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EN 3 ANNÉE SECONDAIRE
UT
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=
CNE
No Ce DES et problèmes corrigés
ed
N Die
LES MATHEMATIQUES
En 3°" ANNEE SECONDAIRE
Section : Sciences Expérimentales
Tome Il
Résumé de cours
Exercices et problèmes corrigés
Email : edition.medali@tunet.tn
Site : www.edition-medali.tn
N° Editeur : 887-613/17
ISBN : 078-9973-33-513-5
Nous avons aussi œuvré pour que ce manuel soit utile à des
élèves de niveaux différents, permettant l'amélioration des
capacités des uns et des performances de ceux qui sont en
quête de l'excellence.
Les auteurs
Chopitre 1
Produit scalaire dans le plan
1/ Définition
Soit O un point du planet u et v deux vecteurs.
On désigne par A et B les points tels que OA = ü et OB=ÿ.
On appelle produit scalaire de u et v le réel ainsi défini :
+ Siu=0 ou v=0 alors u-v=0.
° u-v= OA.OB-:cos AÔB, si u et v sont non nuls.
© Conséquence
Pour tout vecteur u, u-u={|üf.
BÂC est un angle aigu BÂC estun angle obtus BÂC est un angle droit
C C
g ÿ
A H ÿ B H À B À ER
A B
C D’
4/ Expression analytique du produit scalaire
dans un repère orthonormé
EXERCICES
A et B sont deux points données tel que AB =3.
1) Placer sur la droite (AB) le point H tel que AB. BH = 2
2) En déduire l’ensemble des points M tels que AB-BM =2.
Soit un triangle ABC.
Déterminer l'ensemble (E) des points M du plan tels que AB. AM = AC-AM
Déterminer l’ensemble (F) des points M du plan tels que AB. AM = - AC.AM
1) Soient A et B deux points distincts, dans chacun des cas suivants, déterminer
l'ensemble E des points M du plan vérifiant MA-MB=k.
a) AB=2V5 , k=0
b) AB=V17 , =}
©) AB=5 , k--7
2) Soit (O, i, j) un repère orthonormé du plan. Retrouver analytiquement
l'ensemble E dans chacun des cas suivants :
Produit scalaire dans le plan — Enoncés 9
CORRIGES
D E=ÎM « Pt que A AM - AC AM
ABx IH = ABxIH.
MeE, © ABXIH = 4e IH = =2
Conclusion : L'ensemble E, est la droite perpendiculaire à (AB) passant par H.
b) MA°+MB° -3
On pose E,={MeP tels que MA°+MB° =3 }
MA? + MB? - [Mi +1A|" +]Mi+15| =|Mi+1Af + [Mi-TAf = 2ME +14?)
MEE, MA°+MB°=32MI"+2=3<52MI"-=1
© MI =< M -?
c) AB-AM=-2
On pose E, ={MeP tels que AB-AM = 2 }
MEeE, ABXAK = 26 AK = AK =1
2
MA: =[MAŸ =[M5+JA| = Mj° +JA?2 +2 Mj. JA
2 tn
= [MES = 10 +56) = My +78° +2Mj. JB
Par suite, MA? + 3MB° = 4M/° + JA? +3JB? +2MJj.(JA+3 JB)
names reed
Ü
= 4MP + JA? +3JB°
} le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B,3) donc AJ = TAB et
Bj=1BA.
4 On obtient alors AJ? =-2AB°=2
16" “4 et BJ? = AB -14
MeE,e MA'4+3MB°=-15© AMI? +JA° Lam
s AMI? +430) 15 AMI? 43215 <> MI* 23e JM =3
Ë, est le cercle de centre J et de rayon V3.
lo
L'ensemble E est la droite A:x =>?
1) a) AB=3, ki
Mere MA
NÉÀ -1 © MA =MB donc
E est la médiatrice de [AB].
b) AB=3,k=2
MEEs MA
AMIS 2 2
MB 2<5 MA° -4MB
<> (MA+2MÈ).(MA-
2 ME) = 0
Soient G le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B,2)
— MA+2MB -3MG
= MA-2MB
= -MG'
donc MeE & 3MG-(-MG')=0
4 -3MGMG'=0 MG-MG'=0
Mec
d'où E est le cercle de diamètre [GG].
2) a) A(-10), B(2,0), k=1 etona AB=3
M(x,y}eE ce HA = 1e MA = MB © MA’ = MB?
SCI-x +) = x)
+ @ x 22
donc E est la droite d’équation x = 5 .
b) A(-10), B(2,0) donc AB=3, k=2
M(x,y)eE
«> MA = 2 > MA? = 4MB°
© (-1-x) + (y) = 4[(2-x) +(-7)]
1+2x+x°+y7 =16-16x+4x? +4y°
x} -6x+y+5=0
(x-3) +y? =4
donc E est le cercle #,., avec I(3,0).
A
2
a) Figure
AB+ AD = AC
À
B
15
b) AB-AD = ABx ADxcos(BÂD) =5x3x c05% =
c) AC-DB =(AB+ AD).(DA+ AB) =(AB+AD)-(AB-
AD)
= AB? - AD? =25-9-16
2
= AB°+AD°?+2AB.AD
=49
AC=7.
18 Produit scalaire dans le plan — Corrigés
e) Ona: AC. DB = 16
© est le centre du parallélogramme donc O est le milieu des diagonales
[AC] et [BD].
AC-DÉ=16 — (2AO)-(2D0)=16 = 4AO-DO =16
= AO.-DÔ=4 = (-OA).(-OD)=4 > OAÀOD=4
Conclusion :
L'ensemble (T°) est la droite passant par H et perpendiculaire à (DB).
c) Puisque I et C sont deux points distinct qui appartiennent à (T)et une
droite donc (f)=(IC) . or (T} est perpendiculaire à (DB). On conclut alors
que (IC) et (BD) sont perpendiculaires.
d)
—— nn) ut md +
BD: IC =(B4+AD). CB +BC)= BA: IB +BA-: PC +4D- 1B +AD:. BC
6
= BA.(-ZBA)+0+0+4D-4D
1
=-3BA*+AD°=0
d'où BD L IC
On retrouve le résultat : les droites (IC) et (BD) sont perpendiculaires.
ES
2) MA? +MC
af EC [F7 + 0]
= ur + Al + - HA) =2çur° +142) - 2MI° he
MEA MA° +MC?-2MB
MC = 42
2MI° DM? 45 +216 2
ô
+ —
Les vecteurs I} et KH sont colinéaires et de sens contraires car
AB° 2 oiR an
= + 44C°?-2AB-AC = 5a° 2 donc BG=aŸ5
_
4 0
2 1 1 — > 2 2 2 ——— —
CG? =CG = GAB+AC) = 48 +AC?-AB.AC
2 ne +
= 1, 4C?-AB.AC = 2a° donc CG=a V2
4 ë
Produit scalaire dans le plan — Corrigés 21
2 2
2, ——
2) -3MA? + MB? +4MC°?=-3MA +MB +4MC
= -HMG+GA) +(MG+GB) +4AMG+GCY
= 2MG* -3GA? +GB° +4G6C° +2MG.(-3GA+GB+4GC)
ô
Lee nee nina
8
On obtient alors : Pour tout point M du plan :
-3MA° + MB° +4MC° = 2MG° -3GA° + GB? +4GC?
k 0 -1 +00
k+1 0 +
MG,y)eA, © GMA-2MB)
ynnems
mem
(MA-MB)=k
Nm een
< MG BA =k
—+{(-2
D'où nf ) est un vecteur normal de A.
(a A )ÿ -R? = 5
- 30 - 7150
5
oo -56 5V6 +0
2
k = + 0 - 0 +
D A
B A' C
DWA- .MB = MA. MC < MA'MB-MA-MC =0
+ >
or les vecteurs HA et HA’ sont colinéaires et de sens contraire, de même
Conclusion : BH. AC = 0.
ABC.
Conclusion: OH = 30G
Les vecteurs OHet OG sont colinéaires donc les point O, G et H sont
alignés.
La droite passant par ©, G et H est appelée droite d’Euler.
Chopitre 2
Angles orientés
1/ Arcs orientés
e Un cercle trigonométrique est un cercle de rayon 1 orienté dans le sens
direct (sens contraire des aiguilles d'une montre).
© Définition 1: à
Soient A et B deux points distincts d'un cercle #, B A
il y a deux arcs de cercle d'origine A et d'extrémité B,
un seul orienté dans le sens de l'orientation du
cercle. On l'appelle arc orienté d'origine A et
d'extrémité B et on le note AB.
« Tout arc orienté AB détermine un unique arc
géométrique appelé arc géométrique associé YA,
Définition 2:
Soit # un cercle trigonométrique, A et B deux points distincts de #° et L la
longueur de l'arc géométrique associé à AB.
On appelle mesure de l'arc orienté AB et on note mes AB tout réel de la
forme L+2kr keZ.
Donc mes AB=L+2kr keZ ou bien on écrit mesAB = L [27]
et on lit: mesure de l'arc orienté AB est congru à L modulo 2x.
° mes AÂ =2kr (keZ)
e Siaet f deux mesures du même arc alors a-fB=2krx (keZ)
e Tout arc orienté possède dans {o, 2x | une unique mesure qui est la
longueur de l'arc géométrique associé.
+ Pour tout point A du cercle trigonométrique # et tout réel « il existe un
unique point B de & tel que mesAB = à + 2kn (keZ).
© Propriétés
Pour tous points /A, Bet C d'un cercle trigonométrique on a
mes AB + mes BC = mes AC (2x) (Relation de Chasles)
mes AË = -mes BÀ (2x)
© Théorème admis
— Tout symétrie axiale transforme les mesures des arcs orientés en leur
opposées.
— Toute translation conserve les mesures des arcs orientés.
28 Angles orientés- Résumé
H/ Angles orlentés
Définition
Le plan orienté dans le sens direct, Fest le cercle trigonométrique de centre
O, soient u et v deux vecteurs non nuls.
Soient les points E et F tel que u =OË et v =OF ; les demi droites [OE)
et [OF) coupent respectivement en A et B.
On appelle mesure de l'angle orienté (ü,Ÿ) toute mesure de l'arc orienté AB.
aÀ
On note (u, V')= mes AB{2r]
œ
<<
>
© Propriétés: :
mi
Pour tous vecteurs non nuls
[A
u , vetw
© (G;ü)=2kr (keZ)
© (ü;-ü)=7r+2kr (keZ)
® Soient a et b deux réels non nuls
> Siab>0 alors (au,bv)=(u,v) [2x]
3 Siab<O alors (au,bv)=1+(ü,v) [2x]
(G,v)+@,w)=(üG,w) [2x] (Relation de Chasles)
©
Gv)=-(6,0) Pr]
©
(ue) =a[21]
(G,V)=(G,w) [2x] si et seulement si V et W colinéaires et de même
sens.
u’ et v’ deux vecteurs non nuls:
œ Vecteurs colinéaires
Soient u et v deux vecteurs non nuls:
me À _— _
(u,v)=0/{2r] & u et v colinéaires de même sens
ms À — _—
(u,v)=1{2r]e u et v colinéaires de sens contraire.
æ Vecteurs orthogonaux
Soient u et v deux vecteurs non nuls
—È
A: B G
œ Remarque:
Si a et B deux mesures de (u, v) alors a-B=0 [2x]
H/ Cercles et angles
œ Angles inscrits et angle au centre
+ Définition
On dit qu'un angle est inscrit dans un cercle # de centre O si son sommet
appartient à # et ses cotés recoupent €.
Remarque: L'un de ses cotés pouvant être tangent à #.
M M
ë
A
> AMB angle inscrit dans #. > TAB angle inscrit dans & ([AT)
> AÔB angle au centre associé de tangente à # en À).
À
l'an gle inscrit AMB > AOB angle au centre associé à
A
l'angle inscrit TAB.
+ _ Théorème
Dans le plan orienté on considère un cercle # de centre O.
> Pour tous points À, B et M de on a: (OX; OË) & MA : MÉ)(2x)
matt À mrcee nier À mm
> Si la droite (AT) est tangente à # on a alors: (OÀ ,OË) & (AT, AB) (27)
Angles orientés- Résumé 31
M
Dans le plan orienté dans le sens direct, soient A, B, M S
et N quatre points distincts d'un cercle #. ù €
> SiM et N appartiennent à l'arc AB
alors (MA ,MB)=(NA, NB) [21]
À
B
> Si M appartient à l'arc AB'etN appartient M e S
à l'arc BA alors
(MA, MB)=1+(NA, NB) [2x]
À
B
N
% Ensemble de points M tel que (MA ,MB)=0[2x]; 6#kx (keZ)
Soient A et B deux points distincts du plan orienté, 8 un réel (0 kx,ke Z);
Tun point du plan tel que (AT, AË)=0 [2x]
Ïl exister un unique cercle # passant par À et B et tangent à (AT) en A.
L'ensemble des points M tel que: (MA, MB)=0 [2x] est l'arc privé de À et
B situé dans le demi plan de frontière (AB) et ne contenant pas [AT).
4/ Base ortnonormée
œ Définition : T
> On dit que(f, j) est une base orthonormée directe du plan silil = [5 | =let
Œpes [2x]
32 Angles orientés- Résumé
EXERCICES
Soient À, B et C trois points du cercle trigonométrique de centre O tel que
mes AB = 2% (21) etmes AC = [2x]
1) Déterminer mes BC
2) Soit B’ le symétrique de B par rapport à (OC)et C’ le symétrique de C par
rapport à (OA) ui —
Déterminer mes AB’ et mes CC.
Soient À, B, C, Det E cinq points du plan orienté distincts deux à deux tel
que :(AB;AC)= DE(2) ;(AC;AD)= TE (2x) et(AB;AË)= 122 (27)
Montrer que les points À, Det E sont alignés.
CORRIGES
Ta TN TA B’ A
2) mes AB’=mes AB+mes BB’ (2x) O
(Relation de Chasles’
La symétrie orthogonale transforme les
mesures des arcs orientés en leur opposés
On à:
S(00(B)=
mn
3"ur — mes BB’=-mes
ù ma
B’B” (2x
S(oc)(B"}<E (2)
— mes BB'=2mes BB (27)
d'autre par on a:
PY
mesBB" = mesBC+ mesCB” [2x] = e +7 [2x] = [2x]
= _2mesAC [2x]
= 3 [2x]
=" = _ SA
donc (CA, CB) = +2kr kezZ A
1h —— ST KT \
(CA,CB)= +kr kezZ
EL c«<}
6 +2K'7
= ou k', k’eZ
_Li2k"r
6
(10 45)-(45,
AC} (48 ,4Ë ) [2]
TELE fans r [2x]
Par consequent, les points À, Det E sont alignés.
=lukr keZ
4
TN
E, est l'arc BA privé de À et B du cercle
2) E= du eP/(MA;MB)= oi @n)}on a:
0=-#k7 (ke 2)
0 À me
É
diamètre [AB].car: (MA , ME) => (2x)
° °
1) Figure C
2) On a ABC triangle rectangle en A
k=BxC— ACK triangle isocèle de
sommet principal K
aroa (TAR)= (RCA) 12x]
C, K et B sont alignés et CKet CE ont À
a (GA)2r-(FE 51)
AHB est un triangle rectangle en H:
(AH°48) +(BA;BH) +(HB;HA) =n{[2r]
(AHAi) = -(BA°BH -(HB;HA) [2x]
= + (HA: EC)(2x)
5 Ai) + (A 5Aj)+ (Aï 5AK) [2x] (relation de Chasles)
J Len
)
donc (1j) L(AK)
Angles orientés- Corrigés 39
H l'orthocentre de et H'=S(4c)(H).
Montrons que H'e&.
Pour cela montrons que: (BA, EC) =71+(HÀ ' HC) [2x]
(car B appartient à l'arc AË donc H' appartient à l'arc CA)
On a:
eg
e
M ä M
e
Oo
N e
O'
B
N°
4À
=37r+(BN, BN') (2x) (Relation de Chasles)
Me « (-2MG')-(4MG)=0
MG-MG-0 (MG) L (MG) Me [GG]
d'où =
— À —
Meg' (MA , MB)== (2x)
nt Porn Rd né
< M appartient à l'arc BA privé de A et B du cercle passant par À et
orleZ — IA?-91B?-0
= IA
= 3IB
fn
Donc IA -IB =31B. ‘IBcos—= ST
8-57 et IA= sm - 27
Angles orientés- Corrigés
d'autre part(AT
, AË)= (CA, CB)[2x]donc(AT, IB)=(CA,CE) [2x] (2)
d'après (1) et (2) (5) =1+ (CA, CÈ) [2x] or CA etCj colinéaires et
(T'IB)=1+(Cj,CB) [2x]
A À T
(AB,AT)=(CB,CA) [2x1]
= (CE,CA)=(CE,CD)+x [2x]
—— À —
> (BA, BD) est un angle inscrit dans €’
© Propriétés
+ Pour tout réel 0, on a F
cos? 0+sin? 6=1
-1<cos8<1 ï
-1<sin0 <1 Lx 2 Ex
« Formules relatives aux angles associés NN
cos(-6)=cos0 et sin(-6)=-sin6 ax x
cos(r+6)=-cos8 et sin(x+0)=-sin0 ñ o
cos(n—-6)=-cos8 et sin(n-6)=sin6
cos(s 6) =sin0 et sin(ÿ 6) = cos0 FX n
cos(;RQ) +0)=-sin6
- si in(£ +0)
et sin(s +0)= — cos 8,
5
Angles remarquables |
112
x _|0|8|413131, 4
sinx 0 45 &2 | #52 1 25 z4
7 2
cosx | 1 & À 3 0 2 / z
1 6
tanx | 0 | £ | 1 | V3 X 2
cotx | X | /3 | 1 & 0 7
<— cos X
fé
nf
DS
Trigonométrie - Résumé 45
© Propriétés
Pour tout réel 6 tel que 0#5+kr ,keZ ona:
+ tan(0+7)=tan6 + tan(—-0)=-tan0
Coordonnées polaires
œ
© Théorème
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct (o, ï,j) .
Pour tout point M du plan distinct de ©, il existe un unique couple (r,6) tel
que r>0, 8e]-r,r] et OM = r(cos8 i +sin6 j)
Le couple (r,8) appelé coordonnées polaires de M, est tel que r = OM et 8
est la mesure principale de l’angle orienté ( i,0M ).
Réciproquement, pour tout couple (r,8) tel que r >0 et 8e ]-x,x], il existe
r= x +y° , 0 et 0
46 Trigonométrie - Résumé
5. Formules de transformation
© Formules d’addition
-cos(a+b)}=cosacosb-sinasinb “tan(a+p)=-nattanb
*sin(a+b)=cosasinb+sinacosb 17 tan a tan b
+ cos(a-b)=cosacosb+sinasinb . . —
tana-tanb
-sin(a
sin(a--b)=si
b)=sinnacosb
acosb--cosas
cosasinb ‘tan(a-b)=—1+tanatanb
œ Formules de multiplication par 2
2tana
.sin2a =2sinacosa .tan2a = 5
1-tan° a
Trigonométrie - Résumé 47
6. Lignes trigonométriques
Equations en cosinus : cos x = a
\
L
donc x=a+2kr ou x=-a«+2kr avec (keZ) :
EPS
[Sr ={a+2kr,keZ}U{-0+2kn,ke Z}|
Equation en sinus : sin x = a ,
+ SiaeR \[-1,1}; alors l'équation sinx = a n’a pas de solutions dans R
L
+ Siae[-1,1] alors il existeà € R tel quesina =a
M
donc x=a+2kr ou x=1r-a+2kravec(keZ)
[Sr ={a+2kr,keZ}U{r-a+2kr,keZ}]
Equations en tangente :tan x = c
-1
Pour tout ce R, l'équation tan x = c admet des solutions dansR
<\
Soit à l’une de ces solutions. M
tanx=tanasx-a+kn,kezZ
Sr ={a+kn,keZ}
Equations particulières :
Soit a e[-1,1].
. x, est solution de l’équation sinx = a , si et seulement si, x, —-a est solution
de l'équation sin(x+a)=0@.
. x, est solution de l’équation cosx =&, si et seulement si, x, -a est solution
de l'équation cos(x+a)=a.
7. Inéquations trigonométriques
. cosx>a et ae[-1,1] M(o)
. sinx<a et ae[-1,il ]
EXERCICES
. 37
b) cos(3n +x)+ 2008(-x) ain x + À) 0
37 . (57 (37
c) cos T +* .sin(rn+x)-sin TX fsin| =+x = cos2x
Calculer :
27 237 257 27R
cos” + cos" = +cos" = +cos
8 8 8 "8
in? Z+
sn sin? 27gtsm
g'sn + sin? 2Egtsn
+ sin? ZE
a 37 4 ST a 77 a 9% alir
cost + cost + cost + cost + cos! == + cost ——
12 12 12 12 12 12
Soit f(x) = cos(2x 4) 3 sin(2x 2) où xeR
1) Enécrivant
= =%-7, montrer que pour tout Xe IR, f(x) = 2cos(2x +15)
2tana
1) En utilisant
la formule tan 2a = ———— (avec a, 2aeR \E +kn,ke )
1-tan' a 2
3) Déterminer le réel a € ]0, r{ tel que tana soit la seconde solution de (E).
Lo
1) Montrer que pour tout xe R: 8sinx cosx cos2x cos 4x = sin 8x
27 2 An
ï
2) Soient, pour réel x, f(x}= cos 2 x+cos 2 X+ +cos [x+
6) 2sin[2x-F)+ 5 =0
7) cos(2x-%)+ sin(2x-%) =0
CORRIGES
. x=172r
X= 3 73 + 6m
sn = sin(-%+6n) = sin(-?) 8
. x=-62
X=— 4 382 167
. = 237
cos(-23x) = cos(-7-11x 2x) = cos(-r) = -1
sin(-23n)})=sin(-r-11x2r)= sin(-x) =0
. xX=
117%
3
-1
cos(ll7z) = cos(r +19x27n) = cos(r) =
sin(H72) = sin(x) = 0
Te : . de : zh 0 2% 3 = 1
cos(j,ü) = Gilet 4 "2 et puisque (j,ü) 3 [2x] alors cos(j,
ü) 5
Y _1 :
donc 7°2- Par suite y =2
175 -2
DD 25) à 1) donc fiefGÿ
OM =r
1) M(r,2®) +
G,OM)=22 [2x]
L'ensemble de points M est la demi droite
[O, 4) \{O; tel que (F,ü) = 2€ [2x]
Trigonométrie — corrigés 55
2) M(6,0)et6e]-n1] OM =6
& e}r,1] Mes
|
sin3x _ cos3x _ cosxsin3x—sinxcos3x
|
sinx cosx sin
x COS x
_Sin(x-x) __sin2x _2sinxcosx
siNnXCosX SsinxXCcosX sinxcosx
=2
sin3x , cos3x _ sin3xcosx+cos3xsinx _ Sin(3x+x) ___sin4x
sinx cosx sin x cos x siNxCosx sinxcosx
_2sin2xcos2x _ 4sin2xcos2x _ 4sin2xcos2x
sin X COS X 2sinxcosx sin 2x
= 4cos 2x
= 2(cos’ gtsin D =2
a 4 lit 4 37 4 97 4 ST 4 7R
cos —+çcos —— |+| cos —+ cos D +] cos —+ cos D
il
12 12 12 1
4,7 : ñ 33% , 37 4 SA à Sn
cos" —+cos | n-— ||+| cos —+cos | n-—— ||+| cos ——+co0s | r-—
12 12 12 12 12 12
5
= cos -% + 2cos* 27 4 2 cos 27 - 2 cost
+ cost | T-T ||4 20052
12 12 2 12
4 2
=2f cos Lsant Æ]+2 A =2 (cos sain à) _ 2cos° sin TZ 41
12 12 2 12 12 12 121 2
2
,
D'où cos
(0) _ 246
= D = 4
T 1 12
1) tan-—- = =
1-tanZ V3 1-tan?
12 12
2) ona: t+2V3t-1=0
A'=b"-ac-3+1=4
donc t'=
PE. 2 ou PE 2
Le lo,
LA K
= tan K
>0— tan =t"=2-5.
K
He lo | D MY V3
Tr 7n 1
3 ) on sait
it que ane
tan = tan (n+£)- t ie = —dj
On prend X=$
sin 8x _sinr-5)
: T :
sin2
cos£-cos 4 = -— 9?
2Z.cos 9.9 _1
9 9 9 R 8sing 8sinsTT ._T
8sing 8
sine in 3.g Ne
sing sin 7T2 sinsin(£ _ 8Æysin(Æ
18) 50 AT18)G
sin(Æ - ZT18)
= cos de
9 © os ZE9 cos
cos Z = &
27 4n
1) cosx +cos AE + cos! x +7
Ar 27r
= COSX + COS(x +) + cos(x 7 ca 7 2
ñ
= COSX + COSx D A ve cos + sin —
2) a)
2 4
KCD+ 8) = gostksint x cns* x + À + sin? x À )+ cos! x+— |+sin x +2
——— u
3 v”
3 J
3 v
3 )
1 + 1 + | 1
3
b) f(x)-g(x)= cos" x- sin x + cos” (x+2#)-sin° (c+4)+ cos’ (x+%)-sin° (+4)
de ne
1) a) 2sin2x f(x)=2sin2x.cos2x+2sin2x.cos6x+2sin2xcos
10x
=sin4x+sin(2x+6x)+sin(2x-6x)+sin(2x+10x)+sin(2x-10x)
=sin4x+sin8x-sin4x+sin12x-sin8x
= sin12x
7 \14 7
. 6 . ) x
sin sinlt-—| sin
s1(2)- = 7) 7 _1
14 2sin 2sin— 2sin7 2
67 107
1-cos 1-cos— 1-cos-—
2) sin 14 + sin? 2714 + sin? 27 = 14, 14, 14
14 2 2 2
3- cos T + cos 2% + cos 3-5 (7)
7 )_ 14) 5
2 2 "4
Trigonométrie — corrigés 59
7 kr
SR ={—-—+—;kez
s _JT 5x
4r lin
pal" 13 6 36
4) cos’ x-sin?x=0
& cos2x=0
& 2x =5+kr(k eZ)S x =R+L (x eZ)
S, = mn, ik eZ) Su = {Rs3n 5x Je 1
53
4 2 ’ 4 4? 4 4
60. Trigonométrie — corrigés
5) cos(x +2)-cos(x-3) =0
o 5 =-%+2kr (impossible)
2x=2kr(keZ)
Sr ={krnkeZ} Sig = {0,7}
372 3
-R__X 3 + 2kn
2x-7= M, (£)
® nr _4r 2k
2x-5+=+2kr
3 5 M, (1) 0(0)
x=kr
liz
x=22+kn M, (Hz)
e 2x IT1 TI
2x +2+2kn (4 eZ) ou 2x NL
à 9,
2x AR +247 (& eZ) ‘
impossible
1) 2sin?x+3sinx+1=0
On pose t = sin x, donc l'équation devient :
2t+3t+1=0 (a-b+c=2-3+1=0)
donc t=-lout= ==
2
d'où sinx=-1 ou sin x =-à
X=_-5 +2kxr ou x == é +2k7r ou x TR& +2kr
Trigonométrie — corrigés 61
Se = (E+2kr,keZ}U{ “E+2kx,
ë ke Z}U{ZE6 +2kr,k eZ)
2) cos 2x + V3 cosx-2
=0
& 2cos° x-1+43cosx-2=0
& 2cos° x+V3cosx-3=0
On pose t= cos x, donc l'équation devient : 2t? +V3t-3=0
A= 3" +4x2x3=27
= VA =343
donc 48 3 ou 1-83 _
4 2 4
4) 4cos° x—2(1+V3)cosx+V3 =0
On pose t = cos x, l'équation devient :
4?—2{1+3)r+ V3 =0
=(1+3) etais
BA 3) Va-h-Vi]- 5-1
donc En à ou r-1+V3+3-1V3
à 2 4 2
donc _l cos pt ou
COsxX=7 COS X =_3
2 _ cos an
62 Trigonométrie — corrigés
LT
x=7+2kr X =1G+2kr
& ou ou ou
(keZ) (keZ)
x = +2kr x = +2kn
1) D, =lxe, cos(x 7) 0)
T T
cos(x ——)=0Sx----+k7r;
2) x 2 2* A €
keZ
œx= kr ;kez
SR = + kez)
V2 2 cos(x —7)cos(x + D r
b)_ f(x) = ——— —< 2=120c0s(x +2)
cos(x — 2)
Trigonométrie — corrigés 63
Je
on pose t= x+7, Osx<2rT<t<T
37% 77%
Seau= [52% NE
LT
1) 2cosx>V2 4 cosx>
DS
nfé
2
o
SI
donc SR = UK UT.)
O<t<Ar 66 16.
l'inéquation
inéquation devient
devient : : sint
sin > 1 5 \oDr
donc Eete
DPDE 6 ou 1375 <t< 4172&
5x 137 177
Z<2x< ou ra <2X< ra
Tr 5T 137 177
12 <X<T ou 7 <*X <—12
:
sin2x>5<
1 re +2
5n2 + 2knl U FPE
13% 17%
D +2kr, ==
2 +2ka|
k Jr
Sr = Ù, G UT)
3ZT StS3<t<T ou
où ZT+ £t<——<t<5T3
A CT ou ZTe<x-Z< St
3 SX73<3 3 <X 33
0< < 2x ou r<X<2n
x €] 2kx,
+ 2kx |U] x +2km,2(k
+1) \o
D 1 /
27
Sr = U(UX,)
4) 2cos° x+cosx-1>0 EE
On pose t = cos x, l'équation devient :
2t+t-1=0
a-b+c=0 donc:
=-
t=-lout -=<-l
a “9
donc 28 +t-1=2(t+1){t-2) 3
=(t+1)(2t-1)
donc 2cos°x+cosx-1={cosx+1)(2cosx-1) 1
On sait que cos x > -1 pour tout xe IR = cosx+120 0,21
donc 2 cos? x+cosx—1> 0 < (cosx+1)(2c08x—1) > 0
< 2cosx-1>0 SE
COSX>— 1
2
Trigonométrie — corrigés 65
S 20 = Lo, UE |
= U( UJ,)
sinx+> + + + i — 0 +
sinx- — 0 +0 —- — —
4sin? x+2(1-V3)sinx-V3 _ + 0 - 0 , Q -
(alu ua 2x 7n|,||11n
1) Dans[0,x]:cos4x-3cos2x
+2 = 0
< 2cos° 2x —1-3cos2x +2 =0 € 2cos° 2x -3cos2x +1=0
On pose t = cos2x, donc l'équation devient
2°-3+1-0 a+b+c=0 donc :t'=1ou t"=À=
Di
« t=1S cos2x-1e2x=-2kr
<> x=knr
k=0>x=0 ; k=1—x=7
1 cos
cos2x=5= 491 <> 2x -I3 2kr ou 2x -=%3 +2kr
S x =ig+kn ou x ==PE
_lo % 57 x)
Sox] un (02,5
D RER 4x-3cos2x
-1 #0}
+2
«ef
a) D,={xef0,x];2cos2x
2c0s 2x -1= 0 <> cos 2x = + = cos À
& x =XEUX 5r
= 27 , Se 1°
(d'après1°)
b) On a: cos4x-3cos2x
+2 = 2cos° 2x-3cos2x+1
= 2(cos 2x -1){cos 2x À)
=(cos2x-1)(2cos2x-1)
(cos2x-1)
(cos2x- (2c0s2x"1)
donc f(x)= = cos2x-1
7DosT
co) f(x)-sin2x=-1 condition : x e[0,x]\ 2)
cos2x—-1-sin2x=-1< cos2x=sin2x
& cos2x =sin2x
ae (keZ)
æx=2+ (keZ)
cola
Trigonométrie — corrigés 67
A 57
Sjos] = (2)
d) ST et xe[0,r]\{#,57)
66
& cos 2x-1 <> cos 2x < à
37 3
Re <5T
3 S2X£7
Rex<St
6 *"6
ra90ù
Or d’après D, .:x# 6fm et x +5R d’où
4,
Sox] __Ix
= ES5x
RL x z Sr
tsxt 4 2 4
cos(x + D = cost + 0 7 —
cos X + + ( L
f(x) + û - +
68 Trigonométrie — corrigés
Sea [A0 x)
K Tr
x 0 4
T mr
5 A
sin2x-1 _- ( _ _
GX) + - Q +
8) — + -
LL
Sjo,x] = Ë A
L sin2x-—1 ___ 2sinxcosx-1
5) 2) 809 = TE cos 2x sn 2x — 2co8 x 2sin XC08X
2sinxcosx _1 >Sinx _1
gx) = cos”x ___ cosx _ COSX cos”x
cos” x _2sinxcosx >_2sinx
cos” x cos” x cos x
_ 2tanx -1-tan/x _—tan?x +2tanx -1 _-—(l-tanx) 1
BG) tanx) Zictanx) 2{-tanx) 20 (M)
LT V2
b)g& = sma = 2 V2 _;
8 1+cos7
T_ST
sinz 1H
2 2 2
— Définitions et Notations
+ On admet l'existence d’un nombre imaginaire, noté i, vérifiant à? =-1.
+ _ Un nombre complexe est un nombre de la forme x+iy, où x et y sont
deux nombres réels.
+ _ L'ensemble des nombres complexes est noté C.
— Théorème admis
*_ Tout nombre complexe z admet une écriture unique de la forme x+iy
où x et y sont des réels.
+ _ Cette écriture est la forme algébrique de z où :
x est la partie réelle de z, notée Re(z)
y est la partie imaginaire de z, notée 3m(z)
Propriétés :
Pour tout nombre complexe z, de forme algébrique z =x+iy :
© Z=Z / 2+Z=02x | Z-Z=2iy |, Z:Z=
x +y°
70 Nombres complexes — Résumé
+ zestréel © Z=Zz
+ _zest imaginaire pur &Z=-Z
Conjugué et opérations
Pour tous nombres complexes z et z’.
° Z+2z =2+2
ange : O4
=Z- -z'
n +
. + z"=Z2
, nel
Z Z
IV/ Représentation géométrique
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, u, v)
— Affixe - Image
axe imaginaire
Vocabulaire : x et y étant deux réels.
«< z=x+iy est l’affixe du point M(x,y)
ou du vecteur W=xu+yv.
+ Le point M(x,y) est l’image
£|
du nombre complexe : z=x+iy. y M
*< Notation :
*__z étant un nombre complexe, M(z) se lit « le point M d'affixe z »
L’affixe du point M est notée z,,.
* _ w(z) se lit «le vecteur wW d’affixe z ». L’affixe d’un vecteur w est
notée z- ou aff(w).
— Affixe
d'un produit d'un vecteur
par un réel :
aff(aw)=a-aff(w) (où aeR)
— Affixe d'une somme de deux vecteurs
aff(w+w')= aff(w)+aff(w')
= Opposé- conjugué
- Le point N d’affixe (-z) est l’image de M par la symétrie centrale
de centre ©.
+ Le point M'd'affixe Z est l’image de M par la symétrie axiale d’axe (Ox).
M(z)
N(-z) M'(2)
V/ Module
— Définition
Pour tout nombre complexe z de forme algébrique x+iy , le module de z est
M(z)
<
2O
<1
OM =|zy|
.< Distance de deux points: MM'=|7'-2|
— Propriétés
«.[4=0z-0 < |Zl=|4 e |-2=|2|
- {z-z1=[2||z + |2[=lf
zl [2 z\ ||
. Sizest réel, son module est sa valeur absolue.
+ Sifa=1 alors L=7
VI/ Argument
— Définition
*_ Soit z un nombre complexe non nul d'image M.
Un argument de z est une mesure, en radians, de l’angle orienté (u,OM) .
La notation utilisée est argz.
— Propriétés
+ Argument de l’opposé + Argument du conjugué
arg(-z)=7+arg(z) [21] arg(Z)=-arg(z) [2x]
M(z)
@)
Nombres complexes — Résumé 73
— Argument et opérations
Pour tous nombres complexes non nuls z et z’.
* arg(z-z')=arg(z)+arg(z') [27] + argz” =2arg(z) [2x|
À
V9 cl
O!ü X
— Théorème et définition
*_ Tout nombre complexe non nul, dont 8 est un argument, s'écrit sous
forme trigonométrique z =r(cos@ +isin@) avec r=[z| et
O0 =arg(z)+2kn, (keZ)
— Formules de passage
+ _ De la forme algébrique à une forme trigonométrique
Si z=x+iy, où xet y sont des réels tels que (x, y) (0,0),
alors z=|z|(cos0+isin6)
avec |z=4/x?+y* et 6 tel que cos8=À et sine=À
[2 [2
+ D'une forme trigonométrique à la forme algébrique
Si z=r(cos8 +isin6), où r est un réel strictement positif et 6 un réel,
74 Nombres complexes — Résumé
x = |zlcos8
<}
GN
ND
y =|/zfsine
M2)
alors Zz=x+iy
avec x=rcos6 et y=rsin6
.< Remarque:
Re(z) et cos8 ont le même signe.
Im(z) et sin ont le même signe.
Nombres complexes — Enoncés 75
EXERCICES
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O,ü, Ÿ).
Déterminer, dans chaque cas :
1) l’ensemble E, des points M(2) tels que [z+5|= V10
2) l’ensemble E, des points M(2) tels que |[z-5+3i| =3
3) l’ensemble E, des points M(z) tels que |[z+5|=|z-i|
4) l’ensemble E, des points M(z) tels que liz+4|=6
5) l’ensemble E, des points M(z) tels que |Z+5-—i]=|z—4il
6) l'ensemble E, des points M(2) tels que les points A, M et M’ d'affixes
respectives 1, zet 1+z° soient alignés.
7) l'ensemble E, des points M(z) tels que (Z-3)(iz +2) soit réel
8) l’ensemble E, des points M(2) tels que (Z-i)(2iz+3) soit imaginaire pur.
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, ü, Ÿ).
Soient A(i), B(5i), M(z) et M'(z') tel que z'=?— avec Z£i.
Z—1
Za = 2{sin-=+icos-—) Z4 =1+itanZ
12 12
Corrigés
1) a)
2 =-2i donc A(0,—2) | €
75 =1+i doncB(1i,1)
« =4+2i donc C(4,2) | B
2e =2 donc 1(2,0) ‘
A
Zytic _ —2i +4+2i 4
b) —=2=72, donc
I est le milieu de [AC]
2 2 2
D a =aff(BA)=2,-2,= (-2i)-(1+i) =-1-3i
u'=aff(BC)=2.-2, =(4+2i)-(1+i)=3+i
b) PA = za —25|=|-1-3i|=V1+9 = V10 en
bac - lzc 28] =|3+i]= V9+1 = 10 = BA=BC= 10
donc le triangle ABC est isocèle de sommet principal B.
3) a)
S,(B)=D & I est le milieu de [BD]
Zp +Z
S Z= DS 22; =zs+2Zp
S 2) =2z-25 © Zn =2Xx2-(1+i)=3-i
b) On sait que I est le milieu de[ AC] et on a trouvé que I est aussi le milieu
de [BD] donc ABCD est un parallélogramme
D'après la question b) de la question 2), on a trouvé que BA = BC donc
ABCD est un losange.
5) Ona: S;(D)=-K
E=A*B
E=D+ k} donc le quadrilatère ADBK est un parallélogramme.
1)
{z|=1
| arg(z)=- : Lx] = z=1(cos(-2)+isin(-5)
e Z=7+z+1
cos8= 1
> = [2x]
V32
n0=-Y?
sin
- 1 _, 1
Ona: f=17=- et [z]=127'=—
z zZ
a-{ 242" 242" _ 242 _ tr LE _Z+z
1+z-z') +22 147.2 1414 224 1472
üu=u donc u est un réel.
: : Si : |z|=|z|=1 et 1+2z'#0 alors le nombre D +2’2 est réel.
Conclusion é
+Z ®
n2
1) On pose Z-Æ+2),
Z°Z
_ 1 1Y G+Ÿ
Z- {z+zŸ er Ga __(zŸ _G+Ÿ _y
az | 2 IT 1
Z Z' Z2'
2) 2 +il=l2-ilelz +] =l2 -5f
S(z+iXz+i)=(c -i)G -i)
S(z+i)z -i)=(z -iXZ +i)
27 —iz +ig —i =27 +iz ir à?
2iz -0i =0Sz-7 =08z-7 SzeER
DMG)EE, = |z +5] = 10
& F-3X&
+2)= (3) +2)
& (T-3X& +2)=(Z-3Xi +2) (2-37 +2)=(7 -3)(iz +2)
D —i22 +937 +2z —-6=izz —-6-—3iz +27
<= 2izz —3i(z +2)-2{z -Z7)=0 et z =x +iy où x,y réels
& 2i(x?+y?)+3(2x)+2(2iy)=0
€ 2i(x°+y°?-3x -2y)=0
&Sx'+y}-3x-2»=-0 (x = +0 1} rs
84 Nombres complexes — Corrigés
[7 +2i=2 67 -2|=2
Sz, -2,|=26 4M =2
L'ensemble F est le cercle de centre A et de rayon 2.
1) a) PE ai
z-i z-i z=i
b) |z'+1|= ail = 4 d'où |z'-(-1)= il _ ——
"li © [zu 2 “ei Ee i
On à A(i) et on pose I(-1) .On obtient donc rs
Zu ZA
MeS,n © AM=4 d'où |z, -z,|=4 d’où fe -21= 521 Donc IM'=1
le point M’ appartient au cercle de centre I(-1) et de rayon 1.
Nombres complexes — Corrigés 85
= srg[ 2 7 }* [2x]
M7ZaA
=r+arg(z, -2,)-arg(zu -Z,) [2x]
=1+(&BM)-(GAM) [21]
=7 +(AM:BM) [2x]
b) z'eR! & arg(z')=0 [2x]
<> (& OM) = 0 [2x]
& (AM:BM)+ 7 =0 [2x]
(AM:BM) = -1 [21]
= AM etBM sont colinéaires et de sens contraires
< Me[AB]\{A,B}
o
1) a) z3 =1+3i d’où Z, =1-3i
_4-28 _4-1-3i 3-3i _ 1-i _—(1-i)
Zg;
Z5-4 1-3i-4 -3-3i —1-i l+i
(+-i) 1+1
b) NeAet N#A donc x, =4 d'où z, =4+iy et 2, =4-iy (où yeR)
Zn.
3) Pour zx#4, ZI
z—4 2-1 z-4 (Z-4){z-4)
86 Nombres complexes — Corrigés
D
C
c
_————., A
O 4
&o,n
1) « 2, = Ne 2
V2 . Re(z p= et m(z,)=- 2
- f+°
+<=V2. On pose arg(z.)=6,.
Nombres complexes — Corrigés 87
cos8, 5-4 #5
v2 22 > 0, =-— [2x]
sin6, _LÈ 6.2
2 22 2
Z, = V2 (cost-H+isint-5)
cos6, ==
= 1__ V2
| Ÿ2 2 3 6,= -T [2x]
2
1-2
2 2
u
z, = V2 (cost-F)+isin(-F)
Lt
sr {x
#5 CY Lx]
LA
= [2x]
d'où arg(u)=— Lx] et u= cos(n)+isin() .
Rif
3) u= = 2
_V6-iv2 (V6-iV2)1+i) V6+iv6-iv2 -i
Z, di 2(i-i) 2(1-i)(1+ i) _ 4
+ +i
6-2
4 4
7 . ñ
( G5)c0sx + sin(—)si
= 4(cos(— Go) inx) = 4 cos(x
{ —-—D)
»
° Z,= S(cos 2 isin 2) D Z,=5 (cos(-28 + isin(-7)
Zs =S{cos(-+ isin(-%)
# . À. x R ..
. Z = (sin +icos —). Ona: sin—+icos—=i(cos —-isin —)
37 12 12 12 12 12 12
. FT .., . T ,.
Z3 =2i{ cos %-isin on pose u=2i et v =cos—-isin—
12 12 12 12
spl-s pes pE
v =1 cos( ——)
D) +isin(-—
isin( )
2 12 2 12 12
2) 2,=2,+2,=(3-iV3)+(-3-3iV3)=-4iV3
z, est un nombre imaginaire pur dont 3m(z,)=-4V3 .
PA =44V3 et arg(z;)= + 2kr (keZ)
FT, :.., A
Z3 = 43 (cost-5) +isin(-à)
= 204
3) a) z =4if3 = [zc|=4V3 =2]z,| donc OC
Ce(O,ÿ) et y <0
°
Nombres complexes — Corrigés
x, =3 donc AeA:x=3
=-argz, +argz,+2k'n,k'ez
21 _(_T))ox"x, k'ez
3 6
=-Tjonr , n€eEZ
2
L'angle (OÀ,OË) est droit. (2)
x=-3 x=3
4
Nombres complexes — Corrigés | 91
Z; =2 (cost-5) +isin(-Ÿ)
M;
<!
æIa
a
»|
b) + OI={zf+
x 2) Jar 22 - F2. ES
4
= à +T [2x]
|]
= OI d'où |z1|=V2-V2 .
. arg(z,)=(ü, OÙ [2x] d’où arg()= © [2x].
3) z= 21h .; 2 et z,=V2-4V2(ere)
cos 0 = — r
2 = 6=— [27]
6-11 6
sin0 ="
ñ
|z,|=2 et arg(z,)= & [27].
b) Figure :
Représentation de À :
lz,]=2 donc OA=2 d'où A&, et arg(z,)= € [2*]
Représentation de B: z, et z, sont conjugués donc B=5,, ; (A).
L<&)
<
TS
2) a) Module et argument de Za .
ZB
za] _Izal 2;
23 z5l 2
. arg(es) =arg(z,)-arg(z,)[2x] d’où arg(2s) = == Co) [2x]
3
ZA Za,_T
7,4] =1 8)
et arg(—2)=z— 3 | [27 ]
.A) =letarg(—$)z-
ZA
gGs)=
Za,_T
[2ri [2x] 1
d’où 28 = 1(cos(9)+isin(f))
ZA mis
= 51
“—2-1(cos(£)+isin(æ))=-+i— +i;
.V3
Zg 2 2
3) a) So(A)=C donc O, l’origine du repère, est le milieu de [AC]
d'où ze=-2,=-V3-i.
b)
D=t;A(A)
& AD=BC & 22-24 =Zc—2Zp
S Zn = Za +Zc —Zp
S Zn = -Z8
= V3 +i
94 Nombres complexes — Corrigés
V3
B(b) et b= EL +i donc on peut placer B comme intersection de & et
V3 V3 1, 1 V3-1 ,V3+1
Pons
:
PE Un
V3 ,1
tip ti 2 2 0
z=a+tb=— “8, #3, 1, .-V3-1,,v3+#1
2 2 2 2 2
Donc z=b(1+i)
1 :
bl=1 [1+il =
Z= Ban —)
aff(OA)= a= + ré es OR, £)
9,6 Nombres complexes — Corrigés
a(06)-b- 5,1;
2 2
4 on[ 8,1
2 2
ppel :
°_ Un carré est un parallélogramme ayant un angle droit et deux côtés
consécutifs isométriques.
. ulvéu.v=0
_fa -fa' — —
. ) et ) on a:u.v =aa+bb
Remarque :
+ _ Pour le parallélogramme : Image de la somme de deux complexes
A(a),B(b) et M(a+b)
aff(A)+aff(B) = aff(M)
aff (GA) +aff (GB) = aff (ON) ce qui donne OÀ +OB = OM
par conséquent OAMB est un parallélogramme (1)
x x
6 4
Sr
LL]
= —|2
57 57
Conclusion
ion :: z=Zz = V2 V2 (cos —+isin—
1 +isin 12)
Nombres complexes — Corrigés 97
_1+V3 V3 +1 . 5r V3 +1 . 5T V3 +1
Z= +1 2sin— = sin— =
2 2 12 2 12 202
5 V6-V2
12 4
5 Vé+V2
12 4
EE)
1) a) OA=z;|=f1+i=V1+1=V2
b) z,=1+i donc A(1,1).
Zu =V2+2,=V2+1+i.
Ym = Ya: Xy=V2+1=OA+1
2) z4l= A+ V2Ÿ +1 =V1+2V2+2+1 = V4+2V2
3) a) É = (1+i) =1+2i+i =1+2i-1=2i
w=(V2+2,) =2+2V2z, +2, =2+2V2(1+i)+2i
"224242 +i(2V2 +2) = (2+2V2)(1+i)
=(2+2V2)z,
b) argzf =arg(2+2V2)+argz, [2x]
or 2+2V2 est un réel positif donc il a pour argument O+2kr, keZ
et arg(zu ) = arg(z;) [2x]
On pose a = arg(z,). On a calculé |z,|=V2
1 _V2
CR 2 a=—
ñ ï
[2x]. Ilenrésulte: arg(z,*)=—+2kx, keZ.
ina =-L = V2 4
V2 2
Or arg(zu) = 2arg(zy) [2x] d’où 2arg(zy) = à +2kr
Re(z,,)
> 0 = cos9 > 0
c)
LL
arg(z,,)=— [27
B(zu) 8 | 2 Zu = V4 +22 (cos +isin =)
Val= V4 +292
in(-)=
2sin(-)= 2"2-3 in(-L=
= sin( D) sine)
sin() 1/5
g 2-V3
2/ Opérations dans 77
à Addition des vecteurs
Soit O un point de &, ü et Y deux vecteurs de 7”.
Soit À, Bet C les points de & tels que ü=OÀ,ÿ=OB et [OC] et [AB] ont le
—
même milieu. On appelle vecteur somme de ü et Ÿ , le vecteur W =OC .
On note u+v=w.
Conséquence
Conséquence
Soient A et B deux points distincts, & un réel et M un point de l’espace.
Alors AM=aAB si et seulement si A, M et B sont alignés et M a pour
abscisse à dans le repère (AB).
Propriétés
Pour tous vecteurs ü et v de %” et pour tous réels à et f :
(a+Bjü=au+Buüu , a(Bu)=(a-B}u , a(u+v)=au+av
lu =ùü
(-a)u = -(œuù)
aû = 0 à =0 ou
ü =0
AM = où.
Conséquence
Soient A et B deux points de l’espace, ü et Y deux vecteurs non nuls de 7”.
Alors @(A,ü) est parallèle à Z'(B,ü), si et seulement si, les vecteurs
üetŸ sont colinéaires.
Vecteurs de l'espace - Résumé 101
Théorème
Soit À un point de l’espace et u et v deux vecteurs non colinéaires.
Pour tout point M de l’espace il existe un unique triplet de réels (x,y,z) tels
que OM = xi + yj+zk.
Le triplet (x,y,z) de réels s'appelle le triplet de coordonnées du point M
dans le repère R = (O, i,j,k). On note M(x,y,z}r -
X : l’abscisse de M
y : l’ordonnée de M
Z: la côte de M.
© Règles de calculs
Soit (,j,k) une base de #°.
_fa) _fa'
Soient se , ) deux vecteurs de #7. a et B deux réels.
c ,
c
ue LL aa +fBa'
Les composantes de au+fv dans la base (i,j,k) sont CE)
ac+Bc'
Vecteurs de l'espace - Résumé 103
Le — x x' x"
On appelle déterminant de (u AZ w) eton note |y y’ y"| le réel
Z Z 2"
D=x). z' rt
2" z' z" ir
y" s
y'
x x x x y yT | x’ x’ x’ “|
‘ " — , 2 # ,
Y ÿ. Ya Z z” | Z Zz zZ Y Y
© Théorème
Un triplet de vecteurs de #7 forme une base, si et seulement si, son
déterminant relativement à une base quelconque de #7 est différent de 0.
104 Vecteurs de l'espace — Enoncés
EXERCICES
(O,i, ji k) un repère de l’espace &.
Déterminer a et B dans chacun des cas suivants pour que À, B et M soient
alignés.
1) A(2;3;:0), B(3:2;1) et M(a;f;2).
2) A(4;0;1), B(G;0;3) et MG3;a;B).
1)
6] je)
u 3!
—1
,vl-l|
—2
et wlli
—1
2)
2) 6)
ul -1|,
—2
v| 1 |et
1
w|-2
1
Soit (f,j,k) une base de #7 Dans chacun des cas suivants montrer que
UE) os
le triplet (u,v,w) est une base de #°
— —
a) Déterminer a pour que les vecteurs DE et BC soient colinéaires.
CORRIGES
ED _[1Y _fa-2
1) A(2;3:0), B(3;:2;1) et M(a;B;2), LE) et DES
B-3+a-2=0 (1
E “aà Det|; P,3-=0etf} % 2 0æ1-2-B+3<0 (2
2-a+2=0 3
1-3+4-2-0
= B=1 < M(4,1,2)
a=4
{3 —,{ —1
2) A(4;0;1), B(1:0;3) et MG;:a;P). si | , if a
-3 1} 0 «a!
8 0e 2-0
2 B-1 _3(B-1)+2=0
ef LS MG:0:3
1)
6) el
uf
2
3},
-1
1
vi-l|et
—2
4
wl -2
—18
3 -1 -2}=2x(-1)x(-18)+1x(-2)x(-1)+4x3x(-2)
—1 -2 -18
—[4x(-1)x(1)+(-2)-2)x2+1x3x(-18)]
= 36+2-24-(4+8-54)=56
#0
det{u, v,w) 40 donc la famille {u,v,w} n’est pas liée d’où (u,v,w)}est une
He)
base de 7
-2 -1 1
—1 1 -2=-2x1x(-1)+(-1)x(-2)x1+(-1)x(—2)x1
1 -2 1
-[1x1x1+(-2)x(-2)x(2) + (D x(-1)x(-D]
=2+2+2-(1-8-1)-1440
det{u, v,w) #0 donc la famille {u,v,w) n’est pas liée donc (u,v,w) est
une base de 7
—-1 1 a-2
& |-1 2 a-3|=-0
-1 3 2
-1(-4+3(a-3))+1(2+3(œ-2))-1(a-3+2(a-2))=0
4-3(a-3)+2+3(a-2)}-a+3-2(a-2)=0 -3a+16=0
-16
Dos:
© dét(] ,IK,IL)=0
ZH OZ 24
2
3 Î 0|= Zxlixé+(5).0.0+2xÈ$xt2-[&xi Fx0+0x$x-1xà x$]
0 4 7
-_2
=-7+-0
donc I, J, K et L sont coplanaires.
110 Vecteurs de l'espace — Corrigés
3) E(3,5,2)
+ 3 —> —1
nl
a) DE et BC| 4 |.
A
a—4 1
=>
DE et BC
>?
—> +
DE et BC sont tous nuls
3 6 4 3 |
sk 4 =0et
a-4 F-0el 2, 1170
—4x3+6=-6+6=0
6+4a-16=0 &Sa=
but
[=
3+a-4=0
d'où E(9,5,2).
b) CE=xAB+yAC+zAD ©|5+3|=xl 0 |+yl -4 [+2] -2
— — — — 2-1 2 1 3
5_2] (2 3 5
Z=2x+y+8z ()
4 8=-4y-2z (2)
7 =2x+8y+57 (3)
(1)-G)=>3=-2y-2z et (2)=4--2y-z
Vecteurs de l'espace — Corrigés 111
Nic
Dans (S) 2x+3y+5z- 3 2x+8(-2)+5=2 Sx=
NI
.
3
| 2
Conclusion : +) et CE =$AB-SAC+AD
AD.
1 B
5
1) Pour montrer que (ü,Ÿ,W) est une base , on montre que les vecteurs
{ü,v, W} n'est pas liée.
(1 0 {1
ul1|\; vlllet wi0
0 1 1
bi CD het
det(ü, ÿ, w)=
bed bed ©
base de #7
2) On désigne par (X, Y,2Z) les coordonnées de K dans la base (ü,ÿ,w). On
écrit alors K = Xu+ Yv+ Zw et on remplace les vecteurs ü,Vet W par
leurs expressions dans la base (î, j,K).
K=Xu+Yv+Zw donc 1+j+k=X(1+j)+ Y(G+k)+Z(1+K)
1+j+k=(X+2)i+(Y+X))+(Z+Y)k
X+Z=1 X+Z=1
D'où 4X+Y=1 . Ce système est équivalentà 4X-Z =0
Y+Z=1 Y-Z=0
l> 1
On obtient donc X=Y =Z => d'oùù K-qut 2% 3%:
(2
Ona AB| 4
LG0
On désigne par (X, Y,Z) les coordonnées de B dans le repère (A, ü, Ÿ,w).
3+2y=0 773
ss 6+2z=0 & l{z=-5 Donc E(3;-3;-3).
2y-z=0 2y-z=0 (vérifiée)
— | — 0
1) On a: sa) et ef)
—3
2) D(a;1;3)e (ABC) signifie {A5,a5, ac} est liée ce qui équivaut à dire
________| {a-3 -2 0
det(AD, AB,AC) =! -1 0 1-0
2 -1 -3
0 1 |2 0! .I2 0 =0éa-=13
@-3|2 3 Er ;
Conclusion : D(13;1;3) appartient au plan (ABC).
HI = HK+KC+ CB+ BI
or d’après les hypothèses on a : CB=GF-HE= K et aussi HK = HG ;
> Î1— — — —— + —> K G
BI ==BA, BA =GH=-HG. Donc HK+ BI =0.
N
MW
Fi à
! B| “JL
A T l N
! :
t !
!
IDe
Lmmmmm—— _— C°
Nous UK
D J C
10 3 [1 (0 ;
dét{M,MN,Mi)=|0 + à M] 0 |MN|+|Mi) à
1 à À 1 à 7
1 1
=-16-09+10@)= +2
=0
—1 0 3 _,{—1) _,f0 2
dét(KM, MN, Mi) = ES KM} + |,MN|+|, Mià
2 2 1 2 a) (i
16 -2)+30)+30)
0
B Al
Kk h ,i L
0 ji 3! ï
î
D
{1 DfOY _,f2
Of 3 |: oA|4! : OBlo|:
3 3 3
______ [102 3
det(Oi,OA,08)-|3 4 0=-1(4x3-0)-3(0x3-8x2)+2(0-2x4)
3 33a
=-12-(-18)-6 18-18 =0
Donc O, A, BetI sont coplanaires et par suite le point I appartient au plan (OAB).
Chapitre 6
Produit scalaire dans l'espace
© Conséquences
Pour tout vecteur u de #.
< u-u- ju” (lorsque [ül| = 1 on dit que le vecteur U est unitaire).
fi -0 & ü=0
°+ Pour tout vecteur u non nul de #”, le vecteur —-ü est unitaire.
fi
+ _ Pour tous points O, A etB de & OA-OB=OA:OB -cos(AÔB)
+ u-v= vu + u-(v+Ww)=u-v+u.w
(U+X)-(V+W)=u-v+Uu-W+X-V+X-W
(-u)-v=-{u-v) + (au)-v=a(u-v) + (au)-(Bv)=af(u:v)
lü-v|<{ül-[Fl (inégalité de Cauchy Schwarz)
ju -v|=|ul-[F] si et seulementsi ü et sont colinéaires.
fü+v| <[ül+1Fi(négalité de Minkowski)
118 Produit scalaire dans l'espace — Résumé
L _ 0 H A H° O A
u-v =OA-OH u:v=-OA:OH
3/ Orthogonalité
© Définition
Deux vecteurs u et Vde %° sont dits orthogonaux si et seulement si u-v=0
etonnote uLv
® Théorème
Soit A et B deux points de l’espace et U et V deux vecteurs non nuls de #°
Alors les droites (A, ü) et 2'(B, Ÿ) sont orthogonales si et seulement si
+
u:v=0.
ne En
Pt
Produit scalaire dans l'espace — Résumé 119
Définition
Soit À un point de l’espace et n un vecteur non nul.
Il existe un unique plan passant par A et de vecteur normal n.
Propriétés
Un vecteur non nul n est normal à (O, u, v) si et seulement si
nu=0etn-v=0.
Deux vecteurs non nuls N et n' sont normaux à un même plan, si et
seulement si, ils sont colinéaires.
Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs
normaux respectifs sont orthogonaux.
n'un vecteur normal
à P et n'un vecteur normalà P'.
PLP'&n-n'=0 + P//P'&netn' sont colinéaires
7 47
4/ Base orthonormée - Repère orthonormé
© Définition
_ —
= ee
Pour tous points M{x, y,z), M'(x',y',z')ona
MM'= (xx) +(y-yY +(2-2Y
120 Produit scalaire dans l'espace — Enoncés
EXERCICES
2»
Soit ABCDEFGH un parallélépipède rectangle vérifiant :
AB = AE =2 et AD=4
Soit I le centre du rectangle ABFE etJ le milieu du segment [EH].
1) Calculer les produits scalaires suivants :
a) BC- IH , BJ: FA
CORRIGES
(1
Un vecteur directeur de D est (à) .
2
Le plan P passant par A(0,2,0) et perpendiculaire à D.
Donc un vecteur directeur de D est un vecteur normal à P.
2) a) Hest le projeté orthogonal de A sur la droite D(B,ü) donc
x=3+@
S41y=-20
z=4+2a
. 35 10
On trouve a=-— et 4y,, =-2(——)=—
35 3
Zy PAGES
— —2 — —1 _ — —
a) () et xe[:i) On a: +5 donc les vecteurs AB et AC ne sont
3 0
pas colinéaires et par suite les points À, B et C ne sont pas alignés.
b) AB° =(-2) +(-2) +3? =17
C? =(-1ÿ +(-1) +0 =2
an
xc| 1 | donc BC? = 1? +1? +(-3) =11
: [2 2 er 2e
= 1,4,4 et v|- HIT. d'où u et v sont unitaires.
9 9 9
orthogonaux.
Les vecteurs u et v sont donc unitaires et orthogonaux.
u-w=0 ne ulw
vw A0 x (Va 0
v-w =0 donc
v Lw
w_est orthogonal à chacun des vecteurs u et v.
base orthonormée de #°
_fa
2) 0 est un vecteur non nul.
€
_fa) _,f1
s(b}uxuf 1 le a+b-3c=0
c —3
_{a __,(0
safe &<0+2b+0-0
c 0
_f3c
On obtient donc, b=0 et a=3c d’où s| 0 |
c
_f8c
3) sf) et puisque (a,b,c)
# (0,0,0) et b=0 alors ax0etcz0.
c
_ — (3) + = — —
n=cuoù af) n est orthogonal à AB et àAC etnet u sont colinéaires
1
_(3
donc ul 0 | est un vecteur normal au plan (ABC).
1
—( 6 (2
1) Ona A(1;:2:2), nef) « sf)
1
[2
2) a) Un vecteur directeur de A est 1 0 ]
AM:u =(6-2a)(-2)+0+k
= 50-12
b) La distance de À à la droite A est la distance de A au point H projeté
orthogonal de A sur la droite À.
On obtient H lorsque AM:u =0 (M = H) ce qui signifie à = È .
, 14 7 Yu =3 ; A
14
D'où x} =7- 2,
rs til a. 14 . L4 .
D'où HG 33 5) projeté orthogonal de A sur la droite A.
{1 {1
1) n8f à | k6/6). one L1 1|=1#1=240.
-1 1
Donc les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires d’où les points À, Bet
C ne sont pas alignés.
2) a) On résout la question dans le plan ABC.
i
126 Produit scalaire dans l’espace- Corrigés À
|
3
_,(0
sf} donc BC= 4 =2
2
On a alors AB = AC et AB? + AC? = BC? d'où le triangle ABC est
isocèle rectangle en A.
ABCD est un parallélogramme ayant:
b) ABDC est un carré < {deux côtés consécutifs isométriques et”
un angle droit
IM-AB = IH-AB.
Mellé IH-AB=2 (strictement positif) donc IH et AB sont
Melle H=2=-1
AB 2
Produit scalaire dans l'espace — Corrigés 127
F DA
A D
B C
1) + Calcul de BC-IH
(BC) L (ABF)
Ie(ABF) donc B est le projeté orthogonal de I sur (BC).
(ABF)N(BC) = {B}
(BC) L (HGC)
(HGC)N(BO) = a} donc € est le projeté orthogonal de H sur (BC).
b) Calcul de J1-JG
Le repère (A,5 AB, AD, AË) est orthonormé.
—,( 1 __,f2
Dans ce repère: I(1,0,1) ; J(0,2,2) et G(2,4,2). Ainsi JI Ë et JG Gi)
1 0
2) n]-Vir4+1-V6 et [JG]-V4+4
- V8 -2V2
. JI.JG> 2 1
FT
COS IG =
6 — Vex2v2 “NS
= ——— = —
AC-u =0
B est le projeté orthogonal de A sur (P), donc (AB) est perpendiculaire à (P),
donc orthogonale à toute droite de (P), donc à (D). D'où AB.ü=0
+ _ C'est le projeté de B sur (D) donc (BC) est perpendiculaire à (D) donc
BC.u=0.
On veut démontrer que AC-u =0 et on sait que ABu=0 et
BC-u=0.
DT
Théorème :
Soit & =(O, i,j,k) un repère cartésien de l'espace et a, b, c et d quatre réels
tels que (a,b,c) z(0,0,0).
L'ensemble des points M(x,y,2) vérifiant ax +by +cz+d = 0 est un plan.
Propriétés
L'espace est muni d’un repère orthonormé æ =(O, i, j,X).
_{a
Siun plan & a pour équation ax+by+cz+d=0 alors le vecteur sf, est
c
normal à
EXERCICES
CS
HE» L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, ï, j,k),. La droite (D) a
x=2+t
pour représentation paramétrique L =1-2t (teR)
z=-3t
Quels sont parmi les points suivants ceux qui appartiennent à cette droite.
A(3,-1,-3) ? B(0,2,1) ?
L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, i,}, Kk). Donner une
représentation paramétrique de la droite D passant par le point A et parallèle à
Pet P’
af x=2+s+t
A(1,-2,3), P: y 1
= a+2B (aBeR?, P':1y=1-s+2t (s,t)e R°
Z=1+2a+28 z=3s-t
fe
On donne dans une base orthonormé directe (i, j,k) les vecteurs
2 1
Soient A(-1,1,0) ; B(1,1,1) ; ül -1 let ÿ| 2 |.
1 1
1) Donner une représentation paramétrique de (A, ü) et 2"(B, Ÿ).
2) Montrer que les droites & et 2" ne sont ni orthogonales ni coplanaires.
3) a) Donner une équation cartésienne du plan P contenant & et parallèle à
2".
b) En déduire un vecteur directeur de la droite A perpendiculaire commune
à et 2".
4) a) Donner une équation cartésienne du plan Q contenant ©'et
perpendiculaire à P.
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection de Q et &.
c) En déduire une représentation paramétrique de A.
136 Equations de droites et de plans — Corrigés
CORRIGES
{1
1ère idée : La droite D passe par I(2;1;0) et a pour vecteur directeur a)
-3
— —
Pour savoir si M est un point de la droite D on peut vérifier si MI et u
sont colinéaires.
— —1 La 1 —>
Les vecteurs xi| 2 ] et (à) sont colinéaires puisque AI = -u
3
D'où A appartient à la droite D.
2ème idée :
3=2+t
A(3,-1,-3) appartient à D & il existe un réelt tel que 4—-1=1-2t
-3 = -3t
3=2+t
or <—1=1-2tt-=1 d'où A appartient à D.
-3 =-3t
0=2+t
+ _B(0,2,1) appartient à D & il existe un réel t tel que ê =1-2t
1=-3t
0=2+t t=—2
or 42=1-2t & {t=-1 impossible
(6
D, passe par B(0;2;5) et a pour vecteur directeur u2 Ë]
4
;: (2
D, passe par C(7;2;-6) et a pour vecteur directeur | |
+ _ Position relative de D, et D,
EU LU Le _
uw et u2 sont colinéaires car u2 =-2w donc D,//D,.
Equations de droites et de plans — Corrigés 137
(2 > (3 _
D'autre part | 1 | n'est pas colinéaire au vecteur s 1 | car 2 #—.
8 2
B # D. et par conséquent D, et D, sont strictement parallèles.
+ Position relative de D. et D,
à (—3 , [2
Ona: w| 1 letu:| 2 | donc $ à =-8 #0 donc D, et D, ne sont pas
2 —1
parallèles.
On a ua us # 0 d’où les droites D, et D, ne sont pas parallèles.
Etudions D, ND, :
x=2-3t x=7+2t
Méx; y;z)e D ND, & il existe (t:t')e R° tel que/y=1+t et{y=2+2t"
z=-3+2t Z=-—6-t
2-3t=7+2t 3t+2t'=-5 4t = 4 +=
i1+rt=2+2t" edt-2t'=1 e48t'=-8 eff
—-3+2t=-6-t 2t+t'=-3 2t+t'=-3 _
En remplaçant t dans la représentation paramétrique de (D) on obtient
I(5;0;-5) intersection de D, et D...
x=1-a » {—1
1) « D,:4y=-1+a (ae R), un vecteur directeur de D, est | 1
z=1+a 1
Fi
ne +
On a: | 1 1=-1-1=-2#0 d'où les vecteurs w et u2 ne sont pas
a+B=-1 2a =1 a=}
1-a=2+8$
& J—-l+a=1l+f &da-B=z2 + a-B= e 1B=--i
1+a=2-2$ a+2 p=1 a + 2B =1 a+ f=1
A Ay=x+745
….l4Y=Xx
résoudre le système: De © =1 5
Z==Xx+—
2 2
Les points M de la droite D ont donc pour coordonnées (x;:ix+7;1x+35) où x
est un réel quelconque. Posons x = & , une représentation paramétrique de
a
a) P:ax+by+cz+d=0 où (a,b,c)#(0,0,0), se est un vecteur normal à P
c
+ a —
3f5 es un vecteur deP& n-u=0< aa+fBb+yc-0
Y
= —1
4 1 | est un vecteur directeur de A , ü est-il un vecteur de P ?
2
En remplaçant a = Z, on obtient
DnP={A(4, 4,25}
140 Equations de droites et de plans — Corrigés
a) Représentation du plan P :
Pour représenter un plan P d’équation ax + by +cz+d = 0 où (a;b;c) # (0;0;0)
On représente ses traces avec les plans de base, (xOy), (yOz)et (zOx). Pour
cela on cherche les points d’intersection (s’ils existent) du plan P avec chacun
des axes du repère.
P:2x+y-2z-4=0
Siy=0etz=0,alors x=2
Le point A(2,0,0) est le point d’intersection de P avec l'axe des abscisses.
Si x=0etz=0,on trouve y =4.
Le point B(0;4;0) est le point d’intersection de P avec l’axe dés ordonnées.
Si x=0et y =0 alors z=-2.
Le point C(0;0;-2) est le point d’intersection de P avec l’axd des cotes.
Ainsi P = (ABC).
Caractérisation du plan P :
Jèe méthode :
—2 2
AB| 4 | et AC] O | sont deux vecteurs
0 -2
non colinéaires du plan P.
Zme méthode :
Pour trouver un point et deux vecteurs directeurs du plan P il suffit de trouver
une représentation paramétrique du plan P.
M(xy,z)eP + 2x+y-2z-4=0
e y =2z-2x+4
Pour trouver une représentation paramétrique de P, on exprime l’une des
coordonnées en fonction des deux autres
Par exemple, on a choisit d'exprimer y en fonction de x et z.
D'où P={M{(x,2z-2x+4;z) où xelR etzeR}
On pose x=a et z=$,
on obtient :
x=a
M(xy;z)eP ef trees (o,B) € IR?
z=$
(1 [0 + >
Soit A(1;0;0), à) et ÉE . On remarque que u et v ne sont pas
0 1
colinéaires (car -2x0-1x2=-240). On obtient donc:
I/ P,:(2m+1)x+my-(5m+2)z+m° =0
& m2a+b-5c)+a-2c=0
m(2a+b-5c)+a-2c=0 est vérifiée pour tout réel m si et seulement si
rar 0 C'est-à-dire 6 _ 2 :
[2
Les plans P., sont parallèles à toute droite de vecteur directeur 1) .
1
Il/ a)
_{1
P,//(X'Ox)S {os un vecteur de P.
0
& m°+5m+4=0 pour m=-1et pour m=-4
Les plans correspondants ont pour équations respectives : 8y-z+1=0 et
7yÿ+4z-4=0
_{(0
b) P,//('y)e ( stan vecteur, <m’-9=0 pour m=3oum=-3,
0
Les plans correspondants ont pour équations respectives :
28x+3z-3=0 et 2x+3z-3=0
(0
c) EE stunveserder, < m=0 donc P,//(z'Oz) où P,:4x+9y=0.
1
4
d) : 3 ] est un vecteur directeur de la droite D < üestun vecteurdeP,,
1) MGy;:z)eP, &(2-m)x+(m-1)y+(m+1)z+2m-1-0
& m(-x+y+z+2)+2x-y+z-1=0
cette équation est vérifiée pour tout réel m si et seulement si,
—X+y+z+2=0
2x-y+z-1=0
_—i-x
2
Led __3x-3
2
Tout plan P, contient les points M(x; 2 3 ; — ss) où x est un réel
quelconque. On pose x=a (aeIR)
x=@
sf À
e Vérifions si (à) est un vecteur de P, :
1 5
2
On a:
A
P,:-—x+—y+-2+4=0;
1 3 7 77
1x(-=)+(-2)0)+1x==-—+—2=0
D 2 COQUE ETS +,
aid
Donc le vecteur (à) est un vecteur du plan P. et par suite la droite D est
1 2
01
contenue dans le plan P. correspondant à m=—.
N
D est parallèle à P si et seulement si tout vecteur directeur de D est un
vecteur du plan P.
_(a@
Si af) et P:ax+by+cz+d=0. D//P
& aa+fb+yc=0
Y
_(2
À passe par A(1,1,0) de vecteur directeur LE)
2
P,:(m-3)x+my-(2m+1)z+3=0
A//P.&(m-3)x2+m(-1)-(2m+1)x2=02m-6-m-4m-2=0
l'équation du plan P.
Si m = _ A est strictement parallèle à P.
2) A:x-2= pie TE 0
2 1 —2 1
[1
À passe par le point B(2,1,0) et de vecteur directeur a)
1
P,i:mx+(m-—1)y+(m+1)z-2m+1=0
A//P, m+(m-1)(-2)+(m+1)=0 & 3=0 impossible.
La droite À coupe P, pour tout réel m.
Equations de droites et de plans — Corrigés 145
1) a) E, ={M(1+a;-2+3a;@) où à € R}
x=1+
M(x,y,2)EE, {y=-2+3a ,oùaeR
Z=0@
E, est la droite passant par A(1,-2,0) (correspond à à = 0) et de vecteur
_(1
directeur af k
dE 7. À
1
b) (I):x+2y=0
c) (T):x=2
L'équation x =2 & x-2
=0 est de la forme ax+by+cz+d=0
où
a=1;b=-0;c-0et d=-2.
nei
L'ensemble (T) est le plan ayant pour vecteur normal s() =i.
0
Le plan (T) est:
+ _ perpendiculaire à l'axe des abscisses.
+ de vecteurs directeurs j et k.
x=2
M(x; y;z)e(T) & il existe deux réelsa et B tels mel) =a où (œ,B)e IR?
z=$
x=2+0a+0
4{y=-0+a+08 où (a,fB)eR°
z=0+0a+$
x=4+
d) M(xy;2)eA he 4y=7 A
x+y=3
zeR
M(:;17;2) où z est un réel quelconque z
x=4+ O /
& ilexisteaeR tel que{y=Z?oùaeR 4
z=a B
A est la droite passant par B(4,7,0) (obtenu en prenant à = 0) et de vecteur
0
directeur s{ =K, c’est la droite passant par B et parallèle à l’axe des côtes
1
Z
(Oz).
& Z
+ (A;i;k) est le plan passant par A et
orthogonal à l’axe des ordonnées (Oy) :
0
donc j| 1 | est un vecteur normal de ce plan
0 2
et y, =2 donc (A, i,k):y=2 9 Y
3) (O,
i) est la droite passant par O et de vecteur directeur de 1
(A,
k) est la droite passant par A(1,2,-1) et de vecteur directeur k.
> [1
D" passe par B"(0;0;1) et a pour vecteur directeur 3{o)
1
P" est le plan passant par A(2;1;1) et de vecteurs directeurs
. (1 —, (-2
3) et ami) On trouve P":x-2y-z+1=0
1 0
L _, x, =1-2a
n=aAH d'où 4y,=-1-3a
Z, = 3+40
D'autre part le point H appartient à P donc ses coordonnées vérifient
150 Equations de droites et de plans — Corrigés
d'où d(A,P})= 29
—> = — — x—1
< dét(AM,u,v)=0 if, +
T2
x-1 4 -2
&|y-+ 1 -1]=0
z-5 3 5
< 8x-26y-2z-8+13+1=0
< 4x-13y-2z+3=0
P: 4x-13y-z+3=0
* Equation cartésienne de P, :
__,{-2
Soit I le milieu de [AB] donc I(-1;4;-3). si 6]
4
Equations de droites et de plans — Corrigés 151
M(xy;z)eP, IM-AB=0
(x+1)x(-2)+(y-4)x0+(Z+3)x(-4)=0
-2x-4z-14=0
< x+2z+7=0
P.:x+2z+7=0
Equation cartésienne de P,
,
Soit J le milieu de [BC],
1,5
CSSS).
(5
BC| -3
0
Donc l'axe A du cercle & est l’ensemble des points équidistants des points
A,BetC.
MeA < MA = MB -MC < MA -MB et MB=MC&MEP
NP,
1,7
2z+7=0 ef EX
5*-5
M(x;y;2) € A 27
Y=x+3
quelconque.
x=a&
M(xy;z)eA < ilexiste un réel «à tel que {y = 3+0
=-Z-8
Z=-57
x=@
A:4y=3+a (aeR).
z=-L-2
272
P:2x-y+2z-5=0 et P':2x+2y-z-4=0
(2
1) s(à) est un vecteur normal au plan P.
2
2
n' 2 | est un vecteur normal au plan P’.
-1
2) a) Représentation paramétrique de D :
M(xy;z)eD & M(xy;z)eP et M(xy;z)e P'
2x-y+2zZz-5=0
63227220
On pose z=A(oùAeR)
Dpt (1)
M(xy:z)eD 2x + 2y = À +4 (2)
Z=
(= 2x = y-2h4+5SA-T-2h+5 5 x=- 4 T.
X = À
3.2
M(xy;zjeD<e y=-n+À avecieR
Z=À
f'() _ À +
f) PNKÇ TT
E) est un minimum absolue de f(A). Donc AM? est minimale si À = ë.
AM,n=a(x,-x,)+b(y,-y,)+c(z,
-2,).
= ax, +by,+cz,
-(ax, + by, +cz,) or À e P donc ax, +by, +ez, +d=0
=ax,+by,+cz, -(-d)
= ax, +by,+cz,
+d
DE jribre
2) M,(4,4,1) etP: 2x+3y+6z-12=0
{1 x=1+
1) a) nf) et (AB): Das a (ae R)
2 Z= 1420
4 x=1+4
b) æ =2C,u) , sf) as PTE (BeR)
z=3-$
2) a) (AB)LP
< AB normalà P
Donc une équation de P est x-2y+2z+d=0.
CeP=1-2x2+2x3+d=0—=d=-
P:x-2y+2z-3-0.
a? 7,
D'où I(Z,51 3
+ On pose f(a)
= 180? 204
f est polynôme donc dérivable sur IR.
f'(a) = 36a —-2
œ —@0 +00
&l-
f'(a) _
+
rs
f(a«) admet un minimum pour a = IT
or d(f,2)= la distance minimale IM.
.4_ [1 2,8
di,2)= 4/2) = 18 -2— + > 24
L2)= KG) - fes 18? 5 9 Vis 18° 18 -f- È
19
x=-1+20 x=1+8
1) S(A,ü):ly=1-a (aelR), 2'(B,ÿ):4y=1+28 (BeR)
Z=@ z=1-
2) u-v=2x1-1x2-1=-1#0 d’où u et
v ne sont pas orthogonaux donc
Z et 2'ne sont pas orthogonales.
—1
u et v ne sont pas colinéaires car —7 # 3
Donc © et Z'ne sont pas parallèles.
Cherchons NN ©:
—1+2a =1+$ 2a—-fB=2 (1)
M(x,y,z)e 21 2" ef —a= 1+28 ef de
a=1-$ a+B=1 (3
(2)-(G)=>B=-1
(G)=a=1-p=2
Vérification dans (1): 2x2+1=5Z2 d'où &3N 2'-
Conclusion: © et ' ne sont pas coplanaires.
3) a) 2'// P= Ÿ est un vecteur de P.
üestun vecteur de P
& cP >| AeP
Equations de droites et de plans — Corrigés 157
_(1
b) (à) est un vecteur normal à P.
Q:13x-4y+5z-14=0.
x=-1+20 ni
b) E(x,y,z)jeæNnQs Y2 l œ 2
13x-4y+5z-14=0 CL
158 Equations de droites et de plans — Corrigés
x=274
35
d'où A=A(E,n):{y=—-3y(yeR)
Z=—-5
35
Chapitre 8
Dénombrement
}/ P-uplet :
Définition
Il/ Arrangements
Définition
E est un ensemble de n éléments et p est un entier naturel tel que 1<p<n.
iH/ Permutations
æ Définition : permutations
Soit E un ensemble de n éléments. On appelle permutation de E tout
arrangement de n éléments de E.
æ Définition : factorielle
Soit n un entier naturel.
On dit que n! (qui se lit « factorielle n ») l’entier naturel défini par :
-pourn#0, n!l=nx(n-1)x..x2xl;
Exemple : 4A!=4x3x2%x1
© Théorème
Le nombre de permutations de n éléments est A7 =1x2x-.xn=n!
H1/ Combinaisons
œ Définition
Soit n un entier et p un entier 0O<p=<n.
On appelle combinaison de p éléments d’un ensemble E à n éléments toute
partie à p éléments de E.
0
(ù 1
Ci + Cr !
2 11211
|
& S 1,3 3 1
" L 1, 4 6 4
S 1 5 10 10 5 1!
(Q 1 6 [15 20|15 6
7 17 21135135 21 7
( 1 8 28 56 70 56 28 8 1!
© Théorème
p nt
pl(n-p)!
art
n —p)!
Nombre de tirages p'(n-p}' n° ap}!
possibles 0O<p<n 0<p<n
Remarque :
Dans le cas des tirages successifs sans remise, si n =p,un tirage est appelé
EXRCICES
1) Combien y a +-il de nombres entiers écrits avec trois chiffres distincts pris
dans l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} ?
E Un jeu est constitué d’une boîte contenant quatre cases et de six boules
toutes de couleurs différentes, chaque case ne pouvant contenir qu’au plus deux
boules. Déterminer le nombre de répartitions possibles.
IE
On jette trois dés de couleurs différentes rouge, vert et bleu. Les faces
sont de chacun de ces dés sont numérotées de 1 à 6.
1) combien y a-t-il de résultats possibles ?
2) Dans combien de cas obtient-on deux résultats pairs exactement ?
3) Dans combien de cas obtient-on de résultats tous distincts ?
4) Dans combien de cas obtient-on trois résultat égaux ?
5) Dans combien de cas obtient-on deux résultats égaux exactement ?
Dénombrement — Enoncés 167
Montrer que :
1) Pour tout n, p eINtelque3<p<n : CP =CP.,+3CP7; +3CP5 + CPS
2) Pour tout n, p e IN tel que 0<p<n-kavec ke{1,2,......,n-p} :
CFn+1 CCF E CC
2 Résoudre dans IN :
1) C =4c4
2) C?+Ci =2n°-2n
3) 2AŸ+A;,=32n(n-1)
Dénombrement — Corrigés 169
CORRIGES
n, = 6x A, =13104
Arrangements de 3 éléments d’un
ensemble de 14 éléments (restants)
Choix d’une boule rouge
170 Dénombrement — Corrigés
2ème méthode :
Un produit de trois numéros est nul si l’un des numéros est © ou deux
des trois numéros sont des © ou les trois numéros obtenus sont tous @.
n, = Ci x C$ + Ci x C5 + Ci = 100
e) n, = le nombre de tirages contenant une seule‘ boule rouge et une seule
boule portant le numéro (0)
a b c d
2 choix 2 choix 2 choix 2 choix
1) On veut constituer un mot en utilisant les lettres du mot tunis, donc il s’agit
d’avoir trois lettres ordonnées prises parmi les lettres t, u,n,iets.
L'énoncé ne dit pas que les lettres du mot doivent être distinctes.
1 2 3
Constituer un mot de trois lettres c’est remplir chacune des trois cases,
numérotées 1, 2et3 (l’ordre intervient et une lettre peut être utilisée plus
qu'une fois).
Pour remplir la première case, il y a 5 choix possibles. Pour chacun de ces
choix, il y a 5 façons de remplir la deuxième case, puisque les lettres ne sont
pas nécessairement distinctes. Donc il y a 5x5 façons de remplir les deux
Dénombrement — Corrigés 173
1)
1® lancer
2ème lancer 2
1 1
1,2
1 2,3
1,4 4
1
1,6
Il y a 36 réalisations possibles.
Il y a 15 réalisations possibles.
174 Dénombrement — Corrigés
3) a)
1® lancer
2ème ]Jancer ® m2 Fee
1 213 7
2 3 | 4 8
3 415 9
4 5
5
6
1) Former un entier à trois chiffres distincts c’est ordonner des chiffres pris de
l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} sans répétition et en éliminant le choix
de 0 pour le chiffre des centaines.
Une fois on rempli la case des centaines, il reste 8 chiffres non nuls et le 0,
donc il y a 9 choix pour la case des dizaines. Pour chaque couple d’entiers
placés dans les cases centaines et dizaines, il y a 8 choix pour remplir la case
de unités. Donc le nombre d’entiers qu’on peut former est 9x9x8.
2)
centaines | Dizaines | unités Résultat
e a a b (a,a,b) | ae{1,2,3,4,5,6,7,8,9}
où a b a (a, b, a) b+a
a b b (a,b,b)
Il y a 9 choix pour le chiffre a et pour un chiffre fixé dans la case des unités
il reste 9 chiffres (8 chiffres et le 0) pour remplir la case b.
Le nombre d’entiers qu’on peut former est 3(9x9) = 243
3) On détermine combien de nombre entiers de quatre chiffres tous distincts
de5et7. Les chiffres seront pris de {0,1,2,3,4,6,8,9}. Il y a 8 chiffres
disponibles y compris le 0.
Dans un entier de 4 chiffres, le chiffre des milliers est différent de 0.
Dénombrement — Corrigés 175
1) n, =8!
2)
Il y aura:
- soit 3 cases contenant 2 boules et 1 case vide (1)
- soit 2 cases contenant 2 boules et 2 cases contenant 1 boule (2)
1% cas : il y a CŸ façons de choisir 3 cases, C£ façons de remplir l’une de ces 3
cases , C2 façons de remplir la 2ème case, et C5 = 1 façon de remplir la 3ème
donc Ci xCixCixC? répartitions possibles.
2ème cas : ily a C2 façons de choisir 2 cases, C? xC? façons de mettre 2 boules
par case, 2 façons de remplir les 2 case restantes, donc :
Ci xCixCi x2 répartitions possibles.
En total : il y a C5 x C? x CF + Cf x C5 x C5 x 2 =1440 remplissages possibles.
a) Il y a une seule façon pour que chacun des destinataires reçoit son colis.
n,=1xixi=1.
A B C D
Ca | Cr | Ce | ©
b) Le destinataire A est le seul qui reçoit son colis :
Il reste les colis C,,C-etC,. Comme A est Le seul qui reçoit son colis, alors
chacun des destinataires B, C et D ne reçoit pas son colis.
Pour le destinataire B il y a deux choix: Ce ou C,,.
Pour chacune de ces deux possibilités, chacun des destinataires C et D ont
une seule possibilité . Donc le nombre de cas pour que A seulement reçoit
son colis est :
n,=1x2x1=2
c) Une seule personne retrouve son colis : Il y a 4 choix pour la personne qui
retrouve son colis, et pour chaque choix le nombre de cas possible pour que
les 3 qui restent ne retrouve pas leurs colis est n,.
n;,=4xn,=4x2=8.
d) Deux personnes seulement retrouvent leur colis :
On commence par choisir 2 destinataires parmi 4 qui retrouvent leurs colis :
ily a C? choix pour ces deux destinataires.
Pour chaque choix de deux destinataires ayant retrouvé leurs colis, il reste
deux destinataires et leurs colis, or ces deux ne doivent pas retrouver leurs
colis, donc ils ont une seule possibilité : échanger les colis.
Le nombre de façons est Ci x1x1x1x1=6
Dénombrement - Corrigés 177
e) I y a 4!=24 façons possibles pour distribuer les colis sur les destinataires.
Ces 24 façons contiennent 4 cas qui s’excluent mutuellement : la réalisation
d'un cas exclut les 3 autres cas.
4 destinataires reçoivent leurs colis
2 destinataires reçoivent leurs colis
24 cas possibles 1 seul destinataire reçoit son colis
aucun destinataire ne reçoit son colis
On remarque que lorsque 4 destinataires reçoivent leurs colis c’est
équivalent que 3 destinataires reçoivent leurs colis.
Désignons par n, le nombre de cas possibles où aucun destinataire ne
retrouve son colis. Donc n, =24-(n,+n,+n,)=24-(1+6+8)=24-15=9
a LTÉE
A B € D
Ca Ci? Ce
CD Ca Ce
e L Ca—>Cp-— Cg
<T ces
€ Ca—>
C A CB
Ca > Cr ——> Cc
DC Ca— CB
s ce, > CA
a) Le nombre de trajets est 4 !.
b) La pièce doit passer d’abord par À, donc il reste 3 ! façons pour passer par
les 3 autres machines.
r v b
6 résultats | 6 résultats | 6 résultats
6x6x6 = 6° résultats
P— [1 — (PP,
P
I P—— (PP)
ur P— P——— (IP)
I
———- I <——— inacceptable
Pour obtenir (P,P,I) il y a 3x3x3 =27 ; de même pour le résultat (P ,LP) et (LP,P).
On obtient 3x(3x3 x3) = 91 résultats.
3) On obtient des résultats tous distincts dans AË = 120 cas.
Cela revient à faire des arrangements de l'ensemble de 6 numéros 3 à 3.
4) On obtient trois résultats égaux dans 6 cas : les trois dés donnent le même résultat
élément de {1, 2,3,4,5, 6}
5) On a deux résultats égaux exactement dans 90 cas :
1ère méthode : 6x5x C2 = 90
Les cartes sont réparties dans le jeu comme l'indique le tableau. Parmi «2
dames et 3 trèfles », il peut y avoir ou non la dame de trèfle.
CxC x CG x CA
| L Û Choix de 2 cartes
« non trèfles et non dame »
Choix de 2 trèfles « non dame »
/
\
Choix d’une dame « trèfle »
CGxCxC,
247 et 34Tet1dXF —> | L À Choix d’une carte « non trèfle
et non dame »
Choix de 3 trèfles « non dame »
Choix de deux dames « non trèfles »
voyelle | | | | voyelle
3 choix H reste 5 lettres à permuter 2 choix
dans 5 cases
voyelle | | | | consonne
3 choix Il reste 5 lettres à permuter 4 choix
dans 5 cases
3x4x5!
L t permutations de 5 lettres
Choix d’une consonne
Choix d'une voyelle
consonne | | | | voyelle
3 choix Il reste 5 lettres à permuter 4 choix
dans 5 cases
n, =4x3x5!=1440
permutations de 5 lettres
Choix d'une voyelle
Choix d’une consonne
Dénombrement — Corrigés 183
1ère méthode
Soit un alignement de A, B, C, D et E où A n'est pas en dernière position
et E n’est pas en première position. Il y a 4 possibilités pour A (positions 1,
2,3 ou 4) et 4 possibilités pour E (2, 3, 4 ou 5). On peut donc placer A et E
de 13 façons différentes : il faut éliminer les cas où A et E sont
simultanément dans les positions 2, 3 4.
Pour chacune des 13 dispositions de E et À, il reste 3 personnes qu'on peut
alignés de 3 ! = 6 façons.
Le nombre d’alignements cherché est donc égal à: 13x6=78.
2ème méthode :
Si on n'exige aucune condition, on peut ranger, 5 personnes À, B,C, Det E
dans un rang de 5 ! = 120 façons différentes (nombre de permutations d’un
ensemble de 5 éléments).
Dans ces 120 façons, on a compté le nombre d’alignements où A est en dernière
position, comme on a compté le nombre d’alignements où E est en première
position.
Le nombre d’alignements où À est en dernière position est 4 ! = 24.
De même, le nombre d'alignements où E est en première position est 4 ! = 24.
Dans chacun de ces deux cas on a compté les alignements suivants : E premier
et À dernier.
I ya3!=6 alignements où E est le premier et A est le dernier.
Le nombre d’alignements cherché est égal à: 5!-(4!+41-31)=78
27
(application de la formule CF = CF. + Cr)
1) CP, +3CP1 +3CP72 + CP =
CP, + CP1 +2(CP1 + CR-2 )+ CES-2 + CPS-3 =
nee Se]
P
CP, + 2CF7,1 + p-2 =—
CP,
p p-1 p-1 pti Pr p-1
Ch + +C +Ci — Cu +C
2) ona:
p+i P
Cu = gT+c
ce = P
Mn pfn-1l +Ci
+ :
PA _ CE P
7 7 PH + Cu
PA ce?
PH CG
P+1 =De
Cha P
CR + Cha P
+ Cha ton + CEP
n>3
1) Ci =4c{ Condition: 5
af _,_ a 1 1
Zn 3)! HG 4) THE 4H
(n 4)!
(n-3)!
=4é&n-3-4n-7
? (n-4)!
Sn = {7}
2 3 2 . n23
2) Cf+C =2n"-2n Condition: —|n24
ne n>4
Dénombrement — Corrigés 187
Ci, =2n°-2n
(n+1)! 2_on
3((n+D-3 À
G+l)n(n-1) (0-2)! 2_on
sp T 2
<n(n+1)(n-1)=12n(n-1)
n(n-1)(n+1-12)=0
n=0oun=1 ou n=1i
impossible car n23
> Sn = {4}
Chapitre 9
Probabilité
l/ Langage ensembliste - Langage probabiliste
Définitions
*_ Lorsqu'on fait une expérience aléatoire, le résultat est appelé issue.
+ L'ensemble des issues possibles est appelé univers des possibles.
+ _ Un évènement est une partie de l’univers des possibles.
1117 Propriétés
Soit Q un ensemble fini, 4 équiprobabilité sur &(Q).
© pour tout événement À de (Q) : AA) =1- 4(A)
© AD)=0
® Pour tout À et B de #(Q) :
MAUB)= 4(A)+ 4(B)- AANB)
Exemple :
Avec la même urne de l’exemple précédent, on fait deux tirages successivement
de deux boules sans les remettre dans l’urne.
On peut associer à cette expérience l'arbre suivant:
IE tirage Je birage
B
TT
N
TT
N
Si la 1ère boule tirée est blanche, il reste dans l’urne 4 boules donc la probabilité
de tirer une boule noire dans le deuxième tirage est È .
La probabilité, par exemple, de réaliser l'évènement « une boule blanche et une
2,3,3,2_12_3
boule noire » est p' Sex Se ;
Probabilité - Enoncés 191
EXERCICES
Une urne contient quatre boules rouges, cinq boules vertes et trois boules
blanches indiscernables au toucher.
1) On tire simultanément deux boules de l’urne, calculer la probabilité des
événements suivants :
À : « avoir deux boules blanches » B : « avoir deux couleurs »
C : «avoir au moins une boule verte »
2) On tire successivement et sans remise deux boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
D: « avoir deux boules de même couleur »
E : « avoir une seule boule verte »
3) On inscrit le numéro (1) sur les boules rouges, (-1) sur les vertes et (0) sur
les blanches. On tire successivement et avec remise deux boules de l’urne.
On pose 5: « la somme des numéros inscrits sur les boules tirées ».
a) Donner les valeurs possibles de S.
b) Calculer la probabilité de chaque valeur de S.
c) Vérifier que la somme de toutes ces probabilités est égale à 1.
Une urne contient dix boules : six noires numérotées 1, 1, 2, 2,, 2,3 et quatre
blanches numérotées 1, 1, 2,3. Ces boules sont indiscernables au toucher.
1 On tire simultanément et au hasard trois boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
À : « obtenir trois boules noires »
B : « la somme des trois numéros inscrits sur les boules tirées est paire ».
€ : « obtenir trois boules noires ou une somme paire »
D : « obtenir exactement deux boules blanches et une seule boule numérotée 1 ».
2) On tire successivement et avec remise trois boules de l’urne. Calculer la
probabilité des événements suivants :
E : « avoir exactement deux noires et une blanches »
F : « avoir au moins une noire »
G : « la boule n°2 est tirée pour la première fois au deuxième tirage ».
Er Une urne contient cinq jetons : deux blancs numérotés 1 et -1 ; trois jetons
noirs numérotés 1, 1 et -1.
1) On tire simultanément deux jetons de l’urne, calculer la probabilité des
événements suivants :
a) « obtenir deux jetons de même couleur »
b) « obtenir deux jetons de même numéro »
c) « obtenir deux jetons de même couleur ou de même numéro »
2) On tire l’un après l’autre les cinq jetons sans remise.
a) Calculer la probabilité des événements suivants :
À, : « le premier jeton noir apparaît au 1% tirage »
À, : «le premier jeton noir apparaît au 2è"e tirage »
À, : « le premier jeton noir apparaît au 3è%e tirage »
b) Calculer p(A.,)+p{A,)+p(A.) et interpréter le résultat.
3) Soit dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O, i, j,k) les plans P et P’
d'équations: P:x+ay+b=0 et P':x+by-a=0
On tire successivement et avec remise, deux jetons de l’urne et on pose a le
numéro du premier jeton tiré et b le numéro du second jeton tirée.
Calculer la probabilité des événements suivants :
E:«P//P'» EF: «PLP'».
Dans une usine, un appareil fabriqué en très grande série peut être
défectueuse à cause de deux défauts seulement désignés par a et b.
Dans un lot de 1000 pièces on constate que 100 présentent le défaut a (et peut
être le défaut b), 80 présentent le défaut b (et peut être le défaut a) et 40
présentent le défaut a et b.
Un client achète un appareil de ce lot, calculer la probabilité des événements
suivants : E, : « l’appareil présente le défaut a ou b »
E, : « l'appareil présente seulement le défaut a »
E, : « l'appareil présente seulement le défaut b »
E4 : < l’appareil ne présente aucun défaut »
b) Calculer S= D.
FE On lance cinq fois une pièce de monnaie.
La probabilité d’avoir pile est la même que d’avoir face.
On pose p, la probabilité d'obtenir k fois « face » après les cinq lancers
(k étant un entier compris entre 0 et 5 ).
1) Calculer p,,p. ,P.:
5
2) Calculer S= > p,.
k=0
3) Calculer la probabilité des événements suivants :
a) « obtenir au moins une fois "face" »
b) « obtenir au plus quatre fois "face" »
194 Probabilité - Enoncés
CORRIGES
5° _ 25
b) ) PS=-2)= 7
p({S=-2})}=—=— 20,173
7 l'ordre
5x3x2 30
S=-1})= =—— = 0,208
pt{ p 12? 144
(1,-1) ou(-1,1) Q2 D)
5'x4tx2 3 49
p({s =0})= 12?
+
12°
=-— = 0,34
144
Probabilité - Corrigés 197
1) ) Az p(A)= card(A)
A={N,N,N} } d'où d'où! PAIE _
-2020 _11! = 0,166
a) = 120 6
B={ pair, pair, pair} ou {impair impair, pair}
3 2 1
P(B) = La + CE XC 4460 64 8 6 533
120 120 120 15
C=AUB donc p(C)=p{A)+p(B)-p(ANB)
AfNB : « obtenir trois boules noires et dont la somme des numéros est paire»
Types de tirages réalisant À NB: IN je N ais 2 Npa .) ou {Nr Nimpais Ni}
3 2 1
pan) = DD - Ge = 149,10 1 0083
ard(Q) 120 120 120 12
24 64 10 78 13
Donc p(C)=——+——-——
= =— =0,65
120 120 120 120 20
Types de tirages réalisant D : Le bo) ou {baby ba)
ps LRO
card(E)
card(Q'})
6°x4'x3
10
SE 432
1000
= 0,432
PA) =_ EG
card(A) don
nc p(A)= 2 es 2n°-20n
90
+20 _ Léon
15
10n +45 = 7 x45 :
n°-10n+24=0
A'=b'-ac=-5-24=1, n=5+1=6oun-5-1=4.
Donc le nombre de boules vertes est 4 ou 6.
PAT. 1504
2 2
ue CG + SG
b) Type de tirages réalisant B: {-1,-1} ou {1,1}, p(B)= 3 =0,4
c) C= AUB donc p(C)= p(A)+p(B)-p(ANB)
ANB: deux jetons de même couleur et de même numéro — (N,,N,)
2
P(A,)= ASxAi
TG 72 5 3
=120 pm(l’ordre é
est fixé)
À, : « le 2ème jeton est noir et le 1% blanc »— (b,n,?,?,?) (ordre fixé)
ASXASXAS _ 36 _ 3
PAIE GO — 120 10
À, : « le 1% jeton est blanc et le 2ème aussi, le 3è%€ est noir » (ordre fixé)
_ A5xA;xA7 12 _1
120 7 120 on
b) p(A,)+p(A,)+p(A.) = + 72,36,
D0* 12
_ _ 1=p(Q) car A UA,UA, =Q
Si, en faisant cet épreuve, on s'intéresse au rang de la 1è"° fois la boule
noire apparaît on trouve seulement ces trois événements dans l’univers
Probabilité - Corrigés 199
-f1
3) P:x+ay+b=0, n(à) est un vecteur normal à P.
_ (1
P':x+by-a=0, s(i) est un vecteur normal à P”.
0
E:«P//P° & netn' sont coneairs
(= det{n,n')=0& |! 1i= =0etf d=0etf 0
& b=a
a est le numéro du 1® jeton tiré et b est le numéro du 2ème jeton tiré.
=
Donc E=(1,1) ou 1 (-1,-1) et p(E)=_3+2?
5 _13
"2%
F:«P1P'» &nin'æn-n'=0<1x1+ab+0x0=0
< ab=-1
donc
F est réalisé si on obtient (1,-1) ou (-1,1), Pr) = 2222 22.
C=AUB = p(C)=p(A)+p(B)-p(ANB)
bob} ou
AfNB :avoir deux couleurs et un produit nul ——> bo D: n} ou
bo n
CxCxC+CxC+CxC2 45 15
p(ANB)= 84 "84 28
d'où p(o-20,4 45-7437
84 84 84 84 42
200 Probabilité - Corrigés
3) a)N= 9° = card(Q)
b) card(G)= C;(2°
2/9
-2) d'où
1
p(G)=__card(G)
M (2 - 2).
= 0,00004739
. card(H)_
PO) = rd(o) +
1°x1*x2x CS _Gx2 sV2
72
: P{
K) ) LT 9° NS 9°
+ E,=AUB.
pE)=p(4)+p(@B)-pANB)=100
4-80 40 6 14
+ _A=E,U(ANB),
ona E,N(ANB)=S
p(A)
= p(E,)+p(ANE)
_-40 0,06
PE, )= p(A)-p(ANB)=2100
40 0,04.
+ p(E,)=p(B)-pANB)=-80
+ E,=E donc p(E,)=1-p(E,)=0,86.
7
<— B
O|o
:
Bi
les SE possibles de X sont: 0, 2, 4,6 et 8.
8 4
Probabilité - Corrigés 201
B={X>5} ={X=6}U{X=8}
)
pD)=1-pD)-1-(-521
3) On tire successivement et avec remise n jetons de B, (ne IN’).
Le nombre de tirages possibles est le nombre d'applications d’un ensemble
de n éléments vers un ensemble de 3 éléments. Donc card(Q)= 3".
On pose A, : « avoir le numéro 2 pour la première fois au k°"*° tirage »
1<k<n.
Px = 3° 13 * 3
b) S- ŸP.
k=1
202 Probabilité - Corrigés
On a pus “(3
(2) x3=2x(à]
122,21" X3,1-2
= 3Pn
parement(4 où p-(9 1
5 5
p=(5}#(3)
1\,{1)
*c:
P, : probabilité d'avoir k fois F (0 <k <5) donc avoir aussi (5-k) fois P.
Dir
k=0
5
S=
D pe = Po
+ P: + Pa
+ Ps + Pa +Ps
1) card(A)= A.
6
— À
p(A)=1-p(A)= 1 = 0,92
Probabilité - Corrigés | 203
RCA
x a4 SXCE 8xC?
x A
2) card(B )=8
Ci x A; p(B)=— # A7 _ 1575
X _
2006 L/38-
_ BxX6)x (CE) CS | 315 _
1) card(Q)=C;, = 98280.
card(C,) _ Cie * Cr 220
2 PO)= do) €, “819
2 3
p(C;) es -Ë
p(C.)=
Cex Ci + Cex Ci x Ci x Cr + Cox CaxCg _ 9
C 91
C, = C, UC, : comité où siègent2 garçons ou 2 internes.
p(C,)= p(C)+p(C.)-pCNC.)=p(C.)+p(C,)-pC.,) car CNC, =C,
p(C.)= =
220 + ,34_ 9 =_ 445
819 91 91 819
3)
C, ={F,F,G,G,G}
card(C.) = c xC, = 25200 Ka"
n! _16!
3131
13! = 25200
1* dé
-1 -12
Probabilité - Corrigés 205
2) pO= RS
2x3+2x2+2x3x2
36
LEE
22
36
11
18
2X3x2+1 13
D) = =-—
P(D) 36 36
Pi Ps Ps= SetPi= Pa Pe 9
, ac
promet
Ne
pet Fm a
, peint Sp passe
ES ac
AŸ M gp pond
«A Be 6e à Rs te pese
SE Pépagpey =
û ec —
7 MT,
à près \ep gen
Te nb fe génie
Pre, pete pE :
CR " pradnmit
Féce COnrecke aprèsPasSgpe a
2 Angles orientés 27 33 35
3 Trigonométrie 44 49 53
4 Nombres complexes 69 75 80
33513
SL
9 789973
ATEN TEL
NET
El LS
CAL