Dans le monde actuel, les énergies constitue un atout nécessaire auxquels l'on ne
peut en passer. On en distingue plusieurs et toutes nécessaires pour l'homme et sa
société. Après avoir fait une clarification sur le thème énergie, nous essayerons de
présenter ses types et exposer les causes des problèmes auxquelles ils sont
confrontés tout en faisant un pas vers les énergies béninoises.
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Aujourd’hui l’énergie utilisable par l’homme se présente en de multiples formes.
Nonobstant cette diversité, les scientifiques ont réussi à établir des équivalences de
telle sorte à pouvoir utiliser les mêmes unités de mesure pour chacune d’elles.
Dans la liste qui suivra, il sera fait référence à des formes qui peuvent sous
certaines conditions être transposées en d’autres. Par exemple, l’énergie nucléaire
peut être transformée en énergie électrique. Dans ces transformations, il y a
globalement une dégradation de l’énergie passant d’un stade plus ou moins noble
et structuré (énergie chimique, énergie de radiation, etc.) vers un stade final de
chaleur, c'est-à-dire de mise en mouvement désordonné de molécules. Ces
transformations partiellement irréversibles obéissent entre autres au deuxième
principe de la thermodynamique.
L’énergie de gravitation
Elle naît de l’attraction directe et réciproque entre deux corps massifs. Elle est
négligeable pour de petits objets entre eux mais devient majeure à une plus grande
échelle. C’est elle qui met en mouvement vers le sol un objet rendu libre ou qui
génère le mouvement des planètes autour du soleil. Elle est utilisée par exemple
dans des barrages hydrauliques où, en faisant s’écouler de l’eau dans des
canalisations, elle permet de mettre en mouvement des turbines.
Elle naît du mouvement d’un corps massif. C’est elle qui caractérise l’énergie
d’une voiture lancée sur la route ou celle du vent. Elle est omniprésente dans ses
effets microscopiques car ce sont les énergies cinétiques des molécules et atomes
d’un corps qui déterminent son niveau de température. La température est ainsi une
mesure indirecte du degré d’agitation des particules. L’énergie cinétique permet de
mettre en mouvement les pales des éoliennes qui elles-mêmes actionnent des
générateurs d’électricité.
Elle naît de la température d’un corps qui selon les cas peut diffuser de la chaleur
pour des cuissons, pour accélérer des réactions chimiques mais aussi pour générer
des mouvements. Cette génération de mouvement n’est possible que si la
température d’un corps peut être confrontée à la température d’un corps plus froid.
Cette loi physique a été précisée dans le deuxième principe de la
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thermodynamique. L’énergie thermique a eu un rôle essentiel dans la révolution
industrielle permettant notamment la production d’acier et la mise en mouvement
les locomotives à vapeur. Elle actionne aujourd’hui les turbines et alternateurs
générant de l’électricité.
Elle naît des rayonnements reçus. Ceux-ci sont, suivant leur longueur d’onde, de
natures différentes (ondes radio, lumière visible, rayons Ultra-Violets, rayons X,
etc.) mais ont en commun de pouvoir se déplacer même dans le vide et ceci à la
vitesse de la lumière. C’est l’énergie radiative qui permet à une ampoule électrique
d’éclairer, à un four à micro-ondes de cuire les aliments, à un radar de mesurer une
vitesse. Le Soleil est une source importante de radiation reçue sur Terre. Il nous
envoie un niveau important d’énergie par petits paquets dits photons, présentant
des longueurs d’ondes différentes. C’est cette énergie qui est récupérée directement
en électricité dans les centrales photovoltaïques, ou encore en chaleur
ultérieurement transformée en électricité dans les centrales thermodynamiques.
Elle naît des forces de liaison regroupant des atomes dans une molécule. Dans des
réactions chimiques où se reconstituent de nouvelles molécules fréquemment plus
stables chimiquement que les molécules initiales, se dégage une quantité de
chaleur. C’est elle qui est utilisée dans un accumulateur ou une pile électrique en
libérant de l’énergie récupérée en mouvement d’électrons, c'est-à-dire en
électricité. C’est elle qui est libérée dans la combustion d’une bûche par exemple
dans un foyer. Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont une forme
particulière d’énergie chimique. L’énergie issue de la biomasse est également
d’origine chimique.
L’énergie électrique
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Elle naît du déplacement des électrons dans un conducteur. Sa production est issue
de la consommation d’autres formes d’énergie. C’est elle qui actionne les moteurs
électriques, fait fonctionner les circuits électroniques intégrés et les différents types
d’éclairage. Elle se caractérise par une grande facilité de distribution mais présente
une difficulté de stockage. Son domaine d’application ne cesse de croître.
L’énergie nucléaire
Elle naît de l’utilisation des forces de liaison des protons et des neutrons au sein du
noyau des atomes. En transformant par fission des atomes lourds tels que
l’uranium 235 ou par fusion des atomes légers tels que les isotopes d’hydrogène,
une réaction nucléaire libère de la chaleur, des neutrons, des rayons alpha, beta,
gamma… La chaleur de fission est utilisée dans les centrales nucléaires pour
actionner les générateurs d’électricité au travers de fluides caloporteurs. La chaleur
de fusion sera utilisée de manière expérimentale à grande échelle dans le tokamak
d’Iter en vue d’une éventuelle exploitation industrielle à fin du XXIe siècle/début
du XXIIe.
On distingue trois crises différentes apparues en 1973, 1979 et 2008. Le début des
années 2000 a également vu une importante augmentation du prix du pétrole mais
sans atteindre la brutalité et les conséquences des trois crises précitées et n'est donc
pas considéré comme un « choc pétrolier » à proprement parler.
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Article détaillé : Premier choc pétrolier.
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Malgré les multiples alarmes de certains scientifiques et les prédictions de King
Hubbert sur le pic pétrolier (peak oil) que beaucoup d'experts situaient dans les
années 2010-2012, les États ne semblent pas vouloir vraiment préparer l'après-
pétrole. Au début de 2010, c'est l'armée américaine[2] qui tire le signal d'alarme,
suivie fin juillet 2010 par un rapport encore plus alarmiste de l'armée allemande
Notre conviction, c’est que nous disposons pour le siècle à venir, des quantités
d’énergie nécessaires pour assurer le développement économique de l’ensemble
des pays de la planète. D’ailleurs, le problème n’est pas la quantité globale des
ressources, d’autant que nous découvrons encore de nouvelles ressources (c’est le
cas des gaz de schiste désormais largement exploités aux Etats-Unis par exemple),
mais plutôt leur répartition sur le globe et les tensions géopolitiques qui en
découlent. En plus de la disponibilité des ressources, il existe un portefeuille de
technologies disponibles et compétitives qui permet de répondre aux attentes en
matière de développement économique.
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de CO2 et de répondre aux attentes des populations en matière de sécurité, sûreté et
protection de l’environnement.
Il est de plus en plus difficile de développer des projets d’infrastructure dans nos
pays car le syndrome NIMBY pousse les populations à rejeter comme néfaste toute
nouvelle installation. Or, des investissements nécessaires pour avoir suffisamment
d’énergie en 2030 globalement, aucun n’a pour l’instant été fait. Et 2030, dans le
secteur, c’est demain! Si nous n’arrivons pas à réaliser ces investissements en
temps et heure et au bon endroit, alors, oui, nous courrons le risque de manquer
d’énergie. C’est ici que les politiques publiques ont un rôle à jouer pour créer les
opportunités d’investissement et promouvoir l’acceptabilité des infrastructures.
-Note de synthèse
Les principales ressources énergétiques primaires sont les énergies fossiles (gaz
naturel, charbon, pétrole), l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables :
énergie hydroélectrique, énergie éolienne, énergie solaire, biomasse, énergie
géothermique.
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appartenant in fine aux trois grandes catégories que sont la production de chaleur
ou de froid (aussi appelée « usage fixe »), la mobilité et les usages couverts
spécifiquement par l'électricité.
Selon des statistiques fournies par le ministre Bako dans son discours de ce mardi
17 janvier à la Ceb d'Abomey-Calavi, la desserte du Bénin et du Togo en énergie
électrique fait ressortir en 2010 un taux d'accès des ménages à l'électricité de 12%.
Ce qui, pour lui, dénote un gap important entre l'offre et l'accès comparativement
aux besoins réels exprimés. Aussi, la comparaison de la fourniture en énergie
électrique par rapport au lieu de résidence montre-elle de fortes disparités entre les
zones urbaines et les zones rurales. Selon ses explications, en zone rurale où vit
plus de 80% des populations du Bénin et du Togo, l'accès des ménages aux
énergies modernes est marginal, alors qu'il avoisine les 50% en milieu urbain. En
plus, la part d'électricité importée dans l'offre totale d'énergie dans les deux pays a
été évaluée à plus de 80% en 2010. Et de l'avis de nombreux observateurs, selon le
ministre Bako, si les deux pays sont restés avec un indice de développement
humain très bas et un niveau de pauvreté relativement élevé, c'est parce qu'ils
n'exploitent pas de manière judicieuse toutes leurs potentialités. " Les faibles
résultats enregistrés au niveau de la délivrance des services sociaux, comme la
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santé et l'éducation, l'incapacité à booster la croissance économique dans le secteur
agricole avec un développement de l'irrigation, la faiblesse du tissu industriel ou la
faiblesse des services marchands qui nécessitent un accès facile et à moindre coût
aux énergies modernes, pourraient s'expliquer par la faiblesse de l'offre énergétique
", a expliqué le chef de la diplomatie béninoise.
Elle concerne notamment les formes d’énergie qui ne sont pas issues d’un
processus de transformation énergétique. Au Bénin, il s’agit notamment de la
production hydroélectrique, de la production du bois de feu et des résidus agricoles
et de l’électricité solaire, essentiellement photovoltaïque ou hydroélectrique.
Production Hydroélectrique
Elle est déterminée à partir des statistiques de l’Agence Nationale Des Energies
Renouvelables (ANADER).
Elle est estimée à partir des informations fournies par la DGFRN et s’appuie sur la
méthodologie du Système d’Information pour l’Evaluation Permanente (SIEP).
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