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Ressources mathématiques > Base de données d'exercices > Exercices d'arithmétique >
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1. Déterminer les entiers positifs a et b sachant que a < 4000 et que la division euclidienne de a par b donne un quotient de 82 et
un reste de 47.
2. Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne de 22013 + 562 par 4 .
3. Quand on divise un nombre par 12, le reste est 8. Quand on divise ce même nombre par 10, on augmente le quotient de 1 et le
reste devient 2. Quel est ce nombre?
3 1
4. Démontrer que sur la droite y = x + 8 , il n'y a pas de points à coordonnées entières.
4
Indication
Corrigé
1. On sait que a = 82b + 47 , et que b > 47 . Mais si b = 49 , alors 82 × 49 + 47 > 4000 . La seule possibilité est donc b = 48 ,
et a = 3983 .
2. On commence par remarquer que . Pour l'autre partie, 562 = 4 × 140 + 2 . On en déduit donc que
=4× 2013
2 + 562 = 4 × (22011 + 140) + 2.
22013 22011
Ainsi, le quotient est 22011 + 140 et le reste est 2 .
3. On écrit deux fois la division euclidienne. Notons a le nombre recherché, et q le premier quotient, on trouve a = 12q + 8 et
a = 10(q + 1) + 2 . Il s'agit maintenant d'un petit système à résoudre, et on trouve a = 32 .
4. Supposons qu'il existe un point (x, y) à coordonnées entières sur cette droite. Alors, multipliant l'équation de la droite par 8 ,
on trouve que
8y = 6x + 1.
Mais 2|8y , 2|6x et donc 2|1 , ce qui n'est pas le cas.
Exercice 2 - Divisibilité et identité remarquable [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Démontrer que, pour tous x, y ∈ R et tout n ∈ N∖{0} , on a
n−1
xn − y n = (x − y) ∑ xk y n−1−k .
k=0
Indication
Développer le membre de droite.
Corrigé
Développons le membre de droite de l'identité que l'on nous demande de démontrer.
n−1 n−1 n−1
(x − y) ∑ xk y n−1−k = ∑ xk+1 y n−1−k − ∑ xk y n−k
k=0 k=0 k=0
n n−1
= ∑ xk y n−k − ∑ xk y n−k
k=1 k=0
en effectuant un changement d'indice dans la première somme. Mais les deux sommes sont identiques, à deux termes près, et on a donc
n−1
(x − y) ∑ xk y n−1−k = xn y n−n − x0 y n−0 = xn − y n .
k=0
4n 4n
Le fait que 609|5 −2 est alors une application immédiate de cette identité à x = 54 et y = 24 , puisque dans ce cas x − y = 609 .
Exercice 3 - Une relation de divisibilité [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Déterminer les entiers relatifs n tels que n − 4 divise 3n − 17 .
Indication
Si n − 4 divise 3n − 17 , il divise aussi toute combinaison a(n − 4) + b(3n − 17) , avec a et b des entiers.
Corrigé
Puisque n − 4 divise 3n − 17 et que n − 4 divise n − 4 , n − 4 divise également (3n − 17) − 3(n − 4) = −5 . Or les diviseurs dans Z
de −5 sont −5, −1, 1, 5 . Les valeurs possibles de n − 4 sont donc ces valeurs, et donc on a n ∈ {−1, 3, 5, 9} .
Réciproquement, si n = −1 , alors n − 4 = −5 divise 3n − 17 = −20 . Si n = 3 , n − 4 = −1 divise 3n − 17 = −8 . Si n = 5 ,
n − 4 = 1 divise 3n − 17 = −2 . Si n = 9 , n − 4 = 5 divise 3n − 17 = 10 .
En conclusion, les valeurs de n qui conviennent sont −1, 3, 5 et 9 .
2k(2k + 1) (2k)2
Sn = = + k = k × 2k + k = k × n + n/2
2 2
Le reste est donc n/2 .
Exercice 5 - Division euclidienne avec de grands nombres [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Soient a, b, n trois entiers supérieurs ou égaux à 1. On note q le quotient de la division euclidienne de a − 1 par b , et r le reste.
Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne de abn − 1 par bn+1 .
Indication
Écrire la division euclidienne, puis tout multiplier par bn .
Corrigé
La division euclidienne s'écrit a − 1 = bq + r , avec 0 ≤ r ≤ b − 1 . On multiplie ensuite tout par bn et on trouve abn − bn = bn+1 q + rbn
, puis on se ramène à
Exercice 6 - Grands nombres divisibles [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Montrer que pour tout entier n ≥ 1 , 40n n!|(5n)! .
Indication
Raisonner par récurrence sur n.
Corrigé
On raisonne par récurrence sur n . La propriété est clairement vérifiée si n = 1 , car 5! = 120 = 40 × 3 . Supposons la propriété vraie au
rang n , et prouvons la au rang n + 1 . On a
(5n + 5)! = (5n)!(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4)(5n + 5) = (5n)!5(n + 1)(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4)
et
Exercice 7 - Une équation de type Fermat [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Le but de l'exercice est de résoudre l'équation 2k = a2 + b2 , avec k ∈ N , a, b ∈ N∗ .
1. Démontrer que si N, a et b sont des entiers tels que N = a2 + b2 et N est un multiple de 4 , alors a et b sont pairs.
∗
2. En déduire que l'équation 22n = a2 + b2 , n ∈ N , a, b ∈ N n'admet pas de solutions.
3. Démontrer que l'équation 2 2n+1
= a + b , n ∈ N , a, b ∈ N∗ admet une unique solution que l'on précisera.
2 2
Indication
Corrigé
Exercice 8 - Suite récurrente linéaire [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
– –
Démontrer que, pour tout entier n ≥ 0 , (3 − √5)n + (3 + √5)n est divisible par 2n .
Indication
Montrer que la suite (un ) vérifie une relation de récurrence un+2 = aun+1 + bun avec a, b entiers.
Corrigé
– –
Posons un = (3 − √5)n + (3 + √5)n . L'idée est de prouver que la suite (un ) vérifie une relation de récurrence d'ordre 2. En effet, elle
est de la forme un = rn 1 + r2 . D'après la théorie des suites récurrentes linéaires, (un ) vérifie l'équation de récurrence linéaire dont
n
X 2 − (r1 + r2 )X + r1 r2 = 0 ⟺ X 2 − 6X + 4 = 0.
Autrement dit, on a un+2 = 6un+1 − 4un . Bien sûr, on peut vérifier directement que la suite (un ) satisfait cette condition de récurrence.
On prouve alors par récurrence sur n que 2n divise un . C'est vrai pour n = 0 , car u0 = 2 et pour n = 1 , car u1 = 6 . Supposons que
2n |un et 2n+1 |un+1 . Alors, écrivant un = k2n et un+1 = l2n+1 , on a
Exercice 9 - Nombre de diviseurs d'un produit d'entiers [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
k(k−1)
Soit n un entier qui est le produit de k entiers distincts, k ≥ 1 . Démontrer que n admet au moins 2
+ 1 diviseurs distincts.
Indication
Procéder par récurrence sur k.
Corrigé
k(k+1)
Notons, pour k ≥ 1 , P(k) l'hypothèse suivante : "tout entier n ≥ 1 qui est le produit de k entiers distincts possède au moins 2
+1
diviseurs distincts". Prouvons par récurrence sur k que, pour tout k ≥ 1 , P(k) est vraie.
k(k−1)
Initialisation : P(1) est vraie, car n admet alors au moins un diviseur (lui-même), et si k = 1 , 2
+1=1.
Hérédité : soit k ≥ 1 tel que P(k) est vraie et prouvons P(k + 1) . Soit n un produit de k + 1 entiers distincts. Alors n s'écrit
n = a1 a2 ⋯ ak+1 où a1 < a2 < ⋯ < ak+1 . Posons m = n/ak+1 . Alors m est le produit de k entiers distincts, et donc m admet au
k(k−1)
moins 2
diviseurs distincts. De plus, si
d est un diviseur de m , alors dak+1 est un diviseur de n . Notons A les diviseurs de m et
B= {ak+1 d; d ∈ A} . Alors, puisque a1 <ak+1 , ..., ak < ak+1 , les élements a1 , … , ak ne sont pas éléments de B alors qu'ils sont
éléments de A . On sait aussi que A et B ont le même cardinal. Dans B , il y a donc au moins k éléments qui ne sont pas dans A
(puisque dans A , il y a au moins k éléments qui ne sont pas dans B ). Ainsi, on a trouvé au moins k diviseurs supplémentaires de n .
Ainsi, n possède au moins
k(k − 1) k(k + 1)
+k=
2 2
diviseurs. Ceci prouve que P(k + 1) est vraie.
Conclusion : par le principe de récurrence, P(k) est vraie pour tout entier k.
Congruences
Exercice 10 - Puissances itérées [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Indication
1. Commencer par les petites valeurs de n pour conjecturer que la suite des restes est périodique.
2. Commencer par étudier le reste de 1357 dans la division par 5.
Corrigé
1. La méthode pour ce type d'exercice est toujours la même et est très importante à savoir. On commence par rechercher le
premier entier k ≥ 1 tel que 2k ≡ 1 [5] . On va ensuite raisonner modulo k . On trouve successivement :
On va donc classer les entiers n modulo 4 . En effet, si n = 4q + r , alors sachant que 24q ≡ 1q [5] soit 24q ≡ 1 [5] , on trouve que
2n ≡ 2r [5].
Ainsi, on obtient
◾ Si n ≡ 0 [4] , alors 2n ≡ 1 [5] ;
◾ Si n ≡ 1 [4] , alors 2n ≡ 2 [5] ;
◾ Si n ≡ 2 [4] , alors 2n ≡ 4 [5] ;
◾ Si n ≡ 3 [4] , alors 2n ≡ 3 [5] ;
2. On commence par effectuer la division euclidienne de 1357 par 5 , et on trouve que 1357 ≡ 2 [5] , d'où 13572013 ≡ 22013 [5] .
De plus, 2013 ≡ 1 [4] . On en déduit que 13572013 ≡ 21 ≡ 2 [5] .
Exercice 11 - Somme de trois cubes consécutifs [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Démontrer que la somme de trois cubes consécutifs est toujours divisible par 9.
Indication
Développer n3 + (n + 1)3 + (n + 2)3 et essayer de factoriser par 9. On pourra discuter suivant la congruence modulo 3 de n .
Corrigé
On développe n3 + (n + 1)3 + (n + 2)3 :
Exercice 12 - Deux équations avec des congruences [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Indication
Corrigé
1. On calcule les premiers termes et on trouve 50 ≡ 1 [13] , 51 ≡ 5 [13] , 52 ≡ −1 [13] , 53 ≡ −5 [13] , 54 ≡ 1 [13] , 55 ≡ 5 [13] ,
56 ≡ −1 [13] ,... On voit clairement apparaître le cycle 1, 5, −1, −5, 1, 5, −1 , ce qui nous incite à démontrer par récurrence sur
p ∈ N la propriété P(p) suivante :
P(p) =" 54p ≡ 1 [13], 54p+1 ≡ 5 [13], 54p+2 ≡ −1 [13], 54p+3 ≡ −5 [13] ".
La propriété P(0) est vraie comme le montre le calcul précédent. Soit p ∈ N tel que P(p) est vraie, et prouvons P(p + 1) . Alors on
a
Exercice 13 - La preuve par neuf [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Montrer que tout entier naturel est congru modulo 9 à la somme des chiffres de son écriture décimale. En déduire que, quels que soient
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ ¯¯¯¯¯¯¯c¯¯¯ , si xy = z , alors (∑n a ) (∑m b ) ≡ (∑p c ) [9] .
les entiers naturels x = ¯a¯¯n¯¯¯¯… ¯¯¯¯ , y = b … b et z = ¯c¯¯¯¯¯…
¯¯¯¯¯¯a
0 m 0 p 0 i=0 i i=0 i i=0 i
Indication
A quoi est congru 10 modulo 9?
Corrigé
Le point crucial est que 10 est congru à 1 modulo 9. Ainsi, 102 = 10 × 10 ≡ 1 × 1 = 1[9] , et une récurrence facile montre que pour tout
entier k , alors 10k est congru à 1 modulo 9. Notons x = ¯a¯¯n¯¯¯¯…
¯¯¯¯¯¯a
¯¯¯¯ . Alors on a :
0
xy = z ⟹ xy ≡ z [9] ⟹ (∑ ai ) (∑ bi ) ≡ (∑ ci ) [9].
n m p
Corrigé
On va commencer par étudier les puissances de 3 modulo 13 . On commence par remarquer que
31 ≡ 3 [13], 32 ≡ 9 [13], 33 ≡ 1 [13].
On sait donc que, puisque 126 = 3 ∗ 42 , 3126 ≡ (33 )42 [13] , et donc 3126 ≡ 1 [13] . De même, on a
≡ 5 [13], ≡ 12 [13], ≡ 8 [13], ≡ 1[13].
Par un raisonnement similaire, et utilisant que 126 = 31 ∗ 4 + 2 , on trouve
51 5 2 53 54
5126 ≡ 52 [13] soit 5126 ≡ 12 [13].
On en déduit que
Corrigé
Notons, pour n ∈ N , la propriété P(n) = "32n+1 + 24n+2 est divisible par 7 ". Prouvons par récurrence que pour tout n ∈ N , P(n) est
vérifiée.
Initialisation : On a 31 + 22 = 7 qui est bien divisible par 7.
Hérédité : Soit n ∈ N tel que P(n) est vraie. Alors, on écrit (modulo 7) :
Indication
Corrigé
1. Puisque a s'écrit a = ∑ni=0 ai 10i , il suffit de démontrer que pour tout i ≥ 0 , 10i ≡ ri [m] . On va démontrer ce résultat par
récurrence sur i . La propriété est clairement vérifiée pour i = 0 . Supposons qu'elle est vraie au rang i , à savoir ri ≡ 10i [m] , et
prouvons-la au rang i + 1 . On a 10i+1 ≡ 10ri [m] et par définition de ri+1 , on a aussi ri+1 ≡ 10ri [m] . Ainsi, on a bien
10i+1 ≡ ri+1 [m] , ce qui achève de prouver que, pour tout i ≥ 0 , on a 10i ≡ ri [m] .
2. Pour chaque valeur proposée (3,6,9,10), on va étudier le comportement de la suite ri afin d'en déduire le critère de divisibilité
proposé.
◾ Pour 3 , on va prouver que ri est toujours égal à 1 . C'est vrai pour i = 0 , et si c'est vrai au rang i , alors
10ri = 10 = 3 × 3 + 1,
et donc ri+1 = 1 . On a donc prouvé qu'un nombre est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible
par 3.
◾ Pour 9 , le raisonnement est similaire, et on prouve qu'un nombre est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est divisible
par 9.
◾ Pour 10 , on a r0 = 1 , r1 = 0 et on prouve par une récurrence immédiate que ri = 0 pour i ≥ 1 . Un nombre est donc
divisible par 10 si et seulement si son dernier chiffre est nul (bien sûr, on le savait déjà!).
◾ Pour 11 , on remarque que r0 = 1 , que r1 = 10 , puisque que r2 = 1 , r3 = 10, … . On prouve donc par récurrence sur k
que r2k = 1 et r2k+1 = 10 . C'est vrai pour k = 0 , et si c'est vrai au rang k , alors
10r2k+1 = 100 = 9 × 11 + 1,
ce qui prouve que r2k+2 = 1 . Il vient ensuite r2k+3 = 10 , ce qui prouve l'assertion par récurrence. Pour en déduire un critère
n
de divisibilité commode, on remarque que 10 ≡ −1 [11] . a est donc divisible par 11 si et seulement si ∑k=0 (−1)k ak est
divisible par 11.
Indication
Corrigé
1. S'il existe une solution x , alors il existe k ∈ Z tel que ax = b + kn . Mais, puisque d|a et d|n , alors d|b . Réciproquement,
supposons que d|b . Il existe u, v ∈ Z tels que au + nv = d . Écrivons b = db′ et multiplions l'égalité de Bézout par b′ . Il vient
Indication
Écrire le nombre sous la forme a1 … ap ap … a1 et remarque que 10k est congru à -1 modulo 11 si k est pair, à 1 si k est impair.
Corrigé
Écrivons un tel nombre n = a1 … ap ap … a1 , c'est-à-dire
Remarquons ensuite que 10 = −1 (mod 11) , et donc 10k = (−1)k (mod 11) . On obtient donc
Ainsi, chaque terme (10k−1 + 102p−k )ak est congru à 0 modulo 11. Il en est de même pour n .
Exercice 19 - Une suite arithmético-géométrique [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
On considère la suite (un ) d'entiers naturels définie par u0 = 14 et un+1 = 5un − 6 .
1. Quelle conjecture peut-on émettre sur les deux derniers chiffres de (un ) ?
2. Montrer que pour tout entier naturel n , un+2 ≡ un [4] . En déduire que pour tout entier naturel k , on a u2k ≡ 2 [4] et
u2k+1 ≡ 0 [4] .
3.
3.1. Montrer que pour tout entier naturel n , on a 2un = 5n+2 + 3 .
3.2. En déduire que pour tout entier naturel n , on a 2un ≡ 28 [100] .
4. Valider la conjecture émise à la première question.
Indication
1. Utiliser un tableur.
2. Exprimer un+2 en fonction de un , puis faire une récurrence.
3.
3.1. On peut raisonner par récurrence.
3.2. Commencer par calculer modulo 100.
4. Ecrire u2n = 14 + 50p puis discuter suivant la parité de p.
5p
Corrigé
1. En utilisant un tableur, on peut conjecturer que les deux derniers chiffres de un sont 14 si n est pair et 64 si n est impair.
2. On a un+2 = 5un+1 − 6 = 5(5un − 6) − 6 = 25un − 36. Écrivons cette égalité modulo 4. On trouve :
un+2 ≡ un [4]
puisque 25 ≡ 1 [4] et −36 ≡ 0 [4] . Le reste de la question se déduit par une récurrence assez élémentaire.
3.
3.1. On va prouver ce résultat par récurrence sur n . La propriété est vraie au rang 0 . Si elle est vérifiée au rang n , alors
n+2 n+3
2un+1 = 2(5un − 6) = 5(5 + 3) − 12 = 5 + 3.
On aurait pu aussi utiliser la forme générale du terme d'une suite arithmético-géométrique.
3.2. On commence par remarquer que, pour tout p ≥ 1 , alors 5p = 25 [100] . C'est en effet vrai pour p = 1 , et si c'est vrai
au rang p , alors
Exercice 20 - Une équation diophantienne [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Le but de l'exercice est de déterminer tous les couples d'entiers (m, n) ∈ N2 tels que 2m − 3n = 1 .
1. Déterminer le reste de la division euclidienne de 3n par 8 (on distinguera les cas n pair et n impair).
2
2. En déduire que si (m, n) ∈ N est solution de 2m − 3n = 1 , alors m ≤ 2 .
3. Déterminer toutes les solutions de l'équation.
Indication
1. 32 ≡ 1 [8] .
2. Supposer l'existence d'une solution avec m > 2 . On a alors 2m ≡ 0 [8] .
3. Faire m = 0 , m = 1 et m = 2 .
Corrigé
1. On remarque que 32 = 9 ≡ 1 [8] . En utilisant les propriétés sur les congruences, on trouve que, si n = 2k est pair,
Exercice 21 - Somme de deux carrés divisible par 7 [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Soit a et b deux entiers tels que a2 + b2 soit divisible par 7 . Démontrer que a et b sont divisibles par 7 .
Indication
Commencer par écrire un tableau décrivant les carrés modulo 7.
Corrigé
Commençons par écrire un tableau décrivant les carrés modulo 7.
x ( mod 7) 0 1 2 3 4 5 6
x2 ( mod 7) 0 1 4 2 2 4 1
On distingue alors 4 cas :
◾ Si a2 = 0 modulo 7, alors a2 + b2 = 0 modulo 7 si et seulement si b = 0 modulo 7 : c'est le cas où a et b sont tous les deux
divisibles par 7.
◾ Si a2 = 1 modulo 7, pour que 7|a2 + b2 , il faudrait que b2 = 6 modulo 7, ce qui est impossible.
◾ Si a2 = 2 modulo 7, pour que 7|a2 + b2 , il faudrait que b2 = 5 modulo 7, ce qui est impossible.
◾ Si a2 = 4 modulo 7, pour que 7|a2 + b2 , il faudrait que b2 = 3 modulo 7, ce qui est impossible.
Ainsi la seule possibilité est bien que a et b soient divisibles par 7.
Exercice 22 - Points à coordonnées entières sur un cercle de l'espace [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Dans l'espace muni d'un repère orthonormé (O; i ,⃗ j,⃗ k⃗) on considère le point F de coordonnées (0, 0, 1/4) et P le plan d'équation
z = −1/4 . Pour un point M de l'espace, on note H le projeté orthogonal de M sur P et E l'ensemble des points M tels que
MH = MF .
1. Démontrer que E a pour équation x2 + y 2 = z .
2. Soit x, y des entiers. Démontrer que 7|x2 + y 2 si et seulement si 7|x et 7|y .
3. Existe-t-il des points qui appartiennent à l'intersection de E et du plan z = 98 dont toutes les coordonnées sont des entiers? Si
oui, les déterminer.
Indication
Corrigé
1. Soit M(x, y, z) . Alors son projeté orthogonal H sur P a pour coordonnées H(x, y, −1/4) . On écrit ensuite que
MH = MF ⟺ M H 2 = M F 2 et on calcule ces distances :
M H 2 = (z + 1/4)2 , M F 2 = x2 + y 2 + (z − 1/4)2 .
On en déduit que
z 1 z 1
M H 2 = M F 2 ⟺ z2 + + = x2 + y 2 + z 2 − +
2 4 2 4
⟺ z = x2 + y 2 .
Remarquer qu'il est important de faire un raisonnement par équivalence ici.
2. Il est d'abord presque évident que si 7|x et 7|y , alors 7|x2 + y 2 . Réciproquement, établissons le tableau des carrés modulo 7 :
x [7] 0 1 2 3 4 5 6
x2 [7] 0 1 4 2 2 4 1
On établit ensuite un tableau à double entrée où en colonne varie la valeur de x2 [7] , en ligne celle de y 2 [7] , et dans la case à
l'intersection on a la valeur de x2 + y 2 [7] . On trouve :
y 2 /x2 0 1 2 4
0 0 1 2 4
1 1 2 3 5
2 2 3 4 6
4 4 6 6 1
On remarque donc que x2 + y 2 ≡ 0 [7] si et seulement si x2 ≡ 0 [7] et y 2 ≡ 0 [7] . D'après le premier tableau, ceci n'est possible
que si x ≡ 0 [7] et y ≡ 0 [7] . On a donc prouvé le résultat.
3. Remarquons que 98 = 2 × 72 est divisible par 7. Si (x, y, 98) est un point de E à coordonnées entières, on a donc 98 = x2 + y 2
qui entraine 7|x2 + y 2 . D'après la question précédente, il existe des entiers k, l tels que x = 7k et y = 7l . Si on reporte dans
l'équation précédente, on trouve 49k2 + 49l2 = 98 soit k2 + l2 = 2 . On a donc k, l = ±pm1 . Il y a donc sur l'intersection de E et
du plan exactement 4 points à coordonnées entières : (7, 7, 98) , (7, −7, 98) , (−7, 7, 98) et (−7, −7, 98) .
Exercice 23 - Congruences simultanée - Problème du cuisinier chinois [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
1. Soient n, m, a trois entiers tels que n ∧ m = 1 . Montrer que l'équation nx ≡ a [m] admet une unique solution modulo m .
2. Soient n, m, a, b quatre entiers avec n ∧ m = 1 . Montrer que le système
≡ a [n]
{
x
x ≡ b [m].
admet une unique solution modulo nm .
3. Un phare émet un signal jaune toutes les 15 secondes et un signal rouge toutes les 28 secondes. On aperçoit le signal jaune 2
secondes après minuit et le rouge 8 secondes après minuit. A quelle heure verra-t-on pour la première fois les deux signaux émis
en même temps ?
4. Une bande de 17 pirates s'est emparée d'un butin composé de pièces d'or d'égale valeur. Ils décident de se les partager
également et de donner le reste au cuisinier chinois. Celui-ci recevrait alors trois pièces. Mais les pirates se querellent et six d'entre
eux sont tués. Le cuisinier recevrait alors quatre pièces. Dans un naufrage ultérieur, seuls le butin, six pirates et le cuisinier sont
sauvés et le partage laisserait cinq pièces d'or à ce dernier. Quelle est alors la fortune minimale que peut espérer le cuisinier quand
il décide d'empoisonner le reste des pirates?
Indication
Corrigé
1. Puisque n ∧ m = 1 , le théorème de Bezout nous donne l'existence de u, v ∈ Z tel que un + vm = 1 . L'équation nx ≡ a [m]
implique unx ≡ ua [m] . Or, un ≡ 1[m] et donc l'équation devient x ≡ ua[m] . Réciproquement, si x ≡ ua [m] , alors
nx ≡ nua ≡ a[m] . Ainsi, l'ensemble des solutions de l'équation est {ua + mk; k ∈ Z} .
2. On a l' équivalence suivante :
≡ a [n] ∃k ∈ Z, x = a + nk
{ ⟺ {
x
x ≡ b [m] nk ≡ b − a [m].
On applique alors le résultat de la question précédente pour obtenir les valeurs possibles de k . Soit (u, v) ∈ Z2 tels que
un + vm = 1 .
≡ a [n] ∃k ∈ Z, x = a + nk
{ ⟺ {
x
x ≡ b [m] k ≡ u(b − a) [m]
∃k ∈ Z, x = a + nk
⟺ {
∃l ∈ Z, k = u(b − a) + ml.
On remplace alors k par sa valeur dans la première équation, et on trouve que x est solution si et seulement si il existe l ∈ Z tel
que x = a + nu(b − a) + nml . On obtient bien des solutions qui sont uniques modulo nm .
3. On commence par mettre en équation le problème. Soit x les temps, en secondes depuis minuit, où les deux phares sont
allumés au même moment. Les données du problème nous disent que x est solution du système :
≡ 2 [15]
{
x
x ≡ 8 [28].
On cherche le plus petit entier naturel x solution de ce système. Comme 15 ∧ 28 = 1 , on peut appliquer les résultats de la
question précédente. Il suffit de chercher (u, v) tels que 15u + 28v = 1 . On applique l'algorithme d'Euclide :
28 = 15 × 1 + 13
15 = 13 × 1 + 2
13 = 6 × 2 + 1
soit, en remontant les calculs
1 = − 6 × 2 + 1 × 13
= − 6 × (15 − 13) + 13 = 7 × 13 − 6 × 15
= 7 × (28 − 15) − 6 × 15
= 7 × 28 − 13 × 15.
x est donc le plus petit entier naturel de
{2 + 15 × (−13) × (8 − 2) + 28 × 15 × k; k ∈ Z} = {−1168 + 420k; k ∈ Z}.
Le plus petit entier naturel de cet ensemble est obtenu pour k = 3 , et on trouve x = 92 : les deux phares seront allumés au même
moment pour la première fois 1 minute et 32 secondes après minuit.
4. Là encore, il faut traduire ceci en termes de congruences. On a :
⎧
⎪x ≡ 3 [17]
⎨x
⎩
≡ 4 [11]
⎪
x ≡ 5 [6]
Ce problème se traite exactement de la même façon. On peut aussi résoudre d'abord les deux premières équations ensembles, puis
introduire dans la troisième. Ici, tout est facilité si on remarque que 37 est tel que 37 ≡ 3 [17] et 37 ≡ 4 [11] . Puisque 17 ∧ 11 = 1
, on sait d'après la deuxième question que
≡ 3 [17]
{
x
⟺ x ≡ 37[187].
x ≡ 4 [11]
On doit donc résoudre le système
≡ 37 [187]
{
x
x ≡ 5 [6].
Or, 1 = 1 × 187 − 6 × 37 . L'ensemble des solutions de ce système est donc :
{37 + 187 × 1 × (5 − 37) + 1122k; k ∈ Z} = {−5947 + 1122k; k ∈ Z}.
Le plus petit entier positif est obtenu pour et donne . Le cuisinier est sûr d'obtenir au moins 785 pièces d'or.
k=6 785
Exercice 24 - Coefficients binomiaux [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
2n
1. Soit n ≥ 1 . Montrer que (n + 1)|( ) .
n
2. Soit p ≥ 2 premier. Montrer que p|( ) pour k ∈ {1, … , p − 1} .
p
k
3. En déduire une preuve du petit théorème de Fermat : si n ≥ 1 et p est premier, np ≡ n [p] .
4. (Plus difficile). Déduire de 2. que, pour tout N ∈ N∗ , pour tout j ∈ N∗ , pour tous (x1 , … , xN ) ∈ ZN , on a
pj
(∑ xi ) ≡ ∑ xpi [p].
N N
j
i=1 i=1
Indication
2n 2n
1. Utiliser la formule (n + 1)( ) = n( ) .
n+1 n
2. Montrer que k!(p − k)!|(p − 1)! .
3. Procéder par récurrence sur n .
4. Faire d'abord la preuve pour j = 1 en raisonnant par récurrence sur N . Faire ensuite une récurrence sur j .
Corrigé
2n 2n 2n
1. Il est clair que (n + 1)( ) = n( ) . Maintenant, comme (n + 1) ∧ n = 1 , on en déduit que (n + 1)|( ) .
n+1 n n
( ) est entier, on sait que k!(p − k)!|p! = p × (p − 1)! . Maintenant, puisque p est premier, on sait aussi que
p
2. Puisque
k
p|( )
(p−1)! p
k! ∧ p = 1 et (p − k)! ∧ p = 1 . Par le théorème de Gauss, k!(p − k)!|(p − 1)! et donc k!(p−k)!
est un entier. Autrement dit,
k
.
3. Si n = 1 , le résultat est trivial. Supposons le résultat établi au rang n et prouvons le au rang n + 1 . On a
p−1
(n + 1)p = np + 1 + ∑ ( )nk ≡ np + 1 [p]
p
k=1
k
(n + 1)p ≡ n + 1 [p].
4. On traite d'abord le cas j = 1 , et on procède par récurrence sur N . Le cas N = 1 est trivial. Pour N = 2 , on a
p−1
(x1 + x2 )p = xp1 + xp2 + ∑ ( )xk1 xp−k
p
2 ≡ xp1 + xp2 [p]
k=1
k
d'après la question précédente. Si on suppose l'identité démontrée au rang N et qu'on souhaite la prouver au rang N + 1 , on écrit
p p
( ∑ xi ) = (∑ xi + xN+1 )
N+1 N
i=1 i=1
p
i=1
N
≡ ∑ xpi + xpN+1 [p] (par hypothèse de récurrence).
i=1
⎛ N ⎞
pj+1 pj p
(∑ xi ) = ⎜(∑ xi ) ⎟
N
i=1 ⎝ i=1 ⎠
p
i=1
N
≡ ∑ xpi ×p [p] (cas j = 1).
j
i=1
Exercice 25 - Méthodes de codage basées sur les congruences [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
On note A = {A, B, C, … , Z} l'alphabet, E = {0, 1, 2, … , 25} l'ensemble des 26 premiers entiers naturels, et g la bijection naturelle de
A sur E consistant à numéroter les lettres :
g(A) = 0, g(B) = 1, g(C) = 2, … , g(Z) = 25.
1. Pour tout entier x de E , on note f(x) le reste de la division euclidienne de 35x par 26 .
1.1. Montrer que l'on définit ainsi une bijection de E sur E .
1.2. On convient de coder un mot quelconque de la façon suivante : on remplace chaque lettre α du mot par la lettre β dont
le numéro g(β) est tel que g(β) = f(x) , où x = g(α) . Comment se code le mot OUI? Montrer que cette méthode de codage
est sans ambigüité (deux mots sont distincts ont des codages différents). Quel est le mot dont la codage est NWN ?
1.3. On veut généraliser en remplaçant 35x par ax + b , avec a et b entiers naturels et a ≠ 0 . Quelle(s) hypothèse(s) doit-on
faire sur a et b pour que la même méthode s'applique?
2. Pour tout couple d'entiers (x, y) de E × E , on note f(x, y) et h(x, y) les uniques entiers de E tels que
Indication
1.
1.1. 35 est inversible modulo 26.
1.2. Le principe est le suivant. On remplace une lettre par le nombre correspondant. On code ce nombre en utilisant f . On
transcrit le nombre obtenu par la lettre correspondante.
2.
2.1. Montrer qu'elle est injective en résolvant le système.
2.2.
Corrigé
1.
1.1. Il suffit de remarquer que 35 est inversible modulo 26. En effet, il est premier avec 26, et l'utilisation de l'algorithme
d'Euclide conduit à la relation
1 = 3 × 35 − 4 × 26.
Son inverse modulo 26 est donc 3 , et pour tout a dans E , l'équation f(x) = a a pour seule solution le nombre de E congru
à 3a modulo 26. En effet, si 35x ≡ a [26] , alors 3 × 35x ≡ 3a [26] et donc x ≡ 3a [26] .
1.2. Le principe est le suivant. On remplace une lettre par le nombre correspondant. On code ce nombre en utilisant f . On
transcrit le nombre obtenu par la lettre correspondante. Ainsi, à O est associé 14 , transformé par f en 22 , qui donne W .
De même, U est transformé en 20, lui-même transformé en 24, à qui est associé Y , et I est transformé en U . Ainsi, le mot
OUI se code WY U . Pour prouver que le codage est sans ambigüité, il suffit de prouver que l'application qui à une lettre
associe son codage est injective. Mais cette application s'écrit g −1 ∘ f ∘ g . C'est une composée d'applications bijectives, elle
est elle-même bijecive, donc injective.
Pour trouver le mot dont le codage est NWN , il faut inverser l'application précédente. Mais on a déjà observé à la première
question qu'on inversait f en considérant l'application qui à x de E associe le reste dans la division euclidienne de 3x par 26.
En procédant comme ci-dessus, on trouve que le mot initial est NON.
1.3. Tout fonctionne exactement de la même façon, pourvu que l'application qui à x associe le reste de ax + b soit
inversible modulo 26. Ceci est possible si et seulement si a est inversible modulo 26, c'est-à-dire si et seulement si a est
premier avec 26.
2.
2.1. Puisque E × E est un ensemble fini, il suffit de prouver que f × h est une injection pour prouver que c'est une bijection.
Autrement dit, pour tous couples (x, y) et (x′ , y ′ ) de E × E vérifiant
x ≡ 17a + 5b [26].
On décode ensuite par bloc de 2 . Pour XM, on a a = 23 , b = 12 , et donc x = 9 , y = 14 , on trouve JO, et pour EO, on
trouve IE. Le mot décodé est donc JOIE.
2.3. On veut trouver une condition portant sur a, b, c, d et m pour que le système
ax + by ≡ s [m]
{
cx + dy ≡ t [m]
admette toujours au plus une solution. Mais, si on raisonne comme ci-dessus, ce système entraîne
Exercice 26 - Équations du second degré [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Résoudre, dans Z2 , les équations diophantiennes suivantes :
1. xy = 2x + 3y .
2. x2 − y 2 − x + 3y = 30 .
3. x2 − 5y 2 = 3 .
Indication
Pour les deux premières questions, on se ramenera à écrire l'équation sous la forme P(x, y)Q(x, y) = n , avec P et Q des polynômes du
premier degré. Pour le troisième,raisonner par congruence modulo 5.
Corrigé
x+y = −26
{
x−y = −2.
On résoud ce système et on trouve x = −14 , y = −12 . On fait de même pour les autres cas, et on trouve, sauf erreur, que
l'ensemble des solutions est
{(−14, −12); (−5, 0); (−5, 3); (−14, −15); (15, −12); (6, 0); (6, 3); (15, 15)}.
3. On écrit l'équations modulo 5, et on trouve que x2 ≡ 3 [5] . Or, si x ≡ ±1 [5] , alors x2 ≡ 1 [5] et si x ≡ ±2 [5] , alors
x2 ≡ 4 [5] et donc l'équation x2 = 3 [5] n'a pas de solutions. Ainsi, l'équation de départ n'a pas de solutions dans Z2 .
Mathématicien du mois