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Book Title: Jules Verne et la culture médiatique. De la presse du XIXe siècle au steampunk
Book Editor(s): Guillaume PINSON, Maxime PRÉVOST
Published by: Les Presses de l’Université Laval. (2019)
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/j.ctv1g2472x.3
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne
INTRODUCTION
Jules Verne avant
et après Jules Verne
Guillaume Pinson
Université Laval
Maxime Prévost
Université d’Ottawa
1. Nous écrivons cette introduction à quatre mains, mais le lecteur curieux pourra
noter que Guillaume Pinson est plus spécifiquement responsable de l’avant et
Maxime Prévost de l’après.
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2 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
Avant
Jules Verne est l’un des grands écrivains médiatiques du
XIXe siècle, et au moins quatre grands éléments organisent cette
part médiatique de l’œuvre. Énumérons-les : 1) collaboration
directe de l’écrivain à des journaux et périodiques de son époque, à
commencer par sa contribution continue au Magasin d’éducation et de
récréation (qui constitue « un écosystème riche et diversifié, idéal
pour le roman vernien », comme l’analyse Claire Barel-Moisan en
ces pages). Jules Verne est un écrivain en pleine maîtrise des supports
médiatiques et de leurs contraintes (espace disponible, périodicité,
dialogue entre le texte et l’illustration, etc.) ; 2) représentation au
sein de l’œuvre romanesque des moyens et des techniques de la
communication (les journaux, le télégraphe), des agents produc-
teurs (les journalistes, et tout particulièrement les reporters), ou
encore de la spatialité qui en découle (des territoires à explorer, à
décrire et à relier) ; 3) présence d’un « savoir » médiatique situé en
amont de l’œuvre, qui a permis à l’écrivain de collecter une docu-
mentation considérable (il suffit de feuilleter la collection du Tour du
monde pour suivre comme un fil conducteur la matière première des
Voyages extraordinaires) ; 4) imprégnation plus diffuse, enfin, d’une très
large série d’imaginaires sociaux2, dont on ne pourrait épuiser la
liste (les transports, l’espace et le temps, la technique, les cultures
nationales, la nature, le monde animal…) et qui sont vectorisés par
les médias, puis repris et transformés plus ou moins consciemment
par l’écrivain. Si les deux premiers éléments de cette liste renvoient
aux actions les plus concrètes de l’écrivain (collaboration aux jour-
naux et périodiques, écriture des romans), les deux autres consti-
tuent une partie de ce que nous entendons par un « Jules Verne
avant Jules Verne » : un Jules Verne disséminé dans le discours
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 3
3. Voir Marc Angenot, 1889, un état du discours social, Longueuil, Le Préambule, 1989,
réédité sur Médias 19, en ligne [http ://www.medias19.org/index.php ?id=11003].
4. Voir Daniel Compère et Jean-Michel Margot (dir.), Entretiens avec Jules Verne, 1873-
1905, Genève, Slatkine, 1998, p. 91-92 (traduction par Sylvie Malbrancq de
Robert Sherard, « Jules Verne at Home. His Own Account of his Life and Works »,
McClure’s Magazine, vol. II, no 2, janvier 1894).
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4 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 5
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6 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 7
11. Voir par exemple Christophe Studeny, L’Invention de la vitesse. France, XVIIIe-XXe
siècle, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1995.
12. Jules Gros, « Chasse et pêche au Canada et dans le Nord-Amérique », Journal
des voyages et des aventures de terre et de mer, janvier 1884, p. 50-52 (toutes les sources
fournies ici sont disponibles en ligne, sur Médias 19).
13. Sur ce plan, les sources incontournables et abondantes sont les lettres de
missionnaires, véritables proto-reporters qui publient leurs récits dans les
périodiques catholiques, notamment les Annales de la propagation de la foi ; on trouvera
plus de quatre-vingts reportages recensés sur Médias 19.
14. Paul Soudan, « Le Carnaval de glace de Montréal », Le Figaro, supplément littéraire,
3 avril 1886.
15. Jacques Duval, « La France aux colonies. Étude sur le développement de la race
française hors de l’Europe. Les Français en Amérique. Acadiens et Canadiens »,
Bulletin de la société de géographie, 1er semestre 1862, p. 18-31.
16. M. E. Cotteau, « Le Transcanadien et l’Alaska », Le Tour du monde, deuxième
semestre 1891, p. 2-32.
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8 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
Après
Cet ouvrage collectif se donne donc pour objectif d’étudier
les multiples facettes de la relation complexe entre Jules Verne et la
culture médiatique, en amont et en aval de l’œuvre, « avant » et
« après » Jules Verne, des années 1860 à nos jours. La recherche sur
Jules Verne a bien établi l’inventaire des sources littéraires, et plus
particulièrement romanesques, de l’écrivain et l’usage qu’il en
faisait dans sa poétique18, mais il convient d’explorer plus avant les
liens entre Verne et les médias19. Puisque, tel Phileas Fogg, héros du
Tour du monde en quatre-vingts jours et grand lecteur de journaux, Jules
Verne est un homme en prise directe sur le discours social, se distin-
guant par la maîtrise qu’il en affiche, tout ce qui s’écrit, se pense et
se représente dans la presse et la littérature contemporaine pénètre
ses notes de lecture et la composition de ses romans, de sorte que
son œuvre constitue un point d’observation idéal pour cartogra-
phier certaines topiques de l’imaginaire social. En outre, on peut à
juste titre voir en Verne un mythographe, c’est-à-dire un créateur
de mythologies modernes qui ont trouvé à s’incarner dans la culture
médiatique de son temps et dans ses déclinaisons ultérieures (adap-
tations cinématographiques, imitations et reprises des Voyages – par
exemple dans les Voyages excentriques de Paul d’Ivoi ou, comme le
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 9
montre bien dans ces pages Thomas Carrier-Lafleur, Les Voyages très
extraordinaires de Saturnin Farandoul d’Albert Robida ou encore La
Princesse des airs ou Le Sous-marin « Jules Verne » de Gustave Le Rouge).
Un certain nombre de personnages, de thèmes, de situations, de
stéréotypes géographiques participant de l’imaginaire social trou-
vent leur origine, ou du moins leur exposition essentielle, dans son
œuvre, qui serait ainsi connue de tous – même de ceux qui n’ont
jamais ouvert un roman de Jules Verne. Il serait donc de ces « indi-
vidus exceptionnels » dont, pour le dire comme Cornelius
Castoriadis, le « phantasme privé » peut instituer de l’imaginaire
social20.
Car il existe en effet une « descendance médiatique » de Jules
Verne et une histoire culturelle des Voyages extraordinaires, dont on
sait qu’ils ont fait l’objet, tout comme la figure de leur auteur (voir
dans ces pages les collaborations de Nicolas Gauthier et de Jean-
Christophe Valtat), de récupérations diverses, souvent très marquées
idéologiquement, étant admirés tant par Hollywood que par le
régime soviétique (Cyrille Andreev, préfacier de ses œuvres
complètes en 1954, fait de Verne un auteur qui voulait enseigner
aux hommes de l’avenir « l’amour de la liberté, leur donner
confiance dans la victoire future de l’humanité libérée sur les forces
du mal social et sur la nature maîtrisée21 »), tant par l’Allemagne
nazie22 que par les avant-gardes du XXe siècle (les surréalistes,
Michel Butor, Georges Perec et l’Oulipo). Dans un univers aussi
mythique que l’est celui de Verne, les contraires peuvent coexister
paisiblement, puisque, comme l’écrit Hans Blumenberg, le mythe
n’exige aucun renoncement23. C’est ainsi que, dans cet univers qui
fait l’éloge de la modernité et la peinture du monde médiatique
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10 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
24. Sur cet imaginaire de la rupture médiatique, voir aussi Guillaume Pinson, « Irkoutsk
ne répond plus. Jules Verne, les médias de masse et l’imaginaire de la rupture de
communication », Romantisme, no 158, 2012, p. 83-94.
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 11
25. Voir, notamment, Mircea Eliade, « Les Mythes du monde moderne », dans Mythes,
rêves et mystères, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1957, p. 21-39 ; et Pierre
Brunel, Dictionnaire des mythes d’aujourd’hui, Monaco, Éditions du Rocher, 1999, p. 11
et 904.
26. Née en 1941 dans les pages d’All Star Comics, fille de l’imagination de William
Moulton Marston.
27. Ces considérations sont plus longuement développées dans Maxime Prévost,
Alexandre Dumas mythographe et mythologue. L’aventure extérieure, Paris, Honoré
Champions, coll. « Romantisme et modernités », 2018.
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12 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
28. Voir Brian Taves, Hollywood Presents Jules Verne. The Father of Science Fiction on Screen,
Lexington, University Press of Kentucky, 2015, p. 9.
29. Dans la romancisation du scénario de King Kong, d’Edgar Wallace et Merian
C. Cooper, par Delos W. Lovelace, publiée quelques mois avant le film, le
personnage de Carl Denham, comprenant qu’il se trouve sur une île où survivent
vraisemblablement les monstres préhistoriques, se dit avec tout l’enthousiasme de
l’évidence : « [w]hy shoudn’t such an out-of-the-way spot be just the place to find
a solitary, surviving prehistoric freak ? » ; Delos W. Lovelace, King Kong, New York,
Modern Library, 2005 [1932], p. 62.
30. Jean-Marie Seillan, « Petite histoire d’une révolution épistémologique : la captation
de l’héritage d’Alexandre Dumas par Jules Verne », dans Corinne Saminadayar-
Perrin (dir.), Qu’est-ce qu’un événement littéraire au XIXe siècle ? Publications de l’Université
de Saint-Étienne, 2008, p. 199-218.
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 13
31. Lionel Dupuy, Jules Verne. La géographie et l’imaginaire, Dole, La Clef d’Argent, 2013,
p. 59-60.
32. Jean-Marie Seillan, « Petite Histoire d’une révolution épistémologique… », op. cit.,
p. 213.
33. Jules Verne, Face au drapeau, Paris, Librairie Hachette, coll. « Le Livre de poche »,
1967 [Hetzel, 1896], chap. i, p. 9.
34. Voir Maxime Prévost, « L’Institution du terrorisme planétaire, de Jules Verne
à Ian Fleming. Lire Face au drapeau à la lumière de Thunderball », Études littéraires,
vol. XLVI, no 3, automne 2015, p. 31-45.
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14 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
35. Voir Dupuy, Jules Verne. La géographie et l’imaginaire, op. cit., p. 52-61.
36. Au cœur des ténèbres (Jean Deurbergue trad. et éd.), dans Joseph Conrad, Œuvres,
tome II, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1985 [1902], p. 51-
52 : « [i]l se trouve que, quand j’étais gamin, j’avais une vraie passion pour les
cartes géographiques. Je passais des heures à contempler l’Amérique du Sud, ou
l’Afrique, ou l’Australie, et à m’absorber dans toutes les splendeurs de l’exploration.
À l’époque, il y avait beaucoup d’espaces vierges sur les planches des atlas, et
lorsque j’en voyais un qui me paraissait spécialement séduisant sur une carte (mais
tous ont cet air-là), je posais le doigt dessus et disais “Quand je serai grand, j’irai
là”. Le pôle Nord était l’un de ces endroits, je m’en souviens. Eh bien, je n’y suis
pas encore allé, et maintenant je n’essaierai plus. Le charme s’est évanoui ».
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 15
37. C’est ce que Pierre Bayard appelle le « complexe de Holmes » (« Je propose
d’appeler “complexe de Holmes” la relation passionnelle conduisant certains
créateurs ou certains lecteurs à donner vie à des personnages de fiction et à nouer
avec eux des liens d’amour ou de destruction ») ; voir L’Affaire du chien des Baskerville,
Paris, Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2008, p. 124.
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16 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
Vecteurs mémoriels
Les Voyages extraordinaires ont une existence évolutive, stratifiée
à travers le temps, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus les mêmes après
que pendant Jules Verne. Leur immense résonance médiatique,
l’ensemble des adaptations théâtrales, cinématographiques, télévi-
suelles, bédéistiques qui se sont succédé, ont transformé la manière
dont on perçoit Jules Verne et son héritage imaginaire. Les adapta-
tions cinématographiques, en fait l’ensemble des adaptations
médiatiques des romans de Verne, se superposent désormais à la
lecture de ses romans, qu’il n’est plus possible de lire avec un œil
innocent ou pur39. Les enfants des années 1970 ont sans doute
d’abord entendu parler d’un auteur s’appelant Verne par la télé-
série consacrée à Michel Strogoff et par les reprises cinématographi-
ques et télévisuelles des films 20 000 Thousand Leagues under the Sea
(1954), Around the World in 80 Days (1956) et Journey to the Center of the
Earth (1959), dont parle plus longuement Maxime Prévost dans sa
contribution, et ceux des années 1980 et 1990 par La Vuelta al mundo
de Willy Fog, série animée réalisée au Japon par la société Nippon
Animation, qu’analyse finement dans ces pages Bounthavy Suvilay.
Parmi ces adaptations, certaines jouent un rôle plus central que
d’autres dans la constitution et le relais de l’imaginaire vernien :
appelons-les vecteurs mémoriels. Définissons le vecteur mémoriel
comme une adaptation marquante par laquelle une œuvre s’adapte
38. Simone Vierne, Jules Verne, mythe et modernité, Presses universitaires de France, coll.
« Écrivains », 1989, p. 9-10.
39. Voir Taves, Hollywood Presents Jules Verne, op. cit., p. 2 : « Verne films reveal a historical
development, an intertextuality, as they interact with the influences of previous
versions, screen technologies, and publishers’ treatments of the author. Verne
films continue to evolve today in ever more complex recognition of the fact that
when we are speaking of Verne, the text of his writing essentially now includes an
awareness of his screen adaptations ».
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 17
40. Ibid., p. 77 : « Todd also intended the balloon to become the sequence most associated
with the movie in public memory, and it became the logo in print advertising ».
Notons que le mot balloon figurera dans le titre même de l’autobiographie de David
Niven, l’interprète de Phileas Fogg ; The Moon’s a Balloon, Londres, Coronet Books,
« Hodder Paperbacks », 1973 [1971].
41. Voir ibid., p. 66 : « [w]hile no tie-in used the actual Verne text, artwork clearly inspired
by the movie subsequently embellished the covers of many paperback editions,
such as those published by Scholastic, Pyramid, and Bantam, demonstrating the
cultural absorption of the visualization of the novel ».
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18 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
42. Ibid., p. 87 : « [a]lthough Journey to the Center of the Earth was republished in England
and the United States on some fifteen occasions in the fifty years between the
first film of the novel, Segondo de Chomon’s 1909 Voyage au centre de la terre, and
Brackett’s version, it has been republished more than fifty times in the years since
the 1959 movie ».
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Introduction – Jules Verne avant et après Jules Verne 19
43. Voir Seillan, « Petite Histoire d’une révolution épistémologique… », op. cit.
44. Sylvain Venayre, Panorama du voyage (1780-1920). Mots, figures, pratiques, Paris, Les
Belles Lettres, 2012, p. 485.
45. Castoriadis, L’Institution imaginaire de la société, op. cit., p. 526.
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20 Jules Verne et la culture médiatique – De la presse du xixe siècle au steampunk
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