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La fracturation Hydraulique
IV -1- INTRODUCTION
La fracturation hydraulique est la dislocation ciblée de formations géologiques peu
perméables par le moyen de l'injection sous très haute pression d'un fluide destiné à
fissurer la roche. Cette fracturation peut être pratiquée à proximité de la surface, ou à
grande profondeur (à plus de 1 km, voire à plus de 4 km dans le cas du gaz de schiste), et à
partir de puits verticaux, inclinés ou horizontaux.
Elle est effectuée en fracturant la roche par une contrainte mécanique à l'aide d'un fluide
injecté sous haute pression à partir d'un forage de surface. Le fluide peut être de l'eau, une
boue ou un fluide technique dont la viscosité a été ajustée.
La fracturation hydraulique vise à augmenter (ou rétablir) la perméabilité, et par
conséquent, la productivité et le débit de production dans les puits horizontaux et les
puits verticaux.
Pour un forage horizontal, comme la pression ne peut être maintenue suffisamment forte
sur tout le long de la partie horizontale du drain ( de 1000 à 5000 feets de long), un seul
Stage ne suffit pas. On départage alors le drain de 2 à une dizaine de Stages ( multi-stages
) au maximum. Il faut environ 3600 000 gallons d'eau par stage.
2_Le deuxième substage est l'introduction du Slickwater Pad, il s'agit d'un mélange de
liquide de fracturation à base d'eau et d'un agent réducteur de friction. Il doit occuper tout
le volume du forage et des failles crées par la perforation. Le Slickwater Pad va alors créer
un réseau de failles autours des fractures. Ce mélange facilite la circulation et l'insertion des
proppants et résiste plus facilement à la haute pression que l'eau seule, voir ci-dessous.
Polymères réticulés : Quand les chaînes sont reliées entre elles en des points autres que leurs extrémités, les
polymères sont dits réticulés.
Une roche qui dispose d’une grande valeur de E tend à être très dure et fragile, inversement
une roche qui a une petite valeur de E tend à être tendre et malléable. Quand le module de
Young augmente, la largeur de la fracture diminue, par contre la longueur augmente.
Valeurs du module de Young pour certains types des roches
. Coefficient de Poisson
γ est un coefficient sans dimension toujours inférieur à 0,5. Il vaut environ 0,2 pour les grès,
0,35 pour le sel, 0,25 pour les calcaires. Il traduit l'effet latéral de la déformation. Il est utilisé
pour évaluer la pression de fracturation. Le coefficient de poisson varie suivant la nature
des roches comme indiqué dans le tableau suivant :
F = [((S - P) / D) ( / (1 - )] + P / D
P = well bore pressure, psi
D = depth, ft
S = overburden stress, (or vertical stress) psi
= Poisson's ratio
F = fracture gradient, psi/ft
3- Le model radial :
Dans ce cas, la hauteur de la fracture est égale à sa largeur, Les deux méthodes PKN
(1961) et GDK (1969) ont examiné les fractures radiales, qui se développent en milieu ouvert, à
partir d'une source ponctuelle. Ce modèle est applicable quand il n’y a pas d'obstacles qui
freinent la croissance en hauteur ou dans le cas d’une fracture horizontale.
IV-6- La pression d’initiation et d’extension de la fracture
La figure représente une courbe schématique de l’évolution de la pression au cours de
fracturation. Elle est divisée en deux parties :
• Partie injection.
La première partie présente un pic suivi d’un palier, qui correspond au point d’amorce de la fracture
et de sa propagation.
• Partie fermeture
La deuxième partie commence par une brusque chute de pression suivie par une stabilité. Ces
dernières correspondent respectivement à :
- L’Instantaneous Shut In Pressure (ISIP), due à l’arrêt des pompes.
- La période de fermeture de la fracture
Analyse du déclin de pression :
L’ analyse de la courbe de déclin de pression permet de déterminer la géométrie des
fractures, les conditions de fracturation, d’ouverture et de fermeture des fractures afin
d’élaborer le Design de fracturation
Après l’analyse de la courbe enregistrée lors du MiniFrac, nous pouvons obtenir les
paramètres suivants :
• Break down Pressure Pb: c’est la pression requise pour initier la fracture, donc, il faut
qu’elle dépasse la contrainte minimale du trou.
• Pression de propagation FPP: c’est la pression nécessaire pour que la fracture se
propage.
• Fracture closure pressure - Pression de fermeture : c’est la pression nécessaire pour
maintenir la fracture ouverte. Elle est presque égale à la contrainte horizontale
minimale.
Pc = Closure Pressure = minimum horizontal stress σ3
Fracture closure pressure is the fluid pressure needed to initiate the opening of a fracture. This is not the
same as the breakdown pressure, which is the fluid pressure required to initiate a fracture in intact rock.
Closure pressure is equal to the minimum in-situ stress because the pressure required to open a fracture is
the same as the pressure required to counteract the stress in the rock perpendicular to the fracture. Closure
pressure is determined from the G-Function or the Sqrt(t) plot.
• ISIP = Final injection pressure - Pressure drop due to friction in the wellbore and perforations or
slotted liner
ISIP can be a difficult value to quantify and, as a result, there are numerous ways to obtain an estimate of
ISIP in IHS WellTest.
• If sandface pressures have been calculated, a default value for ISIP is calculated by subtracting the
friction component of the sandface calculation from the final injection pressure. This tends to
overestimate the value of ISIP because it doesn't account for friction through the perforations or
near the wellbore.
• It is also common practice to estimate ISIP by placing a straight line on the early falloff portion of
the history plot. After shut-in, the friction decreases rapidly and this can appear to cause a step drop
in pressure, or a brief linear trend in the data (prior to the expected concave-up-trend of the falloff).
• Net Fracture Pressure (Δpnet) – Net fracture pressure is the additional pressure within
the frac above the pressure required to keep the fracture open. It is an indication of the
energy available to propagate the fracture.
L’Efficacité du fluide représente le volume de la fracture divisé par le volume total pompé.
L’efficacité du fluide (η) est le rapport : η = Vf / Vi
Vf : volume de la fracture.
Vi : Volume total injecté. Avec : Vi = Vf + Vlp
Vlp : Volume filtré durant le pompage. Donc : η = (Vf/Vlp)/(1+Vf/Vlp)
On peut la déterminée par la méthode de Fonction G de Nolte.
• Débit;
• La viscosité du fluide de fracturation;
• Les caractéristiques de filtration de la roche.
• Folds of increase
Fréquemment, l’augmentation de la production dû à une fracturation hydraulique
est représenté par « Folds of Increase » FOI:
K .w
Fcd = f f
K.x
f
K = Perméabilité de la fracture
f
w = Largeur moyenne soutenue de la fracture
f
K = Perméabilite de la formation
x = Longueur productive de la fracture
f
Section BC : a partir du point B, l'augmentation de pression est plus faible et a tendance à diminuer en
fonction du volume pompé, le fluide de forage pénètre dans la formation. PI est la pression de début
d'injection dans la formation.
Section CD : au point C, la pression atteint sa valeur maximale, POF, qui correspond à la pression
d'ouverture des fractures ou pression de fracturation. A la pression POF, la formationse fracture. En
général, la pression chute brutalement et se stabilise à la pression PPF, pression de propagation des
fractures, si le pompage est maintenu. Section DE : si le pompage est arrêté au point D, la pression va
diminuer et se stabiliser à la valeur PFF (valeur en statique de la pression) qui correspond à la pression de
fermeture des fractures. En dessous de cette valeur, la formation n'absorbe plus de fluide.
Section EF : elle correspond à la purge de la pression dans le circuit. Pendant cette phase, il est important
de mesurer le volume de fluide en retour afin de savoir si la formation a absorbé ou non du fluide.
On constate que, dans le cas de roches fortement consolidées, la pression d'ouverture des fractures POF
est proche de la pression de début d'injection PI. La pression POF' nécessaire pour ré-ouvrir les fractures
existantes sera inférieure à la pression POF qui a été nécessaire pour ouvrir ces fractures la première fois,
la cohésion interne de la roche n'étant plus à vaincre.
La différence entre POF et POF' correspond à la résistance Rt de la roche en traction. Cette résistance à la
traction peut atteindre plusieurs dizaines de bar dans le cas de roches fortement consolidées. Si la
fracturation se produit dans ce type de roche, la tenue de la paroi à la pression sera considérablement
réduite. Il est donc fortement recommandé de ne pas fracturer ces roches. La pression de propagation PPF
reste identique.
Les pressions PI, POF, PPF, PFF sont des valeurs lues en surface (en tête de tige ou en tête de l'espace
annulaire suivant la procédure utilisée pour réaliser le test). Pour connaître la valeur de ces pressions en
face de la formation considérée, il suffit d'ajouter la pression hydrostatique exercée par la colonne de fluide
se trouvant entre la surface et la formation au moment du test. Le diagramme aura une allure différente
dans le cas de formations très perméables ou naturellement fracturées ou encore non .
Au delà d'une certaine valeur légèrement supérieure à PI, la pression se stabilise, le fluide pénètre dans la
formation mais il n'y a pas nécessairement fracturation. Si le pompage est arrêté, la pression redescend à
PI. (Dans le cas d'une roche qui n'a pas de cohésion interne, il est délicat de parler de fracturation ).
The Nolte -G function is a dimensionless measure of time often used in analyzing pressure behavior during
the hydraulic fracturing process.
Cette méthode est basée sur l’utilisation de la fonction G(ΔtD) qui est définie par la relation :
Two limiting cases for the G-function are shown here:
• The equation for α = 1.0 is for low leakoff, or high fluids efficiency where the
fracture area open after shut-in varies approximately linearly with time.
• The equation for α = 0.5 is for high leakoff, or low fluids efficiency where the
fracture surface area varies with the square-root of time after shut-in.
One of the key variables identified by Nolte is the difference between a high efficiency (upper
limit) and a low efficiency (lower limit) leak-off condition. These two conditions have no significant
effect on the overall shape of the curves.
1- Normal Leakoff
Normal leakoff occurs when the fracture area is constant during shut-in and the leakoff occurs
through a homogeneous rock matrix.
• The G-Function derivative (G dP/dG) lies on a straight line that passes through the origin.
The fracture closure point can be identified when the G-Function derivative (G dP/dG) starts to
deviate downward from the straight line. The time and pressure corresponding to this point are
identified from a marker set at this point.
2- Pressure-Dependent Leakoff
Pressure-dependent leakoff (PDL) indicates the existence of secondary fractures intersecting the main
fracture, and is identified by a characteristic “hump” in the G- Function derivative that lies above the straight
line fit through the normal leakoff data. This hump indicates fluid is leaking off faster than expected for a
normal bi-wing fracture. The interception of secondary fractures, which could be natural or induced,
facilitates this additional leakoff by providing a larger surface area exposed to the matrix.
• A characteristic large “hump” in the G-Function derivative; G dP/dG lies above the straight
line that passes through the origin.
• The portion of the normal leakoff lies on a straight line passing through the origin.
As shown below, the fracture closure point is identified from the G-Function derivative G dP/dG
when it starts to deviate downward from the straight line.
3- Transverse Storage / Fracture Height Recession
The G-Function derivative G dP/dG can also fall below a straight line that extrapolates through the normal
leakoff data, exhibiting a concave up-trend. This indicates fluid is leaking off slower than expected for a
normal bi-wing fracture and suggests that the fracture has some pressure support. Two scenarios can explain
this trend as discussed below.
1. Transverse storage occurs when the main fracture intercepts a secondary fracture network, which could
be natural or induced. This differs from PDL in that the dominant effect of the secondary fractures is to
provide pressure support to the main fracture, rather than additional surface area for leakoff. There can be
cases where transverse storage (pressure support) dominates, followed by a period of PDL before closure of
the main fracture occurs.
2. Fracture height recession occurs if the fracture propagates through adjoining impermeable layers (above
or below the pay zone) during injection. In the normal leakoff scenario, fluid can leak off from the entire
surface area of the fracture. For fracture height recession, leakoff can only occur in the portion of the fracture
which is in communication with the permeable zone. As a result, the leakoff rate is slower than the normal
case. Eventually, the fracture area in the impermeable layer(s) starts closing (height recession), and during
this period the rate of pressure decline increases. Once the fracture height recedes to the edge of the
permeable zone, the entire area of the frac contributes to leak off, and a period of normal leakoff ensues.
The three characteristic signatures for height recession during shut-in are:
• The G-Function derivative G dP/dG lies below a straight line extrapolated through the normal leakoff
data.
Fracture tip extension occurs when a fracture continues to grow even after injection
is stopped and the well is shut-in. It is a phenomenon that occurs in very low
permeability reservoirs, as the energy which normally would be released through
leakoff is transferred to the ends of the fracture resulting in fracture tip extension.
• The G-Function derivative G dP/dG initially exhibits a large positive slope that
continues to decrease with shut-in time, yielding a concave-down curvature.
• Any straight line fit through the G-Function derivative G dP/dG intersects the y
- axis above the origin.
Until the main fracture closes, the G-Function derivative behaves similarly to PDL,
and it is difficult to distinguish between PDL and fracture tip extension. The following
plot shows a typical response for fracture tip extension after shut-in.