SEMINAIRE SUR

L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE
17-18 février 2010

Par Omar Ouald El Haj

Polyformation & consulting – H vingt Engineering
 Planification - Réhabilitation
• PLAN
• Etude de diagnostic
• Réhabilitation
• Risques géotechniques
• Les collecteurs non visitables
– Techniques non structurantes
– Techniques structurantes
– Techniques destructives
• Les collecteurs visitables
• Sinon pas de réhabilitation
• Travaux avec tranché

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC
Objectifs: est de mener une réflexion approfondie sur les points
suivants :

• la sensibilité des milieux récepteurs et l'incidence des

pollutions urbaines (non raccordés, exfiltrations, rejets
directs) et des déversements intempestifs,
• l'état et le fonctionnement des réseaux et des ouvrages
qui leur sont associés, de manière à mettre en évidence
leurs dysfonctionnements:
• les besoins présents et à venir en évacuation d'eaux
usées et d'eaux pluviales, pour adapter au fur et à
mesure l'offre de transit que proposent les réseaux à la
demande des usagers et industriels raccordés (flux de
temps sec) et aux événements météorologiques (flux
déversés),
• les performances d'épuration

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC suite)
En résumé, les divers objectifs visés par l'étude de diagnostic des
réseaux sont, à travers une démarche méthodologique à poursuivre, la
prise en compte de l'ensemble des dimensions de l'assainissement
tant quantitatif que qualitatif, à prolonger à l'issue de l'étude par un
diagnostic permanent.

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

Démarche méthodologique en 5 étapes :

1. Constats et Prédiagnostic
2. Reconnaissance approfondie
3. Étude fonctionnelle des bassins versants
élémentaires
4. Conception de la nouvelle structure
d'assainissement
5. Conclusion et permanence du processus
d'étude

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

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 ETUDE DE DIAGNOSTIC (suite)

Dans la plupart des collectivités françaises,

ce furent les études de diagnostic,
d'application récente, qui ont révélé les
carences et dysfonctionnements des
réseaux et traitements, qui ont fait connaître
les quantités de flux transités, déversées par
tel ou tel déversoir, et qui ont fait naître le
nouveau concept de diagnostic permanent

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 REHABILITATION (suite)

Réhabilitation
Remplacement

Renouvellement
Réparation

Travaux dans Remise en état

des
collecteurs Travaux sans tranché
visitables

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 REHABILITATION (suite)
Justifications :

La réhabilitation des ouvrages est justifiée lorsque

leur état n'est pas suffisamment grave pour
nécessiter un remplacement et que les conditions
d'écoulements demeurent satisfaisantes.
– Section suffisante
– Pas de contre pente
– Pas d’instabilité structurelle (Pas d’effondrement)
– Pas de canalisation sous les constructions

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 REHABILITATION (suite)
Définitions :

• La réhabilitation, c'est le rétablissement de l'état

ou de la fonction d'un ouvrage détérioré, afin
qu'il remplisse à nouveau, et dans les conditions
normales d'usage, ses fonctions initiales.
• Mais la technique utilisée doit garantir une
qualité de réalisation telle que la durée de vie de
l'ouvrage ainsi réhabilité doit pouvoir être
comparée, toutes choses égales par ailleurs,
avec l'ouvrage neuf.

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 REHABILITATION (suite)
Environnement :
• Les techniques de réhabilitation des réseaux
d'assainissement sont toujours réalisées sans
tranchées, par l'intérieur du collecteur.
• L'ouverture d'une tranchée en centre ville
engendre:
– le bruit, la poussière, l'impact visuel du chantier, le
trafic des camions et engins de TP, ainsi que la gêne
de la circulation automobile.
– Voir un ralentissement de l'activité commerciale
– Le coût social est jugé équivalent à celui des travaux

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 REHABILITATION (suite)

Les limites : Le sol

Principaux désordres ayant pour origine le sol

• Déboîtement
• Déplacement • Perte d’étanchéité
• Fissuration • Dysfonctionnement
• Déformation ou hydraulique
rupture

Les limites : L’insuffisance hydraulique

• Section faible
• Pente faible

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 Le sol: Risques géotechniques
Les principaux mécanismes géotechniques possibles sont :

• les glissements de terrains ;

• les affaissements et effondrements ;
• les entraînements hydrodynamiques de matériaux fins ;
• les tassements du sol environnant ;
• le gonflement ou retrait des argiles raides ;
• l’influence des charges dynamiques d’exploitation.

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 REHABILITATION (suite)
Les techniques :

• Les collecteurs non visitables

– Techniques non structurantes
– Techniques structurantes
• Le chemisage
• Le tubage
– Techniques destructives
• Micro-tunnelier
• Les éclateurs
• Les collecteurs visitables
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 Les collecteurs non visitables
Techniques non structurantes
• Rétablissement hydraulique :
élimination de tous les
obstacles à l’écoulement
normal (raccords pénétrants,
dépôts adhérents, racines,
concrétions)
– Techniques: robots
multifonctions équipés d’outils
spécialisés
• Réparations ponctuelles :
rectifiant des désordres
localisés affectant l’étanchéité
ou affaiblissement de la
structure
– Techniques : injection de
résine, pose de plaques
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 Les collecteurs non visitables
Techniques structurantes
• TUBAGE
– Réduit la section
– Minimum DN 400
– Exige le fraisage des
piquages
– # type de matériaux
– Injection d’un coulis de
ciment

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 Les collecteurs non visitables
Techniques structurantes (suite)
• CHEMISAGE
– système par inversion à
l'eau ou à l'air ou de
traction avec
polymérisation d'une résine
liquide.
– Enveloppe souple
constituée d'une armature
souple en polyester ou
PVC, tissée ou non,
fortement imbibée d'une
résine
– Polymérisation de la résine
à chaux (rigidité).
– Techniques brevetées
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 Les collecteurs non visitables
Techniques destructives
• MICRO-TUNNELIER
– Utilisé aussi en travaux
neufs
– La tête de forage orientable
est suivi par un ensemble
de tuyaux
– Le tunnelier broie le terrain
en place et surtout le
collecteur existant
– Peut installer des tuyaux
de diamètre supérieur
• LES ECLATEURS
– Ils peuvent être
pneumatiques ou
hydrauliques et
– sont soit poussés, soit tirés.
– L'ensemble de tuyaux neufs
(en PVC ou PERD) est mis
en place dans la continuité de
l'éclateur qui détruit le
collecteur à l'avancement
– Ils entraînait un soulèvement
du sol en place,

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 LES COLLECTEURS VISITABLES

3 TECHNIQUES PRINCIPALES

• le renforcement en traditionnel;
• la projection à la lance de
mortiers ou de résines;
• la pose de coques
préfabriquées.

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 LES COLLECTEURS VISITABLES (suite)

• Le renforcement en
traditionnel

– Exige une qualification

du personnel
– Conditions de sécurité
rigoureuses (travail en
atmosphère confinée)

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 LES COLLECTEURS VISITABLES (suite)

• La projection à la
lance de mortiers ou
de résines

– Exige un collecteur de
taille importante (50 cm de
recul)
– Projection par voie sèche
ou mouillée
– La voie mouillée
n’engendre pas des
poussières (malaxage
avec l’eau avant envoi à la
lance

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 LES COLLECTEURS VISITABLES (suite)

• La pose de coques
préfabriquées
– Chemisage de tout ou partie
d'un collecteur ancien (radier,
pied droit et voûte);
– Matériaux: liants hydrauliques
renforcés de fibres de verre,
plastiques types PVC, PE, etc.
– Doit s’ajuster à la forme du
collecteur (mesures)
– Injection d'un coulis de ciment
entre l'élément et la paroi du
collecteur existant.

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 SINON PAS DE REHABILITATION

Renouvellement, remplacement par ouverture

de la tranché

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 TRAVAUX AVEC TRANCHE
Travaux en médina

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 TRAVAUX AVEC TRANCHE (suite)

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