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R É P U B L I Q U E A L G É R I E N N E D É M O C R A T I Q U E E T P OPULAIRE

M INIST ÈRE DE L’ E NSEIGNEMENT S UP ÉRIEURE ET DE LA R ECHERCHE S CIENTIFIQUE


É COLE S UP ÉRIEURE EN S CIENCES A PPLIQU ÉES DE T LEMCEN
T L E M C E N

Département de Formation Préparatoire

Examen Final d’Analyse I

Module: A NALYSE I Responsable: L. MOUHADJER


Date: 15/01/2018 Année: 2017 - 2018
Coefficient: 6 Durée: 2h00

Exercice 1. ( 6 poits )
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifier ta réponse :

1. Le nombre α = 1 + 3 2 est algébrique.
2. Le nombre β = 43 log10 (10000) + Arccos(0.5) π
est rationnel.
3. Pour tout x, y ∈ R alors : |x − y| = 2 max {x, y} − (x + y).
4. Soit E(x) la partie entière de réel x et soit {x} = x − E(x) la partie décimale de x, alors :
1
0 ≤ {x} < =⇒ E(2x) = 2E(x)
2
√ √
5. Argsh( 3) = ln(1 + 2).
6. Pour tout x ∈ [−1, 1] alors : Arcsin(x) + Arccos(x) = π2 .
7. Toute suite numérique minorée par zéro et décroissante, elle converge vers zéros.
8. L’équation x2017 + 1439x + 2018 = 0 admet une solution unique sur R.

Exercice 2. (4 points )
1. Montrer que limx→0 cos x1 n’existe pas.


2. Considérons la fonction f : R → R définie par :


 
1
f (0) = 0 et f (x) = x cos si x 6= 0
x
(a) Montrer que f est continue sur R.
(b) Etudier la dérivabilité de f au point 0.
(c) Calculer
Arctan(f (x))
lim
x→+∞ x

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1
L. MOUHADJER


Exercice 3. (6 points )
1−q n+1
Rappelons que pour q 6= 1 alors nk=0 q k =
P
1−q
.

Pn Pn
I) Posons Pn = k=0 10−k , et Qn = k=0 10−2k
1. Calculer Pn et Qn en fonction de n puis calculer limn→+∞ Pn et limn→+∞ Qn .
10
2. Montrer que sup{Pn : n ∈ N} = 9
.
3. Calculer inf { Q1n : n ∈ N}.
II) Soit (un ) la suite réelle définie par :
n
X
un = αk 10−k
k=0
où 
1 si k est pair
αk =
3 si k est impair
1. Montrer que la suite (un ) est croissante .
2. Montrer que la suite (un ) est bornée. Déduire la nature de la suite (un ) .
3. Montrer que pour tout n ∈ N : u2n = 13
Q
10 n
− 3 × 10−(2n+1) .
4. Justifier pourquoi limn→+∞ un = limn→+∞ u2n ? (  On demande pas le calcul de la limite )
5. Déduire la valeur de limn→+∞ un .

Exercice 4. (4 points )
Considérons la fonction réelle f tel que
f (x) = Arccos( cos(x) )
1. Vérifier que f est bien définie sur R.
2. Vérifier que f est paire et elle est 2π− périodique.
3. Expliquer pourquoi on a : f (x) = x ∀x ∈ [0, π] ?
4. Sous la lumière des questions 2 et 3, tracer le graphe de la fonction f sur l’ntervalle [−3π, 3π].
5. Montrer que f (x) = x − 2kπ ∀x ∈ [2kπ, (2k + 1)π], ∀k ∈ Z.

6. Déduire que Arcsin( cos(x) ) = 2
− x ∀x ∈ [2π, 3π].

Bon Courage

2
1

Corrigé d’examen d’analyse 1 (2017-2018)


Exercice1 ( 06 pts ) :
1. Vraie ( 0.25 pt)
Justification : (0.5 pt)
On a : (𝛼 − 1)3 = 2 ⟹ 𝛼 3 − 3𝛼 2 + 3𝛼 − 3 = 0
Donc 𝛼 est un nombre algébrique .
2. Vraie ( 0.25 pt)
Justification : (0.5 pt)
3 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(0.5)
On a 𝛽 = 𝑙𝑜𝑔10 (104 ) +
4 𝜋
𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(0.5) 1
Or 𝑙𝑜𝑔10 (104 ) = 4 et =3
𝜋
1 13
Donc 𝛽 = 4 + 3 = 3
∈ℚ.
3. Vraie ( 0.25 pt)
Justification : (0.5 pt) :
𝑦 − 𝑥 𝑠𝑖 𝑦 > 𝑥
On a : 2 max{𝑥, 𝑦} − + 𝑦) = { 0 𝑠𝑖 𝑥 = 𝑦
(𝑥 = |𝑥 − 𝑦|
𝑥 − 𝑦 𝑠𝑖 𝑥 > 𝑦
4. Vraie ( 0.25 pt)
Justification : (0.5 pt) :
1 1
0 ≤ {𝑥} = 𝑥 − 𝐸(𝑥) < ⟹ 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) +
2 2
⟹ 2𝐸(𝑥) ≤ 2𝑥 < 2𝐸(𝑥) + 1
Donc 2𝑥 se trouve entre deux entiers consécutifs 2𝐸(𝑥) et 2𝐸(𝑥) + 1
Ainsi 𝐸(2𝑥) = 2𝐸(𝑥) .
5. Fausse ( 0.25 pt)
Justification : (0.5 pt)
On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝐴𝑟𝑔𝑠ℎ(𝑥) = ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1)
En particulier : pour 𝑥 = √3 on obtient :
𝐴𝑟𝑔𝑠ℎ(√3) = ln(√3 + 2)

6. Vraie ( 0.25 pt)


Justification : (0.5 pt) :
𝜋
Posons : 𝑦 = 2 − 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥)
𝜋 𝜋
On a − 2 ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥) ≤ ⟹ 0≤𝑦≤𝜋
2
D’autre part :
𝜋
cos(𝑦) = cos( − 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥)) = sin(𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥)) = 𝑥
2
Donc
cos(𝑦) = 𝑥
{ 𝑒𝑡 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥)
0≤𝑦≤𝜋
7. Fausse ( 0.25 pt)
Justification : (0.25 pt) : Un contre exemple :
2

1
Soit 𝑢𝑛 = 1 + . Il est clair que (𝑢𝑛 ) est une suite à termes positifs, décroissante, mais elle converge
𝑛+1
vers 1 .

8. Vraie ( 0.25 pt)


Justification : (0.75 pt)
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2017 + 1439𝑥 + 2018
𝑓 est donc une fonction polynomiale continue et dérivable sur ℝ .
De plus 𝑓 ′ (𝑥) = 2017 𝑥 2016 + 1439 > 0 ∀ 𝑥 ∈ ℝ et donc 𝑓 est strictement croissante sur ℝ .
D’autre part : lim 𝑓(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires on a :


𝑓(ℝ) =] − ∞ , +∞[ = ℝ
Ainsi : 𝑓 ∶ ℝ ⟶ ℝ est une bijection et alors 𝑓 −1 (0) existe et unique
Et on sait bien que 𝑓 −1 (0) est la solution de l’équation 𝑓(𝑥) = 0 .
Exercice2 ( 04 pts) :
1. Démonstration ( 01 pt ) :
Soit les deux suites (𝑢𝑛 ) et (𝑤𝑛 ) définies par
1 1
𝑢𝑛 = 𝑒𝑡 𝑤𝑛 =
2𝜋𝑛 (𝜋 + 2𝜋𝑛)
Alors, il est clair que lim 𝑢𝑛 = 0 = lim 𝑤𝑛 .
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

D’autre part on a :
1
lim cos ( ) = lim cos(2𝜋𝑛) = lim 1 = 1
𝑛→+∞ 𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

1
Et lim cos ( ) = lim cos(𝜋 + 2𝜋𝑛) = lim − 1 = −1
𝑛→+∞ 𝑤𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Donc la limite dépende du chemin auquel la variable tend vers zéro.


1
Ainsi : lim cos (𝑥) n’existe pas .
𝑥→0

2. Soit 𝑓 ∶ ℝ ⟶ ℝ la fonction réelle définie par :


1
𝑓(0) = 0 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 𝑥 cos ( ) 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑥
a ) Continuité de 𝑓 sur ℝ ( 01,5 pt )
Etablissons d’abord la continuité de 𝑓 sur ℝ∗ (0,75 pt )
1
Soit : 𝑔(𝑥) = 𝑥 , alors la fonction 𝑔 ∶ ℝ∗ ⟶ ℝ∗ est continue sur ℝ∗

Donc la fonction ℎ ∶ 𝑥 ↦ ℎ(𝑥) = cos(𝑔(𝑥)) est continue sur ℝ∗ . ( composée de deux fonctions
continues ).
Ainsi : 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥) est continue sur ℝ∗ ( Produit de deux fonctions continues ) .
3

Examinons maintenant la continuité de 𝑓 au point 0 . ( 0,75 pt )


1
On a |𝑓(𝑥)| = |𝑥| | cos (𝑥) | ≤ |𝑥| ⟶ 0 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑥 ⟶ 0 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 0 = 𝑓(0)
𝑥→0

Donc 𝑓 est continue au point 0.


Par conséquence : 𝑓 est continue sur ℝ .
b) Dérivabilité de 𝑓 au point 0 : ( 0,5 pt )
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 1
lim = lim cos ( ) n’existe pas d’après la question 1
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥

Donc 𝑓 n’est pas dérivable au point 0 .


c ) Calcul de la limite (01 pt)
𝜋 𝜋
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ on a : − ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝑓(𝑥)) ≤
2 2

Donc pour tout 𝑥 > 0 on a

𝜋 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝑓(𝑥)) 𝜋
− ≤ ≤
2𝑥 𝑥 2𝑥
𝜋
Or lim ± = 0 , donc d’après le théorème des gendarmes, on déduit que
𝑥→+∞ 2𝑥

𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝑓(𝑥))
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥

Exercice 3 ( 06 pts )
I) 1 . Calculs : ( 01 pt)
𝑛+1
1−(10−1 ) 10
Pour 𝑞 = 10−1 on obtient 𝑃𝑛 = 1−0.1
= 9
(1 − 10−(𝑛+1) ) (0,25 pt)
𝑛+1
1−(10−2 ) 100
Pour 𝑞 = 10−2 on obtient 𝑄𝑛 = 1−0.01
= 99
(1 − 10−2(𝑛+1) ) (0,25 pt)
Ainsi
10 100
lim 𝑃𝑛 = ( 0,25 pt ) et lim 𝑄𝑛 = ( 0,25 pt )
𝑛→+∞ 9 𝑛→+∞ 99

2 . Démonstration : ( 0,5 pt)


10 10
On a: 𝑃𝑛 = (1 − 10−(𝑛+1) ) ⟶ 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑛 ⟶ +∞
9 9

D’autre part 𝑃𝑛+1 − 𝑃𝑛 = 10−(𝑛+1) > 0


Donc (𝑃𝑛 ) est suite croissante et convergente. Ainsi d’après le théorème de la convergence
monotone, (𝑃𝑛 ) converge vers la borne supérieure de ses termes.
10
C’est-à-dire sup{ 𝑃𝑛 ∶ 𝑛 ∈ ℕ } = lim 𝑃𝑛 = 9
.
𝑛→+∞

3 . Calcul de la borne inf ( 01 pt )


1
Posons : 𝐻𝑛 = 𝑄 . On a 𝑄𝑛+1 − 𝑄𝑛 = 10−2(𝑛+1) > 0 , donc la suite (𝑄𝑛 ) est croissante, ce qui signifie que
𝑛
la suite (𝐻𝑛 ) est décroissante .
4

Comme la suite (𝑄𝑛 ) est convergente, alors la suite (𝐻𝑛 ) est aussi convergente.
Donc d’après le théorème de la convergence monotone , (𝐻𝑛 ) converge vers la borne inférieure de ses
termes . C’est-à-dire :
1 1 99
inf { ∶ 𝑛 ∈ ℕ} = inf{𝐻𝑛 ∶ 𝑛 ∈ ℕ} = lim 𝐻𝑛 = lim = = 0,99 .
𝑄𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑄𝑛 100

II )
1. Démonstration : ( 0,5 pt ) : Pour tout 𝑛 ∈ ℕ on a :
𝑛+1 𝑛

𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = ∑ 𝛼𝑘 10−𝑘 − ∑ 𝛼𝑘 10−𝑘 = 𝛼𝑛+1 10−(𝑛+1) > 0


𝑘=0 𝑘=0
Donc (𝑢𝑛 ) est une suite croissante.
2. Bornitude de (𝑢𝑛 ) et sa nature : ( 01 pt = 0,5 + 0,5 )
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ on a :
𝑛
10 10
0 < 𝑢𝑛 ≤ max{𝛼𝑘 } ∑ 10−𝑘 = 3 𝑃𝑛 ≤ 3 . =
9 3
𝑘=0
Donc (un ) est bornée . ( 0,5 pt )
Comme (un ) est une suite croissante et bornée ( donc elle est majorée ) , il vient donc d’après le
théorème de la convergence monotone que (un ) est une suite convergente. ( 0,5 pt )
3. Démonstration : ( 1 pt ) : Pour tout 𝑛 ∈ ℕ on a :
2𝑛

𝑢2𝑛 = ∑ 𝛼𝑘 10−𝑘 = ( 𝛼0 + 𝛼2 10−2 + 𝛼4 10−4 + ⋯ + 𝛼2𝑛 10−2𝑛 ) + ( 𝛼1 10−1 + 𝛼3 10−3 + ⋯


𝑘=0
+ 𝛼2𝑛−1 10−(2𝑛−1) )
On sait que 𝛼0 = 𝛼2 = ⋯ = 𝛼2𝑛 = 1 et 𝛼1 = 𝛼3 = ⋯ = 𝛼2𝑛−1 = 3
Donc :
𝑢2𝑛 = 𝑄𝑛 + 3( 10−1 + 10−3 + ⋯ + 10−(2𝑛−1) )

Ainsi :
3
𝑢2𝑛 = 𝑄𝑛 + 3.10−1 (1 + 10−2 + ⋯ + 10−2(𝑛−1) ) = 𝑄𝑛 + ( 𝑄𝑛 − 10−2𝑛 )
10
Finalement on a
13
𝑢2𝑛 = 𝑄 − 3.10−(2𝑛+1)
10 𝑛
4. Justification : ( 0,5 pt )
On utilise le résultat suivant :
Si la suite (𝑢𝑛 ) est convergente vers une limite 𝑙 alors toute suite extraite ( ou on dit sous suite )
(𝑢𝑠(𝑛) ) de la suite (𝑢𝑛 ) converge vers la même limite 𝑙.

Or d’après la question 2 on sait que (𝑢𝑛 ) est convergente, et alors comme (𝑢2𝑛 ) est une sous suite de
(𝑢𝑛 ) elle converge vers la même limite.
5

5. Déduction : ( 0,5 pt ) :
13 13 100 130
On a : lim 𝑢𝑛 = lim 𝑢2𝑛 = lim ( 10 𝑄𝑛 − 3.10−(2𝑛+1) ) = 10 . 99
= 99
.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Exercice 4 ( 4 pts )
Soit : 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (cos(𝑥) ) .
1 . Vérifions que 𝑓 est bien définie sur ℝ : ( 0,5 pt )
La fonction 𝑓 est la composée de deux fonctions 𝑔 ∶ ℝ ⟶ [−1 , 1] , 𝑥 ↦ 𝑔(𝑥) = cos(𝑥)
Et la fonction ℎ ∶ [−1 , 1 ] ⟶ [0 , 𝜋] , 𝑥 ↦ ℎ(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥) .
Donc on a 𝑓: ℝ ⟶ [0 , 𝜋], 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = ℎ(𝑔(𝑥)) est bien définie sur ℝ , car la composée est bien
définie sur ℝ .
2 . Vérifions que 𝑓 est paire et 2 𝜋 − périodique : (0,5 pt)
On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∶
cos(−𝑥) = cos(𝑥) ⟹ 𝑓(−𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(−𝑥)) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(𝑥)) = 𝑓(𝑥)
Donc 𝑓 est paire (0,25 pt) .
D’autre part : on a pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∶ cos(𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥) ⟹ 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 𝑓(𝑥) .
Donc 𝑓 est 2 𝜋 − périodique (0,25 pt) .
3 . Explication : (0,5 pt)
O sait bien que la fonction cos ∶ [0 , 𝜋] ⟶ [−1 , 1] est bijective et sa fonction réciproque est
𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ∶ [−1 , 1 ] ⟶ [0 , 𝜋]

Donc pour tout 𝑥 ∈ [0 , 𝜋] ∶ 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(𝑥)) = 𝑖𝑑(𝑥) = 𝑥 ( id est l’application identité ) .


4 . Le graphe ( 1 pt) : ( La note est attribuée seulement pour le dessin ) :
Sur le l’intervalle [0 , 𝜋] on a 𝑓(𝑥) = 𝑥 , donc le graphe de 𝑓 sur [0 , 𝜋] est un segment de droite
d’équation 𝑦 = 𝑥 .
Comme 𝑓 est paire, alors son graphe sur [−𝜋 , 0] est la symétrie du segment d’équation 𝑦 = 𝑥 par rapport
a l’axe des ordonnés.
Comme 𝑓 est 2 𝜋 − périodique , on translate le graphe de 𝑓 qui situé sur [−𝜋 , 𝜋] :
1) par un vecteur 2𝜋 𝑢⃗ , on obtient le graphe sur l’intervalle [𝜋 , 3𝜋] .
2) par un vecteur −2𝜋 𝑢 ⃗ , on obtient le graphe sur l’intervalle [𝜋 , 3𝜋] .
⃗ est le vecteur unité de l’axe des x . Nous obtenons finalement sur l’intervalle [−3𝜋 , 3𝜋] le
3) où 𝑢
graphe suivant :
6

5 . Démonstration : (0,75 pt ) : Soit 𝑥 ∈ [2𝑘𝜋 , (2𝑘 + 1)𝜋] où 𝑘 ∈ ℤ .


Posons 𝑡 = 𝑥 − 2𝑘𝜋 . Alors :

2𝑘𝜋 ≤ 𝑥 ≤ (2𝑘 + 1)𝜋 ⟺ 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋


Donc d’après la question 3 on a : 𝑓(𝑡) = 𝑡 . Utilisons maintenant la périodicité de 𝑓 on obtient :
𝑥 − 2𝑘𝜋 = 𝑡 = 𝑓(𝑡) = 𝑓(𝑥 − 2𝑘𝜋) = 𝑓(𝑥)
6 . Déduction : ( 0,75 pt ) :
𝜋
On sait bien que pour tout 𝑦 ∈ [−1 , 1]: 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑦) + 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑦) = 2
(0,25)

Donc , pour 𝑦 = cos(𝑥) , 𝑥 ∈ ℝ on obtient :


𝜋
𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(cos(𝑥)) + 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(𝑥)) = , ∀𝑥 ∈ ℝ .
2

Ainsi :
𝜋
𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(cos(𝑥)) = 2 − 𝑓(𝑥) , ∀𝑥 ∈ ℝ (0,25)

D’autre part , si 𝑥 ∈ [2𝜋 , 3𝜋 ] ⟹ 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2𝜋 d’après la question 5 ( pour 𝑘 = 1 ).


Ainsi : pour tout 𝑥 ∈ [2𝜋 , 3𝜋 ] on a :
𝜋 5𝜋
𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(cos(𝑥)) = 2 − (𝑥 − 2𝜋) = − 𝑥 (0,25)
2

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