Schéma narratif étudie un récit à travers le déroulement et l'enchaînement des événements, des épisodes de
l'histoire entre eux ; il comprend 5 étapes :
1. situation initiale –
2. élément perturbateur (ou déclencheur, problème qui se pose) –
3. péripéties (les différentes aventures qui font progresser l'histoire) –
4. élément de résolution (solution du problème surgi au début du récit) –
5. situation finale.
Schéma actantiel étudie un récit à travers les rapports, les liens qui unissent ou opposent les personnages ou
« actants » ; il définit donc le rôle de chaque personnage :
héros –
adjuvant (personnage qui aide le héros dans sa quête) –
opposant –
objet de la quête (ce que cherche le héros tout au long du récit)
Le point de vue dans le récit (on dit également focalisation = qui raconte?) :
3 possibilités : - point de vue omniscient : le narrateur sait tout de l’histoire et de ses personnages.
- point de vue externe : on ne connaît pas les pensées des personnages, on les voit agir de l’extérieur.
- point de vue interne : le narrateur perçoit la scène à travers un personnage. Ce qu’il connaît de
l’histoire se limite à ce que celui-ci voit, entend ou sent. Il est au courant du passé, du présent du personnage, il
entre parfois dans sa conscience. Le point de vue interne se rencontre dans les récits à la 3ème personne. Mais tout
aussi bien dans les récits à la 1ère personne lorsque le personnage est le narrateur).
RÉCIT - NARRATION
La situation d’énonciation
Un énoncé désigne tout message produit par un énonciateur, qu’il soit écrit ou oral. La situation d’énonciation est
donc le contexte de la production d’un énoncé : il s’agit d’établir: Qui parle? A qui? Quand? Où? : Contexte de la
communication.
Certains mots sont ancrés dans la situation d’énonciation, c’est à dire qu’on ne peut pas les comprendre sans le
contexte de communication: Exemples: Aujourd’hui, demain, hier, ici, là, je, tu, nous, vous...
D’autres mots sont coupés de la situation d’énonciation, c’est à dire qu’on les comprend indépendamment du
contexte de communication: Exemples: Le même jour, le lendemain, la veille, au même endroit, il, ils...
Schéma de la communication (simplifié) :
Emetteur ou locuteur ► Message ou énoncé ► Récepteur ou destinataire.
Les modalisateurs : tout mot qui exprime une appréciation, un jugement de valeur du locuteur (celui qui parle) sur la
portée son énoncé : ex : Je crois qu’il peut réussir/ Je pense / J’affirme / Il semble que /Peut-être, sans doute,
certainement, franchement/ à mon avis, à dire vrai...
Le texte
Intertextualité: un texte fait référence à un autre texte par allusion ou citation directe.
Explicite: ce qui est clairement dit dans un texte. / Implicite: ce qui est sous-entendu dans un texte/ présupposé: Ex:
Ferme la porte!: implicite: la porte est ouverte.
Paratexte: ensemble des indications fournies autour du texte lui-même (nom de l’auteur, date de publication, titre,
chapeau introducteur, notes, préface, postface, annexes, index, sommaire...).
La typographie: désigne le type de caractère choisi pour un texte (italique, gras, souligné, Times New Roman...) mais
aussi la mise en page et la ponctuation.
Autobiographie : auteur= narrateur=personnage principal. L’autobiographie suppose toujours un va-et-vient entre le
passé et le présent de l’écriture, entre un narrateur adulte qui s’observe et se juge lui-même étant enfant.
L’autobiographie ne suppose pas toujours la vérité, mais revendique la sincérité. Récit rétrospectif en prose qu’une
personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire
de sa personnalité.
Mise en abyme : procédé qui consiste à faire apparaître au cœur même d’une œuvre littéraire ou picturale (photo,
peinture) sa propre représentation en « miniature » : ex : le théâtre dans le théâtre : une pièce est jouée dans la
pièce, certains acteurs sont spectateurs d’une pièce seconde. La mise en abyme attire l’attention sur un thème
essentiel de l’œuvre ou souligne l’aspect fictif de l’œuvre en démontant ses mécanismes.
Les tonalités (ou registres): ils rendent compte de l'effet produit sur le lecteur ou recherché par l'auteur.
Réalisme (faire vrai),
merveilleux (dans le conte de fée ; pacte de non-réalité),
fantastique (hésitation constante entre explication rationnelle et irrationnelle, sans résolution),
étrange (événement inexplicable qui trouve une explication rationnelle à la fin),
science-fiction (dans le futur),
comique (rire),
humoristique (sourire),
tragique (crainte, pitié, pleurs),
pathétique (qui inspire de la pitié),
lyrique (expression de sentiments personnels forts),
dramatique (grande tension),
ironique (dire/ écrire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre en s’assurant la complicité du lecteur),
satirique (moque + critique),
parodique (imitation à visée comique et critique d’un texte modèle),
emphatique (ton très ou trop grandiose, grandiloquent)...
FRANÇAIS
Poésie
- Allitération: répétition d’un son consonne.
- Assonance: répétition d’un son voyelle.
- Rimes: - Suivies ou plates (AABB...) / Croisées (ABAB) / Embrassées (ABBA).
Les rimes peuvent être féminines (dernière lettre= e muet) ou masculines (autres cas).
- Vers (une ligne d’un poème): alexandrin (12 syllabes), décasyllabe (10), octosyllabe (8).
- Strophes (groupes de vers séparés par un blanc): distique (2), tercet (3), quatrain (4), quintile (5), sizain (6), dizain
(10).
- Césure: pause rythmique dans un vers.
- Hémistiche: moitié d’un vers.
- Figures de style: comparaison, métaphore, personnification, anaphore, énumération, etc.
Tout d'abord, il faut lire plusieurs fois un poème, et en dégager les idées principales (de quoi ça parle?)
Il faut ensuite savoir analyser la forme et les figures de style, car cela est nécessaire pour justifier votre
interprétation du poème (ce que vous en avez compris).*
ARGUMENTATION
Vocabulaire de l’argumentation. Argumenter, c’est s’efforcer de convaincre, de persuader.
- Thèse: idée générale, point de vue présenté ou défendu par quelqu’un. (Antithèse: version contraire à la thèse).
Ex : Thèse : l’école est utile / Antithèse : l’école ne sert à rien.
- Argument: idée plus précise qui vient appuyer une thèse défendue. (Une thèse s’appuie sur plusieurs arguments).
L’argument peut être rationnel (il fait appel à la raison, à la logique, au bon sens) ou affectif (il joue sur les
sentiments des lecteurs/ récepteurs.) On parle d’argument d’autorité lorsqu’on fait appel à une personne (écrivain,
spécialiste d’une discipline donnée) qui partage la même thèse pour prouver que ce que l’on affirme est vrai.
- Exemples: plus ils sont précis, meilleurs ils sont. Tirés de l’actualité, de la littérature, de l’art, de la culture en
général, de l’expérience, les exemples illustrent et prouvent l’argument présenté.
- Clichés, stéréotypes, lieux communs : idées ou opinions très répandues généralement admises comme des
évidences, des banalités.
- Paradoxes : idées contraires, en contradiction avec l’opinion commune. Idées contradictoires en apparence.
- Réfutation: démontrer que les arguments de l’adversaire sont faux. (Tu prétends que...mais...).
- Concession: accepter une partie des arguments de l’adversaire. (Tu as raison de dire que...mais...).
- Question rhétorique : fausse question, qui contient implicitement sa réponse et oriente donc le jugement de
l’interlocuteur. Ex : N’est-il pas meilleur pour vous de travailler pour réussir ?
- Syllogisme : méthode de raisonnement en trois étapes qui soulignent fortement l’enchainement logique :
affirmation► cause ►conséquence.
Ex : Tous les hommes sont mortels (affirmation ou postulat de départ),
Or, Socrate est un homme (cause- évidence, tirée de l'affirmation),
Donc Socrate est mortel (conséquence, déduction).
FRANÇAIS
QUELQUES REPÈRES
Epoque
Mouvements / Courants littéraires Quelques grands noms
historique
Romans de Chevalerie / Courtoisie Chrétien de Troyes, Marie de France, François Villon.
Moyen-âge
Fabliaux Rutebeuf.
Humanisme Rabelais, Montaigne.
Renaissance
Poètes de la Pléiade Du Bellay, Ronsard.
Baroque / Préciosité La Fontaine, Boileau, Pascal.
XVIIème
Théâtre / Classicisme Molière, Racine, Corneille.
Philosophies des Lumières Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau, Descartes.
XVIIIème
Libertinage Laclos.
Romantisme / Parnasse Lamartine, Chateaubriand, Hugo, Gauthier, Baudelaire.
XIXème Réalisme / Naturalisme Nerval, Balzac, Zola, Flaubert, Maupassant, Stendhal.
Symbolisme / Décadence Verlaine, Rimbaud, Mallarmé.
Surréalisme / Existentialisme Proust, Gide, Apollinaire, Breton, Aragon, Eluard.
Littérature engagée Giraudoux, Sartre, Beauvoir, Camus, Malraux.
XXème
Oulipo Queneau, Prévert.
Nouveau Roman Sarraute, Simon, Robbe-Grillet, Duras.
GRAMMAIRE
Les types de phrases
- Déclarative : déclarer, affirmer.
- Exclamative : !
- Interrogative : ?, inversion sujet-verbe.
- Impérative : ordre, pas de pronom personnel.
Conjonctions (=Nature)
- Conjonctions de coordination: mais, ou, et, donc, or, ni, car : elles servent à relier (coordonner) des mots ou
groupes de mots de même nature.
- Conjonctions de subordination: que, parce que, pour que, lorsque, pourvu que, quoique, bien que (+subj.), avant
que (+subj.), après que (+ind.), comme, quand, si, etc. Elles relient une proposition subordonnée à une proposition
principale.
FRANÇAIS
La phrase
La phrase simple ne comporte qu’un seul verbe conjugué, la phrase complexe comporte plusieurs verbes
conjugués. Il y a autant de propositions dans une phrase complexe que de verbes conjugués. Une proposition est
un « morceau » de phrase complexe qui comporte un verbe conjugué et peut être proposition principale,
proposition subordonnée ou proposition indépendante.
- Phrase nominale (ou non-verbale) : phrase sans verbe conjugué: il peut y avoir un verbe à l’infinitif dans la phrase
nominale (effet produit: pas d’action, donc immobilité, lenteur, ralentissement, effet de « tableau »)
Succession de verbes conjugués: effet de rapidité : Ex : Il se lève, marche, court, vole.
- Enumération («effet de liste», virgules, accumulation) / Juxtaposition (on place les éléments les uns à côté des
autres, sans mots-liens ; présence de virgule(s)). / Coordination (voir conjonction de coordination ; on relie des mots
ou des groupes de même nature)
- Subordination: une proposition subordonnée dépend d’une proposition principale.
Exemple: Les élèves qui apprennent leurs leçons voient leurs résultats augmenter. « qui apprennent leurs leçons »
est une proposition subordonnée relative (car introduite par le pronom relatif « qui ») qui dépend de la proposition
principale « les élèves [...] voient leurs résultats augmenter ».
Exemple : Le professeur pense que les élèves sont capables de réussir. « que les élèves sont capables de réussir » est
une proposition subordonnée conjonctive (car introduite par la conjonction de subordination « que ») qui dépend
et complète la proposition principale « le professeur pense ». « Que » n’est pas ici pronom relatif, car il n’a pas
d’antécédent.
Les degrés de signification de l’adjectif qualificatif
- Degré zéro : un bon élève.
- Comparatif : d’égalité (aussi beau), de supériorité (plus beau / meilleur), d’infériorité (moins beau).
- Superlatif : relatif (le plus beau de tous / le moins beau), absolu (très grand / extrêmement grand).
FRANÇAIS
CONJUGAISON
Voir l'ensemble des fiches de conjugaison pour tous les détails.
Le conditionnel est un mode. Il se conjugue au présent et au passé.
Temps composés (auxiliaire être ou avoir +
Temps simples (un seul mot)
participe passé)
Je travaille J’apprends J’ai travaillé
Présent Passé composé
Il travaille Il apprend Il a travaillé
Je travaillais J’apprenais J’avais travaillé
Imparfait Plus-que-parfait
Il travaillait Il apprenait Il avait travaillé
Je travaillai J’appris J’eus travaillé
Passé simple Passé antérieur
Il travailla Il apprit Il eut travaillé
Je travaillerai J’apprendrai J’aurai travaillé
Futur Futur antérieur
Il travaillera Il apprendra Il aura travaillé
Je travaillerais J’apprendrais J’aurais travaillé
Conditionnel présent Conditionnel passé
Il travaillerait Il apprendrait Il aurait travaillé
Voix (Conjugaison)
Voix active: le chat mange la souris.
Voix passive: la souris est mangée par le chat; «est mangée»=présent passif (et non pas passé composé); «par le
chat»: complément d’agent (CA) ou complément du verbe passif.