ENSA 1.
DS1 d’Algebre.
Exercice I.
On considère les applications de E = R\{0, 1} dans lui-même définies par:
1 x x−1 1
i(x) = x, f (x) = 1 − x, g(x) = , h(x) = , k(x) = , l(x) = .
x x−1 x 1−x
(b) Montrer que G muni de la composition des applications est un groupe non commutatif.
Exercice II.
Soit p ∈ N ∗ . Déterminer la signature de la permutation suivante:
(a)
1 2 · · · 2p-1 2p
σ=
2p 2p-1 · · · 2 1
(b)
1 2 3 ··· p p+1 p+2 · · · 2p-1 2p
σ=
1 3 5 ··· 2p-1 2 4 · · · 2p-2 2p
Exercice III.
On définit P = {(x, y, z) ∈ R3 , x + z = 0} et D = Vect((2, 0, 1)).
1
(b) Déterminer Ker(f) et Im(f).
Exercice IV.
∩
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L(E). Montrer que Ker(f ) Im(f ) = f (ker(f of )).
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f og = gof. Montrer Ker(f) et Im(f) sont stables
par g.
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
2
Correction
Exercice I.
o i f g h k l
i i f g h k l
f f i k l g h
(a) g g l i k h f
h h k l i f g
k k h f g l i
l l g h f i k
(b) 1. D’aprés le tableau ∀f1 , f2 ∈ G on a f1 of2 ∈ G donc o est une loi de composition interne.
2. On sait que o est associative sur l’ensemble des applications donc o est associative sur G
qui est une partie de l’ensemble des applications.
Exercice II.
Exercice III.
3
x = 2λ
∩ y=0
(2) Soit u(x, y, z) ∈ P D =⇒ ∃λ ∈ R tel que =⇒ 3λ = 0 =⇒ λ = 0
z = λ
x+z =0
∩
=⇒ x = y = z = 0. Donc P D = {(0, 0, 0)}.
⊕
On a dimP = 2 et dimD = 1 donc dimP + dimD = dimR3 alors R3 = P D.
Exercice IV.
∩
Soit ⃗u ∈ Ker(f ) Im(f ) =⇒ f (⃗u) = ⃗0 et ∃⃗x ∈ E tel que f (⃗x) = ⃗u =⇒ f of (⃗x) = ⃗0 et f (⃗x) = ⃗u =⇒
∩
⃗x ∈ ker(f of ) et f (⃗x) = ⃗u =⇒ ⃗u ∈ f (ker(f of )). Donc Ker(f ) Im(f ) ⊂ f (ker(f of )).
Soit ⃗u ∈ f (ker(f of )) =⇒ ∃⃗x ∈ ker(f of ) tel que f (⃗x) = ⃗u =⇒ f of (⃗x) = ⃗0 =⇒ f (⃗u) = ⃗0 et
∩ ∩
f (⃗x) = ⃗u =⇒ ⃗u ∈ Ker(f ) Im(f ). Donc f (ker(f of )) ⊂ Ker(f ) Im(f ).
∩
Alors f (ker(f of )) = Ker(f ) Im(f ).
Soit ⃗u ∈ Kerf, f (g(⃗u)) = g(f (⃗u)) = g(⃗0) = ⃗0 donc g(⃗u) ∈ Kerf . Alors Kerf est stable par g.
Soit ⃗u ∈ Imf, ∃⃗x ∈ E tel que f (⃗x) = ⃗u donc g(⃗u) = g(f (⃗x)) = f (g(⃗x)) ∈ Imf. Alors Imf est stable
par g.
4
Université Ibn Zohr Année universitaire 2009/2010
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
DS2 d’Algebre.
Exercice I.
Soit
G = {(α + 2β, 2α + 3β, −α, −2α − β), α, β ∈ R}
et
H = {(α, β, γ, δ} ∈ R4 , 3α − γ = 0, α + γ − δ = 0}.
(a) Montrer que G et H sont deux sous-espace vectoriels et déterminer leurs dimensions.
∩
(a) Trouver la dimension de G H et G + H et une base de chacun d’eux.
Exercice II.
On se place dans le R-espace vectoriel R4 et on considère le sous-espave vectoriel F défini par:
F = {(x, y, z, t) : x + 2y + 3z + 4t = 0}
Exercice III.
Soit E = R3 muni de sa base canonique B = (e1 , e2 , e3 ). Soit C = (f1 , f2 , f3 ) avec
f = e1 − e2 + e3
1
f2 = e2 − e3
f =e +e +e .
3 1 2 3
(1) Montrer que C est une base de E et que F = V ect(f1 , f2 ) et G = V ect(f3 ) sont supplèmentaires
dans E.
5
(3) Donner la matrice MC (p) et en deduire la matrice A = MB (p)
Exercice IV.
Soit E un K-espace vectorielde dimension finie n et f ∈ L(E) tel que rg(f − id) = 1. On note
H = ker(f − id).
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
6
Correction
Exercice I.
Exercice II.
F = {(x, y, z, t) : x + 2y + 3z + 4t = 0} = {(−2y − 3z − 4t, y, z, t) : y, z, t ∈ R}
= {y(−2, 1, 0, 0) + z(−3, 0, 1, 0) + t(−4, 0, 0, 1) : y, z, t ∈ R}
= V ect((−2, 1, 0, 0), (−3, 0, 1, 0), (−4, 0, 0, 1)), (−2, 1, 0, 0), (−3, 0, 1, 0), (−4, 0, 0, 1)) est une base de F
alors dimF = 3 = dimR4 − 1, donc F est un hyperplan de R4 .
Exercice III.
(1) Il est facile de montrer que C est une base de E. On a dimF = 2 et dimG = 1, pour montrer que
F et G sont supplèmentaires dans E, d’aprés théoréme de quatres dimensions il suffit de montrer
∩ ∩
que F G = {(0, 0, 0)}. Soit u(x, y, z) ∈ G H =⇒ ∃α, β, γ ∈ R tel que u = αf1 + βf2 + γf3
1 0 1 1 −1/2 −1/2
(2) P = −1 1 1 et P −1 = 1 0 −1
1 −1 1 0 1/2 1/2
(3) Comme f1 et f2 sont deux vecteurs de F = Im(p), on a p(f1 ) = f1 et p(f2 ) = f2 .f3 est un
7
1 0 0
vecteur de G = Ker(p), donc p(f3 ) = 0. On a donc MC (p) = 0 1 0 .
0 0 0
1 −1/2 −1/2
−1
On a MB (p) = P MC (p)P = 0 1/2 −1/2
0 −1/2 1/2
Exercice IV.
(1) Pour monter que {e1 , .., en } est une base de E. Il suffit de la montrer qu’elle est libre. Soient
α1 , · · ·, αn ∈ R tel que α1 e1 + · · · + αn en = 0.(∗) Si αn ̸= 0 =⇒ en = −(α1 /αn )e1 − · · · −
(αn−1 /αn )en−1 =⇒ en ∈ H. Absurde donc αn = 0 alors d’aprés (∗)α1 e1 + · · · + αn−1 en−1 = 0.
Comme {e1 , .., en−1 } est une base de H. Alors α1 = · · · = αn−1 = 0. Par conséquent {e1 , .., en }
est libre de E.
8
Université Ibn Zohr Année universitaire 2010/2011
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
Contrôle d’Algebre.
Exercice I.
Soit A un anneau commutatif non-nul. On dit qu’un sous-ensemble B de A vérifie la propriété P si
les conditions suivantes sont satisfaites:
• B est stable par les LCI de A et les LCI de A induisent une structure d’anneau sur B.
Le but de cet exercice est de montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes:
(2) Montrer que (c) implique (a).(Indication: On pourra identifier A avec A1 × A2 puis choisir
B = A1 × {0}).
(3) Suppons qu’il existe un élément e comme dans b). A est-il intègre ? Soient A1 = (e) = {ae|a ∈
A} (resp. A2 = ((1 − e)) = {a(1 − e)|a ∈ A}) engendrés par e (resp. (1 − e)). Justifier que les
LCI de A induisent des structures d’anneaux sur A1 , A2 .
(5) Montrer que ce morphisme est bijectif. En déduire que (b) implique (c).
9
Exercice II.
Dans S9 , groupe des permutations de {1, 2, 3, ..., 9}, on considère s1 = (3 4 5 9), s2 = (2 7 1 8) et
s3 = (s1 )4 o(s2 )2 .
Exercice III.
On définit P = {(x, y, z) ∈ R3 , x + z = 0} et D = Vect((2, 0, 1)).
Exercice IV.
∩
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L(E). Montrer que Ker(f ) Im(f ) = f (ker(f of )).
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f og = gof. Montrer Ker(f) et Im(f) sont stables
par g.
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
10
Correction
Exercice I.
(3) A n’est pas intgre car e(1 − e) = 0 et que e, 1 − e ̸= 0. Pour montrer que les LCI de A induisent
une structure danneau sur A1 , il suffit de vrifier:
(a) A1 est un sous-groupe de A et A1 est stable par la multiplication. C’est évident parce qu’il est
même un idéal de A.
(b) L’exsitence de l’élément neutre: e est l’élément neutre de A1 car e(ea) = e2 a = ea. On n’a pas
besoin de vérifier l’associativité et la distributivité de la multilication car les LCI de A1 sont la
restriction des LCI de A. On remarque que (1 − e)2 = 1 − 2e + e2 = 1 − e. Quitte à remplacer
e par 1 − e, on montre également la même chose pour A2 .
(a) ϕ(a + b) = (e(a + b), (1 − e)(a + b)) = (ea, (1 − e)a) + (eb, (1 − e)b) = ϕ(a) + ϕ(b).
(b) ϕ(ab) = (eab, (1 − e)ab) = (e2 ab, (1 − e)2 ab) = (ea, (1 − e)a)(eb, (1 − e)b) = ϕ(a)ϕ(b).
11
Exercice II.
(b) ϵ(s1 ) = (−1)l(s1 )−1 = (−1)4 = 1, ϵ(s2 ) = (−1)4−1 = −1, ϵ(s3 ) = (−1)6−1 (−1) = 1.
(c)
(s1 )1502 = (s1 )5300+2 = (s1 )2 = (3 4 9 1 5),
et
(s3 )1946 = (s3 )1800+144+2 = (s3 )2 = (3 5 1)(9 4 2).
12
Université Ibn Zohr Année universitaire 2010/2011
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
Exercice II.
Soit
G = {(α + 2β, 2α + 3β, −α, −2α − β), α, β ∈ R}
et
H = {(α, β, γ, δ} ∈ R4 , 3α − γ = 0, α + γ − δ = 0}.
(a) Montrer que G et H sont deux sous-espace vectoriels et déterminer leurs dimensions.
∩
(a) Trouver la dimension de G H et G + H et une base de chacun d’eux.
Exercice III.
On considére f : R3 → R3 par f ((x, y, z)) = (5x + y − z, 2x + 4y − 2z, x − y + 3z)
(3) Soient E1 = Ker(f −2Id), E2 = Ker(f −4Id) et E3 = Ker(f −6Id), où Id désigne l’application
identité de R3 . Donner une base et la dimension de chacun de ces sous-espaces.
13
(5) Calculer f (v1 ), f (v2 ) et f (v3 ). En déduire la matrice A′ de f dans la base B.
Exercice IV.
Soit E un K-espace vectorielde dimension finie n et f ∈ L(E) tel que rg(f − id) = 1. On note
H = ker(f − id).
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
14
Correction
Exercice 1: Soient G = {(α + 2β, 2α + 3β, −α, −2α − β)/α, β ∈ R}
H = {(α, β, γ, δ) ∈ R4 3α − γ = 0, α + γ − δ = 0}
1) G = V ect((1, 2, −1, −2), (2, 3, 0, −1)) donc G est un sous-espace vectoriel et {(1, 2, −1, −2), (2, 3, 0, −1)}
est libre donc dim(G) = 2.
H = {(α, β, 3α, 4α)/α, β ∈ R} alors H = V ect((1, 0, 3, 4), (0, 1, 0, 0)) donc H est un sous-espace
vectoriel et la famille {(1, 0, 3, 4), (0, 1, 0, 0)} est libre donc dim(H) = 2.
2)
donc dim(G+H) = 3 et la famille {(1, 2, −1, −2), (2, 3, 0, −1), (0, 1, 0, 0)} est une base de G+H
15
•
′ ′ ′ ′ ′ ′
f (α(x, y, z) + β(x , y , z )) = f (αx + βx , αy + βy , αz + βz )
′ ′ ′ ′ ′
= (5(αx + βx ) + (αy + βy ) − (αz + βz ), 2(αx + βx ) + 4(αy + βy )
′ ′ ′ ′
−2(αz + βz ), (αx + βx ) − (αy + βy ) + 3(αz + βz ))
′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
= α(5x + y − z, 2x + 4y − 2z, x − y + 3z) + β(5x + y − z , 2x + 4y − 2z , x − y + 3z )
′ ′ ′
= αf ((x, y, z)) + βf ((x , y , z ))
2)
f (e1 ) = f ((1, 0, 0)) = (5, 2, 1) = 5e1 + 2e2 + e3
3) -
16
E3 = {(x, x, 0)/x ∈ R} donc dim(E3 ) = 1 et (1, 1, 0) est base de E3 .
5)
f (v1 ) = f ((0, 1, 1)) = 2v1
4n + 6n −4n + 6n 4n − 6n
1
An = −2n + 6n 2n + 6n 2n − 6n
2
−2n + 4n 2n − 6n 2n + 4n
.
17
αn−1
Si αn ̸= 0 ⇒ en = − ααn1 e1 − ... − αn en−1 ⇒ en ∈ H absurd
Donc αn = 0 alors (1) ⇒ α1 e1 + ... + αn−1 en−1 = 0 et comme {e1 , ..., en−1 } est une base de H
alors α1 = ... = αn−1 = 0 par consequent {e1 , ..., en } est une base de E
3)
18
Université Ibn Zohr Année universitaire 2011/2012
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
Contrôle d’Algebre.
Exercice I.
√
Soit A = {a + b 2, a ∈ Z, b ∈ Z}
(5) Réciproquement, on veut montrer que tout inversible x de A est de la forme précédente.
√
(a) Monter qu’on peut se ramener à supposer x = a + b 2, avec a ∈ N∗ et b ∈ N.
√ n
(b) monter alors que x est de la forme (1 + 2) avec n ∈ N et conclure. Indication: si b ≥ 1,
x√
considérer x1 = 1+ 2
.
Exercice II.
Décomposer les permutations ci-dessous sous forme de produit de cycles à supports disjoints puis
Déterminer leur signatures. Sont-elles des cycles?
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
σ= ,τ = , σ2τ
3 5 4 1 2 1 3 4 2 5
Exercice III.
19
(2) Déterminer Ker(f) et Im(f).
Exercice IV.
∩
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L(E). On suppose que Ker(f ) Im(f ) = {0}.
Montrer que si x ∈
/ Ker(f ) alors pour tout n ∈ N, f n (x) ̸= 0
Soit F un autre espace vectoriel et g ∈ L(E, F ). Montrer que g(E) ⊂ g(F ) ⇐⇒ E + Ker(g) ⊂
F + Ker(g).
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
20
Correction
√
Exercice 1: Soit A = {a + b 2, a ∈ Z, b ∈ Z}
√
1) On a A ̸= ∅ car 1 = 1 + 0 × 2∈A
Soit x, y ∈ A ⇒ ∃a, b ∈ Z et c, d ∈ Z tel que :
√ √
x = a + b 2 et y = c + d 2
√ √
On a x − y = (a − c) + (b − d) 2 ∈ A et xy = (ac + 2bd) + (ad + bc) 2 ∈ A,
alors A est un sous anneau de R
Comme R est integre alors A est integre.
√
2) x = a + b 2, N (x) = a2 − 2b2
√
N (xy) = N ((ac + 2bd) + (ad + bc) 2)
= N (x)N (y)
⇒ N (xy) = N (1)
⇒ N (x)N (y) = 1
Or N (x) ∈ Z ⇒ N (x) = ±1
⇐)
√ √
Soit x = a + b 2, posons y = a − b 2
On a xy = a2 − 2b2 = N (x) = ±1 ⇒ x(±y) = 1 ⇒ x est inversible et son inverse ±y
√ n √ √ √
4) N (±1(1 + 2) ) = N (±1)N ((1 + 2)n ) = N ((1 + 2)n ) = N ((1 + 2))n = (−1)n = ±1
√
donc les lments ±(1 + 2)n sont inversibles dans A.
21
1 2 3 4 5 ( )( )
Exercice 2: σ = = 1 3 4 2 5
3 5 4 1 2
les inversions de σ: (1, 4), (1, 5), (2, 3), (2, 4), (2, 5), (3, 4), (3, 5).
1 2 3 4 5 ( )
τ = = 2 3 4 les inversions de τ sont: (2, 4), (3, 4).
1 3 4 2 5
) = (−1)2 = 1 et τest un cycle.
Sign(τ
1 2 3 4 5 ( )
σ2τ = = 1 4 2 les inversions de σ 2 τ sont: (1, 2), (1, 3), (1, 4), (3, 4).
4 1 3 2 5
Sign(σ τ ) = (−1)4 = 1 et σ 2 τ est un cycle.
2
Exercice 3: f : R3 → R4
f ((x, y, z)) = (x − 2y + z, 2x − y + 5z, −x − 3y, 3x − 3y + 6z).
Exercice 4:
1) Soit E un espace vectoriel et f ∈ L(E), on suppose que (Kerf ) ∩ (Imf ) = {0}. Montrons que
si x ∈
/ Kerf alors ∀n ∈ N, f n (x) ̸= 0
Si x ∈
/ Kerf ⇒ f (x) ̸= 0. Supposons la proprit est vraie l’ordre n c’est dire f n (x) ̸= 0.
Montrons qu’elle est vraie pour n + 1.
22
2) Montrons que g(E) ⊂ g(F ) ⇔ E + Kerg ⊂ F + Kerg
Soit y = x + u ∈ E + Kerg
⇒)
⇐)
Soit y ∈ g(E) ⇒ ∃x ∈ E tq y = g(x)
y = g(x + v) avec v ∈ Kerg ⇒ x + v ∈ E + Kerg ⊂ F + Kerg
y = g(x + v) = g(x) ∈ g(F ) alors g(E) ⊂ g(F ).
23
Université Ibn Zohr Année universitaire 2012/2013
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
Contrôle d’Algebre.
Exercice I.(7 pts 2-2-1-2)
Soit E = { ab ∈ Q/a ∈ Z, b ∈ N∗ et impair}.
a
I(E) = { ∈ Q/a ∈ Z , b ∈ N∗ a et b sont impairs}.
b
(d) Soit a
b ∈ E. Montrer qu’il existe c
d ∈ I(E) tels que ab . dc = 2.
σ = (1625)(3847)
τ = (1864)(3752)
ρ = (834)(752)(61)
(a) Montrer que ρτ est un cycle dont vous préciser son ordre.
24
Exercice III.(6 pts 2-2-2)
On considére f : R3 → R3 définie par f ((x, y, z)) = (x − 2y + z, x + 3y, x − y + 2z).
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
25
Correction
Exercice 1: Soit E = { ab ∈ Q/a ∈ Z, b ∈ N∗ et impair}
(a) 0 ∈ E, E ̸= ∅
′
(b) Soit x = ab , y = a
b
′ ∈E
′ ′ ′ ′
ab −a b
x−y = bb′
, on a bb est impair et bb ∈ N∗ donc x − y ∈ E
′
(c) xy = aa
bb′
∈ E ⇒ (E, +, ×) est un sous anneau de (Q, +, ×)
3) a
b ∈ E ⇒ b est impair et c
d ∈ E ⇒ b est impair
′ ′ ′
ac
bd = 2 ⇒ ac = 2bd ⇒ 2/ac ⇒ 2/a ⇒ a = 2p ⇒ 2p c = 2bd ⇒ p c = bd,
or bd est impair donc c est impair alors c
d ∈ I(E).
Exercice 2:
( )( )
1) σ = 1 6 2 5 3 8 4 7
( )( )
τ= 1 8 6 4 3 7 5 2
( )( )( )
ρ= 8 3 4 7 5 2 6 1
( )( )( )( )( )
ρτ = 8 3 4 7 5 2 6 1 1 8 6 4 3 7 5 2 ,
( )
alors ρτ = 1 3 5 7 2 4 6 8 donc ρτ est un 8−cycle
( )( )
2) (ρτ )2 = 1 5 2 6 3 7 4 8
26
ρCρ−1 (ρ(j)) = ρC(j) = ρ(k),
ρCρ−1 (ρ(k)) = ρC(k) = ρ(i),
( )
alors ρCρ−1 = ρ(i) ρ(j) ρ(k) .
3) F = {(x, y, −x)/x, y ∈ R}
F = V ect((1, 0, −1), (0, 1, 0))
f (F ) = V ect(f (1, 0, −1), f (0, 1, 0)) = V ect((0, 1, −1), (−2, 3, −1))
G = {(x, 0, z)/x, z ∈ R}
G = V ect((1, 0, 0), (0, 0, 1))
f (G) = V ect((1, 1, 1), (1, 0, 2))
Exercice 4: f ∈ L(E), f p = 0
1) ⃗u ∈ KerE\Kerf p−1 Montrons que (⃗u, f (⃗u), ..., f p−1 (⃗u)) est libre.
∀α0 , ..., αp−1 ∈ K on a α0 ⃗u + α1 f (⃗u) + ... + αp−1 f p−1 (⃗u) = ⃗0
α0 ⃗u + α1 f (⃗u) + ... + αp−1 f p−1 (⃗u) = ⃗0 ⇒ α1 f (⃗u) + ... + αp−1 f p−1 (⃗u) = ⃗0
27
Université Ibn Zohr Année universitaire 2014/2015
Ecole Nationale des Science Appliquées durée 2 heures
Agadir
ENSA 1.
Contrôle d’Algebre.
Problème 1.(13 pts )
2 y2
Soit E = {(x, y) ∈ R2 / x16 − 4 = 1}.
(a) Vérifier que ∗ est une loi de composition interne sur E. (1.5 pts)
(b) Soient x et x′ deux réels non nuls. Exprimer φ(x) ∗ φ(x′ ) en fonction de φ(xx′ ). (1.5 pts)
(d) Montrer que les groupes (E, ∗) et (R∗ , .) sont isomorphes. (1 pt)
(4) Soit (x, y) un élément de E, et un entier n ≥ 2. Calculer (x, y)n = (x, y) ∗ (x, y) ∗ · · · ∗ (x, y)(n
fois).(indic. utiliser (d)) (1.5 pts)
∀α ∈ E, f (α) = a ∗ sym(α).
(d) Trouver une condition nécessaire et suffisante sur a pour que f soit un automorphisme du
groupe E. (1 pt)
28
Exercice 1.(4 pts )
Soient n, p ∈ N∗ tel que p ≤ n et σ = (a1 · · · ap ) un p-cycle.
f 2 = 3f − 2idE .
⊕
(1) Montrer que E = ker(f − idE ) ker(f − 2idE ). (2 pts)
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
29
Correction
Problème 1.
2 y2
E{(x, y) ∈ R2 / x16 − 4 = 1}
2) φ : R∗ −→ E φ(x) = (2(x + x1 ), x − x1 ).
Montrons que φ
est bijective
2(x + 1 ) = 2(x′ + 1
′)
′ x
φ(x) = φ(x ) ⇒ x
x − 1 = x′ − 1
x ′
x
′
L1 + 2L2 ⇒ x = x
∗ ′ ′
∀(x,
y) ∈ E ∃?x ∈ R tq φ(x ) = (x, y)
2(x′ + 1′ ) = x
′
⇒ x ⇒ x = x+2y
x − 1 =y
′ 4
x′
donc φ est surjective et φ−1 ((x, y)) = x+2y
4 .
′ ′ ′
′ ′ ′
3) (x, y) ∗ (x , y ) = ( xx4 + yy , xy +x y
4 )
(b)
( ) ( )
1 1′ ′ 1 ′ 1
φ(x) ∗ φ(x ) = 2(x + ), x − ∗ 2(x + ′ ), x − ′
x x x x
( )
′ 1 ′ 1 ′
= 2(xx + ′ ), xx − ′ = φ(xx )
xx xx
(d) d’aprs (b) et (c) les groupes (R∗ , .) et (E, ∗) sont isomorphes.
30
(x, y)n = (x, y) × ... × (x, y) = φ(t) × ... × φ(t)
= (φ(t))n = φ(tn )
( )
1 n 1
= 2(t + n ), t − n
n
t t
( )
x + 2y n 1 x + 2y n 1
= 2(( ) + x+2y ), ( ) − x+2y .
4 ( 4 )n 4 ( 4 )n
= a ∗ α ∗ Syn(a)
= α
⇒ f 2 = idE
( )( )( ) ( )
1 3 2 1 2 3 4 1 2 3 = θ(1) θ(2) θ(3) θ(4)
( )
= 3 1 2
31
f (⃗x) = ⃗x
(1) Soit ⃗x ∈ Ker(f − idE ) ∩ ker(f − 2idE ) ⇒ ⇒ ⃗x = ⃗0
f (⃗x) = 2⃗x
∀⃗x ∈ E ⃗x = ⃗u + ⃗v avec ⃗u = 2⃗x − f (⃗x) et ⃗v = f (⃗x) − ⃗x
f (⃗u) = 2f (⃗x) − f 2 (⃗x) = 2⃗x − f (⃗x) = ⃗u ⇒ ⃗u ∈ Ker(f − idE )
f (⃗v ) = f 2 (⃗x) − f (⃗x) = 2(f (⃗x) − ⃗x) = 2⃗v ⇒ ⃗v ∈ Ker(f − 2idE )
donc E = Ker(f − idE ) ⊕ Ker(f − 2idE ).
ENSA 1.
DS2 d’Algebre.
Exercice I.(7 pts)
Dans R3 , on considère les vecteurs ⃗v1 = (1, α, 1), ⃗v2 = (α, 1, α), ⃗v3 = (−α, α, α).
(1) Pour quelles valeurs de α ∈ R, {⃗v1 , ⃗v2 , ⃗v3 } est-elle une base de R3 ? (2 pts)
(2) Discuter Le rang de la famille {⃗v1 , ⃗v2 , ⃗v3 } suivant la valeur de α. (2 pts)
32
(1) Déterminer, suivant le paramétre α, une base de Im(fα ).
(3) On prend α = 2.
(a) Vérifier que B ′ = {(1, 2, 1), (2, 1, 2), (−2, 2, 2)} est une base de R3 .
(3) Soit f une application linéaire de E. n est le plus élément de N tel que f n = 0. Montrer que
B = (a, f (a)), f 2 (a), · · ·, f n−1 (a) est une base de E et écrire la matrice de f dans cette base.
Bonne chance
Prof: Abdellah Bnouhachem
33
Correction
Exercice I. ⋆ S = {v1 , v2 , v3 }, avec v1 = (1, α, 1), v2 = (α, 1, α) et v3 = (−α, α, α)
⋆ S = {v1 , v2 , v3 } est une base de R3 si seulement si M (S)/B est inversible, B tant la base
canonique de R3 :
I M (S)/B = Aα
I Or : (D’après II)
◦ rg(Aα ) = 2 si (α = 0) ou (α = 1) ou (α = −1)
I Donc
◦ Si (α ̸= 0), (α ̸= 1) et (α =
̸ −1) alors rg(S) = 3
34
1 2 2 2 2 1
+
− +
2 2 1 2 1 2
−2 −2 3
2 −2
1
−2
1 2
◦ C(PBB ′ ) = − +
− = −8 4 0
2 2 1 2 1 2
6 −6 −3
1 2
2 −2 1
−2
+ − +
1 2 2 2 2 1
−2 −8 6
◦ t C(PBB ′ ) = −2 4 −6 :
3 0 −3
−2 −8 6
1
(PBB ′ )−1 = 1 t C(P
BB )
′ ⇒ (PBB ′ )−1 = − 12 −2 4 −6
detP
BB
′
3 0 −3
1 2
− 21
6 3
◦ Donc PB ′ B = 1
− 13 1
6 2
− 14 0 1
4
Exercice II.
1 α −α
1) La matrice Aα est inversible ssi Aα =α 1 α = ̸ 0:
1 α α
1 α −α 1 α −α 1 α −1
I Calcul de α 1 α : α 1 α = mα 1 1
1 α α 1 α α 1 α 1
1 α −1 1 α −1 1 α −1
◦ or α 1 1 L2 → L2 + L1 , L3 → L3 + L1 α + 1 1 + α 0 = 2(1+α)1 1 0
1 α 1 2 2α 0 1 α 0
1 α −1
1 1
◦ 1 1 0 suivantC3 (−1) = 1 − α
1 α
1 α 0
35
1 α −α
◦ Donc α 1 α = 2α(1 + α)(1 − α)
1 α α
1 − α 1 −1
I Solution de l’quation 1 1−α 1 = 0
−1 1 1 − α
1 α −α
◦ α 1 α = 0 ⇔ (α = −1)ou(α = 0)ou(α = 1)
1 α α
I La matrice Aα est alors inversible ssi (α ̸= −1), (α ̸= 0) et (α ̸= 1)
◦ On cherche une sous matrice carre inversible d’ordre 2 extraite de la matrice A−1
:
1 1 1 1
• est une matrice inversible de M (2) extraite de A−1 : det = −2
1 −1 1 −1
◦ Donc rg(A−1 ) = 2.
1 0 0
I Pour α = 0 : A0 = 0 1 0 , 1 ≤ rg(A0 ) ≤ 3
1 0 0
◦ rg(A0 ) = 3 ssi la matrice A0 est inversible.
36
1 1 −1
I Pour α = 1 : A1 = 1 1 1 , 1 ≤ rg(A1 ) ≤ 3
1 1 1
◦ rg(A1 ) = 3 ssi la matrice A1 est inversible.
⋆ Résumé:
◦ Si α ̸= 0, α ̸= 1 et α ̸= −1 alors rg(Aα ) = 3.
◦ Si α = 0 ou α = 1 ou α = −1 alors rg(Aα ) = 2.
Exercice III.
fα ((x, y, z)) = (x + αy − αz, αx + y + αz, x + αy + αz)
⋆ Im(fα ) = ⟨fα (e1 ), fα (e2 ), fα (e3 )⟩, B = {e1 , e2 , e3 } tant la base canonique de R3 .
◦ rg(S) = 2 si (α = 0) ou (α = 1) ou (α = −1)
I Donc
◦ Si (α ̸= 0), (α ̸= 1) et (α =
̸ −1) alors dim(Im(fα )) = 3 et Im(fα ) = R3
37
◦ Si (α = −1) alors dim(Im(f−1 )) = 2 : v1 = (1, −1, 1), v2 = (−1, 1, −1), v3 =
(1, −1, −1)
I rg(fα ) = Im(fα )
I Donc
3) α = 2 :
′
a. B = {(1, 2, 1), (2, 1, 2), (−2, 2, 2)} est une base de R3 .
′
I B = {v1 , v2 , v3 }, avec , α = 2
− 14 0 1
4
′ ′
c. M (f2 /B , B ) = M (f2 /B, B) ?
′ ′
I M (f2 /B , B ) = PB ′ B .M (f2 /B, B).PBB ′ :
1 α −α
I Or PBB ′ = A2 et M (f2 /B, B) = A2 car M (fα /B, B) = α 1 α = A α
1 α α
′ ′
I Donc M (f2 /B , B ) = M (f2 /B, B) car PB ′ B .M (f2 /B, B).PBB ′ = (Aα )−1 .Aα .Aα =
Aα
38
I Une base de Im(f−1 ) :
◦ {(1, −1, 1), (1, −1, −1)} est une base de Im(f−1 ). (D’après I) )
I ker(f−1 ) :
b. Im(f−1 ) ⊕ ker(f−1 ) = R3 .
⋆ Pour vrifier que Im(f−1 ) ⊕ ker(f−1 ) = R3 , il suffit de vrifier que la runion dune base
de ker(f−1 ) et une base de Im(f−1 ); est une base de R3 :
I {(1, −1, 1), (1, −1, −1)} est alors une base de Im(f−1 )
I Vrifions que S = {(1, −1, 1), (1, −1, −1), (1, 1, 0)} est une base de R3 :
1 1 1
◦ M (S/B) = −1 −1 1 : S est une base de R3 si et seulement si
1 −1 0
det (M (S/B)) ̸= 0
39