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secours
SPÉCIAL RANDONNÉE
Le livre qui va vous apprendre
à sauver des vies
Sommaire
Introduction
PRÉPARER SA RANDONNÉE
Choisir son itinéraire
Préparer son matériel
à préparer et à vérifier avant de partir
SÉCURITÉ ET ÉCOLOGIE
Le respect de la nature
La sécurité
LES ACCIDENTS
Gérer les accidents
ANNEXES
Bibliographie, documents et sites internet
Page de copyright
Dans la même collection
Introduction
La randonnée pédestre est une activité physique ou sportive de pleine
nature qui consiste à concevoir et parcourir un itinéraire en marchant et
sans courir. Elle se pratique sur tout support permettant un
cheminement pédestre sans équipements ni techniques de progression
liés à l’alpinisme. Cet itinéraire pédestre peut être matérialisé par des
éléments de balisage et de signalisation.
La randonnée se décline différemment en fonction des objectifs de
pratique : activité physique, activité éducative et de loisir, ou activité de
compétition. Ce sont les deux premiers aspects qui sont abordés dans
cet ouvrage. Les différentes appellations données à l’activité de
randonnée sont fonction de la durée du parcours pédestre.
Une promenade est un itinéraire parcouru en moins de
4 heures de temps effectif de marche.
Une randonnée est un parcours dont le temps effectif de
marche est supérieur à 4 heures.
Une grande randonnée est un parcours dont le temps
effectif de marche court sur plusieurs journées
consécutives en itinérance.
On parle de trek quand la grande randonnée se déroule en
pays lointain ou en altitude.
Comme toute activité extérieure, la randonnée comporte des risques
qu’il faut anticiper. Il faut aussi arriver à gérer les accidents quand ils
surviennent. Pour cela, il est nécessaire d’avoir toujours à l’esprit la
Règle de 3. Il ne faut jamais rester :
3 secondes sans vigilance : en nature la prudence de base
est importante pour éviter les chutes de pierres ou de
branches, le changement de temps…;
3 minutes sans oxygène dans les centres vitaux : dans le
cadre des premiers secours, cette règle est indispensable ;
3 heures sans réguler sa température : les vêtements
doivent être adaptés et il est préférable d’avoir une
couverture de survie dans son sac ;
3 jours sans boire et 3 semaines sans manger : ces deux
derniers éléments sont donnés à titre indicatif et ne seront
pas abordés dans cet ouvrage.
PRÉPARER SA RANDONNÉE
Choisir son itinéraire
Les caractéristiques de l’itinéraire ainsi que le niveau de la randonnée
doivent être appréciés à l’aide d’une carte au 1/25000e, de la
documentation descriptive (distance, durée et public visé) et du système
de cotation des itinéraires développé par la FFRandonnée. On peut
télécharger sur leur site un fascicule intitulé Guide pratique de cotation
des randonnées pédestres qui aide à mieux évaluer la difficulté des
randonnées prévues (voir ici).
Ce système de cotation de la FFRandonnée repose sur trois critères :
l’effort ;
la technicité ;
le risque.
La conjugaison de ces trois critères permet d’exprimer la réelle difficulté
d’une randonnée. Pour bien choisir son itinéraire il faut aussi prendre en
compte le niveau des pratiquants. On peut l’évaluer en leur faisant
remplir un questionnaire mis en place par la FFRandonnée.
Les plans distribués par les offices du tourisme sont pratiques, mais rien
ne vaut une carte IGN au 1/25000e. Elle permet de tracer les chemins,
d’avoir les courbes de niveau pour le dénivelé, de gérer les lieux de
pauses et de ravitaillements grâce aux indications des points d’eau. On
peut aussi prévoir les itinéraires de secours ou les échappatoires pour
contourner les différentes difficultés.
Pour estimer la durée d’une randonnée, toujours ajouter une heure de
plus au calcul, par précaution.
Pour faire le calcul de la durée, on part du principe que :
les valeurs moyennes de progression sont établies autour
de 3 à 5 km par heure ;
on gravit en moyenne 300 m par heure en montée et 400 m
par heure en descente.
Il faut prendre en considération le niveau et les capacités de marche des
participants à la randonnée, et les spécificités du terrain. Attention aussi
à la saison : l’hiver, la nuit arrive plus vite.
En plus de la carte, on peut tracer un parcours sur ordinateur en utilisant
le site Openrunner.com qui permet d’utiliser différents formats de carte.
Préparer son matériel
LES CHAUSSURES
Elles peuvent être montantes ou non, avec une bonne accroche et de
préférence imperméables. Pour une randonnée de plusieurs heures,
prévoir une demi-taille supérieure à la pointure habituelle, car avec des
durées de marche importantes, les pieds gonflent.
Des chaussettes anti-frottements sont indispensables pour réduire le
risque d’ampoules. Si la sortie dure plusieurs heures, prévoir une paire
de rechange, car des chaussettes mouillées augmentent le risque de
frottement et d’apparition d’ampoules.
LE SAC À DOS
Le choix du sac à dos se fera en fonction du volume nécessaire, et ce
dernier dépend du type de randonnée envisagé. Pour des sorties à la
journée, un sac de 30 à 40 litres suffira.
De nombreux sacs proposent un habillage de protection de pluie. Ce
paramètre semble important pour éviter à vos affaires d’être totalement
mouillées.
LES BÂTONS
D’une hauteur réglable (un peu plus que deux tiers de la taille), ils
permettent de se soulager en montée : on les plante devant les pieds en
poussant sur les bras. En descente, on les plante sur les côtés au niveau
des pieds, en alternant bâton gauche et bâton droit. Ils permettent de
garder l’équilibre et d’éviter les chutes.
LES VÊTEMENTS
Pour lutter efficacement contre les aléas climatiques, il faut utiliser des
vêtements adaptés à la randonnée. Ces derniers doivent d’une part
absorber la chaleur et l’humidité dégagées par le corps du randonneur
lors de l’effort et d’autre part parer aux variations des conditions
climatiques.
Le GPS
Le GPS a ses avantages et ses inconvénients. Il ne doit pas supplanter
une bonne connaissance de la carte et une bonne utilisation de la
boussole. Les GPS sont conçus avec ou sans carte intégrée. Le gros
avantage de ces appareils est de mesurer en temps réel la distance
parcourue ainsi que l’allure. Mais attention à ne pas se faire avoir par
l’autonomie de la batterie. Même si les GPS actuels peuvent tenir au
minimum 7 heures, il faut quand même avoir une carte en cas
d’égarement. Il existe des chargeurs solaires au cas où.
Le téléphone portable
Il est l’outil indispensable pour prévenir les secours, s’informer de
l’évolution de la météo, et il peut même contenir des logiciels de GPS
(Endomondo par exemple). Attention tout de même à la couverture
réseau qui n’est pas présente partout en montagne.
À préparer et à vérifier avant de
partir
Le matériel
Une paire de petits ciseaux pour couper les compresses,
les bandes et les vêtements.
Des épingles à nourrice.
Une pince à écharde, une pince à tiques.
Un sifflet (pour se signaler en cas d’égarement).
Une couverture de survie (pour éviter l’hypothermie).
Un aspi-venin.
Des morceaux de sucre emballés individuellement (à
donner rapidement en cas d’hypoglycémie).
La contention
Une bande élastique collante de 6 cm de large pour
effectuer des strappings en cas d’entorse.
Deux bandes élastiques non-collantes de 6 cm de large, qui
peuvent servir pour confectionner une écharpe en cas de
blessures au bras.
Des sets de froid, à usage unique ou que l’on met au
congélateur ou en bombe.
Les pansements
10 compresses stériles 10x10 cm.
Un rouleau de sparadrap.
Un paquet de bandes collantes de 5 mm pour fermer les
plaies.
Des pansements anti-ampoules « seconde peau ».
Des pansements individuels de plusieurs tailles.
La désinfection
Désinfectant incolore : chloréxidine (Dosiseptine 0,05 non-
alcoolique), antiseptique le moins allergisant.
Éosine aqueuse en dosettes.
Sérum physiologique en dosettes.
LE RAVITAILLEMENT
N’oubliez pas votre eau !
La déshydratation peut vraiment ralentir un randonneur et avoir des
conséquences négatives sur le corps. On considère que pour une
déshydratation de 2 %, on perd 20 % de capacité physique.
Emporter au moins 2 litres d’eau par jour et par personne, et identifier
les points d’eau potable le long du parcours. En nature il ne faut pas
prendre le risque de boire dans n’importe quel point d’eau, il y a très peu
de sources sûres car les animaux y font leur besoin et les polluent. Boire
quelques gorgées toutes les 30 minutes.
À savoir : il existe des comprimés pour désinfecter l’eau et la rendre
potable
Pour réduire les risques liés au climat (orages, vents violents…) vous
devez respecter les trois points suivants.
Se renseigner sur la météo et tenir compte des bulletins
d’alerte.
Emporter tout l’équipement nécessaire.
Observer les changements climatiques et adapter la
randonnée en fonction de l’évolution de la météo.
Attention, en cas de nuage et de temps très bas, vos signaux GPS
peuvent être perturbés.
Les bulletins d’alerte sont des outils d’information et d’aide à la décision,
mais ils ne constituent en aucun cas une interdiction formelle de
randonner. Pour prendre les décisions qui s’imposent considérez bien
les risques liés au changement de temps. Il est parfois préférable de
faire demi-tour au bon moment.
Prévisions météo :
http://france.meteofrance.com/france/accueil
Par téléphone (payant) : 08 99 71 02 XX (XX étant le numéro
du département)
Alertes météo :
http://france.meteofrance.com/vigilance/
Bulletin neige :
http://france.meteofrance.com/france/MONTAGNE
Par téléphone (payant) : 08 92 68 10 20 (état du manteau
neigeux et prévisions du risque d’avalanche)
Vigilance crues :
http://www.vigicrues.gouv.fr/
L’ÉCOLOGIE
La nature est le terrain de jeu des randonneurs. La respecter et la
protéger devient nécessaire si nous souhaitons en profiter et en faire
profiter nos enfants. « Prenez soin de la nature et celle-ci vous le
rendra ». Des bouteilles en verre usagées, un mégot de cigarette jeté ou
un feu de barbecue sauvage mal éteint peuvent engendrer un départ de
feu. Et si un incendie se déclare, il devient un risque pour les
randonneurs ainsi que pour les habitants de la forêt.
Les déchets plastiques peuvent blesser les animaux, et ils risquent de
s’étouffer. Sans compter qu’un animal blessé peut devenir agressif pour
l’homme. Il faut prévoir un sac pour ramasser les déchets.
LA CHARTE DU RANDONNEUR
La FFRandonnée édite une « Charte du randonneur » pour inciter les
promeneurs au respect de l’environnement.
Cette charte prône les principes suivants.
Respecter les espaces protégés.
Rester sur les sentiers.
Nettoyer ses semelles.
Refermer les clôtures et les barrières.
Garder les chiens en laisse.
Récupérer ses déchets.
Partager les espaces naturels avec les autres usagers.
Laisser les fleurs pousser.
Être discret.
Ne pas faire de feu.
Préserver les sites.
Préférer le covoiturage et les transports en commun pour
se rendre sur les sites de randonnée.
La sécurité
La pratique de la randonnée pédestre par un individu ou un groupe
engage la responsabilité morale et civile de ceux qui y participent. Une
pratique de l’activité dans des conditions optimales de sécurité permet
de favoriser son développement, de responsabiliser l’individu, de
respecter et d’observer la nature.
LE BALISAGE
SE DÉPLACER SANS RISQUE
Dans tous les cas, il faut faire preuve de bon sens, et se placer là où le
risque est le moins important en fonction de la configuration des lieux.
Quand un itinéraire croise une route, les randonneurs doivent
obligatoirement utiliser un passage prévu à leur attention s’il en existe
un dans un rayon inférieur ou égal à 50 m. En cas de marche sur une
route, il faut toujours marcher à gauche de la chaussée.
L’ÉGAREMENT
On commet souvent des erreurs en ne prenant pas en compte les
incohérences entre la carte et ce que l’on voit sur le terrain. Il est
important de bien prendre le temps d’observer là où l’on est pour éviter
d’accumuler trop d’erreurs. En cas de doute, ne pas hésiter à retourner
sur ses pas. Il ne faut surtout pas s’entêter dans l’erreur. Ne pas hésiter à
utiliser la boussole et la carte, mais aussi le Soleil (en fonction du
moment de la journée). Prendre des repères avec les villages ou les
habitations si vous avez besoin de faire demi-tour. Demander de l’aide
aux autres randonneurs ne coûte rien et fera gagner beaucoup de temps.
Prendre quand même le temps de vérifier sur la carte les informations
données par autrui.
ACCIDENTS BÉNINS
Ampoules
En cas d’ampoule, agir rapidement pour pouvoir continuer la randonnée
sans problème.
Avec une aiguille stérile, percer et vider l’ampoule. Puis il faudra la
désinfecter et la couvrir avec un pansement type « double peau » pour
diminuer le risque d’infection.
Entorse
Poser la glace ou bombe de froid 2 à 3 minutes puis laisser à l’air libre
pendant la même durée. Poser la glace à nouveau 2 à 3 minutes. Répéter
cela deux ou trois fois. Le fait d’alterner le froid et la température
normale va entraîner un drainage de l’inflammation.
Utiliser un anti-inflammatoire naturel type baume du tigre.
Il va falloir ensuite se relever et reprendre la route pour rentrer. Utiliser
les bâtons de randonnée ou des bouts de bois fins comme attelle pour
stabiliser la cheville et revenir au point de départ. Ce protocole est à
mettre en application à la fois pour une entorse de la cheville et du
genou.
Coupures
Pour les petites coupures, nettoyer avec du spray désinfectant et
positionner un pansement.
Pour les plus grosses coupures, il est possible que vous ayez besoin de
faire un point de compression pour que la plaie s’arrête de saigner.
Utiliser un morceau de tissu propre posé sur la coupure et serrer un lien
fortement autour du tissu.
Piqûres d’insectes
Ne pas gratter les piqûres car cela risque d’augmenter l’irritation et les
démangeaisons. Appliquer une crème apaisante qui évitera les
démangeaisons. Possibilité d’utiliser un aspi-venin.
Piqûre de tique
Les tiques sont des acariens pros de la survie. Pour retirer une tique,
utiliser les pinces spécifiques (tire-tique) vendues en pharmacie et tirer
tout en effectuant une rotation avec la pince pour enlever la sorte de bec
qui sert d’ancrage à la tique. Sans pinces, on peut utiliser une pince à
épiler à bouts recourbés. Penser à bien désinfecter la plaie. Attention à
ne jamais écraser l’abdomen de la tique, car cela lui ferait « recracher »
des bactéries.
ACCIDENTS GRAVES
Arrêt Cardio-Respiratoire – A.C.R
1. Identifier formellement l‘A.C.R : la victime ne respire pas et on ne
trouve aucun pouls.
2. Noter immédiatement l‘heure et alerter ou faire alerter les secours sans
perdre une seconde.
3. Évacuer tout corps étranger dans la bouche (un dentier par exemple),
écarter les personnes inutiles et débuter le massage cardiaque externe
sans ventilation sur un rythme de 100 à 120 par minute (voir le massage
cardiaque).
4. N‘arrêter le massage cardiaque qu‘à l‘arrivée des secours ou en cas
de reprise avérée du rythme cardiaque et respiratoire.
Avec les secours, parler calmement et clairement.
Indiquer impérativement :
votre numéro d‘appel,
votre identité,
le lieu précis de l‘A.C.R.
Les secours seront en route dès que vous aurez prononcé « arrêt
cardiaque » mais n’interrompez jamais de vous-même la communication et
ne raccrochez pas tant qu’on ne vous dit pas de le faire.
Si plusieurs personnes sont capables de faire un massage cardiaque,
désigner un membre du groupe qui sera en charge du chronomètre et
qui fera changer de masseur toutes les deux minutes. Entre deux
masseurs, vérifier le retour du pouls : s’il revient et que la respiration
réapparaît, mettre la victime en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.) et
surveiller la respiration (voir la Position Latérale de Sécurité).
Mais tant que la respiration ne revient pas, n’arrêtez pas les compressions
avant l’arrivée des secours.
Il faudra tout faire pour faciliter l’arrivée des secours : quand c’est
possible, envoyer quelqu’un à leur rencontre.
Si une personne est entraînée au massage cardiaque et maîtrise la
technique, elle peut alterner 30 compressions et 2 insufflations.
L’allergie grave
1. Identifier la réaction allergique.
Sensation de malaise.
Apparition brutale d‘une gêne pour respirer, pour parler,
pour avaler sa salive.
La voix peut être modifiée.
Une éruption prurigineuse sur tout le corps peut
apparaître.
Enfin, des troubles de conscience peuvent survenir, voire
un arrêt cardiaque.
2. Isoler la victime, la placer dans la position qu‘elle souhaite et la
rassurer.
Si la victime est consciente, rechercher des problèmes de
santé, un antécédent allergique, une piqûre d‘insecte…
En cas de perte de connaissance, positionner la victime en
P.L.S.
Vérifier la respiration et le pouls : en cas d’A.C.R, entamer
immédiatement la procédure décrite précédemment.
3. Appeler le 15 ou si votre présence est indispensable aux côtés de la
victime, désigner un membre du groupe pour appel du 15.
Parler calmement et donner votre numéro d‘appel et votre
identité. Identifier très précisément le lieu d‘intervention.
Charger éventuellement certains membres du groupe non
affectés à une tâche d‘aller au-devant des secours pour
faciliter leur arrivée.
LE MALAISE HYPERTHERMIQUE ET
L’HYPOTHERMIE
Le malaise hyperthermique et l‘hypothermie peuvent sembler être des
problèmes bénins, mais non pris à temps ils deviennent des situations où
la vie du randonneur peut être mise en danger.
Le malaise hyperthermique est la conséquence d’une forte chaleur alliée à
un manque d’hydratation et à des efforts excessifs. Cette hausse brutale de
la température du corps commence par provoquer des vertiges, un mal
de tête. La fréquence cardiaque augmente rapidement. Ensuite arrive
une perte de lucidité, des nausées et surtout un arrêt de la sudation qui
entraîne des frissons.
En cas de malaise hyperthermique, allonger la personne en lui donnant
des petites gorgées d’eau, tout en surélevant légèrement ses jambes.
En cas de randonnée prolongée dans des conditions climatiques
humides, le risque d’hypothermie est présent.
On reconnaît une personne en hypothermie car elle va avoir du mal à
parler et à avancer. Il faut éviter que cette personne garde des vêtements
mouillés. Utiliser la couverture de survie pour la protéger du froid.
Ensuite il faudra la réchauffer le plus rapidement possible en utilisant
une boisson chaude.
LA FOUDRE
Le sanglier
Le sanglier est un animal qui se rencontre très souvent en randonnée. Il
est très craintif et sort très peu en journée. À la vue de cet animal qui se
déplace souvent en groupe, garder ses distances. Ne pas aller vers les
animaux car cette attitude pourrait être prise comme une agression et
dans ce cas-là ils pourraient être amenés à charger. Si c’est le cas, la
solution est de se coller à un arbre et de tourner autour ou de trouver un
point en hauteur.
Les animaux de compagnie sont les amis des randonneurs mais ils sont
perçus comme des ennemis ou des prédateurs par les animaux
sauvages. Pour la sécurité et le confort de tous, il est préférable de les
tenir en laisse.
Se faire discret
Les animaux sauvages ne sont pas habitués à entendre les bruits qui
sont ceux du randonneur. Si on veut les apercevoir sans leur faire peur
ou les rendre agressifs, il faut rester discret.
Il faut aussi respecter une distance de sécurité et ne jamais toucher un
jeune animal, car sa mère risquerait de l’abandonner.
ANNEXES
Bibliographie, documents et sites
internet
Avant de partir en randonnée, il est fortement conseillé de prendre
toutes les informations nécessaires.
Il faudra évidemment s’informer de la météo, comme nous l’avons
évoqué dans ce manuel, mais il faudra aussi se documenter sur les
bonnes pratiques de responsabilité et de sécurité pour chaque
randonnée.
Pour cela, fiez-vous en priorité aux publications et aux sites Internet
« officiels » comme ceux des Ministères ou de la Fédération Française de
la Randonnée pédestre.
http://france.meteofrance.com/france/accueil
Par téléphone (payant) : 08 99 71 02 XX (XX étant le numéro
du département)
Alertes météo :
http://france.meteofrance.com/vigilance/
Bulletin neige :
http://france.meteofrance.com/france/MONTAGNE
Par téléphone (payant) : 08 92 68 10 20 (état du manteau
neigeux et prévisions du risque d’avalanche)
Vigilance crues :
http://www.vigicrues.gouv.fr/
Suricate
http://sentinelles.sportsdenature.fr/
Ce site vous permettra, grâce à un formulaire en ligne, de signaler tout
problème repéré durant une randonnée : balisage défectueux, problème
d’entretien, atteinte à l’environnement, défaut d’aménagement…
Livre à consulter
Manise, David. Manuel de survie en milieu naturel. Paris, éditions
Amphora, 2016.
Renseignements à compiler et à faire connaître à des tiers
avant de partir en randonnée
Date de la randonnée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Point de départ : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Point d’arrivée :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Durée prévue de la randonnée :. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Noms et contacts des autres randonneurs : . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom du randonneur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Allergies connues : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Problèmes médicaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Médicaments emportés
(dosage et mode d’administration) :
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Groupe sanguin : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contact à prévenir en cas d’urgence
(nom et numéro de téléphone) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Page de copyright
Illustrations : Lorenzo Timon
Textes : Stéphane Rey
Direction éditoriale : Elisabeth Pegeon
Édition : Julie Quillien
Direction artistique : Isabelle Mayer
Réalisation numérique : Fleurus Éditions
ISBN papier : 9791027101993
ISBN numérique : 9791027102778
Dépôt légal : mars 2018
© Vagnon-Fleurus éditions 2018
Site : www.vagnon.fr
Stéphane Rey est passionné de trail, préparateur physique et entraîneur
de course à pied et de marche nordique dans le département de l’Ain.
Coach référent et consultant pour le site Utrail. Ancien Coach Athlé
Santé au sein de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), il a créé un
site dédié au coaching sportif et aux programmes d’entraînement :
http://www.coachsportif01.fr
Il est auteur d’un e-book consacré à la marche nordique.
Nous rappelons à nos lecteurs que ce manuel est un manuel d’information et
non un manuel de formation. Il ne vous autorise en aucun cas à encadrer
des randonnées et ne vous dispense pas de la présence d’un guide nécessaire
pour certaines randonnées. Si besoin est, n’hésitez pas à vous rapprocher de
la Fédération Française de la Randonnée pédestre pour vous renseigner sur
les formations officielles qui existent.
Dans la même collection