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de Lyon
Loret Victor. La flore pharaonique d'après les documents hiéroglyphiques et les spécimens découverts dans les tombes .
In: Annales de la Société botanique de Lyon, tome 15, Notes et Mémoires – 1887. 1888. pp. 1-64;
doi : https://doi.org/10.3406/linly.1888.4842
https://www.persee.fr/doc/linly_1160-6436_1888_num_15_1_4842
PAR
Victor LORET
V. L.
F.
C. S.
UngeRj
Kunth,Der
Examen
et
verhieselten
thematisch-naturwissenschaftlichen
égyptienne
desversteinerte
sqq)
antiquités
. botanique
(J.Solzes
Passâlacqua,
découvertes
Wald
desinbei
fruits
JEgypten
Kairo
encatalogue
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des
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Classe
plantes
raisonné
Paris,
einige
der
de1826,
andere
et
la historique
Kaiserlichen
collection
pp.
derArten
ma-
227
DES PLANTES
GRAMINÉES
3. — Panicum miliaceum L.
Plante cultivée de nos jours en Egypte et rangée par Unger
au nombre des anciennes Graminées égyptiennes. Le botaniste
autrichien s'appuie sur un passage d'Hérodote où il est ques¬
tion d'une Babylone auprès de laquelle croissait cette plante ;
mais cette ville peut ne pas être la Babylone du nome memphite.
4. — Panicum italicum L.
6 — Arundo Donax L.
Des parties de cette espèce d'Orge ont été reconnues parmi les
débris de végétaux mêlés à la terre de briques de Dashour et de
Tell-el-Maskhouta. D'autre part, des grains rôtis d'iZ. hexas-
tichum et des
découverts dans
fragments
une tombe
de chaumes
de Gébéleïn.
de la Schweinfurth
même plante ont
estime
été
CYPÉRACÉES
AROÏDÉES
TYPHACÉES
ALISMACÉES
PALMIERS
JONCACÉES
ASPHODÉLÉES
rum
le
Schweinfurth
égyptiennes.
ces
toire
Porreau
anciens
et
des
l'A.
plantes
cultivé
Ampeloprasumh.,
spécimens,
L'espèce
a reconnu
cultivées.
ne serait
antique
des
desétudes
Malheureusement,
qu'une
Porreaux
paraît
espèce
intéressantes
variété.
intermédiaire
dont,
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Il
selon
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aurait
au
de
A.entre
recherches
sujet
deux
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l'A.
faire,
de
tombes
l'his¬
For-
sur
au
ASPARAGINÉES
AMAKYLLIDÉES
sujet
et le C.
de Tinneanum,
laquelle Schweinfurth
Ky. P. Je ne
hésite
trouve
entre
aucun
le C.
Crinum
abyssinicum
dans les
CONIFÈRES
Deux cônes de cette espèce de Pin ont été trouvés, par Ma¬
riette, dans une tombe de la XIIe dynastie, à Drah-abou'l-neg-
gah. Le P. Pinea ne se rencontrait probablement pas en Egypte.
Si, comme tout le fait supposer, le mot hiéroglyphique Ab dési¬
gne le cône du Pin, les cônes auraient joué dans la mythologie
égyptienne un rôle assez important au sujet du mythe solaire.
Leur forme allongée les aurait fait comparer à l'obélisque,
dont les rapports avec le soleil ne sont plus discutés.
SALICINÉES
ARTOCARPÉES
CANNABINÉES
EUPHORBIACÉES
SANTALACÉES
LAURACÉES
POLYGONÉES
CHÉNOPODIACÉES
LABIÉES
tout
fois
trouve
Nakpata
dans
pas.la La
parfumerie.
, mais
Menthe
d'une
était
Sonmanière
nom
fort ancien
employée
abusive,
était
en
car
Agaï
médecine
je crois
et quelque¬
et sur¬
que ce
CONVOLVULACÉES
SÉSAMÉES
JASMINÉES
OLÉACÉES
ÉBÉNACÉES
SAPOTÉES
CORDIACÉES
COMPOSÉES
OMBELLIFÈRES
PORTULACÉES
CUCURBITACÉES
34 LA FLORE PHARAONIQUE.
le dessin qu'il publie, cette identification ne me semble pas abso¬
lument certaine.
Kunth a observé dans la collection Passalacqua des graines de
Cucurbitacée qui ne proviennent, dit-il, ni du Melon, ni de la
Courge, ni du Concombre. Peut-être sont ce des graines de Pas¬
tèque ou de Calebasse.
GRANATÉES
MYRTACÉES
TAMARISCINÉES
L YTHRARI ACÉES
ONAGRARIÉES
POMACÉES
MIMOSÉES
CÉSALPINIÉES
PAPILIONACÉES
Des Fèves ont été trouvées dans une tombe de la XIIe dynastie ;
d'autres, sans date ni lieu de provenance, mais certainement
d'origine égyptienne antique, se trouvent, au dire d'Unger,
exposées au Musée de Vienne. D'après les listes d'offrandes gra¬
vées dans les sépultures égyptiennes, les Fèves faisaient partie
des aliments offerts aux défunts, et cela dès les premières
dynasties. Ramsès III en fit distribuer des quantités dans les
magasins des temples de Thèbes. Ces faits semblent controuver
l'assertion d'Hérodote, qui affirme qu'en Egypte on considérait
la Fève comme un aliment maudit et que personne n'en faisait
usage, mais nous verrons plus loin que la Fève prohibée était
le fruit du Lotus rose. Le nom égyptien de la Fève est Four,
qui répond à l'hébreu Poul et à l'arabe Foui.
ANACARDIACÉES
RHAMNÉES
AMPÉLIDÉES
AURANTIACÉES
OLACINÉES
TILIACÉES
MALVACÉES
LINÉES
lesLe
sujets
Lin est
des souvent
pharaons.
mentionné dans les traités de médecine,
mais on l'employait principalement pour le filage et le tissage.
Son nom égyptien, que l'on retrouve dans un grand nombre de
textes, est Mâhi , et ce nom s'est conservé intact en copte.
50 LA FLORE PHARAONIQUE.
CAPPARIDÉES
CRUCIFÈRES
PAPAVJÉRACÉES
NYMPHÉACÉES
égyptiennes.
Quant à l'absence de la figure du Lotus rose sur les monu¬
ments égyptiens, elle tient à une cause toute spéciale. Le seul
Lotus sacré était le rose ; le blanc (Nymphœa ■ Lotus L.) et le
bleu {N. cœrulea Sav.) pouvaient servir aux usages ordinaires
de la vie. Le Lotus sacré est souvent figuré sur les monuments
et, en réalité, ce ne peut être que la rose, mais un botaniste
sceptique ne l'y reconnaîtrait pas. Les pétales y sont peints de
toutes les couleurs, unis ou ornés de bandes multicolores ; les
feuilles n'y ont aucun caractère précis. Il est évident que les
artistes égyptiens, ayant à représenter une fleur sacrée, se sont
cru permis de l'enjoliver à leur fantaisie, aussi bien pour la
forme que pour la couleur. De là vient que nous ne possédons
pas une seule représentation dans laquelle on puisse voir, au
point de vue botanique, un Lotus rose réel. Quant aux Lotus
roses de convention, ils abondent en peinture et en sculpture ;
les chapitaux de presque toutes les colonnes égyptiennes en ont
la forme. Pourtant, Unger, d'après le témoignage d'un de ses
amis, affirme qu'il existe au Bristish Museum un monument
sur lequel est figuré le N. speciosum avec des caractères bien
définis, fruits en forme de cône renversé et feuilles peltées.
Mais ce monument, ajoute-t-il, est d'époque gréco-romaine.
Si le Lotus rose, réel ou figuré, n'a jamais été retrouvé en
Egypte, son nom hiéroglyphique, au contraire, se rencontre
dans la plupart des textes religieux. Ce nom est Nekheb à l'o¬
rigine, et s'adoucit plus tard en Neheb et Nesheb. L'exemple
le plus ancien que j'en connaisse ne remonte qu'à la XVIIIe dy-
LA FLORE PHARAONIQUE. 53
nastie, mais il est probable qu'on le trouverait dans des textes
plus anciens. Le Nelumbium surmontait la coiffure du dieu
Nefer-Toum. Mais son emploi religieux le plus répandu était de
servir de berceau au jeune Horus, dieu symbolisant le soleil
levant. On sait que la plupart des fleurs de Nymphéacée se fer¬
ment le soir et rentrent parfois sous l'eau pendant toute la nuit.
C'est cette propriété qui a valu au N. speciosum le rôle impor¬
tant qu'il joua dans la religion égyptienne, surtout dans le
mythe solaire. Cette fleur était considérée comme le symbole
du soleil levant et, pour cette raison, était consacrée à Horus.
Le N. speciosum a, de nos jours, complètement disparu de
l'Egypte ; on ne le trouve plus que dans l'Asie orientale. Mais
Schweinfurth nous met en garde contre la conclusion qu'on
pourrait tirer de cette disparition, au sujet d'une modification
du climat égyptien depuis les temps pharaoniques: si le Nelum¬
bium ne se rencontre plus en Egypte, c'est qu'on ne l'y cultive
plus; dans quelques jardins du Caire où on a eu l'idée de le
planter, il vient parfaitement, de même que le Papyrus, sans
qu'on ait besoin d'en prendre le moindre soin.
MÉNISPERMÉES
RENONCULACÉES
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64 LA FLORE PHARAONIQUE.
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