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L’etudian :
Nom : YAHIA BEY
Prénom : ABDELDJALILE
Spécialité : Génis des procedes
Groupe : A
PROF :
SMADI LAKHDAR
Historique :
Les polymères naturels ont été parmi les premiers matériaux utilisés par l'Homme : bois et
fibres végétales, cuir, tendons d'animaux, laine, etc.
La notion de macromolécule n'est apparue que tardivement dans l'histoire de la chimie. Bien
que présagée par Wilhelm Eduard Weber ou encore Henri Braconnot au début du XIXe siècle,
de nombreux chercheurs ne voient là que des agrégats ou micelles. Le terme « polymère » est
utilisé pour la première fois en 1866 par Marcellin Berthelot3. La vulcanisation du
caoutchouc en 1844 et la production de la Bakélite en 1910 figurent parmi les premières
applications industrielles. Mais il faut attendre les années 1920-1930 pour que l'idée de
macromolécule soit acceptée, notamment grâce aux travaux d'Hermann Staudinger.
Le développement industriel consécutif de la science macromoléculaire a été accéléré ensuite
par la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis ont été privés lors de leur entrée en guerre de
leur approvisionnement en caoutchouc naturel en provenance d'Asie du Sud-Est. Ils ont alors
lancé un immense programme de recherche visant à trouver des substituts de synthèse
Polymère :
Definition :
Les polymères constituent une classe de matériaux. D'un point de vue chimique, un polymère
est un ensemble constitué de plusieurs macromolécules1 (molécule constituée de la répétition
de nombreuses sous-unités).
Les polymères les plus connus sont :
ce sont des matériaux « légers », ils ont une masse volumique faible (en général
inférieure à 1 500 kg·m-3, soit une densité par rapport à l'eau inférieure à 1,5) ;
ils sont en général souples, les polymères thermoplastiques ont un module de
Young inférieur à environ 3 GPa, comparé à environ 20 GPa pour les bétons, 70 GPa pour
l'aluminium et 200 GPa pour l'acier :
ils ne sont stables qu'à des températures modérées. La plupart des polymères
thermoplastiques se ramollissent ou fondent à des températures comprises
entre 100 °C et 250 °C ; un polymère est dit « thermostable » s'il résiste à 300 °C durant
quelques instants, la plupart des polymères se dégradent à des températures supérieures ;
ce sont des isolants électriques et thermiques, sauf cas particuliers.
Les propriétés sont déterminées par :
=la nature chimique des macromolécules, et en particulier des liaisons qui peuvent
s'établir entre les atomes de la chaîne et des chaînes voisines ; les liaisons interatomiques
peuvent être souples ou rigides, faibles ou fortes ;
la « forme » de la macromolécule : il peut s'agir d'une chaîne linéaire longue ou
courte, ou bien d'une structure ramifiée, réticulée. Les macromolécules peuvent se placer
au hasard ou bien sont alignées. Elles peuvent s'imbriquer pour former des cristallites ;
la formulation (nature, taux des ingrédients) : outre les macromolécules, on introduit
divers constituants (charge éventuellement renforçante, plastifiant, antioxydant,
durcisseur, système de vulcanisation pour un élastomère, agent anti-
ozonant, ignifugeant, colorant, déshydratant, agent de mise en œuvre, conducteur
électrique, etc.).
Les polymères de synthèse sont devenus l'élément essentiel d'un nombre très important
d'objets de la vie courante, dans lesquels ils ont souvent remplacé les substances naturelles. Ils
sont présents dans de nombreux domaines industriels.
Il existe une corrélation étroite entre le produit national brut (PNB) d'un pays et sa
consommation de polymères
Definition de L’entreprise :
Une entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet décliné
en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir
des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou d'usagers, en réalisant un
équilibre de ses comptes de charges et de produits.
Pour ce faire, une entreprise fait appel, mobilise et consomme des ressources (matérielles,
humaines, financières, immatérielles et informationnelles) ce qui la conduit à
devoir coordonner des fonctions (fonction d'achat, fonction commerciale, fonction
informatique). Elle exerce son activité dans le cadre d'un contexte précis auquel elle doit
s'adapter : un environnement plus ou moins concurrentiel, une filière technico-économique
caractérisée par un état de l'art, un cadre socio-culturel et réglementaire spécifique. Elle peut
se donner comme objectif de dégager un certain niveau de rentabilité, plus ou moins élevé.
Aucune entreprise ne peut s'exempter de l'équilibre entre le niveau de ses revenus et de ses
charges. En cas d'écart déficitaire, celui-ci doit être réduit ou comblé par un apport extérieur
(par exemple une subvention d'équilibre) sous peine de non-viabilité et de disparition de
l'entreprise à plus ou moins brève échéance.
Depuis le début du XXIe siècle, les entreprises sont appelées à prendre en compte les exigences
de développement durable (sustainable development en anglais), à travers ce que l'on appelle
la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), corporate social responsibility (CSR) en
anglais
Le système de production :
1 - Définition du système de production :
La notion de « système de production », au moins formalisée comme telle, est apparue au
début des années 90, à partir de la compréhension suffisante de l’organisation et du
management des usines japonaises. Une image s’est construite assez rapidement :
l’organisation en ligne, l’absence de stocks et d’en cours, la propreté des ateliers et des
machines, les affichages techniques aux postes de travail et management au niveau des
ateliers, la perception d’un fonctionnement de type « horlogerie suisse » ; à ce visuel
s’ajoutait des vocables : les cercles de qualité, le kanban, le JIT, le TPM, le TQC, le SMED,
… et des résultats : les taux de qualité internes, les TRS des équipements, le nombre de
pannes, les temps de changement de série, des temps de cycle, les taux de rotation des stocks,
autant d’indicateurs mesurant des phénomènes physiques, alors que souvent les visiteurs
européens en étaient encore au respect du budget et au pourcentage d’indirects dans les
effectifs.
Le système de production japonais, que l’on pourrait appeler, pour aller vite et en donner une
image concrète, le Toyota Production System, est un empilage cohérent de réponses aux
évolutions techniques et technologiques, aux évolutions « business » et aux évolutions
sociales apportées aux différentes périodes de la deuxième partie du XXIème siècle.
L’exportation sur les marchés occidentaux des produits japonais dans les années 60 et la
piètre qualité qui les caractérisait a fait naître les mouvements sur la Qualité, pour faire naître
les Cercles de Qualité et ensuite le TQC. C’et la nécessité d’exporter des produits de qualité
qui a généré les CQ et le TQC. Que Deming ait apporté des outils et du coaching est une
réalité opératoire, la motivation tenait à la nécessité de répondre à la mauvaise qualité
produite.
La mécanisation et l’automatisation des lignes de production dans toutes les usines japonaises
dans les années 70 et après, ont fait naître le TPM : les pannes inhérentes aux nouvelles
machines que l’on n’avait pas encore appris à maîtriser ont amené à réfléchir maintenance,
fiabilisation, prises en charge, responsabilité, etc. ; tout ce qui fait les contenus de TPM. Ce
n’est pas le TPM qui a généré l’automatisation, mais l’automatisation qui a fait naître le TPM.
Elles sont dynamisées par les politiques de l’entreprise, ses objectifs généraux et ses pratiques
de management. La formation aux différents domaines et aux différents niveaux impliqués
dans ces systèmes de production reste un levier de fonctionnement et de dynamisation
évidemment majeur.
Les organisations dans lesquelles s’intègrent les systèmes de production sont caractérisables
par :
o des entités offrant des niveaux d’autonomie variables,
o des lignes hiérarchiques permettant des processus de décision rapide,
o des pratiques du « transversal » et du « multi-compétence » effectives,
o des systèmes d’information offrant des niveaux d’intégration, d’accessibilité et de
fiabilité reconnus et appréciés
o
5 – Système de production et « boîte à outils » :
Les systèmes de production de type TPS ont l’avantage de la cohérence de leurs contenus et
de leur fonctionnement. C’est la nature même d’un système. Mais les emprunts partiels qui en
ont été faits dans certains cas aux USA comme en Europe et qui revendiquent néanmoins une
nature de système, n’ont pas abouti à cette construction de système homogène et cohérent.
Le cas du TPM en France par exemple est symptomatique d’une appropriation différemment
appréciable. On a retenu du TPM le TRS, qui s’est installé comme indicateur princeps, et la
maintenance autonome. La maintenance technicienne n’a que peu souvent accepté le TPM,
malgré l’intérêt des contenus que TPM propose dans ce domaine. L’intérêt de TPM est de
proposer « en substance » un système de maintenance complet et la nature de son évolution :
les progrès d’un volet définissant l’évolution d’un autre volet du total. En ne retenant que la
seule maintenance autonome, on se prive de la dynamique d’évolution de l’ensemble de la
fonction et on ramène le TPM à, comme disent certains, du « 5S machine ». Triste fin pour
une approche qui a piloté, pour sa part, la productivité de la deuxième industrie du monde
pendant plusieurs décennies.
Pour ce qui est du TRS utilisé comme indicateur de rendement, les contresens sont
nombreux : porter les TRS au maximum et générer des en cours et des délais ; réduire
drastiquement des opérations de maintenance pour améliorer les TRS… Inutile de commenter
les conséquences de telles mesures.
On pourrait faire une autre remarque concernant l’application de TPM et 5S. Certains
programmes 5S affichaient une application sur un périmètre de type « tout l’atelier sauf la
machine » ; moyennant quoi il était possible de voir, dans certains cas pour de longues
périodes, des armoires « flambant » neuf à côté de machines dont l’aspect et le rendement
étaient nettement moins brillants.
Le propos ici n’est pas de poser comme seule solution l’application complète et orthodoxe
d’un modèle figé de système de production, mais de souligner la nécessité de cohérence entre
les différentes fonctions d’un système et les risques à se satisfaire de la seule approche « outil
». C’est évident, dira le lecteur ! Mais de nombreuses réalités ne se sont pas révélées aussi
sensibles à ces évidences là.
Un autre aspect de la conception « boîte à outils » des systèmes de production est lié à
l’introduction d’un nouvel outil, qui peut être un système à lui seul. C’est le cas par exemple
du Lean 6Sigma. Parmi d’autres caractéristiques, L6S installe une force de frappe dédiée à la
réalisation de projets d’amélioration, les Black Belts, en charge de projets sélectionnés sur la
base d’une rentabilité suffisante. Cette approche, qui en soi n’appelle pas de commentaires
particuliers, se révèle assez souvent « toxique » pour les systèmes de production. Plutôt que
d’être un complément, il s’agit souvent d’un remplacement, ou d’un étouffoir ; les ressources
sont ré affectées, les priorités sont modifiées, les acteurs ne sont plus les mêmes, la
communication est adaptée. Bien d’autres raisons peuvent rendre compte de cette difficulté,
des bonnes et des moins bonnes ; il n’en reste pas moins que la nécessité de cohérence dans le
développement des systèmes de production qui ne peuvent être considérés comme des
collections d’outils, est un impératif de longue vie de ces systèmes.
7 – Modèle et différenciation :
L’adoption d’un même modèle par de nombreuses entreprises proposant de travailler avec les
mêmes méthodes sur les mêmes variables de performance et installant les mêmes pratiques
peut laisser penser que l’on aboutira aux mêmes résultats. Tout le monde sera plus
performant, mais tout le monde au même niveau. Cette possible uniformisation ne serait alors
pas de nature à assurer des avantages concurrentiels.
S’il est vrai que le risque d’une possible uniformisation existe, on peut néanmoins considérer
le problème à deux niveaux. D’abord, en matière de performance production, la nécessité
reste de se mettre au niveau des meilleurs du secteur d’activité ou au moins de ses concurrents
directs : avoir le même type de « bonne » performance vaut mieux que de se différencier par
une « mauvaise » performance. L’autre argument plus sérieux celui là concerne les facteurs de
différenciation concurrentielle : produits, business models, marchés, innovations,
investissements en automatisation, contribueront à assurer cette différenciation ; et tant mieux
si elle se construit de surcroît sur un terrain fiable et performant.
Analyse des risques des systèmes de production
industriels et de services :
L’analyse des risques tient un rôle important au sein du processus de management des risques.
Elle a pour objectif d’identifier les conséquences néfastes déterminantes, puis d’évaluer leur
gravité et leur vraisemblance, pour enfin décider des mesures à prendre pour maîtriser le
risque. Ce processus a été défini précisément par la norme ISO 31000 qui tend à devenir la
référence unique en matière de management des risques.
Cet ouvrage présente les principales méthodes d’analyse de risques et traite des aspects liés
aux facteurs technologiques et humains. S’adressant aux concepteurs, exploitants et
universitaires concernés par l’analyse et la gestion des risques, il fait apparaître les liens entre
les différentes méthodes. Il explique comment les mettre en œuvre et à quelle étape du
processus de management des risques elles sont le plus utiles. Ce livre présente aussi, de
façon didactique, les méthodes de modélisation liées à l’analyse des risques et la norme ISO
31000
Comment une entreprise peut-elle limiter son impact sur l’environnement ? : Il est,
malheureusement, impossible d’éviter complètement toute dégradation de l’environnement,
mais il est possible d’essayer de limiter les impacts au strict minimum. Pour ce faire, une
entreprise doit d’abord identifier ses impacts sur l’environnement et ensuite s’interroger sur la
meilleure manière de les gérer.
Une démarche en trois étapes s’impose aux entreprises :
1. Prévenir à la source et ainsi éviter la pollution et les nuisances là où elles sont
générées. Ceci peut être fait en choisissant des matières premières et/ou des procédés de
fabrication plus respectueux de l’environnement. C’est ce qu’on appelle, généralement, les «
produits propres » et les « technologies propres ». Il n’existe pas toujours un procédé de
fabrication propre. Dans ce cas, le choix de la « meilleure technologie disponible » ou de la «
meilleure pratique environnementale » permet de réduire les nuisances et la pollution, même
s’il ne les évite pas complètement.
2. Réduire au maximum les pollutions et les nuisances qu’on ne peut pas empêcher. En
installant des dispositifs qui évitent que la nuisance se répande dans l’environnement
(installation d’épuration des eaux, de filtres, de protections, d’isolations, de murs antibruit,
etc.). C’est ce qu’on appelle, généralement, un traitement curatif ou une intervention « end of
pipe ».
3. Traiter ou compenser les pollutions et les nuisances qu’on ne peut pas réduire. Ici
intervient le principe de « pollueur-payeur ». Le pollueur – dans notre cas, l’entreprise qui
génère la pollution – doit payer le coût des mesures de traitement des nuisances. Par exemple,
une usine qui a déversé des polluants sur un site devra payer elle-même la dépollution du site
et, éventuellement, le dédommagement des riverains. Autre exemple : autour des aéroports,
on dédommage les populations en améliorant l’isolation phonique des habitations.
Conclution :
Si, comme nous l’avons vu un certain nombre de risques sont assurables, il reste qu’il revient
à l’entreprise elle‐même de réduire par son action permanente les risques assurables, afin de
diminuer le coût de l’assurance et les inconvénients inévitables à la suite d’un sinistre.
De plus l’entreprise veillera à réduire sa sensibilité à la conjoncture générale en assurant par la
qualité de ses produits la maîtrise de ses prix, en recherchant des marchés en développement
et, au strict point de vue financier, en obtenant de ses banquiers des lignes de crédit
permettant d’absorber les à-coups inévitables, ainsi qu’en maîtrisant le risque de change.
Il est vrai qu’en période normale les crédits à long terme ont un coût plus élevé que les crédits
à court terme : la période récente d’inversion des taux, avec des taux à court terme
anormalement élevés, a pu conduire les entreprises à revenir à plus d’orthodoxie