Vous êtes sur la page 1sur 5

MDC1

Le rôle de l’intelligence dans la maturité stratégique de l’entreprise

- Maturité : Expérience de l’entreprise – réduire l’incertitude et le risque – capacité


d’adaptation - pérennité
- L’intelligence éco permet à l’entreprise d’obtenir des avantages concurrentiels en
termes de détention d’information.
Quand on parle d’intelligence économique on identifie les menaces, risques, opportunités,
identification de futurs marchés qui vont permettre à l’entreprise de se développer.
Elle doit concerner l’ensemble des activités de la chaine de valeur de l’entreprise. Toutes les
activités sont concernées pas la détention d’informations.

Aujourd’hui le monde de l’entreprise est un monde d’intelligence (big data, IA…).

La réflexion stratégique, l’analyse managériale est un processus transversal, globale. C’est un


processus dit systémique (ensemble des systèmes qui ont une influence sur mon entreprise).
Pour que les performances d’une entreprise soient durables elles doivent être globales.

Performance Globale : associe performances sociale, sociétale, environnementale,


écologique et technologique.

Cette approche de la performance globale est une approche qui se veut Holistique.

Raison d’être de l’entreprise :

Relations dyadiques : (étroite et solidaire) entre la performance sociale et la performance


économique.

La performance sociale (ROM) dépend de la perf managériale

ROM (return on management – management de la perf commerciale) + ROI (management


de la perf économique) = performance globale

Rapport Brundtland (premier ministre norvégien) = première définition du développement


durable en 1987.

La réputation est un actif stratégique immatériel. Il est aussi important d’avoir des actifs
stratégiques immatériels que matériels.

Le story-telling en entreprise sert à raconter une épopée

Business Dream (investir sur la contagion émotionnelle) :


Savoir survivre et évoluer dans un environnement VICA

SUN TZU, l’art de la guerre  pose les bases d’une réflexion sur l’impact de l’information
dans un contexte de confrontation.
« Qui connait son ennemi comme il se connait, en cent combat ne sera point défait. Qui se
connait mais ne connait pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui
ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »
Ses propos trouvent aujourd’hui du sens dans le cadre d’un approfondissement autour de la
notion d’intelligence économique qui ne vise pas le champ de bataille mais plutôt la vie
économique et l’influence de l’information sur le fonctionnement des entreprises  rôle du
« soft power » stratégique.

Aujourd’hui l’intelligence économique fait partie d’un projet Darwinien (1859). J’évolue
pour faire partie de la sélection naturelle des entreprises.

- Innovation Incrémentale (95%) : changement graduel, permanent mais valeur


ajoutée faible (leader = Apple). Innovation facilement reproductibles / copiables
- Innovation radicale / disruptible : valeur ajoutée forte, avantage concurrentiel
pionnier (exemple : arrivée de la voiture et disparition de la diligence)
- Innovation frugale : comment faire mieux en optimisant l’exploitation des ressources
et des compétences. L’optimisation me permet d’être plus compétitif et plus agile.

Ultracrépidarianisme :

Notion d’hypercompétition (1994) Richard D’Aveni / Chronocompétition Stalk & Hout


(1988).
 Avantages concurrentiels partiels, temporaires, éphémères, transitoires

L’intelligence économique : Bâtir une entreprise agile et résiliente


L’entreprise DARWINIENNE : « ne pas prévoir c’est déjà gémir » - Léonard de
Vinci

Quel est le tryptique de la pensée stratégique d’aujourd’hui, de l’analyse stratégique du


XXIème siècle ?

1. L’art du questionnement – la capacité qu’à l’entreprise à se remettre en question de


façon permanente. Remettre en cause à la fois le modèle économique et le modèle
de pensée. Il faut être capable de développer une nouvelle mentalité et une culture
d’entreprise. L’art de se poser des questions est déjà une forme de progression.
 C’est le que sais-je ? – Montaigne
2. L’art de l’optimisation – optimiser l’allocation des ressources. Optimiser toutes les
activités de la chaine de valeur. Toutes les activités intégrées dans ma chaine de
valeur doivent se transformer en centre de profit (Business Partners). Perte de temps
= perte de compétitivité
3. L’art de la singularisation – on travaille pour avoir de la singularité différentielle. Il
s’agit d’un véritable avantage concurrentiel pionnier qui permet à l’entreprise de
posséder des actifs stratégiques que l’on appelle Idiosyncrasiques. Pour qu’une
entreprise soit concurrentielle elle doit développer des atouts Idiosyncrasiques.

L’entreprise Darwinienne s’adapte (s’adapter c’est subir pour survivre). L’adaptation n’est
qu’un facteur clé de succès. Elle innove pour se développer et se démarquer (création de
valeur ajoutée – avantage concurrentiel).
Sans information l’entreprise fait preuve de cécité ou de myopie stratégique.

Réflexion d’Einstein sur la conduite stratégique du changement


« La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
Réflexion de Paulo Coelho sur la conduite du changement
« Si vous trouvez l’aventure dangereuse essayez la routine, elle est mortelle »
Réflexion de Hamel & Prahalad sur le nouveau management stratégique
« Tout ce qui n’est pas différent n’est pas stratégique »

L’intelligence éco c’est reconnaitre, consolider la relation étroite et solidaire (dyadique)


entre Darwin, la nécessité d’évoluer et Schumpeter, la nécessité d’innover.

La lecture de l’intelligence économique : le cycle du renseignement pour comprendre les


forces concurrentielles

L’entreprise plus que jamais impliquée dans un environnement VICA (Volatile – Incertain –
Complexe – Ambiguë), hyperconcurrentiel, chronocompétitif, à besoin de répondre à de
nombreux défis liés à l’agilité, à la mobilité, à l’adaptation, à l’évolution pour réduire les
facteurs de contingence environnementale.

Repenser le développement durable de l’entreprise à travers l’évolutionnisme de Darwin et


l’approche cognitive (le « que sais-je ? ») permet d’aborder la conduite du changement à
travers des mécanismes issus de l’intelligence économique et de la veille concurrentielle.

L’idée derrière cette application est d’aller au-delà de l’activité du veilleur et donc du
suiveur !

Il s’agit pour l’entreprise de surveiller son environnement selon des objectifs définis et
d’intégrer les données collectées pour les transformer en véritables informations
stratégiques et opérationnelles.
 Traquer l’information économique (permanente et critique)
 Bon diagnostic étiologique
 Recommandations / préconisations IDOINES (Préconisations stratégiques qui
correspondent parfaitement à la problématique actuelle)

Toutes les entreprises évoluent dans des écosystèmes d’innovation.

 Rôle de l’intelligence Economique


 Réduire les biais cognitifs
 Réduire les leurres d’interprétation
 Réduire la rationalité limitée

En France, face à l’efficacité des dispositifs étrangers est née en 1994, une définition de
l’intelligence économique (issu du rapport Martre)
La définition du rapport Martre souligne l’unité de l’information, l’objectif de compétitivité
éco de l’IE pour l’entreprise et la nécessité de l’efficacité du dispositif mis en place au service
de la décision stratégique.
Nous considérons que l’IE conduit à la production de connaissance et de fait les concepts
d’apprentissage, d’organisation apprenante, de résilience, d’adaptation, d’intégration et de
culture, représentant pour nous, autant de voies à explorer pour cerner l’IE en tant que
système complexe multi-dimensionnel.

L’IE est surtout un processus contribuant en construisant du sens stratégique pour innover,
évoluer, à modifier les représentations, les schémas classiques et traditionnels que les
acteurs de l’organisation ont de leur environnement « To change or to die »

Ainsi autant que sur l’analyse, l’accent est mis sur l’apprentissage la compréhension
dynamique des évolutions de son environnement, c’est-à-dire l’appropriation de la
construction de sens intégrées fortement dans la nécessité biologique et évolutionniste de
ne pas subir les arguments écologiques forts : la pression concurrentielle.

Le management stratégique de l’IE s’appuie donc tous les deux sur la structure de
l’entreprise et sur une organisation en réseau qui va lui permettre d’acquérir une certaine
autonomie et souveraineté stratégie.

Hybridation stratégique ou stratégie bipolaire


Vidéo : Mobiliser l’intelligence économique pour la veille concurrentielle

Intelligence économique (être alerte et en alerte de façon permanente) = hygiène


stratégique (propreté de l’activité et abandonner les activités obsolètes – abandonner les
activités qui détruisent la valeur ajoutée à ma chaine de valeur – qui perdent de la
compétitivité)

Surveiller son environnement de façon délibérée, proactive, offensive, en continue

L’IE est le contraire de la bêtise distandieuse

Le premier rôle de l’IE est de détecter les signaux faibles qui peuvent se transformer en péril
et dangers pour mon entreprise, de déceler très tôt les enjeux stratégiques

Ex : menace Airbnb sur les groupes hôteliers

Décoder / anticiper les manœuvres

Elargir la focale

L’IE recouvre la veille technologique, le suivie des concurrents, la géopo…


L’IE dans les organisations

Quels sont les facteurs clé de succès de l’entreprise du XXIème siècle ?

Vidéo : Startup academy, le nouveau livre de philippe bLoch

Les nouvelles entreprises ont l’esprit d’innovation, d’éveil, un nouvel état d’esprit/nouvelle
mentalité

Enjeux de transformation

Modèle de management à la française qui date du XIXème siècle

Ne jamais remettre en cause la vision que l’on a de l’entreprise (le business Dream) à ne pas
confondre avec la façon d’y arriver (la stratégie)

Même le modèle start up (one best way) n’est pas parfait

Les entreprises ont besoin de leader qui doivent transformer les gens en intrapreneurs

Vous aimerez peut-être aussi