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1
1
* Diplôme. INGENIEUR DE CONCEPTION EN GENIE CIVIL
Thème:
1
1
1
Fonds Documentaire 1RD
1 Présenté et soutenu par :
Cote: A * ~À 1- ~ lj
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Ex :v.-''t'~
1 1.· [)E::SS()l.J"S§I"<i;l()viR.()p~rt 1
1 · Mr Gil MAHE
Docteur en Hydroclimatologie
Chargé de Recherche à l'ORSTOM - Bamako
1 · Mr Amadou Zanga TRAORE
Docteur en Hydrogéologie
1 Chef du D.E.R. -Géologie - ENI -Bamako
1
1
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1
1 • A DIEU, Père le plus haut des cieux, grâce à qui, tout a été possible.
1
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1
1 1•• ••••••••• ·~.·• • I • • I • • M•·~• • '·.I··.. I·•• • ••• •·1
1
Remerciements
1 Symboles et abréviations
Résumé
1 1
1 1• Contexte physico-géographique 5
1.1 - Situation geographique 5
1 1.2 - Relief
1.3 - Géologie
6
6
1 1.4 - Végétation
1.5 - Climat
8
9
1.5.1 - Les zones climatiques 10
1 1.5.2 - Analyse de quelques facteurs climatiques
1.5.3 - Pluviométrie
10
13
1.6 - Le réseau hydrographique 17
1 Il . Contexte hydropluviométrique et hydrogéologique
2.1 - Le réseau pluviométrique 20
1 2.2 - Le réseau hydrométrique
2.3 - Le réseau Piézométrique
21
21
1
1
1
1
1 Il - Les Ressources en eau souterraines
2.1 - Généralités
41
41
2.2 - Différents types d'aquifères du haut-bassin du Niger et du Bani 42
1 2.2.1 - Les aquifères fissurés du Socle
2.2.2 - Les aquifères fissurés de l'infracambrien tabulaire
43
43
2.2.3 - Les aquifères généralisés du Continental terminal et Quaternaire 44
1 2.2.4 - Quelques données statistiques moyennes des aquifères
2.3 - Caractéristiques hydrodynamiques des aquifères
46
46
2.3.1 - Les débits
1 2.3.2 - Paramètres hydrodynamiques
2.4 - La piézométrie
46
47
49
1 74
1 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
82
1
1
1
l,
1
1
1
1 Ma formation à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako (Mali) après 10
1 pour lui; affectueusement MERCI pour tout ce qu'il a été pour moi.
1
1
1 Mes sincères remerciements vont également:
\
J • à monsieur J.P. Bricquet, Responsable du LECOM - ORS TOM Bamako pour
ses nombreuses et pertinentes remarques;
1 hydrométriques;
1
1
1 • le Docteur Mohamadou Sidibé, Professeur de mécanique des sols, pour les
conseils et encouragements hautement réconfortants que tous trois n'ont
1 cessé de nous donner;
1 • les familles Nounawon et Gangnizo-Hounkpè pour tout ce qu'elles ont fait pour
nous;
• au Docteur Cakpo Paulin, ancien compagnon de lutte, pour les soins médicaux
1 qu'il administre gratuitement à ma famille restée à Cotonou;
1 ETP : Evapotranspiration
Mali Aqua Viva: ONG intervenant dans le secteur de l'Hydraulique Villageoise basée à
1 San
1 Pi
Pm
: Pluie de l'année i
1 Moy : Moyenne
1 Qi : Débit de l'année i
1
1
1
1 Depuis une vingtaine d'années, le bassin du fleuve Niger et ceux des
principaux cours d'eau, sont soumis à un déficit pluviométrique important. La
1 chronique des débits enregistrés à Koulikoro (120.000 km 2), montre une
décroissance persistante des écoulements. Cependant, la baisse des pluies n'est
que de 20% en valeur moyenne décennale entre 1951-1960 et 1981-1989, alors
1 que celle des écoulements est de 55%. Si les conditions du ruissellement
superficiel ont été peu modifiées durant la sécheresse, d'après la bibliographie,
Les valeurs approximatives de lame d'eau de pluie infiltrée (faibles dans le:
1 Socle et assez élevées dans l'Infracambrien tabulaire gréso-schisteux), ne
correspondent qU'à des taux moyens inférieurs. à 20% de la pluie brute et la
recharge des aquifères par les eaux de surface se caractérise par sa faible
1 importance à l'exception des eaux des lacs et retenues de barrages comme celle
de Sélingué, qui ont une influence notoire sur les eaux souterraines environnantes.
1 moyen des nappes souterraines à celui de 1981, soit un niveau très bas associé à
des étiages très faibles mais non nuls en général.
1
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1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 « Eau, tu es la plus grande richesse qui soit au monde ». Ainsi
s'exprime dans "Terre des Hommes", Saint-Exupéry; et il ajoute « mais tu es la
1 plus délicate ».
2
1
1
1 -
d'environ 152.500 km 2 . Ainsi, après avoir établi sa "carte d'identité"
1 hysiographique et climatique, nous aborderons ses ressources en eaux tant
superficielles que souterraines dans leur variabilité quantitative et quantitative
pour enfin tenter d'élucider un temps soit peu leurs relations au cours des
1 dernières années caractérisées à la fois par la diminution des précipitations et
des écoulements (Mahé et Olivry, 1995) et par une assez timide mais
remarquable reprise de la pluviométrie, facteur essentiel engendrant tout
1 écoulement.
1
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1
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1
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1
1
1
1
1
1
1 3
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Cette première partie fait un rappel du contexte physico-géographique et inventorie les sites des
réseaux pluviométrique, hydrométrique et piézométn'que avec un état sommaire des données acquises.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
I)~
1
1
1 MAURITANIE
1
1
1 12°
1
1 OCEAN
1 ATLANTIQUE o
! ,
600 km
1
1 Figure 1.1 : Cacjre gén'éral de l'étude
5
l'
1
1 1.2 - RELIEF
1 Il est en général incliné du Sud vers le Nord dans ce domaine qui fait partie
du bouclier ouest-africain, vieux socle pénéplané (cf figure 1.2) constitué de
1 formations granitiques et de roches d'origine volcanique (Précambrien moyen).Les
roches en place ont subi une longue érosion de sorte que le relief y présente
aujourd'hui une monotonie rompue par endroits par des plateaux latéritiques
1 cuirassés et quelques rares affleurements granitiques, témoins dltBirrimien. Ces
plateaux généralement horizontaux et subhorizontaux s'étendent sur de très
grandes superficies avec des altitudes variant de 300 m à plus de 500 m (voir
1 figure 1.2 tirée de la Synthèse Hydrogéologique du Mali (Anonyme, 1990; Ch2,
" p2).
1
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1 RELIEF ET HYDROGRAPHIE
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SYNTH[Sr HYOI:lOG[OlOGIOU[
[1NH[I ~NUO ~ ~'Q·t'I oc 1 0 1 Mlil 84100
1 a) - le socle Birrimien qui recouvre la zone comprise entre les rivières Sankarani
et Baoulé. Cette zone repose sur des formations cristallines plus ou moins
1 6
1
1 volcaniques (granites et dolérites). Au-dessus de la zone d'altération, toutes ces
1 c) - à la limite Nord du bassin (région de Markala) et dans les lits majeurs des
cours d'eau, on rencontre des formations continentales constituées
essentiellement de sables, argiles, limons, graviers et alluvions. La figure 1.3,
1 extraite de la Monographie hydrologique du fleuve Niger -tome 1 : Niger supérieur
(Brunet-Moret et al., 1986), montre les grands ensembles géologiques du bassin.
1 LEGENDE
o 10 ~ eo 10 100"",
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Dolp.,tp,
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1 REfERENCES
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1 7
1
1 Des mouvements épéirogéniques sUccessifs ont entraîné la constitutibo-
-
-d'un' réseau dense de fracturation souvent injecté-de dolérites avec des accidents
1 majeurs orientés OSO-ENE dont certains se relaient sur plusieurs centaines de
kilomètres sous forme de couloirs linéamentaires. La fracturation secon_d_~ire est
1 orientation variable principalement O-E à NO-SE (Anonyme, 1990). La figure 1.4
donne le schéma structural géologique du Mali.
1
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V SYNTHESE HYDROGEOLOGIOUE
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1
Figure 1.4 : Schéma structural géologique du Mali.
1
1 1.4 - VEGETATION
1 La couverture végétale dans le haut bassin malien du fleuve Niger offre une
densité progressivement décroisante du Sud vers,le Nord. Ainsi, on passe de la
1 savane boisée à la steppe arbustive en passant par toutes les formes de savanes
(arborée, arbustive, etc).
1
1
1 Deux zones séparées approximativement par la latitude 10°30' ont été
identifiées (Brunet-Moret et al., 1986):
1 • au Sud de cette ligne de partage, se trouve la savane arborée classique ou
savane boisée du type guinéen comprenant un ensemble relativement dense
1 d'arbres de grande taille (supérieure à 10 m) et un tapis herbacé important. Les
essences les plus répandues sont l'arbre de karité, le faux karité, le néré, le
fromager, les baobabs, les palmiers pour n'énumérer que quelques unes.
1
Cette savane constitue une protection efficace du sol et freine
1 considérablement le ruissellement et l'érosion; ce qui accroÎt le pouvoir de
rétention des sols sous-jacents.
1 • au Nord de I.a latitude 10°30', la savane devient beaucoup plus claire; les
galeries forestières disparaissent et la végét~tion prend un aspect xérophile
prononcé (savane arbustive). C'est le domaine' du rônier, du baobab, du karité,
1 mais aussi de la culture du manioc, de l'arachide, du mil, du coton et des épineux
jujubier et acacias balanites (Brunet-Moret et al., 1986).
1 1.5 - LE CLIMAT
9
1
1
1
, 1.5.1 - LES ZONES CLIMATIQUES
il Du Sud au Nord du haut bassin du Niger s'étalent deux grandes zones
climatiques (une classification écologique) :
• la zone Soudano-sahélienne : elle est située entre les latitudes 12° 00' et 14°
1 00' N avec dés précipitations annuelles qui diminuent progressivement de 1200
mm à 700 mm en se répartissant sur 4 mois Uuin à octobre) avec une moyenne de
60 à 80 jourS d'épisodes pluvieux. ;
1 1.5.2 - ANALYSE DE QUELQUES FACTEURS CLIMATIQUES
1 En général, les vents sont plus forts dans la zone soudano-sahélienne que
dans la zone soudanienne. Le tableau 1.1 ci-après donne la répartition des
vitesses du vent dans le Haut-bassin du Niger avec le nombre de jours de
1 récurrence.
Tableau 1.1 : Vitesses du vent par zone climatique avec nombre de jours
1 d'apparition.
1 Vitesse
(m.s -\)
~ 1 2 à 4 5 à 6 7 à 14
1 10
1
,1 1.5.2.2 - Températures
il Sur l'ensemble du bassin, les températures les plus élevées sont
enregistrées en avril et mai tandis que les valeurs minimales sont observées dans
la période de décembre à janvier comme le montrent les tableaux 1.2 et 1.3,
1 d'après les données fournies par la Direction Nationale de la Météorologie (DNM):
1 BAMAKO
Jan Fev Mars
40.2 38.9 35.5 32.4 31.7 32.8 34.9 35.5 33.7 35.3
Moy.
1 Nille)
KOUTIALA 32.1 35.8 37.5 38.6 37.0 33.7 31.0 30.2 31.4 34.4 34.9 32.5 34.0
SAN 32.3 35.6 38.3 40.2 39.5 36.5 33:.2 31.8 32.8 36.0 35.9 32.9 35.4
1 SIKASSO 32.9 35.7 37.2 37.4 35.5 32.6 30.4 30.0 31.1 33.2 34.2 32.8 33.6
1 (période 1975-1995)
Jan Fev Mars Mai Juil Août Sept Oct Nov Dec
1 BAMAKO-Ville 18.4 21.0 24.1
Avr Juin
26.0 25.6 23.5 22.0 21.6 21.5 22.0 22.7 18.6 22.1
Moy
1 KOUTIALA
SAN
15.4 18.2 22.6
26.2 27.1 25.1 23.4 22.7 22.9 23.0 19.7 16.5 22.0
1 SIKASSO 15.6 18.6 22.7 25.0 24.2 22.4 21.6 21.5 21.3 21.6 18.5 15.5 20.8
1 L'écart entre les mois les plus chauds et les mois les plus froids est en
général plus faible dans le Sud (Sikasso : 22 OC) et plus fort dans les régions
1 Nord du bassin (Koutiala et San: 22 oC à 24 OC).
1 L'amplitude des variations entre le mois le plus sec (mars) et le mois le plus
humide (août), montre des écarts moyens de 42 à 48 % à Sikasso, de 48 à 52 % à
1 11
1
1
1
1 KOUTIALA SEGOU
U'l. U...
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1
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BOUGOUNI
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SAN
1
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1
1
1 _ nla.lir-ura ~ rainlnu.cra _ ma.liRl:uRl ~ l'1lIininul"O
1 SIKASSO
1 100
U...
1
1
1 _ ma.llmUAl ~ minintunl
1
1 Figure 1.5 : Humidité relatives mensuelles décennales des mois les plus
chauds (mars)" et les plus humides (août) - (Diabaté, 1995) ,
1 12
1
1 1.5.2.4 - Evaporation et Evapotranspiration
1 Zones Localités Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil AoQ Sept Oct Nov Dec Moy.
1 Climatiques
Souda- Sikasso 112 126 149 157 161 136'· 129 126 124 129 116 108 1573
nienne
1 Soudano-
sahélienne Bamako 168 176 209 202. 203 176 152 145 150 150 155 159 2045
1 En général, les valeurs de l'ETP sont assez fortes au Sud mais encore plus
élevées dans le Nord du bassin notamment pendant la période mars-mai. Cette
caractéristique résulte des effets conjugués des températures souvent élevées,
1 des humidités relatives faibles et surtout de l'effet desséchant de l'harmattan.
1
Tableau 1.5 : Evoporation Bac «Classe A» en mm.
1
Zones Localités Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil AoQ Sept Oct Nov Dec Moy.
1 Climatiques
Sikasso 275.6 288.2 322.8 269.5 233.7 174.7 136.5 120.0 132.7 172.5 205.0 240.7 2639.5
Souda-
1 nienne
Soudano-
sahélienne
(1980-1995)
Bamako 211.1 237.7 294.5 263.1 265.6 200.8 156.8 167.7 145.3 1502 164.6 191.6 2439.1
(1975-1995)
1
L'évaporation et l'évapotranspiration ont une influence prépondérante sur le
1 bilan hydrique des ressources en eau superficielles et souterraines et de fait,
constituent un des facteurs essentiels de la variabilité de l'hydraulicité et des
1 1.5.3 - PLUVIOMETRIE
1 1995 aux stations principales représentatives des deux grandes zones climatiques
du bassin, données dans le tableau 1.6, mettent en évidence une décroissance
régulière en quantité et en durée, quand on va du Sud vers le Nord.
1
1 13
1
1
Tableàu 1.6 : Pluies moyennes mensuelles et annuelles interannuelles
1 (Période de 1925-1995).
Localités
1 Zones
Climatiques
et Nombre Jan
jours de
Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aoû Sept Oct Nov Dec Moy.
Pluies
1 BOUGOUNI
58 à 117 irs
0.2 1.2 9.7 37.6 103.7 155.4 264.9 333 232 81.5 10.0 1.6 1230.8
Souda-
1 nienne SIKASSO
67 à 128 irs
BAMAKO
0.7 5.7 15.0 45.6 112.5 160.3 257.4 319.8 227.3 91.7 13.3 1.7 1251.0
(Anc. Aéra) 0.8 0.2 2.7 17.7 62.2 136.8 232.5 341.3 204.0 65.3 7.1 0.4 1071.0
1 60 à 100 jrs
KOUTIALA 0.4 1.2 4.3 '26.5 66.1 129.9 217.3 269.4 174.1 54.0 6.1 1.2 950.5 :
1: Soudano-
sahélienne
45 à 104 irs
SAN
28 à 84 irs
0.7 0.2 2.4 14.1 39.5 96.3 178.5 235.4 125.5 26.9 2.9 0.4 722.8
:
SEGOU 0.9 0.1 2.4 10.4 29.6 ·87.4 179.8 227.8 118.5 25.7 2.0 0.5 685.1
1 35 à 85 irs
1 -- une période sèche allant de 1970 à nos jours, avec des années présentant des
déficits pluviométriques généralisés: 1970, 1972 et 1984.
1
1
1
1
1
1
1
1
1 14
1
1
1) - Zô-ne climatique soudanienne
1
1
Figure 1.6 a: BOUGOUNI
1 2000
1 1800
1600
1 ê 1400
' .. 1200
.~ 1000
1: -
::J
0-
800
600 - + - Pluie annuelle
., ._ .. Normale (1230.8 mm)
400
1 200
L() 0 L() 0 L() 0 L() 0 L() 0 .. L() 0 L() 0 L()
C\l ('1) ('1) ~ ~ L() L() <0 <0 f'-.. f'-.. co co (j) (j)
1 (j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
(j)
T"""
Années
1
1
1 2)- Zone climatique Soudano-sahélienne
L
• Pluie annuelle
NOllllal=e----'
l
E 1400 +-_ . ................................... , .
1 .. 1200 -j.. , ·· /1 A:
.~ 1000
1 .=!
0..
800
6 aa -j.............. .
400
1
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20 a +++++++++++++++!-++-1-+-H+++++++-+++++!-++-1-+-H-+-H++++++++++++++++++H+lH+++-l
L() 0 L() 0 L() 0 L() 0 L() 0 L() 0 L() o L()
C\l ~ ~ <0 <Of'-.. f'-.. co co (j) (j)
1
('1) ('1) L() L()
(j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j) (j)
T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T""" T"""
Années
1
1 15
1
:1 Mais à partir de 1989, la tendance est sensiblement à la reprise (une timide
1
augmentation) dans l'ensemble des régions. Par exemple, Bàugouni a enregistré
)1
i,
1240,9 mm et 1348,5 mm respectivement en 1990 et 1994 pour une moyenne
interannuelle (1925-1995) de 1230,8 mm; Koutiala a connu 1053,7 mm en 1990 et
1358,4 mm en 1994 pour une normale de 950,5 mm. Les figures 1.7 montrent la
'1 variabilité des pluies mensuelles interannuelles pour les différentes périodes identifiées.
1 400,-------------------,
SEGOU
400
SAN
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300 +------r----,;;~;;;a;:_l___------_j
250 +-------1
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1
1 - :Isohyètes Interannuelles (mm)
- -: Ishyètes avant 1970
1
1
Figure 1.8 : Carte des Isohyètes interannuelles.
1
1.6. - LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE
1 Le Niger (Djoliba) est l'un des plus grands fleuves d'Afrique avec une
1 Outre le Niger supérieur et ses affluents maliens, la zone d'étude est aussi
drainée par le neuve Bani, long de 900 km. Il est formé par la rt§union de Baoulé et
1 de la Bagoé· 'qui prennent naissance en Côte d'Ivoire, respectivement vers
Odienné à la cote 450 m et au Sud de Boundiali à la cote 600 m environ. Le profil
en long du Niger supérieur et du Bani avec leurs affluents est représenté sur la
1 figure 1.9 (Brunet-Moret et al., 1986).
1 17
1
"1 En somme, l'aite géographique, objet de notre étude, qui bénéficie d'une
pluviométrie annuelle supérieure à 700 mm, présente un chevelu hydrographique
dense (Cf figure 1.10 - Bricquet,1997) dont la plupart des branches ont un
écoulement permanent qui est lié entre autres facteurs, à la vidange des nappes
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Figure 1.10: Chevelu hydrographique du haut-bassin du Niger
1
19
1
1
1
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1 Il est assez dense et compte 124 stations tous types confondus sur les 241
qui quadrillent le territoire national malien et qui sont gérées par la Direction
Nationale de la Météorologie (DNM). Dans le bassin du Bani à Douna se trouve
1 une cinquantaine de stations comme le montre la figure 1.11 du bassin du Niger à
Diré. Leur liste est dor;mée à l'annexe-2. Les 8 stations synoptiques de notre zone
d'étude, sont prises en compte pour des analyses pluvioclimatiques eu égard à
1 leur représentativité zonale (cf paragraphe 1.5.2 ci-dessus). Les données
recueillies 08t été critiquéèS par la méthode du vecteur régional (Brunet-Moret,
1979). : .
1
1 a
o
o
o
1 o o
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o
0
0
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1 20
1
1
2.2. - LE RESEAU HYDROMETRIQUE
1 Géré depuis les premières années de l'indépendance par la Division-
Hydrologie de la Direction Nationale de l'Hydraulique et de l'Energi~ (DNHE), il
1 compte 36 stations dont 2 sont fermées en 1994 sur un total de 89 stations
contrôlant l'ensemble des cours d'eau du pays. Leur liste figure à l'annexe - 3 et
les stations principales sont pointées sur la figure 1.12 .
1
1 ,SOFARA'
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Figure 1.12: Le haut-bassin du Niger et son réseau hydromètrique
principal (Anonyme,1990; page 22)
1 Le fleuve Niger et ses affluents étant caractérisés par une forte variation
saisonnière des débits entre la crue et l'étiage, nous avons retenu pour la suite de
cette étude, les stations de Koulikoro (Niger) et de Douna (Bani) qui sont assez
1 représentatives de leurs bassins ayant respectivement 120.000 et 101.600 Km 2 •
Elles disposent de plus, d'une longue chronique de donnée (minimum 30 ans) avec
quelques lacunes qui sont d'ailleurs reconstituées (Cf tableaux à l'annexe-4).
1
1 2.3. - LE RESEAU PIEZOMETRIQUE
Il demeure indispensable pour l'étude des aquifères notamment pour le suivi des
1 ;.- .
21
1
1
2.3.1. - BREF APERCU HISTORIQUE
1 notamment Helvetas, Mali Aqua Viva, KBK, CM', Caritas, etc. De 1981 à 1989, ce
réseau disposait de 70 sites d'observations dotés de 210 piézomètres constitués
d'après la Banque de donn;ëes SIGMA de la DNHE, de 88 forages et 122 puit~ avec une
1
1
1 •
PI\OJET
PNUD
1 •
..l
HEVETAS
MAU AQUA VIVA
1<: CARITAS
1 KBK
j CMI
1 m FED
1
1
1 RESEAU PIEZOMETRIQUE NATIONAL
1
1 'Figure - 1.13 : Carte du réseau piézométrique national (Anonyme, 1990)
1 22
1
:1 2.3.2. - LE RESEAU PIEZOMETRIQUE DU HAUT BASSIN MALIEN DU NIGER
1
\1
i
Il compte à lui seul une soixantaine de sites d'observations répartis en cinq
secteurs que sont:
il - secteur HELVETAS
- secteur PNUD au Sud de la latitude 14° DO' N
: 30 sites,
.. : 17 sites
- secteur MALI AQUA VIVA : 7 sites,
1 - secteur CM!.
- secteur CARITAS à la limite nord du bassin
: 1 site,
: 4 sites.
1 Les extraits de cartes des trois plus grands secteurs de suivi piézométrique
sont fournis à l'annexe 1.6.
1. Pour l'étude d~s fluctuations du niveau piézométrique des nappes aquifères
il. du bassin, une trentaine de ces sites piézométriques avec 29 puits :et 36 forages,
ont été sélectionnés; leurs caractéristiques géographiques et un inventaire des
données disponibles sont rassemblés dans le tableau à l'annexe-7.
1 Au départ, en 1981, les relevés ont été effectués mensuellement par une
équipe d'hydrogéologues de la DNHE. Mais en 1983, avec l'extension du réseau
et la dispersion des sites, la fréquence des mesures a été accrue par les
1 observateurs locaux recrutés et les piézographes installés. Ainsi, pendant
l'hivernage, des mesures journalières sont réalisées sur les forages, deux fois par
jour sur les puits tandis qu'en saison sèche, 2 à 3 fois par semaine.
1 En général, les mesures effectuées par les observateurs locaux sont moins
précises (inférieures d'environ 5 cm) que celles des piézographes ou des
1 hydrogéologues. Les données collectées s'étendent sur 2 à 13 ans au maximum
et comportent pour la plupart quelques lacunes (manque de mesures).
1
1
1
1
1
1
1
1 23
1
1
1
:1
1
1
1
1
1
1
1
1 Dans cette deuxième partie, il sera donné un aperçu global des ressources en eau
dans le Sud-Mali du point de vue de leur variabilité spatio-temporelle tant quantitative
que qualitative eu égard au déficit pluviométrique et conséquemment, au déficit
d'écoulement qui ont été mis en exergue par plusieurs chercheurs
1 hydroclimatologues.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Depuis plus de vingt ans, l'Afrique tropicale sèche connaît un
appauvrissement constant de ses ressources en eau. Les déficits pluviométriques
1 n'ont jamais cessé mais ils ont varié en extension et en intensité suivant les
années. Ceux-ci se sont exacerbés au niveau des écoulements des grands
fleuves (Bricquet et al., 1995). Face à l'ampleur du phénomène et sa persistance
1 jamais connue dans la chronique hydroclimatique, certains auteurs ont parlé de
« rupture climatique »(Carbonnel et Hubert.,1985).
1 ZONE CLIMATIQUE
SOUDANIENNE
ZONE CLIMATIQUE SOUDANO- SAHELIENNE
1 1927
1928
1929
1284
1415.7
1311.8
4.2
14.9
6.5
1761.5
1870.6
-
41.8
506
-
10488
-
10775
0.6
-
3.3
962.3
797.1
-
40.5
16.4
-
912.5
871.3
1024.1
-4.2
-8,6
7.5
1 1930
1931
1932
1056.3
16442
1119
-143
33.4
-9.2
-
17243
-
-
38.8
-
832.4
1365.9
1316.7
-20.2
31.0
26.3
938.4
872
610.5
37.0
27.3
-10.8
842.1
959.5
719.3
-11.6
0.7
-24.5
1933 1353.6 19.9
1
9.8 1622.5 30.6 1104.9 6.0 956.7 39.7 11426
1934 855.8 -30.6 1385.8 11.6 951 -8.8 505.8 -26.1 898 -5.8
1935 1398.6 13.5 1534.4 23.5 13302 27.6 - - 852.9 -10.5
1936 1694.7 37.5 1255.2 1.1 1287.7 23.5 951.6 39.0 1069.4 12.2
1 1937
1938
1807.1
1285.7
46.6
4.3
1309.4
1224.5
5.4
-1.4
740.5
1142
-29.0
9.5
700.7
714
2.3
4.3
743.9
1006.6
-21.9
5.6
1939 1702 38.1 13321 72 1036 -0.6 706.7 3.2 1094.7 14.9
1 1940
1941
1673.4
1846.1
35.8
49.8
1075
1157.5
-13.5
-6.8
967.9
858.3
-7.2
-17.7
523.3
633.8
-236
-7.4
791.1
960
-17.0
0.7
1942 1359.2 10.3 1267.1 2.0 1233.2 18.3 578 . 985.8 3.5
1 1943
1944
~83.5
1179.3
-202
-4.3
1159.3
981.9
-6.7
-209
1327.6
806.9
27.3
-22.6
930.9 .
638.8
35.9
-6.7
1175.4
1125.2
23.3
18.1
1 25
1
..-.
....
1
1945 1043.5 -15.3 1075.9 -134 1052.7 1.0 624.9 -8.7 1336.5 40.3
1 1946
1947
1948
1182.7
804.5
1092.9
-4.0
-34.7
-11.3
1299.7
1087.3
1329
4.6
-12.5
7.0
1254.1
1029.9
1177.6
20.3
-1.2
12.9
689.5
646.2
578.9
0.7
-56
-15.5
997.5
753.6
913.9
4.7
-20.9
-4.1
1 1949
1950
1951
1118.1
1554.1
1397.8
-9.3
26.1
134
-
1529.8
1508.8
-
23.2
21.5
849.2
1256.7
968
-18.5
20.5
-7.2
456.1
8986
864.9
-334
31.2
26.3
10114
1168.5
1433.6
6.1
22.6
50.4
1952 1424 15.6 1100.3 -11.4 1293.7 24.1 723.3 5.6 1152.7 21.0
1 1953
1954
1316.6
1321.1
6.8
7.2
1558.2
1438.6
25.4
15.8
1260.8
1337.8
20.9
28.3
6664
803.5
-2.7
17.3
1066.8
933.9
12.0
-2.0
1955 1534.3 24.5 1408 13.4 1041.4 -0.1 854.6 248 1233.3 29.4
1 1956
1957
1245.5
1661
1.1
34.8
1184.9
1309.9
-4.6
5.5
1007.1
1183.9
-34
13.6 .
888.9
825.6
29.8
20.6
961.2
1041
09
9.2
1958 1021.7 -17.1 1449.8 16.7 1262.5 21.1 684.6 00 1291 35.5
1 1959
1960'
1038.6
1395.5
-15.7
13.2
1269.8
1196.2
22
-3.7
9074
840A
-13.0
-194
805.6
655.2
17.6
-4.3
874.6
995.3
-82
4.4
1961 1205.3 -2.2 1140.7 -8.2 1095.5 51 724.3 5.8 13426 40.9
1 1962
1963
1488.5
1334.8
20.8
8.3
1143.7
1247.6
-7.9
04
1115.4
9317
7.0
-10.6
785.2
764.6
14.7
11.7
1065.9
914.3
11.9
-4.1
1964 1449 17.6 12399 -0.2 12468 19.6 904.4 32.1 1281 34.4
1 1965
1966
1967
953.8
1328.2
1056
-22.6
7.8
-14.3
979.3
1229
12794
-21.2
-1.1
3.0
959.4
1307.9
1499.5
-8.0
25.4
43.8
772.8
732.6
720.5
12.9
7.0
5.2
10237
704.1
1111.6
74
-26.1
16.7
1 1968
1969
1970
883.4
1165.3
1153.5
-28.3
-5.4
-6.4
1475.9
1231.6
1347.3
18.8
-08
8.5
956.1
965.7
848.9
-8.3
-74
-18.6
558.5
685.8
683.1
-184
0.1
-0.2
-
893.6
938.6
-
-6.2
-1.5
1 1971
1972
1973
1104.3
907.6
843.2
-10.4
-263
-31.6
888.4
1016.8
795.8
-285
-18.1
-35.9
1037.7
727.6
8684
-05
-30.2
-16.7
510.1
5214
504.5
-25.5
-23.9
-26.3
9254
830.2
667.8
-2.9
-129
-29.9
1974 1049.8 -14.8 10721 -13.7 1260.9 20.9 615.6 -10.1 1125.1 18.1
1 1975
1976
11234
1238.3
-8.8
0.5
1230.1
1534.8
-1.0
23.6
975
1088.8
-65
4.4
827.5
704.5
20.8
29
837
9994
-12.2
4.9
1977 1008.6 -182 12095 -2.6 971.6 -6.8 682.1 -04 8106 -14.9
1 1978
1979
1219
1184.9
-1.1
-3.8
1279.6
1248.5
3.0
0.5
1042.5
982
0.0
-5.8
662.8
658.5
-3.2
-3.8
806.7
884.6
-15.3
-7.2
1980 1126.5 -8.6 1141.8 -8.1 907.6 -12.9 508.2 -25.8 755.4 -207
1 1981
1982
1181.9
1275.9
-4.1
3.5
12345
1094.7
-06
-11.9
783.2
994.1
-24.9
-4.7
5222
391.4
-23.7
-42.8
859.6
839.3
-9.8
-11.9
1983 986.7 -19.9 751.1 -39.5 722.6 -30.7 520.7 -240 794.6 -16.6
1 1984
1985
1986
848
957.8
1140.3
-31.2
-22.3
-7.5
896.4
10925
1126
-27.8
-12.0
-9.3
844
861.7
767.7
-19.0
-17.4
-26.4
553.6
463.1
668.9
-19.2
-324
-2.3
5163
8245
897.6
-45.8
-13.5
-5.8
1 1987
1988
1989
925.1
9514
1357.1
-249
-22.8
10.1
957.5
9855
975
-22.9
-20.7
-215
947.1
1253.7
867.9
-92
20.2
-168
427.5
826.5
554.8
-37.6
20.7
-19.0
704.2
901.5
666.9
-261
-5.4
-30.0
1 1990
1991
1992
1240.9
1777.2
1208.5
0.7
44.2
-1.9
9701
1345.6
1381.7
-21.9
8.3
11.2
1101.5
904.7
929.5
56
-13.2
-10.8
605.4
636.2
648.2
-11.6
-7.1
-5.3
1053.7
854.9
729.1
10.6
-10.3
-23.5
1 1993
1994
1995
1011.9
1348.5
-
-17.9
9.4
-
1148.5
12689
10132
-7.5
2.2
-18.4
1026.7
1162.6
821.9
-1.5
11.5
-21.2
553.3
925
-
-19.2
35.1
-
728.2
1358.4
-
-23.6
42.6
-
1 MOY. 1232.3
Pi (mm)
1242.1
=Hauteur moyenne de
1042.6 684.8
précipitations de l'année; en mm
952.9
1
1 Les moyennes sur 10 ans des précipitations annuelles aux station~ des deux
1 grandes zones climatiques du haut-bassin du Niger, sur la période 1941 à 1990
-1 sont regroupées dans le tableau 2.2 . Elles montrent une nette diminution d'une
décennie à une autre. La décennie 1951-1960 demeure la plus humide tandis que
les deux dernières sont les plus sèches comme le montrent également l'index
pluviométrique et la variation de l'écoulement indiqués à la figure 2.1 (Diabaté,
1995).
1,5
l'
- - - - - - - - ~
1 1
1
l, 0,5
1
1 l'
\ 1\ ~ 1\
1 -0,5
\; \( Y\ ~
~ j
'~.
\/ \ '
J"
1 - 1
1
-1,5
1
-LJ-LLLLLLL 1 1 1 1 LLLLLLLL1.LLLLI .. L1 1 1 1 1 1 1 1
1
1 1.2. - EVOLUTION DE LA RESSOURCE EN EAU SUPERFICIELLE
Le Niger suit un régime tropical de transition alors que celui du Bani est
1 tropical pur (Brunet-Moret et al, 1986).
l, Elle avoisine 370 mm. Pour Llne hauteur de précipitation interannuelle évaluée
à 1600 mm (Olivry et al., 1994), le coefficient d'écoulement moyen C (rapport de
l'écoulement sur la pluie exr;>rimé en pourcentage) qui traduit la capacité de
l' ruissellement d'un bassin, serait équivalent à 23%. La valeur assez élevée de ce
coefficient qui évolue suivant les variations climatiques (Mahé et al.,1995),
pourrait s'expliquer par la géologie de ce bassin composée pour une large part,
l, par des roches granitiques du socle avec une végétation peu dense. La montée
des eaux s'amorce au mois de juin pour atteindre un maximum entre la mi-
septembre et début octobre. Pendant la période de juillet à décembre s'écoulent
1 plus de 93% du volume d'eau de l'année. Les basses eaux s'étalent sur la période
de février à mai avec un minimum autour du mois d'avril ou de mai (figure 2.2).
1 6000
1 --
5000 . -+-KOULIKORO: 1907-1980
1/)
M -KOULIKORO :1982-1996
E4000
1 ~
~3000
---tr-DOUNA :1952-1996
en
1 1- 2000
al
W
1 °1000
o
1 >
-.«1
o
Ü
o Z
<ll
o>
1 28
;," .
1
,1
Mais avec la mise en service du barrage de Sélingué en 1981, les étiages
i
:1 sont remarquablement soutenus. La moyenne mensuelle' du mois d'avril avant
1981 est de 63,4 m 3 .S-I; elle est de 125 m 3 .S-I pour la période 1982 -1996
malgré la baisse sensible des modules annuels consignés dans ce tableau.
li 1980
1982
194,0 131,0 118,0 125,0 154,0 267,0 611.0 1670 3025 2567 1078 405,7 865
à
l' 1996
1 d'écoulement de 10,6%. Les hautes eaux du Bani sont observées au cours des
mois d'août à octobre où s'écoulent 80% du volume d'eau annuel (40% pour le
seul mois de septembre). Durant les mois de décembre à juin, l'écoulement
1 représente moins de 9% du total annuel. Ses basses eaux s'étalent sur une
longue période avec, depuis 1984, des étiages sévères (arrêt d'écoulement) au
mois de mai (voir tableau à l'annexe 4.2 et la figure 2.2 ci-dessus). En 1993, le
1 débit a été inférieur à 10 I.s -1 durant les mois d'avril à juin. Les nappes de son
bassin versant ne soutiennent plus efficacement les étiages.
1
1
1
1
1 29
1
1
2000
:1 1800
-+- KOULIKORO
--s-DOUNA
1 --
CI)
1600
1400
M
1 -E
Cl)
1200
,1 ..c
0
::2:.
1000
800
>.
0
1 ::2: 600
;
.
1 200
1 C'l
-
Ir)
0\
Ir)
Ir)
-
0\
l' Figure 2.3 : Evolution des Modules (moyennes mobiles sur 5 ans de
1952 à 1996)
1
Le tableau de l'annexe-8 donne l'écart relatif Ei (%) du débit de l'année i à la
1 moyenne interannuelle Qm pour une période commune, de 1952-1996. Il est déterminée
par l'expression: .'
l' Sur le Niger à Koulikoro apparaît un déficit depuis 1970; seules les années 1974,
1975, 1976, 1979 et 1994 ont enregistré un excédent variant entre 10 et 19 % par
rapport à la moyenne 1300 m 3 .s -1 de la période 1952-1996. Les années 1961, 1971,
1 1978 et 1995 paraissent normales. Par contre, sur le Bani à Douna, les déficits
d'écoulements ont commencé plus tard en 1971 et depuis, ils sont restés toutes les
années déficitaires (voir figure 2.4 de variabilité de l'écoulement du Niger et du Bani
Il apparaît également sur ce graphique pour les deux stations, que la période
1
1
1
1
1
1
1 150
-+-KOULIKORO ---DOUNA 1
1 --
~100
w
z
z
1 ~
a
~
50
I- «
...J
« 0
Cf)
I «
l-
a::
() -50
W
I-
-100
I
l' Figure 2.4: Variabilité de l'écoulement du Niger à Koulikoro
et du Bani à Douna ( 1952-1996)
1 A Douna donc, le déficit d'écoulement prend une allure catastrophique
avec une diminution de plus de la moitié sur la période 1971-1993 dans la mesure
1 où le déficit pluviométrique se révèle persistant malgré la légère tendance à la
hausse observée à partir 1994.
l' Dans le tableau des débits minima moyens journaliers figurant à l'annexe 9,
les écarts à la moyenne de la période 1952-1996 montrent que la décennie 1972-
1981, (non influencée par la retenue de Sélingué) et en particulier les années
1 1973 et 1980 restent les plus faibles à Koulikoro. Malgré le soutien des débits
turbinés de la période d'après 1981, les années 1988 et 1990 se sont révélées
déficitaires.
1 A Douna, sur les 27 dernières années successives faibles, les années 1979 à
1
~
- .. - - - - - - _. - - - - - - - - - 1-
DEBITS MINI. MOY. JOUR. (m3/s)
1
ECART A LA MOYENNE (%) .....
...... 1 ...... ...... 1\.) 1\.) N ~ 0> 00 0 N ~ 0>
0 0 0 0 0 '0 0 0 0
o c.n c.n 0 c.n 0 c.n
.o .0
.0 .0 .0 0
. 0 . 0 1952
o 000 000 0
r 1952 1954
N 1956
c.n 1955 r 1958
..C' N
1958 c.n 1960
<
QI 03
::J. 1962
QI 1961 m
g: < 1964
0
--. 1964 l: 1966
~;: ::!:
03 Co 0 T f
~CD 1968
CIl ri' 1967 = c ~
Co 1970 o 0
03'
_ CoCD· CD cc
CIl
QI C' 1970 1972 z ï
;:;: Co »
CD· ~
3 ri' C" 1974 0
o 3 1973 ;;C
'< 0 ri'
CD,< - 1976 0
;:, CD 1976 ~ f 3
;:, ;:, 1978
CD ri' o A
00 =
~ 3 1979 C C 3QI 1980
Z r
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_. 1982*
-3 » A 3
1982 0 0
QI ::0 '< 1984*
CD
0 0
l: 1985 CIl
_.= 1986*
-...,
;:, , 0 1988*
03 l:
..,
1988
..,CD QI
= 1990*
ri'
1991 ..,CD 1992*
ri'
1994*
1994 i
~:". ".
1996* f)I
w
N
:1
Cet affaiblissement continu des étiages, dû à la Rersistancè de la sécheresse
1 • le barrage de Sotuba via Bamako qui est un barrage au fil d'eau, dérivant l'eau
vers la micro-centrale électrique.
1 profondes.
1 33
1
1
1.4 - QUALITE CHIMIQUE DES EAUX DE SURFACE
1 variables car elles sont soumises à l'influence de diverses sources: les aérosols
océaniques, les poussières continentales, la végétation et les apports
anthropiques (Stallard et Edmond, 1981; Meybeck, 1984).
1 Les quelques données existantes sur la qualité des eaux de pluies dans le
haut bassin du Niger, sont celles des précipitations recueillies à Bamako de
1 novembre 1992 à fin 1993. Les activités industrielles étant faibles, on pourrait
estimer les perturbations atmosphériques négligeables et extrapoler donc sur
l'ensemble du bassin; ces résultats qui donnent une idée générale de l'état de ces
1 eaux météoriques. Leur composition moyenne en 1993 d'après Gourcy (1994) est
donnée dans le tableau - 2.4.
(mg.I- I )
8E-7
1.6
3E-6
1.6
5.01 E-8
6.6
1 Mg++
K+
(mg.I- ' )
(mg.I- I )
0.3
1.4
0.3
1.6
1.2
7.0
1
1 34
1
1 (suite tableau 2.4)
1
1 CI-
N03-
(mg.I- I )
(mg.I- I )
1.4
1.7
1.5
3.3
6.6
21.1
(mg.I- I ) 1.0 1.5 6.9
1 S04--
H4Si04 (mg.I- I ) 0.8 1.8 8.6
Niger à Banankoro
1 (Régime non influencé) 1.07 0.40 0.00
1 35
1
1 Tableau 2~6: Résultats des mesures de la campagne 1995-1996 et Normes
OMS (Iwaco et al., 1996).
1
1 Paramètres
Conductivité
Unités
(j..l.S.cm -1 )
Variation
33 à 85
Normes OMS
1400
Solide en suspension - - -
1 Oxygène dissous
Turbidité
mg.I- ' 02
UNT
3,3 à 13,0
0,0 à 44,0
-
5
pH - 5,4 à 8,8 6,5 à 8,5
1 Couleur vraie
Température
Unité Hazen
OC
-
22 à 36
15
-
Azote ammoniacal total 0,1 à 0,3 0,5
1 Nitrites
mg.I- ' N
mg.I- ' N, 0,0 à 0,01 -
Nitrates mg.I- ' N: 0,2 à 15,0 10
1 Orthophosphates
Alcalinité
mg.I- 1 P
-
0,0 à 1,0
- -
-
1 Chlorures
Sulfates
mg.I- ' CI
mg.I- ' S04
-
0,0 à 8,0
250
-
Fer dissous mg.I- ' Fe2 0,0 à 8,0. -
1 Dureté
Coliformes totaux
mg.I- ' CaC03 12 à 36 500
1 La qualité des eaux du Niger et de ses affluents varie sensiblement d'un point
à l'autre et reste non seulement liée à la quantité de polluants entrant et aux
1 conditions climatiques mais aussi, à la vitesse de propagation, donc du débit,
fonction de la forme, de la pente et de la rugosité de lit. Par exemple le temps de
transfert des polluants entre Siguiri (Guinée) et Bamako (Mali) varie entre 2 jours
1 9 heures en période de hautes eaux et 20 jours pendant les basses eaux. Durant
ces périodes, la minéralisation est respectivement faible (crues) et forte (étiages)
comme l'illustre le tableau 2.7 (Gourcy, 1994).
1
1
1 ~ ..
36 .
1
1 Tableau 2.7 : Evolution des éléments majeurs des eaux du Niger et du Bani
(1990-1993)
1
Le Niger Le Bani
1 Eléments
Majeurs
Banankoro Ke-Macina Douna
Etia. Crue Max. Décr Etia. Crue Max. Décr Etia. Crue Max Déc
1 Débit (m 3 .s -1 ) 12 898 2180 530 39 144 3000 285 11 26 846 225
0
1 Ca (mg.I- I ) 4.4
1.5
2.0
0.6
2.0
0.7
2.4
0.8
3.3
0.9
1.0
0.3
1.4
1.0
2.8
1:0
6.9
3.5
4.7
2.3
2.8
0.8
3.0
1.0
Mg (mg.I- 1 )
1 K·
Na
(mg.I- I )
(mg.I- I )
2.6
6.5
1.5
3.3
0.9
3.0
1.0
4.1
1.9
4.1
1.6
2.9,
1.6
2.8
1.2
3.8
4.5
4'.0
4.3
2.6
2.0
3.3
1.8
3.4
TAC (mg.I- )
I 42.1 19.8 19.2 23.2 26.2 14.2 18.9 25.8 57.7 37.2 23.2 24.7
1 H4Si04 (mg.I-') 31.6 25.6 23.7 30.7 27.2 23.9 22.4 20.5 21.6 15.6 23.7 24.6
pH 7.5 7.3 7.3 7.3 6.8 6.8 7.3 7.3 7.4 7.4 7.1 7.2
1 Conductivité
(~S.cm -1 )
77.9 41.3 37.2 45.5 54.2 37.8 37.2 41.9 102.0 68.9 44.8 48.2
Par ailleurs, les résultats indiqués dans les tableaux des annexes 10,
1 correspondent aux prélèvements réalisés dans le Niger lors des campagnes de
mesure de janvier, février et mai 1996. Ils représentent les valeurs moyennes
pour chacun des éléments identifiés.
1 Au vue des résultats de ces différents tableaux, il est possible d'affirmer que:
.Ie cachet chimique des eaux du Niger et du Bani reste fortement tributaire
1 du lessivage du substratum rocheux et des sols cultivés (usage d'engrais)
par les eaux météoriques chargées de gaz carbonique (C02). Ainsi, les eaux
du Niger provenant du haut bassin dominé par des roches granitoïdes
1 (socle Birrimien), ont un excès· de sodium et de silice avec un aspect
légèrement bicarbonaté tandis que les eaux du Bani drainant un vaste
1 domaine gréseux (In fra cambrien), ont un excès de calcium et de
bicarbonate.
1 • Le Magnésium paraÎt un peu plus abondant dans les eaux du Bani que
dans celles du Niger.
1
1
1
]7
1
~I 1.4.4 - ANALYSES ISOTOPIQUES DES EAUX DE SURFACE
1 1.4.4.1 - Généralités
1 hydrique: les pertes par évaporation, recharge des aquifères par les pluies, et
connexions avec les nappes souterraines. Les changements d'état de l'eau par
évaporation et condensation, entraînent des fractionnements isotopiques durant le
1 cycle hydrologique.
Ainsi, les teneurs en isotopes stables des fleuves s'écartent plus ou moins de
1 la composition moyenne des eaux de pluies à l'origine de l'écoulement (Gourcy,
1994). Ces isoptopes' ont la particularité de pouvoir s'échanger entre deux phases
(liquide - gazeux) sans engendrer des réactions: :
1
H2 I6 0 Liguide + H2 18 0 Vapeur ----+) H2 18 0 Liquide + H2 16 0 Vapeur
1
1 avec Re = rapport isotopique de l'échantillon et Rs = rapport isotopique standard.
1 1.4.4.2 - Etude Isotopique des eaux du Niger et du Bani
Des prélèvements d'eau décadaires puis journaliers ont été effectués dans
1 le Niger à la station Banankoro et dans le Bani à Douna de Juillet 1990 à Août
1991 (voir tableau à l'annexe 11). La station de Banankoro (régime naturel) a
1 été préférée à celle de Koulikoro qui reste influencée par les débits turbinés de la
centrale hydroélectrique de Sélingué.
1 A Douna, les écarts sont plus importants du fait que la période des basses
eaux est plus longue et permet une évaporation plus forte. Pour 180, les valeurs
1 vont de +5,2 à -5,6 %0 avec une moyenne de -1,6 et un écart-type de 3,2 . Le
deutérium évolue entre +15.3 et.-46.1 %0 avec une moyenne de -12.1 et un
38
1
1
1 écart-type de 14.7 (Gourcy, 1994). L'évoJution des teneurs en oxygène-18 au
cours de l'année hydrologique est en relation directe avec les débits.
1
"
I~ , , j , :
. /
1 en
w 4 --+- Oxygène-18 à BANANKORO
'i-t!'
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D- --m- Oxygène-18 à DOUNA
1 o1-
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2 i • i
V)./ V
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1
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1 w .~v i../!E
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1
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1 m
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m
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T""
N
a-...
m
-...
T""
C'}
a-...
m
-...
T""
'<t
a
-...
m
-...
T""
co
a-...
1'-- 1'-- a:> 1'-- a:> a:> a:> m C'} a 1'-- 1'-- 1'-- 1'--
a N a N a N N N N
1
Figure 2.6 : Evolution des teneurs en Oxygène-18 à Banankoro et à Douna
1 de Juillet 1990 à Août 1991
1 2500 - r - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
--+- BANANKORO
1 2000
--DOUNA
1 ""'"
1
~ 1500
E
1 en
t:
ID 1000
W
1 C
500
1
O+----+--I----i--+--+--I----+--+--+--+-~i=~D=9i"""'11!l___1"_ __;_......~~::::;:::~_+___l
1 jul-90 oct-90 jan-91 avr-91 jul-91
1
1 Figure 2.7 : Evolution des débits à Banankoro et à Douna
de Juillet 1990 àAoût 1991
1 39
l'
,1 Ces figures indiquent:
1
[1 .Un enrichissement en isotopes lourds sur le Niger et le Bani qui débute en Août alors
que la saison des pluies se poursuit avec une augmentation des débits. Ceci pourrait
s'expliquer par un mélange entre les eaux de ruissellement et les eaux de la couche
superficielle des sols qui sont vecteurs des isotopes lourds et en partie par l'évolution
1 isotopique de la pluie car dans ces zones semi-arides, les concentrations en isotopes
lourds des nappes sont plus importantes que celles des précipitations (AlEA, 1981).
'1 • Un palier qui s'observe à Banankoro le _~8/8, matérialiserait l'équilibre entre les
apports par précipitations, ruissellement (débit constant) et nappes;
1 serait d'autant plus fortement soumis à l'évaporation que si les débits restent
faibles.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 40
1
1
1
2.1. - GENERALITES
1 Les caractéristiques piézométriques, hydrochimiques et isotopiques ainsi
que les paramètres hydrauliques des différents aquifères du haut-bassin du Niger
1 au Mali, sont pour l'essentiel, tirées de la Synthèse Hydrogéologiques du Mali.
1
1
1 LEGENDE
1 Aquifère généralisé
de type intergranulaire.
1 Il
=
Aquifère semi-cantinu de type fissuré
avec nappe superficielle intergranulaire.
1
1
1
. REPARTITION DES TYPES D·AQUIFERÈ~.
1 . 0 Ie-----...,I 200 .~m
• SYNTHESE HrUROGEOLOGIOUE OU lIALJ
DNHE,/PNUO/ProJet OCTD/IoIU/84,/O(l~
1 41
1
1
1 2.2.- DIFFERENTS TYPES D'AQUIFERES DU HAUT-BASSIN DU
NIGER ET DU BANI
1 On y distingue:
Partielle Totale
1 Sankarani Kangaba
Yanfolila
8.600
6.660
15.260
1 (56.560 Km 2 ) Grauwache
Micaschiste
Bagoé Niéna
Kadiolo
Baoulé- amont
8.040
4.360
12.690
20.430
Schiste
1 Aquifères
Baoulé Baoulé-aval 8.080 20.770
San-Koutiala
Sud Plateau
Koutiala
San
4.100
9.520
6810
4.100
19.670
1 INFRACAM-
BRIEN
Grès
Grès-
Yorosso 3.340
TABULAIRE schisteux
1 CONTINENTAL Argiles
TERMINAL ET Argiles Delta Intérieur
Banifing amont
Bani - Niger
4.290
23.180 23.180
Aquifère
QUATERNAIRE Isableuses
1 généralisé
Sables
latérites
Aquifère latérites
1 recou-
vrement
QUATERNAIRE Argiles
Sables
Graviers
Dispersé Dispersé -
.
-
1
1
;1
,,
2.2.1. LES AQUIFERES FISSURES DU SOCLE
'1 Ils sont représentés par les zones altéro-fissurées et fracturées des
substratums granito-gneissiques, schisto-grauwackeux et dolomitique. Leurs
1 caractéristiques aquifères diffèrent selon leur nature géologique:
• les granites sont massifs, les fissures et fractures sont peu denses; ce qui
1 réduit leur capacité de rétention.
• les schistes, à la différence des granites, possèdent une porosité primaire du
1 fait des plans de schistosité. A fissuration égale, il est fort probable que les
schistes aient une capacité d'accumulation plus grande que les granites.
• les dolérites, leur mode de gisement font d'elles de bons drains .
.1 A ces différents aquifères s'ajoutent les zones interméd:iaires. Celles~ci
sont dominées par des filons et des veines de quartz, d'aplites\ de dolérites et
1 d'autres minéraux. Elles se trouvent souvent aux noeuds tectoniques très
propices à la circulation d'eau..
1 importants et les plus exploités avec plus de la moitié des forages réalisés au
Mali. Ils sont localisés dans les plateaux gréseux occupant la partie méridionale
dela zone climatique soudano-sahélienne avec des pluies moyennes annuelles
1 variant entre 500 à 1100 mm.
1
43
1 ;,: .
1
,1
, Ils sont constitués de formations gréso-schisteuses en dispositien
: monoclinale qui sont caractérisées par un développement important de
1 perméabilité secondaire. Il s'agit d'un milieu à double porosité avec deux
composantes en continuité hydraulique:
~
A l'exception du plateau Dogon où les grès affleurent, les aquifères
1 Infracambrien sont recouverts, comme ceux du socle, en quasi totalité par des
formations d'altération, mais moins épaisses (10 à 0 m en moyenne) et plus
perméables.
1
1 2.2.3. - LES AQUIFERES GENERALISES DU CONTINENTAL TERMINAL ET
QUATERNAIRE
1 Ils s'étendent entre Ségou et Mopti (à la limite de la zone d'étude), sur les
plaines alluviales situées entre le fleuve Niger et le Bani et au sud du Bani
1 jusqu'à la bordure des plateaux gréseux de San et de Bandiagara. Les dépôts
continentaux, souvent très argileux ont des épaisseurs variant entre 30 et 80 m.
Ils indiquent entre autres, les sens des écoulements souterrains et les
1 fluctuations approximatives des niveaux piézométriques entre la saison des pluies et la
saison sèche.
1
1
44
1
1
1
1
1 SOCLE
( Bougouni )
INFRACAMBRIEN
( Kolokoni 1 .... ourdioh
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1
2.2.4 - QUELQUES DONNEES STATISTIQUES MOYENNES DES AQUIFERES
1
Elles ont été établies à partir des données de la totalité des forages
396 70 5,9
.h")
- 8,5 (73) 40
(m)
51
~
SOCLE Bagoé 1250 335 504 350 69 5,5 - 7,9 26,0 35 47
1 Baoulé 1250 355 607 416 69 4,2 - 8,8 29,5 33 47
1 Plateau
Dogon
540 400 626 354 56,5 5,5 36 14,5 95 11 51
INFRA- San-Koutila 860 335 1628 1228 75,4 5,0 100 11,8 41 13 44
1 CAMBRIEN
TABULAIRE
Bani Moyen 1050 340 1521 1218 80,1 5,7 >150 13,0 44 22 49
1 CT/QUATE-
RNAIRE'
Delta-
Intérieur
550 2080 1150 958 83 7.7 100 17 86 - -
1 Legende:
- T.R. = Taux de réussite; Q = Débit;
- Ep. Alt.= Epaisseur des altérites ;
- NS = Profondeur du Niveau statique
- VEP = Profondeur des venues d'eau principale.
- CT = Continental Terminal
1 De ce tableau, se dégagent les assertions eUolJ hypothèses suivantes:
1 • tous les aquifères du haut-bassin du Niger qui ont été explorés dans la période
de 1981 à 1990, par 6600 forages dont 4920 productifs, ont un potentiel hydrique
1 important notamment dans les aquifères gréso-schisteux de l'infracambrien
tabulaire des régions de San-koutiala et du Bani-moyen. Les taux de réussite qui
sont un indicateur d'une bonne perméabilité des aquifères varient entre 55 et 85 %.
1 2.3. - CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES DES AQUIFERES
1 L'écoulement des eaux souterraines est non seulement contrôlé par les
paramètres hydrauliques des aquifères (transmissivité et coefficient
d'emmagasinement), mais aussi par le degré de continuité des horizons
1 aquifères et par leur relations hydrauliques avec les couches semi-perméables
ou imperméables encaissantes (Anonyme, 1990).
1 2.3.1. - LES DEBITS
1 Dans les aquifères fissurés, les débits moyens sont compris entre 5 et 6
m 3 .h ~I et peuvent localement atteindre 9 m 3 ;h -1 selon les unités géologiques.'
1 46
1
1 Par contre, les débits maxima peuvent ·être très différents d'une unité à l'autre.
Il Dans l'ensemble, c'est dans l'àquifère de l'infracambrien tabulaire que les débits
les plus élevés ont été mesurés, le maximum ayant été obtenu dans un forage de
Sikasso (158 m 3 .h -)) et le débit moyen le plus faible dans l'aquifère du socle
granitique.
1 Dans les aquifères généralisés, les débits moyens mesurés dans les
1 forages ne correspondent pas à leur capacité réelle qui est nettement plus élevée
que celle des aquifères fissurés: le plus petit débit moyen (7,7 m 3 .h -\) reste
supérieur au meilleur débit de l'aquifère fissuré. (Cf. tableau 2.9).
1 2.3.2 . - PARAMETRES HYDRODYNAMIQUES
2.3.2.1. Transmissivité
1 En général, la transmissivité des aquifères fissurés varie entre 1,4.10-
7
varie entre 1,4.10-7 m 2 .s-1 et 5.10-2 m 2 .s-1 avec une moyenne de 1,3.10-3 m2 .s-1 .
Les résultats de l'analyse statistique des données existantes, sont consignés
1 dans le tableau 2.10.
1 HYDROGEOLOGIQUES
BaQoé
MAXIMUM
3,7.10·'
MINIMUM
1,0.10.6
MOYENNE
3,9.10.5
Socle
7,1.10·' 1,1.10-6 5,3.10.5
1
Baoulé
1 abulaire
San-Koutiala 1,5.10.3 2,9.10. 7 9,6.10.5
1 Continental
erminall
Quaternaire
Delta Intérieur 2,0.10' 2 1,4.10.7 7,03.10"
..
(-) valeur non Significative
1
47
1
1
1 Comme pour les débits, c'est encore les aquifères de l'infracambrien
tabulaire qui ont des valeurs de transmissivité les plus élevées comparées à
1 celles des aquifères du continental terminal. Ce qui montre que leurs conditions
hydrogéologiques restent plus favorables que celles des aquifères du socle.
1 AQUIFERES UNITES
HYDROGEOLOGIQUES
EMMAGASINEMENT (%o)
MAXIMUM MINIMUM MOYENN
E
1 Socle Baoulé 0,20 0,028 0,11
1 Infracambrien
tabulaire Bani-moyen 1,0 0,06 0,54
1 Continental
Terminal! Delta Intérieur 0,14 0,10 0,12
Quaternaire
1
Quel que soit le type d'aquifère, les valeurs du coefficient
1 d'emmagasinement sont dans l'ensemble faibles, caractéristique des nappes
semi-libres à semi-captives. Mais les aquifères de l'infracambrien ont des valeurs
plutôt élevées du coefficient d'emmagasinement.
1
2.3.2.3. Débits spécifiques
1 Les débits spécifiques (débit par mètre de rabattement) constituent un
indicateur semi-quantitatif de la capacité d'exploitation des forages.
1
Les débits spécifiques moyens qui ont été calculés par aquifère et par unité
1 hydrogéologique sont consignés dans le tableau 2.12.
1
1
1
1 48
1
1 Tableau .2.12 :. Données statistiques moyennes suries débits spécifiques.
des aqùifères du sud-Mali. (Anonyme, 1 9 9 0 ) '
1 UNITES Débit DEBITS SPECIFIQUES
,1 AQUIFERES
HYDROGEOLOGIQUES
spécifique
moyen
par unités
(m 3 .h -1 .m-' )
1 Sankarani 0,4
Socle
1 Bagoé
Baoulé
0,4
0,4 -.
0,4 3,6 0,1
1 Tabulaire
Bani-Moyen 2,1
Continental
1 terminal/
Quaternaire
Delta Intérieur 4,8 4,8 131,0 0,1
Dans les aquifères fissurés, la répartition des débits spécifiques suit à peu
1 près celle des transmissivités: les valeurs les plus élevées sont celles des
aquifères de l'lnfracambrien tabulaire (en moyenne 12,8 m 3 .h -1 .m -1) et les plus
1 faibles pour les aquifères des socles (en moyenne 0,4 m 3 .h -1 .m -1 ).
1 2.4. - LA PIEZOMETRIE
1
49
1
1
1 2.4.1 - FLUCTUATIONS SAISONNIERES
1 345
- - PIEZO.-1 (HOPITAL)
- - MOYENNË (335.51 m)
1 2w
a...
340
PIEZO.-2 (ENERGIE)
- - - MOYENNË (328.4 m)
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1 DATES DE MESURE
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1
: * Exemple -2: Piézomètre de KOLONDIEBA
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DATES DE MESURE
1
1 * Exemple - 3 : Piézomètre de KADIANA
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DATES DE MESURE
1
1 Figure 2.12: Fluctuations dans le piézomètre de KADIANA (07/1993 au 12/1996)
1 ;,- .
51
1-
1 2) - Aquifère de l'infracambrien Tabulaire en zone climatique Soudano-sahélienne
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DATES DE MESURE
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DATES DE MESURE
1
1 Figure 2.14: Fluctuations dans le piézomètre de KOSSABA (06/1985 - 0611992)
1 52
1
1
La diversité des types de variations ainsi obtenus à partir des mesures
1 hebdomadaires, bihebdomadaires, décadaires ou parfois journalières dans
certains piézomètres, met en évidence l'hétérogénéité des caractéristiques
hydrauliques de ces aquifères fissurés (socle et infracambrien tabulaire) et
1 l'importance des conditions locales sus-indiquées.
Le tableau 2.13 et les figures 2.15 et 2.16, illustrent les variations spatiales
1 des fluctuations maximales et minimales moyennes des nappes du socle et de
l'infracambrien tabulaire.
1
1
1
1
1 53
1
1 Tableau 2.13 : Altitudes moyennes maxfma et minimét de fluctuations
•1
, piézométriques annuelles dans quelques localités du
haut-bassin du Niger.
AQUIFERE DU SOCLE
1 BEKOSSOKOURA
BOUGOUNI
332
331.19
328.28
326.67
3.72
4.52
DAMANA 327.41 325.68 1.73
.1 DIBAN-1
DJONKALA
333.43
319.62
329.7
315.42
3.73
4.2
FARABA 349.87 346.45 3.42
1 GARALO
GUELENINKORO
356.73
398.09
353.3
393.66
3.43
4.43
GOUNA 339.4 336.92 2.48
1 KADIANA
KOLONDIEBA .
331.39
323.81
327.92
320.02
3.47
3.79
KOUMATOU 328.77 326.86 1.91
1 KOLASOKOURA
KOLASOKOURO
321.05
358.78
317.42
355.42
3.63
3.36
SOKOURANI 375.44 371.9 3.54
1 YANFOLILA 359.73 357.57 2.16
1 AQUIFERE DE L'INFRACAMBRIEN
TABULAIRE
13.46
1 BENDIELI
DOUNDIELOU
436.66
375.66
435.43
369.71
1.23
5.95
KAMAGASSO 274.99 271.1 3.89
1 KOSSABA
KOUTIALA
317.78
339.61
315.65
330.05
2.13
9.56
MANSARA 275.21 271.9 3.31
1 NOSSOMBOUGOU
SAN
375.29
243.9
370.87
239.71
4.42
4.19
SIKASSO 368.74 367.81 0.93
1 SIRAKOROBA
TIENEGUEBOUGOU
381.36
388.18
376:09
385.15
5.27
3.03
TIORIBOUGOU 425.22 421.43 3.79
1 YOROSSO 408.19 406.69 1.5
1
54
1
1
55
--
E
410
400
390
lm ALTITUDES MOY. MAX
'.,
1 Il ressort de l'analyse de ces graphiques que:
1 • du point de vue climatique, les plus fortes amplitudes de fluctuations ont été
observées dans la zone soudano-sahélienne (hauteurs annuelles de pluies
1 variant de 1100 mm à 700 mm) et non dans la zone climatique soudanienne qui
est plus arrosée (hauteurs annuelles de pluies supérieures à 1200 mm).
• La remontée paraît plus importante dans l'aquifère de l'infracambrien tabulaire
1 (gréseux) que dans l'aquifère du socle. Les plus fortes amplitudes ont été
enregistrées dans les secteurs où le grès infracambrien est dominant: Koutiala,
Nossonbougou, Mansara etc.
1 • La comparaison des profondeurs des nappes site par site, met en relief la'
diminution de l'amplitude des 'fluctuations avec augmentation de la profondeur
des niveaux statiques. Elle passe de plus de 5 m en moyenne pour les nappes
1 peu profondes à .une moyenne de 3 m pour les nappes située~ vers 15 m de
prO;fondeur et à moins de 1 m au-delà d'une prqfondeur de 20 m (Anonyme,
1990). '
1
2.4.3. FLUCTUATIONS PIEZOMETRIQUES ANNUELLES
1 g:
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1 Figure 2.17: Amplitude de recharge et de vidange de nappe dans la région de
BOUGOUNI (socle)
1
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1
Figure 2.18: Amplitude de recharge et de vidange de nappe dans la région de
1 FARABA (Socle)
3
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Cl
......
1
1 Figure 2.19 : Amplitudes de recharge et de vidange de nappe dans la région de
TIORIBOUGOU (aquifère de l'infracambrien tabulaire)
1
1
1 58
1
1 L'analyse sur quelques sites, montre la dissymétrie des histogrammes vers
il des valeurs négatives; ce qui sous-entend une baisse -globale du niveau des
nappes durant la période d'observation (1981-1996). Les fluctuations annuelles
des niveaux d'étiage, positives ou négatives seraient essentiellement liées à
l'écart pluviométrique entre deux hivernages précédant l'étiage considéré. Ainsi un
1 écart pluviométrique positif ou négatif engendre respectivement une remontée ou
une baisse relative du niveau de la nappe.
1 D'une façon générale, la sécheresse qui affecte le Mali à partir 1970,
(Cf sous-chapitre 1.5.3. - 1ère partie) avec des déficits pluviométriques plus
1 ou moins marqués suivant les années, a provoqué un abaissement
généralisé du niveau des aquifères; cet abaissement peut s'expliquer entre
autres facteurs, par une infiltration réduite et l'absence d'écoulement
1 souterrain important à j'échelle régionale.
1 Lés analyses des eaux prélevées dans les piézomètres (forages et puits),
ont aidé à la mise en évidence de l'évolution des facteurs hydrochimiques des
Unité Nb
1 Hydrogéo-
IOQique
Sankarani
d'Ana-
lyse
118
Ca++
19
Mg++
13
Na+
5,5
K+
2,3
Fe
0,3
cr
3,6
504-
9,0
HC0 3-
131
N03-
2,90
TAC
129
pH Condu-
ctivité
7,3 226
240 18 12 3,9 4,1 0,7 3,3 3,6 123 1,8 104 6,9 219
1 Baoulé
Bagoé 188 23 14 3,8 1,4 1,0 6,7 4,9 151 0,2 125 7,1 263
1 59
1
1
Comme'Tindique ce tabteau, les eaux du socle sont c-aractérisées paC_une
1 conductivité faible largement inférieure à la norme OMS (1400 I-lS.cm-1), un faciès
. .
1 Unité
Hydrogéo-
logique
Nb
d'Ana
-Ivse
Ca"" • Mg"" Na+ K+ Fe cr 504- HCOa' NOa- TAC pH Conduc-
tivité
Plateau
1 Dogon
San-
7 37 15 1,6 - 0,6 11 27 195 0,1 160 7,3 420
Koutiala 127 . 7,7 5,6 0,9 1,0 0,4 3,9 4,1 36 0,3 29 6,3 96
1 Bani-
moyen 278 24 18 2,4 2,3 1,0 3,2 5,9 125 3,0 97,0 6,7 240
1
1 60
1
1 Les eaux ont un faciès bicarbonaté calcique avec- des teneurs en calcium
nettement supérieures aux teneurs en magnésium. Comme dans le socle, elles
1 sont généralement acides et agressives.
Dans le secteur Sud du Delta Intérieur (secteur auquel s'étend notre zone
1 d'étude); comme dans d'autres secteurs, les eaux ont une salinité moyenne faible.
(en~iron 0,25 mg.I- ' ). Elles sont neutres ou légèrement basique et bicarbonatées
calciques. Les teneurs en nitrates sont faibles (inférieures à 1 mg.I- I ).
1 Tableau 2.16 : Caractéristiques hydrochimiques moyennes de l'aquifère du
1 Continental Terminal/Quaternaire.
Unité Nb
1 Hydrogéologique
Delta Intérieur
d'Analyse Ca++ Mg++ Na+ +
K+
cr S04' HC0 3'+
N0 3-
pH Résid
u sec
Conductivité
1 fleuve.
1
1
:1 Tableau 2.17: Résultats des analyses isotopiques dans les aquifères fissurés
(teneurs en isotopes)
Aquifères
1 et secteurs
hydrogéo-
Tritium (UT) Oxygène-18
(ù %0 vs-SMOW)
Deutérium
(ù %0 vs-SMOW)
logiques
1 Nb
écho
Teneur Ec.-
Moy. Typ.
Max. Nb
écho
Teneur
Moy.
Ec.-
Typ.
Max Nb
éch
Teneur
Moy.
Ec.-
Typ.
Max.
1 SOCLE
(Secteljr de
BOUGOUNI)
60 1,7 4,0 23,1 62 -5,54 0,28 -4,69 31 -35,5 1,9 -32,6
1 INFRA-
CAMBRIEN
49 12,6 13,1 41,3 80 -5,46 0,77 -3,41 69 -36,5 5,8 -21,4
(Secteur
1 KOLOKANI-
MOURDIAH)
1 INFRA-
CAMBRIEN
(Secteur SAN
72 21,8 17,9 65,4 61 -5,39 0,79 -3,10 59 -34,4 5,8 -20,3
1 -TOMANIAN)
1
1
J l'infracambrien a une teneur moyenne en oxygène-18 avoisinant celle des eaux du
socle (-5,46 %0) mais avec un enrichissement pouvant aller jusqu'à -3,0 %0.
1 L'origine des eaux enrichies en isotopes stables par rapport aux pluies
actuelles pourrait s'expliquer par une recharge importante par les pluies en début
1 et en fin de saison pluvieuse et par un fractionnement isotopique par évaporation
directe des nappes. Des analyses fréquentes réalisées sur les eaux de l'aquifère
de l'infracambrien, montrent que les teneurs en isotopes stables sont les plus
1 basses en fin de saison sèche tandis que l'enrichissement maximum est atteint
après l'hivernage (novembre-décembre).
1 Par ailleurs, pour ce qui est des teneurs en carbone, l'aquifère du socle se
caractérise par une activité en carbone-14 et en carbone-13 présentant une bonne
1 homogénéité avec des valeurs comprises respectivement entre 90 et 102 %0 et
entre -18 et -20 %0 qui caractéris.ent les eaux "récentes. Par contre, l'aquifère de
l'infracambrien est caractérisé par de fortes variations entre 36 et 104 %0 de
1 l'activité en, carbone-14 et entre -13 et -20 %0 des teneurs en carbone-13. Ses
eaux sont ainsi un mélange en proportions variables d'eaux actuelles et
anciennes.
1 D'une manière globale, les eaux de l'infracambrien gréso-schisteux
l' sont en moyenne des eaux actuelles à récentes avec localement des
réserves anciennes non ou peu renouvelées en régime d'écoulement
naturel.' Les eaux du socle sont par contre récentes car el/es conservent les
1 caractéristiques isotopiques des pluies actuelles.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
63
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1
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1
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1
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1 Dans cette troisième et dernière partie, sont évoquées et analysées, les relations possibles
1
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1
1
1
1
1
1
1
1-
JI
Il
il Les effets conjugués des facteurs climatiques (notamment la pluviométrie et
l'évaporation) et la nature hétérogène du contexte géologique et hydrogéologique,
1 ont sous-tendu diver~ types de relations entre les eaux de surface et les eaux
souterraines dans le Sud-Mali. On y distingue:
1 • une recharge permanente mais assez limitée se produisant dans les plaines
alluviales bordant le lit du Niger entre Koulikoro et Gao ainsi que le long du Bani
entre Douna et Mopti;
1 • un drainage permanent des aquifères par le réseau hydrographique dans la zone
1
1
65
1
1
1
2.1.1. - ESTIMATION DES INFILTRATIONS D'EAUX DEPLUIES
• 0.5% pour les aquifères fissurés sans nappe superficielle (hors de notre
1 zone d'étude).
Les effets des conditions hydrogéologiques locales ont été pondérés, selon
1 les auteurs de la Synthèse Hydrogéologique du Mali (Anonyme, 1990) par calcul
des valeurs moyennes d'infiltration après un classement des hydrogrammes par
1 260
2~0 -
1 --..
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220 -
200 -
ë 100 -
1
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1 .HauteuJ,depluie (m)
"'
1
1
! La relation entre l'infiltration estimée 1 et la pluie moyenne annuelle (P)
n'étant pas linéàire, un ajustement approché a pu permettre l'obtention de deux
1 demi-droites d'équation:
1(1) 1 (mm)=0.11P+63
1 pour la zone climatique soudanienne (notre domaine d'étude) avec des
précipitations annuelles supérieures à 700 mm;
1
1 1 (2) 1 (mm) = 0.30P - 70 1
1
~ Les valeurs approximatives de lames d'eau . de pluie infiltrée
correspondent-à des taux d'infiltration moyens inférieurs à 20--% de la pluie
1
i
brute. Il est à noter que les taux d'infiltration sont plus élevés dans la zone de
l'infracambrien gréseux (Bamako, Koutiala, Ségou, San, ._.) que dans la zone du
socle (Bougouni, Yanfolila, Kangaba, Manankoro, etc) qui est plus arrosée comme
1 l'illustre la figure 3.2. Cela explique l'importance des écoulements de surface dans
cette zone du haut bassin du Niger.
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1 _ 1200
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m m CI)
m 0 CI)
0 c lI) ~
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1 lI) ~ m
~
1 l'expression:
1 U K *i =
(m.s -\ ) 1
avec: =
- K coefficient de perméabilité ou de mobilité (m.s -\)
1 - i = MlL =gradient hydraulique où t1 h (m) est la perte de charge et L,
68
1
1
1 Ainsi, en considérant les valeurs moyennes de 0,1% pour les gradients
hydrauliques et de 3.10-3 m2 .s -1 pour les transmissivités (d'après les données des
1 pompages d'essai et les données piézométriques), les apports d'eau de surface à
l'aquifère du Continental terminal/Quaternaire en bordure des plaines d'inondation
1 Les résultats obtenus (qui ne donnent que des ordres de grandeur des
diverses composantes) pour les plus importants sous-bassins du haut-bassin du
Niger, sont consignés dans le tableau extrait de la Synthèse Hydrogéologique du
1 Mali (Anonyme,1990).
·1 Stations
Cours
d'eau
1960 -1969 1970 -1979 1980 -1987
1 Douna Bani 616 229 387 280 102 178 155 45 110
1
1
Ces écoulements de base ne représentent de façon générale qu'une
1 faible partie des ruissellements. Le rapport de l'écoulement de base sur le
ruissellement décroÎt régulièrement d'une décennie à une autre sous les
effets de la sécheresse. A Bougouni, ce rapport varie de 67 % (1960-1969 :
1 humide) à 33 % (1980-1989 : sèche). Cela explique l'amenuisement croissant des
aquifères qui ne soutiennent plus efficacement les étiages qui de ce fait,
1 400.00 . . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
399.00
1
1 .§. 397.00
o
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'Q. 396.00 -1..... 1
1 )(
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394.00 -1 .
'S 393.00
1 ëi:
392.00
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1 391.00
390.00
1 1'--
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Ol
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N
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1 70
1
1
Les montées rapides à partir de juin ou juillet à octobre (période pluvieuse)
"1 correspondent au remplissage de la retenue jusqu'à son niveau maximal. Le palier
qui s'observe souvent de décembre à mars, traduirait un équilibre entre la
recharge et la vidange; cet équilibre serait probablement lié à au niveau de
1 retenue normal.
1 , ,
1 différences entre les hauteurs moyennes annuelles de pluies sur tout le bassin,
des écoulements annuels mesurés à l'exutoire et l'amplitude moyenne de
fluctuation obtenue à partir de la différence entre les niveaux piézométriques
1 minimums de deux années n et n+1 successives considérées. Les pluies
moyennes sur le bassin du Bani à Douna sont calculées automatiquement à l'aide
d'une méthode d'interpolation spline (Mahé et al, 1994). Il montre aussi les écarts
1 centrés réduits par rapport à l'écart-type.
Pour les pluies, on observe six années positives par rapport à la moyenne,
1 quatre années négatives et cinq années proches de la normale. La moyenne de
1981-1995 est quant à elle très faible par rapport à la moyenne de la période
1951-1989 (Diabaté, 1995). Ainsi, parmi les 14 années présentées, seul le total de
1 1994 dépasse-t-il la moyenne des 40 dernières années.
1 71
1
1 interannuelle du niveau de la nappe. On peut supposer que ces variations de
niveau intègrent naturellement les effets des variations climatiques.
1
Puisqu'il s'agit de différences en mètres entre deux années consécutives,
1 l'altitude du piézomètre par rapport au niveau de la mer importe peu. On peut
supposer que l'influence du climat est la seule à faire varier le niveau de l'eau
dans les piézomètres. On a pris soin de retirer de la banque de données, les
1 postes OIJ l'on peut noter une influence non négligeable de prélèvement d'eau à
proximité, sur le niveau de basses eaux (cas de Koutiala par exemple). Sur cette
supposition, on peut essayer de spatialiser l'effet du climat sur le niveau des
1 nappes, représenté par la différence entre les niveaux bas de deux années
consécutives.
Le cumul des écarts centrés réduits annuels montre une période de niveau
1 très bas de 1983/1984 à 1987/1988 (figure 3.4), qui fait suite à une succession
d'années très déficitaires en pluie. Cette période de plus basses eaux dans les
nappes correspond également aux plus bas débits minimums journaliers observés
1 à la station de Douna sur le Bani (fig. 3.5), où les étiages sont nuls de 1983/1984
à1987/1988 (cf. tableau à l'annexe 13). La pluviométrie de 1988 ne suffit pas à
1 faire remonter la nappe jusqu'au niveau de 1983, et le niveau d'étiage redevient
alors non nul.
1 2. 00 +------+----1
_ Ecr (Pluie)
+---\- 2
lIlIIIIlIlIlIlI Ec r (Déb i t)
- - .. - . Cumul Ecr.-Piézo.
1 1.00 - -+---1- 1
0.00 -- a
1 -1. 00 +--------j~-+ ----+-~--+--+ -1
•
1 -2. 00 +--------j---+-~--+ ~+----+---+--+-----.-'I----+--+_-f---\_--I_-+_-\_ -2
=
de fluctuations piézométriques. (Ecr écart centré réduit par rapport à
1 l'éc.art-type)
1 72
1
1
4.00 4
1 3.00
I-
mB Ecr (Qmini) 3
1 -•
1
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2.00 ,. 2
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1 1.00
1 j. 1
1
0.00
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1 -2.00
-3.00
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-3
1 -4.00
~
.... .. tf
-4
1 Au cours des quatre années suivantes (cf. fig. 3.4), la pluviométrie est un
peu supérieure à la période 1983-1987; le niveau de la nappe remonte ainsi
légèrement, à peu près au niveau de 1982. Les fluctuations de 1993 et 1994 en
1 pluie sont également très bien ressenties par le niveau des nappes. Le débit
minimum à Douna en 1994 est le plus élevé de la série, mais reste très inférieur à
la moyenne 1952-1996 (annexe 9) qui est de 11,1 m 3 .s -1 et de plus de 20 m 3 .S-1
1 sur la période 1951-1970.
1 soit un niveau déjà très bas, associé à de étiages très faibles, mais non nuls en
général.
1 On doit remarquer que le niveau des nappes sur le bassin du Bani à Douna
semble suivre assez rapidement les fluctuations pluviométriques. Un total
pluviométrique annuel fort ou faible a une répercussion très rapide sur le niveau
1 des nappes et des étiages. Il semble donc que la succession de quelques
années de très bonne pluviométrie suffise à reconstituer un niveau de nappe
élevé, sur le bassin du Bani à Douna et que ce dernier ait un assez faible
1 pouvoir de tampon sur les fluctuations climatiques. Corrélativement à la
montée des nappes en 1994-1995, on observe que le coefficient de tarissement a
1 arrêté d'augmenter depuis la fin des années 1980 et qu'il a sérieusement baissé
en 1994 comme le montre l'exemple du Niger à Koulikoro (Bricquet et al, 1995) où
on observe le niveau le plus bas depuis 1982 (les données pour le Bani à Douna
1 non disponibles).
1 73
1
,1
Le Sud-Mali possède une énorme potentialité en ressources hydrauliques,
1 tant superficielles que souterraines, largement sous exploitée mais soumise aux
aléas climatiques de ces vingt dernières années, caractérisées par une
décroissance persistante de la pluviométrie et des écoulements de surface.
1 Du point de vue de la qualité, il ressort de nos recherches bibliographiques
que les eaux du Niger sont légèrement bicarbonatées avec un excès de sodium et
1 de silice tandis que les eaux du Bani sont calciques et bicarbonatées (une
minéralisation avoisinant 38 mg.I- I ). Dans l'ensemble, le Niger et ses affluents ont
1 un degré de pollution physico-chimique peu inquiétant, mais avec une mauvaise
qualité bactériologique. Les eaux souterraines ont, par contre, une bonne qualité
chimique avec des salinités très faibles (environ 1 g. 1- 1 ) et sont plus minéralisées
1 que celles des cour~ d'eau; elles sont aussi plus agressives et. les teneurs
isotopiques (oxygène-18, tritium, carbone-14, etc) ont montré, leur nature actuelle
à récente avec localement des réserves plus ou moins anciennes dans les
1 aquifères 'fissurés où prédominent les transferts verticaux et qui sont ainsi sous
influence de la pluviométrie.
1
1 75
1
1 " se dégage à présent, la nécessité de :
1
1 • corréler les séries de volumes obtenus avec les volumes des écoulements et des
précipitations,
1
• tracer l'hydrogramme de nappe sur l'hydrogramme annuel du Bani à Douna , etc.
1
1
1_ L _
1
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1-
:.:' :
1
1 ANONYME (1989): Schéma Directeur de mise en valeur des Ressources en Eau du
Mali - Rapport - MIHE/DNHE, PNUD/DCTD - Décembre 1989; 275 P + annexes.
1 ANONYME (1990) : Exploitation, Evaluation et Gestion des ressources en eau
souterraines - Synthèse Hydrogéologique du Mali - MIHE/DNHE, PNUD/DCTD;
1 Septembre 1990; 282 P + annexes.
1 Monographie Hydrologique du fleuve Niger - Tome 1: Niger Supérieur; tome Il: Cuvette
lacustre et Niger moyen - Coll. Monogr. n08, ORSTOM, Paris.
1 DIABATE M. (1995) : Etude des variations hydroclimatiques sur le bassin versant dl,.!
Bani de 1950 à 1990 - Mémoire d'Ingénieur- ENI, Bamako, Juin 1995, 64 p.
1
1 78
1
1 OUVRY J;C. ,BRICQUET J.P. et MAHE-G. (1993) : Vers un appauvriss-ement durable
des ressourcês en eau de-l'Afrique humide? - ln : Hydrology of Worm Humid--regions.
1 Proc IAHS s5'mp. Yokohama; 1993; 216: 67-78. -
1
1
1
1
1
1
1
1
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1
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1
1
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1 BAMBA F. (1994) : Etude du tarissement des cours d'eau des bassins supérieurs
du Niger et du Sénégal - Rapport de stage de formation-insertion - ORSTOM -
Bamako; Mars 1994; 54 p.
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Banamba) - Mémoire d'Ingénieur - ENI, Bamako, Novembre 1986, 47 P +
1 annexes.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 81
1
il
1 .
il··
i
1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1·
1
1 ;.: .
1
jl
II
1 Tableau 1.1 : Répartition des vitesses du vent.
1 (1990-1993).
83
1
1
I- .,
1 Tableau 2.17 : Résultats des analyses isotopiques dans les aquifères fissurés.
1
1
Tableau 3.1 : Estimation de la recharge par infiltration de la pluie d'après les
1 fluctuations piézométriques.
1
I-
I
1
:1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1- -
1
1
1 Figure 1.1 : Cadre général de l'étude.
Figure 1.5 : Humidités relatives mensuelles décennales des mois les plus secs
1 et les plus humides.
1
1 Figure 2.1 : Index pluviométrique et variation de l'écoulement sur le Bani à Douna
(exprimé en écart à la moyenne)
1 Figure 2.2 : Evolution des débits moyens mensuels interannuels à Koulikoro avant
1 Figure 2~3
et après 1981 et à Douna.
Figure 2.7 : Evolution des débits à Banankoro et à Douna de Juillet 1990 à AoiJt
1991
1
Figure 2.8 : Carte de répartition des différents types d'aquifère
1
,
Figure
. 2.15 : Fluctuations moyennes annuelles .(aquifère du socle).
1
1
Figure 3~ 1 : Relations entre l'infiltration régionale et la pluie annuelle (aquifères
1 fissurés).
1
1
1
1
87
1 ;," .
1
1
1---- --
1
I-
I
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
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1
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1
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Madougou C> /
SOCLE
Formations cristallines
et métamorphisées)
-,
.. _,...:.~I·
1 BAROUELI P
P
N 13 4
N 1229
650
625
309
306
1932
1946
BELEKO
1 BLA
BOBOLA-ZANGASSO
BOUKOURA
P
P
P
N 1257
N 1232
N 12 38
546
459
5 5
291
310
297
1960
1951
1958
BORON P N 14 0 730 381 1979
1 BOUGOUNI SYNO N 11 25 730 350 1919
CINZANA P N 13 17 557 281 1962
1 DANDRESSO
DEMBELA
DIELI
P
P
P
N 11
N 11
N 13
32
44
10
529
622
5 2
374
337
300
1973
1960
1981
1 DIOILA
DJENNE
P
P
N
N
1229
1354
648
434
315
278
1939
1921
DaGa BOUGOUNI P N 11 53 720 400 1962
1 DOUABOUGOU
DOUNFING
CLiM
P
N
N
1351
1241
6 9
8 3
280
389
1971
1953
1 DOUSSOUDIAGUA
DYELIBA
FAKOLA
P
P
N 11 10
N 1220
N 1032
750
8 8
654
420
336
400
1981
1981
1966
P
1 FALADYE
FANA
CLiM
P
N 13 8
N 1247
821
657
337
329
1931
1960
1 GOUALALA
KADIANA
KADIOLO
P
P
P
N 11 13
N 1045
N 1033
814
630
546
350
340
350
1945
1962
1953
812 379 1951
1 KALANA
..
P N 1047
..
1
1
il
i
KAMINI P N 13 10 7 7 292 1981
il KANGABA
KARANGASSO
P
P
N
N
11 56
1217
825
516
370
392
1939
1951
KATIBOUGOU CLiM N 12 56 732 326 1937
1 KATI- HAUT
KAYO
P
CLiM
N
N
1244
1354
8 4
537
430
278
1960
1953
KE - MACINA P N 1357 522 277 1926
1 KIGNAN
KIMPARANA
P
P
N
N
11 51
1250
6 1
456
348
297
1953
1954
,
1 KLELA
KLELA 2
P
P
N 11 42
N 11 42
540
540
340
-
1961
1988
1 KOLOKANI
KOLOMBADA
KOLONDIEBA:
P
.p
P
N 1335
N 1241
N 11 6
8 2
7 2
654
399
351
328 :
1923
1982
1960
1 KOLONGOTOMO
KOLONI
CLiM
P
N
N
1354
1247
540
520
279
294
1972
1962
KONOBOUGOU . P N 12 55 646 330 1961
1 KONODIMINI
KONSEGUELA
P
P
N
N
1320
1224
625
553
283
346
1961
1952
1 KOULIKORO
KOULOUBA
KOUMAI\lTOU
P
P
P
N
N
N
1258
1240
11 25
722
8 1
651
320
485
335
1917
1948
1960
KOURSALE P N 12 15 8 11 336 1981
1 KOUTIALA SYNO N 1223 528 344 1921
1 LONGOROLA
LOULOUNI
AGRB
P
N 11 21
N 1054
541
536
350
360
1979
196()'
MADINA - DIASSA CLiM N 1049 744 360 1960
1 MADINA FOULABOUGOU
MADINA - SACKO P
P N 1324
N 1348
851
733
382
400
1969
--
1979
MAHOU P N 12 8 438 330 1951
1 MANANKORO
MANDIAKUY
P
P
N 1027
N 13 2
727
428
360
305
1960
1954
MARKALA P N 1341 6 5 287 1940
1 M'PESOBA
NARENA
NANGUILA
CLiM
P
P
N 12 37
N 1214
N 12 7
542
838
816
302
380
350
1950------1
1965
1960
1 NEGALA
NEGUENA
P
P
N 1252
N 13 5
827
549
350
280
1954
1951
NIENA P N 11 25 621 348 1953
1 NIENEBALE
NIENTJILA
P
P
N 12 55
N 11 48
730
633
290
340
1923
1960
1 N'TARLA I.R.C.T.
NYAMINA
OUELESSEBOUGOU
AGRB
P
P
N 1245
N 13 19
N 11 59
545
659
755
304
292
356
1968
1936
1954
POGHO P N 13 56 555 279 1979
1 SAMAYANA P N 12 24 8 8 336 1981
1
1
1
1 SAMANKO - I-CE
SANANDO
SANANKOROBA
CLiM
P
P
N
N
N
1232
1258
1224
8 5
624
758
345
307
347
1967
1961
1970
SAN N 1320 450 283 1921
1 SANSANDING
SYNO
P N 1347 551 1936
1 SEGUELA
SIKASSO
P
SYNO
N 1324
N 11 21
653
541
293
374
1968
1919
SIRAKORO P N 1241 9 14 369 1951
.1 SIRAKOROLA P. N 13 19 734 493 1979
SONINKOURA P N 1327 6 15 284 1961
SOTUBA CLiM N 1239 756 320 1951
1 SOUROUKOULA P N 1048 7 10 345 1970
TENE P N 1324 435 290 1979
1 TIBI
TIENKOUKOBA
P
P
N
N
13 16
11 10
5 5
627
279
309
1964
1972
TOGO P N 1332 431 273 1954
1 TOMINIAN
TOUKOBORA
P
P
N 13 17
N 1327
436
7 2
298
361
1959
1981
TOUNA P N 13 7 550 290 1980
1 YANFOLILA
YANGASSO
P
P
N 11 11
N 13 4
8 9
5 19
335
293
1958
1954
1 YOROBOUGOULA
YOROSSO
P
P
N 1054
N 1222
8 8
447
391
417
1969
1961
ZANGASSO P N 12 9 537 318 1961
1 ZANTIEBOUGOU
ZETA
P
P
N 11 24
N 1233
715
646
332
294
1962
1960
1
* SYNOP : Synopytique
1 *
*
*
AGRB : Agrobiologique
CLiM : Climatologique
P: Pluviométrique
1
1
1
1
1 ;.: .
1
1
ANNEXE -3
1 SéÇJou
Tamani
"
"
13
13
27
20
06 17 279
06 50 282
1945
1952
Gouala Sankarani 11 57 08 13 - 1953
1 Sélingué
Bénénv-Kéni
"
Bani
11
13
38
23
08 13 325
04 54 266
1964
1951
Il
Douna 13 12 05 54 278 1922
1 Sofara " 14 01 04 14 263 1952
Fourou Bagoué 10 25 06 13 - 1975
1 Pankourou
Tienkongo
"
"
11
11
27
27
06 34 285
06 09 -
1956
1971 Fermée/94
Tvo " 12 27 06 33 - 1971
Il
1 Banantou
Kouoro-1
"
Banifing
12
12
28
01
06 34
05 41
-
-
1987
1957
Kolondiéba " 12 03 06 51 - 1971
1 Kordobougou-
Marka
" 12 27 06 14 - 1971
Mpiéla
Il
12 06 07 31 - 1990
1 Bani Zantiébougou
BouÇJouni
"
Baoulé
11
11
23
24
07
07
16
26
-
312
1975
1956
Dioila
1 Kokala
"
"
12
12
31
04
06
07
48
09
278
-
1953
1971
Madina " 10 47 07 40 - 1971
1 Diassa
Bowara Kobi 11 07 06 04 - 1976
Zaniéba Dékoro- 11 15 06 25 - 1976
1 Kléla
bougou
Lotio 11 40 05 35 - 1976
Bananso Bafini 10 53 06 01 - 1976
1 Kankéla
Manankoro
Kankélaba
DéÇJou
10
10
49
26
06
07
40
27
-
-
1971
1975
Bougouni Mono 11 27 07 31 - 1975
1 Loulouni
Finkolo
Kobafini
Farako
10
11
53
16
05
05
36
31
352
-
1976
1976
1
1
1
1 ANNEXE - 4.1
1 Années
1907
Janv
327
Fevr
144
Mars
76.9
Avri
46.9
Mai
53.9
Aout
Juin
Juil
826 1890
266
Sept
3750
Oeta
3070
Nove
1990
Deee TOTAL
925 1120
1908 338 153 70.9 38.6 35.8 664 2300
196 4100 4040 1680 793 1200
1 1909
1910
302
504
156
183
87.9
83
60
54
178
49.2
1920 4860
851
901
185
3030
6240
4480
4500
3660
2680
1440
1140 1930
565 1260
1911 238 85.9 50 34.3 54 294
1210 4070 6220 4090 1760 783 1580
1 1912
1913
1914
351
354
195
157
147
59.7
81
51.2
44.4
40.9
26.3
47.1
29.5
30
85.2
82.7
942 2300
126
654 1300
596 1220
275
4530
3070
3630
4640
2310
3160
1690
1400
1180
672
505
580
1300
833
926
1915 190 65.9 32.8 30.3 102 609
1610 2880 4810 3730 1500 652 1360
1 1916
1917
332
225
158
113
66.6
72.7
40
23.6
47.2
45.1
1440 3340
140
783 3570
238
505Q
5880
4130
3720
1260
1520
474
966
1380
1430
1918 453 222 115 118 166 1700 3970
907 4570 4120 1850 861 1600
1 1919
1920
385
280
184
118
115
64
49.3
48.8
59.3
69.8
592
1620 3220
376
1530 2620
4690
4370
3740
3150
1450
1480
631
623
1400
1230
1921 253 113 71.7 45.3 44.8 103
708 2370 4000 2830 1250 579 1030
1 1922
1923
1924
212
459
460
101
179
247
48.1
84.6
110
33.8
132
45.6
91.3
93.3
38.5
210
616 2280
1390 2990
317
1880 5030
228
4470
4980
7260
5660
4220
6990
2390
2430
2590
1130 1440
1020 1530
1080 2170
1925 1380 ma
1 1926
1927
537
669
445
260
346
186
127
145
80.2
69.2
75.3
44.8
84.9
61
91.2
465
1610 4080
559
2190 3760
~ 1580 3190
6770
5870
5600
8440
4000
6190
3870
1810
4050
945
1340
1710
1930
1928 610 274 114 61.1 125 398 1300 5040 7590 5980 2930 1140 2130
1 1929
1930
601
516
254
281
156
146
101
81.4
115
85.5
787 2330 4200
1
1 1935
1936
1937
368
270
431
188
123
198
76.8
76.1
108
56.8
46.1
89.6
41.8
365
94.4
98 1140 3970
714 1400 2990
207 877 2300
5160
5460
4720
4100
5740
3970
1500
2100
1830
629 1450
1020 1700
675 1300
1938 294 127 82.7 59.7 56.4 184 771 3070 5260 4740 2160 740 1470
1 1939
1940
316
376
135
157
67.8
83
42.2
47.7
73.2
49
262
181
689 2250
928 2650
4550
3460
4860
3600
2020
1870
860
676
1350
-
1180
1941 301 140 60.7 34.4 43.2 219 966 2400 5320 3060 1500 729 1230
1 1942
1943
1944
328
236
248
149
104
102
65.8
50.5
46.3
48.3
46.3
30.8
119
72.8
51.9
293
164
768 2230
687 2150
482 1840
4040
4690
4380
2150
3930
1230
1500
1350
614
553
1010
1190
999
108 2800 542
1 1945
1946
1947
200
219
376
90.8
99.1
153
42
43.3
63.9
23
43.8
26.5
35.9
77.9
32.4
115
290
167
442 2740
976 2980
923 2570
4520
4760
4940
4200
5200
4290
1640
2440
1250
609
878
493
1230
1510
1280
1948 183 83.9 50.2 34.1 54 331 1660 3830 6060 4470 2080 779 1640
1 1949
1950
370
290
191
143
104
74.7
94.4
46.1
811
67
118
126
1
630 3300
745 2500
6240
5140
3440
5500
1450
2380
674
790
1390
1490
1951 379 204 134 84.7 211 558 1590 3700 5300 5360 5390 1820 2070
1 1952
1953
773
521
426
240
209
141
113
81.1
96.4
93.7
186 1220 3180
573 2170 4380
5080
6520
5470
5110
2300
2360
928 1670
1090 1950
1954 625 328 190 182 206 661 1950 4210 6090 5090 3230 1680 2050
1 1955
1956
1957
784
680
401
440
381
186
289
236
103
203
167
58.4
218
120
72.1
690 2040 4020
194 1000 2260
328 1350 3790
6020
4750
6370
5890
4510
6810
2740
1740
3530
1260 2060
792 1400
1270 2030
1958 646 382 162 137 270 843 1500 2210 4460 4380 2240 1400 1560
1 1959
1960
628
376
336
182
170
88.1
83.8
62.4
99.1
85.3
324 1420 3000
305 1440 3770
5690
5920
4450
4880
1870
2240
788
874
1580
1690
1
1
1 1961 1 380 173 82 38.7 74 97.5 982 2980 5380 3330 1320 504 1280
1962 211 94.2 45.5- 35.2 112 212 1130 3320 7070 6020 2810 1210 1860
1 1963
1964
1965
511
373
524
272
168
253
175
75.6
139
70.8 131 137
46.5 46.2 422
95.1 87.4 342
670
1230
1840
2470
3710
2760
4840
5410
4790
5910
5090
4580
2800
1840
1940
897
969
708
1580
1620
1510
1966 298 170 99.6 82 76.6 194 614 2800 4610 5060 2460 897 1450
1 1967
1968
400
544
189
290
110
163
58.9 105 142
105 116 742
955
1170
3340
3340
5990
4470
8010
3880
3040
1830
1100
923
1960
1470
1969 429 195 115 85.3 62.5 302 1850 3740 6920 5760 4370 1270 2100
1 1970
1971
606
242
279
110
139
60
95.9 81.9 181
38.6 54.6 109
43.8 . 170 679
537
742
2490
3450
5240
5490
2940
3610
1210
1160
635
669
1210
1320
1972 1 266 117 54.9 1320 2440 3700 2760 1390 650 1130
1 1973
1974
1975
270
181
224
115
72.5
99.6
45.6
34
42.1
19.9 18.5 146
27.4 26.9 72.1
35.2 93.8 231
365
1020
1190
2750
3350
3210
3660
5620
5600
2240
4620
5250
1250
1560
1800
421
551
735
945
1430
1550
1976 334 139 54.4 30.7 64.8 272 813 2540 3420 4650 3950 1270 1460
1 1977
1978
600
161
273
79.4
109
41.5
43.9 39.5 171
46.8 113 447
610
1160
1570
2530
3300
4240
2650
4250
1050
1900
391
727
903
1310
197~ 351 159 61.4 41.3 60.8 364 1540 4280 5~10 3450 1700 706 1500
1 1980
1981
318
223
155
85.5
62.7
31.4
23.6 25.6 119
21 133 252
351
942
1800
2950
3850
4370
2060
2900
1270
1110
608
419
886
1130
1
1982 210 127 109 113 187 502 902 1890 3440 2020 1120 415 922
1 1983
1984
1985
202
188
156
132
118
106
110
114
106
100 126 352
118 160 284
112 123 168
950
629
502
1840
1680
2020
2900
1630
3940
2250
1790
2710
788
669
777
364
302
-
846
643
-
1986 144 116 111 126 148 196 408 1210 3100 2230 920 334 756
1 1987
1988
178
179
142
136
138
99.5
151 196 273
93.1 117 146
461
555
1490
1650
2110
3080
2370
1650
992
664
364
256
742
720
1989 139 115 94.3 134 177 131 323 1130 2170 2000 754 357 629
1 1990
1991 1
147
184
89
126
82.1
125
112 142 265
108 113 215
655
642
1510
1470
2440
2510
1990
2250
828
1020
371
383
723
'-
765
1992 186 137 131 139 141 264 755 1430 2850 2000 870 383 775
1 1993
1994
1995
186
189
364
118
123
219
125
131
178
142 173 245
130 133 409
191 197 367
522
1020
509
1550
1940
2320
2160
4250
4920
1980
5080
4320
1060
3050
1540
478
891
630
732
1450
1320
323 . 232 - - - -
1 1996
Moy. 358
173
104 329
526
1090
1820
2870
3700
--
1 Max
Min
784 440
139 59.7
1
289 203
31.4 19.9
365
18.5
948
72.1
2330 5040
323 1130
7590
1630
8440
1650
5390
664
1820
256
2320
629
Ec.Typ 158 82.3 47.7 43.5 63.7 222 505.4 949.2 1258 1433 876 314 407
1 C.V 0.44 0.47 0.48 0.59 0.61 0.67 0.46 0.33 0.26 0.35 0.46 0.4 0.29
1--
1
r
1 1
f.--.------r- L--
r----I--
1
1
1
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1
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1
- - 3. ------,
1 -_.
- F=f=
-==t =i------ =±-3--===
--
1 --
--
·1
+-1--1-
.-
il -- -~
1.
1
1
ANNEXE - 4.2
:1 DEBITS MOYENS MENSUELS (m3/s): BANI A DOUNA
Sept Oeta Nove Déee Total
AN Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août
1 1952
1953
308.
252.
163.
. 136.
83.7
73.8
36.1
39.5
21.5
28.4
19.3
92.5
177.
349.
966.
1 840.
2230. 3330. 2080.
3160. 2620. 1 120.
534.
414.
829.
844.
1954 229. 131. 72.6 43.8 30.1 66.3 298. 1 520. 3170. 2940. 1 780. 703. 915.
1 1955
1956
298.
278.
181.
159.
110.
91.8
68.3
57.8
41.5
35.8
74.7
36.6
308.
61.5
2140.
807.
2800. 2590. 1 350.
2170. 2000. 848.
534.
325.
875.
573.
1957 158. 91.0 55.8 30.8 26.7 51.1 206. 1 350. 2660. 2870. 1 730. 488. 810.
1 1958
1959
242.
209.
148.
104.
74.9
54.1
38.3
18.9
24.5
12.0
37.9
30.8
296.
49.5
1 490.
866.
3080. 2270. 1 060.
2540. 2510. 758.
485.
281.
77l.
619.
1960 139. 78.0 42.5 22.6 27.6 25.4 276. 1 080. 2250. 2430. 881. 307. 630.
1 1961
1962
145.
104.
82.3
61.3
46.5
35.4
23.5
20.5
17.1
22.2
23.6
32.1
178.
110.
1 390.
662.
2920. 2170.
2160. .2 290.
641.
942 .
216.
356.
654.
566.
1963 167. 89.2 51.5 26.9 25.7 27.0 90.9 613. 1 840. 1 99à. 1 120. 319. 530.
1 1964
1965
149.
259.
78.3
153.
42.3
90.1
19.0
51.6
35.5
33.0
50.3
68.8
195.
304.
1 490.
1 060.
3 190. 3190. 1 190.
1 970. 2190. 887.
403.
293 ..
836.
613.
1966 143. 81.9 44.1 20.4 15.1 26.9 39.9 421. 1 880. 2550. 1 210. 326. 563.
1 1967
1968
149.
184.
82.0
97.6
46.1
58.3
21.8
36.8
17.1
30.8
26.2
51.3
92.3
265.
1 230.
871.
3000. 2660. 1 320.
1 770. 1 420. 624.
360.
260.
750.
472.
1969 124. 64.1 34.7 16.4 12.2 29.3 266. 1 090. 2130. 1 610. 938. 303.' 55l.
1 1970
1971
131.
80.6
71.0
47.8
34.6
27.3
16.8
15.6
13.3
10.4
28.4
13.2
90.6
141.
867.
652.
2410. 2100.
1 790. 1 230.
540.
307.
180.
120.
540.
370.
1972 64.7 32.7 15.7 9.80 10.0 55.0 87.8 323. 729. 514. 19B. 76.7 176.
1 1973
1974
34.5
16.3
. 16.1
7.36
7.32
3.24
3.88
2.05
4.04
1.69
11.0
6.13
31.8
134.
518.
884.
815.
1 450.
347.
945.
10B.
245.
45.0
83.8
162.
315.
1975 35.4 15.6 6.95 3.95 29.0 30.2 77.6 594. 1 510. 1 490. 417. 141. 363.
1 1976
1977
63.5
93.B
31.5
51.9
13.4
21.1
8.29
941.
18.1
5.01
40.2
14.4
41.8
54.2
367.
149.
555.
701.
688.
645.
806.
209.
263.
62.3
24l.
246.
1978 24.5 10.5 4.47 2.54 44.2 19.1 81.6 465. 858. 730. 278. 92.6 218.
1
-~
1979 43.4 18.6 7.42 2.63 2.27 47.0 71.9 373. 1 280. 862. 295. 108. 259.
1980 46.9 21.6 8.07 3.04 3.43 22.7 62.8 423. 1 120. 618. 183. 72.7 215.
1981 42.4 21.8 6.82 2.44 14.2 21.1 86.1 793. 1 420. 828. 229. 85.1 296.
1 1982
1983
38.3
29.3
18.0
10.6
6.98
3.63
3.52
1.62
7.22
3.58
36:1
20.7
83.5
47.2
365.
140.
753.
288.
41B.
241.
176.
67.6
70.3
23.0
165.
73.0
1984 7.38 2.64 .910 .270 .020 54.1 24.1 99.1 254. 288. 84.9 24.5 70.0
1 1985
1986
7.46
11.0
2.28
3.76
.770
1.28
.100
.360
.000
.270
7.69
14.5
104.
61.0
311.
216.
657.
590.
519.
393.
131.
115.
40.8
38.1
148.
120.
1987 10.9 3.94 1.24 .260 .000 8.18 21.9 151. 335. 339. 115. 29.7 84.7
1 1988
1989
7.05
20.2
2.81
8.54
.930
3.48
.1BO
1.18
.000
.510
6.15
1.38
169.
35.7
500.
370.
1 190.
1 010.
810.
577.
225.
151.
62.8
46.7
248.
185.
1990 19.6 8.87 1.77 .030 .005 3.64 119. 641. 549. 367. 115. 45.7 156.
1 1991
1992
16.8
35.7
4.62
16.4
.457
3.9'1
.006
.299
.028
.026
43.0
31.6
60.6
59.9
535.
219 .
885.
705.
490.
445.
210 .
153.
75.2
59.6
193.
144.
1993 26.0 8.88 1.48 .004 .00'1 .002 90.7 215 . 694. 409. 141. 57.4 137.
1 1994
1995
27.2
94.7
8.92
52.8
1.08
27.3
.009
12.1
.005
12.2
25.1
42.4
121.
53.3
905.
446.
1 450. 1 580. 1 100.
904. 831. 334.
320.
107.
462.
243.
1996 40.1 17.3 6.21 1.66 1.15 28.4 54.1 509 791 663 235 70 ' 202
1 Moy 102 55.5 29.47 36.15 14.17 31.14 125.1 731.5 1569 1400 614.4 207 409.7
Max 308 181 110 941 44.2 92.5 349 2140 3190 3330 2080 703 915.3
1 Mini 7.05 2.28 0.457 0.004 0 0.002 21.9 99.1 254 241 67.6 23 69.99
1
1
"
~ ,..DE,;M~;J~~ .~ ...._.:;..
,
SECTEUR PNUO'
o QUATEIINAIRE
oll~""on o'gilo.soblol"lntlollr
Jabl, foli.n ~l ;1", ... 10'"
'2'
Sirairoroba OL . NoUOMbOÛ,oU.. L ,OL
o
~
CONTINENTAL
EOCENE I~F
TE'h41NAL
ET CRETACE
;f"Q'f~l/h, o'gilr
,1 9'1'
,lUtllant T1orl~o",o" L,OL Ila,adi, ....:: ";~' "" L .OL
~ CU4BRIE~.
ilCI"U,I(
'1iIIIonr
(1 lC~i~lr
r: gril
calcalrr
8 Ol.l QO"'l"Ii OL Do~ba ~~;~:+>: !;~.': . \O<'T 1:.'
e~b ItRECA~B~EN SUItEPIEUq gr~1 rI ICnlll( (al Solllo'o OL GoUna '",;:<--;, ~
g'fl calce Ir ( Dfban/ I~L
1t'~:~CA~9RtEN
OL
1;.. :. .:.:1 \OCI.E ;~Qnll( ,g:"I(ISI '1 fOC:"'lr~
m'lomOrpn,ClYU
!toIOI •• llouro
Jtèl~yo OL
.. ":.~ \
~R MALI
,.----
San
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PNUO
Soola
--
Oulatou "L" 'oull
Doun,oura L'
DI,ull l •r " : L
c::':;;:'~;"'f:~'~;[~~~~~"')li ,.
~... .." .... ··~Ion)'.. h
12- •.", Il;OUREWA.!.[G10· .\•••. ; .\ · . . . ... ..
·~~// <·:?)):b~ ;I'i\:(.~n Il'
........ mo)'.I"II"1' Ql"Il"Iwtll.
,:;çç;}'/,::-;;,%tzs::'?\;:::
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• s". d 'obur'f'alion 10I"lcl;01"lt'ltl (1"1 ""
l ,."'
o Nouv.ay ,Il, d'obscr'f'alion "U l '" OU RESEAU D'OBSERVAT:lON '·~vL
PIEZOMETRIQUÉ'AcTuEG):;;,::
m,nr,
CD No"' .... eY
.. n place
"'Cl,y,
en "~a,
d'ob"., .. alion
.1 Fl.urrHi,o
a
ET EXTENSION PROP'QstÊ<:
10·
.. "
1
1 ANNEXE- 5.2
1 - A court terme:
1 • A moyen terme:
1
1 ." .
1
ANNEXE-G
/ ;...-:;'" "':.~"""
"6.. 0
'0'
._~
. '1,','
~.
'""7
\
LEGE N~
S[(T[U~ PNUO
1
ANNEXE -7
1 LISTE DES SITES PIEZOMETRIQUES SELECTIONNES DANS
LE HAUT-BASSIN DU NIGER AU MALI
1 (Localisation et périodes de mesures disponibles)
1 4
5
DIBAN1
GARALO
«
«
07 17
07 26
11 58
10 59
340
359
-
3
1
1
03/85
02/83
12/91
03/91
1 11 KADIANA
12 DAMANA
({
({
-
07 26
-
11 40
333
340
-
-
1
1
05/91
03/84
12/96
12/96
1 18 SIRAKOROBA
19 TIENEGUEBOU-
«
«
07 39
08 05
13 32
13 35
394
405
4
-
1
1
04/83
06/85
06/92
01/95
GOU
1 20 TIORIBOUGOU {( 07 59 13 23 443.6 - 2 01/83 7/95
1 (NAFLEBOUGOU)
22 NOSSOMBOU-
GOU
« 07 57 13 06 381.35 5 1 02/83 6/92
1 25 KOUTIALA {( 05 28 12 23 347
..
3 1 07/86 05/92
1
1
1
26 YOROSSO « 04 47 12 21 417 - 1 06/86 01/90
1 30 DOUNDIOULOU
31 BENDIELI
«
CARITAS
03 42
03 35
14 17
14 29
380
444
1
-
1
1
05/87
05/87
12/91
05/94
1 ,
TOT A L - PIEZOMETRES -- 29 + 36 = 65
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 -_.-
ANNEXE- 8
1 ANNEES KOUlIKORO
Qi Ei Qi
DOUNA
Ei
1952 1 670. 28.4 829 102
1 1953
1954
1955
1 955.
2043.
50.4
57.1
844
915
106
123
2054. 58 875 113
1 1956
1957
1958
1 404.
2.028.
1 555.
8.02
56
573
810
771
39.6
97.5
87.9
19.6
1 1959
1960
1 574.
1 689.
21.1
29.9
619
630
51.1
53.6
:"1961 1281. -1.4 654 : 59.6
1 1962
1963
1 861.
1 578.
43.2
21.4
566
530
38.1
29.3
1964 1 621.' 24.7 836 104
1 1965
1966
1967
1 508.
1 449.
1 961.
16
11. 5
613
563
49.6
37.4
83
50.9 750
1 1968
1969
1 467.
2098.
12.9
61.4
472
551
15.2
34.5
1970 1 203. -7.5 540 31.8
1 1971
1972
1973
1 317.
1 135.
943.
1.34
-13
370
176
-9.9
-57
-61
-27 162
1 1974
1975
1976
1 432.
1 548.
1 465.
10.2
19
12.7
315
363
241
-23
-12
-41
1 1977
1978
1979
901.
1 311.
1 499.
-31
0.82
15.3
246
218
259
-40
-47
-37
1 1980
1981*
1982*
877.
1 113.
896.
-33
-14
-31
215
296
-47
-28
-60
165
1 1983*
1984*
1985*
822.
637.
914.
-37
-51
-30
73
70
148
-82
-83
-64
1 1986*
1987*
1988*
750.
739.
715.
-42
-43
-45
120
85
248
-71
-79
-40
1 1989*
1990*
1991*
638.
732.
775.
-51
-44
-40
185
156
193
-55
-62
-53
1 1992*
1993*
1994*
776.
732.
1 450.
-40
-44
11.5
144
137
462
-65
-67
12.7
1 1995*
1996*
Moy
1 310.
1 080.
1 300
0.77
-17
243
202
410
-41
-51
1
1
1
ANNEXE--9
1
!
TABLEAU: EVOLUTION DES DEBITS MINIMA JOURNALIERS (m3/s)
1 1952
1953
1954
77.9
63.2
121
20.2
-2.5
86.7
20.8
28.8
29.8
87.4
159.5
168.5
1 1955
1956
1957
129
101
40.7
99.1
55.9
-372
36.1
31.1
26.3
225.2
180.2
136.9
1958 109 68.2 27.1 144.1
1 1959
1960
69.6
45.6,
7.4
-29.6
11.6
22.3
4.5
100.9
1961 32.7: -49.5 17.5 57.7
1 1962
1963
1964
18.1
58.7
29.6
-72.1
-9.4
-54.3
20
17.5
13.7
80.2
57.7
23.4
1 1965
1966
1967
61.8
61.6
49.6
-4.6
-4.9
-23.5
32.9
34.6
22.2
196.4
211.7
100.0
1968 88.6 36.7 30.1 171.2
1 1969
1970
56
57.7
-13.6
-11.0
10
12.2
-9.9
9.9
1971 33.1 -48.9 10.6 -4.5
1 1972
1973
1974
21.8
13.8
18.5
-66.4
-78.7
-71.5
10
2.83
0.867
-9.9
-74.5
-92.2
1 1975
1976
1977
24.5
21.2
28.8
-62.2
-67.3
-55.6
3.47
7.01
5.07
-68.7
-36.8
-54.3
1978 24.8 -61.7 2.22 -80.0
1 1979
1980
23.6
13.1
-63.6
-79.8
1.06
1.96
-90.5
-82.3
1981 * 19 -70.7 1.48 -86.7
1 1982*
1983*
1984*
93.7
78.1
44.6
20.5
2.52
0.425
-77.3
-96.2
-100.0
89.3 37.8 0
1 1985*
1986*
1987*
87.6
90.9
121
35.2
40.3
86.7
0
0
0
-100.0
-100.0
-100.0
1988* 60.4 -6.8 0.004 -100.0
1 1989*
1990*
71.1
62.8
9.7
-3.1
0.232
0.025
-97.9
-99.8
1991 * 83.9 29.5 0.0211 -99.8
1 1992*
1993*
92.1
99.7
42.1
53.9
0.266
0.01
-97.6
-99.9
1994* 97.7 50.8 0.0432 -99.6
1 1995*
1996*
147
129
126.9
99.1
4.6
0.764
-58.6
-93.1
1
1
ANNEXE -10.a
1 VARIATION SPATIO-TEMPORELLE DE LA QUALITE DES EAUX DU
FLEUVE NIGER: Campagne de mesures de Jan. et Fév. 1996
1 {Valeurs moyennes}
1 Calcium (mg/l,Ca)
2.20
3.61
0.80
4.01
1.45
4.03
1.57
4.10
1:26
0.50
0.60
0.50
0.20
0.25
0.15
0.25
0.20
0.00
Amonium (mg/l, N)
18.5
0.13
12.0
0.115
16.0
0.26
16.5
0.13
16.5
0.12
1 Fluorures (mg/l, F) - - - - -
Nitrites «mg/l, N) 0.0 0.005 0.00 0.01 0.01
1 Turbidité (U.N.n 14.5 12.5 15.5 16.5 24.5
1 Couleur ( U.C.V)
Phosphate (mg/l , P)
5
0.62
5
0.65
5
0.45
5
0.63
10
0.80
26.9
10.0
26.1
9.97
25.5
10.13
24.1
7.70
22.5
Indice Ryznar
1 (aggressivité) 13.33 13.27 13.07 13.02 13.25
1
1
1 ANNEXE - 10.b
1 0
(21-5-96)
(25-5-96) (25-5-96) (19-5-96) (19-5-96) MACINA
(19-5-96)
0.48
4.21
1.09
4.81
0.48
3.30
2.15
3.40
4.74
4.61
1.33
0.00
0.00
0.00
1.50
0.00
Carbonates (mg/l, C03) 0.00 0.30 0.00
Amonium (mgll , N)
14.0
0.08
14.5
0.19
14.0
0.17
17.0
0.18
28.0
0.15
17.0
0.07
1 Couleur ( U.C.V)
Phosphate (mg/I , P)
0.00
0.14
0.00
0.17
2.50
0.18
0.00
0.28
0.00
0.15
0.00
0,14
Conductivité (in situ/ Labo) 54.7/53.5 55.1/57.5 47.4 / 46.0 50,2/49,0 48.5/53.0 48.8/46.5
28.7
8.25
31.4
11.3
31.3
9.45
32.2
12.20
31.6
11.0
30.1
1
1
ANNEXE -11
COMPOSITION ISOTOPIQUE DES EAUX DU NIGER ET DU BANI
(Campagne 1990-1991)
Période Oxygène-18 Hydrogène Pur Deutérium Période Oxygène-18 Hydrogène Pur Deutérium
du au (180) (2H) (d) du au (180) eH) (d)
Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. Mini. Max. MW. Max. Mini.
. . . . . '.,
1982 333,4 328,5 · · ·
1984 330,0 326,8 324,0 320,2 349,8 346,2 340,0 336,80 328,40 326,7 423,40 42 [,69 · 378,06 376,50 · .
1985 331,0 325,7 322,9 320,4 350,0 347,8 338.80 337,20 328,20 326,4 424,80 420,72 388,34 386,65 380,[ 7 375,4 319,79 317,69
1986 331,8 326,2 324,5 320,1 349,2 346,8 339,0 336,50 327,2 325,8 425,46 420.46 388,76 385,85 380,0 375,5 3 [8,[6 316,30 . 339,54
1987 329,7 324,3 . 349,8 345,7 339,10 336,50 (326,1) (325,[) 425,06 42[,29 388,09 385,82 377,9 375.10 317,78 315,67 343,80 329,4
1988 329,5 325,5 (318, [) (3 [7,2) 35 [,[ 345,9 338,8 336,40 327,7 324,4 427,65 421,22 388,86 384,76 387,08 375,25 3 [8,96 3 [5,14 340,90 324,08
[989 33 [,4 324,8 323,6 320,1 349,5 347,5 339,6 336,40 327,4 326,3 424,71 422,66 387,27 385,04 380,27 377,44 317,88 3 [6,80 34[,35 324,84
1---
[990 33[,8 326,1 323,6 320,0 349,7 .. 346,[ 339,30 337,10 328,0 325,5 425,29 421.30 387.96 384,52 386,23 376.85 316,91 3[5,03 338,30 328,80
1991 328.9 327,1 323,9 319,9 349,3 346.0 339,70 337, [0 327,6 326,2 424,29 421.36 387,5 [ 384,65 38[,20 376,64 3 [6,94 314,07 335,04 333,78
[992 323.9 320,[ 349,2 345,8 339,70 337.50 326,7 325,4 422,64 420,55 388,16 384,58 378,37 377,1 315,80 3[4,48 (335,35) (335.18)
1993 323.7 320.0 349,1 345,4 339,33 337,41 (325,60) (325,1 ) 425,64 4 [9,89 388,22 384,13 ·
1994 · 324,0 3[9,5 351,8 345,2 339,80 337,10 327,3 324,0 427,3 [ 421.71 388,96 384,[ 1
1995 · . 323,6 320,1 349,9 348,[ 339,06 337,5[ 327,90 326,4 425,50 422,98 387,84 386,57
Moyenne 33[,19 326,27 323,81 320,02 349,87 346,45 339,40 336,92 327,41 325,68 425,22 421,43 388,[8 385,15 381,36 376,09 317,78 3 [5,65 339,61 330,05
- .... ~
ANNEXE -13
=
- P (mm) Pluie annuelle en mm
=
- Q Débit annuel en m3/s
=
- Ecr Ecart centré réduit par rapport à écart-tpye 1
=
- Vq Différence de débit entre deux années consécutives
=
- Qmini Débit moyen mensuel minimum en m3/s
=
- Ampl.An (m) Amplitude de fluctuation piézométrique annuelle des nappes en m.
Elle équivaut à la différence entre le niveau piézométrique minimum de
"année n considérée et le niveau piézométrique minimum de l'année n+1.
=
- Ampl.Cum (m) Cumul des amplitudes de fluctuation piézométrique moyenne annuelle.
- Cum.Ecr Piézo. =
Cumul des écarts centrés réduits des amplitudes de fluctuation piézométrique moyenne annuelle