Vous êtes sur la page 1sur 7

REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work - Fatherland

---------- ----------

Université de Douala University of Douala

---------- ----------

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL


POLYTECHNIQUE DOUALA OF ENGINEERING DOUALA

TD GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
LES VALEURS SOCIO-CULTURELLES ET LA GESTION DE
L’ENVIRONNEMENT
Par

NOMS MATRICULES Filière

BITTI ANDRA OPHELIE JEROSE 20G00674 GQHSEI 3

MAYI MARIE MADELEINE STEPHANIE 20G00680 GQHSEI 3

Sous la supervision : Dr. MBOG MBOG SEVERIN

Année académique 2021-2022


Table des matières
INTRODUCTION................................................................................................................................... 3

I. Définition et rôles de la gestion de l’environnement et culture .......................................................... 4

II. Valeurs socio culturelles et environnement....................................................................................... 4

III. Les freins liés à la gestion de l’environnement.............................................................................. 6

CONCLUSION ....................................................................................................................................... 7
INTRODUCTION

L'évolution récente des faits et des idées a sensibilisé l'opinion en faveur d'une action
pour la préservation de l'environnement en vue d'un développement durable. Si les trois
dernières décennies des Nations Unies pour le développement n'ont toujours pas été couronnées
de succès, si une certaine lassitude s'est révélée dans la perception des acquis, les préoccupations
en matière d'environnement, après la publication du Rapport Brundtland en 1987, ont renouvelé
l'attention portée par la communauté internationale aux perspectives et aux conditions de
croissance et en particulier à leur contenu technique et à leur impact sur l'environnement global.
Parallèlement, la conscience grandissante de l'importance des dimensions culturelles du
développement, de la participation et de la démocratie dans le processus de changement social a
accentué cet intérêt nouveau pour le développement. Les préoccupations dans les régions en
développement constituant autant de facteurs convergents et positifs en faveur d'actions
éventuelles.
I. Définition et rôles de la gestion de l’environnement et culture
Les activités visant la protection de l'ENVIRONNEMENT et la conservation des
RESSOURCES naturelles constituent la gestion de l'environnement. De façon plus officielle, la
gestion de l'environnement désigne les décisions et les actions ayant trait à l'affectation et au
développement des ressources ainsi qu'à l'utilisation, à la restauration, à la réhabilitation, à la
surveillance et à l'évaluation de la modification de l'environnement. La gestion de
l'environnement comprend les décisions, les stratégies, les programmes et les projets concernant
l'utilisation ou la protection de l'environnement eu vue d'atteindre des objectifs sociaux plus
vastes. Les activités associées à la gestion de l'environnement peuvent être entreprises par des
particuliers, des ménages, des industries ou des organismes gouvernementaux.

L’UNESCO définit la culture, dans son sens le plus large, comme « l’ensemble des traits
distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un
groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux
de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. La culture prend des
formes diverses à travers le temps et l’espace. Elle s’incarne dans l’originalité des identités à la
fois plurielles, variées et dynamiques qui composent les populations.

II. Valeurs socio culturelles et environnement


Les aspects sociaux concernent plus spécifiquement les rapports qui se tissent entre les
membres d’un groupe, ainsi que la manière dont s’organise la société, en distinguant des groupes
et des classes présentant des caractéristiques telles que l’âge, le revenu, la religion et l’éducation.
Les facteurs socioculturels ont un impact déterminant sur les habitudes de vie des personnes. Ils
façonnent les pratiques alimentaires et l’activité physique pratiquée dans les familles, les groupes
et les communautés. Nos travaux visent à comprendre la logique d’action de ces facteurs afin
d’identifier des pistes d’interventions prometteuses, applicables dans les milieux de vie et les
organisations, à l’échelle municipale ou nationale. Ils contribuent ainsi au développement de
stratégies politiques permettant de soutenir la création d’environnements favorables à la saine
alimentation et aux modes de vie actifs.
L’importance accordée par les populations à la biodiversité et la façon dont elles la
perçoivent influent sur le comportement aux niveaux individuel, institutionnel et sociétal. Il est
nécessaire de mener des travaux plus approfondis pour comprendre la diversité des valeurs dont
sont détenteurs les individus à l’égard de la biodiversité, en particulier parmi les sociétés non
occidentales et les groupes marginalisés. Les différences de perception et de valorisation de la
biodiversité dépendent de la culture, du genre, de l’éducation, de la profession, du contexte
(urbain ou rural, par exemple), voire de nombreuses autres influences. La nécessité de
comprendre cette question est de plus en plus largement admise.
La biodiversité peut être valorisée pour les « services écosystémiques » extrinsèques
qu’elle offre à l’humanité (par exemple, la fourniture de pollinisateurs pour la production
alimentaire, les mangroves pour la prévention de l’érosion côtière, ou les plantes en tant que
sources potentielles de nouveaux médicaments). Elle peut aussi être considérée comme ayant une
valeur intrinsèque ; par exemple, des zones riches en biodiversité, comme les forêts tropicales ou
les récifs coralliens, ou encore des animaux charismatiques tels que les tigres ou les baleines,
sont souvent perçus comme ayant de la valeur indépendamment de leurs contributions aux
populations. La biodiversité et la nature ont en outre de profondes dimensions culturelles et
spirituelles, mais ces dimensions peuvent entrer en conflit avec les systèmes qui donnent à la
biodiversité une valeur économique.
Comprendre les diverses valeurs est essentiel pour comprendre comment les êtres
humains interagissent avec la biodiversité. Comprendre les différentes valeurs est également
essentiel pour obtenir le consensus et la coopération nécessaires à la conservation de la
biodiversité, laquelle ne peut être réalisée que lorsque de multiples acteurs s’accordent sur des
objectifs communs.

Les populations autochtones et les communautés locales méritent une attention


particulière lorsque l’on étudie les diverses valeurs attachées à la nature. De nombreuses
communautés autochtones et locales dépendent de la biodiversité et ont une relation particulière
avec les paysages terrestres et marins qui les entourent. Ils ne voient pas nécessairement de
distinction entre les êtres humains et la nature, et octroient souvent une importance spirituelle
profonde aux animaux et aux plantes. Dans ce contexte culturel, les efforts visant à donner une
valeur économique à la biodiversité, voire à gérer activement la biodiversité en vue de sa
conservation, peuvent sembler particulièrement choquants. En outre, la philosophie occidentale
en matière de conservation établit presque toujours une distinction nette entre les êtres humains
et la nature, les incidences des activités humaines sur la biodiversité étant automatiquement
considérées comme négatives. En revanche, pour les populations autochtones, l’interaction entre
les humains et la nature est essentielle pour le monde naturel comme pour le monde social. Les
mesures de conservation qui visent à limiter les liens entre les humains et la nature risquent donc
de couper les liens des autochtones avec la nature. Ces différentes valeurs doivent être examinées
et mutuellement comprises pour que les activités de conservation soient acceptables et équitables
pour tous.

III. Les freins liés à la gestion de l’environnement

A travers le monde, on peut dire que les pays ont des problèmes environnementaux, or, les effets
immédiats sur le moyen et sur le long termes sont néfastes. En effet, on peut citer différents
problèmes environnementaux dont la principale cause est l’Homme qui ne cessent de s’accroître
chaque année et qui laisse de plus en plus son empreinte sur l’environnement pour satisfaire ses
besoins et améliorer sa condition de vie. Parmi d’autres ont peut cités :
 La pollution de l’eau ;

 La pollution des sols ;

 L’épuisement des ressources ;

 Le réchauffement climatique ;

 Etc.

IV. Gestion de l’environnement chez les Bassa


Dans cette ethnie l' environnement est très sacré et leur essence essentiel est la végétation car
elle se sert d’elle pour se nourrir, pour se soigner, et pouvoir aller dans le spirituel pour ceux qui
y croit. En outre , l’on peut prendre l'exemple de leur repas traditionnel 《MBONGÔ 》ceci est
fait uniquement des épices naturelles, écorces d'arbre, des fruits, des feuilles... ainsi pour ne pas
en manquer l'on prône l'économie des ces utilisations, la culture des plantes ( le champ)...
CONCLUSION

La diversité culturelle est une grande richesse pour les individus et les sociétés. La
protection, la promotion et le maintien de la diversité culturelle sont une condition essentielle
pour un développement durable au bénéfice des générations présentes et futures. L’identité
culturelle fait le lien entre l’environnemental et le social. Là où l’approche en terme d’intérêts
tend à masquer la dimension environnementale des problèmes sociaux, l’appréhension culturelle
non seulement fait émerger la dimension environnementale mais permet de se regrouper autour
de celle-ci.

Vous aimerez peut-être aussi