Les normes de qualification (série 1000) qui énoncent les caractéristiques que doivent présenter
les services d’audit interne et les personnes qui en font partie. Les normes de fonctionnement
(série 2000) qui décrivent les activités d’audit interne et définissent des critères de qualité ;
NORMES DE QUALIFICATION :
L’audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leurs travaux
avec objectivité. (C’est-à-dire L’indépendance est la capacité de l’audit interne à exercer, sans
biais, ses responsabilités. Afin d’atteindre le niveau d’indépendance nécessaire à l’exercice
efficace de ses responsabilités, le responsable de l’audit interne doit avoir un accès direct et non
restreint à la direction générale.)
L’objectivité nécessite que les auditeurs internes ne subordonnent pas leur jugement
professionnel à celui d’autres personnes.
Les auditeurs internes doivent posséder les connaissances nécessaires et les savoir-faire pour
exercer leurs responsabilités
NORMES DE FONCTIONNEMENT :
2010 – Planification
Le responsable de l’audit interne doit établir un plan d’audit fondé sur une approche par les
risques afin de définir des priorités cohérentes avec les objectifs de l’organisation.
Le responsable de l’audit interne doit établir les règles et procédures pour guider l’audit
Interne.
La charte d’audit interne
La mise en place de l'audit doit s'appuyer sur une charte d'audit interne.
La charte d’audit interne c’est un cadre méthodologique qui définit la position de l'audit
interne dans l'organisation ; autorise l'accès aux documents, nécessaires à la réalisation
des missions, définit les principales attributions de l’auditeur interne et ses ces
compétences requises.
La position : la direction d’audit doit être rattaché à la direction générale car c’est une
activité indépendante.
Les principales attributions : l’auditeur interne contribue à l’élaboration des plans
annuels des audits, participe à l’identification des zones de risques, prépare et réalise les
missions d’audit, Établit les rapports des missions d’audit, Assure le suivi de la réalisation
des recommandations.
Les compétences requises : l’audit interne doit avoir des compétences métier à savoir la
maitrise théorique et pratique des techniques d’audit, maitrise des connaissances
essentiels des textes de loi relatifs à l’organisation de la CNSS et les régimes qu’elle gère.
Compétence informatiques : l’auditeur interne doit maitriser les outils bureautiques.
Savoir comportemental : sens de responsabilité, rigueur, discrétion et respect de la
confidentialité, capacité de communiquer et à convaincre.
Connaissance spécifiques : Normes professionnels de l’AI.
Types d’audit
Il y a 3 types d’audit : AI, AO, ACF
AI : Est généralement mené par une personne faisant partie de personnel interne de la
société, et a pour objectif de formuler un jugement sur le fonctionnement interne
d’entreprise. (il s’agit de comparer les lois, normes, procédures à la réalité observée)
Audit opérationnel : il fait partie de l’AI qui s’applique à un sujet spécifique par exemple :
commercial, production …, ce type d’audit peut s’appliquer à l’ensemble des éléments
d’une entreprise.
ACF : est un audit externe, qui est défini comme étant une fonction indépendante de
l’entreprise dont l’objectif est d’examiner les états de synthèse en vue de formuler une
opinion sur la régularité et la sincérité du compte.
Quelles sont les préparations que fait un auditeur avant toute mission d’AI ?
La planification des missions doit faire l'objet d’un plan dont le terme sera au moins égal au temps
nécessaire pour réaliser les objectifs du service d'audit interne dans l’ensemble de l’entreprise.
Toute mission d'audit s'ouvre par un ordre de mission, cet ordre formalise le mandat
donné par la direction générale à l'audit interne.
Que contient une lettre de mission ou bien OM ?
L’année 1993 a constitué un tournant important pour la pratique de l’audit interne au Maroc.
En effet, dans une lettre adressée au Premier Ministre de l’époque, SM LE ROI Feu Hassan II
mentionnait : « l’audit est aujourd’hui de pratique courante dans les sociétés et les entreprises.
Vous y ferez procéder dans tous les établissements publics où s’en fait ressentir ». Suite à cette
lettre royale, le Premier Ministre avait ordonné à tous les Ministres de créer des cellules d’Audit
Interne au sein de leurs départements et de les doter des moyens nécessaires pour s’acquitter
convenablement de leur mission. Dans ce cadre, la plupart des ministères ont procédé à la
création desdites entités, afin de renforcer les dispositifs de l’audit et du contrôle interne, dans le
but de conduire les organismes à plus de transparence.
L’AI au sein des organismes publics, est un outil très efficace pour faire respecter les politiques,
les directives et les instructions. Il permet de prévenir et de déceler les dysfonctionnements et
trouver des solutions adéquates pour y remédier.
L’audit est l’outil qui a pour objectif d’évaluer les réalisations des organismes public en vue de
rendre leur gestion plus efficace et atteindre les objectifs de développement économique et social
escomptés.
En bref, Le service d’audit interne aide les organisations gouvernementales à agir de façon
responsable et intégrée, à améliorer leurs activités et à garder la confiance des citoyens, c’est la
pierre angulaire de la bonne gouvernance dans le secteur public.
Le COSO est un référentiel de contrôle interne visant à limiter les tentatives de fraudes.
Pour le référentiel COSO, le contrôle interne doit répondre à trois objectifs : un objectif d'efficacité des
opérations, un objectif de fiabilité des informations financières et un objectif de conformité à la loi.
L’évaluation des risques : dépend de la probabilité du risque et de son impact. Pour évaluer les risques,
il faut l’identifier et les classer en fonction de leur gravité et leurs impacts.
Les activités de contrôle : Ce sont les mesures mises en œuvre pour maitriser les risques, et les
procédures de traitement de risque.
Le pilotage du CI : Comprend l’évaluation permanente et ponctuelle des activités de CI, mais aussi la mise
à jour des procédures en fonction des besoins.
Grace à l’analyse de la cartographie, on peut déterminer plus facilement les risques tolérables, et ceux
non tolérables et les mesures à mettre en œuvre pour réduire les conséquences.
Les outils du CG :
La comptabilité générale permet le suivi comptable de l’activité (entrées et sorties d’argent, par
poste et par date). C’est est une obligation légale qui permet de produire des états de synthèse.
Alors que la comptabilité analytique à caractère facultatif, mais nécessaire. Permet d'analyser la
structure des coûts pour l’entreprise. Elle s'appuie sur la comptabilité générale.