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LES MATHEMATIQUES

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Plus

LES MATHEMATIQUES
En 3°" ANNEE SECONDAIRE
Section : Sciences Expérimentales

Tome Il

Résumé de cours
Exercices et problèmes corrigés

Lassäad Kallel Zied Belhadi)


Professeur principal Professeur principal
émérite émérite
fs W

Med Ali EDITIONS


Collection : XW”
Titre : Les mathématiques en 3°"° Année secondaire
Section : Sciences Expérimentales - Tome II
Auteurs : Zied Belhadj - Lassaad Kallel
1°® Edition 2017

© Tous Droits réservés

CAEU Med Ali ©


Rue Med Chaabouni Sfax 3027

Tél: +216/74407440 / Fax: +216/ 74407441

Email : edition.medali@tunet.tn

Site : www.edition-medali.tn

N° Editeur : 887-613/17

ISBN : 078-9973-33-513-5

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OA ou GlagGalt QI deuds Loyer Ets Qailé (ie
abouti Cnsig2it pe omès 1994 aus 36 se uuiguit
-JLntt 2Autlatts
AVANT —PROPOS

Dans le cadre de la nouvelle collection XW“ nous mettons


à la disposition de nos élèves de troisième année
secondaire, section Sciences Expérimentales, le deuxième
tome de XY3 plus.

Ce manuel, dont le contenu est conforme aux programmes


du Ministère de l'Education comporte :
- un rappel de cours
- des exercices et des problèmes corrigés.
Les exercices et les problèmes couvrent toutes les notions du
cours et sont présentés selon une progression qui permet aux
élèves l'assimilation, l’entraînement et la maîtrise de la
matière, tout en développant chez eux des capacités de
raisonnement et de synthèse.

Nous avons aussi œuvré pour que ce manuel soit utile à des
élèves de niveaux différents, permettant l'amélioration des
capacités des uns et des performances de ceux qui sont en
quête de l'excellence.

Ce travail est dédié à la mémoire de notre défunte collègue


Lobna Mallouli Ajili en reconnaissance à l'accompagnement
qu’elle a prodigué à des générations d’apprenants, ainsi qu'à
son implication, dans notre groupe, pour l'élaboration de
parascolaires.
Bon travail et bonne chance à nos élèves.

Les auteurs
Chopitre 1
Produit scalaire dans le plan

1/ Définition
Soit O un point du planet u et v deux vecteurs.
On désigne par A et B les points tels que OA = ü et OB=ÿ.
On appelle produit scalaire de u et v le réel ainsi défini :
+ Siu=0 ou v=0 alors u-v=0.
° u-v= OA.OB-:cos AÔB, si u et v sont non nuls.
© Conséquence
Pour tout vecteur u, u-u={|üf.

2/ Propriétés du produit scalaire


æ Pour tous vecteurs u, v et w et pour tous réels à et B:
+ uv=vu + u-(V+W)=u.v+u-w
+ (au):v=a(u:v) + (aü)-(BT)= aB(ü-v)
o fü-0f fu ff -25.5
ji + vf =juff +Irf +20.
+ + 5-6 <246f +0
3/ Autre expression du produit scalaire
A, Bet C étant trois points du plan tels que À zB.
H le projeté orthogonal de C sur (AB). AB-AC = AB. AH
« AB-AC = AB-AH si AB et AH sont colinéaires et de même sens.
. AB. AC =-AB:AH si AB et AH sont colinéaires et de sens contraire.

BÂC est un angle aigu BÂC estun angle obtus BÂC est un angle droit
C C

g ÿ
A H ÿ B H À B À ER

AB-AC>0 AB AC «<0 AB-AC=0


6 Produit scalaire dans le plan - Résumé

+ Le produit scalaire de deux vecteurs est un nombre réel.


+ Si AB et CD sont deux vecteurs non nuls alors on a: AB-CD = AB.C'D'
où C'et D’ sont les projetés D
orthogonaux de C et D sur (AB). C

A B
C D’
4/ Expression analytique du produit scalaire
dans un repère orthonormé

œ Base orthonormée : Soient Î et j deux vecteurs non nuls du plan.


On dit que (i, j) est une base orthonormée du plan si et seulement si :
M=fiher
e ta
Théorème : Soient u et v deux vecteurs du plan.
X
Dans une base orthonormée, si u ;] et vf)
' alors u-v=xx'+yy'.
æ Conséquences :
Dans une base orthonormée, si u( x | et v(r:] alors on a :
Y
fül = pe + y? uLlvé xx +yy'=0

5/ Notions utiles : (rappel)


Distance d’un point à une droîte
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i, j), D la droite d’équation
ax+by+c=0 (a #0 ou b #0).
aXa +byA +0
La distance du point A(x4,ÿA) à la droite D'est: d(A,D)= TR |
a” +b
Equation d’un cercle
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i, j). M(x.y)

æ Soit I(a,b) un point du plan et


R un réel strictement positif.
Une équation cartésienne du cercle
de centre I et de rayon R est :
(x-a) +(y-b} = R°.
Produit scalaire dans le plan — Résumé

æ Soit #un cercle de centre Let de rayon R et À une droite. On a:


+ d(LA)<R siet seulement si À et # sont sécants.
+ d(L.A)=R si et seulement si A est tan gente à &.
+ d{L A)>R siet seulement si A et # sont extérieurs.

d(A)<R d{i,A)=R d(,A)>R


8 Produit scalaire dans le plan — Enoncés

EXERCICES
A et B sont deux points données tel que AB =3.
1) Placer sur la droite (AB) le point H tel que AB. BH = 2
2) En déduire l’ensemble des points M tels que AB-BM =2.
Soit un triangle ABC.
Déterminer l'ensemble (E) des points M du plan tels que AB. AM = AC-AM

Déterminer l’ensemble (F) des points M du plan tels que AB. AM = - AC.AM

rs A et B sont deux points tels que AB = 2 et I le milieu de [AB].


Trouver dans chaque cas l’ensemble des points M tels que :
a) MA°-MB° =8 b) MA? +MB° =3
c) AB-AM--2 d) MA? +3MB° =15

1) Dans chacun des cas suivants : déterminer l’ensemble E des points M du


plan vérifiant u AM =Kk :
a) [uü]=2; k=3 b) füf=5; k=-5
2) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i, j).
Retrouver analytiquement l’ensemble E dans chacun des cas :
2) ü() , AD), k=3
b) u(3) , A(:3), k=-5

1) Soient A et B deux points distincts, dans chacun des cas suivants, déterminer
l'ensemble E des points M du plan vérifiant MA-MB=k.
a) AB=2V5 , k=0
b) AB=V17 , =}
©) AB=5 , k--7
2) Soit (O, i, j) un repère orthonormé du plan. Retrouver analytiquement
l'ensemble E dans chacun des cas suivants :
Produit scalaire dans le plan — Enoncés 9

a) A(1:2) , B(-3:4) et k=0


b) A(4:0), B(0:1) et k=-+
c) A(2:-1), B(G:3) et k=-7

1) Soient A et B deux points distincts du plan.


Dans aean des cas suivants, déterminer l’ensemble E des points M du plan
tel que
At =k :
a) AB=3 , Kk=1 b) AB=3 , Kk=2
2) (O, i, j) est un repère orthonormé du plan, retrouver analytiquement
l’ensemble E dans chacun des cas suivants :
a) A(-1:0), B(2:0) et k=1 b) A(-1;:0), B(2;:0) et k=2.

ABCD est un parallélogramme tel que AB =5, AD =3 et BÂD ==


a) Faites une figure.
b) Calculer le produit scalaire AB.AD
c) Calculer AC-DB.
d) Calculer BD et AC.
e) Oest le centre de ce parallélogramme.
De AC-DB déduire le produit scalaire OÀ -OD puis une valeur approchée
en degré de l'angle AÔD.

Dans le plan orienté, une unité étant choisie, on considère un rectangle


ABCD tel que AB = V2 et AD =1. Soit I le milieu de [AB].
Soit (T°) l’ensemble des points M du plan tels que MD? - MB? =1.
1) a) Vérifier que les points C et I appartiennent à (T).
b) Déterminer et construire l’ensemble (T).
c) En déduire que les droites (BD) et (CD) sont perpendiculaires.
2) Retrouver le résultat c) en calculant BD. CT.

Dans le plan P on considère un triangle ABC tel que :


AB=4, AC=6et BC=8.
On désigne par I etJ les milieux respectifs des segments [AC] et [BC].
1) a) Calculer 7. IC .
b) Déterminer et construire l'ensemble (IT) des points M du plan tels que
MB-MC = -12
10 Produit scalaire dans le plan - Enoncés

2) Déterminer et construire l’ensemble À des points M du plan tels que


MA? +MC? -2MB-MC = 42.
3) Vérifier que À est tangente à (T1)

D Soit un triangle ABC rectangle en A du plan P. On donne AB=72a,


AC=a(aeR.)
Soit G le barycentre des points pondérés (A,-3) ; (B,1) et (C, 4).

1) a) Exprimer AG en fonction de ÂB et AC.


b) En déduire AG puis BG et CG.
2) a) Montrer que pour tout point M du plan P, on a:
-3MA° + MB? +4MC° = 2MG° -3GA° + GB? +4GC°
b) Soit k un réel et (F,)= {M e P/-3MA? +MB° + 4MC° = 2ka°}
Déterminer, suivant les valeurs de k, la nature de l’ensemble (T).

D A et B deus points du plan. Soient 1 le milieu de [AB] et G le barycentre


des points pondérés (A,3) et (B,-2).
(T) est l'ensemble des points M tels que : (3MA - 2MB)-(MA + MB) = 0
(T'} est l’ensemble des points M tels que: 3MA? -2MB° =0
A, est l’ensemble des points du plan tels que (3MA -2MB)-(MA - ME) = k
(k est un réel).
1) Caractériser l’ensemble (l).
2) Montrer que pour tout point M du plan 3MA° -2MB° = MG -6AB°
Caractériser alors l’ensemble ([").
3) On suppose que le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j)
et on considère les points A(1,2) et B(-1,1).
a) Ecrire une équation cartésienne de A, .
b) Déterminer selon k l'intersection des ensembles (T') et A...

Soit ABC un triangle tel que AB=4, AC=9 et BÂC =


Soit I le milieu de [AC] et H le barycentre des points pondérés (A,2) et (B,1).
1) Calculer AB-AC et en déduire AH: AI.
2) Calculer AH et HI.
3) Soit A={MEe P tels que MA? -MC? = -4}
a) Vérifier que H appartient à A.
b) Montrer qu'un point M appartient à À si, et seulement si, MH:AC=-0.
Déterminer A.
Produit scalaire dans le plan - Enoncés 11

ED Soit ABC un triangle. A’, B’ et C’ sont respectivement les pieds des


hauteurs issues de À, Bet C.
1) Démontrer que :

(M appartient à la hauteur [AA']) (MA-MB = MA. MC)


2) Hest l'intersection de (BB’) et (CC).
a) Comparer HA-HB , HB-HC et HC-HA
b) En déduire que H est sur [AA']. Conclure.
3) En utilisant 2) a) montrer que HA-HA'= HB-HB'=HC-HC'

EE Soit un triangle ABC. On désigne par C son cercle circonscrit de centre O


et de rayon r et G son centre de gravité.
OH = OÀ+ OB+ OC
1) 4) Calculer AH. BC et BH- AC
b) En déduire que H est l’orthocentre du triangle ABC.
2) Montrer que OH=30G et en déduire que les points O, Het G sont
alignés.
12 Produit scalaire dans le plan — Corrigés

CORRIGES

1) HEe(AB) donc AB et BH sont colinéaires et puisque leur produit scalaire

est positif (AB: BH = 2 } alors ils sont donc de même sens.


Par conséquent : AB-BH =2 ABxBH =2 <> BH 2-5.

On peut alors placer le point H sur la droite (AB).


2) AB.BM=-2 © AB.BM
= AB-BH < AB.BM- AB-BH =0
= AB. (BM- BH) =0
< AB-HM=0
& AB 1 HM
D cherché est donc la droite A perpendiculaire en H à la droite

D E=ÎM « Pt que A AM - AC AM

«Me(E) © AB-AM =AC-AM (4B-AC).AM =0


& CB-AM =0< CB LAM
L'ensemble (E) cherché est donc la droite passant par A et
perpendiculaire à (CB). Donc (E) est la hauteur issue de A du triangle
ABC.

F=lu € P tel que AB-AM Ac A)

Me(F) & AB-AM=-ACAM < (AB+AC)AM =0-


Soit A! le milieu de [BC] & 48+4C =244
MEe(F) 244 .AM =0@ A4Â.AM =0< AÂ LAM
L'ensemble (F) est donc la droîte passant par A et perpendiculaire à la médiane
[AA'] du triangle ABC.

On pose E, ={MeP tels que MA° -ME* =8 }


Produit scalaire dans le plan — Corrigés 13

M&eE, < MA°-MB°=8 et I le milieu de [AB]


> (MA +MB) (MA-MB)=8
ls 2MI-BÀ 28e AB-M =5=

Soit H le projeté orthogonal de M sur (AB). Donc AB IM = ABx IH


or AB et 1H sont colinéaires et de même sens car ABx IH >0 donc

ABx IH = ABxIH.

MeE, © ABXIH = 4e IH = =2
Conclusion : L'ensemble E, est la droite perpendiculaire à (AB) passant par H.
b) MA°+MB° -3
On pose E,={MeP tels que MA°+MB° =3 }
MA? + MB? - [Mi +1A|" +]Mi+15| =|Mi+1Af + [Mi-TAf = 2ME +14?)
MEE, MA°+MB°=32MI"+2=3<52MI"-=1
© MI =< M -?

Conclusion: E, est le cercle de centre I et de rayon 2 .

c) AB-AM=-2
On pose E, ={MeP tels que AB-AM = 2 }

Soit K le projeté orthogonal de M sur (AB). AB- AM = -2 <0 donc


AB et AK sont colinéaires et de sens contraires d'où AB-AM =-ABx AK
On muni la droite (AB) d’un repère (A, ü) tel que u = AB.

MEeE, ABXAK = 26 AK = AK =1

or Lest le milieu de [AB] donc AI = SAË d’où AI=1, K est le


symétrique de I par rapport à A.
Conclusion : L'ensemble E, est la droite perpendiculaire à (AB) en K.
d)E, ={MeP tel que MA? +3MB° =15}

Soit J le barycentre des points pondérés (A,1) et (B,3) donc JA + 3 JB =Ô


14 Produit scalaire dans le plan - Corrigés

2
MA: =[MAŸ =[M5+JA| = Mj° +JA?2 +2 Mj. JA
2 tn
= [MES = 10 +56) = My +78° +2Mj. JB
Par suite, MA? + 3MB° = 4M/° + JA? +3JB? +2MJj.(JA+3 JB)
names reed
Ü
= 4MP + JA? +3JB°
} le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B,3) donc AJ = TAB et

Bj=1BA.
4 On obtient alors AJ? =-2AB°=2
16" “4 et BJ? = AB -14
MeE,e MA'4+3MB°=-15© AMI? +JA° Lam
s AMI? +430) 15 AMI? 43215 <> MI* 23e JM =3
Ë, est le cercle de centre J et de rayon V3.

1) E-Mer tel que G-AM-k)

a) füj=2 = AB=2, k=3


MeEaü.AM=3 © AB.AM=3
& AB-AH=3 (cark>0), He[AB)
AH=3--3
donc E est la droite perpendiculaire à la droite (AB) passant par H.
b) fu}=5
= AB-5 et k=-5
MeE «> AB.AM =-5
< AB. AH=-5 (AB et AH de sens contraire car k < 0)
< He[AB') et AB-AH=5 donc AH=-È=1
Si on considère B'=S,(B) alors He[AB').
Donc E est la droite perpendiculaire à la droite (AB) passant par H.
E

2) (O,i,j) est un repère orthonormé.


Produit scalaire dans le plan — Corrigés 15

a) ü(g] AGL,D et k=3. Soit M&,y)eP, AM(x-:)


y
M(xy)eE u-AM=36 2{x-1)+0(y-1)=32x=25&x=

lo
L'ensemble E est la droite A:x =>?

b) ü(7) ARS etk=-5. Soit M&y)eP, AM{x-2)


€ -3(x -2)+4(y -3)=-S
u AM =-5
MG,y)eE
<> —3x +4y -1=0
L'ensemble E est la droite d’équation -3x+4y -1-=0

E-Mer, MA MS = k] , soit Ile milieu


de [AB].
DM eE <> MAMB
=k
(MI+ IA) (MI+IB)=k or IB=-1A
(MI + IA) (MI - IA )=k 5 MI? IA? =k © IM°
= k + A?
a) AB=245 donc IA = ÊB = V5, k=0
MeE<IM°=Kk+1A?=0+5 <> IM= V5 donc E=&x
b) AB=4V17 donc a, k=-+
M&eE<> IM° ==k+IA? © IM'=16-4 M 2
donc E=#;.,
c) AB=5 donc IA=2, k=-7
ME&E <5 IM? =k+1IA? <> IM? =-7+ 2 3 5 IM’= À impossible
donc E-g
2) (O,i,
j} est un repère orthonormé du plan.
a) A(1L;2) , B(-3;4) et k=0

M(xy)eEæMAMB=0 , ona:MA(3- ] - MÈ| —3—Xx


iy]
& (-x)(-3-x)+(2-y)(4-y)=0
<> -3-x+3x+x7+8-2y-4y + y? =0
e x°+2x+y"-6y+5=0
> (x+1) -1+(y-3) -9+5=0
16 Produit scalaire dans le plan - Corrigés

> (x+1) +(y-3) =5


donc E=% %, avec I(-1,3) (Eest le milieu de [AB}).

b) A(4,0), B(0,1) et k=-2 M(xy), MA (© nn ’ MÉ[- 7)


MeE<
MA MB=-1
& -x(4-x)-y(1-y}=-7
Er
© (x-2)-44(y-h7-5+120
> (x-2) +(y-1) =4
donc E=%,,n où 2,4) (lestle milieu de [AB])
c) A(2,-1), B(5,3) et k=-7
mou, FA(E23] ME]
M(x,y)eE MA-MB = -7
S(2-x){5-x)}+(-1-y)G-y)+7
=0
10-2x-5x+x7-3+y-3y+y°+7=0
x? -7x+y?-2y+14=0
e&-7-8+(y-1)-1+14=0
e 2) +(y-1ÿ =-2
cette égalité est impossible donc E=@.

1) a) AB=3, ki
Mere MA
NÉÀ -1 © MA =MB donc
E est la médiatrice de [AB].
b) AB=3,k=2
MEEs MA
AMIS 2 2
MB 2<5 MA° -4MB

<> (MA+2MÈ).(MA-
2 ME) = 0
Soient G le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B,2)

— MA+2MB -3MG

G' le barycentre des points pondérés (A,1) et (B,-2)


Produit scalaire dans le plan - Corrigés 17

= MA-2MB
= -MG'
donc MeE & 3MG-(-MG')=0
4 -3MGMG'=0 MG-MG'=0
Mec
d'où E est le cercle de diamètre [GG].
2) a) A(-10), B(2,0), k=1 etona AB=3
M(x,y}eE ce HA = 1e MA = MB © MA’ = MB?
SCI-x +) = x)
+ @ x 22
donc E est la droite d’équation x = 5 .
b) A(-10), B(2,0) donc AB=3, k=2
M(x,y)eE
«> MA = 2 > MA? = 4MB°
© (-1-x) + (y) = 4[(2-x) +(-7)]
1+2x+x°+y7 =16-16x+4x? +4y°
x} -6x+y+5=0
(x-3) +y? =4
donc E est le cercle #,., avec I(3,0).
A
2

a) Figure
AB+ AD = AC
À
B
15
b) AB-AD = ABx ADxcos(BÂD) =5x3x c05% =
c) AC-DB =(AB+ AD).(DA+ AB) =(AB+AD)-(AB-
AD)
= AB? - AD? =25-9-16
2

d) DB?=DB =(AB-AD) =AB°+AD°-24B-AD =19


DB
= V19
2

AC?=AC = (4B +BC Ÿ = (4B +4D Ÿ (ABCD est un parallélogramme)

= AB°+AD°?+2AB.AD
=49
AC=7.
18 Produit scalaire dans le plan — Corrigés

e) Ona: AC. DB = 16
© est le centre du parallélogramme donc O est le milieu des diagonales
[AC] et [BD].
AC-DÉ=16 — (2AO)-(2D0)=16 = 4AO-DO =16
= AO.-DÔ=4 = (-OA).(-OD)=4 > OAÀOD=4

OÀ.OD = & Le.


9 = OA xOD x cos(AOD) = 4
OÀ.OD= OA xODxcos(AÔD)
or AC=7 = OA=TAC=7 et BD = 19= oD = 18D = ŸE one
A
AOD =
4 =
4 = 16
cos OAxOD V19x7 V19 x7
2
La calculatrice donne cos” F316 ) = 58,37356485. D'où AÔD & 58,37°.
X*X

a) (T ) est l’ensemble des points


M du plan tels que MD? - MB? =1.
+ CD?-CB’=AB°-AD° =2-1=1 d'où Ce(T).
+ ID*-1B? = (IA? + AD°)-IB? = AD? =1 d'où le(T).
b) F={MeP tels que MD°-MB =1}
On a: (MD-MB)-(MD
+ MB)-|MD| -[ME| - MD’ -MB’
ME) MD?-MB°=1 (soit K le milieu de [DB|
es (MD-MB)-
(D +MP)=1 © BD.CMK)=1e DB.KM =}
D

Soit H le projeté orthogonal de M sur (AB). Donc DB-KM = DBxKH


On muni la droite (DB) d'un repère (D, ü) tel que ü = DE
Donc DB = DB.
Mer) & DBxKH=-1 © Ki-—l-
2 2DB
Le triangle ADB est rectangle en A d’où DB? = AD° + AB°=2+1=3
D'où DB=4/3.Me(l)() + ss 1
KH=-—>
NE
Produit scalaire dans le plan — Corrigés 19

Conclusion :
L'ensemble (T°) est la droite passant par H et perpendiculaire à (DB).
c) Puisque I et C sont deux points distinct qui appartiennent à (T)et une
droite donc (f)=(IC) . or (T} est perpendiculaire à (DB). On conclut alors
que (IC) et (BD) sont perpendiculaires.
d)
—— nn) ut md +
BD: IC =(B4+AD). CB +BC)= BA: IB +BA-: PC +4D- 1B +AD:. BC
6

= BA.(-ZBA)+0+0+4D-4D

1
=-3BA*+AD°=0

d'où BD L IC
On retrouve le résultat : les droites (IC) et (BD) sont perpendiculaires.

ES

1) a) 1B. IC (D + JB) (1 +JC)= (0 +JB)- (1 -JB)


2

=? + ET - DÉ - JB?= 1j? JB? = J°?- BC.


7 _p
b)
MB.MC = (MJ+ JB )-(MÏ+ IC) = (Mj+ JB)-(Mj- JB)
MP + JE
JE je
MB-MC = -12 etJ le milieu de [BC] < MF? -JB° = -12
<s MJ7=-12+JB? =4
L'ensemble (IT) est le cercle de centreJ est de rayon 2.

2) MA? +MC
af EC [F7 + 0]
= ur + Al + - HA) =2çur° +142) - 2MI° he
MEA MA° +MC?-2MB
MC = 42
2MI° DM? 45 +216 2
ô

2GMT° - -MJ°)=42-18-De MI -MJ? =-4


us

21: KM =4 1J-KM =-2


13J-KH =-2 où H est le projeté orthogonal de M sur (D.
20 Produit scalaire dans le plan — Corrigés

+ —
Les vecteurs I} et KH sont colinéaires et de sens contraires car

TJ.KH <0 d'où 1J.KH=-JxKH.


2 2
On a donc xKH=-2< KH= Ts SE 1 or KI=1et 1 et KI sont

colinéaires et de sens contraires d’où H et I sont confondus.


A est la droite perpendiculaire à (1}) en.
3) (l) est le cercle de centre J et de rayon 2, or I appartient à (I)et A est la
perpendiculaire à (IJ) en I donc la droite A est tangente au cercle (I) etlest
le point de contact.

1) a) Gest le barycentre des points pondérés (A,-3) ; (B,1) et (C,4) d'où

Aë- = LABAC 1 (agi a Ad)= LAB2RC


2 ns ——
b)AG? = AG = GAB+2AC) = LAB? +440 +2CAË)- CAC)
2
AB, 44c° +24B). AC
AC = 40 = Sa? donc AG = av5
4 y 4

BG = BA+ AG => AË+2 AC

BG? = BG = (LAB +240) = AB* +44C°-2AB-AC

AB° 2 oiR an
= + 44C°?-2AB-AC = 5a° 2 donc BG=aŸ5
_
4 0

CG=CA+AË A+ AB+2AC = AC+S AB

2 1 1 — > 2 2 2 ——— —
CG? =CG = GAB+AC) = 48 +AC?-AB.AC
2 ne +
= 1, 4C?-AB.AC = 2a° donc CG=a V2
4 ë
Produit scalaire dans le plan — Corrigés 21

2 2
2, ——
2) -3MA? + MB? +4MC°?=-3MA +MB +4MC
= -HMG+GA) +(MG+GB) +4AMG+GCY
= 2MG* -3GA? +GB° +4G6C° +2MG.(-3GA+GB+4GC)
ô
Lee nee nina
8
On obtient alors : Pour tout point M du plan :
-3MA° + MB° +4MC° = 2MG° -3GA° + GB? +4GC?

3) (T,)={MeP/-3MA? +MB° +4MC° = 2ka’}


MEeT,) & -3MA°+MB°+4MC°=2ka
> 2MG° -3GA°? +GB° +4GC° =2ka?
2MG° =3GA° -GB° -4GC°? +2ka > 2MG? =15a? -5a° —-8a? +2ka°.
< 2MG°? = 24° +2ka° > MG? =a(1+k)

k 0 -1 +00
k+1 0 +

1ère cas: Si ke]-c,-1[ alors k+1<0 donc (F)-@


2ème cas : Si ke]-1,+0[ alors k+1 > 0 donc (T) est le cercle de centre G et de
rayon avi+k.
3ème cas : Si k=-1 alors k+1=0 donc (T)={G}.

1) Gest le barycentre des points pondérés (A,3) et (B,-2) d'où


— _— ——+ —+
= AB d'où AG =-2AB
3+(-2) où
Mer) & (3MA - 2ME)-(MA + MB) = 0 > MG:(2 MI) = 0 > 2MG:
Mi = 0
«> MG-Mi =0 > MG L MI
L'ensemble (l) est le cercle de diamètre [GI] .
2) 3MA° -2MB? = 3(MG+ GA} - {MG+ GB)
= 3(MG? + GA? +2MG-GA)-2(MG? + GB? + 2MG. GE)
= MG? +3GA° - 2GB° +2MG-(3GA-2GÈ)
G est le barycentre des points (A,3) et (B,-2) donc 3GA-2GB=û .
Produit scalaire dans le plan -— Corrigés

AG=-2AB d'où AG=2AB et BG=3BA d'où BG=3BA


Ainsi: 3MA° -2MB? = MG? +3GA° -2GB°-MG? +3(4AB°)-2(9AB°)
= MG? -6AB°.

Me(T') 3MA°?-2MB? =0 <> MG? -6AB° =0 > MG° =6AB°


< MG = ABV6
L'ensemble (T'} est le cercle de centre G et de rayon ABY6.
3) a) Equation cartésienne de A, .

MG,y)eA, © GMA-2MB)
ynnems
mem
(MA-MB)=k
Nm een
< MG BA =k
—+{(-2
D'où nf ) est un vecteur normal de A.

Coordonnées de G : on a AÂG =-24B donc G(5,4)


— f5- (2
MG y), G(5,4) = MÉ ( ; ;) eton a FA[)
M(,y)eA, & MG-BA =k «5 -2x -y +14-k =0
D'où A, :2x+vy-14+k=0
b) Déterminer selon k l'intersection des ensembles (F7) et À.
Pour étudier la position de A, et (F'} le cercle de centre G et de rayon
ABV6 , on compare d(G, A, ) au rayon de (T”}.
[2
On a: Baf,) donc AB
= V4+1 = V5 d'où R=V6V5
= /30
ac, A) = Pre ' tYe 1
—14 +k| _lk
Va+1 V5
2 2.

(a A )ÿ -R? = 5
- 30 - 7150
5

oo -56 5V6 +0
2
k = + 0 - 0 +

Sike }-5V6 ,5V6[ alors d(G,A,)<R et par suite A, et (T'} se


coupent en 2 points.
Produit scalaire dans le plan — Corrigés

Sike ke, -5V6[ U ]5V6,+0f


Alors d(G,A,)>R et par suite A, et (T'}sont
disjoints. A N(T)=S.
Sike {-5V6 : 56} alors le cercle A, est tangente à (T").

AB.AC= ABx AC xcos BÂC = 9xAX COST» 36% =18

On alle milieu de [AC] d'où AÏ =SAÈ

H est le barycentre des points (A,2) et (B,1) d'où AH- 346

Par conséquent: AH: AI = AB AC F4 AC = ex 18 = 3.

2)« AH=2AB donc AH=TAB=2x95. D'où AH=3.


Dans le triangle AHI, on a HÂI = .
En appliquant la formule d’El-Kashi, on obtient :
HE = AH? + AP -2 AH. AÏ =9+4-2(3)=7 donc HI = V7
3) a) MEeA « MA°-MC’ = -4
Dans le triangle AHC on a I milieu de [AC].
HA? + HC?= 2HP + AC

HA? + HC° =|ral fc]


[er (12
+ÏF+C|
AC?
=|A7+4f ++ [FT - A] = (HI? +147)=2H1°+
72.
BC
d'où HC°? = 2H +=—=-
- HA? == 27) -9- 13.D'où HC= 13
HA° -HC? =9-13- La d'où H appartient à A.
b)
MA? -MC? -[MAÏ -[MCf -[Mi+1Af -[Mi+1cf
-ri-rf (ri -f
= ME +1A? +2MI.TA +(MI° +14? -2Mi.TA)
= 4MÏ-TA =-2AC.Mi-2AC.IM
24 Produit scalaire dans le plan — Corrigés

MEA & MA? -MC?=-4

© MA -MC? = HA4°-HC°? © 2AC -IM =2AC-IH


> 2AC(M-IH)=0
+ 2AC-HM =0 € MH-AC
=0
Ainsi A est la droite perpendiculaire à (AC) et passant par H.

D A

B A' C
DWA- .MB = MA. MC < MA'MB-MA-MC =0

MA(MB-MC)=-0< MA.CB =0< MA 1CB


<5 M oœpartient à lahauteur issue de A dutriongle ABC <> M € [44 1

2) a) Hest l'intersection de (BB) et de (CC’) donc HBLCA et HAL CB


H appartient à la hauteur [BB'] HB. HA= HB-HC (1)

H appartient à la hauteur [CC'] HC-HÂ=HCHB (2)


D'après (1) et (2), on conclut que : HA. HB= HB.HC = HC-HA

b) La double égalité précédente donne HA-HB = HA-HC ce qui est équivalent


à H appartient à la hauteur [AA].
Conclusion : Les hauteurs dans un triangle sont concourantes.
3) + (BC) L(AA‘'}) donc (BC) L (AH) d’où A’ est le projeté orthogonal de B sur
(AH).
De même B’ est le projeté orthogonal de C sur (HB) et C’ le projeté
orthogonal de À sur (HC).

d'où HA-HA'= HB.HB'= HC-HC


Produit scalaire dans le plan - Corrigés 25

+ >
or les vecteurs HA et HA’ sont colinéaires et de sens contraire, de même

pour HB et HB et HC et HC"', donc —HA-HA'=-HB-HB'=-HC:HC'.


Conclusion : HA -HA'=HB-HB' = HC-HC'

1) a) + Ona AH = AO+ OH = OB+OC

AH: BC = (OB+OC)-BC-=(20A1)-BC où A'=B*C


or O est le centre du cercle & circonscrit au triangle ABC donc
(OA'} est la médiatrice de [BC] et par suite (OA') 1 (BC).
Conclusion: AH-BC =0.
+ On a BH =BO+ OH = OÂ+OC
BH. AC = (OA+OC)-AC.
= (20B)-AC où B'=A+C
O est le centre du cercle # circonscrit au triangie ABC donc
(OB'} est la médiatrice de [AC] et par suite (OB') L (AC).

Conclusion : BH. AC = 0.

b) AH-BC=0 donc (AH) porte la hauteur issue du point A dans le


triangle ABC.

BH. AC=0 donc (BH) porte la hauteur issue du point B dans le


triangle ABC.
Donc les H est l'intersection de deux hauteurs dans le triangle ABC et
par suite H est l'orthocentre du triangle ABC.
26 Produit scalaire dans le plan — Corrigés

2) Ok - OÂ+OB+OC donc OH =OG+GA+OG+ GB+OG+ GC

d'où OH = 30G+ GÂ+ GB+ GC car Gest le centre de gravité du triangle


ue aus

ABC.
Conclusion: OH = 30G
Les vecteurs OHet OG sont colinéaires donc les point O, G et H sont
alignés.
La droite passant par ©, G et H est appelée droite d’Euler.
Chopitre 2
Angles orientés

1/ Arcs orientés
e Un cercle trigonométrique est un cercle de rayon 1 orienté dans le sens
direct (sens contraire des aiguilles d'une montre).
© Définition 1: à
Soient A et B deux points distincts d'un cercle #, B A
il y a deux arcs de cercle d'origine A et d'extrémité B,
un seul orienté dans le sens de l'orientation du
cercle. On l'appelle arc orienté d'origine A et
d'extrémité B et on le note AB.
« Tout arc orienté AB détermine un unique arc
géométrique appelé arc géométrique associé YA,
Définition 2:
Soit # un cercle trigonométrique, A et B deux points distincts de #° et L la
longueur de l'arc géométrique associé à AB.
On appelle mesure de l'arc orienté AB et on note mes AB tout réel de la
forme L+2kr keZ.
Donc mes AB=L+2kr keZ ou bien on écrit mesAB = L [27]
et on lit: mesure de l'arc orienté AB est congru à L modulo 2x.
° mes AÂ =2kr (keZ)
e Siaet f deux mesures du même arc alors a-fB=2krx (keZ)
e Tout arc orienté possède dans {o, 2x | une unique mesure qui est la
longueur de l'arc géométrique associé.
+ Pour tout point A du cercle trigonométrique # et tout réel « il existe un
unique point B de & tel que mesAB = à + 2kn (keZ).
© Propriétés
Pour tous points /A, Bet C d'un cercle trigonométrique on a
mes AB + mes BC = mes AC (2x) (Relation de Chasles)
mes AË = -mes BÀ (2x)
© Théorème admis
— Tout symétrie axiale transforme les mesures des arcs orientés en leur
opposées.
— Toute translation conserve les mesures des arcs orientés.
28 Angles orientés- Résumé

H/ Angles orlentés
Définition
Le plan orienté dans le sens direct, Fest le cercle trigonométrique de centre
O, soient u et v deux vecteurs non nuls.
Soient les points E et F tel que u =OË et v =OF ; les demi droites [OE)
et [OF) coupent respectivement en A et B.
On appelle mesure de l'angle orienté (ü,Ÿ) toute mesure de l'arc orienté AB.

On note (u, V')= mes AB{2r]

œ
<<

>
© Propriétés: :

mi
Pour tous vecteurs non nuls
[A

u , vetw

© (G;ü)=2kr (keZ)
© (ü;-ü)=7r+2kr (keZ)
® Soient a et b deux réels non nuls
> Siab>0 alors (au,bv)=(u,v) [2x]
3 Siab<O alors (au,bv)=1+(ü,v) [2x]
(G,v)+@,w)=(üG,w) [2x] (Relation de Chasles)
©

Gv)=-(6,0) Pr]
©

Soit à un réel, il existe un unique vecteur unitaire e tel que

(ue) =a[21]
(G,V)=(G,w) [2x] si et seulement si V et W colinéaires et de même
sens.
u’ et v’ deux vecteurs non nuls:

G;v)=(',v) [2x] & (Gü)=(6;v) [27]


Angles orientés. Résumé 29

œ Vecteurs colinéaires
Soient u et v deux vecteurs non nuls:
me À _— _
(u,v)=0/{2r] & u et v colinéaires de même sens
ms À — _—
(u,v)=1{2r]e u et v colinéaires de sens contraire.
æ Vecteurs orthogonaux
Soient u et v deux vecteurs non nuls

u etv orthogonaux < (GV=S [2x} ou Vs [2x]


æ Mesure principale
+ Définition:
Soient u et v deux vecteurs non nuls, l'angle orienté (2%) admet une
unique mesure dans }-x,x] appelée mesure principale.
+ Propriétés
Dans le plan orienté dans le sens direct, on considère trois points non alignés
1, Fet G tels que FIG=a@.
Les demi droites [IFf et [IG) coupent # respectivement en À et B.
Si L est la mesure de AB qui appartient à [0,2r[
a Si0<L<?n
et B est la mesure principale de (IF,IG), alors B= ee sir<L<?r

—È
A: B G

la mesure principale de la mesure principale de


(EF, IG) est égale à « (CF, 1G) est égale à -a

œ Remarque:
Si a et B deux mesures de (u, v) alors a-B=0 [2x]

œ Somme des angles orientés dans un triangle

(AB, AC)+(CA; CB)+(BC, BA)= x [2x]


30 Angles orientés. Résumé

H/ Cercles et angles
œ Angles inscrits et angle au centre
+ Définition
On dit qu'un angle est inscrit dans un cercle # de centre O si son sommet
appartient à # et ses cotés recoupent €.
Remarque: L'un de ses cotés pouvant être tangent à #.

M M
ë

A
> AMB angle inscrit dans #. > TAB angle inscrit dans & ([AT)
> AÔB angle au centre associé de tangente à # en À).
À
l'an gle inscrit AMB > AOB angle au centre associé à
A
l'angle inscrit TAB.
+ _ Théorème
Dans le plan orienté on considère un cercle # de centre O.
> Pour tous points À, B et M de on a: (OX; OË) & MA : MÉ)(2x)
matt À mrcee nier À mm
> Si la droite (AT) est tangente à # on a alors: (OÀ ,OË) & (AT, AB) (27)
Angles orientés- Résumé 31

M
Dans le plan orienté dans le sens direct, soient A, B, M S
et N quatre points distincts d'un cercle #. ù €
> SiM et N appartiennent à l'arc AB
alors (MA ,MB)=(NA, NB) [21]
À

B
> Si M appartient à l'arc AB'etN appartient M e S
à l'arc BA alors
(MA, MB)=1+(NA, NB) [2x]
À

B
N
% Ensemble de points M tel que (MA ,MB)=0[2x]; 6#kx (keZ)
Soient A et B deux points distincts du plan orienté, 8 un réel (0 kx,ke Z);
Tun point du plan tel que (AT, AË)=0 [2x]
Ïl exister un unique cercle # passant par À et B et tangent à (AT) en A.
L'ensemble des points M tel que: (MA, MB)=0 [2x] est l'arc privé de À et
B situé dans le demi plan de frontière (AB) et ne contenant pas [AT).

4/ Base ortnonormée
œ Définition : T
> On dit que(f, j) est une base orthonormée directe du plan silil = [5 | =let

Œpes [2x]
32 Angles orientés- Résumé

> On dit que (f,j) est une base orthonormé indirecte si =: et


hs FR
G,))
i,j)j=-—5 (2x)
(2x

Déterminant de deux vecteurs


Définition:
Soient u et v deux vecteurs non nuls.
+ _ On appelle déterminant de (u,v}) et on note det{u, v) le réel vu
avecw” le vecteur vérifiant: luf-[u] et Cu, w)= [2x]
donc det(u, v) =v vw. ,

+ Soitaunréel;et (u,v)=a [21]; de(u,vr=lul] v| sina.

Remarque: Si l'un des deux vecteurs est nul alors det{(u,v)}=0


Soient u et v deux vecteurs:
© u et v colinéaires © det(u,v) =0
à Si (u,v) est une base orthonormé directe alors det(u, v) =1
® Si (u,v) est une base orthonormé indirecte alors det(u,v) = -1
Angles orientés - Enoncés 33

EXERCICES
Soient À, B et C trois points du cercle trigonométrique de centre O tel que
mes AB = 2% (21) etmes AC = [2x]
1) Déterminer mes BC
2) Soit B’ le symétrique de B par rapport à (OC)et C’ le symétrique de C par
rapport à (OA) ui —
Déterminer mes AB’ et mes CC.

EF Soit ABC un triangle isocèle de sommet principal A


1) Calculer (AB ;AC) sachant que (BC’BA) = 3 (7)

2) Calculer (CA’CE) sachant que (AB,A


AC)= ——
2 (2x)

Soient À, B, C, Det E cinq points du plan orienté distincts deux à deux tel
que :(AB;AC)= DE(2) ;(AC;AD)= TE (2x) et(AB;AË)= 122 (27)
Montrer que les points À, Det E sont alignés.

Soient A et B deux points distincts du plan orienté.


Déterminer et construire les ensembles suivants :

1) Æ, -{u € P(MAME)= (on)


2) E, -{u <P (MAÉ )= (21)
3) E, -{u e P /(MA ME)= K(2n)}

EE Soit ABC un triangle rectangle en A tel que (AB;AC) = 321)


H le pied de la hauteur issue de A ; I etJ les projeté orthogonaux de H
respectivement sur [AB]et[AC]et K=B*C.
1) faire une figure
2) Montrer que (AJ;AR) = (CB; CA)(27)
3) Montrer que (1j; Aï)= $E+(BA;BC)(21)
4) En déduire que les droites (AK)}et(I})sont perpendiculaires.
34 Angles orientés - Enoncés

Dans le plan orienté, on considère un triangle ABC, H son orthocentre et


O le centre de son cercle circonscrit €
1) Faire une figure
2) Montrer que le symétrique de H par rapport à l’un des côtés de ABC
appartient à €

Soit # et #” deux cercles sécants en A et B


Une droite passant par A recoupe # en Met &”en M’
Une droite passant par B recoupe & en Net &”en N”
((AB}n'est pas forcément parallèle à(MN jou à (M'N'))
Montrer que (MN)//(M'N').

EF Soient A et B deux points du plan orienté tel que AB =8


1) Déterminer et construire les ensembles suivants :

&={MeP/MA°-9MB =0} ; g'-Me P/(MAMB) - 2 (21))

2) &et &’se coupent en I, Montrer que IA.IB = SP

3) Calculer [TA - | et en déduire IA et IB.

Dans le plan orienté on considère un triangle ABC inscrit dans un cercle


& Atangente à Sen A et Te A\ {A} tel que (AT’AB) = (CA’TE) [2x]
Soit l'un point du segment{[AB]distinct de A et B.
La droite A, parallèle à A passant par I coupe(AC)en].
1) Montrer que : (5:15) =7 +(CT:CB)(2x)
2) La droite A, parallèle à À passant par B coupe (AC)en D
Soit #” le cercle circonscrit au triangle BCD.
a) Montrer que (BA’BD) =T +(CB;CD)(2x)
b) En déduire que la droite (AB) est tangente à 7°.
Angles orientés- Corr'gés 35

CORRIGES

1) mesBC = mesBA + mesAC [2x]


S
=-mesAB+ ines A [2x] Ni
2T HN +. B
=-—-—— [ir]
à 6
T: B” ,
=z——- 27 C

Ta TN TA B’ A
2) mes AB’=mes AB+mes BB’ (2x) O
(Relation de Chasles’
La symétrie orthogonale transforme les
mesures des arcs orientés en leur opposés
On à:

S(00(B)=
mn
3"ur — mes BB’=-mes
ù ma
B’B” (2x
S(oc)(B"}<E (2)
— mes BB'=2mes BB (27)
d'autre par on a:
PY
mesBB" = mesBC+ mesCB” [2x] = e +7 [2x] = [2x]

donc mes ÂB' = mes ÂB‘+ mes BB [2x]


TN TN
= mesAB+2mesBB" [2r]=x [21]
Tu .N TN TN
mesCC'=2mesCA [2x] car C'=S(oa)(C) = mesCA=-mesC'A [27]

= _2mesAC [2x]

= 3 [2x]

1) On a ABC triangle isocèle de sommet principal A donc


36 Angles orientés- Corrigés

(GE, AC)=1-2(BC, BA) Pr] € [2x]

2) NCA ,CB)=2-(AB, AC) [2r]=x +2 T [2x 1= 2 T [2x]

=" = _ SA
donc (CA, CB) = +2kr kezZ A
1h —— ST KT \
(CA,CB)= +kr kezZ
EL c«<}
6 +2K'7

= ou k', k’eZ
_Li2k"r
6

or AÛB un angle aigu (0 <ACB < D et (CA, CË) indirect


+ (CA,CB)=-T [21]

(4D,4Ë) = (45,4C} (4C,4B}+ (4B,4Ë) [27] (relation de chasles )

(10 45)-(45,
AC} (48 ,4Ë ) [2]
TELE fans r [2x]
Par consequent, les points À, Det E sont alignés.

1) E,-[Mer /MA ME) == [2x]

=lukr keZ
4
TN
E, est l'arc BA privé de À et B du cercle

& passant par A etBettangentà (AT)en A À

tel que (AT,AB)= [2x]


Angles orientés- Corrigés 37

2) E= du eP/(MA;MB)= oi @n)}on a:

0=-#k7 (ke 2)

— E) est l'arc AB privé de A et B du cercle &

passant par A et B et tangent à (AT) en A tel

que (AT, AE) = 3 (2x)

3) Es [Mer / (MA ME)» 5 en)}


ue
0= 5 #kr (keZ) =E;3 est le demi cercle BA privé de A et Bet

0 À me
É
diamètre [AB].car: (MA , ME) => (2x)

° °
1) Figure C
2) On a ABC triangle rectangle en A
k=BxC— ACK triangle isocèle de
sommet principal K
aroa (TAR)= (RCA) 12x]
C, K et B sont alignés et CKet CE ont À

de même sens done) AR)=(C5,CR) Pr: 5 \


| (T/Ai)= (5-18) 2x]
=7T +5,53) [2x] À I 5
Soit A = med[AI] ; AIT est un rectangle donc
38 Angles orientés- Corrigés

S,(1)=A > l'image(D,14) par S, est (AE, Ai)


S,()=H ñ À
S,(A)=1} =(T,1A):-(AH,Aï)(2r)

a (GA)2r-(FE 51)
AHB est un triangle rectangle en H:
(AH°48) +(BA;BH) +(HB;HA) =n{[2r]
(AHAi) = -(BA°BH -(HB;HA) [2x]

=2-(-5)-(B4° BH) [2x]

(BH ét BC de méme sens)

donc (D'Ai)=+5+(AH° AÏ)(2r)

= + (HA: EC)(2x)
5 Ai) + (A 5Aj)+ (Aï 5AK) [2x] (relation de Chasles)
J Len

= P+(BXBC)+2+ (CE; CA) [2x]


Sorime des angles ]
=2r+ (BA 5 BC) + (CB ;CA) [2x] re un triangle
Ye
n-(AC, AB) [2x]
d'où (5,) = r+5 (27) (ar (AC,AE) = Se \ ]

)
donc (1j) L(AK)
Angles orientés- Corrigés 39

H l'orthocentre de et H'=S(4c)(H).
Montrons que H'e&.
Pour cela montrons que: (BA, EC) =71+(HÀ ' HC) [2x]
(car B appartient à l'arc AË donc H' appartient à l'arc CA)

On a:

(BA! BC) = (BA, HO) +(HC, HA)+(HA BC) [2x]


orte (BA) L (HC) = (BA,HC)= > [2x]
° (BC) L(HA) = (A, BC)=-> [2x]
en respectant le sens dans la figure.
e (HÉ, H'A) l'image de (HÉ, HA) par le symétrie S(ac)

d'où (FHC,HA)={AC,HA) [2x]


=(FA,HC) [2x]
d'où (BA ,BC)=->+(HA HO [2x]
=_-1+(HA ,HC) [2x]
=1+(FA;HC) [2x]
Conclusion: H' appartient à l'arc CA.
<— Angles orientés- Corrigés

eg
e
M ä M

e
Oo

N e
O'
B

La droite (AB) n'est pas nécessairement parallèle à (MN).


Pour montrer que ((MN)//(M'N') on va montrer que: (MN ,MN')=0 [2x]
MN. MN) = (MN: MA)+ (MA; MA)+(MA MN) [2x]
(Relation de Chasles)
+ Ona: Ae[MM] = (MA, MA)=x [2x]
e (MN, MA)=x+(EN, BA) (21) car Me AN et BeNÀ
D VE + TN TN
e (MA,M'N')=1+(BA, BN’) (2x) car M'e N'A et Be AN

donc (MN, MN')=1+(BN,BA)+1+1+(BA ; BN°)(27)


À mn À ee À ne


=37r+(BN, BN') (2x) (Relation de Chasles)

or Be[NN'] = ŒN,BN')=x [2*]


(MN:MN)=0 [2x]
Conclusion: (MN)//(M'N").
Angles orientés- Corrigés 41

l)e #={MeP/MA?-9MB? =0}


Meg MA?2-9MB?-0
(MA-3MB)-(MA +3MEB)=0
Soient G barycentre des points (A, 1) et (B, 3) = MA + 3MB = 4MG

G' barycentre des points (A, 1) et (B,-3) = MA - 3MB = -2MG

Me « (-2MG')-(4MG)=0
MG-MG-0 (MG) L (MG) Me [GG]
d'où =

. s'= {Mer / RM = 2 En)

— À —
Meg' (MA , MB)== (2x)
nt Porn Rd né
< M appartient à l'arc BA privé de A et B du cercle passant par À et

B et tangent à (AT) en A tel que (AT , AB)= 3 7)


—_— À +

2) IA-IB=IA.IB cos(lA , IE) or Ie &' donc (TA, IE) )=7 [2x]


— — À En

orleZ — IA?-91B?-0
= IA
= 3IB
fn
Donc IA -IB =31B. ‘IBcos—= ST

9 |A-f -[PAÏ -64


JA -Tf = JA? +1B2 -2IA TE = 91B° + IB° 2x ÈT =7IB°

Par consequent: 7 IB°-64 d’où IB°? -4&.

8-57 et IA= sm - 27
Angles orientés- Corrigés

> B°-$ = 57 = A = 318 - 24Ÿ7


7

1) Aj//A passant par1

(D, 1E)= (J,AT)+(AT ,E) [2x] (Relation de Chasles)

+ Ona Ïj et AT colinéaires de sens contraires = (,AT) =7x [2x] (1)

+ Ailet AB colinéaires et de même sens = (AT D) = (AT, AË) [27]

d'autre part(AT
, AË)= (CA, CB)[2x]donc(AT, IB)=(CA,CE) [2x] (2)
d'après (1) et (2) (5) =1+ (CA, CÈ) [2x] or CA etCj colinéaires et

de même sens donc (CA


, CE) = CCE) [2x] d'où

(T'IB)=1+(Cj,CB) [2x]
A À T

2) a) Ona: (BA, BD)=(-AB,BD) [2x]


=1+(ÂB,BD) [2x]
or AA = BD et AT colinéaires de sens contraires

= (AB BD)=1+(AB, AT) [2x]


Angles orientés- Corrigés 43

d'où (BA,BD)=2r+(AB, AT) [2x]


=(AB;AT) [21]
or : (AT) tangente à et C appartient à l'arc AB donc
ITU

(AB,AT)=(CB,CA) [2x1]

or CA et CD colinéaires de sens contraires

= (CE,CA)=(CE,CD)+x [2x]

d'où (BA, BD)=1+(CÈ , CD) (2x)


b) (CB,CD) est un angle inscrit dans

—— À —
> (BA, BD) est un angle inscrit dans €’

B,Def'et Agf" BA) est tangenteàZ”


cefi — (BA) es genteàaz”.
Chapitre 3
Trigonométrie

1. Cosinus et sinus d’un réel


Définition
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (o, ï, j) .
Soit 8 un réel et M le point du cercle trigonométrique de centre O tel que
(5 OM) =0 [2x].
© On appelle cosinus de 6 , et on note cos8, l'abscisse de M. K
© On appelle sinus de 6 et on note sin, l’ordonnée de M.
® Pour tout réel 8 et pour tout keZ : Min M
cos(0 + 2kn) = cos 0
sin(0+2kr)=sin0 A’ 6 A \i
O ae JA
8

© Propriétés
+ Pour tout réel 0, on a F
cos? 0+sin? 6=1
-1<cos8<1 ï
-1<sin0 <1 Lx 2 Ex
« Formules relatives aux angles associés NN

cos(-6)=cos0 et sin(-6)=-sin6 ax x
cos(r+6)=-cos8 et sin(x+0)=-sin0 ñ o
cos(n—-6)=-cos8 et sin(n-6)=sin6
cos(s 6) =sin0 et sin(ÿ 6) = cos0 FX n

cos(;RQ) +0)=-sin6
- si in(£ +0)
et sin(s +0)= — cos 8,
5
Angles remarquables |
112
x _|0|8|413131, 4
sinx 0 45 &2 | #52 1 25 z4
7 2
cosx | 1 & À 3 0 2 / z
1 6
tanx | 0 | £ | 1 | V3 X 2
cotx | X | /3 | 1 & 0 7

<— cos X

nf
DS
Trigonométrie - Résumé 45

2. Tangente d'un réel


œ Définition
On appelle tangente de 6, le réel noté tan 6 et défini par tan 0 = snê
pour tout réel 8 tel que 6#5+kr ,keZ.

© Propriétés
Pour tout réel 6 tel que 0#5+kr ,keZ ona:

+ tan(0+7)=tan6 + tan(—-0)=-tan0
Coordonnées polaires
œ

© Théorème
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct (o, ï,j) .
Pour tout point M du plan distinct de ©, il existe un unique couple (r,6) tel
que r>0, 8e]-r,r] et OM = r(cos8 i +sin6 j)
Le couple (r,8) appelé coordonnées polaires de M, est tel que r = OM et 8
est la mesure principale de l’angle orienté ( i,0M ).

Réciproquement, pour tout couple (r,8) tel que r >0 et 8e ]-x,x], il existe

un unique point M du plan tel que OM = r(cos8i +sin6j).


M est le point d’intersection du cercle de centre O et de rayon r et de la
demi-droite [OA) telle que (i,0A)=0 [2x].
Propriété
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,i,j) .

Soit M un point du plan distinct de O, de coordonnées cartésiennes (x,y)


et de coordonnées polaires (r,6). Alors

r= x +y° , 0 et 0
46 Trigonométrie - Résumé

4. Cosinus et sinus d’un angle orienté


Définition
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,i,i) .

Soient ü et v deux vecteurs non nuls. On désigne par cos(ü,ÿ) et sin(“v)

respectivement le cosinus et le sinus d’une mesure quelconque de l'angle


orienté (uü,v).
© Propriétés
+ Soient ü et ÿŸ deux vecteurs non nuls de composantes (x,y) et (x',y') dans
une base orthonormée directe (5j) .
uv _ dét(ü,v)
cos(ü,v) = et sin(üv)
Ie _ Gi
+ Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,i,j) .
Soit ABC un triangle.

L’aire du triangle ABC est égale == dét(AB, Ac) |


Soit ABCD un parallélogramme .
L’aire du parallélogramme ABCD est égale à .ÿ = dét(AB,Ac)

5. Formules de transformation

© Formules d’addition

-cos(a+b)}=cosacosb-sinasinb “tan(a+p)=-nattanb
*sin(a+b)=cosasinb+sinacosb 17 tan a tan b
+ cos(a-b)=cosacosb+sinasinb . . —

tana-tanb
-sin(a
sin(a--b)=si
b)=sinnacosb
acosb--cosas
cosasinb ‘tan(a-b)=—1+tanatanb
œ Formules de multiplication par 2

. cos 2x = 2cos° x-1 6. cos? x = 1+2052%


2
« cos 2x = cos? x —sin? x
. 2 + 2 1-cos2x
<cos2x=1-2sin x < *Sin X=

2tana
.sin2a =2sinacosa .tan2a = 5
1-tan° a
Trigonométrie - Résumé 47

6. Lignes trigonométriques
Equations en cosinus : cos x = a

+ SiaeR \[-1,1]; alors l'équation cosx = a n’a pas de solutions dans R

+ Siae[-1,1] alors il existeà e R tel quecosa = a

\
L
donc x=a+2kr ou x=-a«+2kr avec (keZ) :

EPS
[Sr ={a+2kr,keZ}U{-0+2kn,ke Z}|
Equation en sinus : sin x = a ,
+ SiaeR \[-1,1}; alors l'équation sinx = a n’a pas de solutions dans R
L
+ Siae[-1,1] alors il existeà € R tel quesina =a
M
donc x=a+2kr ou x=1r-a+2kravec(keZ)

[Sr ={a+2kr,keZ}U{r-a+2kr,keZ}]
Equations en tangente :tan x = c
-1
Pour tout ce R, l'équation tan x = c admet des solutions dansR

<\
Soit à l’une de ces solutions. M

tanx=tanasx-a+kn,kezZ
Sr ={a+kn,keZ}

Equations particulières :

° cosx=0 Sx=S+kr ;(keZ)


+ sinx=0 &x=kr ;(keZ)
+ cosx=1 x=2kr ;(keZ)
+ cosx=-1 <x=7+2kr ;(keZ)
. sinx=1 & x=5+2kr ;(keZ)

. sinx=-1 Sx=-5+2kr ;:(keZ)

. cosx=sinx © x =T+kr ;(keZ)


48 Trigonométrie - Résumé

œ Equations sin(x+a)=a ef cos(x+a)=a

Soit a e[-1,1].
. x, est solution de l’équation sinx = a , si et seulement si, x, —-a est solution
de l'équation sin(x+a)=0@.
. x, est solution de l’équation cosx =&, si et seulement si, x, -a est solution
de l'équation cos(x+a)=a.

7. Inéquations trigonométriques
. cosx>a et ae[-1,1] M(o)

par exemple dans[-n,7] ñ / /\\

Soita e[0,x]tel que cosa = a n\ O \|/

donc S,,,, =[-,a]


Sr = U I, avec I, =[-a+2kn;a+2kr]pour keZ
M'(-a)
ke

l’ensemble des solutions est représenté par l'arc gris.

. sinx<a et ae[-1,il ]

par exemple dans[0,21] 7-0 a a


soit à e[0,2x] tel que sina =a \o
l
donc Sy 2x = 10, [Ur -a,27]
L'ensemble des solutions est représenté par l'arc gris.
Trigonométrie — Enoncés 49

EXERCICES

Calculer le sinus, le cosinus et la tangente du réel x dans chacun des cas


x = 17x __—617 x = 20067 1177
suivants : 3 x 2 , 4 , X=-23R , x=
| h | 3
Montrer que pour tout xeR :
. (11r : 23n
a) cos(x-77x)+sin *X]#sin| x |=-cosx

. 37
b) cos(3n +x)+ 2008(-x) ain x + À) 0
37 . (57 (37
c) cos T +* .sin(rn+x)-sin TX fsin| =+x = cos2x

d) sin(3r-x)sin( DE +x)-cos(x-1).c06[7E4x) = sin 2x

(O, i, j) est un repère orthonormé direct du plan.


ü est le vecteur tel que |ü| = 4 et (j sü) =+ [2x]
Déterminer les coordonnées de ü.

(Op est un repère orthonormé direct du plan. Soit a($)


Gi)
Déterminer la mesure principale en radians de tel que (î,ü).

Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O,i, j).


1) Déterminer et représenter l'ensemble des points M de coordonnées polaires
(r,22) où r>0.
2) Déterminer et représenter l’ensemble des points M de coordonnées polaires
(6,8) où 8e}-x,7]

Montrer que pour tout x # kF (keZ)


sin3x _ cos3x _)
sinx cosx
sin 3x + cos 3x
: = 4cos2x
sinx cosx
50 Trigonométrie — Enoncés

Calculer :
27 237 257 27R
cos” + cos" = +cos" = +cos
8 8 8 "8
in? Z+
sn sin? 27gtsm
g'sn + sin? 2Egtsn
+ sin? ZE
a 37 4 ST a 77 a 9% alir
cost + cost + cost + cost + cos! == + cost ——
12 12 12 12 12 12
Soit f(x) = cos(2x 4) 3 sin(2x 2) où xeR

1) Enécrivant
= =%-7, montrer que pour tout Xe IR, f(x) = 2cos(2x +15)

2) Calculer f(0) et en déduire cos et sin


D D

2tana
1) En utilisant
la formule tan 2a = ———— (avec a, 2aeR \E +kn,ke )
1-tan' a 2

montrer que tan est une solution de l'équation (E):t° +2V3t-1=0

2) En déduire alors la valeur de tan

3) Déterminer le réel a € ]0, r{ tel que tana soit la seconde solution de (E).
Lo
1) Montrer que pour tout xe R: 8sinx cosx cos2x cos 4x = sin 8x

2) Calculer alors: icosT cos 2? cos 2 puis sin—. sin Einin 7%


9 9 18 18 18
D
1) Montrer que pour tout réel x on a: cosx+cos É + 2) +cos( x +) =0

27 2 An
ï
2) Soient, pour réel x, f(x}= cos 2 x+cos 2 X+ +cos [x+

g(x) = sin? x+sin’ (4 À rein É ++)


a) Calculer f(x)+g(x)
b) Montrer que f(x)-g(x)= cos2x+ cos[ 2x + #) +cos( 2x +à)

c) En déduire que pour tout réel x : f(x) = g(x) -< .


Trigonométrie — Enoncés - 51

D Soit pour tout xe IR: f(x) = cos2x+cos6x+cos10x


1) a) Montrer que pour tout xeR: 2sin2x.f(x)=sin12x
b) En déduire la valeur de (4)

2) Calculer alors : sin? +sin° 3m, sin? SR,


14 14 14

Résoudre dans R puis dans[0,2x]les équations suivantes et représenter


les images des solutions :
1) 2cos2x-3 =0
2) Visin(x+%)-1=0
ñ
3) 2sinxcosx
+13 cos2x
=0
4) cos? x-sin? x:=0
5) cos{x+Æ)-cos(x-#) =0

6) 2sin[2x-F)+ 5 =0
7) cos(2x-%)+ sin(2x-%) =0

Résoudre dans KR les équations suivantes :


1) 2sin?x+3sinx+1=0
2) cos2x+43cosx-2=0
3) 2sinxcosx = cos3x
4) 4cos? x—2(1+V3)cosx+V3 =0
5) cos2x=5-60c05 x

V2 (cosx+sin x)cos{x +3)


Soit f:R->R; xh
cos(x - 4)
1) Déterminer le domaine de définition de f
2) Résoudre dans R:f(x)=0
3) a) Montrer que cos x+sin x = V2 cos|x -4)
b) Simplifier alors f(x)
c) Résoudre dans{0,2r]: f(x) > V2
52 Trigonométrie — Enoncés

ED Résoudre dans[0,2x]puis dans IR les inéquations suivantes et


représenter les images des solutions :
1} 2cosx2> V2
2) 2sin2x-1>0
3) 2sin[x-F)-V5 <0
4) 2cos° x+cosx-1>0
5) 4sin°x+2(1-V8)sinx-V3 <0

1) Résoudre dans {o, x] :cos4x-—3cos2x+2=0


ne. .x — L0S4x-3co52x+2
2) Soit f:[0,x]>R:x— 2cos 2x -1
a) Déterminer le domaine de définition de f
b) Montrer que pour tout xe D, : f(x) =cos2x-1
c) Résoudre dans{[0,x]: f(x)-sin2x = -1
d) Résoudre dans[0,7]: f(x) < +

ED Soit f:R—>R ; xH1+cos2x-sin2x

1) a) Montrer que f(x) = 22 cos xcos(x + 4)


b) Résoudre dans{[0,x| :
+ f(x)=0 + f(x)>0
in 2x —1
2) 8:l0rl Rx rxsin x
a) Déterminer le domaine de définition de g
b) Résoudre dans [0,1]:g(x) 20
3) a) Montrer que pour tout xe D, : g(x)= J(tanx —1)

b) En déduire que tan £ = 2-1.


Trigonométrie — corrigés 53

CORRIGES

. x=172r
X= 3 73 + 6m

cos 177 }= cos(—5+


a 67) =_ cos( _1)-1
3) 5

sn = sin(-%+6n) = sin(-?) 8
. x=-62
X=— 4 382 167

cos(-#l1 7) = cos(E — 167) = cos(2E = -2

in(-612)3 )== sin(8£


sin( sin( 2 167)
167) == sisin a1-2

x = 20064 =-7 +251x 27

cos(2006 x #) = cos(-5 + 251x 27) = cos(-5) =0


i
sin(2006 TL)
x 2) sin(-T)=-
sin( 3) 1

. = 237
cos(-23x) = cos(-7-11x 2x) = cos(-r) = -1
sin(-23n)})=sin(-r-11x2r)= sin(-x) =0
. xX=
117%
3
-1
cos(ll7z) = cos(r +19x27n) = cos(r) =
sin(H72) = sin(x) = 0

a) cos(x —77r)+sin UE —x)+sin(-x -— 237 2 )

= COS(x - 1— Gr +sin(érÆ+)+ sn x +5 127)


= COS(x —n)+sin(-2-x)+sin(f-x)=-0c0sx — COSX +COSX = —cosx

b)_cos(3n +x )+ 2c08(-x )+sin(x +2)


= cos(27+7+x)+2cosx +sin(x +5 +7)
=çcos(r+x})+2cosx —sin(x +5) =-—çosx +2cosx —cosx =0
54 Trigonométrie — corrigés

c) cos(dÆL}x)sin(t+x)- sin +x )sin(@e +x)


cost Æ +x)(-sinx )— sin(2x+Z2x nt +x)
2 2
=—cos(5 +x X-sinx )-sin(S +x) sin(Æ+x) |=-sint x + cosx = cos 2x

d) sin(3r--x)sin(ÊÎE +x)- cos(x -)cos(ÎE +x)

= sin(r+27-x)-sin(107 +?2 +x)+cosx cest 2 +)

= sin(r -x Jsin(g+x }+cosx cos(-5+x)


= sinx cosx +cosx sinx = 2sinx cosx = sin 2x

Te : . de : zh 0 2% 3 = 1
cos(j,ü) = Gilet 4 "2 et puisque (j,ü) 3 [2x] alors cos(j,
ü) 5

Y _1 :
donc 7°2- Par suite y =2

sin(, ü) =ET 2. DIX


0: = Let puisque Gü=£ fr] alors
]

sin(f; ü) = 2 donc 2-18 . Par suite x =-243 donc (2)


(UD

175 -2
DD 25) à 1) donc fiefGÿ

LSV2 1x1= 8x0 _11


sesin(i,ü) _détf,ü)_1x1-V3x0
De
G,ü)=
00e 2
D'où (i,üsE [2x]

OM =r
1) M(r,2®) +
G,OM)=22 [2x]
L'ensemble de points M est la demi droite
[O, 4) \{O; tel que (F,ü) = 2€ [2x]
Trigonométrie — corrigés 55

2) M(6,0)et6e]-n1] OM =6
& e}r,1] Mes

|
sin3x _ cos3x _ cosxsin3x—sinxcos3x
|
sinx cosx sin
x COS x
_Sin(x-x) __sin2x _2sinxcosx
siNnXCosX SsinxXCcosX sinxcosx
=2
sin3x , cos3x _ sin3xcosx+cos3xsinx _ Sin(3x+x) ___sin4x
sinx cosx sin x cos x siNxCosx sinxcosx
_2sin2xcos2x _ 4sin2xcos2x _ 4sin2xcos2x
sin X COS X 2sinxcosx sin 2x
= 4cos 2x

° cos 27> +C0s 23ñ


= +C0S 257
+ cos 277
8 8 8
= cos? Z + cos?
TZ + cos? 27 + cos? 37
8 8 8 8
æ
= cos? TZ + cos m2) + cos 2ee + cos? (7-
8
= cos’ TZ + cos’Z2 cos 38
3% | cos? 37 = 2 cos? £ + 2 cos? 37
8 8 8 8 8 8
== 2(cos’2(c0 gt cos 2 37 ) = 2(cos 214gt cos
cos (ET
G 8)

= 2(cos’ gtsin D =2

+ sin? E+sin? À + sin’ SE +sin° TE


= sin? Z+sin?
27 + sin? 27 4 sin? ST
8 8 8 3n 8
==sin?Z+sin?(x-Z
sin g'sin (x gt sin 2 2£ST +sin (r- 2)

= sin" 2H,—+sin"02H23, .:23T


=+sin" == +sin" =
8 8 8 8
LognÆ 237 _ Jin? Li ein? 3%
2sin ss & 2(sin gts )

= 2(sin? gts G- 2))= ant Æ + cos = 2

° cost + cost 37 + cos——ST + cos" 47%


— +cos* 7 +cos* li
12 12 12 12 12 12
56 Trigonométrie — corrigés |

a 4 lit 4 37 4 97 4 ST 4 7R
cos —+çcos —— |+| cos —+ cos D +] cos —+ cos D
il

12 12 12 1
4,7 : ñ 33% , 37 4 SA à Sn
cos" —+cos | n-— ||+| cos —+cos | n-—— ||+| cos ——+co0s | r-—
12 12 12 12 12 12
5
= cos -% + 2cos* 27 4 2 cos 27 - 2 cost
+ cost | T-T ||4 20052
12 12 2 12
4 2
=2f cos Lsant Æ]+2 A =2 (cos sain à) _ 2cos° sin TZ 41
12 12 2 12 12 12 121 2
2

=2 1-H{2c0s Lan &) +


2 12 12

1) f(x)= cos(2x 7) V3 sin(2x-2)= cos(2x +4 3) 3 3sin(2x +4 - 3)

= COS(2x + 1)c0s% +sin(2x + 1)sin — F 3sin(2x+ 1)c05%

+43 cos(2x + 1)sins

cos(2x + 7)+ LsnesTT - Lines TE) +3à cos(2x +45


= 2cos(2x +45)

2) f(0) = cos(2x0-F)-V3 sin(0-7)= cos + 3sinz - 1246


D'autre pat f(0) = 2cos(2x0 +31) = 2c054

,
D'où cos
(0) _ 246
= D = 4

5JT5 <l0,7[ = sin TT


ts > 0

sin & = f-cos Æ = (55) = e-2-6202 Ve-2 16

NE + -avae _N6-Y _Je-vz


4 4 4

T 1 12
1) tan-—- = =
1-tanZ V3 1-tan?
12 12

e 1-t TL) 3 tan & tan’ Lo tan—-—1=0


a 3 2 12 Stan
Trigonométrie — corrigés 57

donc tn vérifie l'équation (E) (on pose t= tn à)

2) ona: t+2V3t-1=0
A'=b"-ac-3+1=4

donc t'=
PE. 2 ou PE 2

or tan est une solution de l’équation (E)

Le lo,
LA K
= tan K
>0— tan =t"=2-5.
K

He lo | D MY V3
Tr 7n 1
3 ) on sait
it que ane
tan = tan (n+£)- t ie = —dj

donc tan vérifie aussi l'équation (E) et —5 ]0,r[ = a =

1) 8sinxcosxcos2xcos4x = 4x2sin xcosxcos2xcos 4x


= 4(sin2x)cos2xcos4x
= 2(2sin 2xcos2x)cos4x
= 2(sin 4x)cos 4x
= sin 8x

2) D'après 1) on obtient cos xcos2x cos 4x = sax où xzkr (keZ)

On prend X=$

sin 8x _sinr-5)
: T :
sin2
cos£-cos 4 = -— 9?
2Z.cos 9.9 _1
9 9 9 R 8sing 8sinsTT ._T
8sing 8

sine in 3.g Ne
sing sin 7T2 sinsin(£ _ 8Æysin(Æ
18) 50 AT18)G
sin(Æ - ZT18)
= cos de
9 © os ZE9 cos
cos Z = &

27 4n
1) cosx +cos AE + cos! x +7
Ar 27r
= COSX + COS(x +) + cos(x 7 ca 7 2
ñ
= COSX + COSx D A ve cos + sin —

= COSX + 20052 cos x = cos x +2x(-5)c0sx = COSX —COSX =


58 Trigonométrie — corrigés

2) a)

2 4
KCD+ 8) = gostksint x cns* x + À + sin? x À )+ cos! x+— |+sin x +2
——— u
3 v”
3 J
3 v
3 )
1 + 1 + | 1
3
b) f(x)-g(x)= cos" x- sin x + cos” (x+2#)-sin° (c+4)+ cos’ (x+%)-sin° (+4)
de ne

= cos2x + cos(2x+ ï + cos(2x + É£


= COS 2X +cos( 2x + =) +cos 2x + =

c) ona: f(x)-g(x)=0 d'après 1°)


done f z3
21 1
* 80076 d'où 1+222f(x)=38 > f(x)= 53 =8(x)

1) a) 2sin2x f(x)=2sin2x.cos2x+2sin2x.cos6x+2sin2xcos
10x
=sin4x+sin(2x+6x)+sin(2x-6x)+sin(2x+10x)+sin(2x-10x)
=sin4x+sin8x-sin4x+sin12x-sin8x
= sin12x

b) On pose = Esasin fe f(Æ ) sin PE


14 14 \14 14

7 \14 7
. 6 . ) x
sin sinlt-—| sin
s1(2)- = 7) 7 _1
14 2sin 2sin— 2sin7 2

67 107
1-cos 1-cos— 1-cos-—
2) sin 14 + sin? 2714 + sin? 27 = 14, 14, 14
14 2 2 2
3- cos T + cos 2% + cos 3-5 (7)
7 )_ 14) 5
2 2 "4
Trigonométrie — corrigés 59

1) 2c052x V5 =0 <> cos2x= 8 6 cos 2x =c05 €

& 2x =#+2km ou2x = -#+2kr , keZ


æx=i5+kroux= D +kr, keZ . [ln M. (=
L 0112 ° (12
SR = tkmkez)U (+ kr;k e 2}
12 12 : 23n
s 2x (2|12" Ur12‘18e12 ’ 2312 M, (Lx M'(Ÿ2)
2 V2sin(x+%)-120
T_T
x+i=2+0kr x=2kr
& sin(x+%)-%2 sin? © 4 4 (keZ) (keZ)
x+ HSE +2kr x=5+2kr

Sn = {2kn,keZ}U[ +2kn,k eZ}


_{n Z
Sjo,2 Es {o, 3

3) 2sinxcosx+V3cos2x=0 < sin2x+43 cos2x = 0


T. . A
cos sin 2x +sin cos 2x
ls sin 2x + tan cos 2x =0 =0
T
cos —
3
& sin(2x +7) = 02x47 = kr ;kezex= Le, kezZ

7 kr
SR ={—-—+—;kez

s _JT 5x
4r lin
pal" 13 6 36
4) cos’ x-sin?x=0
& cos2x=0
& 2x =5+kr(k eZ)S x =R+L (x eZ)
S, = mn, ik eZ) Su = {Rs3n 5x Je 1
53
4 2 ’ 4 4? 4 4
60. Trigonométrie — corrigés

5) cos(x +2)-cos(x-3) =0

e cos{x +3) =cos{x -£) e

o 5 =-%+2kr (impossible)
2x=2kr(keZ)
Sr ={krnkeZ} Sig = {0,7}

372 3
-R__X 3 + 2kn
2x-7= M, (£)
® nr _4r 2k
2x-5+=+2kr
3 5 M, (1) 0(0)
x=kr
liz
x=22+kn M, (Hz)

Sa ={kr,k eZ} {SE +kx, k eZ} Sox ={0,5%,r, 1)1


7) cos(2x T|;ci
E]+sin(2x _x)-
3) 0

& cos(2x a) sin(2+ 2) «> cos(2x 2) cos(2x 412)

& cos(2x IH)


2) - cos(2x + 2)TX

e 2x IT1 TI
2x +2+2kn (4 eZ) ou 2x NL
à 9,
2x AR +247 (& eZ) ‘
impossible

Sx=Hrer=t(iez) -{Ésr er)

1) 2sin?x+3sinx+1=0
On pose t = sin x, donc l'équation devient :
2t+3t+1=0 (a-b+c=2-3+1=0)
donc t=-lout= ==
2
d'où sinx=-1 ou sin x =-à
X=_-5 +2kxr ou x == é +2k7r ou x TR& +2kr
Trigonométrie — corrigés 61

Se = (E+2kr,keZ}U{ “E+2kx,
ë ke Z}U{ZE6 +2kr,k eZ)

2) cos 2x + V3 cosx-2
=0
& 2cos° x-1+43cosx-2=0
& 2cos° x+V3cosx-3=0
On pose t= cos x, donc l'équation devient : 2t? +V3t-3=0
A= 3" +4x2x3=27
= VA =343
donc 48 3 ou 1-83 _
4 2 4

d'où cosx = ou cosx = -V3 impossible car VxeR, cosxe[-1,1]

& cosx = cos > x = E+2kn ou x==++2kn (keZ)

d'où Su = {E42km, ke Z}U{-E+2kr,ke 2)


3) 2sin xcos x = cos3x & sin2x = cos3x cos[E-2x) = cos 3x

© 5-2x=3x+2kn ou 5-2x=-3x+2kr keZ)

& 5x =5+2kn oux="+2kr (keZ)


ex=2%+2kt ou x ==£
5 +2kn (keZ)
10 5
donc Sk ER kr, ke7}

4) 4cos° x—2(1+V3)cosx+V3 =0
On pose t = cos x, l'équation devient :
4?—2{1+3)r+ V3 =0

=(1+3) etais

BA 3) Va-h-Vi]- 5-1
donc En à ou r-1+V3+3-1V3
à 2 4 2
donc _l cos pt ou
COsxX=7 COS X =_3
2 _ cos an
62 Trigonométrie — corrigés

LT
x=7+2kr X =1G+2kr

& ou ou ou
(keZ) (keZ)
x = +2kr x = +2kn

donc Sn={5+2kr,keZ}U(SE3 +2kn, keZ}U} 2+2kr, keZ}UÏ-E+2kr,


6
keZ}
5) cos2x = 5 6c0s/ x <> cos 2x = 5 6[1+c052x Je cos2x = 5-3-3cos2x

< 4cos2x = 2e cos2x == cos E

<> 2x = 75 +2km ou 2x = +2kr


Sx=T+kr ou x = + kr keZ)

Su = {Etkr, ke Z}U{-E + kr, ke 2}

1) D, =lxe, cos(x 7) 0)

T T
cos(x ——)=0Sx----+k7r;
2) x 2 2* A €
keZ

œx= kr ;kez

Donc D, = R\E+kx, kez|

2) F6 =0 € V2(cosx +sin x)cos(x +7) = 0 € cosx + sin x = 0 ou cos(x +7) = 0

* cosx+sinx=0 < cosx=-sinx x=T4+kr, keZ (inacceptable)

. cos(x+F)= 0e x+F = +kne x = T+kr (appartiennentà D,)

SR = + kez)

3) a) V2 cos(x-7) = V2(cosx cos? +sin xsin?) =VB cos x + %2 sin x)


=Cosx+sin x

V2 2 cos(x —7)cos(x + D r
b)_ f(x) = ——— —< 2=120c0s(x +2)
cos(x — 2)
Trigonométrie — corrigés 63

c) xeD, et xe[0,2rJe x # Petx # 7E2

f()2 V2 © 2cos(x +D2 22e cos(x +D>


#

Je
on pose t= x+7, Osx<2rT<t<T

l’inéquation devient etre et isa


9n ï 97 37
Se T<t< 2 Se Tsx+? ST D < X<27T

37% 77%
Seau= [52% NE
LT

1) 2cosx>V2 4 cosx>
DS

donc Sy 2x = Lo. 4 U [27 2] 4

nfé

2
o
SI

Dans R: pour keZ cosx2 : f2x

x€ 2kx ; 7 +2kr U TE +2kn ; 2(k+1)r TE


k X

donc SR = UK UT.)

2) 2sin2x-1>0 @ sin2x >1


2
sinx-120
On pose t = 2x
O<x<2n
0<2x<4r
D}

O<t<Ar 66 16.
l'inéquation
inéquation devient
devient : : sint
sin > 1 5 \oDr
donc Eete
DPDE 6 ou 1375 <t< 4172&
5x 137 177
Z<2x< ou ra <2X< ra

Tr 5T 137 177
12 <X<T ou 7 <*X <—12

donc Sjo 21) C-T Au]


Say lèe12 172
ml
Dans
R : pour keZ
Trigonométrie — corrigés

:
sin2x>5<
1 re +2
5n2 + 2knl U FPE
13% 17%
D +2kr, ==
2 +2ka|

k Jr

Sr = Ù, G UT)

3) 2sin(x-3)-V3 <0 sin(x-2)< À

On pose t=x-?, O<x<2r donc x 3 3

l’inéquation devient: sint< #3

3ZT StS3<t<T ou
où ZT+ £t<——<t<5T3
A CT ou ZTe<x-Z< St
3 SX73<3 3 <X 33
0< < 2x ou r<X<2n

donc Si:==[0 2 |Utr 27]


dans R: pour keZ m3
3 en
2

x €] 2kx,
+ 2kx |U] x +2km,2(k
+1) \o
D 1 /
27
Sr = U(UX,)

4) 2cos° x+cosx-1>0 EE
On pose t = cos x, l'équation devient :
2t+t-1=0
a-b+c=0 donc:
=-
t=-lout -=<-l
a “9

donc 28 +t-1=2(t+1){t-2) 3
=(t+1)(2t-1)
donc 2cos°x+cosx-1={cosx+1)(2cosx-1) 1
On sait que cos x > -1 pour tout xe IR = cosx+120 0,21
donc 2 cos? x+cosx—1> 0 < (cosx+1)(2c08x—1) > 0
< 2cosx-1>0 SE

COSX>— 1
2
Trigonométrie — corrigés 65

S 20 = Lo, UE |

Dans KR : pour keZ

xE 2kr, 5 +2km U SE 4 2kx,2(k+1)r



L }k

= U( UJ,)

5) 4sin° x+2(1-V3)sinx- 3 <0


On pose t=sinx, l’inéquation devient :
4%+2{1-V3):
V3 <0
A'=(1-
V3) +405 22-215+5" +43 (54)
= VA"
= V3 +1
143-5311, _-1+3+15+413
donc LT — = jou 1 = 3 72

4t? +2(1 -V3)t - V3 - aft+ | -&)

Asint x +21 VB)sinx- V5 = 4(sinx+ Disinx À)

sinx+> + + + i — 0 +

sinx- — 0 +0 —- — —

4sin? x+2(1-V3)sinx-V3 _ + 0 - 0 , Q -

(alu ua 2x 7n|,||11n

Dans R: pour keZ

xe[2kx, 3+2kx JU] 2 3 +2kn, 7 ee +-2kr JU] PE+2ke, 2(k+1) |


DES x ù
SR = UK UY, UL,.)
66 Trigonométrie — corrigés

1) Dans[0,x]:cos4x-3cos2x
+2 = 0
< 2cos° 2x —1-3cos2x +2 =0 € 2cos° 2x -3cos2x +1=0
On pose t = cos2x, donc l'équation devient
2°-3+1-0 a+b+c=0 donc :t'=1ou t"=À=

Di
« t=1S cos2x-1e2x=-2kr
<> x=knr
k=0>x=0 ; k=1—x=7
1 cos
cos2x=5= 491 <> 2x -I3 2kr ou 2x -=%3 +2kr

S x =ig+kn ou x ==PE

_lo % 57 x)
Sox] un (02,5

D RER 4x-3cos2x

-1 #0}
+2
«ef
a) D,={xef0,x];2cos2x
2c0s 2x -1= 0 <> cos 2x = + = cos À
& x =XEUX 5r
= 27 , Se 1°
(d'après1°)

donc D, ={0, FE, 5)

b) On a: cos4x-3cos2x
+2 = 2cos° 2x-3cos2x+1
= 2(cos 2x -1){cos 2x À)
=(cos2x-1)(2cos2x-1)

(cos2x-1)
(cos2x- (2c0s2x"1)
donc f(x)= = cos2x-1
7DosT
co) f(x)-sin2x=-1 condition : x e[0,x]\ 2)
cos2x—-1-sin2x=-1< cos2x=sin2x
& cos2x =sin2x

ae (keZ)

æx=2+ (keZ)
cola
Trigonométrie — corrigés 67

A 57
Sjos] = (2)
d) ST et xe[0,r]\{#,57)
66
& cos 2x-1 <> cos 2x < à

On pose t=2x, O<x<re0<2x<2r


t

l'équation devient: cost<+ oFst<it


1

37 3
Re <5T
3 S2X£7
Rex<St
6 *"6
ra90ù
Or d’après D, .:x# 6fm et x +5R d’où
4,
Sox] __Ix
= ES5x

D) a) 242 cosx cos(x +7 = 242 cosx [cos cos -sinx sin 3]

= 2 c06x 2 cosx Vi sinx)

= 2cos°x —-2sinx cosx =1+cos2x -sin2x =f(x)


b) -f(x)=0 <> 2V2 cos xcos(x +7) = 0 & cosx = 0 ou cos(x+7)=0

* cosx=0 x=T+kr (keZ) — dans [0,x], X=7


ñ)
. cos(x+7)=0< X+7LL 5 +kne x = 2tkr (keZ) — dans [0,x], x =A2
KR TX
Sox = 4
x x x
0 z 9 ñ

RL x z Sr
tsxt 4 2 4
cos(x + D = cost + 0 7 —

cos X + + ( L

f(x) + û - +
68 Trigonométrie — corrigés

Sea [A0 x)
K Tr

2) a) D, ={xe(0,x] tel que f(x) #0}


D, =[0,1]\42{7.5} (d'après D)
b) sin2x-1=0 sin2x= 1e 2x=5+2kré x=7+kn, (keZ)

Dans [0,x], k=0 Dx=7


Pour tout réel x, sin2x-1<0

x 0 4
T mr
5 A

sin2x-1 _- ( _ _

GX) + - Q +

8) — + -

LL
Sjo,x] = Ë A
L sin2x-—1 ___ 2sinxcosx-1
5) 2) 809 = TE cos 2x sn 2x — 2co8 x 2sin XC08X
2sinxcosx _1 >Sinx _1
gx) = cos”x ___ cosx _ COSX cos”x
cos” x _2sinxcosx >_2sinx
cos” x cos” x cos x
_ 2tanx -1-tan/x _—tan?x +2tanx -1 _-—(l-tanx) 1
BG) tanx) Zictanx) 2{-tanx) 20 (M)
LT V2
b)g& = sma = 2 V2 _;
8 1+cos7
T_ST
sinz 1H
2 2 2

D'autre part : 8) = =; 0 - tan à) donc -;( -tan &) = J2 -1

1-tang =2-V2 & tang= 2-1.


Chapitre 4
Nombres Complexes
17 Notion de nombre complexe

— Définitions et Notations
+ On admet l'existence d’un nombre imaginaire, noté i, vérifiant à? =-1.
+ _ Un nombre complexe est un nombre de la forme x+iy, où x et y sont
deux nombres réels.
+ _ L'ensemble des nombres complexes est noté C.
— Théorème admis
*_ Tout nombre complexe z admet une écriture unique de la forme x+iy
où x et y sont des réels.
+ _ Cette écriture est la forme algébrique de z où :
x est la partie réelle de z, notée Re(z)
y est la partie imaginaire de z, notée 3m(z)

+ On additionne et on multiple des nombres complexes comme des réels :


pour ces opérations, les règles de calcul dans € sont celles utilisées dans
R, le résultat est toujours un nombre complexe.
li/ Opérations sur les nombres complexes
— Egalité - nombre complexe nul
.< z=Z'< Re(z)=Re(z') et Sm(z) = Fm(z')
xX+iy =0 x=0

(x, y)eR y=0
— Réels ef imaginaires
+ Zzest réel & Sm(z)=0
+ Zestimaginaire & Re(z)=0
* zest imaginaire pur & Re(z)=0et Im(z)#0

ll/ Nombres complexes conjugués


Définition et Notation:
*_ Pour tout nombre complexe z de forme algébrique x+iy, le conjugué de
z est le nombre complexe x-iy.
+ Le conjugué du nombre complexe z est noté z.

Propriétés :
Pour tout nombre complexe z, de forme algébrique z =x+iy :
© Z=Z / 2+Z=02x | Z-Z=2iy |, Z:Z=
x +y°
70 Nombres complexes — Résumé

+ zestréel © Z=Zz
+ _zest imaginaire pur &Z=-Z

Conjugué et opérations
Pour tous nombres complexes z et z’.
° Z+2z =2+2

ange : O4
=Z- -z'
n +
. + z"=Z2
, nel

Z Z
IV/ Représentation géométrique
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, u, v)

— Affixe - Image
axe imaginaire
Vocabulaire : x et y étant deux réels.
«< z=x+iy est l’affixe du point M(x,y)
ou du vecteur W=xu+yv.
+ Le point M(x,y) est l’image

£|
du nombre complexe : z=x+iy. y M

. 5() est le vecteur image de z=x+iy


| axe réel
O
[et]

*< Notation :
*__z étant un nombre complexe, M(z) se lit « le point M d'affixe z »
L’affixe du point M est notée z,,.
* _ w(z) se lit «le vecteur wW d’affixe z ». L’affixe d’un vecteur w est
notée z- ou aff(w).

MX yo © Zu =X+iY Zy =Zy ©M=M



. 5) & aff(w) = x+iy . aff(w) = aff(w') SW=W'
(,v)

— Affixe du milieu d'un segment


Soient À et B deux points du plan et K le milieu de [AB].
Za + Zg
Nombres complexes — Résumé 71

— Affixe d'un vecteur MM'

affixe(MM) = Zyy —-Zy =Z_.


vi

— Affixe
d'un produit d'un vecteur
par un réel :
aff(aw)=a-aff(w) (où aeR)
— Affixe d'une somme de deux vecteurs
aff(w+w')= aff(w)+aff(w')
= Opposé- conjugué
- Le point N d’affixe (-z) est l’image de M par la symétrie centrale
de centre ©.
+ Le point M'd'affixe Z est l’image de M par la symétrie axiale d’axe (Ox).

M(z)

N(-z) M'(2)

V/ Module
— Définition
Pour tout nombre complexe z de forme algébrique x+iy , le module de z est

le nombre réel positif /x?+y° noté z|.

M(z)
<

2O
<1

— Interprétation géométrique du module


+ _|z|est la distance entre l’origine du repère et le point M{z).
72 Nombres complexes — Résumé

OM =|zy|
.< Distance de deux points: MM'=|7'-2|

— Propriétés
«.[4=0z-0 < |Zl=|4 e |-2=|2|

- {z-z1=[2||z + |2[=lf

zl [2 z\ ||
. Sizest réel, son module est sa valeur absolue.
+ Sifa=1 alors L=7
VI/ Argument
— Définition
*_ Soit z un nombre complexe non nul d'image M.
Un argument de z est une mesure, en radians, de l’angle orienté (u,OM) .
La notation utilisée est argz.

+ Si 6 et 0 sont deux arguments de z non nul, on a 0°'=6+2kr , keZ


On écrit argz=0+2kr, keZ
+ On’a pas d'arguments, car l'angle (u, OM) n’est pas défini si M est en O.

— Propriétés
+ Argument de l’opposé + Argument du conjugué
arg(-z)=7+arg(z) [21] arg(Z)=-arg(z) [2x]

M(z)

@)
Nombres complexes — Résumé 73

— Argument et opérations
Pour tous nombres complexes non nuls z et z’.
* arg(z-z')=arg(z)+arg(z') [27] + argz” =2arg(z) [2x|

+ arms arg@)-argte) [21] -arg(s-arg(z) [21]


VII/ Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O,ü,Ÿ).
— Introduction :
Un point M peut être repéré de deux façons :
e 1ère façon: par la donnée des coordonnées (x, y) de M.

e 2ère façon : lorsque M est distinct de O, par la donnée de l’angle


6 =(ü, OM) et de la distance OM.
Ceci conduit à une autre écriture d’un nombre complexe : forme
trigonométrique.
yY M({(z)

À
V9 cl
O!ü X

— Théorème et définition
*_ Tout nombre complexe non nul, dont 8 est un argument, s'écrit sous
forme trigonométrique z =r(cos@ +isin@) avec r=[z| et
O0 =arg(z)+2kn, (keZ)

* Réciproquement l'écriture r(cos8+isin8) où reIR; et 8€IR est la


forme trigonométrique du nombre complexe de module r et d’argument 6.

— Formules de passage
+ _ De la forme algébrique à une forme trigonométrique
Si z=x+iy, où xet y sont des réels tels que (x, y) (0,0),
alors z=|z|(cos0+isin6)
avec |z=4/x?+y* et 6 tel que cos8=À et sine=À
[2 [2
+ D'une forme trigonométrique à la forme algébrique
Si z=r(cos8 +isin6), où r est un réel strictement positif et 6 un réel,
74 Nombres complexes — Résumé

x = |zlcos8

<}

GN
ND
y =|/zfsine
M2)

alors Zz=x+iy
avec x=rcos6 et y=rsin6

.< Remarque:
Re(z) et cos8 ont le même signe.
Im(z) et sin ont le même signe.
Nombres complexes — Enoncés 75

EXERCICES

Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (o, u,v) ,on


considère les points À, B, C et I d’affixes respectives :
Za=—2i; Zp=1+i; Z.=4+2i et z,=2
1) a) Placer une figure les points A, B, Cet I.
b) Vérifier que I est le milieu du segment [AC].
2) a) Calculer les affixes u et u’ des vecteurs BA et BC
b) Montrer que le triangle ABC est un triangle isocèle de sommet principal B.
3) Soit D le symétrique de B par rapport au point I.
a) Déterminer l’affixe z, du point D.
b) Montrer que le quadrilatère ABCD est un losange.

Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (O,ü,Ÿ). A, B,C et


D sont les points d’affixes respectives a=2+2iV3, b=2-2iV3 , c=-4 et
d=-1+iV3.
1) Montrer que D est le milieu de [AC]
2) Déterminer l’affixe du point E milieu de [AB].
3) Montrer que le triangle ACE est rectangle en E.
4) Montrer que le triangle BDA est rectangle en D.
5) Soit K le symétrique de D par rapport à E.
Montrer que le quadrilatère ADBK est un rectangle.

1) On considère le nombre complexe z de module 1 et d’argument 3 .

Déterminer le module et un argument de Z=z°+z+1.


2) Plus généralement, z et z'sont deux nombres complexes.
Zz+2' ,
Montrer que si |[z|=|z|=1 et 1+2z'#0 alors le nombre est réel.
+2Z

1) Soient z et z’ deux nombres complexes non nuls tels que |z]=[z'|=1


(z2+zYŸ
Montrer que est réel.
Z-Z
2) Soit z un nombre complexe. Montrer que |z+il=|z-il ze.
76 Nombres complexes — Enoncés

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O,ü, Ÿ).
Déterminer, dans chaque cas :
1) l’ensemble E, des points M(2) tels que [z+5|= V10
2) l’ensemble E, des points M(2) tels que |[z-5+3i| =3
3) l’ensemble E, des points M(z) tels que |[z+5|=|z-i|
4) l’ensemble E, des points M(z) tels que liz+4|=6
5) l’ensemble E, des points M(z) tels que |Z+5-—i]=|z—4il
6) l'ensemble E, des points M(2) tels que les points A, M et M’ d'affixes
respectives 1, zet 1+z° soient alignés.
7) l'ensemble E, des points M(z) tels que (Z-3)(iz +2) soit réel
8) l’ensemble E, des points M(2) tels que (Z-i)(2iz+3) soit imaginaire pur.

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O,ü,Ÿ).

Soient A(2i), M(z) et M'(z') tel que z'= _ avec zz2i.


Z
1) Déterminer l’ensemble E des points M(7) tels que z'est réel.
2) Déterminer l’ensemble F des points M(z) tels que |z'=1.

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, ü, Ÿ).

Soient A(i), B(5i), M(z) et M'(z') tel que z'=?— avec Z£i.
Z—1

1) a) Vérifier que 2414


z—i
b) Montrer que lorsque M varie sur le cercle de centre A et de rayon 4, M”
varie sur un cercle que l’on précisera.
2) a) Montrer que (ü,OM')= x +(AM,BM) [2x]
En déduire l’ensemble des points M, lorsque z’ est un réel strictement
positif.

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O,OÏ, Oj).


Soit A le point d’affixe 4. Soit A la droite d’équation x=4 .
A tout point M(z), distinct de A, on associe le point M'(z') tel que z'= ie
Z _—

1) a) Soit B le point d'affixe 1+3i, déterminer l’affixe du point B'associé au


point B.
b) Soit N un point de À privé de A. Déterminer l'affixe du point N’ associé
au point N. Placer N° sur la figure.
2) Montrer que pour tout nombre complexe différent de 4, |z'\=1
Nombres complexes — Enoncés 77

Interpréter géométriquement ce résultat.


3) a) Montrer que pour tout nombre complexe z différent de 4 : est un réel.
z—
b) En déduire que les vecteurs IM' et AM sont colinéaires.
4) Construire alors le point C’ associé au point C d’affixe 1+i.

EF 1) Donner le module et un argument de z, = 6-2 etz,=1-i.


Ecrire z, et z, sous forme trigonométrique.
. Z
2) En déduire le module et un argument de u=—.
2
3) Ecrire u sous forme algébrique.
4) En déduire les valeurs exacte de cos et sin

5) Soit f la fonction définie sur IR par:


£(X) = (V6 +V2)cos
x + (V6 -V2)sinx
a) Démontrer que l’on peut écrire, pour tout réel x, f(x) = 4cos(x nn)
b) Résoudre l'équation f(x) = 242 dans l'intervalle Hr rl.

Donner une forme trigonométrique de chacun des nombres complexes


suivants :

Z, = S(cos isin # Z, = _5(cos 7 + isin 2?)

Za = 2{sin-=+icos-—) Z4 =1+itanZ
12 12

Soit z, et z, les nombres complexes suivants :z, =3-—iV3 ; z,=-3-3iV3


1) Déterminer les formes trigonométriques de z, et z,.
2) On pose z, =Z, +Z,.
Ecrire z, sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.
3) Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, ü, Ÿ). (unité graphique 2 cm)
On considère les points À, B et C d’affixes respectives z,,Z, et z..
a) Représenter les points À, B et C (expliquer).
b) Quelle est la nature du quadrilatère OBCA ? Justifier.
78 Nombres complexes — Enoncés

| 11) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O, ü, v).


M,,M, et M, sont les points d’affixes respectives :
= 2,2 = 2+i92, Z; =V2-iV2
1) a) Ecrire les nombres z,,z, etz, sous forme trigonométrique.
b) Montrer que les points M,,M, et M, appartiennent au cercle de centre O
et de rayon 2.
c) Placer alors les points M,,M, etM, dans le plan.
2) Soit I le milieu de [M,M,|.
a} Déterminer l’affixe de I.
b) Evaluer Olet (ü,Oi).
c) En déduire le module et un argument de l’affixe de I.
3) Evaluer alors les valeurs exactes de cos et sin .

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O, u,v).


A et B sont les points d’affixes respectives z, = V3+ietz,=V3-i.
1) a) Calculer le module et un argument de z, .
En déduire le module et un argument de z,.
b) Placer dans le repère (O, u, v) les points A et B.

2) a) Calculer le module et un argument de Za


ZB
b) Ecrire le nombre complexe ZA sous forme algébrique.
ZB
3) a) Soit C le symétrique de A par rapport à O.
Déterminer l’affixe z. du point C.
b) Soit T la translation de vecteur BC.
Déterminer l’affixe z, de l’image D du point A par la translation T.
c) Montrer que le quadrilatère ABCD est un rectangle.

Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, ü, Ÿ), on considère les


-1+i93 V3 +i
points À et B d’affixes respectives : a = et b=
2 2
1) a) Ecrire sous forme trigonométrique chacun des nombre a et b.
b) Représenter les points A et B dans le repère (O,ü,Ÿ)..
2) On pose z=a+b et on désigne par M le point d’affixe z.
a) Montrer que z = b(1+i) et en déduire le module et un argument de z.
b) *) Montrer que OBMA est un carré.
Nombres complexes — Enoncés 79

*) Retrouver le module et un argument de z.


3) Calculer alors cos et sin?
12 12
Dans le plan complexe muni du repère orthogonal (O,ü, Ÿ) , on considère
les points A et M d’affixes respectives z, =1+i et z, =V2+z,
1) a) Calculer OA.
b) Construire A et M.
2) Calculer |z,,|
3) Soit Z le nombre complexe tel que Z=zf
a) Calculer z,? puis montrer que z,,? =(2V2 +2)(1+i).
b) En déduire un argument de 2,7 puis un argument de z,,.
c) Ecrire z,, sous forme trigonométrique.
80 Nombres complexes — Corrigés

Corrigés

1) a)
2 =-2i donc A(0,—2) | €
75 =1+i doncB(1i,1)
« =4+2i donc C(4,2) | B
2e =2 donc 1(2,0) ‘

A
Zytic _ —2i +4+2i 4
b) —=2=72, donc
I est le milieu de [AC]
2 2 2
D a =aff(BA)=2,-2,= (-2i)-(1+i) =-1-3i
u'=aff(BC)=2.-2, =(4+2i)-(1+i)=3+i

b) PA = za —25|=|-1-3i|=V1+9 = V10 en
bac - lzc 28] =|3+i]= V9+1 = 10 = BA=BC= 10
donc le triangle ABC est isocèle de sommet principal B.
3) a)
S,(B)=D & I est le milieu de [BD]
Zp +Z
S Z= DS 22; =zs+2Zp
S 2) =2z-25 © Zn =2Xx2-(1+i)=3-i

b) On sait que I est le milieu de[ AC] et on a trouvé que I est aussi le milieu
de [BD] donc ABCD est un parallélogramme
D'après la question b) de la question 2), on a trouvé que BA = BC donc
ABCD est un losange.

1) Z4tZe _atc _2#23-4 2428


2 2 2 2
D'où
D est le milieu de [AC].
2) E est le milieu
de [AB] & z; 22 -atb 242842 28 =2
3) Ona:e Z=2et z. = 4 donc (EC)=(O, ü) l’axe des abscisses.
Nombres complexes — Corrigés 81

° x, =Xxÿ = 2 donc (AB)//(O,ÿ) l'axe des ordonnées.


° or (O,ü) L(O,ÿŸ)
donc (EC) L (AB) et (AB) = (EB). Ilen résulte (EC) L (EB)
et par suite AEC est rectangle en E.

E milieu de [AB] donc EB = EA = 24/3


ED =[2-2|=|-1+iV3-2|=| 8 +iV3] = V9+3 = VI2 =2V3
FA=EB=ED)
E- AB = noie ABD est
le triangle rectangle en D D.
est rectangle

5) Ona: S;(D)=-K
E=A*B
E=D+ k} donc le quadrilatère ADBK est un parallélogramme.

De plus, ADB est un triangle rectangle en D


Donc le quadrilatère ADBK est un rectangle.

1)
{z|=1
| arg(z)=- : Lx] = z=1(cos(-2)+isin(-5)

e Z=7+z+1

Z=(4- 8) 4(1-i8) +1 21-20 8 +384


Z=1-iV3
. I21=f1-iV3) = VT+3 =2. Soit 6 un argument
de Z.

cos8= 1
> = [2x]
V32
n0=-Y?
sin

[Z|=2 et arg(Z)= 3 [2x]


+Z x
2) On pose u = | -. Montrons que u est un réel.
+2ZzZ
82 Nombres complexes — Corrigés

- 1 _, 1
Ona: f=17=- et [z]=127'=—
z zZ
a-{ 242" 242" _ 242 _ tr LE _Z+z
1+z-z') +22 147.2 1414 224 1472
üu=u donc u est un réel.
: : Si : |z|=|z|=1 et 1+2z'#0 alors le nombre D +2’2 est réel.
Conclusion é
+Z ®
n2

1) On pose Z-Æ+2),
Z°Z
_ 1 1Y G+Ÿ
Z- {z+zŸ er Ga __(zŸ _G+Ÿ _y
az | 2 IT 1
Z Z' Z2'
2) 2 +il=l2-ilelz +] =l2 -5f
S(z+iXz+i)=(c -i)G -i)
S(z+i)z -i)=(z -iXZ +i)
27 —iz +ig —i =27 +iz ir à?
2iz -0i =0Sz-7 =08z-7 SzeER

DMG)EE, = |z +5] = 10

& | -(-5)-Vio (on considère


le point A d'affixe-5)
( 2 -z,|=Vi0 & AM =\i0 M EE
E, =, 0, où A(-5,0)
DMG)EE, ©lz-5+3[=3612-(5-3)=3|2, -z,|=3 où B(5-3i)
BM-3SM EG»
E,=%,s où B(5,-3).
3M()eE,& |z+5=|:-il
e |z (5) =} -il
= lu -2,|=l, —z,| où z,=-S$ez,;=i<> AM =-JM
E, est la médiatrice du segment [AJ] où A(-5,0) et 7(0,1).
Nombres complexes — Corrigés 83

4)M(=x+ÿ)eE, li +4=6&|i(x +ÿ)+41=6x -y +41=6


e |4-y)+xl=68 J4-yY +x° =6
& x?+(y -4ÿ =6?
E, est le cercle de centre K(0,4) et de rayon 6.
S)M(z=x+iÿy)eE,e [7 +5-il=|z -4i|
> fx —iy +5-i|=|x +iy il
æ | +5)+i(-y -D}=fx +i( -4)
© +5) +(-y -1) = x2+( -4ÿ
(x +5) +(y +1) =x2+(y -4Yÿ
& x+y+1=0
Donc E, est la droite d’équation x + y +1=0
6)M (G)EE, (= A(1), M(z) et M(1+2°) sont dlignés
& det(AM,AM')=0
M(z), A(1) et M'(1+z°). On pose z=x+iy, où x, y des réels.
Z= x? y +i2xy
_ __(x=1
aff(AM)= 242, =x+iy-1=(x-1)+iy + AM |
2_y2_
aff(AM')=
24 -2, = (x -y?)+2yxi = 2 |

det(AM, AM) =0 & (x—1)(2xy)- y - y?)=0


2x y -2xy-yx +y =0e x}y-2xy+y° =0
& ybé +y"-2x)=0 y =0 ou x? +y?-2x=0
y =0 est l'équation de l'axe des abscisses (O, ü).
x?+y?-2x=0 (x-1) +y7=1
Conclusion: E, =(O,ü)U%.où 1(1,0)
MMG)EE, < (Z —-3)(iz +2) est réel

& F-3X&
+2)= (3) +2)
& (T-3X& +2)=(Z-3Xi +2) (2-37 +2)=(7 -3)(iz +2)
D —i22 +937 +2z —-6=izz —-6-—3iz +27
<= 2izz —3i(z +2)-2{z -Z7)=0 et z =x +iy où x,y réels
& 2i(x?+y?)+3(2x)+2(2iy)=0
€ 2i(x°+y°?-3x -2y)=0
&Sx'+y}-3x-2»=-0 (x = +0 1} rs
84 Nombres complexes — Corrigés

E, est le cercle de rayonDS et de centre Hé, 1).


8M(G)EE, = (Z —-i)(2iz +3) est imaginaire pur
e E-i)Q +3)=-7-iY2i +3)
ee (z+iX22 +3)=(i-7)(Q2iz +3)
œ UT ir +37 += 02i?z + 22 37
27 +3z =-2z -37 & 5z +57 =0éz +27 =0
& Z=-2 &z est imaginaire pur
E, est l’axe des ordonnées.

1) Soit M(z=x+iy)et M est distinct de A(2i),


2'= 2i ___ 2i 2i - A0 y) _ 2ix +20 ÿ)
Z+2i x-iy+2i xHC-N xX+(2-y) x? +(2-yY
ge D; y et (x,y)# (0,2)
x +(2-yY Ée +(2-y}
z' est réel & 2x=0 et (x,y)#(0,2) x =0 et (x,y) Z(0,2)
L'ensemble E est la droite des imaginaires (x = 0) privée de À.
2) Soit M(2) distinct de A(2i),
2i
Lz=18 = ra2 °F +21-2
Z +2i

[7 +2i=2 67 -2|=2
Sz, -2,|=26 4M =2
L'ensemble F est le cercle de centre A et de rayon 2.

1) a) PE ai
z-i z-i z=i
b) |z'+1|= ail = 4 d'où |z'-(-1)= il _ ——
"li © [zu 2 “ei Ee i
On à A(i) et on pose I(-1) .On obtient donc rs
Zu ZA

MeS,n © AM=4 d'où |z, -z,|=4 d’où fe -21= 521 Donc IM'=1
le point M’ appartient au cercle de centre I(-1) et de rayon 1.
Nombres complexes — Corrigés 85

2) a) (& OM) = arg(z') [2x]

=arg(ŸE) px) Z—i

are( ES )+r [2x]


[D
Z—1

= srg[ 2 7 }* [2x]
M7ZaA
=r+arg(z, -2,)-arg(zu -Z,) [2x]
=1+(&BM)-(GAM) [21]
=7 +(AM:BM) [2x]
b) z'eR! & arg(z')=0 [2x]
<> (& OM) = 0 [2x]
& (AM:BM)+ 7 =0 [2x]
(AM:BM) = -1 [21]
= AM etBM sont colinéaires et de sens contraires
< Me[AB]\{A,B}

o
1) a) z3 =1+3i d’où Z, =1-3i
_4-28 _4-1-3i 3-3i _ 1-i _—(1-i)
Zg;
Z5-4 1-3i-4 -3-3i —1-i l+i

(+-i) 1+1
b) NeAet N#A donc x, =4 d'où z, =4+iy et 2, =4-iy (où yeR)
Zn.

D + p1-l2e H-G+ip}_ [4-07] _ JA x +5,


2-41 [&-in-4 [x-2-5l 47 +y
+ Interprétation : M‘(z’) et z'=1 donc OM'=1 d'où M'e&, ».
4-z _, 4-7-7+4
_z-4 ___ _z-4 ___8-2-7
, 1 RE — —

3) Pour zx#4, ZI
z—4 2-1 z-4 (Z-4){z-4)
86 Nombres complexes — Corrigés

271 -_8-(@+2) | or z+Z=2Re(z)eIR d'où 8-(z+2Z) est un réel.


Z-4 7z+16-4(Z+7)
zZeR. et (z+7Z)eIR donc zZ+16-4(z2+7) est un réel non nul (car
z x 4)

Il en résulte que 2 eR donc z71 = k où k est un réel.


Z— Z—
b) Déduction:
z'-1=2,,-2, =aff(IM") et z-4=2, -z, =aff(AM).
2_l_xtkeR= z'-1=k(z-4) = aff(IM')= k-aff(AM)
Z—

= aff(IM') = aff(k: AM)


Il en résulte que IM' = kAM donc les vecteurs IM” et AM sont
colinéaires.
4) a) ze =1+i, C’est le point associé à C.
On a |z]=1 donc |z.|=1 d'où C'e&,,, et d'après ce qui précède
IC' et AC sont colinéaires .
C’ est le deuxième point d’intersection du &,., et de la droite parallèle à
(AC) et passant par I.

D
C
c

_————., A
O 4

&o,n

1) « 2, = Ne 2
V2 . Re(z p= et m(z,)=- 2

- f+°
+<=V2. On pose arg(z.)=6,.
Nombres complexes — Corrigés 87

cos8, 5-4 #5
v2 22 > 0, =-— [2x]
sin6, _LÈ 6.2
2 22 2
Z, = V2 (cost-H+isint-5)

° Z,=1l-i. Re(z,)=1 et Fm(z,)=-1


I21=V1+1=V2. On pose arg(z,)=0

cos6, ==
= 1__ V2
| Ÿ2 2 3 6,= -T [2x]
2
1-2
2 2
u

z, = V2 (cost-F)+isin(-F)
Lt

2) u=#. On en déduit |u=


sis

age = arg(z;)-arg(z, 21]

sr {x
#5 CY Lx]
LA
= [2x]
d'où arg(u)=— Lx] et u= cos(n)+isin() .
Rif
3) u= = 2
_V6-iv2 (V6-iV2)1+i) V6+iv6-iv2 -i
Z, di 2(i-i) 2(1-i)(1+ i) _ 4
+ +i
6-2
4 4

4) On a trouvé: u- Yi ve et u = cos()+ isin()

Il en résulte: cos - V6 + V2 et sin - V6-V2


12 4 12 4
OF) f(x) = (V6 -V2)cosx+(V6 + V2)sin x
88 Nombres complexes — Corrigés

fG&)= Acos()cosx + 4sin()sinx

7 . ñ
( G5)c0sx + sin(—)si
= 4(cos(— Go) inx) = 4 cos(x
{ —-—D)

bÿ &)=2V2 & 4cos(x --T)=2V2


12
TK V2
& cos(x -—) = —
6-5)
T Ta
& cos(x G ——)D) = cos(—
D
ex-LeTliogn où x-==-T+2kn (keZ)
12 4 12 4
x = +2kr ou x = +2kr (4 eZ)

f(x) = 2V2 x=2+2kx ou x=-7+2kr


Lo 3 6
xe]-n,1] xe}-n,7r]
Dans l'intervalle ]-x,7], les solutions sont Let n

»
° Z,= S(cos 2 isin 2) D Z,=5 (cos(-28 + isin(-7)

* Z,= (cos + isin 2) D Z=5 (-c05 4) _ sin)

Z, = Sf cos(r + #, +isin(r ) = 5{cos(9) +isin( 9)


9 9 9 9

Zs =S{cos(-+ isin(-%)

# . À. x R ..
. Z = (sin +icos —). Ona: sin—+icos—=i(cos —-isin —)
37 12 12 12 12 12 12
. FT .., . T ,.
Z3 =2i{ cos %-isin on pose u=2i et v =cos—-isin—
12 12 12 12

u=2i donc [u]=2 et arg(u) = +2kr (keZ)


T LL

spl-s pes pE
v =1 cos( ——)
D) +isin(-—
isin( )

2 12 2 12 12

Conclusion: |z,]=2 et arg(z;)= Ÿ +2kx.


Nombres complexes — Corrigés | 89

TR sin(£) _ cos(£)+isin(£) __1 (cos(4)+isin())


Z,=1+itan(—)=1+i =
RG os) co) cos
lz|= cos1 £ >0 et arg(z,)=7 +2kx (keZ).
5

1) . z,=3-iV3 (Re(z,) =3 et Im(z,)=-V3 )

z,|=V9+3 =V12 = 243. On pose 8, = argz..


3 V3
UE 293
2 0, =-—+2kr
x (keZ)
sin ZvS _Z1 6
1 23 2
z, =2V3 (cost-2+ isin(-À))
e 2,=-3-3iV3 (Re(z,)=-3 et Im(z,)=-3V3)
lz1= VC + C3V3Y = 10727 = 36 -6
On pose 6, = arg(z,).
—3 -1
sb = 0, =r+-—+2kn
x (keZ)
in 6, =
33 =
-3
——
7 3
6 2

0,=4T4+2kn (keZ) or 22-27-27 d'où 6, =-2% +2kx (keZ)


3 3 3 3
Z) = 6{ (cost cos(-22)+ isinç-27273 )
27
3 )+isin(

2) 2,=2,+2,=(3-iV3)+(-3-3iV3)=-4iV3
z, est un nombre imaginaire pur dont 3m(z,)=-4V3 .
PA =44V3 et arg(z;)= + 2kr (keZ)

FT, :.., A
Z3 = 43 (cost-5) +isin(-à)

= 204
3) a) z =4if3 = [zc|=4V3 =2]z,| donc OC
Ce(O,ÿ) et y <0
°
Nombres complexes — Corrigés

x, =3 donc AeA:x=3

argzy =-7+2kr (keZ) = (&,0À)=—7 +2kr (keZ)


x =-3 donc BEA':x=-3

ag -? +2kr Qe2) = (&,08=-%+2kr (eZ)


b) Un rectangle est un parallélogramme ayant un angle droit.
°_ Montrons que OBCA est un parallélogramme :
aff(OÂA)=2z, =2,
aff(BC)=2c-25=23-2=2% (car Z;=Z,+2;)
d'où aff(OA) = aff(BC). Il en résulte OA = BC d'où le quadrilatère
OBCA est un parallélogramme. (1)
. (OA ,OË) = arg(Æ2-)+2kn, keZ
ZA

=-argz, +argz,+2k'n,k'ez

21 _(_T))ox"x, k'ez
3 6

=-Tjonr , n€eEZ
2
L'angle (OÀ,OË) est droit. (2)

D'après (1) et (2), on conclut que le quadrilatère OBCA est un rectangle.

x=-3 x=3
4
Nombres complexes — Corrigés | 91

1) a) + z,=-2, z, est un réel donc {z,|=|-2|=2 et arg(z,)= x [27]


= 2(cosr+isin x)
+ z,=V2+iV2, [z,1=4V2+2
= V4 =2
Un argument de z, est tel que cos0 = 2
V2
et sin6 = D donc 6 7 [2x]
L Le
Z, == 2(cos—+isin—
2(co; n s 2)

+ z,=V2-iV2 et z, = 2 +iV2 donc Z; et Z, sont conjugués


d'où|z;|=|z,| etarg(z;)=-arg(z,) [2x] donc

[z,|=2 etarg(z,)= à [2x]

Z; =2 (cost-5) +isin(-Ÿ)

b) Ona: M,(z,), z,|=|z,|=2 donc:


OM, = OM, = OM, =2
Il en résulte : M,,M, et M, appartiennent au cercle de centre O et de
rayon 2.

M;
<!

æIa
a

»|

2) a) Lest le milieu de [MM] & z, = ZM, + ZM, 2+V2


+ V2

2 2 2

b) + OI={zf+
x 2) Jar 22 - F2. ES
4

+ Evaluation de (u ,Oi) : (u , Oi) = (ü, OM2)+ (OM, Oi) [2x]


Le triangle OM,M, est isocèle et I est le milieu de [M,M,] donc (OI)
porte la bissectrice intérieure de l'angle (OM1,OM2) et par suite
92 | Nombres complexes — Corrigés

(OM, , Oi)= 3 OM, OM) [2x]


or (OM: ,OM:)= (OM: , ü)+(u , OM: )[27]
= -(ü, OM:)+(u , OMi) [2x]
=-arg(z.)+arg(z.) [2x]

= à +T [2x]

d'où (OM, 0h) = 7 [2x] d'où (ü,Oi) = LT La]


G@, , OÙ) = =? [2x]

|]
= OI d'où |z1|=V2-V2 .
. arg(z,)=(ü, OÙ [2x] d’où arg()= © [2x].

3) z= 21h .; 2 et z,=V2-4V2(ere)

258 cos 7 -2+42


d =V2- V2 cos 8 2 LS
onc > BG
Ep sin 2° sin _ V2
8 8 2/2-/2

1) a) + z,=V3+i. lz4]=V3+1=V4 22. Soit6 un argument


de z, :

cos 0 = — r
2 = 6=— [27]
6-11 6
sin0 ="
ñ
|z,|=2 et arg(z,)= & [27].

° Zg= V3 -i donc z, et z, sont conjugués donc

Izal=|z| et arg(z,)=-arg(z,) [21]


T
Izl=2 et arg(z)= 7 [2x].
Nombres complexes — Corrigés 93

b) Figure :
Représentation de À :
lz,]=2 donc OA=2 d'où A&, et arg(z,)= € [2*]
Représentation de B: z, et z, sont conjugués donc B=5,, ; (A).

L<&)
<
TS
2) a) Module et argument de Za .
ZB
za] _Izal 2;
23 z5l 2
. arg(es) =arg(z,)-arg(z,)[2x] d’où arg(2s) = == Co) [2x]

3
ZA Za,_T
7,4] =1 8)
et arg(—2)=z— 3 | [27 ]

b) Ecrire le nombre complexe Z4 sous forme algébrique.


28

.A) =letarg(—$)z-
ZA
gGs)=
Za,_T
[2ri [2x] 1
d’où 28 = 1(cos(9)+isin(f))
ZA mis
= 51
“—2-1(cos(£)+isin(æ))=-+i— +i;
.V3

Zg 2 2
3) a) So(A)=C donc O, l’origine du repère, est le milieu de [AC]
d'où ze=-2,=-V3-i.

b)
D=t;A(A)
& AD=BC & 22-24 =Zc—2Zp
S Zn = Za +Zc —Zp
S Zn = -Z8
= V3 +i
94 Nombres complexes — Corrigés

c) + ABCD est un parallélogramme car BC = AD (1).


+ aff(BC)=z.-2, =-2V3 donc m[ ne) d'où BC et ü sont
(uv)
colinéaires et par suite (BC)//(O, ü) ;
— —( 0
aff(AB)-z,-z, =V3-i-3-i=-2i donc af d'où
(u,v)

AB et ÿ sont colinéaires et par suite (AB)// (O,


v) ;
et puisque u Lv, alors (BC) L (AB) (2).
(1) et (2) se traduit par : ABCD est un rectangle.

1) a) « alu jl= +£ 21. Soit à un argument


de a.
2 2 4 4
—1
cos a = — 2x
ma=—|27
sina
= —
NE 3 LP
2

. b- 8 ,1;, = +221. Soit a'un argument


de b
2 2 4 4
‘ 3
cos a'=— x
= a'=—[2r]
. , 6
sina'=-
2
b) Représentation de À et B :
On construit le cercle trigonométrique dans le plan muni du repère
orthonormé (O,u,v).

a et b sont de module 1 donc leurs points images sont situés sur le


cercle trigonométrique.
Aa) et a= 5
1 ie
.V3 , donc on peut placer À comme intersection de

et aix= > avec y, >0

V3
B(b) et b= EL +i donc on peut placer B comme intersection de & et

aiy=S avec X3 >0


Nombres complexes — Corrigés 95

V3 V3 1, 1 V3-1 ,V3+1
Pons
:
PE Un
V3 ,1
tip ti 2 2 0
z=a+tb=— “8, #3, 1, .-V3-1,,v3+#1
2 2 2 2 2
Donc z=b(1+i)
1 :
bl=1 [1+il =

(car cos8 =—=


2 et sin0 =——)
GB
argb== [2x] et arg(l+i)=7 A [2x]

et puisque z = b(1+i) alors :


lz=[blf1+i= 1x2 = V2
*
arg(z) = arg(1+i)+argb [2x] et puisque arg(1+i)= à [2x] alors

arg(z)= te [2x] d'où arg(z)= .7 2]

Z= Ban —)

b) Montrer que OBMA est un carré. z=a+b et M(z)


* _ Pour le parallélogramme :
On montre que OÀ = BM par passage aux affixes
aff(OÀ) = Zi =À ; aff(BM) = Zy—2Z5 =(a+b)-b=a
aff(OA) = aff(BM)
d’où OA = BM donc OAMB est un parallélogramme (1)
+ Angle droit :

aff(OA)= a= + ré es OR, £)
9,6 Nombres complexes — Corrigés

a(06)-b- 5,1;
2 2
4 on[ 8,1
2 2

OA.OB 1,8 ,3,1 =0


2 2 2 2
d'où OA et OB sont orthogonaux (2)
+ Distances :
OA={|z,]=|al =1
OA =OB
OB=|z5|=|bl=1{ © G)6
les résultats (1), (2), (3) montrent que OAMB est un carré.

ppel :
°_ Un carré est un parallélogramme ayant un angle droit et deux côtés
consécutifs isométriques.
. ulvéu.v=0
_fa -fa' — —
. ) et ) on a:u.v =aa+bb

Remarque :
+ _ Pour le parallélogramme : Image de la somme de deux complexes
A(a),B(b) et M(a+b)
aff(A)+aff(B) = aff(M)
aff (GA) +aff (GB) = aff (ON) ce qui donne OÀ +OB = OM
par conséquent OAMB est un parallélogramme (1)

b) + Module dez : [z|=OM


OM? = OA? +OB? =1+1=2 donc OM
= V2 soit [z = V2
arg(z,,) = (5:0M) [2x]
or OAMB est un carré donc (OM) porte la bissectrice intérieure de
l'angle droit (OA, OË) d’où (OË, OM) 7 [2] .
(“:0M) =(1:08)+(08
0m [2]
+ À ——+

x x
6 4

Sr
LL]
= —|2

57 57
Conclusion
ion :: z=Zz = V2 V2 (cos —+isin—
1 +isin 12)
Nombres complexes — Corrigés 97

3) Identifier les deux écritures : algébrique et trigonométrique :

z= V2 (cos À + in 2) 5 cos + V8 cos 2 - =1+ 8


12 x 12 2 3 12 2V2

_1+V3 V3 +1 . 5r V3 +1 . 5T V3 +1
Z= +1 2sin— = sin— =
2 2 12 2 12 202
5 V6-V2
12 4

5 Vé+V2

12 4

EE)
1) a) OA=z;|=f1+i=V1+1=V2
b) z,=1+i donc A(1,1).
Zu =V2+2,=V2+1+i.
Ym = Ya: Xy=V2+1=OA+1
2) z4l= A+ V2Ÿ +1 =V1+2V2+2+1 = V4+2V2
3) a) É = (1+i) =1+2i+i =1+2i-1=2i
w=(V2+2,) =2+2V2z, +2, =2+2V2(1+i)+2i
"224242 +i(2V2 +2) = (2+2V2)(1+i)
=(2+2V2)z,
b) argzf =arg(2+2V2)+argz, [2x]
or 2+2V2 est un réel positif donc il a pour argument O+2kr, keZ
et arg(zu ) = arg(z;) [2x]
On pose a = arg(z,). On a calculé |z,|=V2
1 _V2
CR 2 a=—
ñ ï
[2x]. Ilenrésulte: arg(z,*)=—+2kx, keZ.
ina =-L = V2 4
V2 2
Or arg(zu) = 2arg(zy) [2x] d’où 2arg(zy) = à +2kr

Donc arg(z,) = a+ kr. On pose 8 = arg(z,).


98 Nombres complexes — Corrigés

Re(z,,)
> 0 = cos9 > 0

Puisque {3m(z,)>0—sin0>0 alors 0= [2x]


0=+kr, keZ
Conclusion: arg(z) == [2x]

c)
LL
arg(z,,)=— [27
B(zu) 8 | 2 Zu = V4 +22 (cos +isin =)
Val= V4 +292
in(-)=
2sin(-)= 2"2-3 in(-L=
= sin( D) sine)
sin() 1/5
g 2-V3

donc sin) = V2-V3


Chapitre 5
Vecteurs de l'espace
1/ Vecteurs de l'espace
D Définition
Comme dans le plan, un couple de points (A,B) de l’espace définit un
vecteur AB .
Pour tout couple de points (C,D) de l’espace :
AB=CD « les segments [AD] et [BC] ont même milieu.
Les bipoints (M,M) où M est un point quelconque de l’espace représentent le
vecteur nul, noté Ô.
On désigne par # l’ensemble des vecteurs de l’espace.
Conséquence
Soient A, B, C et D quatre points de &tels que A, B et C ne soient pas alignés.
AB=DC « ABCD estun parallélogramme.
D Définition
On appelle norme d’un vecteur ü et on note |fü, le réel positif défini par
ju|=AB où A et B sont deux points quelconques tels que ü = AB.

2/ Opérations dans 77
à Addition des vecteurs
Soit O un point de &, ü et Y deux vecteurs de 7”.
Soit À, Bet C les points de & tels que ü=OÀ,ÿ=OB et [OC] et [AB] ont le

même milieu. On appelle vecteur somme de ü et Ÿ , le vecteur W =OC .
On note u+v=w.
Conséquence

Pour tous points À, BetCdeE, AB+ BC = AC (Relation de Chasles)


6e ©

Soient À, B, C et D quatre points de € tels que À, B et C ne sont pas alignés.


Alors ABCD est un parallélogramme AB+ AD = AC
Propriétés
Pour tous vecteurs
U+V=v+u , ü+0-0+ü=û , (G+Vv)+W=ü+(V+w)
Pour tout vecteur ü de 7, il existe un unique vecteur Ÿ tel que ü+v=0.
Le vecteur ÿ tel que ü + =0 s'appelle vecteur opposé de ü et se note -ü.
100 Vecteurs de l’espace - Résumé

© Multiplication d’un vecteur par un réel


Définition
Soit O un point de #, ü un vecteur non nul de l’espace et & un réel.
Soit À le point de # tel que ü=OA et M le point de la droite (OA)
d’abscisse «à dans le repère (O,A).
On appelle vecteur produit de ü par à et on note aü le vecteur w tel que
w = OM.
Si u =0 alors a-u =0

Conséquence
Soient A et B deux points distincts, & un réel et M un point de l’espace.
Alors AM=aAB si et seulement si A, M et B sont alignés et M a pour
abscisse à dans le repère (AB).

Propriétés
Pour tous vecteurs ü et v de %” et pour tous réels à et f :
(a+Bjü=au+Buüu , a(Bu)=(a-B}u , a(u+v)=au+av
lu =ùü
(-a)u = -(œuù)
aû = 0 à =0 ou
ü =0

3/ Vecteurs colinéaires —- Repère cartésien d’une droite


œ Définition
Deux vecteurs de l’espace sont dits colinéaires si l’un est le produit de l’autre
par un réel.
Théorème
Soit A un point de l’espace et u un vecteur non nul de #”.
L'ensemble des points M tels que AM et ü soient colinéaires est une droite,
appelé droite passant par À et de vecteur directeur u.
Le couple (A,ü) est appelé repère cartésien de la droite @(A,u). De plus,
M appartient à (A, ü) si et seulement si il existe un unique réel à tel que

AM = où.

Conséquence
Soient A et B deux points de l’espace, ü et Y deux vecteurs non nuls de 7”.
Alors @(A,ü) est parallèle à Z'(B,ü), si et seulement si, les vecteurs
üetŸ sont colinéaires.
Vecteurs de l'espace - Résumé 101

4/ Combinaison linéaire - repère cartésien d’un plan


EN Définition
Soient u , vet w trois vecteurs de #°.
On dit que W est une combinaison linéaire de u et v s’il existe deux réels
a et f tels que w=au+Bv .
Lorsque l’un des vecteurs u,vet w est une combinaison linéaire des deux
autres, on dit que les vecteurs u,vetw sont linéairement dépendants ou
encore que la famille {u ,Ÿ, w} est liée.

Théorème
Soit À un point de l’espace et u et v deux vecteurs non colinéaires.

L'ensemble des points M tels que AM soit combinaison linéaire de u et v


est un plan, appelé plan passant par À et de vecteur directeurs u et v.
Le triplet (A, ü, ÿ) est appelé repère cartésien du plan #(A,u, v).
Un point M appartient au plan (A, u,v), si et seulement si il existe un
unique couple de réels (x,y) tels que AM = xü + yv.
Conséquence
Soient ©, A, Bet C quatre points de &

O, A,B et C sont coplanaires si et seulement si {où ,OB d) est liée.


D Propriétés
® Soient À et B deux points de & , trois vecteurs non nuls tels que
v et w soient non colinéaires.
Alors la droite Z(A,uü) est parallèle Z(B, v,w), si et seulement si la famille
{u ,Ÿ, w) est liée.

Soient A et B deux points de # , u et v deux vecteurs non colinéaires et


u' et v' deux vecteurs non colinéaires.
Alors Æ(A,v,w) et #'(B,u,v) sont parallèles, si et seulement si
{u ,Ÿ, u'} et {u ,V, v} sont liées.
102 Vecteurs de l'espace - Résumé

5/ Bases - Repères cartésiens


œ Définition
Soient i, j et k trois vecteurs de #”.
« Letriplet (i,j,k) est une base de #° si la famille (5,5, k} n'est pas liée.
Soit O un point de E.
On dit que (O, ï,j,k) est un repère cartésien de # si (,j,k) est une base de
F
© Vocabulaire
Lorsque la famille de vecteurs { üu,v, w} n’est pas liée, on dit que c'est une
famille libre.
Théorème
-Soit O un point de & et (,j,k) est une base de Y°.
Pour tout vecteur u de #, il existe un unique triplet (x,y,z) de réels tels
que u=xi+yj+zk.
Le triplet (x, y,z) de réels s’appelle le triplet de composantes du vecteur u
Lu _{x
dans la base (i, j,k) et on note ab)
Z

Pour tout point M de l’espace il existe un unique triplet de réels (x,y,z) tels

que OM = xi + yj+zk.
Le triplet (x,y,z) de réels s'appelle le triplet de coordonnées du point M
dans le repère R = (O, i,j,k). On note M(x,y,z}r -
X : l’abscisse de M
y : l’ordonnée de M
Z: la côte de M.

© Règles de calculs
Soit (,j,k) une base de #°.
_fa) _fa'
Soient se , ) deux vecteurs de #7. a et B deux réels.
c ,
c
ue LL aa +fBa'
Les composantes de au+fv dans la base (i,j,k) sont CE)
ac+Bc'
Vecteurs de l'espace - Résumé 103

+ Soit (O,i,j,k) un repère cartésien de # et M(x,y,z) et N'(x',y',z') deux


points de &
Le milieu de [MN] a pour coordonnées (5 EE, #)
+ Soit B=- (,j,k) une base de #7.
L[X _{x" LL 2 x=x"
Siuly! etvly'| alorsu-ve Y=Y,
2 }z Z'}y =
X'-X
Si M(x,y,z), et M'(x',y',z'"), alors MM: le 1)
Z'-Z
<_ Condition pour que deux vecteurs soient colinéaires
= _{a _(a
SoitB = (i, j,k) une base de #7 et soient 0 et { deux vecteurs de #7
Ch c')
— — ue :. de . a a‘ {a al _ (b b'
uetv sont colinéaires & les trois déterminants b ble c' ete <'

sont tous nuls.


Si a'b'c'#0 alors on a: uetv sont colinéaires & -2=£ .

6/ Déterminant de trois vecteurs


œ Définition
D x' x"
Soit & =(i,j,k) une base de #7 et soient u ,Ÿvl y! et wl y .
z' +
Pr +

Le — x x' x"
On appelle déterminant de (u AZ w) eton note |y y’ y"| le réel
Z Z 2"

D=x). z' rt
2" z' z" ir
y" s
y'

D = x(y'z n__ Z' ÿY')- yCx'z “_ Z'Xx")+2z(x'y"- y'x")

x x x x y yT | x’ x’ x’ “|

‘ " — , 2 # ,
Y ÿ. Ya Z z” | Z Zz zZ Y Y

© Théorème
Un triplet de vecteurs de #7 forme une base, si et seulement si, son
déterminant relativement à une base quelconque de #7 est différent de 0.
104 Vecteurs de l'espace — Enoncés

EXERCICES
(O,i, ji k) un repère de l’espace &.
Déterminer a et B dans chacun des cas suivants pour que À, B et M soient
alignés.
1) A(2;3;:0), B(3:2;1) et M(a;f;2).
2) A(4;0;1), B(G;0;3) et MG3;a;B).

ED sci G 1,9 une base de #


Dans chacun des cas suivants, {üu,v,w} est-elle-liée ?

1)
6] je)
u 3!
—1
,vl-l|
—2
et wlli
—1
2)
2) 6)
ul -1|,
—2
v| 1 |et
1
w|-2
1

Soit (f,j,k) une base de #7 Dans chacun des cas suivants montrer que

UE) os
le triplet (u,v,w) est une base de #°

Soit (O, i, j,k) un repère de l’espace.


Déterminer «à pour que les points A(2;3;1), B(1:2:0), C(3:1;-2) et D(a;«;3)
soient coplanaires.

On considère un tétraèdre ABCD. Soient I, J, K et L les points de l’espace


définis par AÏ=LAB , g-1c8 , DK =1DC et DL=1DA.
1) Déterminer les coordonnées des points I J, K et L dans le repère

(A, AB, AC, AD).


2) Montrer que les points I, J, K et L sont coplanaires.

Soit (O, ï,j, k) un repère de l'espace &


On donne les points A(0;1;-1), B(2;1;1),C(1;-3;2) et D(3;-1;4).
1) Montrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
2) Montrer que & = (AB, AC, AD) est une base de F7
3) Soit E(3:5;a) où aekR.
Vecteurs de l'espace — Enoncés 105

— —
a) Déterminer a pour que les vecteurs DE et BC soient colinéaires.

b) Donner alors les coordonnées du vecteur CE dans la base &

Soit ABCD un tétraèdre, on désigne par I le milieu de [AB] eton


construit les parallélogrammes CAIE et DBIF.
Montrer que la droite (EF) passe par le milieu du segment [CD].

ED) (O, i, j,k) est un repère de l’espace.


On donne ü=i+}, v=j+k; w=i+k
1) Montrer que (ü,Ÿ,W) est une base de 77
2) Soit K=i+ j +K. Calculer les coordonnées de K dans la base (ü, Ÿ, W).
3) Soit A(1;-2;1) et B(-1;2;2) dans le repère (O, i, j,k).
Déterminer les coordonnées de B dans le repère (A, ü,Ÿ,Ww)

(O, i,j,k) est un repère de l'espace. On considère les points


A(1;0;2), B(-1;1;4) et C(5;-1;3)
1) Calculer les coordonnées du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
Puis calculer les coordonnées du centre I de ce parallélogramme.
2) Soit E d’abscisse 3. Comment choisir les autres coordonnées de E pour que
la droite (OE) soit parallèle à (AB) ?

(O, i,j,k) est un repère de l’espace.


On considère les points A(3;2;1), B(1;2;0) et C(3;1; 2).
1) Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
2) Pour quelle valeur de a le point D(a;1;3) appartient-il au plan (ABC).

(O, i,j,k) est un repère de l’espace.


On considère les plans P(A,ü,Ÿ) et Q(B,ü',v')où passant par A(0,1,1),
1 1 1 1
B(2,1,0), ü|1|, #| 2 |,ü'|-1| et v'| 2 |.
2 2 3 1 K G
Montrer que les P et Q sont sécants. E J \

‘D ABCDEFGH est un cube.


L Jet K sont les milieux respectifs de [AB],[EF]et[
HG].
Démontrer que la droite (HI) est parallèle au plan (JKC) : D C
a) en utilisant l’outil vectoriel. |
b) en choisissant un repère de l’espace. À ° B
106 Vecteurs de l'espace — Enoncés

Dans la figure ci-contre ABCDA'’B'C'D’ est un cube.


M, N, I J,K et L sont les milieux respectifs des /
arêtes [A'B'],[A'A][ADI, [DCL,{CC'] et [C'B'] À
On munit l'espace du repère (A, AD, AB, AA )
1) Démontrer que le plan (MND contient Ï D’. --LJc
les points J, K et L. A LA
2) Trouver la section du cube par le plan (MNT). D T C

(O,i, j,k) est un repère orthonormé direct de l’espace orienté #:


Considérons les points A(0,4,3) ; B(2,0,3) ; C(0,0,3)et D(2,4,0).
1) Placer les points A, B, C et D.
2) Le point I(-1,3,5) est-il dans le plan (OAB) ?
Vecteurs de l'espace — Corrigés 107

CORRIGES

ED _[1Y _fa-2
1) A(2;3:0), B(3;:2;1) et M(a;B;2), LE) et DES

B-3+a-2=0 (1
E “aà Det|; P,3-=0etf} % 2 0æ1-2-B+3<0 (2
2-a+2=0 3
1-3+4-2-0
= B=1 < M(4,1,2)
a=4

{3 —,{ —1
2) A(4;0;1), B(1:0;3) et MG;:a;P). si | , if a

-3 1} 0 «a!
8 0e 2-0
2 B-1 _3(B-1)+2=0
ef LS MG:0:3

1) 1è idée : Cherchons s’il existe deux réels « et B tels que u=av+ Bw


_{(—2 {1 _{-3
ul 3; vl-1|; wll
—1 —2 —1
os + 3 —2=a-3B (1)
u=av+Biweéss 3=-0+ Ci (S)
-1=--20-$ (3)

(1)+(2) donne -28=1 d'où p=-et (1) =a= 2-2--2 7


Vérification dans (3): On remplace à par 2 et f par-5on obtient:

—2(-— D+3 1 -È d'où l'équation (3) n’est pas vérifiée.


Le système Gr est donc impossible.
Conclusion : La famille {u,vV,Ww} n'est pas liée
2ème idée :
108 Vecteurs de l'espace — Corrigés

Cherchons s’il existe deux réels a et B tels que u=av+ Bw


> > -2=-a+86 (1)
u=av+pwe Fi =a-2 a
—2=-0+8 (3
(1)+(2) donne -B=-3 d'où B=3
BP=3et(1) > a=2+3=5
Vérification dans (3) : On remplace à par 5et B par 3, on obtient :
-5+3=-2 d’où l'équation (3) est vérifiée.
Conclusion: u = 5v+3w donc la famille {u,v,w) est liée.

1)
6) el
uf

2
3},
-1
1
vi-l|et
—2
4
wl -2
—18

3 -1 -2}=2x(-1)x(-18)+1x(-2)x(-1)+4x3x(-2)
—1 -2 -18
—[4x(-1)x(1)+(-2)-2)x2+1x3x(-18)]
= 36+2-24-(4+8-54)=56
#0
det{u, v,w) 40 donc la famille {u,v,w} n’est pas liée d’où (u,v,w)}est une

He)
base de 7

-2 -1 1
—1 1 -2=-2x1x(-1)+(-1)x(-2)x1+(-1)x(—2)x1
1 -2 1
-[1x1x1+(-2)x(-2)x(2) + (D x(-1)x(-D]
=2+2+2-(1-8-1)-1440
det{u, v,w) #0 donc la famille {u,v,w) n’est pas liée donc (u,v,w) est
une base de 7

À, B, Cet D sont coplanaires la ,AC , A} est une famille liée

_,{—1)\ _,f1 __,fa-2


AB|-1|, ACI-2|, AD! a-3
—1 —3 2

(AG, A, AD} est liée det(AB, AC, AD)=0


Vecteurs de l'espace — Corrigés 109

—-1 1 a-2
& |-1 2 a-3|=-0
-1 3 2
-1(-4+3(a-3))+1(2+3(œ-2))-1(a-3+2(a-2))=0
4-3(a-3)+2+3(a-2)}-a+3-2(a-2)=0 -3a+16=0
-16
Dos:

1) (A,AB, AC, AD) est un repère de l’espace.


Ona AÏ=2AB=2AB+0-AC+0-AD = I(4,0,0)
d-JR eco
æ Aj=1 L'AB_1LAC+AC
NA ZRC 018
donc J(4,2,0).
DK=1DC DA+AK=1DA+ LAC & AK -11DA-DA+1LLAC
AK - 0-AB+AC+S AD donc K(0,4,3).

DL = 17 DA & DA+AL=2 1DA & AL=1DA-DA

© AL= o A0 RER d’où L(0,0,6)


2) LJ,Ket L sont coplanaires < [, TK , x est une famille liée

© dét(] ,IK,IL)=0

ZH OZ 24
2
3 Î 0|= Zxlixé+(5).0.0+2xÈ$xt2-[&xi Fx0+0x$x-1xà x$]
0 4 7
-_2
=-7+-0
donc I, J, K et L sont coplanaires.
110 Vecteurs de l'espace — Corrigés

1) A(0;1;-1), B(2;1;1), C(1;:-3;2) et D(3;-1;4)


—f2) fi
AB|0|, AC] -4
2 3

î 1 =-8#0 donc AB et AC ne sont pas colinéaires et par suite les


points À,B et C ne sont pas alignés.
2) æ= (AB, AC, AD) est une base de #e (ai, AC , A} n'est pas liée <>

det(AB, AC, AD) + 0


_,_,_, 2 1 3
det(AB,AC,AD)=|0 4 -2
2 3 5
=2(-20+6)-0+2(-2 +12)
=-8 #0
donc æ = (AB, AC, AD) est une base de #7

3) E(3,5,2)
+ 3 —> —1
nl

a) DE et BC| 4 |.
A

a—4 1
=>

DE et BC
>?

sont colinéaires &


-

les trois déterminants de


. .

—> +
DE et BC sont tous nuls
3 6 4 3 |
sk 4 =0et
a-4 F-0el 2, 1170
—4x3+6=-6+6=0
6+4a-16=0 &Sa=
but

[=
3+a-4=0

d'où E(9,5,2).
b) CE=xAB+yAC+zAD ©|5+3|=xl 0 |+yl -4 [+2] -2
— — — — 2-1 2 1 3

5_2] (2 3 5
Z=2x+y+8z ()
4 8=-4y-2z (2)
7 =2x+8y+57 (3)
(1)-G)=>3=-2y-2z et (2)=4--2y-z
Vecteurs de l'espace — Corrigés 111

donc on obtient (S'): -2y-


1 Es 4, 03

@)-(2= z=1 donc d’après (2”) y = 2-5 =

Nic
Dans (S) 2x+3y+5z- 3 2x+8(-2)+5=2 Sx=

NI
.

3
| 2
Conclusion : +) et CE =$AB-SAC+AD
AD.
1 B

Ona CAIE parallélogramme donc AÏ=CE.


DBIF est un parallélogramme donc 1B=FD
or 1=A+B donc AÏ=1IB = CE= FD d'où les segment [EF] et [CD] ont
même milieu et par suite la droite (EF) passe par le milieu de [CD].

5
1) Pour montrer que (ü,Ÿ,W) est une base , on montre que les vecteurs
{ü,v, W} n'est pas liée.
(1 0 {1
ul1|\; vlllet wi0
0 1 1
bi CD het

det(ü, ÿ, w)=
bed bed ©

2 donc {ü,Ÿ, W} n’est pas liée donc (ü,ÿ,W) est une


SRE

base de #7
2) On désigne par (X, Y,2Z) les coordonnées de K dans la base (ü,ÿ,w). On
écrit alors K = Xu+ Yv+ Zw et on remplace les vecteurs ü,Vet W par
leurs expressions dans la base (î, j,K).
K=Xu+Yv+Zw donc 1+j+k=X(1+j)+ Y(G+k)+Z(1+K)
1+j+k=(X+2)i+(Y+X))+(Z+Y)k
X+Z=1 X+Z=1
D'où 4X+Y=1 . Ce système est équivalentà 4X-Z =0
Y+Z=1 Y-Z=0
l> 1
On obtient donc X=Y =Z => d'oùù K-qut 2% 3%:

3) Exprimer les coordonnées de 5 dans le repère (A,ü,Ÿ,W), c'est exprimer le



vecteur AB en fonction des vecteurs du repère ü,Vet w.
112 Vecteurs de l'espace — Corrigés

(2
Ona AB| 4
LG0
On désigne par (X, Y,Z) les coordonnées de B dans le repère (A, ü, Ÿ,w).

On a: AB = Xu+Yv+Zw qui s'écrit 21+47+K=(X+2)1+(Y+X)j+(Z+


Y)k
X+Z=-2 Z-Y = 6

X+Y=4 . Ce système est équivalent {X-Z=3


Y+2Z=1 2Z = 5

On obtient donc : z=-5 , x=2 , y=7


2 2 2
BG 2 à) dans le repère (A,ü,Ÿ,Ww).

1) ABCD est un parallélogramme AB = DC


_,f 5-x __,(—2
D(x;y;2) donc DC| -1-y | etona AB] 1
3—Z 2
_, 5-x=-2 x=7
AB=DCe l-1-y=1 &!y=-2
3—-zZ=2 z=1
Donc D(7;-2;1).
Le centre I du parallélogramme ABCD est le milieu de [AC],
I Xa 2 +X € + Za+z | d'oùs I(3;--—
1 5
;—
22
(3 __,(—2
2) On note E(3;y;z) d'oùoù) etona si 1 |
Z 2

(OE) et (AB) sont parallèles les vecteurs OËet AB sont colinéaires


ef
3 2ifr0 et]?
3 2]
2170
y 1l_
et] 2-0

3+2y=0 773
ss 6+2z=0 & l{z=-5 Donc E(3;-3;-3).
2y-z=0 2y-z=0 (vérifiée)

— | — 0
1) On a: sa) et ef)
—3

ê { = 2 #0 d’où les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.


Vecteurs de l'espace — Corrigés 113

On conclut donc que les points A, B et C ne sont pas alignés.

2) D(a;1;3)e (ABC) signifie {A5,a5, ac} est liée ce qui équivaut à dire

________| {a-3 -2 0
det(AD, AB,AC) =! -1 0 1-0
2 -1 -3
0 1 |2 0! .I2 0 =0éa-=13
@-3|2 3 Er ;
Conclusion : D(13;1;3) appartient au plan (ABC).

Les plans P(A,ü,Ÿ) et Q(B,ü',v') sont sécants si et seulement si P et Q


ne sont pas parallèles ce qui équivaut à {ü, v,ü'} ou {ü, Ÿ,v'} ne sont pas liés.
1 -1 1 1 —1 1
dét(uü,v,u')=|-1 2 -1 ul -11,V| 2 |,u1-1
2 2 3 2 2 3
=1(6+2)+1(—3-2)-2(1-2)=5
#0
Les plans P et Q sont sécants.

1») ABCDEFGH est un cube.


I Jet K sont les milieux respectifs de [AB], [EF]et[HG].
a) Pour montrer que (IH) est parallèle au plan (JCK), on montre qu’un vecteur
directeur de la droite (HI) s'écrit aÿ + bW, où v,W est un couple de vecteurs
directeurs du plan (JCK).

HI est un vecteur directeur de la droite (HD et K et KC sont deux


vecteurs directeurs du plan (JKC) puisqu'ils sont non colinéaires.
Exprimons HI en fonction de K et KC.
En utilisant la relation de Chasles, on a :

HI = HK+KC+ CB+ BI
or d’après les hypothèses on a : CB=GF-HE= K et aussi HK = HG ;
> Î1— — — —— + —> K G
BI ==BA, BA =GH=-HG. Donc HK+ BI =0.

Il en résulte que HI = KC+ KJ NS


Donc la droite (HI) est parallèle au plan (JCK).
b) L'espace est muni du repère = (A, AB, AD, AË) D] C
114 Vecteurs de l’espace — Corrigés

AË=AD+AË (ADEH est uncarré) donc H(0,1,1), .


Al = SAB+0 AD+ OAË (I=A+*B) donc 16,0,0)
AJ = AE+> EF = 7 AB+ AËE= 7 AB+ OAD+AE donc 0. De

AK- A+ HG = AD+ AË+CAË donc KG1Da

AC = AB+AD donc C(1,1,0)4


Pour montrer que (HI) est paralllèle au plan (JCK), on montre que
(ri RTC jest lié .
JK, JC)=| "1 1 Î
dét(Hi, H|=1|,K|1/,JC| 1
1 0 1 1 0 =
=-2,040-(-1+0+0)
2 2
=0
(HD) est parallèle au plan (JKC).

N
MW
Fi à
! B| “JL
A T l N

! :
t !
!
IDe
Lmmmmm—— _— C°

Nous UK
D J C

1) L'espace est muni du repère = (A, AD, AB,AA

AÏ=5AD = AD+0-AB+0-AA' d'où 10,0)


AÏ = AD+ Dj = AD+ AB donc J(1,4,0), -
AK = AD+ DC+CK = AD+ AË+ AA doncK(L1,5)e
AL = AB+B'L = AË+ AA 4 AD donc LOL
Vecteurs de l’espace — Corrigés 115

AM = AA'+A'M- AAA =AA'+7AË donc MO, De


AN = A donc N(0,0,2)4

10 3 [1 (0 ;
dét{M,MN,Mi)=|0 + à M] 0 |MN|+|Mi) à
1 à À 1 à 7
1 1
=-16-09+10@)= +2
=0

(ni MN, Mi} estlié donc J appartient au plan (MNI).

—1 0 3 _,{—1) _,f0 2
dét(KM, MN, Mi) = ES KM} + |,MN|+|, Mià
2 2 1 2 a) (i
16 -2)+30)+30)
0

Donc { ,Ni) est lié et par conséquent K appartient au plan (MNT)

—, —, — F0; _,(4) _,(0 (2


dét(LM MN, Mi)= à 4 à LM! + | MN | 2 |, Mil à
à 1 2) (A
=56-2+:0@
=0
Yi MN, mi} est lié d’où L appartient au plan (MN.

2) La section du cube par le plan (MND) est l'hexagone IJKLMN.


Ona:1} =lac, x=lpc ; KL =lcr ; ML=lac; MN = AB
2 2 2 2 2
et NI-= la .
2
Or les diagonales des faces d’un cubes sont isométriques, donc
1] = JK = KL = LM = MN = NI c'est-à-dire la section du cube par le plan
(MND) est un hexagone régulier.
116 Vecteurs de l'espace — Corrigés

1) Dans le repère (O, i,j, k) ,on a:

A(0;4;3) donc OÀ= 4j+3k, le point À appartient au plan (O, j,k)


B(2,0,3) donc OB=2i+3k , le point B appartient au plan (O, i,k)

C(0;0;3) donc OC =3k, le point C appartient à l’axe (O,K).


D(2:4;0) donc OD =21+4j ; le point D appartient au plan (O,
i, j).
I(-1,3;3) donc Ol=-i+3; +3£
—— À
œ
A
cks

B Al
Kk h ,i L

0 ji 3! ï
î

D
{1 DfOY _,f2
Of 3 |: oA|4! : OBlo|:
3 3 3
______ [102 3
det(Oi,OA,08)-|3 4 0=-1(4x3-0)-3(0x3-8x2)+2(0-2x4)
3 33a

=-12-(-18)-6 18-18 =0
Donc O, A, BetI sont coplanaires et par suite le point I appartient au plan (OAB).
Chapitre 6
Produit scalaire dans l'espace

1/ Définition du produit scalaire dans l'espace


© Définition
Soient u et v deux vecteurs de #” et soit & la mesure en radians de
l'angle géométrique déterminé par deux représentants quelconques de
même origine des vecteurs u et v.
On appelle produit scalaire de u par V et on note u:v le réel défini par :
. uv =|fül] [vi cos& si u et v sont non nuls,

e u:v =0 si l’un des vecteurs u ou v est nul.

© Conséquences
Pour tout vecteur u de #.
< u-u- ju” (lorsque [ül| = 1 on dit que le vecteur U est unitaire).
fi -0 & ü=0
°+ Pour tout vecteur u non nul de #”, le vecteur —-ü est unitaire.
fi
+ _ Pour tous points O, A etB de & OA-OB=OA:OB -cos(AÔB)

2/ Propriétés du produit scalaire


Pour tous vecteurs ü, v, x et w de #°.

+ u-v= vu + u-(v+Ww)=u-v+u.w
(U+X)-(V+W)=u-v+Uu-W+X-V+X-W
(-u)-v=-{u-v) + (au)-v=a(u-v) + (au)-(Bv)=af(u:v)
lü-v|<{ül-[Fl (inégalité de Cauchy Schwarz)
ju -v|=|ul-[F] si et seulementsi ü et sont colinéaires.
fü+v| <[ül+1Fi(négalité de Minkowski)
118 Produit scalaire dans l'espace — Résumé

+ Produit scalaire et projection orthogonale


Soit O, A et B trois points de l’espace et H le projeté orthogonal de B sur
—> —> — —
(OA). Alors OA:OB = OA:OH

H étant le projeté orthogonal de B sur (OA).

—> —> |[OA:OH siOÀ et OH dememesens


OA:OB=
— ——
-OA:OH siOA et OH desens contraires
_ B
V4 B ü _
ÿ 1 —\Y

L _ 0 H A H° O A
u-v =OA-OH u:v=-OA:OH

3/ Orthogonalité
© Définition
Deux vecteurs u et Vde %° sont dits orthogonaux si et seulement si u-v=0
etonnote uLv
® Théorème
Soit A et B deux points de l’espace et U et V deux vecteurs non nuls de #°
Alors les droites (A, ü) et 2'(B, Ÿ) sont orthogonales si et seulement si
+
u:v=0.

© Vecteur normal à un plan


Définition
Soit À un point de l’espace, nun vecteur non nul et # un plan.
On dit que le vecteur n est normal au plan & si la droite (A, n) est
orthogonale à æ.
Conséquence
. D//P&n-u-0 *D1P &net usont colinéaires

ne En
Pt
Produit scalaire dans l'espace — Résumé 119

Définition
Soit À un point de l’espace et n un vecteur non nul.
Il existe un unique plan passant par A et de vecteur normal n.
Propriétés
Un vecteur non nul n est normal à (O, u, v) si et seulement si

nu=0etn-v=0.
Deux vecteurs non nuls N et n' sont normaux à un même plan, si et
seulement si, ils sont colinéaires.
Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs
normaux respectifs sont orthogonaux.
n'un vecteur normal
à P et n'un vecteur normalà P'.
PLP'&n-n'=0 + P//P'&netn' sont colinéaires

7 47
4/ Base orthonormée - Repère orthonormé
© Définition
_ —

Une base (,j, k) de #est dite orthogonale si les vecteurs 1, j et k


sont orthogonaux deux à deux.
Un repère(O, i, j, k) de & est dit orthogonal si la base (i , j,k) est
orthogonale.
Une base (i sr k) de # est dite orthonormée si les vecteurs ï,j et k
sont unitaires et orthogonaux deux à deux.

Expression analytique du produit scalaire


Soit (O, i, j,k) un repère orthonormé de l’espace.
x x
Pour tous vecteursu| y |, v|y'|,U-V=xx"+yy'+22
Z Z'

= ee
Pour tous points M{x, y,z), M'(x',y',z')ona
MM'= (xx) +(y-yY +(2-2Y
120 Produit scalaire dans l'espace — Enoncés

EXERCICES

L'espace # est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j,k). On


1
considère les points A(0,2,0) et B(3,0,4) et le vecteur ü ?) . On désigne
2
par H le projeté orthogonal de A sur la droite D(B, ü).
1) Faire une figure.
2) a) Déterminer les coordonnées du point H.
b) En déduire la distance de A à la droite D.

L'espace & est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j,k).


On considère les points A(1,2,-1) , B(-1,0,2) et C(0,1,-1).
a) Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b) Déterminer les longueurs des côtés du triangle ABC et donner à 1 degré
près la mesure en degrés de chacun des angles de ce triangle.

L'espace & est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j,k).

On considère les vecteurs u =1; +25 +2R et v= _v2; + 2%


3 3 3 2 2
1) Démontrer que les vecteurs ü et v sont orthogonaux et de norme 1.
42
2) Montrer que le vecteur w 2 orthogonal à chacun des vecteurs u et v.
—V2
3) En déduire un vecteur w' tel que (u, v,w')soit une base orthonormé.

L'espace & est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j,k).


On considère les points A(1,-2,1) etB(2,-1,-2) et C(1,0,1).
1) Démontrer que les points À, B et C déterminent un plan.
2) n est un vecteur non nul de coordonnés (a,b,c).
Quelles relations doivent vérifier a, b et c pour que n soit orthogonal à
chacun des vecteurs AB et AC ?
3) En déduire un vecteur normal au plan (ABC).

ABCD est un tétraèdre régulier d’arête a.


Démontrer que les droites (AD) et (BC) sont orthogonales.
Produit scalaire dans l'espace — Enoncés 121

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (O, i, j, k),on


considère les points A(1;2;2) et B(7;3;0) et la droite À passant par B et de
(2
vecteur directeur s 0 | .
1
1) Vérifier que le point A(1,2,2) n'appartient pas à la droite A.
2) Soit M un point de A et u un vecteur directeur de A.
Déterminer AM-u et en déduire la distance du point À à la droite A.

ED Dans l’espace E rapporté à un repère orthonormé (O, î, j, k), on donne


les points A(1;1;1), B(2;1;0) et C(2;1;2).
1) Montrer que les points À, B et C ne sont pas alignés.
2) a) Montrer que ABC est un triangle isocèle rectangle.
b) Déterminer les coordonnées du point D pour que ABDC soit un
carré.

ED soit ABC un triangle tel que AB-4, AC=3


Soit I le milieu de [AB], J le milieu de [BC] et K le milieu de [AJ}.
1) a) Vérifier que pour tous vecteurs üetÿ de #7: (ü+v)-(ä-v)=lal" -[v|
b) Déterminer l’ensemble (IT) des points M vérifiant MA? -MB° =4.
2) Déterminer l’ensemble (y) des points M vérifiant


Soit ABCDEFGH un parallélépipède rectangle vérifiant :
AB = AE =2 et AD=4
Soit I le centre du rectangle ABFE etJ le milieu du segment [EH].
1) Calculer les produits scalaires suivants :
a) BC- IH , BJ: FA

b) En choisissant un repère orthonormé , calculer JA: JG .


2) Déterminer à 0,1°, la mesure de l’angle géométrique 1jG .

(D) est une droite contenue dans un plan P.


A est un point extérieur à P, B est le projeté orthogonal de À sur P.
Montrer que A et B se projettent orthogonalement sur (D) en un même point C.
122 Produit scalaire dans l'espace - Corrigés

CORRIGES

(1
Un vecteur directeur de D est (à) .
2
Le plan P passant par A(0,2,0) et perpendiculaire à D.
Donc un vecteur directeur de D est un vecteur normal à P.
2) a) Hest le projeté orthogonal de A sur la droite D(B,ü) donc

He D(B,ü) et AHLu. On pose H(x, y,z) dans le repère (O, i, j,k).


_ Ci, 74 x—3 a
HeD(B,u)
& ilexisteun réel a tel que BH=au «| y }-(4)
z-4 2a

x=3+@
S41y=-20
z=4+2a

AHlue AHBH=0€ x-1+(y-2)(-2)+z-2=0


x-2y+2z+4=0
x=3+0
£ Lips s =-2a
Les coordonnées de H vérifient le système: = 449%
x—2y+2z+4=0
La valeur dea associée au point H s'obtient en remplaçant
respectivement x, y etz par 3+a@,-2a ,4+2a dans l'équation de P.
(3+a)-2(-2a)+2(4+2a)+4=0
5 4
X =3-—-—

. 35 10
On trouve a=-— et 4y,, =-2(——)=—
35 3
Zy PAGES

d(A,D)= AH = (4-0? +(2-2) +(3-0)°)=V4=2 d'où d(A,D)=2.


Produit scalaire dans l'espace — Corrigés 123

— —2 — —1 _ — —
a) () et xe[:i) On a: +5 donc les vecteurs AB et AC ne sont
3 0
pas colinéaires et par suite les points À, B et C ne sont pas alignés.
b) AB° =(-2) +(-2) +3? =17
C? =(-1ÿ +(-1) +0 =2
an
xc| 1 | donc BC? = 1? +1? +(-3) =11

Ensuite, on est amené à un problème de géométrie dans le plan : pour


calculer les angles du triangle ABC, il suffit d'appliquer la relation d’El-
Kashi :a? =b?+c?-2bccosÀ où a=BC, b=ACetc= AB.
cosÀ - AB +AC°-BC° __4
2AB-AC V34
Avec la calculatrice, la touche donne À = 46,69°
cos - BA? +BC°- AC? _ 13
2BA BC V187
Avec la calculatrice, la touche donne B = 18,07°.
Ê = 180°-(46,69°+18,07°) d’où © =115,24°

: [2 2 er 2e
= 1,4,4 et v|- HIT. d'où u et v sont unitaires.
9 9 9

u-v =2x0+ ERIO


42,2 Fe2, V2
S. 0 d’où les vecteurs u et v sont

orthogonaux.
Les vecteurs u et v sont donc unitaires et orthogonaux.

2) a2x= += x (-D+2 2-5) - 42 22 2 0


gl
£|
il

u-w=0 ne ulw

vw A0 x (Va 0
v-w =0 donc
v Lw
w_est orthogonal à chacun des vecteurs u et v.

3) Iw= Vav2y +27 +C2Y = V32+252 = /36 =6.


124 Produit scalaire dans l’espace - Corrigés

Le vecteur W'= a est unitaire et colinéaire à w.


Iwl
È
D'où w' est unitaire et orthogonal à u et v donc (u,v,w') est une
La 4e
«|

base orthonormée de #°

A(1,-2, 1) etB(2,-1,-2) et C(1,0,1).


1) h1 2|=2
0 (1 1
#0 donc les vecteurs AB) 2 2 [0 |
|et AC] ne sont pas colinéaires
—3 0
donc les points À, B et C déterminent un plan.

_fa
2) 0 est un vecteur non nul.

_fa) _,f1
s(b}uxuf 1 le a+b-3c=0
c —3
_{a __,(0
safe &<0+2b+0-0
c 0
_f3c
On obtient donc, b=0 et a=3c d’où s| 0 |
c
_f8c
3) sf) et puisque (a,b,c)
# (0,0,0) et b=0 alors ax0etcz0.
c
_ — (3) + = — —
n=cuoù af) n est orthogonal à AB et àAC etnet u sont colinéaires
1
_(3
donc ul 0 | est un vecteur normal au plan (ABC).
1

ADBC = AD(BA+ AC) = AD-ER + AD-AC =- AD-AË+ AD AC


Puisque le tétraèdre ABCD est régulier alors les faces ACD et ADB sont des
triangles équilatéraux d’où DÂB = DÂC - 3
Produit scalaire dans l'espace — Corrigés 125
2
AD.AC = ADXACx cos = | De même on trouve AD:AB-
2 a?
Donc AD: BC = + + 3 0. Les droites (AD) et (BC) sont orthogonales.

—( 6 (2
1) Ona A(1;:2:2), nef) « sf)
1

h ê = 2 # 0 donc les vecteurs AB et ü d’où À n'appartient pas à A.

[2
2) a) Un vecteur directeur de A est 1 0 ]

Soit M(x,y,z) un point quelconque de À, il existe donc un réel


a tel que BM = au
_,{x-7 [—2
BM| y-3 | et u| 0 |.
Z 1
x-7=-20 7-20
x

BM= aù y-3=0 3 M(7 - 20,3, a)


Z=@
N<

AM:u =(6-2a)(-2)+0+k
= 50-12
b) La distance de À à la droite A est la distance de A au point H projeté
orthogonal de A sur la droite À.
On obtient H lorsque AM:u =0 (M = H) ce qui signifie à = È .
, 14 7 Yu =3 ; A
14
D'où x} =7- 2,

rs til a. 14 . L4 .
D'où HG 33 5) projeté orthogonal de A sur la droite A.

1-1) +(3-2) +($-2 = ÈS donc d(A,A)= $.

{1 {1
1) n8f à | k6/6). one L1 1|=1#1=240.
-1 1

Donc les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires d’où les points À, Bet
C ne sont pas alignés.
2) a) On résout la question dans le plan ABC.
i
126 Produit scalaire dans l’espace- Corrigés À
|
3

Donc on utilise les théorèmes de la géométrie dans le plan , par exemple


Î
la réciproque de théorème de Pythagore.
_,(1
| | donc AB = 1+0+1=/2
1

se) donc AC =V1+1= V2

_,(0
sf} donc BC= 4 =2
2
On a alors AB = AC et AB? + AC? = BC? d'où le triangle ABC est
isocèle rectangle en A.
ABCD est un parallélogramme ayant:
b) ABDC est un carré < {deux côtés consécutifs isométriques et”
un angle droit

On a trouvé AB = AC et AB L AC donc il suffit de trouver D tel


que ABCD soit un parallélogramme.
Xp Xe = 71
ABCD est un parallélogramme — BA= CD d'où Le _ye==0
Zp Ze =1
X)-2=-1 Xp 71
donc Y,-1= 0 ce qui donne Yo ==1 d'où D(1;1;3).
Z,-2=1 Zp =

ABC un triangle tel que AB=4, AC=3


1) a) (u+ÿŸ)-(u-v)=ucu+ÿu-u-ÿ-5.7=|[uf -f6f
b) MA? -MB* -]MAf - IMB/" - MA+MB)MA- MB)
mt
= 2 MI.BA
2Mi BA

Mellé MA’°-MB'=4< 2IM-AB=4< IM-AB =2


Soit H le projeté orthogonal de M sur (AB) et Ie (AB) alors

IM-AB = IH-AB.
Mellé IH-AB=2 (strictement positif) donc IH et AB sont

colinéaires et de même sens et par suite IH.AB=2 © IHxAB=2

Melle H=2=-1
AB 2
Produit scalaire dans l'espace — Corrigés 127

Tous les points M de l’ensemble (II ) ont le même projeté le point H du


segment [IB] tel que IH = =
L'ensemble (II) est le plan perpendiculaire en H à la droite (AB).

C'est le plan passant par H défini ci-dessus et de vecteur normal AB.

2) Soit G le barycentre des points pondérés (A,5) et (B,-2) et G’ le barycentre


des points pondérés (A,2) et (C,1).

On a pour tout point M du plan : 5MÂ-2MB = 3MG


2MÂ+ MC = 3MCG'
Me(n + sMÂ-2Hi pins MG | = NE MG = MG'
(y) est l’ensemble des points équidistants de G et G’ donc (y) est le plan
médiateur de [GG]

F DA

A D

B C
1) + Calcul de BC-IH
(BC) L (ABF)
Ie(ABF) donc B est le projeté orthogonal de I sur (BC).
(ABF)N(BC) = {B}
(BC) L (HGC)
(HGC)N(BO) = a} donc € est le projeté orthogonal de H sur (BC).

On en déduit que : BC: IH = BC. BC = BC? =16


+ Calcul de BJ. FA

BJ-FA =(BE+ Ej)-FA = BE-FA+ EJ-FA


Comme ABFE est un carré, ses diagonales [BE] et [FA] sont
perpendiculaires donc BE.FA - 0. Comme la droite (EJ)L(EABF) alors

EJ-FA =0. Aïnsi, on obtient BJ-FA =0


128 Produit scalaire dans l’espace - Corrigés

b) Calcul de J1-JG
Le repère (A,5 AB, AD, AË) est orthonormé.

—,( 1 __,f2
Dans ce repère: I(1,0,1) ; J(0,2,2) et G(2,4,2). Ainsi JI Ë et JG Gi)
1 0

On a alors: TL.JG =1x2+(-2)x2+(-1)x0 = 2.

2) n]-Vir4+1-V6 et [JG]-V4+4
- V8 -2V2
. JI.JG> 2 1
FT
COS IG =
6 — Vex2v2 “NS
= ——— = —

En utilisant la touche de la calculatrice, on obtient 1fG = 106,8° à


0,1° près.

On note C est le projeté orthogonal de B sur (D). Il s’agit alors de


montrer que C est le projeté orthogonal de A sur (D), c'est-à-dire (AC) est
perpendiculaire à (D). On montre alors que leurs vecteurs directeurs sont
orthogonaux.
On pose ü un vecteur directeur de (D). Il s’agit alors de montrer que

AC-u =0
B est le projeté orthogonal de A sur (P), donc (AB) est perpendiculaire à (P),
donc orthogonale à toute droite de (P), donc à (D). D'où AB.ü=0
+ _ C'est le projeté de B sur (D) donc (BC) est perpendiculaire à (D) donc

BC.u=0.
On veut démontrer que AC-u =0 et on sait que ABu=0 et

BC-u=0.
DT

D'où l’idée d'écrire AC = AB+ BC.


Alors AC-u = (AB+ BC)-u = AB-u+ BC-u =0
D'où (AC) et (D) sont perpendiculaires et
par suite A et B se projettent
orthogonalement sur D en un même point C. B
Chapitre 7
Equations de droites et de plans

1/ Représentation paramétrique d’une droite de l'espace


Théorème
L'espace # est muni d’un repère cartésien & =(O, i, j,k).
_fa
Soit le point A(x,, Yo, 2) et le vecteur tel que (a,b,c)#(0,0,0).
c
xX=X) +aa
L'ensemble des points M(x,y,z) vérifiant b = Y +ab (a elIR }est la droite
Z=Z + QC
S(A,üu).
Le système précédent est appelé représentation paramétrique de la droite
S(A,u).
2/ Représentation paramétrique d’un plan de l’espace
Théorème
L'espace # est muni d’un repère cartésien & =(O, i, ji k) -
_fa _fa'
Soit le point A(x,,y,,2Z) et 4) et dE deux vecteurs non colinéaires.
c c'
x=X, +Ga+fa'
L'ensemble des points M(x,y,2) vérifiant {y = y, +ab+Bb' (a,B)eIR° est le
Z=Z, +ac+fc'
plan (A,u, v).
Le système précédent est appelé représentation paramétrique du plan
Æ(A,u, v).
3/ Equation cartésienne d'un plan de l’espace
Théorème :
L'espace # est muni d’un repère cartésien & =(O, i,j,k).
Pour tout plan &, il existe quatre réels a, b, c et d vérifiant (a, b,c) # (0,0,0)
et tels que M(x,y,z) appartient à Z, si et seulement si ax+by+cz+d=0.
L'équation ax+by+cz+d=0 est appelée équation cartésienne de &
130 Equations de droites et de plans — Résumé

Théorème :
Soit & =(O, i,j,k) un repère cartésien de l'espace et a, b, c et d quatre réels
tels que (a,b,c) z(0,0,0).
L'ensemble des points M(x,y,2) vérifiant ax +by +cz+d = 0 est un plan.

4/ Positions relatives de droites et plans


Théorème
L'espace # est muni d’un repère cartésien & = (O,i,j,k).
ax+by+cz+d=0
L'ensemble des points M(x,y,z) tels que a'x4by+c'y+d' =o <stune
droite si et seulement si les triplets (a,b,c) et (a’,b’,c”) ne sont pas
proportionnels.

5/ Equations cartésiennes dans un repère orthonormé


Théorème
Soit A un point de l’espace et n un vecteur non nul.
L'ensemble des points M de l’espace tels que AM:n =0 est le plan passant
par À et de vecteur normal n.

Propriétés
L'espace est muni d’un repère orthonormé æ =(O, i, j,X).
_{a
Siun plan & a pour équation ax+by+cz+d=0 alors le vecteur sf, est
c
normal à

Vecteur d’un plan


Soit P un plan dont une équation cartésienne est: ax+by+cz+d=0
_{(a
Le vecteur a() est un vecteur de P & aa+bB+cy=0.
Y
Equations de droites et de plans — Enoncés 131

EXERCICES
CS
HE» L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, ï, j,k),. La droite (D) a
x=2+t
pour représentation paramétrique L =1-2t (teR)
z=-3t
Quels sont parmi les points suivants ceux qui appartiennent à cette droite.
A(3,-1,-3) ? B(0,2,1) ?

D L'espace est muni d’un repère orthonormé direct.


Etudier la position relative des droites D, etD, puis D, et D, :
x=2-3t x = 6k x=7+2t
D,:{y=1+t (teR); D,: y=2 TX (keR) ; D, y=2+2t (t'ER)
z=-3+2t z=5- zZ=-6-t

EE) L'espace # est rapporté à un repère cartésien(O, i, j,k), on considère les


x=1-@ 27
droîtes D, :{y=-1+a (ae R); D,:x-2=y-1=—
z=1+a 2
1) Montrer que D, et D, ne sont pas coplanaires.
2) Donner une équation cartésienne du plan P contenant D, et parallèle à D, .

Dans un repère orthonormé, deux plans


P.:x-4y+7=0et P.:x-2z+5=0
1) Vérifier que P, et P, sont sécants.
2) Donner une représentation paramétrique de leur droite D d'intersection.

FE) Dans un repère orthonormé, le plan P a pour équation : x-2y+3z-1=0


x=1-a
et la droite À a pour représentation paramétrique =2+a ,aeR
z=-1+2a
a) Vérifier que A et P sont sécants.
b) Trouver les coordonnées du point d’intersection du plan P et la droite A

D L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, i, j,k). Soit le plan P


d'équation 2x+y-—2z-4=0
+ >
Représenter le plan et caractériser ce plan par un point A et une base (u,v).
132 Equations de droites et de plans - Enoncés

L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, i,}, Kk). Donner une
représentation paramétrique de la droite D passant par le point A et parallèle à
Pet P’
af x=2+s+t
A(1,-2,3), P: y 1
= a+2B (aBeR?, P':1y=1-s+2t (s,t)e R°
Z=1+2a+28 z=3s-t

EE L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O,i, j, k),


1/ Montrer que les plans P. d'équations
(2m+1)x+my-(5m+2)z+m° = 0 sont parallèles à une même droite lorsque.
m décrit R.
U/ P.:(m/+5m+4)x-(m°-9)y+mz-m=0, où m est un paramètre réel.
Déterminer l’équation du plan P, dans chacun des cas suivants :
a) P. est parallèle à l’axe de coordonnées (x'Ox).
b) P. est parallèle à (y'Oy)..
c) P. est parallèle à (z'Oz).

d) P. est parallèle à la droite D d'équations 2° = = 2 -°


e) Montrer que les plans P. passent par un point fixe lorsque m varie.

L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, i,j,k).


Soit P,:(2-m)x+(m-1)y+(m+1z+2m-1=0
1) Montrer que tous les plans P, contiennent une droite fixe que l’on précisera
X=-6+À
2) Soit D la droite dont une représentation paramétrique =-7-2X GeR)
Zz=1+À
Pour quelle valeur de m, P, contient D.

au L'espace & est rapporté à un repère cartésien (O,i,j,).


Soit m un paramètre réel.
Etudier la position de P. et la droite A dans chacun des cas suivants :
x=1+20
1) P,:(m-38)x+my-(2m+1)z+3=0 ; A:4y=1-x (aeR)
z=20
1—
2) P,:mx+(m-1)y+(m+1)z-2m+1=0 ; aix-2=— =.
Equations de droites et de plans — Enoncés 133

L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, ï, j, k).


1) Définir et représenter chacun des ensembles suivants :
a) E, ={M(l+a;-2+3a;a) où aeR}
b) I1:x+2y=0 (représenter cet ensemble)
c) (T):x=2 (représenter cet ensemble)
x-y=1
d) A; x +y=3
2) Représenter et donner une équation cartésienne de chacun des ensembles
suivants: (O,i,j), (A;i]j), (A;ik) (A;j;k) où A(1,2,1)
3) Donner des représentations cartésiennes des ensembles suivants :
(O,i), (A,k) et (A,j).

L'espace # est rapporté à un repère cartésien (O, i, j,k).


1) Trouver des équations cartésiennes de la droite D passant par A(2;1;1) et
x=0
y=0Do
sécante aux deux droites (D'): Ë -i_z et (D): EE
2 3
2) Trouver un vecteur directeur de D et une représentation paramétrique de D.

Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (O, i, j,k)


A(1,-1,3) et le plan P d'équation -2x-3y+4z+16=0.
1) Déterminer les coordonnées du projeté orthogonal de A sur le plan P.
2) En déduire la distance de A au plan P.

fe
On donne dans une base orthonormé directe (i, j,k) les vecteurs

Déterminer une équation du plan P de vecteurs directeurs u et v et


1 1
contenant le point de coordonnées A (1,5+,35).

Soient les point A(0,4, -1) ; B(-2,4,-5) ; C(1,1,-5) et D(1,0, 4).


1) P,,P, et P, sont les plans médiateurs respectivement des segments
[AB], [BC] et [AD]. Donner une équation de chacun des plans médiateurs de.
2) Montrer que ces trois plans ont un point commun Q.
En déduire que Q est le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD.
3) Déterminer la droite À axe du cercle # circonscrit au triangle ABC.
134 Equations de droites et de plans — Enoncés

IL L'espace & est muni d'un repère orthonormé direct .


On considère les plans (P):2x-y+2z-5=0 et (P'):2x+2y-z-4=0.
Soit A(1,2, -1).
2) Montrer que les plans (P) et (P’) sont perpendiculaires.
3) a) Déterminer un système d'équations paramétriques de la droite (D)
intersection de (P) et (P’).
b) Déterminer, par ses coordonnées, le point M de la droite (D) pour lequel
la distance AM est minimale.

L'espace est muni d’un repère orthonormé.


1) Le plan P a pour équation ax+by+cz+d=0.
Soit M,(x,,Y,,Z) un point de l’espace et H son projeté orthogonal sur le
plan Pet n(a,b,c). Soit A(x,,y,,z,) un point du plan P.

a) Montrer que AM,n = ax, +by,+cz, +d

b) Montrer que AM,n =HM,-n


+by, +cz, +d
c) En déduire que: HM, = 18Xe + byo + €z0 + dl
la distance du point M,(4,4,1) au plan d'équation
2) Calculer
2x+3y+6z-12=0.

18 L'espace & est rapporté à un repère cartésien(O, ï,j,k), soient


A(1,1,1), B(2,-1,3) et C(1,2,3) et © la droite passant par C de vecteur
4
directeur s 1) .

1) a) Donner une représentation paramétrique de la droite (AB).


b) Etudier la position relative de (AB) et
2) a) Ecrire une équation cartésienne du plan P passant par C et
perpendiculaire à la droite (AB).
b) Etudier la position de Z et P.
c) Déterminer les coordonnées du point d’intersection I de (AB) et P.
d) Soit
M un point de © tel que CM=où (ae MR).
Exprimer en fonction de à, IM°.
En déduire d(i, 2).
Equations de droites et de plans — Enoncés 135

2 1
Soient A(-1,1,0) ; B(1,1,1) ; ül -1 let ÿ| 2 |.
1 1
1) Donner une représentation paramétrique de (A, ü) et 2"(B, Ÿ).
2) Montrer que les droites & et 2" ne sont ni orthogonales ni coplanaires.
3) a) Donner une équation cartésienne du plan P contenant & et parallèle à
2".
b) En déduire un vecteur directeur de la droite A perpendiculaire commune
à et 2".
4) a) Donner une équation cartésienne du plan Q contenant ©'et
perpendiculaire à P.
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection de Q et &.
c) En déduire une représentation paramétrique de A.
136 Equations de droites et de plans — Corrigés

CORRIGES

{1
1ère idée : La droite D passe par I(2;1;0) et a pour vecteur directeur a)
-3
— —
Pour savoir si M est un point de la droite D on peut vérifier si MI et u
sont colinéaires.
— —1 La 1 —>
Les vecteurs xi| 2 ] et (à) sont colinéaires puisque AI = -u
3
D'où A appartient à la droite D.

2ème idée :
3=2+t
A(3,-1,-3) appartient à D & il existe un réelt tel que 4—-1=1-2t
-3 = -3t
3=2+t
or <—1=1-2tt-=1 d'où A appartient à D.
-3 =-3t
0=2+t
+ _B(0,2,1) appartient à D & il existe un réel t tel que ê =1-2t
1=-3t
0=2+t t=—2
or 42=1-2t & {t=-1 impossible

Donc le point B n'appartient pas à la droite D.


, (3
D, passe par A(2;1;-3) et a pour vecteur directeur a 1 |

(6
D, passe par B(0;2;5) et a pour vecteur directeur u2 Ë]
4
;: (2
D, passe par C(7;2;-6) et a pour vecteur directeur | |

+ _ Position relative de D, et D,
EU LU Le _
uw et u2 sont colinéaires car u2 =-2w donc D,//D,.
Equations de droites et de plans — Corrigés 137

(2 > (3 _
D'autre part | 1 | n'est pas colinéaire au vecteur s 1 | car 2 #—.
8 2
B # D. et par conséquent D, et D, sont strictement parallèles.

+ Position relative de D. et D,
à (—3 , [2
Ona: w| 1 letu:| 2 | donc $ à =-8 #0 donc D, et D, ne sont pas
2 —1
parallèles.
On a ua us # 0 d’où les droites D, et D, ne sont pas parallèles.
Etudions D, ND, :
x=2-3t x=7+2t
Méx; y;z)e D ND, & il existe (t:t')e R° tel que/y=1+t et{y=2+2t"
z=-3+2t Z=-—6-t
2-3t=7+2t 3t+2t'=-5 4t = 4 +=
i1+rt=2+2t" edt-2t'=1 e48t'=-8 eff
—-3+2t=-6-t 2t+t'=-3 2t+t'=-3 _
En remplaçant t dans la représentation paramétrique de (D) on obtient
I(5;0;-5) intersection de D, et D...

x=1-a » {—1
1) « D,:4y=-1+a (ae R), un vecteur directeur de D, est | 1
z=1+a 1

D,:x-2=y-1- 272 2-1 z—2


signifie D, :
2 271 2
Si on appelle B la valeur commune des rapports précédents, on en déduit
une représentation paramétrique de D, :
nn: | [1
D, :{y=1+ (BeR). Un vecteur directeur de D, est u;| 1
z=2-2$ —2

Fi
ne +
On a: | 1 1=-1-1=-2#0 d'où les vecteurs w et u2 ne sont pas

colinéaires. Par suite les droites D, et D, ne sont pas parallèles.


+ Etudions D, ND,
il existe deux réels |* = 174 x=2+8
M(xy;z)e D, ND, œetf tels que y=-l+ae <y=1+$
z=1+a z=2-28
138 Equations de droites et de plans — Corrigés

a+B=-1 2a =1 a=}
1-a=2+8$
& J—-l+a=1l+f &da-B=z2 + a-B= e 1B=--i
1+a=2-2$ a+2 p=1 a + 2B =1 a+ f=1

Pour a=> etp=-$,ona a+2p=5-3- 5 #1

Le système est impossible. D'où D, ND, =-S.


Conclusion: D, et D, ne sont pas parallèles ni sécantes donc elles ne sont
pas coplanaires.
2) Pcontient D, et parallèle à D...
P contient D, signifie tout point de D, est aussi point de P, , en particulier
A(1;-1;1) (obtenu pour à =0). On peut aussi déduire qu'un vecteur
directeur de D, est aussi un vecteur de P..
Puisque P est parallèle à D, alors tout vecteur directeur de D, est aussi un
ES E
vecteur de P. On a vérifié que w1 et u2ne sont pas colinéaires donc
(tu1,uw2) est une base de P.
. + +
Ainsi le plan P passe par A et ayant (1,u2) comme base.
Déterminons une équation cartésienne du plan P :
M(x y,z)eP & ilexiste deux réels AM, ü, et ü, sontcoplanaires

& det(AM, ü,,ü,)=0


x-1 -1 1
e y+1 1 1 =0
z-1 1 -
S(x-1)(-2-1)-(y+1)2-1)+(2-1)(-1-1)=0
-3x+3-y-1-2z2+2-0
<-3x-2z-y+4-0
P:3x+y+2z-4=-0

1) Montrons que P, et P, sont sécants: P.:x-4y+7=0et P,:x-2z+5=0

On a: HT d’où les plans P, et P, sont sécants.


2) Représentation paramétrique de la droite D = P (\P,.
x-4y+7=0
My) eD F3 0
Pour trouver une représentation paramétrique de D, on exprime deux des
coordonnées en fonction de la troisième.
Equations de droites et de plans — Corrigés 139

Par exemple, on choisit d’exprimer y et z en fonction de x, ce qui revient à

A Ay=x+745
….l4Y=Xx
résoudre le système: De © =1 5
Z==Xx+—
2 2
Les points M de la droite D ont donc pour coordonnées (x;:ix+7;1x+35) où x
est un réel quelconque. Posons x = & , une représentation paramétrique de

la droite (D) est donc : y=qa+] (où ae IR)

a
a) P:ax+by+cz+d=0 où (a,b,c)#(0,0,0), se est un vecteur normal à P
c
+ a —
3f5 es un vecteur deP& n-u=0< aa+fBb+yc-0
Y
= —1
4 1 | est un vecteur directeur de A , ü est-il un vecteur de P ?
2

-1-2x1+3x2=3#0 d’où u n’est pas un vecteur de P et par suite la droite


A coupe le plan P.
x=1-0
y=2+0
b) M(x,y,z)e DNP & il existe un réel à tel que {z=-1+2a
(1-a)-2(2+a)+3(-1+2a)-1 ={
D

L'équation (l} & 1-a-4-2a-3+6a-1=0 a?

En remplaçant a = Z, on obtient

DnP={A(4, 4,25}
140 Equations de droites et de plans — Corrigés

a) Représentation du plan P :
Pour représenter un plan P d’équation ax + by +cz+d = 0 où (a;b;c) # (0;0;0)
On représente ses traces avec les plans de base, (xOy), (yOz)et (zOx). Pour
cela on cherche les points d’intersection (s’ils existent) du plan P avec chacun
des axes du repère.
P:2x+y-2z-4=0
Siy=0etz=0,alors x=2
Le point A(2,0,0) est le point d’intersection de P avec l'axe des abscisses.
Si x=0etz=0,on trouve y =4.
Le point B(0;4;0) est le point d’intersection de P avec l’axe dés ordonnées.
Si x=0et y =0 alors z=-2.
Le point C(0;0;-2) est le point d’intersection de P avec l’axd des cotes.
Ainsi P = (ABC).
Caractérisation du plan P :
Jèe méthode :
—2 2
AB| 4 | et AC] O | sont deux vecteurs
0 -2
non colinéaires du plan P.

Zme méthode :
Pour trouver un point et deux vecteurs directeurs du plan P il suffit de trouver
une représentation paramétrique du plan P.
M(xy,z)eP + 2x+y-2z-4=0
e y =2z-2x+4
Pour trouver une représentation paramétrique de P, on exprime l’une des
coordonnées en fonction des deux autres
Par exemple, on a choisit d'exprimer y en fonction de x et z.
D'où P={M{(x,2z-2x+4;z) où xelR etzeR}
On pose x=a et z=$,
on obtient :
x=a
M(xy;z)eP ef trees (o,B) € IR?
z=$
(1 [0 + >
Soit A(1;0;0), à) et ÉE . On remarque que u et v ne sont pas
0 1
colinéaires (car -2x0-1x2=-240). On obtient donc:

M(xy;z)eP AM=ou+fv Me P(A,u, v)


Equations de droites et de plans — Corrigés 141

Le plan P: 2x+yÿy-2z-1=0 passe par A(1;0;0) et (u, v) est un couple de


vecteurs directeurs de P.

+ _ Montrons que P et P’ sont sécants et caractérisons la droite d’intersection :


_(1 _ (1
P est le plan passant par B(0,1,1) et de vecteurs directeurs LE) et s{ 2 ]
2 2
(1) (1
P’ est le plan passant par C(2,1,0) et de vecteurs directeurs {à 5 2 ]
3 -1
Il s’agit de montrer qu'un vecteur du plan P n’est pas coplanaires avec les
vecteurs directeurs du plan P”.
1 1 1 Lie
det(ü, v,v')=|-1 -1 2|#0 la famille {u, v,v'} est libre et par suite les
2 3 —1
plans P et P” sont sécants.
+ Soit A=PAP'.
a-B=2+s+t pre
M{x,y,z)ePNP'& {1-a+2B=1-s+2t11-B-s-t-2+2B-1-s+2t
1+20 +28 =3s-t 1+2B+25+2t+4=3s-t
a=pB+rs+t+2
4B-2+3t
1+4+6t+25+2t+4=3s-t
a=fp+s+t+2
&4B=2+3t
9+9t=5s < il suffit de remplacer s dans la représentation de P'
x=2+s+t x=2+9+9t+t
A=PANP':£y=1-s+2t avec s=9+9te A:4y=1-9-9t+2t
Zz=3s-t Zz=27+27t-t
x=11+10t
<A:y=-8-7t (teR)
z = 27 +26t
* D passe par le point A(1,-2,3) et parallèle à P et P’ sécants suivant A, donc
D//A et par suite un vecteur directeur de D est celui de A.
x=1+10À
D':y=-2-71 (ÂeR)
zZ = 3+26À

I/ P,:(2m+1)x+my-(5m+2)z+m° =0

Les plans P. sont parallèles à même droite de vecteur u(a, b,c)


& (2m+1lja+mb-(5m+2)c=0
142 Equations de droites et de plans — Corrigés

& m2a+b-5c)+a-2c=0
m(2a+b-5c)+a-2c=0 est vérifiée pour tout réel m si et seulement si

rar 0 C'est-à-dire 6 _ 2 :
[2
Les plans P., sont parallèles à toute droite de vecteur directeur 1) .
1
Il/ a)
_{1
P,//(X'Ox)S {os un vecteur de P.
0
& m°+5m+4=0 pour m=-1et pour m=-4
Les plans correspondants ont pour équations respectives : 8y-z+1=0 et
7yÿ+4z-4=0
_{(0
b) P,//('y)e ( stan vecteur, <m’-9=0 pour m=3oum=-3,
0
Les plans correspondants ont pour équations respectives :
28x+3z-3=0 et 2x+3z-3=0
(0
c) EE stunveserder, < m=0 donc P,//(z'Oz) où P,:4x+9y=0.
1
4
d) : 3 ] est un vecteur directeur de la droite D < üestun vecteurdeP,,

(m? +5m+4)x4-(m°?-9)x3+m(-2)=0 m°?+18m+43=0


m=-9+38 ou m=-9-./38
e) (m°+5m+4)x, -(m°-9)y,+mz,-m=0
mx, -y,)+m(5x,
+2, -1)+4x, +9y, =0 (1)
X, 0 Yo =0
L'équation (1) est vérifiée pour tout m réel si et seulement si 45x, +z, -1=0
4x, +9Y, =0

> De ne 070 , Les plans P, passent par le point fixe 1(0;0;1).


Equations de droites et de plans — Corrigés 143

1) MGy;:z)eP, &(2-m)x+(m-1)y+(m+1)z+2m-1-0
& m(-x+y+z+2)+2x-y+z-1=0
cette équation est vérifiée pour tout réel m si et seulement si,
—X+y+z+2=0
2x-y+z-1=0

M(x;y;2)e P. pour tout réel m <> ER EME ar e Ps 0

_—i-x
2
Led __3x-3
2
Tout plan P, contient les points M(x; 2 3 ; — ss) où x est un réel
quelconque. On pose x=a (aeIR)
x=@

M(xy;2)eP. pour tout réel


m y=+Sa (aeR)
1
Z=——-—0
2 2
X=

Tous les plans P, contiennent la droite A : 4y = 8,30 ; aeR


Z=—-—-—0
2
X=-—6+À
2)D:4y=-7-2X (ÂeR)
Zz=1+A
(1
La droite D passe par le point A(-6;-7;1) et a pour vecteur (à)
1
+ Si Dest incluse dans un plan P,, , alors nécessairement A(-6;-7;1)
appartient à ce plan.
En exprimant que A(-6;-7;1) e P,,, on obtient :
(2-m)(-6)+(m-1)(-7)+(m+1)+2m-1=0<
-12+6m-7m+7+3m-08 2m-5 5m=?,

Le plan P, passe par A.


2
144 Equations de droites et de plans — Corrigés

sf À
e Vérifions si (à) est un vecteur de P, :
1 5
2

On a:
A
P,:-—x+—y+-2+4=0;
1 3 7 77
1x(-=)+(-2)0)+1x==-—+—2=0
D 2 COQUE ETS +,
aid
Donc le vecteur (à) est un vecteur du plan P. et par suite la droite D est
1 2

01
contenue dans le plan P. correspondant à m=—.

N
D est parallèle à P si et seulement si tout vecteur directeur de D est un
vecteur du plan P.
_(a@
Si af) et P:ax+by+cz+d=0. D//P
& aa+fb+yc=0
Y
_(2
À passe par A(1,1,0) de vecteur directeur LE)
2
P,:(m-3)x+my-(2m+1)z+3=0
A//P.&(m-3)x2+m(-1)-(2m+1)x2=02m-6-m-4m-2=0

& -3m-8-0 m=-5

Sim ns la droite A coupe P...

° Si me, le plan correspondant


est P : Tx-Sy+ 2430

A(1,1,0) est un point de A, vérifions si ce point appartient à P.

On a: 7 -+ 3 = LE #0 donc les coordonnées de A ne vérifient pas

l'équation du plan P.
Si m = _ A est strictement parallèle à P.

2) A:x-2= pie TE 0
2 1 —2 1
[1
À passe par le point B(2,1,0) et de vecteur directeur a)
1
P,i:mx+(m-—1)y+(m+1)z-2m+1=0
A//P, m+(m-1)(-2)+(m+1)=0 & 3=0 impossible.
La droite À coupe P, pour tout réel m.
Equations de droites et de plans — Corrigés 145

1) a) E, ={M(1+a;-2+3a;@) où à € R}
x=1+
M(x,y,2)EE, {y=-2+3a ,oùaeR
Z=0@
E, est la droite passant par A(1,-2,0) (correspond à à = 0) et de vecteur
_(1
directeur af k

dE 7. À
1

b) (I):x+2y=0

Une équation d’un plan est de la forme ax+by+cz+d=0 avec


_{a
(a,b,c)#(0,0,0) , le vecteur sf, est un vecteur normal à ce plan.
c

L'équation x+2y =0 est de la forme ax+by +cz+d =0 où


a=1;b=2;c=0etd=0.
_{1
L'ensemble (IT) est le plan et a pour vecteur normal sf)
0
Ce plan est parallèle à l’axe des côtes (Oz).

Mx; y;2) E (I) & x = -2y


M(-y;y;2) où y et z sont des réels quelconques
x=—2a
& il existe deux réels aetf tels que b =a où (a,f)e R°

Le plan (IT) passe par O(0,0,0)


(on remarque que d=0) e
_(—2 _f0
t de vecteurs directeurs 1 1 ] et af)
0 1
146 Equations de droites et de plans — Corrigés

c) (T):x=2
L'équation x =2 & x-2
=0 est de la forme ax+by+cz+d=0

a=1;b=-0;c-0et d=-2.

nei
L'ensemble (T) est le plan ayant pour vecteur normal s() =i.
0
Le plan (T) est:
+ _ perpendiculaire à l'axe des abscisses.
+ de vecteurs directeurs j et k.

x=2
M(x; y;z)e(T) & il existe deux réelsa et B tels mel) =a où (œ,B)e IR?
z=$

x=2+0a+0
4{y=-0+a+08 où (a,fB)eR°
z=0+0a+$
x=4+
d) M(xy;2)eA he 4y=7 A
x+y=3
zeR
M(:;17;2) où z est un réel quelconque z
x=4+ O /
& ilexisteaeR tel que{y=Z?oùaeR 4
z=a B
A est la droite passant par B(4,7,0) (obtenu en prenant à = 0) et de vecteur
0
directeur s{ =K, c’est la droite passant par B et parallèle à l’axe des côtes
1
Z
(Oz).

2) + (O,i,j) est le plan d’équation z=0.


Equations de droites et de plans — Corrigés 147

+ (A;i; j) est le plan passant par À et parallèle


au plan (O;i;j) donc (A;
i; j) est perpendiculaire 1
_(0
à l'axe (Oz) d’où c() est un vecteur normal.
1
(A;5;k):z=1 (car (z, =1)

& Z
+ (A;i;k) est le plan passant par A et
orthogonal à l’axe des ordonnées (Oy) :
0
donc j| 1 | est un vecteur normal de ce plan
0 2
et y, =2 donc (A, i,k):y=2 9 Y

+ (A;j;k) est le plan passant par A et de vecteur normal i

et x, =1 donc (A; j;k): x=1.

3) (O,
i) est la droite passant par O et de vecteur directeur de 1

(O,D=(0,5HPN(O.LÈ donc (0,0 : TS


z=0 y=0 de

(A,
k) est la droite passant par A(1,2,-1) et de vecteur directeur k.

(A, K)= (A,


5, R)N(A, j,X) donc (A,F) : es
Y=Y X=X : u

(A, j) est la droite passant par A et de vecteur directeur $ù


+ +» + + +, JX=
(A,j)=(A,j,kN(A,i, j) donc (A, j): Fi
y me z=1
X=XA Z=ZA
148 Equations de droites et de plans — Corrigés

1) On remarque que A n'appartient pas à D’ (car x, = 240) donc


on défini le plan P passant par A et contenant D’: P(A,D').
Aussi, À n'appartient pas à D" (car y, =1#0) donc on définit le plan P”
“passant par À et contenant la droite (D"): P'(A,D").

La droite D est l'intersection des plans P’(A,D'}et P'(A,D") passant par A


et contenant respectivement D’ et D".
Cherchons les équations cartésiennes de ces plans :
x=0 x=0
D:{y-1 ze 2. On pose z=$ on obtient une
=1+-Zz
2 3 073
x=0
représentation paramétrique de D’: {y =1 +29 (BeR)
z=$
(0
D’ passe par B'(0;1;0) et a pour vecteur directeur 0 .
3
(0 __,(-2
Le plan P’ est le plan passant par A(2;1;1) et de vecteurs directeurs 0 etsé 0 ] .
3 —1
> x—2 0 -2
MG y,2) Pres [AM AB &'} est liée & |y -1 2 =0
z-13 -1

86-28 2 06-08 —+00 —2


5150
&(x-2)(-2)-(y -1)(6)+(z-1)(4)=0
& -2x+4-6ÿy+6+4z-4=0<-2x-6ÿ
+4z+6=0
x+3y-2z-3=0
P':x+3y-2z-3=0
Equations de droites et de plans — Corrigés 149

On procède de même pour le plan P". Les équations de D" sont


équivalentes à bx=Zz-1"
=0

> [1
D" passe par B"(0;0;1) et a pour vecteur directeur 3{o)
1
P" est le plan passant par A(2;1;1) et de vecteurs directeurs
. (1 —, (-2
3) et ami) On trouve P":x-2y-z+1=0
1 0

Les plans P’ et P" sont sécants car 1 # + .

D est l'intersection des plans P’et P" donc D: ee 27 " 30

b) Représentation paramétrique de D: M{x;ÿ;z)e D x 22 0 (S)

x+3y-2z-3=0L, ]5ÿ-z-4=0 L'<—L-L,


x-2y-z+1=0 L, -Xx+7y-5=0 L',<—L,-2xL,
z=5y-4
dé ê =7y-5
Les solutions de (S) sont donc les triplets (7y-5;y;5y -4) où y est un réel
quelconque.
Puisque y est un réel quelconque, il suffit de poser y = à , pour obtenir une
représentation paramétrique de D.
x=-5+7a
On obtient donc D:4y=a (aeR)
z=-4+50

A(1,-1,3) et le plan P d’équation -2x-3y+4z+16=0.


—2
1) Le vecteur n E est un vecteur normal à P.
4
Soit H le projeté orthogonal de A sur P. On pose H(x,,y,,Z,)
_{—2 (x, -1
On a 5 et xp + | sont colinéaires donc il existe un réel à tel que
4 Z, —3

L _, x, =1-2a
n=aAH d'où 4y,=-1-3a
Z, = 3+40
D'autre part le point H appartient à P donc ses coordonnées vérifient
150 Equations de droites et de plans — Corrigés

l'équation de P c'est-à-dire on a: -2x, -3y, +4z, +16=0.


x, =1-20
#1 2 » of N = —1- 3
d'où les coordonnées de H vérifient le système r “3
= +40
0 7 3ÿ)9 +4Z +16 =0

-2(1-2a)-3(—-1-3a)+4(3+40a)+16=0 d’où 29a +29 =0 donc à =-1


Donc H(3,2,-1)
2) La distance du point A au plan P est égale à la distance AH.
__,f2
sf d’où AH = 4/2? +3? +(-4) =/4+9+16
= V29.
4

d'où d(A,P})= 29

Un point M(x,y,z) appartient à P si et seulement si AM, u et v sont


linéairement dépendants c'est-à-dire :

M{(x,y,z)ePe AM,uetvsont coplanaires <> ad, 5) est liée

—> = — — x—1
< dét(AM,u,v)=0 if, +
T2
x-1 4 -2
&|y-+ 1 -1]=0
z-5 3 5

e@-10} 3-6 EL se @-Df -1-0


S 86 1)-26(7-2)- 225) =0

< 8x-26y-2z-8+13+1=0
< 4x-13y-2z+3=0
P: 4x-13y-z+3=0

* Equation cartésienne de P, :
__,{-2
Soit I le milieu de [AB] donc I(-1;4;-3). si 6]
4
Equations de droites et de plans — Corrigés 151

M(xy;z)eP, IM-AB=0
(x+1)x(-2)+(y-4)x0+(Z+3)x(-4)=0
-2x-4z-14=0
< x+2z+7=0
P.:x+2z+7=0
Equation cartésienne de P,
,
Soit J le milieu de [BC],
1,5
CSSS).
(5
BC| -3
0

BC est un vecteur normal à P, donc P,:3x-3y+d=0.

J-585-9er, donc 3x(-2)-3x2+d 0 d'où d=9


P, :3x-3y+9=0 ; après simplification :
P,:x-y+3=0
Equation cartésienne de P, :
fi
Soit K le milieu de [AD] donc KG :2 D. LE
3
AD est un vecteur normalà P, donc P,:x-4y-3z+d=0

K(,2;-°)eP, donc 138,420 d’où d=0


2 2 2 2
P,:x-4y-3z=0
x+2z+7=0
2) M(xy;z)eP.NP.
NP, &{x-y+3-0
x-4y-3z=0
x+2z=-7 y=x+3 y=x+3-=-1+3=2
Siy=x+3 ix+2z=-7 Siz=-3
x-4{x+3)-3z=0 x+Z= 4 x=-1

Les plans P,,P, et P, ont un point commun de coordonnées (-1;2;-3).


P NP, NP, ={Q(-15;-12;11)}
QA = QB
QeP,NP,NP,& {QB=QC + QA-QB-QC=QD
QA = QD
Q est équidistant des quatre sommets du tétraèdre ABCD donc Q est le
centre de la sphère circonscrite à ce tétraèdre.

3) Le cercle est circonscrit au triangle ABC.


152 Equations de droites et de plans — Corrigés

Donc l'axe A du cercle & est l’ensemble des points équidistants des points
A,BetC.
MeA < MA = MB -MC < MA -MB et MB=MC&MEP
NP,
1,7
2z+7=0 ef EX
5*-5
M(x;y;2) € A 27
Y=x+3

A est l’ensemble des points M(x Ex 2 ;:x+3) où x est un réel

quelconque.

On pose x =a@, on obtient :

x=a&
M(xy;z)eA < ilexiste un réel «à tel que {y = 3+0
=-Z-8
Z=-57
x=@
A:4y=3+a (aeR).
z=-L-2
272

P:2x-y+2z-5=0 et P':2x+2y-z-4=0
(2
1) s(à) est un vecteur normal au plan P.
2
2
n' 2 | est un vecteur normal au plan P’.
-1

.N=4-2-2=0 d'où nLn'. Les plans P et P' sont perpendiculaires.


5 À

2) a) Représentation paramétrique de D :
M(xy;z)eD & M(xy;z)eP et M(xy;z)e P'
2x-y+2zZz-5=0
63227220
On pose z=A(oùAeR)
Dpt (1)
M(xy:z)eD 2x + 2y = À +4 (2)
Z=

()-(1)= 3y=3à-1 D y=h.


Equations de droites et de plans — Corrigés 153

(= 2x = y-2h4+5SA-T-2h+5 5 x=- 4 T.

X = À
3.2
M(xy;zjeD<e y=-n+À avecieR

Z=À

b) Coordonnées de M pour que AM soit minimale :


M(xy;:z)eDS MESA 5-T AA) oùÀeR

AM est de coordonnées (x,, -X, ,Yu YA Zm—Za)

414 A+ A2 +47 +22


+1
9 3 4 9 3
AM° = x -41+ F . La distance AM est minimale lorsque AM° est minimale.

On pose AM° = f(A).


ter1 a+,9 ra=21-4,
2 fh=0 1-8 9
À | $ +00

f'() _ À +
f) PNKÇ TT
E) est un minimum absolue de f(A). Donc AM? est minimale si À = ë.

C'est-à-dire AM est minimale si A=S. M (7 5 à) et


9’9’9
d(A,(D)}= AM = {/f® = 58
154 Equations de droites et de plans — Corrigés

1) a) Le plan P a pour équation ax+by+cz+d=0.


_[a — | Xy TXA
M Yo720) : AGXasYa2a) ; n]b|et AMo|yo-yA
c Zo Zn

AM,n=a(x,-x,)+b(y,-y,)+c(z,
-2,).
= ax, +by,+cz,
-(ax, + by, +cz,) or À e P donc ax, +by, +ez, +d=0
=ax,+by,+cz, -(-d)
= ax, +by,+cz,
+d

b) Montrer que AM,:n = (AH+ HMo)-n = AH:n + HMo-n


a
or À et H sont deux points de P et sf) est un vecteur normal à P donc
c

AH:n=0. Par conséquent AM,-n = HMo-n .


c) Ona AM,-n=ax, +by,+ez,+d et AM, = HMo-n

donc HMo-n =ax, +by,+cz, +d.


Les vecteurs HM et n sont colinéaires car HMo est orthogonal à P.
>
HMo-n El [= M, x re
D'autre part ie =|ax, +by, +cz +d]

xVa+b+@ = ax, +by, +CZ, +dl


D'où HM,

ax, +by,+cz, ++ddl


Conclusion: HM, _ [exo + byo + €z0

HM, est la distance du point M, au plan P.


_ fax, +by, +cz, +d|

DE jribre
2) M,(4,4,1) etP: 2x+3y+6z-12=0

d(M,,P)= [2x4+3x4+6x1-12| 14 _14


=-2,
V2? +32 +62 V49 7
Equations de droites et de plans — Corrigés 155

{1 x=1+
1) a) nf) et (AB): Das a (ae R)
2 Z= 1420
4 x=1+4
b) æ =2C,u) , sf) as PTE (BeR)
z=3-$

ü et AB ne sont pas colinéaires car k # = donc Z et (AB) ne sont pas


parallèles.
Cherchons l'intersection de Z et (AB):
fx 1+48 ê -4B=0 (1
M(x, y,z)e SN(AB)S {1-20=2+8 2a +$ =-1 ei
1+20 =3-B 2a+B=2

(2)-6) = -3=0 impossible.

Donc & f (AB) = donc & et (AB) ne sont pas coplanaires.

2) a) (AB)LP
< AB normalà P
Donc une équation de P est x-2y+2z+d=0.
CeP=1-2x2+2x3+d=0—=d=-
P:x-2y+2z-3-0.

b) u-AB=4x1-2*x1-2x1=0 donc u LAB d'où © //P.


c) {}=20NP.
1(+a,1-2a,1+20a)e
(AB)
leP=1+a-2(1-2a)+2(1+2a)-3=0
D 9a-2=0

a? 7,
D'où I(Z,51 3

d) M({i+4a,2+a,3-a)e (car CM=au)

+ IM* =(4a-2) +(B+a)+(#-a)


16,,4,169,26,,,2,196
= 160 —-— ++ +—
28,
+0 +——-—0+ œ
2
9 81 81 T9 81 9
= 180? 204€
156 Equations de droites et de plans — Corrigés

+ On pose f(a)
= 180? 204
f est polynôme donc dérivable sur IR.
f'(a) = 36a —-2

œ —@0 +00

&l-
f'(a) _

+
rs
f(a«) admet un minimum pour a = IT
or d(f,2)= la distance minimale IM.
.4_ [1 2,8
di,2)= 4/2) = 18 -2— + > 24
L2)= KG) - fes 18? 5 9 Vis 18° 18 -f- È
19

x=-1+20 x=1+8
1) S(A,ü):ly=1-a (aelR), 2'(B,ÿ):4y=1+28 (BeR)
Z=@ z=1-
2) u-v=2x1-1x2-1=-1#0 d’où u et
v ne sont pas orthogonaux donc
Z et 2'ne sont pas orthogonales.
—1
u et v ne sont pas colinéaires car —7 # 3
Donc © et Z'ne sont pas parallèles.
Cherchons NN ©:
—1+2a =1+$ 2a—-fB=2 (1)
M(x,y,z)e 21 2" ef —a= 1+28 ef de
a=1-$ a+B=1 (3
(2)-(G)=>B=-1
(G)=a=1-p=2
Vérification dans (1): 2x2+1=5Z2 d'où &3N 2'-
Conclusion: © et ' ne sont pas coplanaires.
3) a) 2'// P= Ÿ est un vecteur de P.
üestun vecteur de P
& cP >| AeP
Equations de droites et de plans — Corrigés 157

D'où P = P(A,ü,Ÿ) car ü et Ÿ ne sont pas colinéaires.


x+1 2 1
M(x, y,z)e P(A,ü,v) det(AM, ü, V)=0e -1 12 =0
1
(x+1)1-2)-(y-1)(-2-1)+z(4+1)
=0
&-x-1+3y-3+5z-0
x-3y-5z+4=0
P:x-3y-5z+4=0

_(1
b) (à) est un vecteur normal à P.

A est la perpendiculaire commune à & et 2'. Donc un vecteur


directeur de À est orthogonal à ü et à v.
Ornlu (car ®cP)et nLv (car 2'cP)
d’où n est un vecteur directeur de A.
4) a) 2'cQ = $ est un vecteur deQ et BeQ
P1Q-=n est un vecteur de Q.
Ona vetn nesont pas colinéaires (v.Ln) d’où Q =Q(B,n, v).
M(x, y,z)e Q < det(BM,
ñ, ü) = 0
x—1 1 1
&|y-1-3 2}-
z—1 -5

64-05 4]-64-105 1[+e-0)5 2-0


< 13x- Dis 14=0

Q:13x-4y+5z-14=0.
x=-1+20 ni
b) E(x,y,z)jeæNnQs Y2 l œ 2
13x-4y+5z-14=0 CL
158 Equations de droites et de plans — Corrigés

(1), (2) et (3) dans (4): 13(-1+2a)-4(1-a)+5a-14=0

35a—-31=-0 d'où a=21


35

E(27 4 il, est le point d'intersection de Z et Q.


35°35°35
c) ACQ
& coupe Q en E SNA -{E} d'où EeA
& et A sont sécantes

x=274
35
d'où A=A(E,n):{y=—-3y(yeR)
Z=—-5
35
Chapitre 8
Dénombrement

}/ P-uplet :

Définition

© Soit E un ensemble non vide et p est un entier naturel non nul.


On appelle p-upet d'éléments de E toute écriture de la forme ((a,,.…....a,)
où a,eE pour tout 1<i<p.

© Un p-uplet d'éléments de E est une liste ordonnée de p éléments de E,


deux à deux distincts ou non.
® Lorsque p=2, un 2-uplet est un couple.
Lorsque p =3, un 3-uplet est un triplet.

Il/ Arrangements
Définition
E est un ensemble de n éléments et p est un entier naturel tel que 1<p<n.

© Un arrangement de p éléments d’un ensemble E est un p-uplet


d'éléments deux à deux distincts de E.
© Un arrangement de p éléments d’un ensemble de n éléments est dit :
« arrangement de n éléments p à p »
Nombre d’arrangements : Théorème
+ _Le nombre d’arrangements de p éléments d’un ensemble de n éléments
est AP =n(n-1)..(n-p+1)= PRET

+ Remarque: Pour calculer Af il suffit, à partir de n, de multiplier p


facteurs, en diminuant de 1 à chaque fois.
Exemple : A, = 30x29x28 x 27 = 657720.
160 Dénombrement — Corrigés

iH/ Permutations
æ Définition : permutations
Soit E un ensemble de n éléments. On appelle permutation de E tout
arrangement de n éléments de E.

æ Définition : factorielle
Soit n un entier naturel.
On dit que n! (qui se lit « factorielle n ») l’entier naturel défini par :
-pourn#0, n!l=nx(n-1)x..x2xl;

-pour n=0, 0!=1.

Exemple : 4A!=4x3x2%x1

© Théorème
Le nombre de permutations de n éléments est A7 =1x2x-.xn=n!

H1/ Combinaisons
œ Définition
Soit n un entier et p un entier 0O<p=<n.
On appelle combinaison de p éléments d’un ensemble E à n éléments toute
partie à p éléments de E.

© Nombre de combinaisons : Théorème

Le nombre de combinaisons de p éléments d’un ensemble E à n éléments


P {
est : ce = 2 = —"_—
p! (n-p!xp!

Exemple : ce, = Au 8 - 40X 89% 38X87X 36% 85% 84%88 _onuces


8! 8x7x6x5x4x3x2x1
œ Propriétés de C?
* Pourtoutentier natureln: Cf =1; Cr =1
+ Pourtoutentier n>1: Ci=C=n
Dénombrement — Résumé 161

*_ Pour tous entiers naturels n et p tels que p<n: CÿPr=C?


Exemple : C? = Ci =8
+ _ Pour tous entiers naturels n et p tels que p<n: C=CP7+C,

Calcul rapide des CF : Triangle de Pascal

0
(ù 1

Ci + Cr !
2 11211
|
& S 1,3 3 1
" L 1, 4 6 4
S 1 5 10 10 5 1!
(Q 1 6 [15 20|15 6
7 17 21135135 21 7
( 1 8 28 56 70 56 28 8 1!

IV/ Nombre d'applications d’un ensemble fini dans un ensemble fini

© Théorème

Le nombre d'applications d’un ensemble à p éléments avec peIN”, dans un


ensemble à n éléments avec ne IN” est n°.

V/ Formule du binôme de Newton

Soient a et b deux réels et n un entier naturel non nul, on a:

(a+b}" = Ca" +Cla1b+...+CPaPbP +...4+ Clap + Cp"

Application : Nombre de parties d’un ensemble

Le nombre de parties d’un ensemble E à n éléments avec ne IN' est 2”


162 Dénombrement - Corrigés

VI/ Tableau récapitulatif

Soient p et n deux entiers naturels. On tire p éléments d’un ensemble de n


éléments.

Nature du tirage . . | Tirages successifs Tirages successifs


Tirage simultané
avec remise sans remise

Un tirage possible | une combinaison une application un arrangement

L'ordre n'intervient pas intervient intervient

p nt
pl(n-p)!
art
n —p)!
Nombre de tirages p'(n-p}' n° ap}!
possibles 0O<p<n 0<p<n

Remarque :
Dans le cas des tirages successifs sans remise, si n =p,un tirage est appelé

permutation de n éléments et le nombre de tirages possibles est n!


Dénombrement — Enoncés 163

EXRCICES

Un sac contient 15 boules dont 6 rouges et 4 vertes et 5 blanches.


1) Un joueur tire simultanément du sac 4 boules.
De combien de façons peut-il :
a) tirer exactement une boule rouge ?
b) tirer au moins une boule verte ?
c) tirer 4 boules toutes de même couleur ?

2) Un joueur tire successivement et sans remise 4 boules.


De combien de façons peut-il :
a) avoir la première boule tirée rouge ?
b) tirer au moins une boule verte ?
c) tirer une seule boule rouge ?

Un sac contient: cinq boules rouges numérotées 0, 0, 1,2, 2


trois boules blanches numérotées 0, 1, 2
deux boules jaunes numérotées 0, 4

1) On tire simultanément trois boules du sac.


Dénombrer les tirages dans chacun des cas suivants :
a) obtenir trois boules de même couleur.
b) obtenir une seule boule jaune.
c) la somme des trois numéros inscrits sur les boules tirées est
égale à 5.
d) Le produit des trois numéros obtenus est nul.
e) obtenir une seule boule rouge et une seule boule portant le numéro 0.
2) On tire successivement sans remise quatre boules du sac.
Dénombrer les tirages donnant :
a) deux boules blanches.
b) au moins une boule jaune
c) la somme des 4 numéros inscrits sur les boules tirées est égal à 3.
d) la première boule tirée est rouge et la deuxième porte le numéro 0.
164 Dénombrement — Enoncés

3) On répartit les dix boules dans trois urnes u, , u,, u,.


De combien de manières peut-on les placer dans chacun des cas suivants :
a) les boules de même couleur sont placées dans une seule urne.
b} Une seule urne est vide.
c) aucune urne ne reste vide.

Un code d'accès est composé de 4 chiffres choisis parmi 0 et 1. Combien de


codes peut-on composer ?

EF Un mot de 3 lettres est tout assemblage ordonné de trois lettres de


l'alphabet , une même lettre pouvant être utilisée plusieurs fois (un mot n’a donc
pas nécessairement de sens). En utilisant les lettres du mot TUNIS :
1) combien peut on écrire de mots de trois lettres ?
2) combien peut on écrire de mots de trois lettres distinctes?
3) combien peut-on écrire de mots de trois lettres distinctes dont la deuxième
lettre est la lettre u ?

On lance un dé parfait (non truqué), numéroté de 1 à 6, deux fois de suite.


Chaque résultat est un couple (a,b) où a est le numéro inscrit sur la face
supérieur du dé au 1% lancer et b celui du 2è"€ lancer.
1) A l’aide d’un tableau donner tous les couples (a,b) possibles.
Quel est le nombre de réalisations possibles ?
2) Combien y a-t-il de réalisations où les deux lancers ont donné
a) le même numéro ?
b) le résultat du premier lancer est strictement supérieur au résultat du
second.
3) a) la somme des points marqués est égale à 6.
b}) la somme des points marqués est impaire.

1) Combien y a +-il de nombres entiers écrits avec trois chiffres distincts pris
dans l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} ?

2) En utilisant les chiffres de l’ensemble {0,1,2,3,4,5, 6,7,8,9}, combien y at-il


de nombres entiers de trois chiffres dans lesquels un chiffre est répété deux
fois ?
3) En utilisant les chiffres de l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7, 8,9} combien y a <-il
de nombres entiers de quatre chiffres qui contiennent au moins un des
chiffres 5 et 7?
Dénombrement — Enoncés 165

1) Combien de nombres entiers de 8 chiffres distincts peut-on former avec les


chiffres 2, 3, 4,5, 6,7, 8,9.
2) Combien y a-t-il de ces nombres où les chiffres 6, 7, 8 sont toujours ensemble
dans cet ordre.
3) Combien y a-t-il de ces nombres où les chiffres 6, 7, 8 sont toujours ensemble
dans un ordre quelconque.

E Un jeu est constitué d’une boîte contenant quatre cases et de six boules
toutes de couleurs différentes, chaque case ne pouvant contenir qu’au plus deux
boules. Déterminer le nombre de répartitions possibles.

On prépare quatre colis différents et quatre étiquettes portant le nom de


quatre destinataires. Les destinataires sont désignés par les lettres A, B, C, D
et les colis correspondants sont désignés par les lettres C,, C3, Ce et Cp-
On colle au hasard une étiquette sur chaque colis.
Quel est le nombre de cas dans lesquels :
a) les quatre colis arrivent à leurs destinataires ?
b) le destinataire A est le seul à recevoir son colis ?
c) un destinataire seulement reçoit son colis ?
d) deux destinataires seulement reçoivent leurs colis ?
e) aucun des destinataires ne reçoit son colis ?

EM La fabrication d’une pièce nécessite de passer celle-ci sur quatre machines


À, B, Cet D. Dénombrer les trajets possibles dans chacun des cas suivants :
a) L'ordre de passage est indifférent.
b) La pièce doit d’abord passer par A.
c) La pièce doit passer en B avant C et D.

On veut colorier six bandes dans un rectangle.


Chacune des bandes est coloriée avec couleur choisie parmi l’une
des cinq couleurs suivantes : rouge, jaune, vert, bleu, blanc. Les
couleurs sont choisies de telle sorte que deux bandes voisines soient
toujours de couleurs différentes. Dénombrer le nombre de
coloriages possibles.
166 Dénombrement — Enoncés

Trois personnes partagent entre eux 5 morceaux de gâteaux.


I/ On suppose que chacune des trois personnes choisit un morceau pour le
manger. Combien y a-t-il de choix possibles.
IT/ On suppose que chacune de trois personnes choisit un et le mange. Deux
d’entre eux se partagent les deux gâteaux restants.
Combien y a t-il de répartitions possibles ?
On ne tiendra pas compte de l’ordre dans lequel les gâteaux sont mangés par
celles des personnes qui en mangent deux.

IE

1/ Un portemanteaux comporte trois patères alignés. Cinq personnes laissent


leur manteau. Deux manteaux au plus pouvant être accrochée au même
partemanteau.
Combien y at-il de dispositions possibles des manteaux.
(s’il y a deux manteaux sur un même portemanteau, l’ordre d'accrochage de
ces manteaux est indifférent).

I/ Un portemanteaux comporte cinq patères alignées.


Sans mettre deux manteaux l’un sur l’autre, combien y a-t-il de dispositions
possibles, pour :
a) trois manteaux ?
b) cinq manteaux ?

En informatique, on appelle octet une liste de 8 éléments pris dans


l'ensemble {0,1}.
1) Combien y a -t-il d’octets possibles ?
2) Combien y a-t-il d’octets commençant par un 0 et se terminant par un 0 ?
3) Combien y a-t-il d’octets contenant exactement quatre 1.

On jette trois dés de couleurs différentes rouge, vert et bleu. Les faces
sont de chacun de ces dés sont numérotées de 1 à 6.
1) combien y a-t-il de résultats possibles ?
2) Dans combien de cas obtient-on deux résultats pairs exactement ?
3) Dans combien de cas obtient-on de résultats tous distincts ?
4) Dans combien de cas obtient-on trois résultat égaux ?
5) Dans combien de cas obtient-on deux résultats égaux exactement ?
Dénombrement — Enoncés 167

D'un jeu de 32 cartes, on tire au hasard 6 cartes.


1) Quel est le nombre de tirages possibles ?
2) Quel est le nombre de tirages contenant au moins un As ?
3) Quel est le nombre de tirages contenant exactement 2 cœurs ?
4) a) Dans combien de cas obtient-on « 2 dames et 3 trèfles exactement » ?
b) Dans combien de cas obtient-on « 2 dames ou 3 trèfles exactement » ?

Un élève dispose de 30 livres classifiés en 6 disciplines : 10 livres de


Mathématiques, 6 livres de Sciences physiques, 5 livres de Sciences
naturelles et 4 livres d’Informatiques, 3 livres d’Anglais et 2 livres de
Philosophie.
Il désire ranger ses livres dans sa bibliothèque de telle sorte que les ouvrages
traitant la même discipline se trouvent côte à côte.
De combien de façon peut-il faire son classement ?

Anagramme : Lorsqu'on permute les lettres d’un mot, on obtient une


anagramme de ce mot.
1) Dénombrer les anagrammes du mot « crayons »
2) Dénombrer les anagrammes du mot crayons :
a) commençant et finissant par une consonne ;
b) commençant et finissant par une voyelle ;
c) Commençant par voyelle et finissant par une consonne ;
d) commençant par une consonne et finissant par une voyelle.
e) Que remarquez vous en sommant les réponses a) b) c) et d) ?
3) Dénombrer les anagrammes du mot dictée :
a) en tenant compte de l’accent ;
b) En ne tenant pas compte de l’accent sur le « é » c’est à dire en ne
différenciant pas «é » et «e ».
4) Dénombrer les anagrammes du mot « élève »
a) en tenant compte des accents.
b) en supprimant les accents.
5) Dénombrer les anagrammes du mot « possibilité »

De combien de façons peut-on aligner 5 personnes A, B,C, DetE sachant


que À ne peut être en dernière position, ni E en première ?
168 Dénombrement — Enoncés

1) Dénombres les dispositions de 7 personnes alignés le long d’une table A.


2) Dénombrer les dispositions de 7 personnes autour d’une table ronde.

On veut colorier la figure ci-contre.

I/ De combien de façons peut-on le faire


dans chacune des conditions suivantes :

a) chaque case peut être au choix noire, blanche ou rouge ;


b) 8 cases doivent être noires et 8 blanches ;
c) 3 cases doivent être noires, 5 blanches et 8 rouges ;
d) chacune des cases intérieures au petit cercle peut être au choix noire ou
blanche et chacune des cases de la couronne extérieure peut être au choix
rouge ou jaune ;
e) on dispose de 8 couleurs : chacune des cases intérieures est d’une couleur
différente ; il en est de même pour chacune des cases extérieures.
ID) On dispose de 8 couleurs différentes mais on veut en employer au maximum
3, chaque case pouvant être de l’une des trois couleurs. Combien y a-t-il de
coloriages possibles ?

Montrer que :
1) Pour tout n, p eINtelque3<p<n : CP =CP.,+3CP7; +3CP5 + CPS
2) Pour tout n, p e IN tel que 0<p<n-kavec ke{1,2,......,n-p} :
CFn+1 CCF E CC

2 Résoudre dans IN :
1) C =4c4
2) C?+Ci =2n°-2n
3) 2AŸ+A;,=32n(n-1)
Dénombrement — Corrigés 169

CORRIGES

1) a) Un tirage de 4 boules contenant une seule boule rouge est un tirage


contenant 1 boule rouge choisie parmi 6 et 3 boules non rouges choisies
parmi 9.
D'où le nombre de tirages contenant 1 seule boule rouge est
n, = Ci x C5 = 504
L__ choix de 3 boules non rouges
choix d’une boule rouge
b) n, = nombre de tirages de 4 boules contenant au moins une boule verte.
Un tirage de 4 boules contient :
- ou bien aucune boule verte
- ou bien une seule boule verte
- ou bien 2 boules vertes }
: au moins une boule verte
- ou bien 3 boules vertes
- ou bien 4 boules vertes.
Le nombre de tirages de 4 boules est Cf, = 1365
On pose n, le nombre de tirages contenant aucune boule verte.
Il y a 11 boules non vertes.
n, est le nombre de tirages contenant 4 boules non vertes parmi 11 :
nie Cr = 390
n, +n; =1365 d’où n, =1365-n; = 1035
n, est le nombre de tirages contenant des boules toutes de même couleur.
Les 4 boules de même couleurs sont : ou bien 4 boules rouges ou 4 boules
vertes ou 4 boules blanches. n, = Cf +Ci+C$ =21
2) a) Chaque tirage est un arrangement de 4 éléments d’un ensemble de 15
éléments.
n, = le nombre de tirages tel que la première boule tirée est rouge.

n, = 6x A, =13104
Arrangements de 3 éléments d’un
ensemble de 14 éléments (restants)
Choix d’une boule rouge
170 Dénombrement — Corrigés

b) n, = le nombre de tirages contenant au moins une boule verte.

n, = Af, — Af, = 24840

Nombre de tirages ne contenant


aucune boule verte
Nombre de tirages possibles
c) n, = le nombre de tirages contenant une seule boule rouge.
n, = 6x Aÿ x4 = 12096
L Lcnoix de la place de la couleur rouge
choix de 3 autres boules non rouges
choix d’une boule rouge

1) Le nombre de tirages possibles de 3 boules simultanément est le nombre de


parties de 3 éléments d’un ensemble de 10 éléments.
a) n, : le nombre de tirages contenant trois boules de même couleur
Dans un tirage de 3 boules de même couleur il y a 3 boules rouges parmi
5 ou 3 boules blanches parmi 3.
Un tirage de 3 boules jaunes est impossible puisque le nombre de boules
jaunes est inférieur à 3.
n,=Ci+C=10+1=11
b) n, : le nombre de tirages contenant une seule boule jaune.
n, =C;xC =56
L__ choix de 2 boules non jaunes
choix d’une boule jaune
n, = le nombre de tirages donnant la somme des numéros inscrits égale
à 5.
Pour obtenir 5 comme somme de 3 numéros, on réalise l’un des types de
tirages suivants: ©, ®,®} ou { ©, @,@}
n,=CixC xC; + CxCi=14
d) n, = le nombre de tirages donnant un produit nul.
Le produit est nul si on obtient au moins un numéro ©.
1ère méthode : n, = C3, -C? =100

Nombre de tirages ne contenant aucun ©

Nombre de tirages possibles


Dénombrement — Corrigés 171

2ème méthode :
Un produit de trois numéros est nul si l’un des numéros est © ou deux
des trois numéros sont des © ou les trois numéros obtenus sont tous @.
n, = Ci x C$ + Ci x C5 + Ci = 100
e) n, = le nombre de tirages contenant une seule‘ boule rouge et une seule
boule portant le numéro (0)

1R, et2K —> Ci x C2


Choix de 2 boules non rouges et ne portant pas (0)
Choix d’une boule rouge et portant (0)
IR y et1Koet
LR y — CG x CG x C
L Lonox d’une boule non rouge et non (0)
Choix d'une boule non rouge et(0)
Choix d’une boule rouge non (0)

n,=C;xCi+C,xC xC; = 24.


2) a) n, = le nombre de tirages contenant 2 boules blanches.
n, = A5 xA?xC? <- l’ordre intervient. n, =1512.
b) n, = le nombre de tirages contenant au moins une boule jaune.
n, = An — Ai = 3360.
c) n, = la somme des 4 numéros inscrits sur les boules tirées est égal à 3.
La somme des numéros inscrits sur les boules tirées est égal à 3 est obtenue
si on réalise un tirage contenant deux boules portant (0) et une boule
portant (2) et une boule (1). n, = A?x Ai x A; x C5 xC; = 864
ns
ordre

d) n, = La première boule tirée est rouge et la deuxième porte (0)


Il y a deux cas : car les tirages sont successivement sans remise donc le
tirage de la 2ème boule tirée est influencé par le tirage de la 1e.
- la première boule tirée est rouge et portant (0), la deuxième boule portant
(0) et la 3ème et la 4ème quelconque, ou
+ la première boule tirée est rouge non (0), la deuxième est (0) et la 3m et la
4ème quelconque.
n, =A;xA}xAË +AÏxAÏIxA? (l’ordre est donnée)
172 Dénombrement — Corrigés

3) a) On assimile le boules de même couleur à une seule boule.


Il s’agit donc de répartir 3 éléments dans 3 urnes : il y a 3 ! façons.
No =3!
b) Une seule urne vide : Il y a C; choix pour l’urne vide. Pour chaque
choix d’une urne vide
ily a 2° -2 possibilités.
Les cas où les boules sont placées dans une même urne
Ny = C3 X (2° —2)
c) n,, : nombre de façons tels que aucune urne ne reste vide.
Ny =3-(n, +C,x1°)
fe Nombre de placements pour que deux urne soient vides
donc une urne parmi trois reçoit toutes les boules.
Nombre de placements pour qu’une seule urne soit vide.
Nombre de placements total

a b c d
2 choix 2 choix 2 choix 2 choix

Un chiffre peut être utilisé plus qu’une fois.


Le chiffre 0 peut être placer dans n'importe quelle case.
Chaque code correspond à une application de l’ensemble de ces 4 cases dans
l’ensemble de 2 chiffres {0,1}. On obtient donc 2* =16 codes.

1) On veut constituer un mot en utilisant les lettres du mot tunis, donc il s’agit
d’avoir trois lettres ordonnées prises parmi les lettres t, u,n,iets.
L'énoncé ne dit pas que les lettres du mot doivent être distinctes.

1 2 3

Constituer un mot de trois lettres c’est remplir chacune des trois cases,
numérotées 1, 2et3 (l’ordre intervient et une lettre peut être utilisée plus
qu'une fois).
Pour remplir la première case, il y a 5 choix possibles. Pour chacun de ces
choix, il y a 5 façons de remplir la deuxième case, puisque les lettres ne sont
pas nécessairement distinctes. Donc il y a 5x5 façons de remplir les deux
Dénombrement — Corrigés 173

premières cases, et pour chacun de ces choix, il y a encore 5 façons pour


remplir la troisième. On peut donc écrire 5x5x5 = 125 mots, de trois lettres.
Le nombre total de mots est 5° 125.
2) Dans cette question on doit tenir compte que les lettres doivent être
distinctes. Donc 5 choix pour la première case, 4 pour la deuxième et 3
pour la troisième. Donc 5x4x3 = 60 mots dont les lettres sont distinctes.
Le nombre de mots possibles est le nombre d’arrangement de 3 éléments
d’un ensemble de 5 éléments ; Aÿ=60 mots.
3) Les mots de trois lettres distinctes dans lesquels la deuxième lettre est u
sont obtenus en remplissant dans l’ordre les cases 1 et 3, avec les lettres
prises dans l’ensemble {t,n,i,s}. Il y a donc quatre choix possibles pour
remplir la case 1, et pour chacun de ces choix, trois choix possibles pour
remplir la case 3. Le nombre de mots est donc 4x1x3 =12.

1)
1® lancer
2ème lancer 2
1 1
1,2
1 2,3
1,4 4
1
1,6

Il y a 36 réalisations possibles.

2) a) Il y a 6 réalisations qui ont donné le même numéro : (1,1) ; (2,2) ; (3,3) ;


(44) ; (5,5) ; (6,6).
b)
1 lancer
2ème Jancer
1

Il y a 15 réalisations possibles.
174 Dénombrement — Corrigés

3) a)
1® lancer
2ème ]Jancer ® m2 Fee
1 213 7
2 3 | 4 8
3 415 9
4 5
5
6

Il y a 5 réalisations donnant une somme égale à 6.


b) Il y a 18 couples dont la somme des numéros est impaire.

1) Former un entier à trois chiffres distincts c’est ordonner des chiffres pris de
l’ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} sans répétition et en éliminant le choix
de 0 pour le chiffre des centaines.

Centaines | Dizaines | Unités


#0
9 choix 9 choix 8 choix

Une fois on rempli la case des centaines, il reste 8 chiffres non nuls et le 0,
donc il y a 9 choix pour la case des dizaines. Pour chaque couple d’entiers
placés dans les cases centaines et dizaines, il y a 8 choix pour remplir la case
de unités. Donc le nombre d’entiers qu’on peut former est 9x9x8.
2)
centaines | Dizaines | unités Résultat

e a a b (a,a,b) | ae{1,2,3,4,5,6,7,8,9}
où a b a (a, b, a) b+a

a b b (a,b,b)

Il y a 9 choix pour le chiffre a et pour un chiffre fixé dans la case des unités
il reste 9 chiffres (8 chiffres et le 0) pour remplir la case b.
Le nombre d’entiers qu’on peut former est 3(9x9) = 243
3) On détermine combien de nombre entiers de quatre chiffres tous distincts
de5et7. Les chiffres seront pris de {0,1,2,3,4,6,8,9}. Il y a 8 chiffres
disponibles y compris le 0.
Dans un entier de 4 chiffres, le chiffre des milliers est différent de 0.
Dénombrement — Corrigés 175

Milliers | Centaines | Dizaines | unités


#0
Un chiffre peut être répété puisque l'énoncé n’exige pas quatre chiffres
distincts. Donc l’ordre intervient avec répétitions possibles.
On a 7 possibilités pour remplir la case des milliers. Pour un entier non nul
fixé dans la case des milliers, il y a 8 possibilités pour chacune des autres
cases .
Le nombre d’entiers à 4 chiffres et ne contenant ni 5 ni 7 est :
n',=7x8

L Nombre de façons pour remplir


les autres cases
Choix du chiffre des milliers
(non nul et différent de 5 et 7)

Les entiers à 4 chiffres sont de deux sortes :


* Des entiers qui contiennent au moins 5 ou 7.
* Des entiers qui ne contiennent aucun des chiffres 5 ni7.
Le nombre d’entiers à 4 chiffres (sans contraintes) est 9x 10°
Conclusion : Le nombre d’entiers à quatre chiffres qui contiennent au
moins un des chiffres 5 et 7 est n, =9x10°-7x8*.
or

1) n, =8!

2)

case 1 | case2 | case3 case 4 case5 | case6

On assimile le bloc 6,7,8 à un seul chiffre, donc le nombre d’entiers naturels


formés est le nombre de permutations de 6 chiffres.
n, =6!

3) Si on assimile le bloc 6,78 à un seul chiffre, on peut former 6! entiers


naturels, or dans un bloc ,iya6! façons de placer les 3 chiffres.
Donc n, =3!x6!
176 Dénombrement — Corrigés

Il y aura:
- soit 3 cases contenant 2 boules et 1 case vide (1)
- soit 2 cases contenant 2 boules et 2 cases contenant 1 boule (2)
1% cas : il y a CŸ façons de choisir 3 cases, C£ façons de remplir l’une de ces 3
cases , C2 façons de remplir la 2ème case, et C5 = 1 façon de remplir la 3ème
donc Ci xCixCixC? répartitions possibles.
2ème cas : ily a C2 façons de choisir 2 cases, C? xC? façons de mettre 2 boules
par case, 2 façons de remplir les 2 case restantes, donc :
Ci xCixCi x2 répartitions possibles.
En total : il y a C5 x C? x CF + Cf x C5 x C5 x 2 =1440 remplissages possibles.

a) Il y a une seule façon pour que chacun des destinataires reçoit son colis.
n,=1xixi=1.
A B C D
Ca | Cr | Ce | ©
b) Le destinataire A est le seul qui reçoit son colis :
Il reste les colis C,,C-etC,. Comme A est Le seul qui reçoit son colis, alors
chacun des destinataires B, C et D ne reçoit pas son colis.
Pour le destinataire B il y a deux choix: Ce ou C,,.
Pour chacune de ces deux possibilités, chacun des destinataires C et D ont
une seule possibilité . Donc le nombre de cas pour que A seulement reçoit
son colis est :
n,=1x2x1=2
c) Une seule personne retrouve son colis : Il y a 4 choix pour la personne qui
retrouve son colis, et pour chaque choix le nombre de cas possible pour que
les 3 qui restent ne retrouve pas leurs colis est n,.
n;,=4xn,=4x2=8.
d) Deux personnes seulement retrouvent leur colis :
On commence par choisir 2 destinataires parmi 4 qui retrouvent leurs colis :
ily a C? choix pour ces deux destinataires.
Pour chaque choix de deux destinataires ayant retrouvé leurs colis, il reste
deux destinataires et leurs colis, or ces deux ne doivent pas retrouver leurs
colis, donc ils ont une seule possibilité : échanger les colis.
Le nombre de façons est Ci x1x1x1x1=6
Dénombrement - Corrigés 177

e) I y a 4!=24 façons possibles pour distribuer les colis sur les destinataires.
Ces 24 façons contiennent 4 cas qui s’excluent mutuellement : la réalisation
d'un cas exclut les 3 autres cas.
4 destinataires reçoivent leurs colis
2 destinataires reçoivent leurs colis
24 cas possibles 1 seul destinataire reçoit son colis
aucun destinataire ne reçoit son colis
On remarque que lorsque 4 destinataires reçoivent leurs colis c’est
équivalent que 3 destinataires reçoivent leurs colis.
Désignons par n, le nombre de cas possibles où aucun destinataire ne
retrouve son colis. Donc n, =24-(n,+n,+n,)=24-(1+6+8)=24-15=9

On peut retrouver ce résultat à l’aide d’un arbre de choix :

a LTÉE
A B € D
Ca Ci? Ce

CD Ca Ce

e L Ca—>Cp-— Cg
<T ces
€ Ca—>
C A CB

Ca > Cr ——> Cc
DC Ca— CB

s ce, > CA
a) Le nombre de trajets est 4 !.
b) La pièce doit passer d’abord par À, donc il reste 3 ! façons pour passer par
les 3 autres machines.

c) Si B est la première machine alors on a 3 ! pour les 3 passages par les


autres machines.
Si B est la deuxième machine donc obligatoirement A est la première
puisque B est avant C et D. On a 2 ! façons pour les passages par C et D.
B ne peut être la 3ème ni la 4ème car dans ces deux cas l’une des machine C
ou D au moins vient avant B ce qui n’est pas acceptable.
Le nombre de trajets où la pièce passe en B avant Cet Dest: 3!+21

Pour colorier la 1?" bande on a 5 choix possibles de couleurs.


La couleur de la 12€ bande est interdite dans la bande suivante. Donc pour
colorier la 2ème bande on a 4 choix.
D'où pour colorier la 12" et la 2ème bande on a 5x4 choix. Pour colorier la 3ème
bande, on peut utiliser la 1°'€ couleur. Donc pour chaque coloriage des deux
premières 4 choix pour la troisième bande.
Il y a donc 5x4x4x4x4 = 1280 possibilités.
178 Dénombrement - Corrigés

I/ Chaque personne mange le gâteau qu’elle a choisi. Le nombre de choix


possibles est le nombre d'arrangement 3 à 3 de l’ensemble de 5 gâteaux .
On obtient A5 = 60 choix possibles.
II/ Deux des trois personnes mangent deux gâteaux, l’une d'elles un seul. Il ÿ
a trois façons de choisir cette dernière personne, et cinq façon pour le
gâteau qu'elle mange.
Il reste quatre gâteaux à partager entre deux personnes. Il y a C? façons de
choisir 2 morceaux parmi les 4 et de les donner à l’une des deux personnes.
Les deux morceaux qui restent sont reçus par l’autre personne.
Le nombre de distributions possibles est donc :
3x5xC?
= 90

I/ Le même raisonnement qu'à l'exercice précédent en remplaçant les 3


personnes par les trois portemanteaux et les 5 gâteaux par les 5 manteaux.
Ontrouve 3x5xC° =90 dispositions.
II/ a) Chaque disposition est un arrangement de 3 éléments d’un ensemble de
5 éléments.
Ontrouve Ai =5x4x3 = 60 dispositions.
b) Le nombre de dispositions est le nombre de permutations de 5 éléments.
On trouve 5!=120 dispositions.

1) Former un octet c’est ordonner les chiffres 0 et 1 dans 8 cases avec la


permission de répétition.
Le nombre d'octets possibles est 2°
2) Le nombre d’octets commençant par 0 et se terminant par O est 2f.
C'est le nombre de choix de remplissage de 6 cases de chiffres prises de
{0,1})
3) Un octet qui contient exactement quatre 1 contient aussi quatre 0.
Tout revient à choisir 4 places parmi 8 pour les quatre 1 et les places qui
restent seront occupés obligatoirement par les quatre 0 : On a donc C;
octets.

1) Onnote: r le résultat du dé rouge ; v le résultat du dé verts et b le résultat


du dé bieu.
Chaque résultat est un triplet (r,v,b) où r, v et b sont des entiers de 1 à 6.
Dénombrement — Corrigés 179

r v b
6 résultats | 6 résultats | 6 résultats
6x6x6 = 6° résultats

On obtient 6° =216 résultats possibles.


2) On obtient deux résultats pairs exactement dans 3 cas : lorsque l’un des trois dés
donne un résultat impair et les deux autres donnent chacun un résultat pair. Dans
chacun de ces cas, ily a 3x3x3 résultats possibles, puisque chaque résultat pair
(ou impair) est choisi parmi 3.
On obtient donc deux résultats pairs exactement dans 3x(3x3x3) = 91 cas.
A l’aide d’un arbre de choix :

Dé Rouge Dé Vert Dé Bleu Type de


r v b résultat

P— [1 — (PP,
P
I P—— (PP)

ur P— P——— (IP)
I
———- I <——— inacceptable
Pour obtenir (P,P,I) il y a 3x3x3 =27 ; de même pour le résultat (P ,LP) et (LP,P).
On obtient 3x(3x3 x3) = 91 résultats.
3) On obtient des résultats tous distincts dans AË = 120 cas.
Cela revient à faire des arrangements de l'ensemble de 6 numéros 3 à 3.
4) On obtient trois résultats égaux dans 6 cas : les trois dés donnent le même résultat
élément de {1, 2,3,4,5, 6}
5) On a deux résultats égaux exactement dans 90 cas :
1ère méthode : 6x5x C2 = 90

| t Choix des dés qui donnent le même résultat


— choix de l’autre résultat
choix du résultat obtenu deux fois
2Ène méthode : N 120 + 6 = 216
Nombre total de résultats
3 résultats égaux
3 résultats distincts
2 résultats égaux exactement
Donc N =216-(120 +6)= 90
180 Dénombrement — Corrigés

1) Prendre 6 cartes dans un jeu de 32 cartes, c’est en extraire un sous-


ensemble à 6 éléments.
Le nombre de tirages possibles est donc C5, = 906192
2) Dans un jeu de 32 cartes, il y a exactement 4 As.
Il est plus simple de calculer le nombre de tirages ne répondant pas à la
question. Le nombre de tirages possibles est Cf,
Le nombre de tirages ne contenant aucun As: C5, = 376740
On choisit 6 cartes parmi 28 cartes qui ne sont pas des As.
Le nombre de tirages contenant au moins un As est égal à C5, — C5, = 529452
3) Pour constituer un tirage contenant exactement 2 cœurs : on doit choisir 2
cartes cœurs parmi 8 cartes et 4 cartes parmi les 24 restantes (ne sont pas
des cœurs). Ily a C façons pour choisir 2 cœurs parmi 8.
Pour chacune des C? façons de choisir 2 cœurs, il y a C;, façons de choisir
les 4 autres cartes parmi les 24 restantes qui ne sont pas cœurs.
Le nombre total de choix possibles est donc: Ci xC:, = 297528
4) a) On peut dresser le tableau suivant :

Trèfles Piques Carreaux Coeurs


Dame 1 1 1 1
n'est pas 7 7 7 7
dame

Les cartes sont réparties dans le jeu comme l'indique le tableau. Parmi «2
dames et 3 trèfles », il peut y avoir ou non la dame de trèfle.

CxC x CG x CA
| L Û Choix de 2 cartes
« non trèfles et non dame »
Choix de 2 trèfles « non dame »

1dT et 1dT et 24 Tet 24 ZX — Choix d’une dame « non trèfle »

/
\
Choix d’une dame « trèfle »

CGxCxC,
247 et 34Tet1dXF —> | L À Choix d’une carte « non trèfle
et non dame »
Choix de 3 trèfles « non dame »
Choix de deux dames « non trèfles »

O S'il y a la dame trèfle, le nombre de tirages possibles est :


CixCix CZ x C7, = 13230
Dénombrement — Corrigés 181

© s’il n’y a pas la dame trèfle, le nombre de tirages possibles est :


CixCxC, = 2205
Le résultat est N, = CIxCix CZ x CZ +C2x Ci xC!, = 15435
b}) Obtenir 2 dames ou 3 trèfles :

«2 dames «2 dames et «3 trèfles


exactement » 3 trèfles exactement »
exactement »

Le nombre de tirages où l’on obtient « 2 dames exactement » est :


Cix Ce = 122850

Le nombre de tirages où l’on obtient « 3 trèfles exactement » est :


CixC, = 113344

Le nombre de tirages contenant 2 dames ou 3 trèfles exactement est donc :


N,=CxCé +CixCS, -N, = 220759

Si on ne considère que les 6 disciplines, il y a 6 ! façons de les permuter.


Pour chaque classement de disciplines choisi, on peut permuter tous les
livres traitant la même discipline.
On a donc 10 61x51x4k31x2! rangements possibles pour un classement
de disciplines fixé.
Donc: ilya 6!x10!x6!x5!x4!x3!x2! façons de ranger les livres de cet
élève.

1) Le mot crayons est constitué de 7 lettres:


- 3 voyelles : a, yeto
«< 4 consonnes: c,r,nets
Puisque toutes les lettres du mot « crayons » sont distinctes, alors le nombre
d’anagrammes de ce mot est 7!= 5040
2) a) On désigne par n, le nombre d’anagrammes commençant et finissant
par une consonne.
consonne | | | | consonne
4 choix Il reste 5 lettres à permuter 3 choix
dans 5 cases
182 Dénombrement — Corrigés

Pour ranger deux consonnes dans la 1?" et la dernière: il y a Af =4x3 façons.


Pour chaque rangement de deux consonnes dans ces deux cases, il reste 5
lettres qu’on peut permuter dans 5 cases. On a donc 5! façons de ranger les 5
lettres qui restent pour un placement fixé de deux consonnes .
On obtient: n, =12x5!=1440 anagrammes commençant et finissant par une
consonne.
b) On désigne par n, le nombre d’anagrammes commençant et finissant par
une voyelle.

voyelle | | | | voyelle
3 choix H reste 5 lettres à permuter 2 choix
dans 5 cases

Pour ranger deux voyelles dans la 1€ et la dernière: il y a A5 = 3x2 façons.


Pour chaque rangement de deux voyelles dans ces deux cases, il reste 5
lettres qu’on peut permuter dans 5 cases. On a donc 5! façons de ranger les
5 lettres qui restent pour un placement fixé de deux voyelles .
On obtient: n, =6x5!=720 anagrammes commençant et finissant par une
consonne.
c) On désigne par n, le nombre d’anagrammes commençant par voyelle et
finissant par une consonne .

voyelle | | | | consonne
3 choix Il reste 5 lettres à permuter 4 choix
dans 5 cases
3x4x5!

L t permutations de 5 lettres
Choix d’une consonne
Choix d'une voyelle

n;, =3x4xp5!= 1440


d) On désigne par n, le nombre d’anagrammes commençant par une consonne
et finissant par une voyelle .

consonne | | | | voyelle
3 choix Il reste 5 lettres à permuter 4 choix
dans 5 cases
n, =4x3x5!=1440
permutations de 5 lettres
Choix d'une voyelle
Choix d’une consonne
Dénombrement — Corrigés 183

e)n,+n,+n,+n, = 1440 +720 + 1440 +1440 = 5040 = nombre total


d’anagrammes possibles.

3) a) Le mot dictée est composé de 6 lettres distinctes donc on peut former


6!= anagrammes possibles.
b) Si on ne tient pas compte de l'accent sur le « é » donc la lettre « e » est
répétée deux fois.
Dans la question a) où on a distingué «é » et«e », on a trouvé 6!
anagrammes. Supposons qu’on a colorié les lettres « é » et «e » de deux
couleurs différentes.
On obtient ainsi 6 ! mots coloriés. L'ensemble des 6 ! mots coloriés peut
être subdivisé en deux sous- ensembles : la partie À constituée de mots
où é est écrit en première position (à gauche) et la partie B constituée de
mots où é est écrit en 2è"e position (à droite). Les ensembles A et B sont
constitués des mêmes mots si on supprime le moyen de distinguer les
lettres é de e.
Donc si on ne distingue pas les deux lettres é et e, le nombre de mot
{
coloriés est divisé par 2. Le nombre d’anagrammes obtenus est = = 360
! !
(Remarque : 6! _ 3 : on peut permuter de 2 ! façons les deux lettres é
2
ete).
4) a) Il y a 5 ! façons de placer les lettres distinctes du mot « élève ».
b) Les 5 lettres du mot « élève » étant placées dans un ordre donné, il y a3!
mots obtenus en permutant les trois « E ».
Le nombre d’anagramme obtenus sans tenir compte des accents est donc
5!
3!

5) Il y a 11 lettres dans le mot « possibilité » et parmi ces 11 lettres, la lettre s


est répétée 2 fois et la lettre i est répétée 3 fois :

Le nombre d’anagrammes du mot « possibilité » est


11!
= 3326400
3!x2!

L La lettre s est répétée deux fois

La lettre i est répétée trois fois

Position qère Dème ème gème 5ème


184 Dénombrement — Corrigés

1ère méthode
Soit un alignement de A, B, C, D et E où A n'est pas en dernière position
et E n’est pas en première position. Il y a 4 possibilités pour A (positions 1,
2,3 ou 4) et 4 possibilités pour E (2, 3, 4 ou 5). On peut donc placer A et E
de 13 façons différentes : il faut éliminer les cas où A et E sont
simultanément dans les positions 2, 3 4.
Pour chacune des 13 dispositions de E et À, il reste 3 personnes qu'on peut
alignés de 3 ! = 6 façons.
Le nombre d’alignements cherché est donc égal à: 13x6=78.

2ème méthode :
Si on n'exige aucune condition, on peut ranger, 5 personnes À, B,C, Det E
dans un rang de 5 ! = 120 façons différentes (nombre de permutations d’un
ensemble de 5 éléments).
Dans ces 120 façons, on a compté le nombre d’alignements où A est en dernière
position, comme on a compté le nombre d’alignements où E est en première
position.
Le nombre d’alignements où À est en dernière position est 4 ! = 24.
De même, le nombre d'alignements où E est en première position est 4 ! = 24.
Dans chacun de ces deux cas on a compté les alignements suivants : E premier
et À dernier.
I ya3!=6 alignements où E est le premier et A est le dernier.
Le nombre d’alignements cherché est égal à: 5!-(4!+41-31)=78

1) Le nombre de dispositions des 7 personnes alignés le long d’une table A est


le nombre de files qu’on peut former avec ces personnes: c’est le nombre de
permutations de 7 éléments :
N, =7!
2) Chaque ronde rompue donne naissance à une file et il existe 7 files
distinctes permettant de former la même ronde.
Avec 7 personnes on peut former 7 ! files. Une même ronde est former par
7 files distinctes donc pour trouver le nombre de rondes il suffit de diviser
le nombre de files par 7.
7!
Le nombre de dispositions de 7 personnes autour d’une table ronde est : 7 =<6!

a) La figure à colorier comporte 16 cases. Définir une disposition pour


laquelle chaque case peut être noire, blanche ou rouge consiste à chaque
élément de {(1), (2), .….., (16)} un élément de {N,B,R}.
Le nombre de dispositions cherchées est le nombre d'application d’un
ensemble de 16 cases dans un ensemble de 3 couleurs.
Dénombrement — Corrigés 185

n, = 3% = 43046721 façons de colorier la figure en n'utilisant que du noir,


du blanc ou du rouge.
b) 8 cases doivent être noires : il y a autant de façons différentes de colorier la
figure que de choisir 8 cases parmi 16 et les autres seront nécessairement
blanches.
n, = Cÿ, =12870 façons de colorier 8 cases noires et 8 blanches.
3 cases doivent être noires, 5 blanches et 8 rouges. Le choix des cases noires
et des cases blanches donnent le nombre de dispositions possibles. On
choisit d’abord 3 cases parmi 16 (coloriées en noir) puis 5 case parmi les 13
qui ne sont pas encore coloriées.
Ilyan,= C,xC?, =720720 dispositions.
d) Pour colorier les cases intérieures, on associe à chaque case une couleur
(noir ou blanc), cela peut se faire de 2° façons ; il y a de même 2° façons de
colorier la couronne extérieure.
Pour colorier la figure, il y a 2°x2° = 2% - 65536 possibilités.
e) Chaque case intérieure est coloriée d’une couleur différente : il y a 8!
possibilités. Il y a aussi 8 ! possibilités de colorier la couronne extérieure.
Donc il y a (8!) possibilités.
II) On dispose de 8 couleurs.
Utiliser au maximum 3 couleurs c’est utiliser 1 seule couleur, ou bien 2
couleurs exactement ou bien 3 couleurs exactement.
Pour une seule couleur :
il y a 8 possibilités de colorier la figure en utilisant une seule couleur.
Pour deux couleurs :
Il ya C? façons de choisir les couleurs.
Si on prend 2 couleurs il y a 2° façons de colorier, maïs il y a dans ce
nombre 2 coloriages unicolores.
Les deux couleurs étant choisies, il y a 2-2 coloriages bicolores.
Donc le nombre de coloriages bicolores est de C? x(2'° -2).
Pour 3 couleurs :
Il ya C façons de choisir les trois couleurs .
Si on prend 3 couleurs , il y a 3 façons de colorier, maïs il y a dans ce
nombre 3 coloriages unicolores et C? x(2'° -2) coloriages bicolores.
Le nombre de coloriages tricolores est de :
Cix[3-c2(2%-2)-3].
Le nombre de coloriages qui fait intervenir au plus trois couleurs est de :
Ci[3-C2(2%-2)-3]+C2(2%-2)+8
186 Dénombrement - Corrigés

27
(application de la formule CF = CF. + Cr)
1) CP, +3CP1 +3CP72 + CP =
CP, + CP1 +2(CP1 + CR-2 )+ CES-2 + CPS-3 =
nee Se]

P
CP, + 2CF7,1 + p-2 =—
CP,
p p-1 p-1 pti Pr p-1
Ch + +C +Ci — Cu +C

2) ona:
p+i P
Cu = gT+c

ce = P
Mn pfn-1l +Ci

+ :
PA _ CE P
7 7 PH + Cu

PA ce?
PH CG
P+1 =De
Cha P
CR + Cha P
+ Cha ton + CEP

n>3
1) Ci =4c{ Condition: 5

af _,_ a 1 1
Zn 3)! HG 4) THE 4H
(n 4)!
(n-3)!
=4é&n-3-4n-7
? (n-4)!
Sn = {7}
2 3 2 . n23
2) Cf+C =2n"-2n Condition: —|n24
ne n>4
Dénombrement — Corrigés 187

Ci, =2n°-2n
(n+1)! 2_on
3((n+D-3 À
G+l)n(n-1) (0-2)! 2_on
sp T 2

<n(n+1)(n-1)=12n(n-1)
n(n-1)(n+1-12)=0
n=0oun=1 ou n=1i
impossible car n23

> Sn = {4}
Chapitre 9
Probabilité
l/ Langage ensembliste - Langage probabiliste
Définitions
*_ Lorsqu'on fait une expérience aléatoire, le résultat est appelé issue.
+ L'ensemble des issues possibles est appelé univers des possibles.
+ _ Un évènement est une partie de l’univers des possibles.

Soit Q l'univers des possibles d’une expérience, on a :


P(Q) est l’ensemble des parties ou évènements de (2.

Langage ensembliste Langage probabiliste


À : une partie de Q À est un évènement

A=Q À est l'évènement certain

A=9 À est l'évènement impossible


e : un élément
de QG ,eeQ e est une éventualité ou un cas possible

{e} est un singleton, {e} cQ {e} est un évènement élémentaire

AUB est la réunion de A etB AUB est l'évènement « A ou B »

AfB est l'intersection de A et B AfNB est l'évènement « À et B »

À = CÀ est le complémentaire de À est l'évènement contraire de A


A dans (
si ANB=S, A etB sont deux À et B sont deux évènements
parties disjointes de Q incompatibles.

Il/ Probabilité d'un événement


Définition :
æ Soit Q un ensemble fini, on appelle probabilité définie sur Z(Q) toute
application : : PQ) > [0,1] tel que :
AQ)=1
* pour tout À et B de @(Q). Si ANB=S alors A(AUB) = #(A)+ #(B) .
Probabilité - Résumé 189

æ Ondit que 4est une équiprobabilité sur (Q) ou probabilité uniforme si


tous les événements élémentaires ont la même probabilité.

œ Soit Q un ensemble fini, # l’équiprobabilité sur (Q) pour tout


card(A)
événement À de @(Q), la probabilité de A est: 4(A)=
card(Q)
Notation : le cardinal d’un ensemble À noté card(A) est le nombre
d'éléments de A.

1117 Propriétés
Soit Q un ensemble fini, 4 équiprobabilité sur &(Q).
© pour tout événement À de (Q) : AA) =1- 4(A)
© AD)=0
® Pour tout À et B de #(Q) :
MAUB)= 4(A)+ 4(B)- AANB)

IV/ Epreuves successives et évènements indépendants


On considère une expérience, constituée de n épreuves successives.
Soit À, un évènement réalisé avec la probabilité p, lors de la première épreuve,
À, 2 un évènement réalisé avec la probabilité p, 2 lors de la deuxième épreuve et
À, est un évènement réalisé avec la probabilité p, lors de la nième épreuve.
On dit que les évènements sont indépendants si la réalisation de l’un n’influe
pas sur la réalisation du suivant. Dans ce cas la probabilité pour que les
évènements À,,A,,.., À, n soient successivement réalisés est égale à
Pi*P:X-x*xp,.
Exemple : Une urne contient deux boules blanches et trois boules noires.
On tire une boule au hasard, on note sa couleur, puis on la replace dans l’urne.
On effectue ensuite un second tirage et on note la couleur de la boule tirée.
Puisqu'il y a deux boules blanches parmi les cinq , la probabilité de tirer une
boule blanche est 2 , et celle de tirer une boule noire est donc 3 .
5 5
On peut associer à cette expérience l'arbre suivant :
IX lirage À tirage
La probabilité, par exemple, B
de réaliser l'évènement : TT
« obtenir une boule blanche et une boule noire » <T N
2,3,3,2 =,
est P=5*5+5*5 12 B
pPrSXE+ExXSs
25 TT
N
190 Probabilité -Résumé

V/ Epreuves successives et évènements dépendants


On considère une expérience, constituée de n épreuves successives.
Soit À, un évènement réalisé avec la probabilité p, lors de la première épreuve,
À, un évènement réalisé avec la probabilité p, lors de la deuxième épreuve et
A, est un évènement réalisé avec la probabilité p,, lors de la nième épreuve.
On dit que les évènements sont dépendants si la réalisation de l’un influe sur la
réalisation du suivant. Dans ce cas la probabilité pour que les évènements
A,,A,,.…., À, soient successivement réalisés est égale à p, xp, xX::-xp, .

Exemple :
Avec la même urne de l’exemple précédent, on fait deux tirages successivement
de deux boules sans les remettre dans l’urne.
On peut associer à cette expérience l'arbre suivant:
IE tirage Je birage
B
TT
N

TT
N

Si la 1ère boule tirée est blanche, il reste dans l’urne 4 boules donc la probabilité
de tirer une boule noire dans le deuxième tirage est È .
La probabilité, par exemple, de réaliser l'évènement « une boule blanche et une
2,3,3,2_12_3
boule noire » est p' Sex Se ;
Probabilité - Enoncés 191

EXERCICES

Une urne contient quatre boules rouges, cinq boules vertes et trois boules
blanches indiscernables au toucher.
1) On tire simultanément deux boules de l’urne, calculer la probabilité des
événements suivants :
À : « avoir deux boules blanches » B : « avoir deux couleurs »
C : «avoir au moins une boule verte »
2) On tire successivement et sans remise deux boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
D: « avoir deux boules de même couleur »
E : « avoir une seule boule verte »
3) On inscrit le numéro (1) sur les boules rouges, (-1) sur les vertes et (0) sur
les blanches. On tire successivement et avec remise deux boules de l’urne.
On pose 5: « la somme des numéros inscrits sur les boules tirées ».
a) Donner les valeurs possibles de S.
b) Calculer la probabilité de chaque valeur de S.
c) Vérifier que la somme de toutes ces probabilités est égale à 1.

Une urne contient dix boules : six noires numérotées 1, 1, 2, 2,, 2,3 et quatre
blanches numérotées 1, 1, 2,3. Ces boules sont indiscernables au toucher.
1 On tire simultanément et au hasard trois boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
À : « obtenir trois boules noires »
B : « la somme des trois numéros inscrits sur les boules tirées est paire ».
€ : « obtenir trois boules noires ou une somme paire »
D : « obtenir exactement deux boules blanches et une seule boule numérotée 1 ».
2) On tire successivement et avec remise trois boules de l’urne. Calculer la
probabilité des événements suivants :
E : « avoir exactement deux noires et une blanches »
F : « avoir au moins une noire »
G : « la boule n°2 est tirée pour la première fois au deuxième tirage ».

Une urne contient sept boules rouges et trois vertes.


1) On tire successivement et sans remise deux boules de l’urne, calculer la
probabilité des événements suivants :
A : « obtenir deux boules de même couleur »
B : « la première boule est rouge et la deuxième est verte »
2) On suppose que le nombre de boules vertes est (n z 2) et l’urne contient
toujours 10 boules : vertes et rouges. Déterminer n pour que la probabilité de
réaliser l'événement A soit égal à Le .
192 Probabilité - Enoncés

Er Une urne contient cinq jetons : deux blancs numérotés 1 et -1 ; trois jetons
noirs numérotés 1, 1 et -1.
1) On tire simultanément deux jetons de l’urne, calculer la probabilité des
événements suivants :
a) « obtenir deux jetons de même couleur »
b) « obtenir deux jetons de même numéro »
c) « obtenir deux jetons de même couleur ou de même numéro »
2) On tire l’un après l’autre les cinq jetons sans remise.
a) Calculer la probabilité des événements suivants :
À, : « le premier jeton noir apparaît au 1% tirage »
À, : «le premier jeton noir apparaît au 2è"e tirage »
À, : « le premier jeton noir apparaît au 3è%e tirage »
b) Calculer p(A.,)+p{A,)+p(A.) et interpréter le résultat.

3) Soit dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O, i, j,k) les plans P et P’
d'équations: P:x+ay+b=0 et P':x+by-a=0
On tire successivement et avec remise, deux jetons de l’urne et on pose a le
numéro du premier jeton tiré et b le numéro du second jeton tirée.
Calculer la probabilité des événements suivants :
E:«P//P'» EF: «PLP'».

Une urne contient quatre boules blanches numérotées : —-1,0,0 ,1 et cinq


boules noires numérotées : -1,1,1,2,2.
1) On tire simultanément et au hasard trois boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « obtenir trois boules de deux couleurs ».
B : « obtenir trois boules dont le produit des numéros est nul »
C=AUB
D: «il reste dans l’urne le même nombre de boules blanches que de boules
noires ».
2) On tire successivement et sans remise trois boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
E : « obtenir exactement deux boules blanches »
F: « obtenir une somme nulle »
3) On répartit les neuf boules dans neufs cases, chaque case pouvant contenir
de zéro, jusqu’à neuf boules.
a) Calculer le nombre de répartitions possibles.
b) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
G : « deux cases et deux seulement sont non vides »
H : « aucune case n'est vide »
K :« chaque couleur est dans une case »
Probabilité - Enoncés 193

Dans une usine, un appareil fabriqué en très grande série peut être
défectueuse à cause de deux défauts seulement désignés par a et b.
Dans un lot de 1000 pièces on constate que 100 présentent le défaut a (et peut
être le défaut b), 80 présentent le défaut b (et peut être le défaut a) et 40
présentent le défaut a et b.
Un client achète un appareil de ce lot, calculer la probabilité des événements
suivants : E, : « l’appareil présente le défaut a ou b »
E, : « l'appareil présente seulement le défaut a »
E, : « l'appareil présente seulement le défaut b »
E4 : < l’appareil ne présente aucun défaut »

Une boite B, contient trois jetons numérotés : 0, O et 2.


Une boite B, contient quatre jetons numérotés : 1, 2,3, 4.
1) On tire au hasard un jeton de chaque boite, on pose X le produit des
numéros inscrits sur les jetons.
a) Quelles sont les valeurs possibles de X.
b) Calculer la probabilité des événements suivants : A={X=0}et B={X>5}
2) On effectue trois fois le tirage décrit leurs urnes respectives.
Calculer la probabilité des événements suivants :
C : « avoir exactement deux fois un produit supérieur strictement à 5 »
D: « avoir au moins une fois un produit supérieur strictement à 5 »
3) On tire successivement et avec remise n jetons de B, (ne N°)
On désigne par p, la probabilité d’avoir le n° 2 pour la première fois au
KT tirage.
a) Calculer p,,p,,p;,,P, (où 1<k<n) etp,

b) Calculer S= D.
FE On lance cinq fois une pièce de monnaie.
La probabilité d’avoir pile est la même que d’avoir face.
On pose p, la probabilité d'obtenir k fois « face » après les cinq lancers
(k étant un entier compris entre 0 et 5 ).
1) Calculer p,,p. ,P.:
5
2) Calculer S= > p,.
k=0
3) Calculer la probabilité des événements suivants :
a) « obtenir au moins une fois "face" »
b) « obtenir au plus quatre fois "face" »
194 Probabilité - Enoncés

Dans un immeuble de 8 étages, 6 personnes prennent l'ascenseur au rez-


de-chaussée. Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
1) A: «2 personnes au moins descendent au même étage »
2) B: «2 personnes descendent au même étage, les autres descendent chacune
à des étages différents et différents du précédent »
3) C: « 1 personne descend à un étage, 2 à un autre, 3 à un autre »

On considère une classe de 28 élèves: 16 garçons (6 internes et 10 externes)


et 12 filles (4 interne et 8 externes).
On choisit au hasard cinq élèves pour former un comité.
1) Quel est le nombre de comités possibles ?
2) Calculer la probabilité de former des comités où :
C, : * siègent exactement deux garçons
C, : * siègent exactement deux internes
C, : * siègent exactement deux garçons et deux internes
C, : * siègent exactement deux garçons ou deux internes.
3) On suppose dans cette question que le nombre de filles est égalän(n22)
(le nombre de garçons est toujours 16 garçons).
Déterminer le nombre de filles pour que le nombre de comités où siègent
exactement deux filles soit égal à 25200.
4) On suppose qu’un comité est formé par : un président, un vice président et
trois membres (la classe est formée comme dans la 1è'° question).
a) Quel est le nombre de comités possibles ?
b) Calculer la probabilité d’avoir un comité où le président et le vice
président soient l’un interne et l’autre externe.

Dans le jeu télévisé « Des chiffres et des lettres »,


on dispose de trois roulettes murales, alignées, NON
identiques, sur chacune desquelles sont inscrits M sf 1]
les chiffres de 0 à 9. L À À
À chaque tirage on obtient un nombre de trois
chiffres. Dans ces tirages, on considère les résultats du type : 012, 001, 000
comme des nombres à trois chiffres.
1) Combien y - a -t-il de tirages possibles ?
2) Déterminer la probabilité de chacun des événement suivants :
À :« Le résultat obtenu est un nombre de trois chiffres égaux »
B : « Le résultat obtenu est un nombre de trois chiffres différents »
C: « Le résultat obtenu est un nombre commençant par 0 et comportant un seul O0 »
D: « Le résultat obtenu est un nombre comportant un seul 0 »
3) Déduire des questions précédents les probabilités des événement :
E= AUD, F=BUC
Probabilité - Enoncés 195

D 1) On jette 2 dés dont les faces sont numérotées de 1 à 6. Soient :


A l'événement « somme des points <6 »
B l'événement : « somme des points divisible par 3 »
Trouver la probabilité de chacun des événements À, B, Af1B et AUB.
2) On dispose d’un dé cubique dont les faces sont numérotées :
(1), (-1), (1), CO), (1), (1.
On jette ce dé deux fois de suite et on note à chaque fois le numéro de la face
supérieure.
Déterminer la probabilité de chacun des événements A et B suivants :
C : « les deux numéros obtenus sont différents »
D: « la somme des deux numéros obtenus est égale à 0 »

On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6.


1) Déterminer l’ensemble des issues de l'expérience.
2) On suppose que les probabilité d'apparition d’un nombre pair sont égales et
que les probabilités d'apparition d’un nombre impair sont égales, et que la
probabilité d'apparition d’un nombre pair est le double de la probabilité
d'apparition d’un nombre impair. On note p,, la probabilité d'apparition du
nombre n.
a) Calculer p;, P:, Ps, PasPs Pe:
b) Quelle est la probabilité d'apparition d’un nombre strictement supérieur
à 3?

Une chaîne de fabrication de pièces industrielles comporte trois postes À,


BetC. La probabilité pour qu'une pièce soit endommagée au passage A est
0,03 ; au passage B est 0,02 ; au passage C est 0,04.
Une pièce passe successivement dans l’ordre À, B, C.
Les passages n’ont aucune influence les uns sur les autres.
1) Construire l’arbre donnant les diverses éventualités.
2) Quelle est la probabilité pour qu'une pièce passée par les trois postes soit
correcte ?
3) Quelle est probabilité pour qu’une pièce soit endommagée du fait du
poste B au moins ?
4) Quelle est la probabilité pour qu'une pièce soit endommagé après le
passage par les trois pièces.

Une machine à écrire comporte 40 touches.


On frappe, au hasard, successivement sur 3 touches.
1) Trouver la probabilité de l'évènement S : « on écrit le mot bac »
2) En déduire la probabilité pour que l'évènement S ne se produise pas.
3) On répète l'expérience n fois, n >1.
a) Déterminer la probabilité p, de l'évènement :
« on réalise S au moins une fois à l'issue de n épreuves »
b) A l’aide de la calculatrice, donner une valeur approchée à 10° près de
P:007 Pico 7 Pos ; P4 . Interpréter.
196 Probabilité - Corrigés

CORRIGES

4 boules rouges (r)


Une urne contient: 45 boules vertes (v)
3 boules blanches (b)
card(A) _ G_3_1
1). A=f{b,b} d'où p(A)=—— = 0,045
card(O) 66 66 22
+ B={b,v} ou {b,r} ou {r,v} d’où

B)= card(B) =_CixCi+CxC,+CxCS 15+12+20 47


25 20,72
P(B)
card(Q) 66 66 66
. pC A 7 7 = 5215 + 0,681.
po-S-227. D'où où p(C)=1-p(C)=
p(O)=1-pO= 1-5 22
2) Types de tirages réalisant D: (r,r) ou (b,b) ou cn
2 2 2
P(D)=2itAstAs _12+6+20 58 0 287
132 132 132
E : « avoir une seule boule verte» —> (v,v) ou (v,v) où
v : non verte = rouge ou blanche. card(E) = A; x A} x2 = 70
card(E) 70 35
P(E) = card(E)
ee — = — æ 0,53
card(Q) 132 66
3) a) Les valeurs possibles de S:

Type de tirage Valeur de S Remarque


(-1,-1) S=-2
(-1,0) S = -1 l'ordre intervient

(-1, 1) ou (0,0) S=0 l'ordre intervient

(0,1) S=1 l'ordre intervient


(1, 1) S = 2

5° _ 25
b) ) PS=-2)= 7
p({S=-2})}=—=— 20,173
7 l'ordre
5x3x2 30
S=-1})= =—— = 0,208
pt{ p 12? 144

(1,-1) ou(-1,1) Q2 D)

5'x4tx2 3 49
p({s =0})= 12?
+
12°
=-— = 0,34
144
Probabilité - Corrigés 197

G=1p= 3x4ix2EL A24 LL1 Lo 166


PUS =1) 17 144 6
_ 16

c) p{S= pe es =-1})++ PS = 0})+p{{S=1})+p({S =2})


4
25 30 49 24 + —16 =]
144 144 144 144 144

1) ) Az p(A)= card(A)
A={N,N,N} } d'où d'où! PAIE _
-2020 _11! = 0,166
a) = 120 6
B={ pair, pair, pair} ou {impair impair, pair}
3 2 1
P(B) = La + CE XC 4460 64 8 6 533
120 120 120 15
C=AUB donc p(C)=p{A)+p(B)-p(ANB)
AfNB : « obtenir trois boules noires et dont la somme des numéros est paire»
Types de tirages réalisant À NB: IN je N ais 2 Npa .) ou {Nr Nimpais Ni}
3 2 1
pan) = DD - Ge = 149,10 1 0083
ard(Q) 120 120 120 12
24 64 10 78 13
Donc p(C)=——+——-——
= =— =0,65
120 120 120 120 20
Types de tirages réalisant D : Le bo) ou {baby ba)

Où b: désigne la boule tirée n’est pas blanche donc noire N.


2 1 1 1 1
donc p(D)= card(D) : CxC, +C, xC xC, _2+16 18 3 0:0,15
card(Q) 120 120 120 20

2) + Type de tirages réalisant E: (n,n,b) avec respect de l’ordre d’où

ps LRO
card(E)
card(Q'})
6°x4'x3
10
SE 432
1000
= 0,432

+ F:«avoir aucunenoire» . Type de tirages réalisant F : (b,b,b)


— card(F) 4 64 4
F)=——=—
= 20,064 F)=1-p(F)=1-—
= 0,936
PE ao) 10 — 1000 PO) =1- PO) = 1505
+ _ Type de tirages réalisant G: ({2,(2),??)
{2 différent de 2.
?? le numéro ne nous intéresse pas.
6! x4' x10
p(G) G)- 22x10
10 <— l'ordre est fixé (par la question)
198 Probabilité - Corrigés

1) * À: « obtenir deux boules de même couleur »


Types de tirages réalisant A: (R,R) ou (V,V)
2 2
p(A)= card(A)_A;+AÀ;_48_ 8
card(Q) 90 90 15
- Types de tirages réalisant B: (R,V)

PA)= Sd) 20 "9030


2) cœd(A)== A), +42 =(10-n)9-n#)+n(n-1)= 2n° —-20n +90

PA) =_ EG
card(A) don
nc p(A)= 2 es 2n°-20n
90
+20 _ Léon
15
10n +45 = 7 x45 :
n°-10n+24=0
A'=b'-ac=-5-24=1, n=5+1=6oun-5-1=4.
Donc le nombre de boules vertes est 4 ou 6.

1) a)Type de tirages réalisant


A: {b,b} ou {n,n}

PAT. 1504
2 2

ue CG + SG
b) Type de tirages réalisant B: {-1,-1} ou {1,1}, p(B)= 3 =0,4
c) C= AUB donc p(C)= p(A)+p(B)-p(ANB)
ANB: deux jetons de même couleur et de même numéro — (N,,N,)
2

ptANB)- © = 10 donc p(C)=0,4+0,4-0,1-0,7


2) À, : «le 1% jeton est noir » —> (n,?,?,2,? (?: quelconque n ou b)

P(A,)= ASxAi
TG 72 5 3
=120 pm(l’ordre é
est fixé)
À, : « le 2ème jeton est noir et le 1% blanc »— (b,n,?,?,?) (ordre fixé)
ASXASXAS _ 36 _ 3
PAIE GO — 120 10
À, : « le 1% jeton est blanc et le 2ème aussi, le 3è%€ est noir » (ordre fixé)
_ A5xA;xA7 12 _1
120 7 120 on
b) p(A,)+p(A,)+p(A.) = + 72,36,
D0* 12
_ _ 1=p(Q) car A UA,UA, =Q
Si, en faisant cet épreuve, on s'intéresse au rang de la 1è"° fois la boule
noire apparaît on trouve seulement ces trois événements dans l’univers
Probabilité - Corrigés 199

Q des possibles , Donc A,,A, et À, représentent tous les cas possibles il


ne reste aucun cas pour cette question car on a deux jetons blancs.

-f1
3) P:x+ay+b=0, n(à) est un vecteur normal à P.

_ (1
P':x+by-a=0, s(i) est un vecteur normal à P”.
0
E:«P//P° & netn' sont coneairs
(= det{n,n')=0& |! 1i= =0etf d=0etf 0

& b=a
a est le numéro du 1® jeton tiré et b est le numéro du 2ème jeton tiré.
=
Donc E=(1,1) ou 1 (-1,-1) et p(E)=_3+2?
5 _13
"2%

F:«P1P'» &nin'æn-n'=0<1x1+ab+0x0=0
< ab=-1
donc
F est réalisé si on obtient (1,-1) ou (-1,1), Pr) = 2222 22.

1) + A=f{b,b,n}ou{n,n,b} (b:blanche et n : noire)


_ card(A) _CxCs+CxC 70
70 .5
PA)= Tra(Q) = à #4 6
B : le produit des numéros est nul {o0,0 ,5} o u{0, 0, 0} où 0 : différent de O
_CxC+CxC, _49_7

C=AUB = p(C)=p(A)+p(B)-p(ANB)
bob} ou
AfNB :avoir deux couleurs et un produit nul ——> bo D: n} ou

bo n
CxCxC+CxC+CxC2 45 15
p(ANB)= 84 "84 28
d'où p(o-20,4 45-7437
84 84 84 84 42
200 Probabilité - Corrigés

+ D=f{n,n,b} donc p(D)= Et = A0 = 50

2) p(E)= card(E) _APxAIxT ASUS5


card(Q) 504 504 14
F : obtenir une somme nulle —%2%> (-1,1,0) ou (-1,-1,2) en respectant
l'ordre du tirage.
çr) = dE) _ASXA;XA;x3I+ASXA;x3 84 _1
PU Card(Q) 504 504 6

3) a)N= 9° = card(Q)

b) card(G)= C;(2°
2/9
-2) d'où
1
p(G)=__card(G)
M (2 - 2).
= 0,00004739
. card(H)_
PO) = rd(o) +
1°x1*x2x CS _Gx2 sV2
72
: P{
K) ) LT 9° NS 9°

+ E,=AUB.
pE)=p(4)+p(@B)-pANB)=100
4-80 40 6 14
+ _A=E,U(ANB),
ona E,N(ANB)=S
p(A)
= p(E,)+p(ANE)
_-40 0,06
PE, )= p(A)-p(ANB)=2100
40 0,04.
+ p(E,)=p(B)-pANB)=-80
+ E,=E donc p(E,)=1-p(E,)=0,86.
7

1) a) D’après le tableau ci-contre

<— B
O|o

:
Bi
les SE possibles de X sont: 0, 2, 4,6 et 8.
8 4
Probabilité - Corrigés 201

B={X>5} ={X=6}U{X=8}

P(B)= p(X= 6)+ p(X = 8)= + D “6


2) o-(1) CT SE
j ordre

)
pD)=1-pD)-1-(-521
3) On tire successivement et avec remise n jetons de B, (ne IN’).
Le nombre de tirages possibles est le nombre d'applications d’un ensemble
de n éléments vers un ensemble de 3 éléments. Donc card(Q)= 3".
On pose A, : « avoir le numéro 2 pour la première fois au k°"*° tirage »
1<k<n.

a) Type de tirages réalisant A, :


(2) ss...
n-1 fois

_1x3x3x:.x3 _ 1 1® tirage (n-1) tirages


Pi TS ane
3 eme En3 quelconques

Type de tirages réalisant A, : # (2) (2) 7!


2** tirage | (n-2) tirages
ir 2 quelconques
P2 = 3n ml 9

Types de tirages réalisant À, :


7 ; De ; #2) [2021 (2 [|
2°x1x3" _ 4 G ne
P3 = 3" 797 3” tirage (n-3) tirages
quelconques

Type de tirages réalisant A, :


#(2) | #(2) # (2) (HI ss
e-1)ème Kk”"tirage (n-k) tirages
tirage quelconques

L 2K-1 x 1x 3774 -(2) 1

Px = 3° 13 * 3

Type de tirages réalisant A:


A -2-21-(2) Tr
sl
OT D. l+0/) ©
ET
Pa 3° 3 3 n-1 tirages n tirage

b) S- ŸP.
k=1
202 Probabilité - Corrigés

On a pus “(3
(2) x3=2x(à]
122,21" X3,1-2
= 3Pn

Donc (p,) est une suite géométrique de premier terme p, = et de raison

g=221 anis SETæ)- 1-q 5eGr = 1-(à) .


IN

On désigne par F: face et par P : pile.


La probabilité d’avoir face est la même que d'avoir pile.
Les résultats possibles d’un lancé est pile ou face.
On
_ Det
[P)=p(P) d'où P(F)= P(P)=;
!

parement(4 où p-(9 1
5 5

p=(5}#(3)
1\,{1)
*c:
P, : probabilité d'avoir k fois F (0 <k <5) donc avoir aussi (5-k) fois P.

Pr -()1Ÿ (1)IX xC;.x


2) Rappel: formule du binôme de Newton:
(a+b}° = ÿ Cia“ b"* avec a = et b=
Nirs

Dir

k=0
5

S=
D pe = Po
+ P: + Pa
+ Ps + Pa +Ps

00-40 6-20 09-00-47


(3) 1
3) a)p(A)
= p, = G) = 0,03125 d’où p(A)=1-p(A)-1- (41) = 0,96875
b) pB)=p, =C G) -6) = 0,03125
5 5

D'où p(B)=1-pË)=1- ] = 0,96875


Noirs

1) card(A)= A.
6
— À
p(A)=1-p(A)= 1 = 0,92
Probabilité - Corrigés | 203

RCA
x a4 SXCE 8xC?
x A
2) card(B )=8
Ci x A; p(B)=— # A7 _ 1575
X _
2006 L/38-
_ BxX6)x (CE) CS | 315 _

1) card(Q)=C;, = 98280.
card(C,) _ Cie * Cr 220
2 PO)= do) €, “819
2 3

p(C;) es -Ë

C, : {G,,G,E,F,E.)} ou {G,,G,,E,F,E.) ou {G:,G,,F,R,E,}

p(C.)=
Cex Ci + Cex Ci x Ci x Cr + Cox CaxCg _ 9
C 91
C, = C, UC, : comité où siègent2 garçons ou 2 internes.
p(C,)= p(C)+p(C.)-pCNC.)=p(C.)+p(C,)-pC.,) car CNC, =C,
p(C.)= =
220 + ,34_ 9 =_ 445
819 91 91 819
3)
C, ={F,F,G,G,G}
card(C.) = c xC, = 25200 Ka"
n! _16!
3131
13! = 25200

n(n-1)(n-29 x16x15x14x 131


= 25200
? 2 fx3x2x 131
& 280xnx(n-1)=
25200 & n(n-1)=90-10x9
«5 n =10
Il ÿ a 10 filles.

4) a) Le nombre de comités possibles est A7, xC?,.


2 1 1 3
) p(C, = 2% *A X Ce 10 À 0 476
An XC% 21

1) Iya 10 x 10 x 10 = 10° = 1000 tirages possibles.


10 1 1
D PCA) = 30 * 100 20
720 72
Card(B)=10 x 9 x 8 =720 doncp(B)=——
= = 0,72
1000 100
204 Probabilité - Corrigés

C\a 9x9 = 008


P(C)= 50
D)= 3x9x9 = 0,242
PD)= 0
3) Les événements A et D sont incompatibles car À ND =S
p(AUD)=p(A)+p(D)=0,01+0,243 = 0,253
72
BNC)=—— = 0,072.
P(BNC)= 066
= 0,72
PBUC) = p(B)+p(C )-p( — 0,072 = 0,729
+ 0,081 BNC)

Chacun des numéros a ou b possède six choix pris de l’ensemble {1,2,3,4,5,6}


card(Q) = 6! x6! = 36
+ _ La probabilité de l'événement À : « somme des points <6 » est celle de la
réalisation de l’un des couples : (1,1), (1,2), (1,3), (14), (1,5), (2,1), (2,2)
(2,3), (24), (81) ,(22), (3), (4,1), (42), 6,0
Il y a alors 15 cas favorables pour réaliser l'événement A. p(A)=7=-.
« Les cas favorables pour réaliser l'événement B :
(1,2), (15), (2,1), (2,4), (83), (8,6), (42), (45), (65,1), (54), (6,3) , (6,6)
Il y a 12 cas favorables et p(B) = Bi
36 3
+ Parmi les couples précédents, ceux qui forment AB sont :
(12), (1,5), (2,4), (8,3), (2,1), (5,1), (4,2)
p(ANB)==.7

Tableau donnant la somme des numéros obtenus des deux dés :

1* dé

-1 -12
Probabilité - Corrigés 205

2) pO= RS
2x3+2x2+2x3x2
36
LEE
22
36
11
18
2X3x2+1 13
D) = =-—
P(D) 36 36

1) L'univers des possibles est Q ={1,2,3,4,5,6}.


2) a) D'après les données : p, =p, =p;; P2=Pa=Ps, P: = 2P:.
On à pi +P2 + Ps + Pa + Ps + Ps =1
On obtient alors 3p, +3p, =1 donc 3p, +6p, =1.
Ilen résulte p, = et p, =2,

Pi Ps Ps= SetPi= Pa Pe 9

b) E={4,5,6} d'où p(E)= ps +Ps +Ps =


3) p(A)= p(E)xp(E)xp(E)xp(E)xp(E)x p(E)xC£ + choix des places de E

P(A)= a ) (4) = Dar “0,282.


ordre
4)
E,Ë ,EË,EË) = (4) +6«(3)«(
PB)=PpE,E,E,E,E,E)+CIp(E,E,
0,934) .
p(B)=1-p= (B

1) Soient les évènements suivants :


a : « la pièce est correcte après le passage en À »
a : « la pièce est endommagée après le passage en A.
De même
b : « la pièce est correcte après le passage en B »
b : « la pièce est endommagée après le passage en B.
c : « la pièce est correcte après le passage en C »
€ : « la pièce est endommagée après le passage en C »

La figure ci-dessous est l'arbre donnant les 8 évènements.


206 Probabilité - Corrigés

, ac
promet
Ne
pet Fm a

, peint Sp passe
ES ac
AŸ M gp pond
«A Be 6e à Rs te pese

SE Pépagpey =
û ec —

7 MT,
à près \ep gen
Te nb fe génie
Pre, pete pE :

a GI SErace end ee? CD ae Passapeen


P& À 1e pass en

CR " pradnmit
Féce COnrecke aprèsPasSgpe a

2) p, =p{(a,b,c)} =0,97x0,98x0,96 = 0,913


3) La probabilité pour qu’une pièce soit endommagée après le passage en B au
moins est la somme des probabilités de tous les triplets contenant b.
PA = p{(a,b,c)}+p{(a,b,0)}+p{@,b.c)}+p{@,b.0)}
c'est-à-dire :
p; = 0,97 x0,02x0,96+0,97x0,02x0,04+0,03x*x0,02x0,96+0,03x0,02x0,04
p: =0,02.
4) La probabilité pour qu’une pièce soit endommagé après le passage
en À, B, C est 1-p, =1-—0,913 = 0,087.

1) Chaque lettre tapée a 40 possibilités donc cardQ = (40).


p(s) = Lx L 1 1

40° 40° 64000


2) \_1__ ay
p(S)=1 1 __ ‘64000
63999 ‘

3) a) Chaque expérience a deux résultats : réaliser S ou S.


A l'issue de n expériences on peut réaliser :
« au moins 1 fois l'évènement S» ou bien « aucune fois l'évènement S »
Or, réaliser aucune fois l'évènement S à l'issue des n expériences c’est
réaliser n fois l’évènementsS.
Probabilité - Corrigés 207

On note p, la probabilité de l'évènement E, « réaliser au moins 1 fois


l'évènement À »
On note q, la probabilité de l'évènement F, « réaliser aucune fois À après n
expériences ».
Les expériences sont indépendantes l’une de l’autre.

Donc qu = (p(A)} et p,=1-(pA))" donc p, =1-(62)


100
b) Po -1-($%) = 0,001561 à 10% près
Pioo = 0,015504 à 10% près
Pis = 0,790391
La valeur réelle de Pos = 0,999999836... donc Pi =1-
La calculatrice affiche la valeur 1 pour p,,;.
Lorsque n devient très grand la probabilité de réaliser au moins une fois le
mot bac s'approche de 1.
SOMMAIRE

Chapitre Résumé Exercices Corrigés

1 Produit scalaire dans le plan 5 98 12

2 Angles orientés 27 33 35

3 Trigonométrie 44 49 53
4 Nombres complexes 69 75 80

5 Vecteurs de l’espace 99 104 107

6 Produit scalaire dans l’espace 117 120 122

7 Equations de droites et de plans. 129 131 136

8 Dénombrement 159 163 169

9 Probabilités 188 191 196


= ue EE EE ee RES
— a —_— _—_— =
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| 13 137 3 _ ”
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