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1. Fiche Technique de la société
2. Création et l’historique
3. Profil
4. Organigramme de SONASID
5. Les sites de production
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Dans cette partie, sera faite une description générale de la SONASID, sa création, son historique, ses
activités et des performances.
1. Fiche technique :
Raison sociale SONASID
Identification 5370451
fiscale
C.N.S.S 1560772
Registre de 3555
commerce
Patente 57715500
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2. Création de la SONASID et son historique :
SONASID : la société nationale de sidérurgie est une société anonyme créée en 09 Décembre 1974 au
capital de 390.000.000 DH par l’Etat marocaine, afin de devenir le fleuron de l’industriel sidérurgique
nationale qui puisse répondre au besoin national en rond à béton et en fil machine, destinés principalement
aux secteurs de l’Habitat, du Bâtiment et des travaux de construction.
La production a démarré en mars 1984 avec le laminoir de Nador, situé à 18 km au sud de la ville. Sa
capacité de production s’élève à 600 000 t par ans de ronds à béton et fil machine. En 1996, SONASID
introduit 35% de son capital en bourse et en 1997, l’Etat cède 62% du capital à un consortium d’investisseurs
institutionnels pilotés par la SNI.
Pour faire face aux nouvelles contraintes du marché et aux impératifs de compétitivité, SONASID a démarré
en juillet 2002 un nouveau laminoir à Jorf Lasfar d’une capacité de production annuelle autour de 400 000
tonnes par an.
En 2003, SONASID s’est lancé dans un ambitieux projet de réalisation d’une aciérie électrique à Jorf Lasfar
qui a démarré en aout 2005 et assure la production de la billette, matière première des laminoirs de Nador et
Jorf Lasfar.
En 2005, SONASID a procédé à l’augmentation de capital dans Longométal Armatures, activité développée
initialement au sein de Longométal Afrique, amenant ainsi sa participation à 92%. Le 3 mars 2006, l’accord
de partenariat entre Arcelor-Mittal et SNI a été conclu pour le développement de SONASID. L’entreprise a
depuis accès au réservoir de compétences et de technologies d’Arcelor-Mittal.
3. Profil :
SONASID poursuit son développement en
s’appuyant sur des outils industriel modernes
et une politique commerciale de proximité.
Avec la gamme la plus complète sur le
marché, SONASID garantit la disponibilité et
la qualité du produit fini selon les normes
nationales afin de répondre aux exigences du
secteur.
SONASID se positionne également sur le
marché des armatures industrielles à travers sa
filiale Longo métal Armatures. Véritable
référence dans son domaine et consciente de
sa responsabilité vis-à-vis de la société, SONASID se distingue également par son engagement citoyen à
travers une démarche basée sur la protection de l’environnement et le développement durable.
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4. Organigramme de SONASID Site Nador :
Direction du site
NADOR
Hygiene et Travaux
Outilage Fabrication Logistique Formation
environment neufs
Reparation
mecanique
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5. Les sites de production :
a) Site de Nador-Laminoir :
Le Site de Nador dont la production est en mesure d’atteindre 600 000 t/ans de ronds à béton et de fils
machine (FM).
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b) Site de Jorf Lasfar-Laminoir :
Type Train à barres de haute précision conçu et réalisé par DANIELI (Italie)
Terrain 30 ha
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c) Site de Jorf Lasfar-Aciérie :
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1. Matière première
2. Produits
3. Profil
4. Parc à billette
4. Les ripeurs
5. Le processus de la production
6. Le processus de laminoir
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1. Matière première :
Forme Parallélépipède
Langueur 12 m – 13 m
Poids 2 tonnes
Les billettes sont importées de l’étranger sous forme de coulée divisée en fardeaux de 4 billettes. La
réception des billettes se fait dans le port de Beni-Ensar qui situé à 40Km de la société puis ils sont transportés
par les camions ou par les trains de l’ONCF à travers la voie ferrée à l’usine pour être stockées dans le parc à
billettes. Le déchargement se fait par chariots ou par ponts roulants.
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2. Produits :
Rond à béton
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Fil machine
Fil machine En acier non allié TSA : 5,5 à 14 Couronnes Utilisation comme
TSA/TSB TSB : 12, 14, 16 matière première dans
l’industrie de
fabrication des treillis
soudés, armatures pré
assemblées
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3. Parc à billettes :
Il s’agit d’un parc pour stocker les billettes et pour effectuer le control de qualité afin de corriger les divers
défauts des billettes. Le parc est divisé en rangées (4 rangées) chaque rangée est divisée en casiers (2 ou 3
casiers), pour séparer les billettes en nuances (FeE400, FeE500, Fil machine, …).
Ce parc contient deux ponts roulants parallèles équipés de deux électroaimants pour déplacer les billettes
sur deux ripeurs. Les billettes sont ensuite conduites au four à l’aide d’un convoyeur.
4. Les ripeurs :
Les ripeurs ont pour rôle l’alimentation du four en billettes. Ils les mettent sur un convoyeur à rouleau deux
par deux. Le ripeur comprend deux parties : une partie fixe appelée longerons mobiles. Cette dernière partie
est animée d’un mouvement carré, assuré par un moteur électrique relié à un réducteur de vitesse, qui assure
un couple pour soulever plusieurs tonnes.
Deux bras sont fixés sur le nez des longerons fixes qui sont commandés par des vérins pneumatiques, et qui
servent à bloquer les billettes pour assurer qu’aucune billette ne soit mise sur le convoyeur accidentellement.
Une fois la billette sortie du ripeur elle est détectée tout au long de son chemin au four par des cellules
photos (détecteur de proximité), et dès que la billette avance les automates envoie un signal pour permettre au
ripeur d’envoyer une autre billette et ainsi de suite.
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5. Le processus de laminage :
6. Le processus de la production :
Les billettes stockées dans le parc interne vont arriver au four de l’usine au biais des ripeurs et un
convoyeur à rouleaux.
Le four peut atteindre une capacité de chauffage de 140 Tonnes/Heur, à l’aide de 24 brûleurs à base de fioul
lourd et l’huile et le Cook.
Les billettes, à l’intérieur du four, se déplacent à l’aide du balancier du four et passent à travers 3 zones :
Zone 1 : c’est la zone de préchauffage des billettes, elle possède 2 brûleurs.
Zone 2 : c’est la zone de chauffage, où les billettes sont chauffées jusqu’à 1200°C, elle possède
10 brûleurs.
Zone 3 : zone d’égalisation de la température de la billette, elle est composée de 3 sous zones,
possédants 4 brûleurs pour chacune.
Après avoir chauffé la billette, on la défourne à l’aide d’une barre pouceuse pour connaître la position
exacte de la billette à l’intérieur du four, des transducteurs sont mis en place afin d’assurer que le
contact entre la barre pouceuse et la billette soit parfait.
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Laminage de la billette dans un train dégrossisseur qui est travaillé de dégrossir la billette et d'effectuer
les premières réductions de la section du produit laminé.
Il contient 7 cages, numéroté de 1 à 7 :
Cage 1 : section rectangulaire
Cages 2, 4, 6 : section ovale
Cages 3, 5, 7 : section ronde
Chaque cage est composée d’un moteur d’un réducteur, d’un montant, des cylindres et des guides.
À la sortie des cages à section ovale se trouvent des guides de torsion qui servent à faire tourner l’axe
principal de la billette de 90°.
Passage du fil par un train intermédiaire composé de 8 cages pour la même mission que celle du train
dégrossisseur.
Il contient 8 cages, numéroté de 8 à 15 :
Cages 8, 10, 12, 14 : section ovale
Cages 9, 11, 13, 15 : section ronde
La section du fil continue à diminuer alors que sa longueur continue à augmenter avec une vitesse
plus que celle du dégrossisseur.
La cisaille ébouteuse sert à ébouter le fil et couper son bout avant et celui d'arrière (parce qu’ils sont
déformés et froids).
Passage du fil par un train finisseur de 10 cages (numérotés de 16 à 25) pour avoir un fil d'une section
bien définie.
Ce train est appelé le not-twist (sans torsion) car au contraire des autres trains il ne contient plus des
guides de torsion. La vitesse de fil atteint à ce niveau sa valeur maximale 75m/s.
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Le nombre de cages utilisés dépend cette fois ci du diamètre du fil (Le diamètre 5.5mm sort de la cage
25).
Boite à eaux : pour effectuer le traitement thermique, le refroidissement se fait d’une façon uniforme
et contrôlé. Cette procédure permet d’obtenir des produits dont les propriétés physiques sont
pratiquement uniformes.
La mise en spire des fils qui passent par un convoyeur qui contient 5 ventilateurs, jusqu'à l'arrivée à
un mandrin qui les transforment en bobines qui seront transférées par un chariot de transfert afin d'être
élevées par un crochet CTI.
Les crochets CTI sont destinés à porter les couronnes de la chambre de réformation jusqu’à la
déchargeuse.
Les crochets chargés des couronnes passent par un cycle de refroidissement, en passant par ce cycle ils
s’arrêtent automatiquement au poste d’inspection pour contrôler l’état du fil.
Après le passage de 14 couronnes l’agent prend un échantillon de la 15éme couronne pour l’envoyer au
laboratoire métallurgique qui confirme ou non l’identification des normes de qualité.
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Compacter et ligaturer les couronnes par une machine spécialisée appelée compacteuse, puis le pesage
et étiquetage de ces couronnes.
La compacteuse est une machine dont la fonction est de réduire le volume de la couronne et l’attacher
avec des fils afin de faciliter son transport.
Pour décharger la couronne du crochet CTI. Les couronnes sont ensuite déplacées à l’aide des chariots
soit sur camions soit en stock soit en unité de parachèvement.
Les couronnes sont stockées et classées selon le type (lisse ou nervuré), selon le diamètre et la nuance.
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1. Le groupe électrogène
2. Equipement hydromécanique
3. Energie électrique
4. Moteurs électriques
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1. Le groupe électrogène :
Trois alternateurs diesel installés pour fournir au cas de coupure de courant, une alimentation pour
l’éclairage des services essentiels.
La commutation en ligne principale des 3 alternateurs se fait automatiquement après la coupure de courant.
Cette automatisation est assurée par l’automate programmable. Cette commutation assure aussi l’isolement de
toute l’installation électrique pour éviter le retour de la ligne. La commutation peut être aussi manuelle en cas
d’entretien ou d’une panne.
Ces générateurs sont entrainés par des moteurs diesel de 12 cylindres et ils sont refroidis à l’eau, ils sont
de type triphasé 380/220V à 1500 TR/mn et une puissance de 517 KVA, leur équipement de commande sont
incorpores dans des tableaux de distribution (TD) et des technique de verrouillage mécanique et électrique
permet la commutation automatique avec la ligne principale à l’aide de l’automate programmable.
Type GEC LIMITED
Courant d’excitation 37 A
2. Equipements hydromécanique :
a) Groupes motopompes :
Ici je vais donner un exemple de groupe motopompe, c’est le groupe motopompe qui refoule le fuel au
four dont les caractéristiques sont les suivants :
Puissance 7.5 KW
Ampérage 14.5
Débit 10 m³/h
Fréquence 50 Hz
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b) Vérins hydrauliques :
Ils sont utilisés pour le déplacement du four et de la barre pousseuse. Les caractéristiques ci-dessous sont
d’un vérin de la barre pousseuse :
Diamètre Piston 80 mm
Diamètre tige 45 mm
Course 850
3. Energie électrique :
a) Alimentation principal :
La SONASID est alimentée par une ligne de l’ONE qui provient directement d’Oujda (BOURDIM) vers
Selouane puis l’usine c’est une ligne privée destiné à l’usine et n’est pas partagée avec aucun autre client ;
cette ligne est de 225 KV (c’est ma haute tension)
TD1 Four de réchauffage
b) Alimentation secoure :
Trois alternateurs diesel installés pour fournir au cas de coupure de courant, une alimentation pour
l’éclairage et pour des services essentiels.
La commutation en ligne principale des 3 alternateurs se fait automatiquement après la coupure de courant.
Cette automatisation est assurée par l’automate programmable. Cette commutation assure aussi l’isolement
de toute l’installation électrique pour éviter le retour de la ligne.
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La commutation peut être aussi manuelle en cas d’entretien ou d’une panne.
G1 : alimente l’éclairage et les prises de l’usine (TD6)
G2 : alimente les ponts roulants et deux compresseurs (TD4)
G3 : alimente l’éclairage au niveau de l’administration
4. Moteurs électriques :
a) Différents moteurs utilisés au zone du four :
Les moteurs utilisés sont des moteurs a courant alternatif grâce à leurs durée de vie long port au moteurs à
courant continue aussi ils ne demandent pas beaucoup des opérations d’entretien et leurs couts le moins cher.
Dans chaque ripeur, il y’a un moteur dont ces caractéristiques sont les suivants :
Puissance 75 KW
Fréquence 50 Hz
Cos φ 0.83
Puissance 75 KW
Fréquence 50 Hz
Cos φ 0.83
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Les moteurs utilisés au niveau des sections sont des moteurs à courant alternatif et ils ont (section 1, 2 et 3)
de même caractéristiques :
Puissance 5.5 KW
Fréquence 50 Hz
Ampérage 12 A
Fréquence 50 Hz
Cos φ 0.76
Puisque les moteurs en courant continu marchent sans arrêt dans l’usine, un système de refroidissement est
mis en place pour éviter l’échauffement du moteur. Ce système est composé d’un ventilateur triphasé qui
aspire de l’air à travers un circuit d’eau et qui le refoule sur l’induit du moteur, cet air va passer par tout le
bobinage du moteur et à travers les filtres pour être ensuite aspirer par le ventilateur, pour conserver à la fin
une température d’environ les 30°C.
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Il se compose de 7 cages dont :
Cages 1à3
Puissance 225 KW
Nombre de pôles 4
Excitation Séparé
Cages 4à7
Puissance 500 KW
Nombre de pôles 6
Excitation Séparé
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Il se constitue de huit cages, dans chaque cage un moteur. Les cages 8 et 9 ont les mêmes caractéristiques
que les 4 dernières cages du train dégrossisseur.
Cages 10 à 15
Puissance 700 KW
Nombre de pôles 8
Excitation Séparé
Le train finisseur est un ensemble de dix cages ; Il est constitué de deux moteurs en série dont les
caractéristiques :
Puissance 1650 KW
Nombre de pôles 6
Excitation Séparé
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1. Définition
2. Les activités
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1. Définition :
Le Bureau de méthode (BME) occupe l’une des activités principales de l’unité qui est la gestion de la
maintenance à savoir :
Planification et suivi de la maintenance préventive et corrective
Historique des équipements (dossiers machines et contrôle de matériel).
Diagnostic et évaluation de la production (suivi des arrêts du laminoir).
Suivi de la sous traitance.
2. Les activités :
Ces activités sont regroupées et visualisées sur le schéma ci-contre :
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1. Matière première
2. Les règles de sécurité
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Les règles de sécurité sont primordial dans structure industriel, Afin de minimiser les risques et les
accidents, tout personne travail à la SONASID est censé de respecter et appliquer ces règle ainsi que les 5S.
1. Les 5S :
La méthode 5S est d'origine japonaise, elle permet d'optimiser en permanence les conditions de travail et le
temps de travail en assurant l'organisation, la propreté et la sécurité d'un plan de travail.
1
Trier
5 2
Maintenir Ranger
4 3
Strandardiser Nettoyer
Tenue de
sécurité
Chaussures Gants Casque
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La règle N° 02 : Balisage : Règles Sécurité
Signalisation et délimitation provisoire d’une zone à risque.
La règle N° 03 : Manutention à proximité d’une « Charge suspendue »
Interdiction d’être en dessous ou à côté d’une charge suspendue.
La règle N° 04: Geste de commandement des appareils de levage
Définition : Est considéré comme travail en hauteur, toute activité présentant un risque de chute d’au moins
1,8 m.
Règle d’or :
Etre habilité
Avoir un permis de travail en hauteur
Contrôler les moyens de protection avant chaque utilisation (Inclus balisage, et vigie en cas
d’utilisation de le harnais)
Prévoir un scenario de sauvetage garantissant la récupération de la victime en moins de 20mn
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Durant mon stage j’ai effectué plusieurs taches dans laboratoire électronique et instrumentation, parmi ces
travaux :
Visite de laminoir :
visite à laminoir pour comprendre les étapes de production de l’entrée de billette jusqu’au stockage
et commercialisation du fil.
Visite la salle de contrôle du laminoir et l’opérateur principal.
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Pour conclure, les objectifs souhaités de ce stage sont quasiment atteint dans la mesure où j’ai pu avoir mon
contact avec le monde professionnel. Et puisque toute formation théorique doit être complétée par ce qui est
pratique, cette occasion offert par la SONASID m’a permis d’assumer la responsabilité d’une éventuelle
activité et d’acquérir l’initiative de prise de décision et de qualité de travail sans oublier les règles de sécurité
qui ont pour but de protéger l’être humain des risques par lesquels il est entouré à l’intérieur de l’usine et le
5S qui donne un ordre et une facilité de travail.
Le stage effectué au sein du service électrique m’a permis de mettre en œuvre mes connaissances théoriques
et pratiques, d’avoir plusieurs renseignements complémentaires grâce aux informations offertes par le
personnel, ainsi que le soutient et les suggestions de notre parrain d’une part et les formateurs d’une autre part.
L’opportunité de passer un stage d’initiation m’a donné une idée très claire sur le bon comportement avec
le personnel et l’esprit d’équipe qu’il faut posséder pour une bonne qualité de travail, ainsi que le consolidation
de mes connaissances théoriques et pratiques afin de se préparer à remplir ma formation et résoudre les
problèmes professionnels avec mes propres méthodes en toute confiance en moi-même.
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