Culture
d'entreprenariat
Filière :
Technicien Comptable
d’Entreprises
TCE 2ème Année
2020 - 2021
1- LA CULTURE :
La culture est définie comme étant un ensemble d’informations partagé et transmis entre
des individus et des générations d’individus. C’est un socle de références portent sur des
valeurs, des aspirations, des croyances, des modes de comportement et des relations
interpersonnelles.
– Les croyances, valeurs et normes
Ils définissent un certain nombre de règles de comportement auxquelles les membres du
groupe doivent se soumettre sous peine de sanctions, voire d’exclusion.
– Les mythes et histoires
Ils font référence au passé de l’entreprise et se transmettent sous la forme de récits
idéalisés basés sur des faits réels. Le mythe joue un rôle sécurisant. Il est le reflet d’un
passé, mais aussi le garant d’un avenir.
– Les rites collectifs
Il s’agit d’actes qui se répètent permettant de manifester un consensus. Le respect du rite
correspond à une volonté de se rassurer, en manifestant son appartenance à un groupe.
Toute technique de gestion est susceptible de devenir rituelle dès le moment où les
détenteurs du pouvoir la singularisent, voire la théâtralisent. 2/19
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– Lestabous
Ce sont des sujets qui constituent les manifestations d’une peur collective. Les tabous
peuvent se matérialiser sous la forme « d’événements-catastrophes pouvant affecter les
produits de l’entreprise et que les dirigeants sont incapables de prévoir parce qu’un tel
exercice est pour eux trop anxiogène ».
2-LA CULTURE D’ENTREPRISE :
La culture d’entreprise est définie par Gibb comme « un ensemble de valeurs, croyances et
attitudes communément partagées dans la société et étayant la notion de ’manière de vivre’
entrepreneuriale désirable et favorisant la poursuite d’un comportement entrepreneurial
effectif par des individus ou groupes d’individus ».
3-LA CULTURE ENTREPRENEURIALE :
La culture entrepreneuriale serait en effet constituée de qualités et d’attitudes exprimant la
volonté d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à
terme. Elle se veut être comme une culture du projet, une culture toute particulière puisqu’elle vise à
produire de la nouveauté et du changement. Elle se veut aussi être une culture de création et de
construction.
La culture entrepreneuriale ne doit plus être considérée uniquement comme un moyen de
créer de nouvelles entreprises, mais plutôt comme une attitude générale qui constitue un
atout précieux dans la vie quotidienne et professionnelle de tout citoyen, compte tenu de la
portée des caractéristiques qui la définissent.
Avant de passer la deuxième chapitre, il s’agit à ce stade de définir d’autres concepts dérivés
comme par exemple : L’esprit d’entreprise vs esprit entrepreneurial. L’esprit d’entreprise
concerne la connaissance de l’entreprise et de l’entrepreneur, alors que l’esprit
entrepreneurial consiste essentiellement en une volonté d’agir pour créer du changement,
de la nouveauté, pour fixer des buts et réaliser des projets.
B- La motivation mentale
Les entrepreneurs ont une perception positive de la vie. En fin de compte, ils considèrent que toutes les
expériences sont saines. Les entrepreneurs éprouvent de la satisfaction dans leur travail et sont fières de
leurs résultats. Il faut que vous exprimiez vos attitudes mentales positives par rapport à votre travail car
c’est grâce à cette motivation que vous serez capable de décider de votre réussite.
Consacrez un moment chaque jour à la réflexion. Donnez-vous le temps de réfléchir sérieusement à vos
affaires. Ne limitez pas vos pensées aux problèmes quotidiens et aux activités du jour. Donnez-vous la
motivation pour élargir vos modes de pensée et voyez « grand ». Les personnes qui voient « sur grand
écran » sont celles qui ont l’esprit d’entreprise et qui ont le profil pour devenir de futurs hommes et
femmes d’affaires et les leaders de leur collectivité.
Mentalement, soyez très bien organisé et capable de vous intéresser à une variété de problèmes. Vous
devriez être capable de vous concentrer sur un sujet puis de dévier rapidement sur un autre en faisant un
minimum d’efforts.
VI- Fixer des objectifs pour son entreprise
A. Il est important de fixer ses objectifs soi-même
Il vous faut fixer des objectifs pour des choses que vous voulez absolument réaliser. Vos chances de
réussite sont plus grandes pour des objectifs que vous vous êtes fixés vous-même que pour des objectifs
imposés par d’autres. Il faut que vous y ayez mis de vous-même. Il pourra vous arriver d’accepter des
objectifs fixés par quelqu’un d’autre, cependant il vous faudra sérieusement peser le pour et le contre de
ce genre d’objectifs et en parler. Il vous sera plus facile d’obtenir les résultats escomptés, par vous ou par
d’autres personnes, si vous avez une responsabilité personnelle par rapport à ces objectifs. Un exemple
tout à fait banal est celui des enfants qui acceptent les objectifs fixés par d’autres personnes, en
l’occurrence leurs parents. Exemple : les parents d’Ali ont toujours souhaité qu’il devienne avocat.
B- Les objectifs doivent être explicites (énonces)
Ayez des objectifs clairs, concrets, et mis par écrit. Le fait de noter vos objectifs permet de clarifier vos
propres idées sur ce que vous voulez vraiment et vous oblige à y réfléchir. Cette méthode consistant à
formuler vos objectifs peut vous permettre de vous rendre compte à quel point certaines de vos idées sont
vagues. Non seulement le fait de les écrire vous aide à les clarifier pour vous-même, mais en même
temps cela vous permet de développer une forme d’engagement personnel par rapport à vos objectifs.
C- Les objectifs doivent être mesurables
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Etape n°2 : Rédaction des statuts
Le statut est un ensemble de dispositions contractuelles, légales qui définissent les règles
impersonnelles et objectives applicables à une situation juridique déterminée.
Le statut peut être un acte notarié : rédigé par un notaire à la demande du client ou sous seing
privé rédigé par les parties ou par des tiers (fiduciaire ou conseiller juridique…).
Etape n°3 : Etablissement des bulletins de souscription (Uniquement pour la SA, SAS
et SCA)
Le bulletin de souscription est un document que doit remplir la personne qui souhaite participer à
la constitution du capital de l'entreprise. Ce bulletin constitue une promesse d’apport en espèce.
Etape n°4 : Etablissement de la déclaration de souscription et de versement
(Uniquement pour la SA, SAS et SCA)
La déclaration de souscription et de versement est un document établi et signé par le président
dans lequel il déclare le montant des versements effectués par les actionnaires
Etape n°5 : Le blocage des fonds
Le blocage du capital s'effectue auprès de la banque qui fournit au client une attestation bancaire
prouvant qu’il dispose des fonds nécessaires et obligatoires exigés par la loi.
Pour la SARL : suppression de la formalité de blocage pour les sociétés dont le capital ne dépasse
pas 100.000 DH
Le montant diffère en fonction de la forme juridique de l’entreprise choisie.
Etape n°6 : L’enregistrement des actes
La formalité de l’enregistrement a pour effet de faire acquérir date certaine aux conventions sous
seing privé et d’assurer la conservation des actes. Il donne lieu à la perception d’un impôt dit
"droit d’enregistrement".
1% du capital avec un minimum de 1000 DH.
Etape n°7 : Inscription à la taxe professionnelle et identification fiscale
C'est l'inscription de la société auprès de l’administration des impôts.
Cette étape de la création permet à l’entreprise de choisir son régime fiscal et d'obtenir notamment
son identifiant à la taxe professionnelle.
Etape n°8 : L’immatriculation au Registre du Commerce
L’immatriculation au registre du commerce constitue l'acte de naissance de l’entreprise.
L'immatriculation au registre du commerce doit être faite dans les trois mois qui suivent la
création de la société. L'immatriculation d'une société peut être requise par les gérants ou par les
membres des organes d'administration, de direction ou de gestion ou par des mandataires munis
des pouvoirs.
Etape n°9 : Affiliation à la CNSS
L’affiliation à la CNSS est une obligation légale. Toute entreprise assujettie au régime de sécurité
sociale doit être affiliée à la CNSS qui lui délivre dès lors un numéro d’affiliation qui vaut
reconnaissance administrative de son identification, son enregistrement et son rattachement au
régime.
Etape n°10 : La publication
Après l’immatriculation au registre de commerce et dans un délai n’excédant pas un mois, deux
publicités sont obligatoires au journal d’annonces légales et au bulletin officiel.
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