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GRANULOMETRIE

a) Définition et but de l’essai :

L’analyse granulométrique est un essai qui consiste à étudier la granulométrie du granulat,


c'est-a-dire la distribution des grains suivant leurs dimension en déterminant par pesée
l'importance relative des classes de grains de dimension bien définies par pourcentages. Elle
se fait par tamisages ; en passant dans une série de tamis de maille carrée de plus en plus petit
pour la fraction de granulat.

b) Principe de la méthode :

L’opération consiste à éliminer par lavage a l'eau des fillers puis à procéder un tamisage après
séchage a l'étuve. A partir de la masse on détermine les différents pourcentages des refus. Les
résultats sont exprimés sous forme d'un graphique appelé courbes granulométrique. Cette
courbe est l'un des indicateurs permettant de caractériser la distribution granulométrique du
matériau.

c) Matériel nécessaire :

. Une série des tamis (fils métallique a maille carrées )

. Un tamis 0,063 pour le lavage

. Une étuve pour le séchage

. Brosse

. Balance électrique

d) Mode opératoires :

. Les préparations avant l'essai :

Après l'échantillonnage (c'est à dire bien homogénéise le matériaux), le tas Reserve pour
l'essaie granulométrique par tamisage est recueilli dans un plat et puis en pèse l'échantillon. on
trempe le matériaux pesé dans l'eau pendant 24h et puis on lave et élimine les éléments de
diamètres inferieur a 0,063 mm a l'aide d'un tamis. le lavage est terminé si l'eau qui s'écoule
du tamis prend l'aspect claire ( c'est-a- dire incolore ). A près le lavage, les refus sont mis a
l'étuve a 50˚C pendant 24h (pour les sols fin). a sa sortie de l'étuve, on pèse le matériaux sèche
et on commence le tamisage.

. l'exécution de l'essaie :

Apres observation de granulat, faire choix du tamis le plus fin et le tamis le plus gros. Empiler
les tamis dans l'ordre croissant ( bas vers le haut ); c'est-a-dire le tamis des petites diamètre en
bas et le plus grand en haut, puis agiter doucement horizontalement le tout manuellement
jusqu'a ce qu'il ne passe pratiquement plus de matière susceptible d'influencer les résultats de
façon significative . puis agiter individuellement chaque tamis, supérieure jusqu'au dernier
( tamisage). Ensuite on pèse le refus cumule c'est a dire peser le contenue de premier tamis
puis y ajouter le contenue immédiatement inferieure pour avoir le refus cumule puis en porte
les résultat des refus cumules en g dans le tableau.

Enfin, a la fin de l'essai on exécute l'expression des résultat dont en calcule les refus cumule et
les passant ( tamisât ) en % et tracé le courbe

voir en annexe ( annexe 1 ) a la fin de conclusion

EQUIVALENT DE SABLE

But de l'essai:

l'essai équivalent de sable a pour but de déterminer la propreté de sable

principe de la méthode:

l'essai consiste a faire foluculer les éléments fins d'un sable mis en suspension dans une
solution lavante puis, après un temps de mise en repos donnée, a mesure la hauteurs des
éléments sédimente

préparation de l'échantillon;

Mettre le matériaux initialement humide dans l'étuve pendant 1 heure a 110˚C (sols fins ) pour
éliminer la teneure en eau qui se trouve dans le matériaux. A près l'étuvage, la masse de
l'échantillon doit être telle que la fraction passant au tamis de 5mm pesée a 120 g.

Mode opératoire:

Figure 1: solution lavante


- On verse dans une éprouvette jusqu’au trait repère inférieur, une solution lavante.

-  Introduire dans l’éprouvette une masse sèche pesée de 120g de matériau à l’aide de l’entonnoir
-  Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l’éprouvette sur la paume de la main par
déloger les bulles d’air et favoriser le mouillage de l’échantillon
- Laisser reposer 10mm
- Boucher l’éprouvette à l’aide du bouchon de caoutchouc
- Fixer l’éprouvette sur la machine d’agitation
- Faire subir à l’éprouvette 90 cycles en 30s
- Remettre l’éprouvette en position verticale sur la table d’essais
- Oter le bouchon de caoutchouc et le rincer au-dessus de l’éprouvette avec la solution lavante.
* En descendant le tube laveur dans l’éprouvette
- Rincer les parois de l’éprouvette avec la solution lavante
- Puis enfoncer le tube jusqu’au fond de l’éprouvette
- Puis laver le sable pour faire remonter les éléments argileux tout en maintenant l’éprouvette en
position verticale
* L’éprouvette étant soumise à un lent mouvement de rotation, remonter lentement et
régulièrement le tube laveur. Lorsque le niveau du liquide atteint le trait repère supérieur
* Relever le tube laveur de façon à ce que le niveau du liquide se maintienne à hauteur de trait
repère.
* Arrêter l’écoulement dès la sortie du tube laveur.
- Laisser reposer sans perturbation pendant 20 mn ± 10s
Au bout de 20 mn

- Mesurer à l’aide du réglet la hauteur h1 au niveau supérieur du floculat par rapport au fond de
l’éprouvette
- Mesurer également, si possible, la hauteur h2 du niveau supérieur de la partie sédimentée par
rapport au fond de l’éprouvette.
* Les hauteurs h1 et h2 sont arrondies au cm le plus voisin
* Descendre doucement le piston dans l’éprouvette jusqu’à ce qu’il repose sur le sédiment.
Pendant cette opération, le manchon coulissant prend appuie sur l’éprouvette
* Lorsque l’embase du piston repose sur le sédiment, bloquer le manchon coulissant sur la
tige du piston. Introduire le réglet dans l’encoche du manchon, faire venir buter le zéro contre
la face inférieure de la tête du piston.
* Lire la hauteur du sédiment h2 au niveau de la face supérieure du manchon. Arrondir la
hauteur h2 au millimètre le plus voisin. Noter la température du contenu de l’éprouvette au
degré le plus voisin
- Refaire les mêmes opérations

Enfin la dernier étape le plus importante est la calcule d'équivalent de sable; c'est le rapport
multiplie par 100 de la niveau supérieur de la partie sédimente sur le niveau supérieure du
floculat ES=( h2/h1 )*100

LIMITE D'ATTERBERG

Définitionf :

le limite d'atterberg informe sur l'étendue de la plage de la teneure en eau a l'intérieure a la


quelle le sol remanié a un comportement plastique. C'est les des essai de laboratoire le plus
complexe car elle demande la présence effective, l'attention ainsi que le bon sens de
l'opérateur. l'essai s'effectue sur les fines et deux de cinq limites d'atterberg étaient déterminé
au laboratoire. il s'agit de limite de liquidité et celle de plasticité

1) Limite de liquidité :

But et principe de l'essai:

Le but de cette essai est de déterminée la teneure en eau d'un échantillon a sont passage de
l'état liquide a l'état plastique. L'essai consiste a déterminé le nombre de coup a coupelle de
casagrande de renfermer d'environ 1cm les deux lèvres de la rainure et de déterminer la
teneure en eau correspondant au nombre de coups. On répète 5 fois l'opération et on trace la
droite de la limite de liquidité appel courbe d'écoulement, représentant la teneure en eau en
fonction de nombre de coups. la limite de liquidité est ainsi obtenue a partir de cette courbe et
correspond a la teneure en eau obtenue avec le 25 coups a la coupelle de casagrande.

Mode opératoire:

a-préparation avant l'essai:

A près l'échantillonnage, l'échantillon réservé aux limites est lavé a l'eau sur le tamis de
0,4mm. seule les particules fins passant a cette tamis recueillies dans un plat seront retenues
pour l'essai. le plat contenant l'eau trouble est ensuite déposé plusieurs heures a l'ombre pour
permettre aux fines de décanter. l'eau claire surnageant la pate perpétuellement chiffonnée
pour accélérer le processus de décantation.

b-l'execution de l'essai:
la pate est renverse sur la plaque métallique, et on commence la malaxage qui dure quelques
minutes. le but est d'homogénéiser la pate et on la considérera homogène lorsque qu'elle est
exemple de morte. une fois homogène et après avoir nettoyé la coupelle de casagrande, la pate
est délicatement remplie sur la plateau de la coupelle et on racle soigneusement la moitié que
l'on remet sur la plaque. le but de raclage est de respecter la prescription de la norme selon
laquelle l'épaisseur au centre doit être de 15 a 20 mm. Aussi, la pression exercée sur la pate
permet pour ainsi de rendre le remplissage parfait. A l'aide l'outil a rainurer, on crée d'un
seule mouvement une rainure séparant la pate complètement en deux. A l'aide de la manille de
la coupelle, effectuer une série de choc régulier d'environ 02 coups\s. pendant ce temps
l'attention de l'opérateur doit être fixée sur les deux lèvres de la rainure car il doit arrêter les
coups dès lors qu'elle se touche d'environ 15 mm. l'essai n'est acceptable que si l'on obtient au
premier essai un nombre de coups supérieur à 15.Noter alors le nombre de coups et prélevés
des tares pours déterminer la teneur en eau après avoir pesé la masse humide et répéter ainsi
l'opération pour les trois autres points de la droite.

voir les feuilles d'essai ( tableau, etc..) en annexe

2)Limite de plasticité:

A- But et principe d'essai:

Cet essai relativement plus simple que le précèdent a pour but de déterminer la teneur en eau
d'un échantillon de sol de sont passage de l'état liquide a l'état solide. le principe de l'essai
consiste a rouler a la main et contre une plaque un échantillon de sol jusqu'a observer
l'apparition des fissures et procéder a la détermination de la teneur en eau dès l'apparition de
ces fissures.

B- Mode opératoire:

l'exécution de l'essai consiste a confectionner un cylindre de terre en rouler a la main et contre


une plaque un échantillon de 5g jusqu'a ce qu'il présente des dimensions suivantes:

●Diamètre 3mm

●longueurs de 10-15cm

On s'arrête dès l'apparition des fissures sur le cylindre. découper ensuite ce cylindre en trois
ou quatre parties que l'on partage dans deux tares. répéter l'opération cinq ou six fois et peser
les cylindres dans des tares pour déterminer la masse humide. Des tares sont ensuite mises a
l'étuve pour la détermination de la teneur en eau

la feuille de l'essai ( calcul, tableau, etc..) en annexe

ESSAI PROCTOR MODIFIÉ


1) But de l'essai:

l'essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimal pour un sol de remblais
donné et des condition de compactage fixées qui conduit au meilleur compactage possible.
Autrement dit l'essai a pour objectif de déterminer la teneur en eau correspondant a une
capacité portante maximale.

2) Principe de l'essai:

l'essai consiste a tester la compacité du sol portée a différentes teneur en eau variable et
croissante d'amplitude 2, et a mesurer la teneur en eau et sont poids spécifique après
compactage. l'opération est répété cinq fois de suite jusqu'a ce que le poids spécifique chute.
cinq point de la courbe densité sèche en fonction de la teneur en eau sont alors déterminés. les
coordonnée (γ opt;w opt) correspondants a l'optimum Proctor modifié (OPM) sont
représentés par le point maximal de la courbe qui donne en abscisse la teneur en eau optimal
pour une compacité maximum (densité maximale) en ordonnée

3) Mode opératoire:

A- préparation de l'échantillon:

A près l'échantillonnage, mettre l'échantillon dans l'étuve a 50˚C pendant 24 h pour éliminer
la teneur en eau. Ensuite après l'étuvage, peser 6000 Kg de l'échantillon et tamiser avec deux
tamis de module de afnor successive de 44 et 38. puis éliminer les refus de tamis de module
afnor 44 ( noter sa masse) et prendre sont même autre masse a l'aide des refus de tamis 38
mais passant par celui de 44; enfin repeser l'échantillon pour vérifier s'il y a eu des pertes ou
pas et elle doit être 6000 Kg initialement peser.

B- Exécution d'essai:

Un des cinq échantillons marqués est renversé dans la bâche a homogénéiser. l'essai débute a
2% de teneur en eau par ajout aux matériaux d'une quantité d'eau correspondant a 2% de la
masse de l'échantillon consigné sur l'étiquette. Étant donné que la masse volumique de l'eau
est d'un kilogramme par litre, la quantité d'eau ajouter correspond directement au volume
mesuré dans l'éprouvette graduée. le matériaux est ensuite malaxé jusqu'a l'obtention d'un
mélange homogène. Deux tares y sont directement prélevées pesés et mises a l'étuve pour la
détermination de la teneur en eau. l'essai Proctor modifié est compacté en 5 couches a raison
56 coups par couche. le matériau est dit compacté a 100%. Après la compactage de la dernier
couche, on s'assure que le matériau a dépassé le moule d'environ 1cm, puis on arase
délicatement en commençant par le centre. On ôte l'embase et le disque d'espacement puis on
pèse le moule contenant le matériau compacté et arasé. On renouvelle l'opération en varient de
façon croissant la teneur en eau. On passe ainsi de 2% a 4%.

NP: par expérience la teneur en eau est atteinte lorsque le matériau humidifiée et
compacté a une certain prise; c'est a dire lorsque la masse de l'échantillon humide chute
dit poids optimale.
les feuilles d'essai en annexe

Essai CBR

1˚)Définition et but d'essai:

le california Bearing ratio test (CBR) est un essai de portance ( aptitude des matériaux a
supporter les charges) des remblais et des autres couches des ouvrages routiers. Selon les 3
types d'essais CBR, on distingue: l'indice CBR immédiat, l'indice CBR après imbibition et
l'indice CBR portant. l'essai CBR immédiat est une mesure de résistance au poinçonnement
d'un sol compacté a sa teneur en eau naturelle. il sert directement de référence dans les régions
peu humide, sans variation hydrique considérable. Le but de cette essai est de déterminer
expérimentalement les indices portants ( IPI, ICBR), qui permettent:

● d'établir une classification des sols (GTR)

● d'évaluer la traficabilité des engins de terrassement (IPI)

● déterminer l'épaisseur des chaussées (CBR augmente → épaisseur diminue)

2˚) Principe de la méthode :

La charge apportée par le pneu sur la chaussée poinçonne le sol de fondation. Ce


poinçonnement est d'autant plus petit que l'épaisseur de la chaussée est grande. L’immersion
dans l'eau pendant 4 jours correspond aux condition hydrique prévue pendant la vie de
l'ouvrage. Une charge d'environ la charge de service est ensuite appliqué au poinçonne le
matériau dans des conditions déterminées (vitesse constante et déterminée) tout en mesurant
les effort (F) et les déplacement (∆h) qui ont résultent. On obtient la courbe d'essai. Une
comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien) est
ensuite effectuée.

3˚) Mode opératoire:

● le compactage :

L’échantillon (mélange des trois points marqués provenant de l'échantillonnage) est renversé
dans la bâche à homogénéiser. L’essai débute à l'optimum Proctor modifié. c'est a dire qu'on
ajoute aux matériaux une quantité d'eau correspondant a la teneur en eau du matériaux
déterminé l'optimum Proctor modifiée. Le matériau est ensuite malaxé pour être rendue
homogène, puis la bâche a homogène est recouverte est recouverte par elle même pour limiter
les pertes d'eau par évaporation. Le compactage s'effectue en cinq couches. Le principe de
compactage est identique a celui de l'essai Proctor modifié. Après compactage de la dernière
couche, on s'assure que le matériau à dépasser le moule d'environ 1cm, puis on arase
délicatement en commençant par le milieu. On ôte l'embase et le disque d'espacement puis en
vérifie la masse moule contenant le matériau compacté et arase, est approximativement
identique a celle obtenue théorique connaissant le volume du moule, l'eau de moulage et la
densité du matériau. Pendant le compactage, des tares sont prélevées directement dans les
bacs
● l’imbibition :

L’opération de l'imbibition est réalisée comme suit :

Après avoir pesé l'ensemble de moule (retournée) + embase + échantillon (compacte et arasé),
on place successivement un disque en feuille de papier qui servira de filtre et une charge
constitué par des disques annulaires de 2,265 Kg représentant l'équivalent de la contrainte
imposée par la chaussée sur la plate-forme. Le tout est immergée pendant quatre jours ( soit
96h dans un bac remplie d'eau), la plaque de base étant un peu écarté du fond pour permettre
le passage de l'eau.

● le poinçonnement :

Pour le poinçonnement, la poinçonneuse utilisée est de type manuel munie d'un piston de
poinçonnement de diamètre 4,96cm de deux comparateurs: un de cadence et l'autre permettant
suivre l'enfoncement de piston de 19,35cm² de section. Un operateur effectue un mouvement
régulier de rotation de la manivelle de la poinçonneuse (manivelle), pendant qu'un second
note les valeurs de l'enfoncement en fonction des valeurs prédéfinies de cadence. Il en est de
même pour tous les trois moules.

Les feuilles d'essai et de calcul en annexe

LES MASSE VOLUMIQUE DES GRANULATS

1˚) MASSES VOLUMIQUES APPARENTES:

a-Définition:

→ la masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube du
matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de la
particule ainsi que les vides entre particules.

→ la masse volumique apparente d'un matériau pourra avoir une valeur différente suivant
qu'elle sera déterminée à partir d'un matériau compacté.

→la masse volumique apparente est donnée par: ρ app=m/v

b- Mode opératoire:

→ prendre un récipient de volume précis et noter sa volume

→ remplir le récipient de l'échantillon (sable) puis bien arasé au dessus du récipient pour que
le sable remplie soit plat

→ Enfin peser le récipient remplie de l'échantillon à l'aide d’une balance et noter sa masse.
Après avoir noter le masse de l'échantillon et le volume de récipient, calculer le rapport ρ app.

NP: l'essai est répéter 3 fois pour un volume d'un litre et la moyenne de ces essais donne la
valeur de la masse volumique apparente.

2˚) MASSE VOLUMIQUES APSOLUES:

a- Définition:

La masse volumique absolue ρs est la masse par unité de volume de la matière qui constitue le
granulat sans tenir compte des vides pouvant exister dans ou entres grains.

b- Mode opératoire:

Méthode de l'éprouvette graduée: Cette méthode est très simple et très rapides. Toutefois sa
précision est faible.

→ Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1d'eau

→ Peser un échantillon sec M de granulat et l'introduire dans l'éprouvette en prenant soin


d'éliminer les bulles d'aire

→ lire le nouveau volume V2

La masse volumique absolue est : ρs=M/(V2-V1)

ESSAI D’AFFAISEMENT:

a) But de l’essai:

Le but de cette essai est de déterminer l’ouvrabilité d’un béton, c’est-à-dire la qualité qui
permet de faciliter sont transport ou sa mise en place. La condition d’ouvrabilité est fixée par
la plasticité du béton. Parmi les méthodes pratiques pour l’évaluation de cette plasticité,
l’essai dit de cône d’Abram.

b) Mode opératoire :

Après avoir huiler le moule puis huiler la plaque, on procède comme suit :

Au moyen d’une pelle creuse, introduire le béton dans le moule en trois couches, chacun
ayant une hauteur égale au tiers de la hauteur du cône. Cette introduction doit commencer 1
minute au maximum après le prélèvement et homogénéisation du béton destiné à l’essais.
Piquer chaque couche a 25 fois avec la tige de piquage en répartissant les enfoncements
uniformément sur la surface du béton et en faisant pénétrer la tige dans la couche sous-jacente
s’il y a lieu. A la dernière couche, au cours du compactage, ajouter le béton nécessaire pour
que le moule soit rempli à ras bords. Araser en roulant la tige de piquage sur le bord supérieur
du moule. Eviter pendant cette opération un compactage supplémentaire du béton. Démouler
immédiatement en soulevant la moule avec précaution, lentement, à la verticale et sans
secousses. Après démoulage, procéder dans la minutes à la lecture de l’affaissement, en
mesurant le point le plus haut du béton affaissé. Si l’on constate un éboulement ou un
cisaillement partiel du béton, recommencer l’essai.

Figure : cône d'Abram et la tige pour mesurer le béton affaissé

c) Résultat :

La hauteur d’affaissement est exprimée par un nombre entier H, près au cm. L’affaissement
au cône d’Abram nous permet de distinguer 4 catégories de consistance ;

* Béton ferme (inférieure à 5cm)

* Béton plastique (entre 5 à 10cm)

* Béton très plastique (entre 10 à 15cm)


* Béton fluide (au-delà de 15cm)

CONTOLE DU BETON DURCIE :

But et mode opératoire de l’essai :

Le control du béton durci a pour objectif de dévoiler les caractéristique (résistance à la


compression et à la traction) du béton et sa qualité. Les essais à effectuer à ce propos sont :
essai à la compression (après surfaçage des éprouvettes) et essai à la traction. Avant
d’effectuer l’essai d’écrasement, le béton passe par les étapes suivantes :

→ Enduire la surface intérieure du moule par huile minérale

→ Réorganiser l’échantillon

→ Remplir le moule en prend en considération le serrage du béton en deux couches

→ Procéder à la vibration de chaque couche et les compacté avec la tige en 25 coup

→ Apres le remplissage de moule enlever le béton se trouvant au-dessus du bord supérieur du


moule

→ Araser soigneusement la surface

→ Munir les moules d’une éprouvette porte la date du prélèvement, le nom du client, le nom
du chantier et le numéro de PV. (Pour différencier les différentes séries des bétons coulés)

Ps : chaque série comporte 6 moules et les série se différencie selon les bâtiments dans
lesquelles en coule, et ce le chef de chantier ou l’ingénieure qui décide s’il utilise le même
béton ou différent !

Conserver les éprouvettes dans leurs moules et protéger les contre les chocs et les vibrations,
pendant 24h. Après 24h, transporter les éprouvettes au laboratoire et démouler les éprouvettes
avec soin. Déplacer les bétons démouler à l’aide un chariot dans la salle de conservation (une
salle climatisée) à une faible température dans l’eau.

Au jours de l’écrasement et avant de passer au rectification de l’éprouvette, nettoyer


l’éprouvette, noter sa masse et ses dimensions (hauteur et diamètre) et leurs extrémités sont
rectifiées (surfaçage à l’aide de 60% de souffre et 40% de sable fins + l’huile)

ESSAI DE COMPRESSION :

a) Définition et but d’essai :

L’essai de compression a pour but de déterminer la résistance caractéristique du béton.

A : 28 jours d’où la détermination du fc28


A : 7,14 jours pour déterminer la résistance donnant une idée sur la résistance du béton qu’il
faudra obtenir à 28 jours.

2) Mode opératoire :

→ Tout d’abord essuyer toute humidité excessive de la surface de l’éprouvette avant de


positionner dans la machine d’essai qui s’appelle presse de compression

→ Mettre au-dessus d’éprouvette (cubique ou cylindrique) des disques et le positionner de


facon continue dans le machine que le chargement s’effectue perpendiculairement au sens du
coulage

→ Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0,2 MPa/s à 1,0 MPa/s.

→ Appliquer la charge sans choc et l’accroitre de façon continue à la vitesse constante


sélectionnée, 10% jusqu’à la rupture de béton.

En cas d’utilisation de machine d’essai commandée manuellement, compenser, lorsque la


rupture d’éprouvette est proche, tout tendance au ralentissement de la vitesse sélectionnée de
charge, par un réglage approprié des commandes. La charge maximale doit être enregistrée.

c) Résultat :

La résistance à la compression est donnée par l’équation suivante :

fc : est la résistance en compression, exprimée en MPa ( N/mm²)

F : est la charge maximale exprimée en N

Ac : est l’aire de la section de l’éprouvette sur laquelle la force de compression appliquée,
calculée à partir de la dimension nominale de l’éprouvette.

Le feuille d’essai et de calcul en annexe

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