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1ere ANNEE
TELECOMMUNICATIONS
INTRODUCTION
Dès l’aube de la civilisation, (développement culturel ou social), le besoin se
fit sentir au groupement humain de communiquer, autrement dit : « de mettre
en commun, quelque fois connaitre ou transmettre les informations ». Dès
lors ,de simples gadgets furent inventés par des ingénieux personnages pour
remédier, assouvir leur passion de communiquer à distance.
En effet, les techniques de télécommunications sont mises en œuvre de nos jours
par de véritables monstres sophistiqués, bourrés d’électronique et dotés d’un
langage artificiel faisant d’eux un réseau ‘‘pensant ‘’.C’est aux réseaux pensant
dont nous vous donnons une idée générale de leur fonctionnement en remontant
à leur historique ou genèse.
Le mot “télécommunication“ vient du préfixe grecque télé qui signifie loin et
du latin ‘’communicare ‘’ qui signifie partager. Ce thème a été utilisé ou
employé pour la première fois par l’ingénieur et romancier français
EDOUARD ESTAUNE EN 1904.
Ce thème a été adopté par l’UNION INTERNATIONNAL DES
TELECOMMUNICATIONS ( U I T) pour designer : « toute émission ,
transmission et réception à distance d’ information de toute nature ( signe
,texte, image , son )par fil , radio , système optique ou électromagnétique.
Ainsi on définit le problème des télécommunications comme étant avant
tout un problème de contenant et non de contenu.
C’est à dire c’est l’acheminement des messages ou informations qui contient et
les messages eux même.
Dans cette optique nous aborderons l’histoire de la communication, mais avant
rappelons brièvement les deux matières premières des télécommunications que
sont : la parole et l’écriture.
1 – LES REPERES HISTORIQUES
1-1- Les matières premières des télécommunications
1 -1 -1-La parole
La communication c’est d'abord la parole. Mais l’émergence de la parole,
elle-même est certainement le fruit de long processus.
Selon MC HULAN, les symboles précurseurs sont :
- le geste
- le grognement
- le cri
- la danse
- le commandement
PIERRE CHAUNE pour sa part extrême que genèse du langage se fait
dans la nuit des temps (500M à 1M d’année peut être).
Pour JACQUE ATTALI, le premier outil est le langage.
C’est celui qui en permettant de designer, de signifier l’Object a permis de
réduire suffisamment l’incertitude sur l’état du monde pour permettre d’élaborer
le cadre de conception organisant le progrès scientifique, l’élaboration des
cultures et l’organisation de rapport du discours ne prend évidement son
sens que par rapport au code, sans lui, on reste au stade de message »
Toute fois malgré la priorité de la parole, ce n’est qu’avec
l’avènement de l’écriture que l’homme franchira une nouvelle étape dans son
évolution et qu’apparaitrons les civilisations.
1-1-2 -L’écriture
Avec l’écriture l ‘être humain a proprement parlé dans les champs de
l’histoire’ est une méthode de communication entre autrui par le moyen de signe
visuel arbitrait formant un système
La plus ancienne écriture date un peu avant 3 M avant J C et elle est
attribuée aux sumériens Mésopotamie c’est vers 800 ans avec J .C que l’on n’est
parvenu à une alphabétique complète (alphabet grec)
1-1-3- l’ALPHABETPHONETIQUE.
C’est la transcription de l’écriture conventionnelle dans un code servant à
restituer la prononciation réelle a l’orale l’apparition de l’alphabet phonétique
grec est l’évènement capitale qui a permis un croissement extraordinaire dans la
productivité de langage et constitue une technique en matière de
communication.
1-1- 4-LA TYPOGRAPHIE.
2-1-1 - LA TELEPHONIE
LA téléphonie système de télécommunication qui a pour but la
transmission de la parole à distance.
C’est en 1854 que CHARLE Bourseul découvert le principe et le
premier téléphone a été mis au point par ALEXENDERGRAHAMBEEN
1896.
_la transmission par la voie radio électrique.
_invention de la téléphonie sans fil par G.MARCONI.
_transmission du code mors grâce aux ondes hertzienne.
_la télévision.
2-2- CROISSANCE DU TELEPHONE.
1 - 2 -2-CROISSANCE QUALITATIVE.
(Voir expose)
4 -FORMULE D’ADDITION.
Sin (a+b) = sin (a) *cos (b) + sin (b)* Cos (a)
Cos (a+b) = cos (a) cos (b) - sin (a* Sin (b)
Sin (a-b) = sin (a) *cos (b) +sin (b)*cos (a)
Cos (a-b) = cos (a)*cos (b) + sin (a)*sin (b)
5 - formule de multiplication
Sin (a) .sin (b) =1/2 [cos (a-b) – cos (a-b)]
Cos (a) * cos (b) =1/2 [cos (a+b) + cos (a-b)]
Sin (a)*cos (b) =1/2 [sin (a+b) + sin (a-b)]
𝜽 0 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟔 𝟒 𝟑 𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝜽 0 𝟏 √𝟐 √𝟑 1 0
𝟐 𝟐 𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝜽 1 √𝟑 √𝟐 𝟏 0 -1
𝟐 𝟐 𝟐
𝐭𝐚𝐧 𝜽 0 √𝟑 1 √𝟑 ±∞ 0
𝟑
Le signal continu variable est un signal qui est représenté soit dans
l’alternance positive soit dans l’alternance négative.
Tracé :
2 - 1 – 3 -signaux alternatifs :
C’est un signal qui sa représentation admet une partie en alternance
positive et une autre en alternance négative.
Tracé :
REMARQUE :
Le signal analogique plus précisément alternatif sinusoïdale est caractérise
par 3 grandeurs fondamentales :
- L’amplitude (intensité)
- La fréquence
- La phase : c’est le temps a partie du quel on trace le signal.
Ce signal peut être défini comme suite :
S(T) = A COS (𝝎𝒕+𝝋)
A : AMPLITUDE
ω: 2𝜋f ⇔f = ω/2𝜋
𝝋: phase
IL fait intervenir les notions suivantes :
- La valeur moyenne ou amplitude moyenne.
�
A moy = U moy = (U max+ U min ) / 2 = 𝑼
- La valeur crête :
U crêtes = UC = U max
2 -2 - signal numérique.
2 – 2- 1 - Définition :
Un signal est numérique lorsqu’ il admet des discontinuités dans sa
représentation. Il peut être aussi représenté par des nombres binaires (0 ; 1) .on
peut dire que c’est un signal carre ou discret.
EX : 01100011.
Trace :
2 – 2 -2- caractéristique.
Te = temps élémentaire.
- Etats ou instants significatif : c’est l’instant ou se produit la
transition (passage d’un état significatif à un autre ‘’ +v et –v ‘’.
Temps élémentaire ou moment élémentaire (intervalle élémentaire) :
c’est le temps le plus petit entre deux transitions successives.
La valence (v) : est le nombre d’Etat significatif du signal que peut
prendre le signal durant un temps élémentaire.
V=2n avec V : la valence
N : nombre de bits.
RAPIDITE DE MODULATION :
La rapidité de modulation est note R est le nombre de moment
élémentaire qu’il est possible de transmettre en une seconde .Elle s’exprime en
bauds.
R=1/Te
Le débit binaire (D) : est le nombre de bit que l’on peut émettre en une
seconde. Un moment élémentaire peut permettre de coder un nombre variable de
bit en fonction de la valeur du signal.
D= R 𝐥𝐨𝐠 𝟐 (𝑽) avec D : débit binaire en bits
- catégories de réseaux.
- Commutateur de transit
2 – 1 – 1 - commutateur d’abonnés.
Ils permettent le raccordement des abonnes. On distingue deux types :
- LES CAA qui sont capables d’analyser les numéros reçus et de les
traduire en un lutinerai (chemin) parmi ceux possible pour acheminer la
communication vers l’appelé (abonne demande ou récepteur).
- Les CL dont leur rôle se limite à la concentration des lignes
d’abonnés. Ils permettent l’acheminement des numéros vers les CAA. On les
appels aussi des centres auxiliaire.
2 – 1 – 2- les commutateurs de transit.
Ils permettent d’avoir un réseau Etoile, on distingue :
-Les CTS ou CTR (commutateur de transit national qui permet de relier
tous les centraux au CTI.
-LE CTI qui permettent de relier un pays à l’étranger (réseau de deux
pays).
2 – 2 - les équipements du réseau local.
RE : répartiteur d’entrée
RG : répartiteur générale
SR : sous répartiteur
PC : point de concentration
EP : entrée de poste
RP1 : raccordement protège à une paire
CF : conjoncteur femelle
PA : poste d’abonne
2 – 1 - DEFINITION :
-le système d’abonne : le système national comprend suivant la qualité du
commutateur de rattachement, le circuit local, le centre local et le système
d’abonne ou le système d’abonne seul.
- On appel système d’abonne l’ensemble des équipements organise
en série permettant le rattachement d’un poste téléphonique.
- La ligne d’abonné c’est la partie du réseau allant du RE à EP .Elle
comprend 3 partie : -
Le transport
La distance
Le branchement
NB : quant au système d’abonné, il peut se décomposer aussi en trois
parties :
- Le RE ou RG
- La ligne d’abonné
- Installation terminale ou installation d’abonné
2-2 - description des équipements du système d’abonné
a) RE / RG.
Il constitue le point d’accès des lignes à l’autocommutateur. Il est
constitué de réglettes horizontale et verticale. La liaison entre l’horizontale et la
verticale se fait au moyen de fils souple appelé jarretière (paire de fils souple
permettant de relier les réglettes horizontale et verticale)
b) SR
C’est une armoire placée sur les trottoirs dans,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
Câbles de transports qui sont plus volumineux. Les SR sont soient dans
les ouvrages de maçonnerie ou dans les coffrets métalliques. La SR est constitué
de tête de transport et de distribution. La liaison ou la continuité entre câble de
transport (relié sur la tête de transport) et les câbles de distribution (relié sur la
tête de distribution) est assurées au moyen de fils jarretières.
c) Le PC
Placé généralement sur les trottoirs dans les endroits surs (non inondables
et à l’abri des travaux de voiries). Ils permettent de regrouper les câbles de
distribution vers les câbles de branchement. On distingue les points de
concentration suivant :
- PC sur poteau
- PC en façade
- Réglette d’immeuble
- Borne pavillonnaire
d) EP
On distingue deux (2) types :
- EP équipée : Il contient deux fusibles et un parafoudre permettant
de protéger la
Ligne téléphonique contre les surintensités et les surtensions (rôles des
fusibles) et les décharges atmosphériques (rôles des parafoudres).
- EP non équipée ou vide : Il contient deux connecteurs AMP (519
verts). Il est utilisé par les abonnés proches du central téléphonique.
L’entrée de poste est un dispositif permettant le raccordement au câble de
branchement au câble d’installation. Il est fixé au niveau du toi extérieur.
e) Conjoncteur femelle (CF)
Il peut être encastré ou murale, le raccordement se fait sur les plots (ou
bornes) 1 et 3 (installation standard d’un abonné). En installation, la prise
téléphonique en forme de « T » appelé JACK doit être orientée de façon
renversée. Les numéros des bornes sont repérés suivant un code conventionnel :
- A gauche les chiffres impairs
- A droite les chiffres pairs
Borne N°1: fil 1(Gris: G)
Borne N3 : fil 2 (blanc : Ba)
Borne N5 : raccordement de sonnerie extérieure
Borne N2 : fil d’utilisation de la sonnerie ou raccordement
Borne N4 : et N6 utilisation diverse.
• LES CABLES.
Les câbles de transport ont les caractéristiques analogues aux câbles de
distribution mais de contenu plus élevé : 112p à 2688 paires.
Ils sont généralement poses en conduite près de l’auto commutateur.
Les câbles d’installation : ils sont des séries 278 ou 298 de couleur
généralement grise ou ivoire.
2 – 2 – 1- POSTE TELEPHONIQUE.
C’est un équipement qui permet d’émettre et recevoir les appels.
2 – 2 – 2 - le central téléphonique.
4 -1 – 2 - Représentation spectrale.
Le signal est représenté en fonction de la fréquence .Il est visualise à
l’aide analyseur de spectre.
RE : répartiteur d’entrée
SR : sous répartiteur
PC : point de concentration
EP(RP1) : entrée de poste (raccordement sous protection à une paire
CF : conjoncteur femelle
PT : poste téléphonique
I- construction d’abonnée.
Les usagers selon l’emplacement et la configuration P.C sont classes en
plusieurs types de construction.
1-construction en aérien.
Le branchement est fait à partir d’un P.C sur un appui ici l’on utilise le
câble de branchement entre le P.C et L’EP c’est le branchement le plus utilise
dans les quartiers populaire pour des habitants de moyen ou de bas standing.
2-constructions en façade.
A ce niveau le branchement c’est fait à partir du P.c. en façade. La ligne
de branchement ordinaire sera remplacé directement par le câble d’installation
qui reliera alors le P.C au CF.
3 -constructions en immeuble.
1 – 3- CODE DE COULEUR.
En base 7 on repère les conducteurs d’un câble grâce à un code de 11
couleurs repartir en 2 séries.
- la série principale (série 1) : elle est constituée de 4 couleurs à
savoir : le gris(G), l’incolore (I), l’orange (O), et le violet (VI)
- les couleurs d’accompagnement ou série commentaire (série 2) :
elle est constituée de 7 couleurs dont l’ordre est importants :
• blanc (Ba)
• bleu(Be)
• jaune (J)
• marron (M)
• Noir (N)
• Rouge (R)
• Vert (Ve)
EX 1 : tableau d’un faisceau au tour de base (28 paire d’un câble
souterrain ou remplir
A3 quarte : 0 ; J ; Vi ; M
P4 P : Vi ; M
1 – 4 – 4 – câble de 56 paires.
Ils sont constitués de 4 faisceaux de 14 paires en tourner chacun par un
filet dont l’ordre des couleurs suit celui de la série 2.
A3filin : Be A8filin : M
Quarte : 0 ; N ; Vi ; R quarte : 0 ; M ; Vi ; N
P5 p : 0 ; N P4 P : 0 ; M
A6 Filin : Be A15filin : M
Quarte : G ; R ; Vi ; Ve quarte : 0 ; Ba ; Vi ; Be
P6 P : G ; R P2 P : Vi ; Be
17 PAIRES
A3 Filin : M
Quarte : 0 ; J ; Vi ; M
P3 P:0;J
100 PAIRES.
A15 filin : M
Quarte : 0 ; Ba ; Vi ; Be
P2 P : Vi ; Ve
14 PAIRES A2 filin : Ba
Quarte : G ; R ; Vi ; Ve
P7 P : Vi ; VE
1 – 4 - 6 – CABLES DE 224 PAIRES.
Il est constitué d’un faisceau de 28 paires. Les 1ers faisceaux sont identifiés
par un filin dont l’ordre suit celui de la série 2, le dernier faisceau est identifié
par un filin de couleur violet.
1 – 4 – 7 – CABLE DE 448 P.
Il est structure en 4 faisceaux de 112 paires chaque faisceau de 112 paires
est structure comme un 112 paire ordinaire.
2 – RACCORDEMENT.
2 – 1 – BUT.
Le raccordement comprend un certain nombre d’opération qui a pour but
d’assurer :
- La continuité électrique des conducteurs
- L’isolement entre les différents conducteurs
- La protection de l’épissure contre l’humidité
n : nombre de plans
N : nombre quarte par plan
a : distance de l’enveloppe à la 1 ère torsade
b : distance entre torsade
L : longueur de l’épissure : L = 2qt (N-1) b
C : capacité du câble
C= 2n × 7
2 – 6 – symbole des câbles.
c) Caractéristiques.
d) Implantation.
La profondeur d’implantation (pi) est fonction de longueur du porteur. On
peut déterminer d’une autre manière suffisamment approché la profondeur
d’implantation en appliquant la formule suivante :
Pi = L /10 + 0 ,7 AVEC L : longueur du porteur
(m).
1 – 2 – petit jean.
Ceux sont des trous de pyramide ou des prismes droits à section
octogonale. Ils sont en aciers galvanises, ils offrent deux avantages importants à
savoir leur résistance mécanique et leur esthétique.
a) Marque :
Chaque porteur comporte sur l’une des faces à 3,5 m de la base une
marque en creux ou en relief indiquant :
c) Caractéristiques.
2 –appui.
2 – 1 - Définition :
Un appui est un poteau arme et implante pour supporter une artère
aérienne. Dans un le cas ou s’exerce un effort important sur ce dernier on le
renforce soit par un deuxième poteau soit par un hauban.
2 – 2 –les appuis et leurs utilisations.
Les différents types d’appuis construit avec le petit jean sont identique à
ceux construire avec des poteaux bois sauf les appuis moisés qui ne sont pas
envisages en poteau métallique. Ces appuis sont :
- Les appuis simples
- Les appuis moisés
- Les appuis haubanés
- Les appuis couples
2 – 2 – 1 – Appuis simples.
Il est constitué d’un seul poteau (bois petit jean) les efforts à supporter par
l’appui sont appliques à 25 cm environ du sommet pour le petit jean et à 25 cm
de la base du cône pour les poteaux bois. Ce type d’appui est généralement
utilisé en alignement droit (ligne rectiligne).
2 – 2 – 2 – Appui moisés.
C’est un appui constitue de deux poteaux bois généralement de taille
différente. Le plus long est appelé majeur et le plus petit tuteur. Ils sont
assembles par 2,3 ou 4 boulons selon la taille du poteau. Ce type d’appui est
utilisé en légère courbe et par fois en alignement droit mais jamais en tête de
ligne. La profondeur d’implantation d’un appui moisé est donne par la relation :
Pi = L /10 + 0 ,7 + 0,15
2 – 2 – 3 – appui couple.
On distingue deux appuis couples :
- L’appui couple simple : il est constitué par l’assemblage de deux
poteaux (bois ou métallique) celui oriente verticalement est appeléepied droitet
celui en oblique est appelé jambe de force.
- L’appui couple ancre : IL à la même constitution que l’appui
couple simple avec diamètre d’un hauban de pied fixé soit sur le pied droit soit
sur la jambe de force.
2 – 2 – 4 – Appui haubané
C’est un appui constitue d’un poteau simple et consolidé par un câble
hauban. IL se caractérise par un encombrement important au sol. On distingue :
- Les appuis haubanés simple
- Les appuis haubanés double
Ce type d’appui est utilisé au départ, arrêt, en angle ou en courbe
importante.