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1er mouvement 

Le narrateur ouvre sa fable avec le complément circonstancielle de temps et l’adverbe « autrefois »


situe la fable dans le passé et fait référence à Esope

La condamnation du peuple est caractérisée par deux adjectif valorisant

Vers : 35-36 : énonce l’enjeu : patrie face à un danger. Le pp présent voyant met en évidence la
simultanéité entre le moment ou l’orateur prend conscience du danger et celui où il réagit

Le déterminant possessif mais en évidence la loyauté

L'orateur est perçu de façon mais puisque ça souligne sa réactivité il a conscience qu'il faut se
dépêcher il y a urgence

Le rejet passé simple valorise l'orateur puisqu’on souligne sa loyauté

Le complément circonstanciel de lieu à la tribune rappelle qu'il va faire son métier « parler »

Vers 36 à 42 le champ lexical de la force et de la violence qualifié son discours 36 à 42 le champ


lexical de la force et de la violence qualifié son discours (tyrannique, forcer, fortement, violence) le
discours est perçu comme une agression l’orateur veut contraindre la foule à prendre les arme

Vers 36-37 : les 2 rives suivi tyrannique, République oppose les 2 mots l’art de l'orateur semble
porter atteinte à la liberté de penser et de juger

L’orateur est en décalage avec ce qu'attend la démocratie athénienne

Vers 38 : la fontaine utilise le discours narrativiser, et le GN « le commun salut » renseigne sur la
solennité du ton

Le 1er hémistiche : « on ne l’écouter pas » : le pronom indéfini « on » révèle l’unanimité de la réaction
de la foule et négation totale qui porte sur le verbe écouter renforce l’échec de l’orateur

2eme hémistiche 39-41 : passée simple + deux enjambements : réactivité du personne : il persévère.

Vers 40 : octosyllabe + diérèse Vi-o-lente, périphrase désigne les figures de style qu’il va utiliser :
montre sa véhémence du discours

Vers 40 : présent de vérité générale : méthode à déjà fait ces preuves

Vers 42 : il fit parler les morts : prosopopée, le verbe tonna souligne la force du discours

Vers 43 : l’image du vent témoigne de l’échec de l’orateur, césure : opposition entre les deux
pronoms à la césure tous/personne renforce encore cette échec

Vers 44 : l’animal au tête frivoles fonctionne comme s’il énoncer la cause de l’échec : périphrase +
métaphore animalisant fait écho au vers 34 : attitude irresponsable et puérile

Vers 45 : étant fait à ces traits : il justifie leur attitude par la force de l’habitude d’où le mépris qu’il a
pour les propos de l’orateur souligner fin de vers : ne denier

Vers 45-47 : deux champs lexicaux opposés : l’ouïe (écouter, paroles) / vu (regarder)  montre que si
la foule dédaigne les discours elle reste sensible au spectacle
Vers 47 : renseigne sur l’attitude des Athéniens : construit de manière binaire : souligne l’ironie du
fabuliste puisque l’orateur invite le peuple à se battre pour une cause sérieuse quand le peuple
préfère regarder des enfants qui se battent mais juste pour jouer

Vers 46 : il vit : intelligence de l’orateur : il analyse ce qu’il voit, le verbe annonce le changement de
tactique il va faire imaginer à la foule un spectacle grâce à un récit

Vers 48 : vers de transition grâce à la question rhétorique qui s’adresse au lecteur  complicité
auteur/public au moment même où il faut aussi intéresser le public Athéniens. Vers qui comporte à
la fois la question et la réponse, réponse vague qui maintient le suspense et l’intérêt du lecteur

2eme mouvement :

La fontaine a recouru au discours direct pour rapporter le récit de l’orateur comme le montre les
guillemets et la proposition incise, cela souligne que les propos ont une important particulière.

Nous pouvons voir une mise en place d’une mise en abyme puisque le lecteur des fables se confond
avec le peuple d’Athènes et le fabuliste se confond avec l’orateur.

A partir de ce deuxième mouvement les octosyllabes sont plus nombreux ce qui facilite la lecture et
la rend plus rapide.

Le fabuliste mets en scène un personnage mythologique « Cérès » qu’il utilise comme un argument
d’autorité, de plus les animaux sont personnifiés comme le montre les majuscules.

On a donc une fable dans la fable ce qu’on appelle une mise en abyme

L’orateur raconte la citation initiale a l’imparfait « faisait voyage » puis au présent de narration ce qui
rend le récit plus vivant.

Les personnages rencontre donc un obstacle qu’ils vont surmonter grâce à leurs attributs comme le
montre le parallélisme du vers 51-52 et l’opposition des gérondifs (en nageant, en volant).

Le récit est peu palpitant puisqu’il est inventé très rapidement

Les vers 53-60 sont consacrés à la réaction de la foule et les reproche de l’orateur qui sont souligné
par le complément circonstanciel de temps « à l’instant », le complément circonstanciel de manière
et l’enjambement (vers 53-54) qui traduit la rapidité avec laquelle l’orateur conquiert la foule.
L’interrogation direct « Cérès que fit tel ? » (Vers 54) souligne la curiosité de la foule

Au vers 55 la reprise de la question par l’orateur souligne son indignation, habilement l’orateur utilise
le personnage de la déesse pour faire ces reproches vers 55-56 mise en relief par la rime du mots
courroux en rime avec le pronom vous : l’auditoire est ainsi accusé

Vers 57-59 : il fait parler Cérès au style indirect libre : la ponctuation expressive et l’interjection du
vers 57 montre que la colère de la déesses est aussi ça colère à lui

Vers 60 : la question rhétorique a la forme négative conclue la réplique de l’orateur en situant
l’anecdote à l’époque de la conquête de la Grèce par Philipe de macédoine. La fontaine adresse le
message politique à Barillon : au moment de l’écriture de la fable c’est la France qui pourrait être
envahit par l’Angleterre

Vers 61-64 :

C’est la conclusion de l’histoire qui confirme l’efficacité de la stratégie de l’orateur.


La rime réveillait/ assemblé montre la réactivité de la foule

Au vers 62 le mot apologue en début de vers montre son importance, le mots et repris au vers 64 par
le terme de fable pour réaffirmer l’importance de ce genre littéraire et la rime orateur honneur
confirme la victoire de l’orateur

3eme mouvement :

Elle se présente au présent de vérité général : la fontaine s’inclus dans la réflexion comme le montre
les pronom nous et moi-même en fin de vers, ce contre-rejet met en évidence la prise de son cas
particulier comme exemple dans le but de toucher l’auditoire

Vers 66-68 : subordonnée introduisant une hypothèse avant la proposition principale qui retarde
l’explication « si peau d’âne .. » le fabuliste donne de lui l’image d’un enfant firant de conte de fee et
il site un conte populaire peau d’âne.

L’hyperbole du verbe 68 « plaisir extrême » souligne le plaisir associé au fable et les deux derniers
vers constitue la morale explicite : c’est un constat sous forme de proverbe au present de vérité
générale. La proposition incise « dit on » fait référence à une sagesse populaire : le constat est
partagé par tous

Point de vu perso de la fontaine « je le crois » et connecteur logique « cependant » énonce un


paradoxe au moyen d’une antithèse : l’antiquité présumé du genre humains pourrait faire croire à sa
sagesse or sa puérilité reste inaltérable.

Vers 70 : tournure impersonnel introduit l’idée d’obligation : le fabuliste à la devoir de continuer à
raconter des histoires

Conclusion : Lafontaine grâce au procédés de mise en abyme montre la supériorité du genre de la


fable sur les longs discours théorique ; grâce à un récit plaisant il parvient à donner aux lecteurs une
leçon de morale : lorsqu’on parle il faut savoir s’adapter à son public et préférée les histoires
plaisantes aux longs raisonnements. Cette fable peut nous faire penser à : « l’Illusion Comique » de
Corneille qui utilise le même procédés de mise en abyme afin de faire l’éloge du théâtre. Pridamant
voit la vie de son fils, qui avait fuit le domicile défilé sous ses yeux dans une grotte grâce au pouvoir
du magicien Alcandre ; il croit son fils mort mais ce n’était qu’une illusion : Clindor est devenu
comédien.

Grammaire :

Vous analyser la 1er phrase du texte vers 34 à 38

2 proposition indépendante coordonnées par la conjonction de coordination « et »

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