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Exercice 1. ( 6 poits )
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifier ta réponse :
√
1. Le nombre α = 1 + 3 2 est algébrique.
2. Le nombre β = 43 log10 (10000) + Arccos(0.5) π
est rationnel.
3. Pour tout x, y ∈ R alors : |x − y| = 2 max {x, y} − (x + y).
4. Soit E(x) la partie entière de réel x et soit {x} = x − E(x) la partie décimale de x, alors :
1
0 ≤ {x} < =⇒ E(2x) = 2E(x)
2
√ √
5. Argsh( 3) = ln(1 + 2).
6. Pour tout x ∈ [−1, 1] alors : Arcsin(x) + Arccos(x) = π2 .
7. Toute suite numérique minorée par zéro et décroissante, elle converge vers zéros.
8. L’équation x2017 + 1439x + 2018 = 0 admet une solution unique sur R.
Exercice 2. (4 points )
1. Montrer que limx→0 cos x1 n’existe pas.
1
L. MOUHADJER
Exercice 3. (6 points )
1−q n+1
Rappelons que pour q 6= 1 alors nk=0 q k =
P
1−q
.
Pn Pn
I) Posons Pn = k=0 10−k , et Qn = k=0 10−2k
1. Calculer Pn et Qn en fonction de n puis calculer limn→+∞ Pn et limn→+∞ Qn .
10
2. Montrer que sup{Pn : n ∈ N} = 9
.
3. Calculer inf { Q1n : n ∈ N}.
II) Soit (un ) la suite réelle définie par :
n
X
un = αk 10−k
k=0
où
1 si k est pair
αk =
3 si k est impair
1. Montrer que la suite (un ) est croissante .
2. Montrer que la suite (un ) est bornée. Déduire la nature de la suite (un ) .
3. Montrer que pour tout n ∈ N : u2n = 13
Q
10 n
− 3 × 10−(2n+1) .
4. Justifier pourquoi limn→+∞ un = limn→+∞ u2n ? ( On demande pas le calcul de la limite )
5. Déduire la valeur de limn→+∞ un .
Exercice 4. (4 points )
Considérons la fonction réelle f tel que
f (x) = Arccos( cos(x) )
1. Vérifier que f est bien définie sur R.
2. Vérifier que f est paire et elle est 2π− périodique.
3. Expliquer pourquoi on a : f (x) = x ∀x ∈ [0, π] ?
4. Sous la lumière des questions 2 et 3, tracer le graphe de la fonction f sur l’ntervalle [−3π, 3π].
5. Montrer que f (x) = x − 2kπ ∀x ∈ [2kπ, (2k + 1)π], ∀k ∈ Z.
5π
6. Déduire que Arcsin( cos(x) ) = 2
− x ∀x ∈ [2π, 3π].
Bon Courage
2
1
1
Soit 𝑢𝑛 = 1 + . Il est clair que (𝑢𝑛 ) est une suite à termes positifs, décroissante, mais elle converge
𝑛+1
vers 1 .
D’autre part on a :
1
lim cos ( ) = lim cos(2𝜋𝑛) = lim 1 = 1
𝑛→+∞ 𝑢𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
1
Et lim cos ( ) = lim cos(𝜋 + 2𝜋𝑛) = lim − 1 = −1
𝑛→+∞ 𝑤𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Donc la fonction ℎ ∶ 𝑥 ↦ ℎ(𝑥) = cos(𝑔(𝑥)) est continue sur ℝ∗ . ( composée de deux fonctions
continues ).
Ainsi : 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥) est continue sur ℝ∗ ( Produit de deux fonctions continues ) .
3
𝜋 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝑓(𝑥)) 𝜋
− ≤ ≤
2𝑥 𝑥 2𝑥
𝜋
Or lim ± = 0 , donc d’après le théorème des gendarmes, on déduit que
𝑥→+∞ 2𝑥
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝑓(𝑥))
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥
Exercice 3 ( 06 pts )
I) 1 . Calculs : ( 01 pt)
𝑛+1
1−(10−1 ) 10
Pour 𝑞 = 10−1 on obtient 𝑃𝑛 = 1−0.1
= 9
(1 − 10−(𝑛+1) ) (0,25 pt)
𝑛+1
1−(10−2 ) 100
Pour 𝑞 = 10−2 on obtient 𝑄𝑛 = 1−0.01
= 99
(1 − 10−2(𝑛+1) ) (0,25 pt)
Ainsi
10 100
lim 𝑃𝑛 = ( 0,25 pt ) et lim 𝑄𝑛 = ( 0,25 pt )
𝑛→+∞ 9 𝑛→+∞ 99
Comme la suite (𝑄𝑛 ) est convergente, alors la suite (𝐻𝑛 ) est aussi convergente.
Donc d’après le théorème de la convergence monotone , (𝐻𝑛 ) converge vers la borne inférieure de ses
termes . C’est-à-dire :
1 1 99
inf { ∶ 𝑛 ∈ ℕ} = inf{𝐻𝑛 ∶ 𝑛 ∈ ℕ} = lim 𝐻𝑛 = lim = = 0,99 .
𝑄𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑄𝑛 100
II )
1. Démonstration : ( 0,5 pt ) : Pour tout 𝑛 ∈ ℕ on a :
𝑛+1 𝑛
Ainsi :
3
𝑢2𝑛 = 𝑄𝑛 + 3.10−1 (1 + 10−2 + ⋯ + 10−2(𝑛−1) ) = 𝑄𝑛 + ( 𝑄𝑛 − 10−2𝑛 )
10
Finalement on a
13
𝑢2𝑛 = 𝑄 − 3.10−(2𝑛+1)
10 𝑛
4. Justification : ( 0,5 pt )
On utilise le résultat suivant :
Si la suite (𝑢𝑛 ) est convergente vers une limite 𝑙 alors toute suite extraite ( ou on dit sous suite )
(𝑢𝑠(𝑛) ) de la suite (𝑢𝑛 ) converge vers la même limite 𝑙.
Or d’après la question 2 on sait que (𝑢𝑛 ) est convergente, et alors comme (𝑢2𝑛 ) est une sous suite de
(𝑢𝑛 ) elle converge vers la même limite.
5
5. Déduction : ( 0,5 pt ) :
13 13 100 130
On a : lim 𝑢𝑛 = lim 𝑢2𝑛 = lim ( 10 𝑄𝑛 − 3.10−(2𝑛+1) ) = 10 . 99
= 99
.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Exercice 4 ( 4 pts )
Soit : 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (cos(𝑥) ) .
1 . Vérifions que 𝑓 est bien définie sur ℝ : ( 0,5 pt )
La fonction 𝑓 est la composée de deux fonctions 𝑔 ∶ ℝ ⟶ [−1 , 1] , 𝑥 ↦ 𝑔(𝑥) = cos(𝑥)
Et la fonction ℎ ∶ [−1 , 1 ] ⟶ [0 , 𝜋] , 𝑥 ↦ ℎ(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥) .
Donc on a 𝑓: ℝ ⟶ [0 , 𝜋], 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = ℎ(𝑔(𝑥)) est bien définie sur ℝ , car la composée est bien
définie sur ℝ .
2 . Vérifions que 𝑓 est paire et 2 𝜋 − périodique : (0,5 pt)
On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∶
cos(−𝑥) = cos(𝑥) ⟹ 𝑓(−𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(−𝑥)) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(cos(𝑥)) = 𝑓(𝑥)
Donc 𝑓 est paire (0,25 pt) .
D’autre part : on a pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∶ cos(𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥) ⟹ 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 𝑓(𝑥) .
Donc 𝑓 est 2 𝜋 − périodique (0,25 pt) .
3 . Explication : (0,5 pt)
O sait bien que la fonction cos ∶ [0 , 𝜋] ⟶ [−1 , 1] est bijective et sa fonction réciproque est
𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ∶ [−1 , 1 ] ⟶ [0 , 𝜋]
Ainsi :
𝜋
𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(cos(𝑥)) = 2 − 𝑓(𝑥) , ∀𝑥 ∈ ℝ (0,25)