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MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
VARIATION de VITESSE
Un moteur à courant continu entraînant un téléphérique est alimenté par un pont redresseur
triphasé à 6 thyristors, associé à une inductance de filtrage, et connecté au réseau triphasé basse
tension.
Ic
AC
uc
DC
En fonctionnement normal (montée des passagers), le téléphérique oppose un couple résistant qui
est indépendant de la vitesse de rotation.
B- Redresseur
On considérera le courant de la charge Ic continu.
B-1 – Représenter sur la feuille annexe ci-jointe pour θ = 30°:
- la tension de sortie uc(t),
- le courant réseau iR1(t) de la phase n°1,
- le courant et la tension supportés par un thyristor.
B-2 – Calculer la valeur efficace IR du courant absorbé au réseau (pour un courant moteur de 900A).
B-3 – Calculer le facteur de puissance vu du réseau pour θ = 30°.
C – Fonctionnement de la machine CC
Dans cette partie, on ne tiendra pas compte de la chute de tension du redresseur mais uniquement de
la résistance d’induit.
2
C-1 – Arrêt de la charge
À charge nominale (Ic = 900 A), quel angle d’amorçage faut-il appliquer pour maintenir le
téléphérique à l’arrêt ?
C-2 – Descente de la charge
Le schéma étudié est-il capable de freiner le téléphérique quelle que soit la configuration de
charge ? (par exemple en cas d'une benne chargée à la descente, la benne montante étant à vide).
Justifier votre réponse.
Proposer le cas échéant un montage permettant ce freinage.
C-3 – Montée de la charge
Chaque benne du téléphérique autorise une charge utile de 2800 kg. L'installation présente une
longueur de 1000 m pour un dénivelé de 600 m.
En considérant un rendement de l’ensemble moteur-entraînement égal à 80%, quelle sera la vitesse
linéaire (en km/h) maximale du système ? (en réalité, cette vitesse est plus faible que celle théorique
et est de 32 km/h).
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T.D. 2 - HACHEUR de TRACTION
pour VÉHICULE ÉLECTRIQUE
La voiture électrique Mega-City (Aixam) est constituée d’une chaîne de traction à courant continu
comprenant :
- une batterie d'accumulateurs : E = 48 V (5 kWh embarqué au total),
- un hacheur réversible en courant,
- un moteur à courant continu, à excitation séparée, avec les caractéristiques suivantes :
o puissance mécanique nominale = 4 kW
o courant nominal en régime permanent = IM = 100 A
o chute de tension à l'induit = 1 + 0,04.IM
o constante de FCEM : kΦ, fonction du courant d’excitation
- Un réducteur de rapport 8 est placé entre le moteur et les roues (145/70R13, Øext = 53 cm)
- Hacheur à transistors MOSFET : les transistors T1 et T2 sont commandés à fréquence fixe
(F = 1/T = 25 kHz) et à rapports cycliques variables α1, α2 :
o T1 est commandé pendant α1.T,
o T2 est commandé pendant α2.T = (1 – α1.T)
Inductance de filtrage du courant moteur : Ls
Le hacheur est muni d’un filtre d’entrée Le–Ce.
4 – On désire maintenant bénéficier de plus de couple en augmentant l’excitation tel que kΦ = 0,12.
Déterminer pour IM = +100 A :
4-1 – le couple moteur disponible,
4-2 – la plage de vitesse du véhicule permettant de ne pas dépasser 4 kW,
4-3 – le rapport cyclique nécessaire pour démarrer le véhicule à IM = +100 A.
6-1 – Représenter iT1(t), en déduire le courant moyen débité par la batterie (IB).
6-2 – En faisant l'hypothèse que iB est continu, égal à IB, représenter le courant dans le
condensateur Ce puis l’allure de la tension à ses bornes (ve(t)).
6-3 – Exprimer l'ondulation ∆Ve en fonction de α1, IM, Ce, et F = 1/T.
6-4 – Calculer Ce pour assurer ∆Ve < 10 V avec α1 = 0,5.
6-5 – Calculer le courant efficace dans ce condensateur. Faire l'application numérique pour
α1 = 0,5.
4
T.D. 3 – HACHEUR 4 QUADRANTS
On désire, à partir d'une source continue, alimenter un moteur à courant continu à l'aide d'un
hacheur 4 quadrants pour entraîner un bras de robot.
K4 K1
LM
u iM
E
C
K3 K2 EM MCC
1 – Indiquer comment sont réalisés les interrupteurs Ki. On précisera le type et le branchement des
semi-conducteurs utilisés.
2 – Représenter, pour α = 0,8, la tension u(t) en sortie du hacheur ainsi que l’allure du courant iM(t)
pour un courant moyen positif.
4 – Représenter sur le plan vitesse – couple l’allure des caractéristiques et préciser pour les quatre
fonctionnements possibles :
- le mode de fonctionnement de la MCC, moteur ou générateur,
- la plage du rapport cyclique.
6 – Dans l’hypothèse où la source E est réalisée avec un redresseur à diodes, que faut-il prévoir
pour les modes « générateur » ?
5
T.D. 4 – MOTEUR ASYNCHRONE
pour Véhicule Electrique
La plaque signalétique d’un moteur asynchrone à cage porte les indications suivantes :
17 kW ; 50 Hz ; 960 tr/min ; cosϕ = 0,8 (Ces données ne sont pas toutes nécessaires)
Chaque enroulement statorique admet en régime nominal 63 A et 133 V.
Ce moteur asynchrone est alimenté par des batteries d’accumulateurs Ni-Cd de tension totale
E=156 V, à travers un onduleur de tension triphasé à IGBT.
Il entraîne un véhicule de masse M = 750 kg.
L’entraînement est direct (sans réducteur) et le rayon des roues du véhicule est de r = 31 cm.
Le couple résistant Cr qu’oppose ce véhicule vaut, ramené sur l’arbre moteur :
Cr = 4 + M.g.r.sinα + 0,133.Ω m + 15.10−3.Ω 2m en N.m
α = angle du véhicule avec l’horizontale
Ωm = vitesse de rotation du moteur (rad/s)
3 – Quel couplage faut-il alors prévoir pour le moteur ? Calculer son couple nominal selon la plaque
signalétique.
6 – Calculer la fréquence et la tension composée nécessaires pour obtenir cette vitesse de montée
(on fera l’hypothèse que les caractéristiques couple-vitesse à fréquence variable sont parallèles entre
elles).
6
T.D. 5 – SOUFFLERIE
alimentée par une MACHINE ASYNCHRONE
Caractéristiques de la machine :
Stator en étoile – Rotor en étoile à bagues – 2 pôles
U1n = 690V (entre phases) ; 50 Hz
Pun = 100 kW gn = 4% I1n = 100A
Caractéristiques de la charge :
C’est une soufflerie dont la caractéristique est Cr = K.N2, passant par le point nominal (Cn, Nn) du
moteur asynchrone.
La vitesse doit varier entre Nn et Nn/2 = 1440 tr/min et donc le couple entre Cn et Cn/4.
Ce moteur asynchrone est alimenté par un onduleur de tension triphasé à IGBT, lui-même alimenté
à partir du réseau 400/690V, par un redresseur à 6 diodes et un filtre LC.
La chute de tension totale de l’ensemble réseau-redresseur-filtre est de 10%.
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T.D. 6 – Variateur de vitesse à moteur brushless
Un tapis transporteur est entraîné par une machine synchrone autopilotée à aimants permanents
associée à un variateur. Le variateur est composé d’un onduleur de tension triphasé à IGBT lui-
même alimenté par un redresseur à diodes monophasé en pont et un filtre LC.
Vitesse en tr/min
3000
Temps en s
2 7 10 T = 25s
Couple en N-m
20
5 Temps en s
T
-15
1 – Dans ce type de machine, comment est réalisé le stator :
- par un enroulement monophasé,
- par des aimants,
- par un enroulement triphasé.
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Annexe TD 6
9
T.D. 7 – Tramway CITADIS de Grenoble
2 – Calculer la durée d’avancement à vitesse constante (t2), en déduire la période T d’un cycle.
3 – Calculer la force motrice (Fm) que doit produire le tramway pendant l’accélération pour vaincre
l’inertie et la force résistante.
4 – Représenter sur l’annexe le tracé de la force motrice au cours de ce cycle ainsi que la puissance
instantanée.
6 – Quelle est la phase où la puissance mécanique est récupérée ? Combien vaut cette puissance au
début de la décélération ?
8 – Représenter, pour un moteur, l’évolution de la vitesse (en tr/min) et du couple (en Nm) au cours
du cycle. On pourra simplement réutiliser les graphiques du document réponse en adaptant les
unités et les valeurs numériques (utiliser une couleur différente).
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2ème partie : Moteur Asynchrone
Le tramway est entraîné par 6 moteurs asynchrones (2 par bogie moteur), ces moteurs étant
alimentés à fréquence et tension variables par des onduleurs MLI connectés sur la caténaire (ligne à
courant continu 750 V).
Caractéristiques du moteur :
2 pôles
Vitesse nominale = 3492 tr/min
Valeurs nominales par enroulement : V1n = 360 V I1n = 250A
Pun = 175 kW gn = 3%
R1 = 20 mΩ (résistance d’un enroulement stator)
R2 = 10 mΩ (résistance d’un enroulement rotor)
Pertes fer : PF = 2 kW sous tension et fréquence nominales
Pertes mécaniques : pm = 3 kW à vitesse nominale.
Fonctionnement nominal :
2 – Faire le bilan des puissances pour le fonctionnement nominal en admettant que les pertes fer au
rotor sont négligeables. Indiquer les diverses puissances et pertes.
Ce moteur asynchrone est alimenté par un onduleur de tension triphasé à IGBT, lui-même alimenté
à partir du réseau continu 750V et un filtre LC entre le réseau et l’onduleur.
6 – A Nn/2, l’onduleur fonctionne en MLI, le couple résistant reste égal au couple nominal.
Déterminer la fréquence nécessaire pour entraîner le moteur à cette vitesse dans les conditions
nominales de flux.
En déduire la tension composée nécessaire pour cela.
7 – Quelle fréquence faut-il appliquer à l’onduleur pour obtenir un couple à vitesse nulle égal au
couple nominal ?
11
Annexe TD 7
Vitesse en km/h
54
t2 20
20 15 T Temps en s
Temps en s
20 T
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T.D. 8 – Choix d’un Servo-Moteur
Objectif : Le but de ce TD est de montrer comment peut se faire le choix d’un servo-moteur, qu’il
soit à courant continu ou bien synchrone autopiloté.
0,1m M=500kg
R
M
Moteur et réducteur
1 - Diagramme de vitesse
1-1 Le cycle de fonctionnement comprend une phase d’accélération, une phase à vitesse constante
et une phase de décélération. Calculer le temps pendant lequel la pièce se déplace à vitesse
constante et en déduire le temps du cycle.
1-2 Tracer l’évolution de la vitesse en fonction du temps.
2 - Diagramme de couple
2-3 On considérera le réducteur sans pertes. Tracer l’évolution du couple au cours du cycle de
fonctionnement.
Il faut maintenant vérifier les limites d’échauffement du moteur en régime permanent. Le principe
consiste à calculer un couple continu thermiquement équivalent aux différents couples constituant le
cycle de travail. Ce couple produit les mêmes échauffements que les différents couples du cycle.
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(Ceci s’apparente à une valeur efficace). Les couples étant constants pendant toute la durée d’une
phase, il peut se calculer par la formule :
Cth =
∑ Ci ².ti
T
Ce couple prend en compte les échauffements par effet joule (le couple est proportionnel au
courant).
Il faut aussi calculer la vitesse moyenne sur un cycle. Cette vitesse correspond à une vitesse
constante produisant sur un cycle les mêmes pertes fer et mécanique.
Le point constitué par (Nmoy, Cth) doit se trouver dans la zone d’utilisation permanente.
4-1 Choisir un moteur à courant continu et un moteur brushless (synchrone autopiloté) à l’aide des
documents constructeurs donnés en annexe en fin de polycopié.
4-2 Quelle est l’influence de l’inertie des moteurs choisis ? Recalculer si nécessaire les couples
maximaux.
Comparer l’inertie des deux moteurs DC proposés et justifier la différence.
4-3 Relever la constante de temps thermique du moteur DC. Est-elle grande devant la période du
cycle ? Que pourrait-on dire du calcul du couple thermique équivalent si ce n’était pas le cas ?
4-4 Représenter le schéma de la structure de puissance relatif aux deux variateurs devant alimenter
les deux moteurs.
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T.D. 9 – Variation de vitesse d’un moteur asynchrone
On désire faire varier la vitesse d’un moteur asynchrone de forte puissance par alimentation
rotorique (machine à double alimentation). Les principales caractéristiques sont :
- machine asynchrone à p = 3 paires de pôles, alimentée en 50 Hz,
- plage de vitesse désirée : 750 ≤ N ≤ 1300 tr/min,
- couple résistant de la forme C R = k.N 2 avec k = 2.10 −3 , N en tr/min, CR en N-m
- toutes les pertes sont négligées ; on respectera les conventions des puissances indiquées sur
le schéma ci-dessous :
AC / DC / AC
Pe Ps Pr
Réseau
50Hz Pm
Ω
3 – Indiquer ci-dessous les bilans de puissance pour les deux cas extrêmes. Préciser le sens réel
d’écoulement et les valeurs des différentes puissances.
AC / DC / AC AC / DC / AC
Pe Pe
Pmax Pmin
Ωmax Ωmin
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Annexes TD 8 : Machine synchrone (Infranor)
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Annexes TD 8 : Machine DC (Infranor)
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Annexes TD 8 : Machine DC à rotor disque (Parvex)
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