SOMMAIRE
Fusion
Sublimation Phénomènes endothermique, effet frigorifique.
Evaporation absorbent de la chaleur.
P ZONE ZONE
(Pa) GLACE LIQUIDE
1 000
CONDENSATION
10 SUBLIMATION
1 - 40 - 20 0 20 40 60 80 100 T
(°C)
• compresseur (1) ;
• condenseur (2) ;
• détendeur (3) ;
• évaporateur (4) ;
• réfrigérant ou fluide frigorigène (5) ;
• et enfin, l'huile du compresseur (6).
Tout système frigorifique sert à véhiculer des calories d’une zone à une
autre. En effet, les calories absorbées par l’évaporateur sont ensuite
évacuées par le condenseur. On a donc un transfert de calories (ou d’énergie)
qui s’effectue de l’évaporateur vers le condenseur. On peut ainsi modéliser
un système frigorifique ainsi :
• 4 kg de glace à – 10 °C ;
• 1 kW de résistances ;
• chaleur massique de la glace : 2.09 kJ·kg− 1·K− 1 ;
• chaleur latente de la glace : 335 kJ·kg− 1.
1 kJ/s = 1 kW
Donc il faut 1340 kJ + 83.6 kJ soit 1423.6 s soit environ 24 min pour faire
fondre cette glace.
3
2
4
1
gain
Rendements : η =
dépense
Pour un moteur :
Wc Qc − Q f Qf
η moteur = = = 1−
Qc Qc Qc
h1 − h3 h1 − h3
COPmachinefrigo = , Wc = h2 − h1 , → COPmachinefri go = η global *
1 h2 − h1
Wc *
η global
η global = η moteur * η transmissi on * η compresseu r
η moteur = 0,8
ηtransmission = 0,9
η compresseu r = Rendement théorique du compresseur = 0,8
→ η global de l’ordre de 0,6
Courant électrique
Effet utile
ηcentrale
Dépense d’énergie
On a donc en faite :
COPmachinefri go = η global *
(h1 − h3 ) *η
(h2 − h1 ) centrale
Critères de fonctionnement
1
kcal / h kWh
860
≈ 2W comp = W moteur .
Q cond = Q ev + Q comp
Qev
N.B : Dans le cas d’une pompe à chaleur, on a : d =
(h2 − h3 )
Fonctionnement avec sous-refroidissement et surchauffage
9. Nomenclature
Ce modèle de nomenclature peut s’appliquer pour fluorocarbure (FC) de type
CFC, HCFC, et PFC. La nomenclature des gaz fluorés suit le modèle de type
"XYZ-c0123b4a", où chacun des chiffres et lettres représentent :
• XYZ : FC, CFC, HCFC, HFC ou PFC.*
• c : composé cyclique.
• 0 : Nombre de liaisons doubles (omis si zéro).
• 1 : Nombre d’atomes de carbone – 1 (omis zéro).
• 2 : Nombre d’atomes d’hydrogène + 1
• 3 : Nombre d’atomes de fluor.
• b4 : Nombre d’atomes de chlore remplacés par des atomes de
brome (omis si zéro) ;
• a : lettre ajoutée pour identifier les isomères.
Dans le cas où la molécule contient du brome, le gaz (toujours du CFC)
s’appelle halon.
Lorsque ces substances sont utilisées en tant que fluide frigorigène, les
"XYZ" est remplacé par la lettre "R", comme Réfrigérant. La valeur du
premier chiffre qui suit la lettre R peut prendre alors les valeurs spécifiques
suivantes :
• 4 ou 5, il s’agit d’un mélange
• 6, il s’agit d’un composé organique autre que des CFC, HCFC, HFC et
PFC (ex. R690 : propane)
• 7, s’il s’agit d’un composé inorganique (ex. R717 : Ammoniac)
Quelques exemples de HCFC :
• Le CFC-12 est un dérivé du méthane, sans hydrogène, avec deux
atomes de fluor et deux chlore. Il a donc pour formule : CF2Cl2.
• Le CFC-113 est un dérivé de l’éthane, sans hydrogène, avec trois
atomes de fluor et trois de chlorure. Il a donc formule : C2F3Cl3.
• Le CFC-13b1 (ou halon 1301) est dérivé du méthane, sans hydrogène,
avec trois atomes de fluor et un de brome. Il a donc pour formule :
CF3Br
Un exemple de HCFC :
• Le HCFC-22 est un dérivé du méthane, avec un atome d’hydrogène et
quatre de fluor et un de chlore. Il a donc pour formule : CHF2Cl
Un exemple de HFC :
• Le HFC-134 est un dérivé de l’éthane, avec deux atomes d’hydrogène,
deux atomes de fluor. Donc pour formule C2H2F4
Règle du "90", exemple du R32 :
1. Ajoutez 90 au nombre : 32 devient 122,
2.
Le premier chiffre donne le nombre d’atome de carbone: ici 1,
3.
Le dernier chiffre donne le nombre d’atome de fluor : ici 2.
4.
Le chiffre du milieu donne le nombre d’atome d’hydrogène : ici 2
5.
Si le bilan est incomplet, les autres atomes sont généralement des
atomes de chlore :
R22 donne 112 donc CHClF2
Vcritique 111 39 50
∆HV(à +25°C) 1460 kJ/kg 146 kJ/kg 167 kJ/kg 188 kJ/kg
Joint d’étanchéité
Remarque :
Dans les installations à fluides halogénés, les robinets sont couverts de
capots ; en cas de fuite, l’air ne se renouvelle pas autours de ceux-ci ; cela
limite donc la formation d’hydrates.
• Problème de l’huile :
Avec NH3 : l’huile est plus lourde que NH3, de plus il n’y a
aucune réaction entre l’huile et NH3. ; il n’y a donc pas de
problème, la purge est facile (on peut récupérer l’huile dans le
bas des réservoirs grâce à un diverticule où elle se dépose)
12. La sécurité.
a) La toxicité :
NH3 : on ne peut pas inhaler un mélange trop riche en NH3, on suffoque.
Une rupture des canalisations (tuyauteries) → DANGER
En cas de danger et risque d’inhalation, il faut imposer au mécanicien le port
du masque. Il faut également répartir des masques à proximité des
compresseurs et des bouteilles de NH3. Il est indispensable également de
mettre dans l’entrepôt un matériel permettant d’aller chercher un individu
pris dans une nappe de NH3 (scaphandre complet et autonome ; NH3 brûle
quand il se dissout au contact de la muqueuse humide).
Les portes permettant de sortir de la salle des machines doivent être d’accès
facile et avec ouverture vers l’extérieur.
Les fluides halogénés : Ils ne sont pas toxiques. De plus ils sont
parfaitement inodores (ils ne créent pas de panique). C’est pour cela que les
halogénés sont réservés aux machines frigorifiques équipant les lieux
fréquentés par un public non averti.
Les halogénés n’ayant pas d’odeur, il est difficile de détecter les fuites. Mais
il existe plusieurs méthodes de détection.
Méthode de la lampe haloïde
On aspire de l’air dans la région présumée de la fuite et on le fait passer
dans une flamme d’alcool méthylique (flamme invisible).
Si l’air renferme des halogènes, la flamme devient verte vive.
Il existe également des détecteurs électroniques
Souvent les fuites se manifestent par une fuite d’huile : l’ajout de "dytel"
colore les halogénés d’un couleur rouge avec l’huile ce qui permet de repérer
rapidement les fuites.
b) Incendie :
Le NH3 en présence de 18 % d’oxygène brûle très bien, il y a dégagement
d’azote et d’eau (N2+H2O).
Si on utilise des machines frigorifiques à NH3 il est indispensable de prendre
contact avec les compagnies d’assurance. (Les isolants peuvent être des
plastiques très combustibles dont la fumée est toxique. En effet, les
compagnies d’assurances sont très attentives au fait qu’on utilise des fluides
inflammables, elles risquent de refuser d’assurer des locaux trop dangereux
(nécessité éventuelle d’installer des cloisons pare-feu).
Les fluides halogénés : à haute température (600°C), les halogénés se
décomposent en phosgène (substance dangereuse).
Méthode très utilisée par le passé. Mais la solution de CaCl2 est très
corrosive (elle doit être soigneusement tamponné). La solution se dilue au
cours du temps, elle risque donc de geler dans les tuyaux. Il est nécessaire
de contrôler périodiquement la concentration en CaCl2.
Cette méthode entraîne également un problème énergétique : si on désire θCf
donnée, on doit avoir
θ saumure = θ cf − ∆ θ (∆θ est de l’ordre de 10°C)
Or on a : θ o = θ saumure − 5 ou 6°C (θo représente la température de vaporisation)
Donc : θ o = θ cf − 15 °C à -20°C
On a donc des contraintes sur le plan de durées de l’installation et sur le
plan énergétique.
Chambre
froide
3 2
5
6
1
4
3. Les compresseurs
On utilise 4 types de compresseurs
Compresseurs à piston
Compresseurs rotatifs
Compresseurs vis
Turbocompresseurs
⊕ Dans le compresseur
Fonctionnement du compresseur.
En V en W en étoile
(1500tr/mn)
Avantages :
L’augmentation de la vitesse de rotation a permis d’abaisser la cylindrée. Ces
machines devenues plus compactes.
La puissance fournie peut être progressive par mise en service graduelle des
cylindres :
Exemple : avec un compresseur ayant 8 cylindres on travaillera sur 2, 4, 6
ou 8 cylindres. On pourra utiliser ¼, ½, ¾ sur la totalité de la puissance
maximale qu’il peut fournir.
Segment en téflon
Système empêchant la remontée d’huile
Cylindre
Palette
Refoulement
C) Compresseurs à vis.
Fonctionnement de l'évaporateur.
c) Fonctionnement du détendeur
La différence de pression entre le condenseur et l'évaporateur nécessite
d'insérer un dispositif "abaisseur de pression" dans le circuit. C'est le rôle du
détendeur. Le fluide frigorigène se vaporise partiellement dans le détendeur
pour abaisser sa température.
Ouverture du robinet
Détendeur électronique
Ressort de réglage
Arrivée
du FF
Clapet
Vers évaporateur
g) Détendeur thermostatique.
Manomètre Thermomètre
Soufflet
PB = Po + PR
5. Les condenseurs
Le fonctionnement du condenseur s'intègre dans un fonctionnement global
de la machine frigorifique.
En théorie, la condensation se déroule en 3 phases :
• Phase 1, la désurchauffe du fluide frigorigène, qui, sortant du
compresseur sous forme de gaz très chauds (parfois jusqu'à 70 °C), va
se refroidir et donner sa chaleur sensible.
• Phase 2, la condensation du fluide, moment où l'essentiel de la
chaleur est donné sous forme de chaleur latente.
• Phase 3, le sous-refroidissement du liquide, communiquant encore de
la chaleur sensible au fluide refroidisseur.
⊕ Dans le condenseur
Fonctionnement du condenseur.
a) Condenseurs à air
⇒ Convection naturelle : installation de petite puissance
Système de condensation utilisé pour les installations de petites dimensions.
Il n’y a pas de ventilation ou autre système permettant d’évacuer ou de
renouveler l’air de refroidissement autour du condenseur.
⇒ Convection forcée : installation de grande puissance
Ce système utilise la ventilation pour l’évacuation de l’air chaud auprès du
condenseur.
b) Condenseur à eau
⇒ Condenseur à eau perdue
o Condenseur à double tube.
FF
FF
L’eau circule à l’intérieur des tubes ; le détartrage est donc facile (il suffit
d’enlever les brides relient deux tubes et goupillonner). Mais ce condenseur
est coûteux et encombrant, est utilisé pour de petites puissances.
C’est le seul
condenseur à eau
perdue utilisé
industriellement et
commercialement.
L’eau circule à
l’intérieur des tubes,
le fluide frigorigène
à l’extérieur.
La mise en place des
chicanes améliore le
système : elle
accroissant le temps
de passage de l’eau, transformant la circulation croisée en circulation
pratiquement à contre-courant, plus performante.
Parties servant
d’accumulateur de liquide
o Condenseur évaporatif.
Avantage :
• Coût moindre que l’ensemble condenseur + économiseur (2 appareils).
• Quand la température de l’eau diminue, a partie d’un certain seuil,
s’arrête les ventilateurs.
Condenseur
1
Figure 6.2
Compresseur
4
Echangeur
Détendeur
Evaporateur
4 1
5 6
Entropie (s)
La figure 6.2 présente un exemple illustrant l’effet de l’échangeur
intermédiaire sur le COP et la capacité frigorifique
7. Cycle en cascade
Il est parfois efficace de monter plusieurs cycles de compression "en
cascade". Le condenseur d’un cycle joue en même temps le rôle
d’évaporateur pour le cycle supérieur qui travaille à des températures plus
élevées. Il est alors possible d’utiliser différents fluides frigorifiques. La figure
5.8 montre le principe d’un système à deux cycles en cascade. En se référent
à cette figure, le bilan énergique du "condenseur / évaporateur" s’écrit :
m1 * (h2.1 − h3.1 ) = m2 * (h2.2 − h3.2 )
Les valeurs 1 et 2 du deuxième indice désignent respectivement l’étage
inférieur et l’étage supérieur du système en cascade.
Qco
Cond.
3,2 2,2
1,2
Wc.2
4,2
Com2
3,1
2,1
Evapo/Cond.
1,1
Wc.1
4,1
Qev
Evapo Com1
2,2
3,2 2,1
3,1
1,2
4,2
1,1
4,1
Entropie (s)
Schéma de principe d’un système à deux cycles en cascade
Remarque et définition :
a) La pasteurisation, la stérilisation ne sont pas définies uniquement par
une température mais par un temps : t et une température : θ.
b) Congélation : À partir une certaine température, quelque soit le
procédé et la vitesse de refroidissement, on observe le début de
congélation. Cette température est la température de congélation
commençante.
Quelque exemple :
Eau : 0°C
Lait : - 0,5°C
Viande et poisson : – 1°C
Fruits et légume : – 1,5 à – 5°C
Liquide concentré : –10 à -20°C selon la concentration atteinte
θcc -18°C
Réfrigération Congélation
"Chilling" "freezing"
Remarque :
Maturation = élimination de l’acide lactique. A l’abatage, le glycogène des
muscles est oxydé en acide lactique (glycolyse anaérobique) puis l’oxygène de
l’air passe dans les muscles.
Pour des raisons d’hygiène, la maturation se fait θ < 7 °C (généralement on
opère 4°C)
Conservation : 2 à 4 semaines
b) Cas des tissus vivants :
Exemple : légumes, fruits sont vivants, donc respirent, d’où une
consommation d’énergie (des réactions biochimiques coordonnées).
Les fruits cueillis présentent un coefficient respiratoire de 1. C’est à dire
qu’ils consomment leurs sucres pour former de l’énergie :
CO
C6 H12O6 + 6O2 → 6CO 2 +6 H 2O + E Coeff.. 2 =1
O2
2. Congélation :
Elle se fait toujours à des températures inférieures à -10°C. θcc =
température à laquelle apparaît le premier cristal au sein du produit.
En pratique, on stock très en dessous de θcc.
Pour une solution diluée de NaCl, ce qui se solidifie est eau. La phase
restante s’enrichit en sel.
θcc %NaCl
-1°C 1,5
-2°C 2,9
-18°C 20
-20°C 21
d) Rapidité de la congélation.
⇒ Congélation lente
Il se formera des cristaux dans les méats (espaces intercellulaires).
Puis la congélation intracellulaire débute. Il se forme des masses de glace
assez importantes, certains cristaux formés auront une forme en aiguille
(dendrites) → qu’elles perceront la paroi.
Dendrite
⇒ congélation rapide
On a la formation de petits cristaux de forme globuleuse dispersés dans les
méats ainsi que dans toute la cellule.
A la décongélation
* Congélation lente → exsudation importante.
* Congélation rapide → exsudation faible.
Remarque : en littérature anglaise exsudation se dit drip.
L’exsudation est un critère de jugement de la qualité de congélation.
e) Variation de température.
* Congélation rapide :
A tout réchauffage, des petits cristaux disparaissent, mais lorsque la
température redescend, on a une recongélation lente (car les fluctuations
sont lentes). L’eau, précédemment libérée, recongèle autour des petits
cristaux préalablement formés. Le produit congelé rapidement évolue donc
vers la structure du produit congelé lentement.
* Congélation lente :
D’après ce qui précède, il est évident que de faible variation de température
ont peu d’influence sur la congélation-décongélation.
f) Choc osmotique
Lorsqu’on décongèle un produit on libère une certaine masse d’eau. Ceci
entraîne une exsudation du produit congelé.
• Expérimentalement, on constate que l’exsudation est faible lorsque la
décongélation est rapide.
Décongélation
Rapide Peu d’exsudation +++
Lente + Ce sont les pires
conditions + + + +
g) Aspect hygiénique.
A des températures de -10°C à -11°C, tout développement bactérien est
stoppé, et à -18°C tout développement fongique l’est, mais le produit n’est
pas stérile.
→ Un respect scrupuleux de l’hygiène pour les produits décongelé.
→ La décongélation à température ambiante est à bannir (prolifération
microbienne en surface).
i) Durée de stockage.
On mesure par des tests sensoriels le temps à partir duquel apparait un
défaut du goût.
Exemple : à-24°C pendant 6 mois, puis -10°C pendant 15 jours, puis -18°C
pendant 6 mois.
Buvard
Coupe
On peut aussi placer des palettes, mais les paquets doivent être disposés de
façon peu dense.
2. Congélation à N2 ou CO2.
On ne congèle pas en immergeant le produit dans l’azote liquide sinon le
"coût de froid" le ferait craquer et il deviendrait non présentable.
La chaleur latente de changement d’état est faible : 198kJ/kg.
La température d’évaporation à la pression atmosphérique est trop basse
pour beaucoup de produit : elle est de –196°C (N2).
La plus part des produits agricoles et alimentaires ont une variation
d’enthalpie pour la congélation de l’ordre de 400 kJ/kg.
3. Lit fluidisé.
La température de congélation est
comprise entre -33°C et -35°C, ce qui
entraîne une économie d’énergie.
Cette méthode est utilisable pour les
petits produits (petit pois, haricot, etc.)
1
hD 2 = cons tan te
h : coefficient d’échange en surface
D : diamètre des particules. L’échange
est d’autant plus intéressent que le
produit est plus petit.
Système interdit en
raison du risque de
résidus halogènes fixés
au produit.
Enceinte à vide
Produit pâteux
Tapis d’évacuation des
gouttelettes congelées
Evaporateurs
Produit
Trappe
b. Plaques horizontales
Plaques évaporatrices
c. Saumure incongelable.
Produit
Evaporateurs
Bac à saumure
Le tapis en feuillard d’acier "flotte" en quelque sorte sur les bacs à saumure.
Utilisation : Café avant lyophilisation.
Stocks et produit plats (truite par ex.)