendent du site anatomique de l’infection, mais peuvent correspondre à des liquides
biologiques dans lesquels la bactérie ou des antigènes bactériens peuvent être présents. Un
élément majeur caractérise ces prélèvements. Il s’agit de la présence éventuellement,
associée d’une flore bactérienne ou d’une contamination par cette même flore lors du
prélèvement. Certains prélèvements proviennent de sites normalement stériles (LCR,
liquide articulaire, sang, biopsies, etc.), pour lesquels une contamination est très peu
probable si la désinfection cutanée préalable au prélèvement a été correctement exécutée.
L’interprétation de ces prélèvements est relativement aisée. Dans d’autres cas.
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Enfin lorsque la bactérie responsable de l’infection est associée à une flore endogène,
c’est le cas dans les infections digestives, les infections cutanées, les angines, etc. La
présence de cette flore va interférer inévitablement avec l’isolement de la bactérie ce qui
nécessitera l’utilisation de milieux sélectifs et/ou de milieux d’enrichissement. D’autre
part, il est vrai, essentiellement dans les infections cutanées, qu’il faut distinguer les
prélèvements superficiels des prélèvements profonds, seuls ces derniers présentant un
intérêt médical réel.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
- Recherche d’antigènes ?
-Examen quantitatif :
-Examen qualitatif :
*Coloration de MGG
Examen direct
Mise en culture
Culture pure
Antibiogramme
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Cette numération est effectuée pour les prélèvements de nature liquide (liquides
céphalo-rachidiens, urines liquides articulaires, liquides pleuraux, etc.). Une analyse
qualitative, précisant la nature des éléments figurés observer, sera effectuée sur la plupart
des prélèvements précédemment cités lorsqu’une réaction cellulaire aura été mise en
évidence. Cette analyse qualitative sera quant à elle également effectuée pour les
prélèvements de nature solide (biopsies, tissus, écouvillonnages, etc.)
Lorsque des éléments figurés seront présents, la richesse en ces éléments sera évaluée
(rares, présence, nombreux), et leur nature sera précisée.
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
a. Cellules réutilisables :
Les différentes cellules sont constituées de la même façon. Il s’agit d’une épaisse lame
porte Object en verre, quadrillée en son centre qui présente de part et d’autre des plateaux
surélevés qui permettent, lorsque ceux-ci reçoivent une lamelle, de définir un volume de
liquide défini propre à chaque cellule.
Les cellules utilisées dépendant des habitudes de l’utilisateur ainsi que de la cellularité
des milieux étudiés. Pour les milieux riches en cellules, l’hématimètre de Thoma permet
l’étude d’un volume de 0.1 microlitre et la cellule de Malassez, l’étude d’1 microlitre. Pour
des milieux ou les éléments figurés sont rares. Des volumes plus importants peuvent être
analysés ; la cellule de Lemaur permet d’étudier jusqu’à 40 microlitres et celle de Nageotte
par exemple jusqu’à 50 microlitres. (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les méthodes de centrifugation douces sont intéressantes pour les liquides contenant peu
de cellules et l’utilisation d’une cytocentrifugeuse permet d’obtenir un dépôt cellulaire de
très bonne qualité.
Après un dernier lavage à l’eau, la préparation est laissée sécher puis est observée à
l’immersion. Cette coloration, permet de colorer les noyaux en bleu, le cytoplasme en rose
et les bactéries lorsqu’elles sont présentes en bleu. Il existe des colorations dérivant de la
méthode de May-Grunwald-Giemsa qui sont plus rapides et qui permettent d’obtenir un
résultat satisfaisant en quelques minutes.les frottis réalisés dans ce conditions sont
également colorés par la coloration de Gram qui ne permet qu’une observation grossière de
la morphologie des cellules. (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
a. Etat frais :
Une méthode rapide consiste à observer entre lame et lamelle une suspension bactérienne
à l’objectif 40. Les renseignements obtenus par cette observation concernent
principalement la mobilité des bactéries.il faut cependant être prudent sur le fait que des
courants de convection, dans ces conditions, peuvent être présents et perturber
l’observation. En fonction de la mobilité observée, si elle est présente, on peut préjuger du
type de ciliature de la bactérie (monotriche, péritriche, etc.) ce qui oriente sur la bactérie en
cause. Ainsi par sa mobilité, P. aeruginosa, par exemple, peut se distinguer aisément d’une
entérobactérie. Cet examen peut s’avérer très utile lors de la positive d’une hémoculture.
Effet, un doute peut persister sur l’orientation d’identification, après coloration de Gram
d’un étalement du bouillon d’hémoculture coloré. Une mobilité importante avec des
bacilles qui traversent le champ microscopique, est en faveur de P.aeruginosa alors qu’une
entérobactérie sera mobile sur elle même dans la majorité des cas.
Cet examen peut être effectué après avoir luté la lamelle sur la lame, c’est-à-dire après
avoir déposé sur la totalité du pourtour de la lamelle un peu de paraffine préalablement
fondue. Cette méthode permet de « sceller » la lamelle et ainsi d’empêcher les courants de
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
convection. Ainsi, dans ces conditions, une observation à l’immersion peut être effectuée.
(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
B. COLORATION différentielles :
a. Coloration de Gram :
C’est la coloration de référence en bactériologie ; Elle est réalisée comme suit :
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les bactéries à gram positif doivent apparaitre colorées en violet et les bactéries à gram
négatif en rose. Lorsque la coloration est effectuée à partir d’un produit pathologique
contenant des cellules ou des leucocytes, la coloration des noyaux de ces cellules doit
apparaitre violette et le cytoplasme rose.
Des variantes de cette coloration existent dans lesquelles, le violet de gentiane est
remplacé par le cristal violet. La décoloration à l’alcool, peut être remplacée par une
décoloration avec un mélange alcool-acétone. Enfin, la fuchsine peut être remplacée par la
safranine.
Des techniques de coloration utilisant des appareils à colorer par spray sont également
disponibles. Elles offrent l’avantage de consommer moins de colorent et d’éviter le rejet de
colorants sous forme liquide.
Lorsque les prélèvements sont hémorragiques, les nombreuses hématies peuvent genre
l’observation microscopique. Dans ce cas, les frottis sont immergés pendant 5 minutes
dans le liquide de carnoy (24ml de chloroforme, 8 ml d’acide acétique, 100 ml d’alcool
éthylique qsp). (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
C. Coloration spéciales :
Certaines colorations spéciales permettent de mettre évidence des éléments de la cellule
bactérienne. (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les milieux se présentent sous forme liquide ou solide. Par addition, dans les milieux
liquides, d’un agent solidifiant, on obtient des milieux solides appelés communément
gélose. En effet, l’agent le plus souvent utilisé est l’agar-agar (agar ou gélose) qui est un
polysaccharide complexe provenant d’algues marines. Cette substance permet à des
concentrations de 15 à 20 g/l, de solidifier les milieux liquides. Cette gélose fond à 80°C,
reste en surfusion à des températures voisines de 50°C et se solidifie à des températures
inférieures. D’autres agents solidifiant peuvent être utilisés, comme les œufs coagulés dans
le milieu de Loewenstin-Jensen utilisé pour la recherche des mycobactéries et le sérum
coagulé pour le milieu de Loeffler utilisé pour la recherche du bacille de la diphtérie.
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les milieux sont commercialisés soit sous forme de poudres déshydratées, soit prêts à
l’emploi en tube ou en boîte de Pétri. Pour les poudres déshydratées, les milieux doivent
être reconstitués selon les instructions du fabricant et doivent être autoclaves avant
utilisation, sauf dans certains cas lorsque les milieux contiennent des composées
thermolabiles. Les milieux prêts à l’emploi présentent l’avantage d’être de qualité
constante et de garantir la croissance d’un certain nombre de bactéries testées avant mise
sur le marché des lots fabriqués, cela bien évidemment sous la condition d’avoir été
stockés selon les recommandations du fabricant et d’être utilisés dans leur période de
validité. (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
1) Géloses de base :
a. Gélose nutritive :
Sa composition est la suivante :
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
- peptone 4g/L.
- extrait de viande de bœuf 3g/L.
- Tryptone 4g/L.
- Lactose 10g/L.
- L-cystine 0,128g/L.
-bleu de bromothymol 0,02 g/L. Figure 05 : Gélose CLED.
- agar 15g/L.
- pH 7,3 ± 0,2.(1)
2) Géloses enrichies :
a. Géloses au sang frais :
Les géloses au sang frais, en général sont de mouton ou de cheval, sont obtenues en
ajoutant à des géloses ordinaires du sang frais dans des proportions de 5 à 10% en volume.
Ce sont des géloses qui permettent la croissance des bactéries exigeantes, grâce à la
présence de facteurs de croissance contenus dans le sang. En fonction de l’origine des
hématies, les caractères hémolytique des bactéries peut varier. Les géloses au sang sont en
général fabriquées soit à partir de géloses TS additionnées de sang de cheval (gélose TSH,
tryptone-soja-horse Blood), soit à partir de gélose de base Columbia, plus riches,
additionnées de sang de mouton (gélose SBA, sheep-Blood-agar). (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
3) Géloses sélectives :
a. Pour Bordetella pertussis :
b. Pour Brucella :
La gélose de base Columbia ou la gélose de base pour Brucella additionnées de 5 à 10%
de sérum de cheval décomplémenté et 1% de glucose sont rendues sélectives par addition
d’antibiotiques (polymyxin B, bacitracine, acide nalidixique, nystatine, vancomycine.) (1)
c. Pour campylobactéries :
Un grand nombre de milieux de culture sélectifs ont été développés pour permettre la
croissance des campylobactéries à partir des selles notamment pour inhiber la flore fécale.
De plus, ces bactéries présentent des exigences variables en fonction des espèces en termes
d’atmosphère et de température pour une culture optimale. Les géloses de
bases sont variables en fonction des milieux (Columbia éventuellement associée à du
charbon activé, etc.) et les suppléments antibiotiques qui vont rendre sélectif le milieu sont
également divers (vancomycine, polymyxin B, triméthoprime pour le milieu de Skirrow.
bacitracine, colistine, céfazoline, novobiocine, cycloheximide ou amphotéricine B pour le
milieu de Butzler. pyruvate de sodium, céfopérazone, vancomycine, cycloheximide pour
le milieu de Karmali.).(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
i. Pour Pseudomonas :
Les géloses de base sont rendues sélectives par addition de cétrimide éventuellement
associé à l’acide natidixique. (1)
-La gélose Hektoen contient des sels biliaires, un taux élevé de peptone pour compenser
l’effet inhibiteur de sels biliaires sur les Shigelles, une quantité importante (12g/l) de
lactose pour une mise en évidence précoce des bactéries fermentant le lactose, du
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
thiosulfate et de citrate ferrique permettant de détecter les bactéries H₂S positives. Ainsi
sur ce milieu les Shigelles forment des colonies vertes et les Salmonelles des colonies
bleu-vert avec ou sans centre noire.
- La gélose XLD (Xylose, Lysine, Desoxycholate) est basée sur la fermentation du xylose
(les Shigelles ne fermentent pas le xylose), la décarboxylation de la lysine (Salmonelles et
Shigelles possèdent une lysine décarboxylase) et la production d’H₂S.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
-Le milieu UTI® (Oxoid). Les propriétés des 4 milieux chromogènes utilisés pour
l’identification sont présentées dans le tableau 02.
Ces milieux contiennent à partir d’une gélose de base des mélanges chromogènes
permettent de détecter des enzymes produites par les bactéries comme des béta-
glucosidases, des béta-D galactosidases. Le milieu contenant du tryptophane et de la
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
p. ESCHERICHIA. Coli :
L’activité béta-galactosidase donne des colonies rose à pourpre, plus ou moins
translucides sur les 4 milieux. Une confirmation par la recherche de la production d’indole
est recommandée. Pour réaliser ce test, il suffit de déposer une colonie sur un papier
préalablement imbibé de réactif de Kovacs. Un virage au rose est observé pour les
bactéries indole positives (E. Coli). En cas de réaction négative, il est nécessaire de pour
suivre l’identification par une méthode classique. (1)
q. Enterococcus spp :
Les colonies sont de petite taille et l’activité béta-glucosidases se traduit par une
coloration bleu-turquoise à bleu-vert selon les milieux.
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Cette gélose MH peut être supplémentée en sang frais ou en sang cuit lorsque les bactéries
testées nécessitent ces milieux enrichis. (1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les milieux renfermant des sucres sont stérilisés à une température ne dépassant pas 116
à 118°C. D’une manière générale, il faut éviter de trop chauffer les milieux de culture.
Certains milieux peuvent être utilisés sans qu’il soit nécessaire de les stériliser à
l’autoclave.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Ainsi par cette méthode, le dernier quadrant contient des colonies isolées dont la
morphologie permet de s’orienter vers une espèce ou un genre bactérien voire une famille
de bactéries. C’est à partir de ces colonies isolées que des tests d’identification pourront
être pratiqués et la sensibilité aux antibiotiques testée. Parfois une subculture peut être
nécessaire pour parfaire l’obtention d’une culture pure avec un inoculum suffisant pour les
tests effectué.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
L’autre méthode consiste à déposer la suspension à l’aide d’un écouvillon trempé dans la
suspension et « essoré » sur le bord du tube avant étalement à l’aide de l’écouvillon sur la
gélose. La gélose étant ensemencée sur sa totalité en faisant tourner la boite de 120°
environ.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les milieux liquides d’identification sont ensemencés en ajoutant des bactéries prélevées
avec un ensemenceur ou bien en déposant quelques gouttes de la bactérie à étudier en
suspension.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
VII. Identification :
En fonction de l’aspect morphologique des colonies bactériennes, de la morphologie des
bactéries après coloration, de leurs caractéristiques de croissance (vitesse, type respiratoire,
exigences culturales, etc.) de leur pigmentation, de leur odeur, de leur caractère
hémolytique sur gélose au sang. Le bactériologiste s’oriente sur une famille bactérienne ou
un genre bactérien particulier. Néanmoins, les identifications précises des espèces
bactériennes font appel pour les intérêts médical les plus communes à des galeries
d’identification biochimique manuelles ou pouvant être lues sur des automates : Vitek
(bioMérieux), Phoenix (BD), Walk-Away (Micro scan) permet les plus courants. Un
certain nombre d’épreuves biochimiques de base est utilisé dans l’élaboration des galeries
d’identification des souches bactériennes. Après avoir rappelé, les tests d’orientation (type
respiratoire, catalase et oxydase), un certain nombre d’épreuves métaboliques ont été
détaillées. Celles-ci concernent principalement le métabolisme protéique le métabolisme
lipidique. Des tests d’agglutination viennent compléter l’identification bactérienne dans
certains cas.(1)
L’ensemencement est effectué sur une gélose viande fois (VF) préalablement régénérée
au bain-marie bouillant pendant 20 minutes et lorsque la température est redescendue à
40-45°C. cet ensemencement est effectué soit à l’aide d’une pipette Pasteur de bas en haut,
en spirale, soit en déposant à la surface du tube maintenu à 45°C, la suspension de la
bactérie à étudier puis à mélanger en faisant subir au tube des mouvements en forme de 8,
le tube étant maintenu verticalement. Les tubes sont ensuite refroidis sous l’eau du robinet.
Après 24 heures, à 37°C, la lecture consiste à étudier le niveau du tube ou une croissance
bactérienne est visible.
Une façon quotidienne d’apprécier le type respiratoire bactérien est de comparer les
cultures bactériennes incubées en aérobiose et en anaérobiose pour savoir si la bactérie est
anaérobie stricte, aérobie stricte, ou aéro-anaérobie facultative. Dans ce cas, le caractère
microaérophile n’est pas appréciable.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
B. Recherche de la catalase :
Certaines bactéries ont la faculté de dégrader le peroxyde d’hydrogène (H₂O₂). en
présence d’une bactéries productrice de catalase, on observe à partir de H₂O₂ une libération
d’oxygène gazeux selon la réaction : H₂O₂ + ½ O₂.(1)
Les bactéries peuvent utiliser les glucides selon deux voies. La voie fermentative se
déroule en l’absence d’oxygène de l’air et les catabolites formés, acides, entrainent une
diminution du pH du milieu. Par voie oxydative, l’oxygène de l’air est utilisé et peu de
catabolites acides sont formés.
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
b. Milieu mannitol-mobilité :
Il s’agit d’un milieu semi-solide contenant entre autres du mannitol, du rouge de phénol
comme indicateur de pH. Après régénération au bain-marie bouillant pendant 20 minutes,
le milieu est refroidi totalement puis ensemencé par piqure centrale. Lorsque l’indicateur
coloré passe du rouge au jaune, ce qui correspond à l’acidification du milieu, le mannitol à
été utilisé. le caractère mobile est défini dans ce milieu par un trouble envahissant toute la
largeur de la gélose de part et d’autres de la piqure centrale, alors qu’une bactérie immobile
ne se développer que le long de la piqure centrale.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Si les bactéries acidifient le glucose en anaérobiose relative (culot), le culot vire au jaune
(ex : entérobactéries), si le germe n’utilise pas le lactose, la pente devient rouge par
réalcalinisation du milieu du à la formation de produits alcalins provenant de la
dégradation des acides aminés (ex : Proteus). Si les bactéries utilisent le lactose en
aérobiose relative (pente), il y a virage de la pente au jaune (ex : E. coli). Le milieu peut
être coloré en noir de façon plus ou moins intense par production d’H₂S. Une pointe fine
d’H₂S est observée pour Salmonella Typhi. Le milieu peut être entièrement noir. La
présence de gaz est détectée par la mise en évidence de bulles ou le soulèvement de la
gélose. Un milieu contenant en plus du saccharose à 1% peut être utilisé, il s’agit du milieu
TSI (Tri-Suger-Iron.).(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
I. Dégradation de l’esculine :
L’esculine est un sucre. Certaines bactéries comme les entérocoques peuvent hydrolyser
l’esculine en esculétine et glucose. L’esculétine se lie au citrate ferrique présent dans le
milieu pour former un complexe brun-noir correspondant à une réaction positive. (1)
Actuellement les tests les plus utilisés concernent la mise en évidence d’enzymes
intervenant dans la dégradation des acides aminés. (1)
K. Recherche de décarboxylases :
Trois décarboxylases sont fréquemment recherchées, la lysine décarboxylase (LDC),
l’ornithine décarboxylase (ODC) et l’arginine dihydrolase(ADH). Les tests correspondants
sont présents notamment sur les galeries APT 20 E. le test individuel peut être effectué sur
le milieu de Taylor contenant l’acide aminé étudié (soit la lysine, soit l’ornithine, soit
l’arginine) du glucose et un indicateur coloré, le bromocrésol pourpre la réaction s’effectue
en deux temps. Lorsque le glucose est fermenté, il y a virage au jaune du bromocrésol
pourpre, lorsque l’acide aminé est dé carboxyle, il y a une réalcalinisation du milieu qui
vire au violet. Après 18 heures à 37°C, un milieu violet trouble correspond à une réaction
positive. Par exemple, E. coli possède une lysine décarboxylase alors que Proteus vulgaris
n’en possède pas. (1)
L. Recherche de désaminases :
a. recherche de tryptophane désaminase :
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
c. Recherche de tryptophanase :
La production d’indole par hydrolyse du tryptophane peut être recherchée à partir d’une
culture de 24 heures de la souche à étudier en milieu de Ferguson ou en eau peptonée
dépourvue d’indole.
L’indole produit donne une coloration rouge en présence du réactif de Kovacs (para
diméthylaminobenzaldéhyde + alcool isoamylique) ou de réactif de James.(1)
d. Recherche de désulfhydrases :
Elle est réalisée sur milieu de Kliger-Hajna ou fait partie des tests des galeries. La
dégradation des acides aminés soufrés conduit à la formation de groupements SH ou H₂S
qui se combinent avec le citrate de fer ammoniacal du milieu pour former du sulfure de fer
noir. Salmonella Typhimurium par exemple est H₂S positif, alors que E. coli est H₂S
négatif.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
La mise en évidence de la production d’une DNAse est effectuée sur une gélose
contenant de l’ADN. Les bactéries sont ensemencées en réalisant une strie à la surface de
la gélose. La gélose et incubée 18 heures à 37°C. L’hydrolyse de l’ADN est révélée en
ajoutant de l’acide chlorhydrique. Lorsque l’ADN a été dégradé, un halo clair est visible au
pourtour de la strie alors que l’ADN, sous l’action de l’acide, est à l’origine d’un précipité
blanchâtre.(1)
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Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
C. Tests d’agglutination :
Un nombre important de réactions d’agglutination participe à l’identification bactérienne.
Le plus souvent ces tests sont basés sur l’utilisation d’hématies ou de particules de latex
sensibilisées avec des anticorps spécifiques du pathogène recherché. Pour S. aureus,
plusieurs tests d’agglutination détectant un ou plusieurs antigènes ou récepteurs de surface
(récepteur pour le fibrinogène, protéine A, antigènes capsulaires) sont commercialisés. En
pratique, il est recommandé d’utiliser deux tests pour l’identification de S.aureus. La
détection de la coagulase et un test d’agglutination. L’identification des streptocoques béta-
hémolytiques par agglutination de la structure du polyoside C pariétal participe également
à l’identification de ces bactéries.
L’identification des sérotypes bactériens fait appel aux méthodes d’agglutination et sont
basées sur l’utilisation d’immunsérums polyvalents et monovalents reconnaissant des
antigènes bactériens. Dans le cas des Salmonelles, les sérotypes sont identifiés sur la base
des propriétés antigéniques des antigènes O de paroi et antigènes H flagellaires et
éventuellement recherche de l’antigène Vi. Pour les E. coli des agglutinations permettent
d’identifier certains sérotypes pathogènes dans les elles (O157. H7. O111. Etc.) Mais
également capsulaires (E. coli K1). Une réaction d’agglutination confirme l’identification
des espèces de Shigella. Divers sérotypes de P. aeruginosa peuvent être identifiés sur la
base de leurs antigènes O.(1)
46
Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
multiplication bactérienne, l’inoculum de départ étant plus important dans ce cas. Afin de
faciliter l’interprétation de ces tests colorimétriques ou turbidimétriques, des appareils de
lecture peuvent être utilisés, permettant de faire bénéficier l’utilisateur de logiciels
d’interprétation de l’identification.
Actuellement les tests biochimiques d’identification sont effectués plus souvent sur des
automates. Les tests utilisés correspondent à la plupart de ceux précédemment décrits avec
l’utilisation, en fonction des utilisateurs et des versions d’automates de substrats
conventionnels, de substrats chromogèniques, fluorescents ou fluorogèniques, de
carbohydrates couplés à une lecture colorimétrique, turbidimétriques ou fluorimétrique.
Les méthodologies utilisées dépendent des fabricants.
Les systèmes Vitek® (bioMérieux) utilisent des cartes plastiques renfermant des
microcupules, chaque cupule contenant un substrat spécifique déshydraté. Une quarantaine
de substrats sont testés. Les cartes sont identifiées par un code à barres précisant le type de
carte (carte Gram positif, carte Gram négatif), le numéro de lot, la date de péremption.
L’inoculum de départ doit être voisin de 0.5 Mc Farland et le délai d’obtention du résultat
variable de 2 à 8 heures pour les grams positif et de 2 à 10 heures pour les grams négatif.
La lecture est uniquement colorimétrique ou couplée à de la fluorimétrie en fonction des
versions des automates. Les tests varient bien évidemment en fonction des cartes et sur ce
principe, plus de 120 espèces peuvent être identifiées pour les Gram positif et plus de 150
pour les Gram négatif fermentant et non fermentant. Un algorithme d’interprétation est
ensuite utilisé par l’appareil pour associer à un taxon particulier des résultats de
métabolisme biochimique.
L’automate Phonix® de la firme BD utilise une démarche assez voisine avec des
caractéristiques comparables sur le plan du nombre de taxons identifiés et une absence
d’identification par l’automate à ce jour des Neisseria et Haemophilus et comme pour le
précédent des bactéries anaérobies strictes. Des développements sont en cours chez ces
deux fabricants. Les appareils Walk-away® de Dade Behring permettent d’identifier, de
manière globalement plus rapide que les appareils précédents, un nombre similaire de
taxons mais également Neisseria et Haemophilus et les bactéries anaérobies strictes.(1)
47
Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
a. Lyophilisation :
Cette méthode a pour principe d’éliminer par sublimation sous pression réduite l’eau de
suspensions bactériennes préalablement congelées dans l’azote liquide. La congélation est
effectuée dans un milieu contenant un agent cryoprotecteur comme le lait écrémé à 20%, le
saccharose à 12%, le dextran à 10%, le sérum de veau ou de cheval à 10%. Les ampoules
sont ensuite conservées à l’obscurité, au froid. Les subcultures sont effectuées après
réhydratation du lyophilisat par quelques gouttes de bouillon nutritif et ensemencement de
géloses adaptées à la bactérie.(1)
48
Partie théorique chapitre I :
examen microscopique bactériologique
Les souches peuvent également être conservées pour des durées très courtes (durée
d’expédition à un Centre national de référence par exemple). Sur des tubes type TGV®
(transport de germes vivants) ou Portagerm®. (1)
49
Chapitre II :
Etude bactériologique des
produits pathologiques
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
II. Généralités :
Le technicien de laboratoire est responsable de l’analyse bactériologique des
prélèvements provenant des patients (prélèvements qu’il a pratiqué lui-même ou qui lui ont
été transmis), sa responsabilité va de la phase pré-analytique jusqu’au résultat.
Il devra aussi interpréter les résultats, même s’il ne maitrise pas toutes les étapes pré-
analytiques ou tous les éléments cliniques.
50
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
III. Hémoculture :
L’hémoculture consiste à mettre en culture du sang circulant qui est normalement stérile
(chez les sujets en bonne santé). Afin de pouvoir rapidement diagnostiquer une bactériémie
(1)
qui est la présence de bactéries dans le sang. Elle est confirmée par l’isolement d’un ou
plusieurs germes pathogènes dans les hémocultures (2), mais aussi détecter et identifier
l’agent infectieux responsable (1) (soit des bactéries ou autres micro-organismes cultivables
comme les levures, les champignons ou des filamenteux). L’hémoculture constitue un
moyen simple permettant d’isoler et d’identifier l’agent responsable. Ainsi, des
hémocultures sont systématiquement effectuées devant tout signe faisant supposer un
syndrome infectieux (agression microbienne caractérisée par une réponse inflammatoire
due à la présence de micro-organismes ou à leur passage à l’intérieur de tissus
habituellement stériles) associé à un état septicémique. (1)
51
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
* Les bactéries les plus fréquemment recherchées par hémoculture sont par ordre
décroissant :
- Les salmonelles.
- Les brucelles.
- Les staphylocoques.
- Les pneumocoques.
- Les Pseudomonas.
- Pasteurella, E. Coli, Klebsiella, Méningocoques.
- Trypticase soja pour les flacons FA® (aérobies) et FN® (anaérobies) comportant du
charbon de l’automate BacT/ALERT® ( bioMérieux), les flacons BD Bactec® des
automates Bactec® (Becton Dickinson) ainsi que pour les flacons manuels Signal®
(Oxoid).
- Bouillon à base de peptones, type milieu de Wilkins Chalgren, pour les flacons manuels
Hémoline®de bioMérieux. Tous ces milieux sont supplémentés avec des nutriments et des
facteurs de croissances (vitamines, hémine, hydrates de carbone, cystéine, etc.) permettant
la culture des micro-organismes retrouvés en pathologie humaine.
Quels que soient les systèmes et les flacons utilisés, on joue sur plusieurs facteurs(2) :
52
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
a. pression :
Les flacons utilisés pour les hémocultures sont fabriqués sous pression réduite (sous
vide) permettant un ensemencement direct du flacon au travers d’un opercule.(2)
b. atmosphère :
A plupart des flacons commercialisés comportent une atmosphère enrichie en CO₂ afin de
favoriser la culture des germes exigeant une atmosphère enrichie en CO₂ tels que Brucella,
Neisseria, Haemophilus, Streptococcus et Campylobacter, ce CO₂ constituant un facteur
de croissance pour des nombreuses espèces. En général, l’atmosphère des différents
flacons est constituée de gaz tels que CO₂ et O₂ pour les flacons aérobies et CO₂ et H₂ ou
N₂ pour les flacons anaérobies.(2)
c. anticoagulant :
Le polyanéthol sulfonâtes de sodium (SPS) est l’anticoagulant le plus couramment utilisé
dans les bouillons d’hémocultures. Selon les fabricants, sa concentration peut varier de
0.025% à 0.05%. Le SPS possède des activités inhibitrices vis-à-vis de l’activité
bactéricide du sérum, de la phagocytose cellulaire, du complément, du lysozyme, ainsi que
sur certains antibiotiques tels que les aminosides. Toutefois, une concentration trop
importante de SPS peut inhiber la culture de certaines souches de Neisseria spp, de
Peptostreptococcus anaérobius ou de Streptobacillus moniliformis. Une concentration de
0.025% apparait comme un bon compromis.(2)
Les résines interviendraient aussi dans la lyse cellulaire, permettant la libération des
bactéries intracellulaires. Il est à noter que l’examen direct des flacons positifs comportant
du charbon ou des résines est rendu plus difficile que celui des flacons classiques. (2)
53
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
III.4. Prélèvement :
Les prélèvements pour hémoculture sont pratiqués le plus tôt possible après les premières
constatations cliniques, avant antibiothérapie et au moment du pic fébrile (frissons). Après
une antisepsie soigneuse de la peau (alcool iodé), un échantillon de sang est prélevé par
ponction veineuse (5 à 10ml de sang) et ensemencé en conditions aérobie et anaérobie. Les
hémocultures doivent être acheminées le plus rapidement possible au laboratoire.
- Coloration de Gram pour déterminer plus précisément la morphologie des bactéries, cocci
ou bacille et leur affinité tinctoriale, caractère à Gram positif ou négatif.(1)
54
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
III.6.2. Ensemencement :
Les repiquages des flacons suspects sont effectués en fonction de l’examen direct. Les
cultures étant généralement mono-microbiennes, des milieux gélosés non sélectifs seront
utilisés, géloses Columbia avec 5% de sang incubées en aérobiose pendant 48 heures et en
anaérobiose pendant 5 jours, géloses au sang cuit enrichies (polyvitex) placés sous CO2
pendant 48 heures lorsqu’un Haemophilus spp, ou une Neisseria spp, sont évoqués.
Les flacons sont conservés à température ambiante pour un éventuel nouveau repiquage
ultérieur si les cultures sont restées négatives. De plus, sur des hémocultures mono-
microbiennes, il est possible à partir d’un culot lavé, de réaliser directement un
antibiogramme, soit manuellement, soit à l’aide d’une galerie ou d’un automate suivant
l’équipement du laboratoire. Suivant le type bactérien observé à la coloration de Gram, une
identification sera parallèlement lancée. Les résultats n’auront alors de valeurs que si
l’isolement observé le lendemain est bien mono-microbien. Dans le cas contraire, à partir
des colonies des repiquages, seront pratiqués un examen direct et quelques test
biochimiques rapides, permettant d’orienter vers une identification complète (galerie,
biotypages/sérogroupages, etc.) et d’étudier la sensibilité aux antibiotiques de la/des
souche(s) isolée(s).
Afin de gagner du temps lorsque l’on suspecte un germe parmi S. pneumoniae, E. Coli
K1, H. influenza b ou N. meningitidis A, B ou C, une recherche d’antigène soluble peut
être réalisée directement sur le surnageant du flacon d’hémoculture à l’aide de latex
sensibilisé ou du Kit Now® Streptococcus pneumoniae de chez Binax.(1)
55
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
normal. Par contre ces bactéries pousseront sur milieu gélosé additionné de pyridoxal ou de
cystéine, ou en satellitisme autour d’une strie de S. aureus.
Techniques d’hémocultures
Castanéda Bouillon citraté
Sérum (SDW)
Caillot
Incubation à 37°C
Si absence de trouble, hémolyse
ou autres signes de culture,
reincuber à 37°C et contrôler les Isolement sur SS, BCR ou HK 24h à 37°C
flacons d’hémocultures tous les
24 h
Si après 7 jours absence de Repiquage des colonies suspectes sur TSI 24h à 37°C
trouble ou autres signes faire
quand même un isolement de
contrôle et donner le résultat
définitif. Galerie biochimique + antibiogramme
56
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Le prélèvement du LCR doit toujours être considérer comme prioritaire et exigeant une
prompte attention de la part du personnel du laboratoire, il s’agit toujours d’un examen
d’urgence à traiter le plus rapidement possible.(2)
IV.2. Prélèvement :
Le prélèvement de LCR est effectué dans des conditions très rigoureuses d’asepsie le
plus souvent, le liquide est recueilli au niveau lombaire par ponction du cul de sac dural
entre les espaces vertébraux L4-L5 ou L5-S1 habituellement 1 à 5 ml d’LCR sont collectés
dans trois récipients stériles ne contenant aucun anticoagulant.
L’échantillon de LCR doit être adressé rapidement au laboratoire pour y être analysé
dans les plus brefs délais, toutes conservations du LCR avant sa mise en culture réduit la
chance d’isolement d’un micro-organisme toutefois, si l’examen du LCR ne peut être
réalisé immédiatement, un échantillon pourra être conservé une à deux heures à 30°C pour
les cultures bactériennes, un autre à 4°C pour l’étude cytologique.
57
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
b. Examen biochimique :
- Proteinorachie augmentée.
- Glycorrachie souvent abaissée voire indosable.
- Chlorurorachie le plus souvent normale.(3)
c. Examen microscopique :
- La numération en cellule de Malassez permet d’évaluer le nombre d’élément nucléé et
d’hématies par mm³.
B. Analyse bactériologique :
a. Culture bactérienne :
Quelque soit le nombre d’éléments, le LCR est ensemencé sur milieux de cultures
adaptés aux bactéries recherchées. En effet, au tout début d’une méningite bactérienne, il
est possible de constater une cellularité normale. Dans de rares cas et selon les données
cliniques, la recherche de germes anaérobies peut être envisagée. Les cultures sont
observées quotidiennement, avec une réponse provisoire à 48 heures, et conservées en
incubation 5 jours. Selon la cytologie ou le contexte cliniques, différentes possibilités
peuvent être envisagées.(2)
Dans tous les cas sont ensemencés des milieux permettant la croissance des bactéries
exigeantes responsables des méningites purulentes.
- Gélose au sang, incubée à environ 35°C sous une atmosphère de 5 à 10% de CO₂.
58
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
b. Cytologie normale :
Le LCR est ensemencé en quadrant sur gélose « chocolat » Isovitalex®, incubée 5 jours
à 37°C sous 5% de CO₂ et sur gélose Columbia au sang incubée en anaérobiose.
Cytologie anormale et absence de germe à l’examen direct :
La mise en culture du LCR sur gélose « chocolat » Isovitalex® sous 5% de CO₂ et sur
gélose Columbia au sang incubée en anaérobiose, est complétée par l’ensemencement d’un
bouillon cœur-cervelle. Ces 2 milieux sont incubés 5 jours à 37°C. (1)
d. Cas particuliers :
Patients immunodéprimés : En cas de suspicion de cryptococcose méningée, on
recherche le cryptocoque par examen direct à l’encre de Chine. De plus, les
ensemencements de la gélose « chocolat » Isovitalex® et du bouillon cœur-cervelle sont
complétés par la mise en culture du LCR sur gélose Sabourand. Le plus souvent dans les
cryptococcoses méningées le LCR est lymphocytaire et normoglycorachique.
Selon les données cliniques, une recherche de Leptospire peut être entreprise. Dans se
contexte, le LCR est normoglycorachique et montre une hypercellularité lymphocytaire.(1)
59
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
C. Résultats et interprétation :
1- Résultats (à transmettre en urgence) :
- Pour pneumocoque :
Diplocoque Gram (+), catalase (-), sensible à l’optochine, la lyse par les sels biliaires et
agglutination avec les particules de latex sensibilisées par un immun sérum polyvalent anti
S. pneumoniae.(1)
- Pour hæmophilus :
Coccobacilles Gram (-), oxydase (-) ou lente, exigence en hémine et en NAD, présence
d’une (uréase, ODC, indole et PNPG) détermination du biotype, puis groupage antigénique
(hæmophilus influenzae ‘b’).(1)
60
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Technique du LCR
Examen direct
- Aspect macroscopique
61
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Les bactéries les plus fréquemment retrouvées dans les infections urinaires sont :
- les entérobactéries (90% E. Coli, 5% le proteus, Klebsiella-Entérobacter 1%).
- Entérocoques 1%
- Les staphylocoques 1%
- Les autres 3%
Par contre chez les malades hospitalisés, les bactéries responsables sont celles qui sont
résistantes aux antiseptiques et antibiotiques et qui sont :
V.2. Prélèvement :
L’objectif majeur du prélèvement est de recueillir l’urine vésicale, normalement stérile,
en évitant sa contamination lors de la miction par la flore commensale qui colonise
l’urèthre et la région périnéale.
62
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
A l’aide d’un dispositif à numération de type cellule de Malassez (de préférence à usage
unique) ou par une méthode automatique validée. On dénombre les différents éléments
figurés contenus dans un volume donné de l’urine à étudier, préalablement homogénéisée.
Leur nombre doit être rapporté par millilitre.(1)
La très grande majorité des bactéries responsables d’infections urinaires ne sont pas
exigeantes et sont cultivées sur géloses ordinaires (tableau 01).(1)
63
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
b. Milieux chromogènes :
Le principe du milieu chromogène est d’utiliser des substrats synthétiques qui sont des
analogues structuraux d’une molécule naturellement clivée par une enzyme caractéristique
d’une espèce bactérienne ou d’un groupe d’espèces bactériennes. Le substrat clivé acquiert
des propriétés chromogéniques et précipite en colorant la colonie sans diffuser dans la
gélose. La plupart des milieux chromogènes utilisent un jeu de différents substrats
permettant une très bonne différenciation des colonies et une identification présomptive de
ou des espèces bactériennes présentes dans l’urine. Le tableau (02) indique les enzymes
détectés et l’aspect des colonies suivant les différents milieux commercialisés.
Aujourd’hui, les milieux chromogènes bien que plus onéreux, ont largement supplanté les
milieux non chromogènes en raison de plusieurs avantages.ces milieux permettent une
discrimination plus fine des colonies et donc une meilleure sensibilité de détection des
urines poly-microbiennes. Ils permettent une identification directe de E. Coli,
Enterrococcus spp et Proteus mirabilis, à l’aide de tests complémentaires simples (indole,
état frais) permettant un rendu d’identification plus rapide au clinicien et une éventuelle
adaptation de l’antibiothérapie probabiliste. Ils permettent une économie substantielle en
réactifs et en temps-technicien. Il est à noter toutefois que dans de rares cas ce système
d’identification peut être pris en défaut. Ainsi par exemple, de rares souches de Citrobacter
freundii indologènes dépourvue de β-D-galactosidase peuvent être identifiées à tort comme
E. Coli (Tableau 02). Par ailleurs quelques souches d’Entérobacter spp et de Citrobacter
spp, ont été décrites avec un phénotype de β-D-glucuronidase. Le microbiologiste,
notamment en milieu hospitalier du fait de la plus grande diversité des entérobactéries
rencontrées, devra donc rester vigilant et bien contrôler l’adéquation entre l’identification
et l’antibiogramme. Un autre risque est représenté par la possibilité de confondre un
entérocoque et un streptocoque du groupe B qui peut être responsable d’infection urinaire
chez la femme enceinte ou le nouveau-né. Chez ces patients l’utilisation en parallèle d’une
gélose au sang apparait souhaitable.(1)
c. Autres milieux :
D’autres milieux seront utilisés en fonction du contexte clinique ou en fonction du Gram :
- En cas de suspicion de tuberculise, la recherche de M. tuberculosis sera réalisée sur les
milieux adéquats.
- En cas de cystite hémorragique chez des patients immunodéprimés, on recherchera
Corynebacterium urealyticum en ensemencement une gélose au sang et en prolongeant
l’incubation au-delà de 24heures.
- En présence de bactéries à Gram (+) à l’examen direct, une gélose au sang sera
systématiquement ensemencée.
-En présence de germes à l’examen direct et en l’absence de culture en 24heures, une
recherche d’anaérobies et de germes exigeants sera réalisée en ensemençant une gélose au
64
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
sang incubée en anaérobiose durant 48heures et une gélose « chocolat »sous CO₂ durant
48heures.
- En présence de levures, un milieu Sabourand ou un milieu chromogène pour levures
(permettant l’identification de C. albicans) sera ensemencé et incubé à 30°C.(1)
Gram négatif
Escherichia coli 68 38 79
Proteus mirabilis 8 7 9
Klebsiella spp 5 9 3
Pseudomonas 1 6 0,5
aeruginosa
Autres 3 7 1
entérobactéries
Acinetobacter spp 2
Gram positif
Enterrococcus spp 5 17 3
Staphylococcus 3 0,5
saprophyticus
Staphylococcus 3 2 2
aureus
Streptococcus 3 1
agalactiae
Autres 1 2 1
Levures 10
Tableau 01 : Espèces responsables d’infections urinaires.
65
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
B. Mode d’ensemencement :
L’ensemencement doit répondre au double but de dénombrer les bactéries et d’isoler la
ou les bactéries en cause en obtenant des colonies bien distinctes les unes des autres.(1)
66
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
67
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
La technique de l’ECBU
Examen direct :
- Coloration de Gram
Identification + Antibiogramme.
a. Bactéries recherches :
Dans tous les cas :
- Salmonella spp.
-Shigella spp.
-Campylobacter spp.
-Yersinia spp.
-Aeromonas spp.
-Salmonella spp.(4)
68
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
VI.2. Prélèvement :
Echantillon Conteneur Transport Conservation Commentaires
Selles Poudrier stérile ≤ 1 ≤ 24 heures Si hospitalisation ≥ 3
stérile heure 4°C jours la coproculture
température standard n’a pas
ambiante d’utilité* ; seule une
recherche de
Clostridium difficile
doit être effectuée
-Si selle liquide, l’aspect fécal avec des glaires sanglantes oriente vers un syndrome
dysentériforme alors que l’aspect incolore ou eau de riz évoque un syndrome
cholériforme.(4)
69
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
a) Ensemencer en plus :
- un milieu de Karmali pour la recherche de Campylobacter pour les enfants de moins et/ou
en cas de suspicion à l’examen direct.(1)
b) Selles sanglantes :
- Un milieu Mac Conkey Sorbitol : pour la recherche de E. Coli O157 et autres STEC et
conserver la selle pour recherche de Shigella like toxines.
- Un milieu sélectif pour Yersinia.
- Un milieu sélectif pour recherche Clostridium difficile er recherche de la toxine de C.
difficile en immuno-chromatographie.
- Un milieu de Sabourand : si présence de levures à l’examen direct.
- En cas de suspicion de choléra : ensemencer un milieu spécial alcalin TCBS pour la
recherche du vibrion.(1)
70
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
-Sur milieu Hektoen après 24h à 37°C, les colonies suspectes sont H2S+ et lactose(-).
-Sur la gélose SS, la présence de colonies incolores ou faiblement colorées avec ou sans
centre noir est une forte présomption de Salmonella ou de Shigella.
-Sur les milieux chromogènes, la détection spécifique de l’estérase des Salmonella donne
une coloration des colonies variant du rose au mauve.
-On repère au moins cinq colonies suspectes isolées.
-La recherche de l’Uréase (milieu urée-indole) est faite sur chaque colonie suspecte :
* Ensemencer avec les autres colonies à partir du milieu urée-indole, une galerie
d’identification (API 20 E) et un antibiogramme d’entérobactérie.
e) Recherche de Campylobacter :
a. Examen direct :
L’examen après coloration de Gram met en évidence des petits bacilles à Gram négatif
incurvés.(1)
71
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
- C. jejuni : colonies grises, humides, plates et qui ont tendance à s’étaler après 48H
d’incubation à 37°C.
Isolement de C. difficile par culture : la culture est effectuée dans des conditions
d’anaérobiose stricte (sachet individuel ou jarre) sur milieux sélectifs contenant de la
cyclosérine et de la cefoxitine comme le milieu TCCA (gélose cœur-cervelle +5% de sang
de cheval, 0,1% de taurocholate, 250mg/l de cyclosérine et 10mg/l de céfoxitine). Les
subcultures peuvent être effectuées sur gélose au sang ou milieu de Wilkins-Chalgern.
Après 48heures d’incubation en anaérobiose à 37°C, les colonies sont présentent les
caractéristiques suivantes :
- Colonies à bords irréguliers (3-5 mm), non hémolytiques présentant un aspect de verre
fritté à la loupe binoculaire.
- Odeur caractéristique de crottin de cheval (libération de crésol).
- Colonies fluorescentes sous UV (mais dépond du milieu utilisé).
72
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Les EHEC n’ont pas de propriété biochimique commune permettant leur isolement sur
un milieu particulier sauf le sérotype O157 :H7. En effet, contrairement aux autres E. coli,
E. coli O157 :H7ne fermente pas le sorbitol et ne possède pas de β-glucuronidase. Ainsi
l’absence de fermentation de sorbitol à justifié l’utilisation de la gélose Mac Conkey au
sorbitol (SMAC). Le milieu SMAC a été rendu plus sélectif par l’adjonction de tellurite et
de cefixime dont les CMI sont plus élevées pour les E. coli. La présence de colonies
suspectes (sorbitol négative) E. coli O157 :H7 sur SMAC doit être confirmée par :
- Un test d’agglutination latex réalisé directement sur la colonie suspecte pour vérifier la
présence de l’antigène somatique O157.
- L’identification biochimique de l’espèce (galerie API).
Les STEC non-O157 n’ont pas les caractéristiques biochimiques communes rendant
possibles l’utilisation d’un milieu d’isolement particulier. Ces souches fermentant le
sorbitol ne seront pas repérées sur SMAC, ce milieu est donc inadapté. Une solution
alternative pour l’isolement de ces souches est l’utilisation de la gélose « entéro-
hémolysine ». La méthode est fondée sur le fait qu’une proportion importante des STEC a
la propriété de produire une entéro-hémolysine décelable sur gélose contenant des
érythrocytes de moutons lavés, additionnés d’ions Ca2⁺. Les colonies (STEC) suspectes
obtenues sur gélose au sang peuvent être confirmées par la recherche des gènes stx codant
les Shiga toxines par PCR. (1)
La présence d’E. Coli, même en grande quantité à la coproculture, ne doit pas être
considérée comme pathologique (grade C). Seules les souches d’E. Coli entéro-
hémorragique sécrétrices de Shiga-toxine doivent être considérées comme pathogènes
(grade B). S. aureus ne peut être impliqué dans une diarrhée aigue de plus de 24 heures
(grade C).
73
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Schéma de la coproculture
Selles
Examen macroscopique
Suspension 1/10
Examen microscopique :
- Gram
Incubation à 37°C
Selles
Suspension
6H à 37°C
EPA₂ + GNAB₂
6H à 37°C
EPA₃ + GNAB₃
74
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
75
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
Les milieux de culture seront gardés au moins 48heures en anaérobiose de 5 jours pour
des localisations profondes ou pour recherche de bactéries de culture difficile.les milieux
de culture placés en anaérobiose seront gardés au moins 5, voire 10 jours.(1)
Schéma de pus
E. direct culture
48h en anaérobiose
5 à 10jours en anaérobiose
Identification + antibiogramme.
76
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
VIII.1. Prélèvement :
Ils ne doivent pas être contaminés par la flore commensale et doivent être maintenus à
l’abri de l’oxygène.
Les prélèvements qui peuvent être réalisés sans traverser une zone colonisée ne posent
pas des problèmes comme : LCR, liquides pleural, sang, pus profond………..
VIII.4. Incubation :
Elle se fait le plus souvent en jarres hermétiquement closes dans lesquelles l’atmosphère
anaérobie peut être obtenue par différents types de sachets générateurs de gaz : CO₂, H₂.
Certains nécessitent la présence d’un catalyseur au palladium favorisant la fixation de
77
Partie théorique Chapitre II : étude
bactériologique des produits pathologique
l’oxygène sur l’hydrogène. Ce catalyseur est inactivé par la vapeur d’eau de l’hydrogène
sulfuré produits par la croissance bactérienne et doit être régulièrement régénéré 2 heures
en chaleur sèche à 160°C. Certains sachets produisant uniquement du CO₂ sans addition
d’eau ne nécessitent pas la présence de catalyseur. Il existe aussi des jarres munies de
deux robinets que l’on peut perfuser avec un mélange gazeux anaérobie (N₂ 85%, CO₂
10%, H₂ 5%). L’intérêt de ce dernier système est qu’il permet d’obtenir l’anaérobiose sans
aucun délai, contrairement aux sachets qui nécessitent environ 2 heures avant décoloration
complète du papier indicateur redox. Il existe également des sacs hermétiques en plastique
fonctionnant sur le même principe et qui permettent d’incuber une à deux boites ou de
transporter un prélèvement.
Le système le plus performant est la chambre anaérobie dans laquelle les prélèvements
sont introduits par l’intermédiaire d’un sac, puis manipulés à l’aide de gants ou à mains
nues. L’intérêt principal de ce système est de pouvoir observer les boites et de faire les
différents repiquages sans rompre l’atmosphère anaérobie. La durée d’incubation est au
minimum de 48 heures. Sauf recherche particulière (Actinomyces), les boites sont
conservées 5 jours avant de communiquer un résultat négatif.(9)
VIII.5. Subcultures :
Lorsqu’il est fait en atmosphère normale, l’examen de différentes boites doit être rapide.
Il est important de comparer la croissance obtenue en anaérobiose à partir du même
inoculum. Toutes les colonies suspectes sont repiquées en anaérobiose et, sur le même
milieu, dans une atmosphère aérobie enrichie de 10% de CO₂ afin d’assurer du caractère
anaérobie strict de la bactérie. Certaines bactéries classées comme anaérobies strictes sont
en fait aérotolérantes et vont pousser dans cette atmosphère aérobie enrichie de CO₂. C’est
le cas de Propionibacterium, Actinomyces, Bifidobactérium, Clostridium tertium,
Lactobacillus. Après subculture, les boites de primoculture sont réincubées jusqu’à
5jours.(9)
VIII.6. Identification :
L’utilisation des galeries miniaturisées et commercialisées (API 20A) qui permettant
d’utiliser sensiblement les mêmes critères d’identification. Inoculées avec une forte
densité bactérienne, elles peuvent être incubées « enroulées » dans les jarres anaérobies. En
24 à 48 heures, les bactéries ayant une bonne activité glucidolytique sont correctement
identifiées.
Des galeries mettant en évidence l’activité enzymatique des bactéries sont également
commercialisées (Rapid ID32A...). Elles présentent l’intérêt de ne pas nécessiter de
croissance bactérienne puisqu’elles révèlent des enzymes cellulaires. Elles sont donc
incubées en atmosphère normale puis révélées après 4 heures à 37°C. Ces galeries
permettent d’identifier correctement la plupart des bactéries les plus fréquemment
rencontrées en clinique humaine.(9)
78
Chapitre III :
L’antibiogramme
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
I. Introduction :
L’antibiogramme est un examen de laboratoire visant à déterminer la sensibilité
d’une bactérie à différents antibiotiques. En effet, de nombreuses bactéries sont devenues,
avec le temps, résistantes aux antibiotiques. Il n’est donc pas toujours évident de trouver
l’antibiotique qui sera efficace pour traiter une souche bactérienne donnée.
- Incubation : 18-24heures.(5)
79
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
III.2. Technique :
80
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
A. Méthodes de dilutions :
a. En milieu solide :
Les solutions d’antibiotiques sont introduites dans un milieu gélosé maintenu à 45°C
puis coulé en boites de pétri, après refroidissement, la souche bactérienne est inoculée
sur la surface en une ou plusieurs stries parallèles. La CMI correspond à la plus petite
quantité d’antibiotique capable d’inhiber totalement le développement de la culture.
C’est une méthode sensible de réalisation délicate.(6)
C. Préparation de l’inoculum :
- A partir d’une culture pure de 18 à 24h sur milieu d’isolement approprie, racler a l’aide
d’une anse de platine quelques colonies bien isolées et parfaitement identiques. Dans le cas
81
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
de Streptococcus spp. Et d’Haemophilus spp. Utiliser un écouvillon pour prélever plus
facilement les colonies bactériennes.
- Bien décharger l’anse ou l’écouvillon dans 5 a 10ml physiologie stérile à 0,9%. Dans le
cas de Neisseria gonorrhée, décharger l’anse dans 1 a 2ml de tampon phosphate stérile a
pH 7,2.
- Bien homogénéiser la suspension bactérienne, son opacité doit être équivalence a 0,5 MF
ou a une D.O de 0,08 à 0,10 lue a 625nm. L’utilisation d’un densitomètre est fortement
souhaitable.(6)
D. Ensemencement :
- Tremper un écouvillon stérile dans l’inoculum.
- L’essorer en le pressant fermement (et en le tournant) contre la paroi interne du tube, afin
de décharger au maximum.
- Frotter l’écouvillon sur la totalité de la surface gélosées, sèche, de haut en bas, en strie
serrées.
- Répéter l’opération 2 fois, en tournant la boite de 60° a chaque fois, sans oublier de faire
pivoter l’écouvillon sur lui-même. Finir l’ensemencement en passant l’écouvillon sur la
périphérie de la gélose.
- Dans le cas ou l’on ensemence plusieurs boites de Pétri, il faut recharger l’écouvillon a
chaque fois.(6)
82
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
F. Incubation :
Elle se fait dans l’étuve pendant 18 à 24heures à 35°C. Durant la période d’incubation,
l’antibiotique diffuse dans la gélose à partir des disques, selon un gradient de concentration
jusqu’à une limite de distance ou sa concentration est la plus faible. Après incubation on
constate dans la boite de Pétri un développement bactérienne normal dans la gélose sauf
autour des disques d’antibiotiques qui ont une action inhibitrice.
G. Condition d’incubation :
Respecter la température, l’atmosphère et la durée d’incubation recommandées pour
chaque bactérie. (6)
83
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
H. Lecture :
- Mesurer avec précision les diamètres des zones d’inhibition à l’aide d’un pied à coulisse.
- Pour les bactéries testées sur Mueller-Hinton simple, les mesures seront prises en
procédant par transparence à travers le fond de la boite de Pétri fermée.
- Pour les bactéries testées sur Mueller-Hinton au sang, les mesures de diamètres de zones
d’inhibition seront prises, boite de Pétri ouverte et bien éclairée.
- Comparer les résultats obtenus, aux valeurs critiques figurant dans les tables de lecture
correspondantes.
- Classer la bactérie dans l’une des catégories Résistant (R), Sensible (S), ou Intermédiaire
(I). (6)
I. Détermination de la CMI :
Dans le cas de certaines souches, la technique de l’antibiogramme n’est pas validée pour
certaines molécules antibiotiques. Pour ces molécules, la sensibilité de ces germes est
appréciée uniquement par la détermination de la CMI, soit par la technique de référence,
soit par une autre technique. La technique de diffusion des disques n’est pas validée pour
ces germes. La technique recommandée est la détermination de la CMI par dilution en
milieu Mueller-Hinton liquide ajusté en cations. Ce milieu est supplémenté de 2.5 à 5% v/v
de sang de cheval lysé et parfois de facteurs de croissance selon les espèces bactériennes
testées.(6)
84
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
- Il est liquéfié par ébullition puis maintenu à la température de surfusion (45°C) jusqu’au
moment de l’emploi.
- Commencer par la boite témoin, puis déposer les spots sur les différentes boites en allant
de la plus faible concentration à la concentration la plus élevée. Terminer en appliquant les
spots sur une 2éme boite témoin.
- Etaler une goutte de chaque souche testée, sur une gélose non sélective et incuber une
nuit (détection des cultures mixtes, obtention d’une culture jeune).(6)
E. incubation :
- Laisser les boites à température ambiante. Couvercle vers le haut, jusqu’à absorption de
l’humidité (séchage des spots, pas plus de 30mn).
- Retourner les boites et incuber à 35°C± 2 pendant 16-20 heures.
- Ne pas incuber en atmosphère à forte concentration de CO₂ si cela n’est pas recommandé
(le CO₂ perturbe le pH du milieu).
- Incuber Neisseria meningitidis et Streptococcus spp, dans une atmosphère contenant 5%
de CO₂.(6)
85
Partie théorique chapitre III :
l’antibiogramme
86
Partie pratique
Chapitre I :
Méthodologie de travail
Partie pratique chapitre I :
Méthodologie de travail
I. Méthodologie de travail :
Il s agit d’une étude descriptive, transversale, prospective réalisée au niveau de deux
laboratoires de bactériologie de Sétif durant une période allant de 13 /01/2019 à
14/05/2019. Elle a touchée les employés des services sus-cités par l’emploi d’un
questionnaire (ANNEXE).
La grille d’observation est le deuxième outil utilisée et qui a ciblé l’ensemble des données
observables dont une observation direct quand au respect des conduites et des
comportements de notre population.
87
Chapitre II :
Présentation, Analyse et
interprétation des résultats
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
- L’unité de réception.
- L’unité de bactériologie.
- La paillasse de l’hémoculture.
- La paillasse des liquides de ponction (LCR, liquide pleural et autres).
- La paillasse de l’étude cytobactériologique des urines (l’unité de l’ECBU).
- La paillasse de Divers (Pus, crachats et autres).
- La paillasse des infections sexuellement transmissibles IST (spermoculture et
prélèvement vaginal).
- l’unité des mycobactéries.
* les techniciens du laboratoire sont au nombre de 10.
* Avec un professeur en microbiologie.
- L’unité de réception.
- L’unité de bactériologie.
- L’unité des analyses des aliments.
- L’unité des analyses des eaux.
88
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
La plupart des participants sont diplômés de l’université (60%), seulement 40% sont des
L.S.P. Par conséquent, je peux dire que ce personnel a plus de connaissances théoriques
que pratiques.
b. Représentation graphique :
40%
L,S,P
60%
D,E,S en biologie
89
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
A partir des réponses recueillies, je remarque que 30% de mes participants ont une
expérience professionnelle de moins de (5ans), 50% entre (5 et 10ans) et 20% plus de
(10ans) d’ancienneté de travail. Donc tout le personnel du service de bactériologie a de
l’expérience.
b. Représentation graphique :
Question N°02 :
Les résultats montrent que 90% des techniciens disent qu’ils ont des informations sur
« l’ensemencement et l’incubation ». Ils ont donc les connaissances nécessaires pour
interpréter et identifier le germe responsable d’une infection bactérienne.
b. Représentation graphique :
oui
90% Non
90
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Ces réponses prouvent que la majorité des techniciens (70%) ne connaissent pas
exactement l’intérêt de la culture, en effet seulement 20% ont répondu correctement à la
question, alors que 10% n’ont pas donné de réponse. Pour répondre à la question, l'intérêt
exacte consiste à identifier et caractériser le germe responsable de l'infection bactérienne,
pour étudier la sensibilité à l'antibiotique et parfois l'utilisation de la biologie moléculaire.
b. Représentation graphique :
Question N°04 : Quels sont les différents types de milieux utilisés pour la culture
bactérienne ?
Ces réponses prouvent que tout le personnel (100%) connait les différents types de
milieux utilisés pour la culture bactérienne. Aussi bien les milieux d’enrichissement que
les milieux utilisés pour l’isolement bactérien.
91
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Représentation graphique :
réponse insuffisante
100% réponse juste
Question N°05 : Est-ce-que vous contrôlez la qualité des milieux de culture ? Si non
pourquoi ? Si oui comment ?
La majorité des techniciens (60%) disent qu’ils ne contrôlent pas la qualité des milieux
de culture. Seulement 40% d’entre eux la contrôlent. Le non contrôle de la qualité des
milieux peut entrainer le risque de contamination ou avoir un effet sur la fiabilité des
résultats.
b. Représentation graphique :
40% Non
Oui
60%
* Si Non, pourquoi :
92
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
D’après les résultats obtenus, de toutes les personnes (100%) qui ne contrôlent pas la
qualité des milieux de culture, personne ne donne de réponse quant à ce manque de
contrôle. Alors que ce contrôle permet d’assurer que le milieu est adéquat pour la culture
des bactéries provenant d’un prélèvement.
b. Présentation graphique :
Bonne réponse
0% Mauvaise réponse
Aucune réponse
100%
* Si Oui, comment ?
D’après les résultats obtenus, personne n’a donné de réponse sur la méthode de contrôle
de la qualité des milieux de culture dont les étapes sont :
-La souche témoin est inoculée dans un bouillon non sélectif et est cultivée pendant 24
heures.
-Préparation d'un inoculum standard pour tester des milieux sélectifs
-Un tube ou une gélose de chaque milieu doit être inoculé avec l’inoculum standardisé de
la souche témoin.
-Les boîtes de Pétri seront ensemencées, par une anse calibrée, puis mises en culture par
stries. La même anse peut être utilisée pour tous les contrôles de la qualité ; à défaut
d’utiliser une anse calibrée, il est important de toujours utiliser la même anse pour les
ensemencements.
93
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Présentation graphique :
Question N°06 : Quels sont les méthodes d’ensemencement dans un milieu gélosé solide ?
Ces réponses prouvent que la majorité des techniciens (80%) ne connaissent pas toutes
les méthodes d’ensemencement. Ils ne connaissent que deux méthodes : soit
l’ensemencement en quadrants ou l’ensemencement par des stries. Alors qu'il existe
d’autres méthodes par exemple: l'ensemencement par piqure, par touche, en spirale.....
b. Représentation graphique :
10% 10%
réponse correcte
réponse moyenne
aucune réponse
80%
Question N°07 : Est-ce qu’on ensemence, dans chaque boite de Pétri, un seul échantillon?
94
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Ces réponses prouvent que tout le monde (100%) utilise un seul échantillon dans une
boite de Pétri. Donc, la fiabilité des résultats obtenus est assurée.
Le Question N°08 « Quelle est la méthode que vous utilisez pour diviser chaque milieu
de culture en cas d’ensemencement de plusieurs prélèvements sur la même boite ? » n’a
pas lieu au niveau du laboratoire de bactériologie CHU de Sétif. Car tous les techniciens
utilisent un seul échantillon dans une boite de pétri.
b. Représentation graphique :
0% Oui
Non
100%
Question N°09 : Est-ce que vous vérifiez la profondeur de la gélose ? La quantité d’agar ?
La majorité des techniciens (60%) ont dit non, ils ne vérifient ni la profondeur de la
gélose ni la quantité d’agar. En revanche, 40% ont répondu oui. Ou moment qu’il faut
vérifier l’épaisseur avant chaque ensemencement donc il joue un rôle très important. Car
pour les différents milieux de culture avec une épaisseur faible, il ya un risque de
déshydratation si l’incubation est prolongée, ou un risque de d’épuisement des milieux.
95
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Représentation graphique :
40%
96
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
A partir de la dernière question (N°10/I) 10% des techniciens disent qu’ils ensemencent
par inondation pour réaliser un antibiogramme direct pour gagner du temps en cas d’avoir
à l’état frais nombreux (+++) de bactérie. Ils affirment n’avoir pas identifié un
dysfonctionnement. Alors que ce type d’ensemencement des fois permet le déplacement
des disques.
0%
Oui
100% Non
Tous les techniciens (100%) disent que la gélose de l’antibiogramme est incubée à 37°C.
Or, il faut l’incuber à 35°C en respectant le temps nécessaire pour chaque variété
bactérienne, par exemple :
97
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Représentation graphique :
Graphe N°13: La température d'incubation pour l'antibiogramme.
0%
à 37°C
Question N°12 : Quel est le nombre de disques d’antibiotique par boite de 90mm ?
À travers ces réponses 40% des techniciens disent que le nombre maximum de disques
d’antibiotique pour une boite de 90mm est de 06. Alors que 30% disent que le nombre est
supérieur à 06 disques et pour finir 30% disent que le nombre est inférieur à 06 disques.
Or, il est préférable de ne pas mettre plus de 06 disques d’antibiotique dans une boite de
90mm, et pour les bactéries exigeantes ne pas mettre plus de 04 disques pour mesurer le
diamètre de la zone d’inhibition.
b. Représentation graphique :
98
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Ces réponses prouvent que 50% seulement, contrôlent systématiquement l’étuve, et 50%
ne la contrôlent pas. Par contre ce contrôle est très important car il y a une influence de la
qualité de l’étuve sur les résultats obtenus.
b. Représentation graphique :
Oui
50% 50%
Non
À partir de la dernière question, on remarque que des 50% qui font le contrôle de l’étuve,
60% le font chaque semaine par contre 40% le font tous les 15 jours. Il faut faire le
contrôle de l'étuve chaque semaine pour éviter le risque de contamination et assurer les
résultats obtenus.
b. Représentation graphique :
99
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Question N°14 : Quelles sont les conditions d’incubation des milieux de culture ?
D’après les résultats obtenus, je remarque que la totalité des laborantins ne connaissent
pas toutes les conditions d'incubations des milieux de culture. Parce qu'ils ne mentionnent
que la température alors qu'il y a l'oxygène, le Co2, la pression, le temps d'incubation, la
pression osmotique, le ph .....etc.
b. Représentation graphique :
Bonne réponse
Mauvaise réponse
100%
Question N°15 : En cas d’une hémoculture vous incubez les boites de Pétri après le
repiquage des flacons dans :
D’après les réponses obtenues, la majorité des laborantins (80%) incubent les flacons
d’hémoculture dans la jarre après le repiquage, pour les 20% restants, ils l’incubent dans
l’étuve. L’incubation dans la jarre est plus fiable que l’étuve, car il permet la croissance
des bactéries exigeantes et anaérobies.
100
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Représentation graphique :
20%
L'étuve
80% La jarre
Suite aux réponses recueillies, seulement 50% connaissent le rôle de la jarre qui est
d’offrir les conditions requises aux bactéries exigeantes et anaérobies. 50% des techniciens
ne connaissent pas ce rôle.
b. Représentation graphique :
Bonne réponse
50%
50% Mauvaise réponse
Aucune réponse
0%
Question N°16 : En cas d’une culture négative, est-ce que vous faites une réincubation ? Si
oui comment ? Si non pourquoi ?
101
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
D’après les résultats obtenus, tous les techniciens (100%) font la ré-incubation en cas
d’une culture négative. Car il y a des bactéries qui poussent lentement donc il faut ré-
incuber les milieux de culture pendant 24h encore.
b. Représentation graphique :
0%
Oui
Non
100%
En fonction des résultats recueillis, 60% des laborantins ré-incubent les milieux en cas
d’une culture négative pendant 48h et 40% les ré-incubent seulement pendant 24h.
Alors que généralement, dans le cas d’une culture négative les milieux doivent être ré-
incuber pendant 24h encore.
b. Représentation graphique :
40%
Pendant 24h
60% Pendant 48h
102
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
D’après les résultats obtenus, j’en conclus que la majorité des techniciens (70%) ne
savent pas ce qui est un contrôle de qualité interne en bactériologie. Et seulement 10% ont
donné une réponse acceptable. Pour répondre à cette question, ce contrôle est une
procédure où une série de procédures visant à s'assurer que les milieux de culture et les
réactifs, les colorants, satisfont un ensemble défini de critères de qualité.
b. Représentation graphique :
10%
20% Bonne réponse
D’après les résultats obtenus, la majorité des laborantins (60%) ne font pas le contrôle de
qualité, 30% seulement le font. Alors que ce contrôle est très important pour assurer la
crédibilité du matériel nécessaire et des réactifs utilisés.
103
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Représentation graphique :
30%
Oui
Non
60%
Aucune réponse
* Si Non, pourquoi ?
Réponses fréquence Pourcentage
Bonnes réponses 00 00%
Mauvaises réponses 00 00%
Aucune réponse 06 60%
Total 06 100%
Tableau n°24 : Le non réalisation du contrôle de qualité.
D’après l’avant dernière question, 60% des techniciens ne font pas le contrôle de qualité,
et à la question de savoir pourquoi ils ne font pas ce contrôle, personne ne répond. Or, ne
pas faire le contrôle de qualité peut entraîner des résultats erronés.
b. Représentation graphique :
104
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Ces réponses prouvent que 60% du personnel n’a aucune idée sur l’objectif d’un contrôle
de qualité en bactériologie. 30% seulement m’ont donné des réponses justes et 10% m’ont
donné des réponses fausses. Il s’avère qu’elle est utilisée pour obtenir de bons résultats.
b. Représentation graphique :
Question N°19 : Est-ce que vous faite la rotation entre les paillasses ? Est-ce que vous
jugez que c’est bénéfique ?
D’après les résultats obtenus, tout le personnel (100%) fait la rotation entre les paillasses.
Et tous jugent que cette rotation est bénéfique. Donc je pense qu’elle est importante dans le
travail afin de maitriser la manipulation des différents prélèvements, et ne pas oublier les
acquis scientifiques et pratiques.
b. Représentation graphique :
0%
Oui
Non
100%
105
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Question N°20 : Est-ce qu’il vous arrive de faire des formations ou stages en
bactériologie ?
D’après les résultats recueillis, je remarque que 40% seulement du personnel ont obtenu
des formations ou stages en bactériologie ce qui n’est pas le cas des 60% qui restent. J’ai
appris aussi que quelques personnes n'ont pas bénéficié de stages ou formations en
bactériologie durant leurs études. Il faut donc sensibiliser sur l'importance d’octroyer des
stages ou des formations aux techniciens avant leur emploi, et une formation
complémentaire après leur emploi si nécessaire.
b. Représentation graphique :
40% Oui
60% Non
106
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
D’après les résultats obtenus, 70% du personnel classent leur fiabilité de travail à 75%
et 30% la classent à 100%. Ceci m’autorise à dire que les techniciens pratiquent leur
travail convenablement.
b. Représentation graphique :
Graphe N°28: La fiabilité du travail.
107
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
108
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
a. Analyse :
D’après les résultats recueillis, je constate que 80% des techniciens, nettoient les
paillasses seulement après le travail, en revanche 20 % désinfectent les paillasses avant et
après le travail.
b. Présentation graphique :
Graphe N°01: La désinfection des paillasses
personnes effectuant la
20%
désinfection des paillasses
(avant et après le travail)
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, 10% de personnes (ce qui est faible) contrôlent la
température du réfrigérateur et 90% ne la contrôlent pas.
109
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Présentation graphique :
Graphe N°02: la température du réfrigérateur.
10%
personnes qui controlent
latempérature
personnes qui ne controlent
90% pas la température
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, seuls 10% du personnel vérifient la date d’expiration des
milieux de culture, ce qui n’est pas le cas des 90% qui restent.
b. Présentation graphique :
110
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, tout le personnel conserve les milieux de culture à l’abri de
la lumière, de l’humidité et de la chaleur. Donc toutes les conditions de conservation sont
respectées.
b. Présentation graphique :
a. Analyse :
D’après les résultats recueillis, je remarque que 60% du personnel respectent le protocole
de la zone aseptique (20cm autour du bec) par contre 40% ne le respectent pas.
b. Présentation graphique :
111
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Objectif de l’observation N°06: Sécher les boites de Pétri avant leur mise en culture.
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, 70% des techniciens sèchent les boites de Pétri avant leur
mise en culture, par contre 30% des techniciens ne la sèchent pas.
b. Présentation graphique :
Graphe N°06: Sèchage des boites de Pétri avant leur mise en culture.
personnes qui sécheent les
boites avant leur mise en
30% culture
personnes qui ne séchent pas
70%
les boites avant leur mise en
culture
a. Analyse :
112
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Présentation graphique :
20%
personnes qui vérifient
personnes qui ne vérifient pas
80%
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, je remarque que tous les techniciens utilisent les différentes
méthodes d’ensemencement et d’isolement.
b. Présentation graphique :
113
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, je remarque que tous les techniciens (100%) respectent les
techniques d’ensemencement.
b. Présentation graphique :
0%
le respect des techniques
d'ensemencement.
le non respect des techniques
100% d'ensemencement
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, tout le personnel (100%) respecte la position couvercle vers
le bas après l’ensemencement.
b. Présentation graphique :
le respect de la position
24% couvercle vers le bas
le non respect de la position
76% couvercle vers lr bas
114
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, 10% seulement des techniciens vérifient les paramètres de
l’étuve (atmosphère, température et humidité). Par contre, les 90% restants, ils ne font pas
la vérification.
b. Présentation graphique :
Objectif de l’observation N°12: Mettre des cultures dans l’étuve en position couvercle vers
le bas.
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, je remarque que tout le personnel (100%) met les boites de
Pétri après l’ensemencement en position couvercle vers le bas dans l’étuve.
115
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
b. Présentation graphique :
En cas d’une culture négative, ré-incubation des milieux pendant 24h à 37°C.
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, 100% du personnel font la ré-incubation en cas d’une
culture négative pendant 24h à 37°C.
b. Présentation graphique :
116
Partie pratique chapitre II : Présentation,
analyse et interprétation des résultats
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus et ma propre observation tous les techniciens incubent les
cultures à 37°C pendant 24h, seule l’hémoculture est incubée pendant 48h.
b. Présentation graphique :
a. Analyse :
D’après les résultats obtenus, je remarque que 10% seulement de l’ensemble du personnel
contrôlent la qualité des milieux de culture contrairement aux 90% restants.
b. Présentation graphique :