Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Sous le thème :
Encadré par :
Réalisé par :
Meriem
Introduction générale :.............................................................................................................1
1. Les associations :.............................................................................................................26
1. Historique de Carrefour :...............................................................................................33
Conclusion générale :................................................................................................................51
Références :
Liste des figures :
Figure 1 : Le consommateur et son environnement..................................................................8
Figure 2 : Certaines questions se posent durant les phases du processus de consommation 10
Figure 3 : Les facteurs explicatifs du comportement d’achat du consommateur....................13
Figure 4 : L’influence de la publicité sur le comportement d’achat du consommateur..........18
Figure 5 : Les différentes étapes du processus de prise de décision.......................................21
Figure 6 : Répartition de l'échantillon par sexe.......................................................................41
Figure 7 : Répartition de l'échantillon par âge.........................................................................42
Figure 8 : Répartition de l’échantillon par situation familiale.................................................43
Figure 9 : La notoriété de l’entreprise.....................................................................................44
Figure 10 : La notoriété des produits.......................................................................................44
Figure 11 : Les moyens de communication.............................................................................47
Figure 12 : Réclamation consommateur par rapport à la publicité..........................................47
Figure 13 : La satisfaction de la publicité de Carrefour..........................................................49
Cependant, nous pouvons dire que le consommateur marocain est une réalité peu ou
mal connue par certaines entreprises nationales. Cela peut s’expliquer par l’absence ou
l’insuffisance des informations dont elles disposent. C’est la raison pour laquelle, l’étude du
comportement du consommateur parait une nécessité, dans un marché national devenu de plus
en plus concurrentiel par des offres locales et étrangères et ce, de mieux le connaître, l’attirer
et le fidéliser.
1
Joêl Brée, « le Comportement du consommateur. », Edition Dunod 2004, page 9-10.
1
Après l’indépendance du Maroc, le secteur publicitaire qui est resté plusieurs années à
ses premiers balbutiements au sens professionnel, se distingue ces dernières années par des
manifestations de plus en plus rayonnantes.
« Quel niveau du respect des droits du consommateur au Maroc face aux effets
négatifs de la publicité ? »
2
Partie I : Revue de littérature sur le droit du
consommateur et la publicité
3
Aujourd'hui, la recherche et la surveillance du comportement des consommateurs sont
extrêmement importantes, car avec cette préoccupation, les commerçants et chefs d'entreprise
peuvent découvrir des opportunités et des menaces que les clients peuvent être insatisfaits ou
refuser de causer à ses activités.
Dans cette première partie nous allons présenter trois chapitres une synthèse d’une
large recherche bibliographique traitant respectivement les chapitres suivants :
4
Chapitre I : Le comportement des consommateurs et l’influence des
facteurs externes
Face aux mutations et aux bouleversements induits par l'ouverture des marchés, la
compréhension des consommateurs est devenue une condition indispensable pour que
l'entreprise élabore des produits, des prix, des modes de distribution et des plans pour les
stratèges marketing.
2
Ce commentaire sur l'évolution du marketing est tiré en bonne partie du premier chapitre du volume de N.'J.
Stanton, Fundamentals of Marketing, McGrawHill, 1964, intitulé € Marketing in the Economy ».
5
L'augmentation du niveau intellectuel qui provoque un raffinement progressif du goût
et des besoins du consommateur ;
L'excédent de production auquel sont arrivées les entreprises.
Certaines activités du marketing ont alors vu le jour ; parmi celles-ci on peut citer la
recherche et la publicité. Au cours de cette première étape, les problèmes de produits, de prix,
de quotas et de contrôle dépendaient des services soit de la finance, soit de la production, soit
de la recherche.
La deuxième étape est recentrée sur la période qui va des années 1940 aux années
1950. Elle est caractérisée par une transformation importante des structures des sociétés : les
activités de recherche commerciale, de promotion des ventes, de publicité et de service sont
placées sous la responsabilité soit du directeur du marketing, soit du directeur des ventes
lorsque cette fonction staff est inexistante. Ces changements ont été opérés pour rendre plus
efficaces les activités du marketing et pour permettre aux entreprises de profiter au maximum
d'une demande de produits qu'elles ne pouvaient pas satisfaire. Le marketing assume alors la
responsabilité d'écouler une offre donnée de produits, mais dans des structures de marchés où
le couple produit-prix est de plus en plus rigide. L'entreprise se rend compte de la nécessité de
s'étendre à des secteurs de marchés toujours plus vastes ; pour y parvenir on augmente
graduellement la publicité et la promotion des ventes, afin de s'assurer un monopole auprès du
consommateur.
6
La troisième étape de l'évolution du marketing est caractérisée, depuis 1950, par
l'adoption du concept de marketing par de nombreuses entreprises et par sa mise en œuvre au
moyen d'une direction du marketing totalement intégrée. Selon ce concept, plusieurs activités
qui relevaient autrefois soit de la finance, soit de la production, soit d'autres services, tombent
sous l'autorité directe du marketing ou sont du ressort conjoint du marketing, de la production
et de la finance.
Un consommateur peut se défini comme étant une personne qui a la capacité d'acheté
un ensemble des biens et des services, offres en vente, jusqu’à son utilisation ultime dans le
but de satisfaire des besoins, des souhaites des désirs, à titre personnel ou pour son entourage.
L'ancien consommateur est une personne qui s'est détournée du produit ou d'une
marque voire d'un service après avoir l'acheter ou utiliser ;
Le non consommateur absolu est une personne que n'a ni les moyennes, ni les gouts,
ni les caractéristiques culturelles, ni de proximité pour entrer en contact avec une offre
et y répondre, autrement dit cette personne ne risque absolument pas d'acheter le
produit en question ;
Le non consommateur relatif, contrairement au cas précédent Le non consommateur
relatif serait en mesure d'acheter le produit si certaines conditions actuelles étaient
modifiées.
7
Figure 1 : Le consommateur et son environnement
Source: Paul Van
Vracen, Martine Janssens-Umflat; comportement du consommateur, édition de bocks université,
Le domaine du comportement des consommateurs est vaste alors que les études
consacrées à comprendre ce principe ne sont pas très nombreuses et remonte à quelques
années d'ici.
Les consommateurs sont très divers, de l’enfant de 8 ans demandent à sa mère des
Pokémon au décideur d’une grande entreprise choisissant un système informatique de
plusieurs millions de dirhams. Quant aux besoins et aux désirs, ils commencent à la faim et la
soif, pour évoluer vers l’amour, le statut ou spiritualité.
8
Le comportement du consommateur comprend en définitive toutes les activités
physiques et mentales obligatoire afin de prendre des décisions au sein du marché,
ainsi que les conséquences qui se déroulent de cet achat.
Cette définition regroupe les trois dimensions obligatoires sont les suivantes :
9
Figure 2 : Certaines questions se posent durant les phases du processus de consommation
Source : Solomon M.R. et Stuart E.W.,Marketing : Real people, Real choices, 2e édition,Upper Saddle
River, NJ : Prentice Hall, 2000, p. 5-6
C’est pour cela que les développeurs en marketing ont essayé de construire un modèle
sur le comportement du consommateur en sélectionnant les variables qui l’influence. Le
comportement d'achat d'un consommateur subit l'influence de nombreux facteurs : culturels,
sociaux, personnels et psychologiques.
1.1. La culture :
10
Les responsables de marketing international doivent prêter beaucoup d’attention aux
différences culturelles, dans la mesure où elles peuvent avoir tellement de conséquence sur la
vente de leurs produits et la mise en œuvre de leurs plans marketing à l'étranger.
Une classe sociale est mesurée par un certain nombre d'indicateurs (profession,
revenu, patrimoine, zone d'habitation ou niveau d'instruction) qui influencent la décision d'un
consommateur.
Un deuxième niveau de facteurs, centré sur les relations interpersonnelles, joue un rôle
important en matière d'achat, il s'agit des groupes de référence (la famille), et des statuts et
rôles qui leur sont associés.
Dans sa vie quotidienne, un individu est influencé par les nombreux groupes auxquels
il appartient, ces types de groupe sont appelés groupes d'appartenance. Ceux-ci
interviennent de trois façons : d'abord, les groupes de référence proposent à l'individu des
modèles de comportement et de mode de vie ; ensuit, ils influencent l'image qu'il se fait lui-
même, enfin, ils engendrent des pressions en faveur d'une certain confronté de comportement.
11
2-2 La famille :
Le comportement d'un acheteur est beaucoup tourné par les déférents membres de sa
famille. Il est en fait, il faut faire la distinction entre deux familiales : la famille d'orientation,
qui se compose des parents et la famille de procréation formée par le conjoint et les enfants.
Un individu fait partie de nombreux groupes tous au long de sa vie : la position qui
occupe dans chacun de ces groupes est régentée par un statut auquel correspond un rôle.
Un rôle se compose de toutes les activités qu'une personne est censée accomplir,
compte tenu de son statut et des attentes de l'entourage.
Un statut donné correspond à une position plus ou moins valorisée socialement. Les
statuts et les rôles exercent une profonde influence sur le comportement d'achat.
Les produits et les services achetés par une personne a jeune âge évolue tout au long
de sa vie. L’agent modifie son alimentation, ses vêtements, son meuble et ses loisirs.
Le concept de cycle de vie joue aussi un rôle dans les évolutions des décisions d'achat en
matière de désirs, d'attitudes et de valeurs.
12
3-2 La profession et le niveau économique :
Le métier exercer par une personne donne lieu à de nombreux achats. Un ouvrier de
bâtiment par exemple a besoin de vêtements, de chaussures de travail, et peut-être une
gamelle pour déjeuner sur le chantier; son directeur achète des vêtements de luxueux et
voyage en avion.
Un autre facteur qui influence le comportement d'achat est le style de vie qu'une
personne a décidé d'adopter. Celui-ci est défini comme : un système de repérage d'un individu
à partir de ses activités, ses centres d'intérêt et ses opinions.
13
Source: J. P Helfer, J. Orsoni, « marketing », éd Vuibert, 4éme éd, paris 1995. P 91.
Tout agent a une personnalité qu'il exprime à travers son comportement d'achat. Celle-
ci s'exprime en générale sous forme de trait : confiance en soi, autonomie, sociabilité,
adaptabilité, introversion, impulsivité, créativité.... la personnalité est une variable utile pour
analyser la décision d'un individu, pour autant qu'on puisse la mesurer et la relier aux produis
et aux marques.
Une notion voisine de la personnalité est « le concept de soi » qui décrit la façon dont
un individu se considère et pense que les autres le voient.
4-1 La motivation :
Les besoins ressentis par un individu sont de nature très varié. Certains sont
biogéniques, issus d'états de tension psychologique tels que la faim, la protection, l’affection...
Etc., d'autre psychogéniques, engendré par un inconfort psychologique tel que le besoin de
reconnaissance. La plupart des besoins, conscients, ne poussent pas nécessairement l'individu
à agir. Pour que l'action intervienne, il faut en effet que le besoin atteint un niveau d'intensité
suffisante pour devenir un mobile.
Lorsqu'un client regarde des ordinateurs, il n'est pas seulement sensible aux
performances, mais réagit mentalement à d'autres caractéristiques. La forme, la taille, le
poids, la matière, la couleur de l'appareil sont autant d'éléments susceptibles de déclencher des
émotions. Aussi le fabricant doit-il, lors de la conception du produit, étudier la capacité des
14
éléments visuels et tactiles à provoquer des sentiments susceptibles de stimuler ou au
contraire d'inhiber l'achat.
4-2 La perception :
Un individu motivé est prêt à l'action. La forme qui prendra celle-ci dépend de sa
perception de la situation. La perception est le processus pour lequel un individu choisit,
organise et interprète des éléments d'information externe pour construire une image
cohérente du monde qu'il entoure.
4-3 L'apprentissage :
Lorsqu'il s'agit, un individu se trouve soumis aux effets directs et indirects de ces
actes, qui influencent son comportement ultérieur. On appelle « apprentissage » les
modifications intervenus dans le comportement d'une personne à la suite de ses expériences
passées.
Une attitude résume les évaluations (positive ou négative), les réactions émotionnelles
et les prédispositions à agir vis-à-vis d'un objet ou d'une idée.
15
s'agglutinent en réseaux logiques et chercher à modifier l'un d'entre eux peut requérir un
bouleversement de l'ensemble.
Une entreprise a donc avantage à adapter ses produits aux attitudes préexistantes plutôt
qu'à chercher à les transformer.
Parmi les définitions de la publicité on peut citer les suivantes : « La publicité est une
forme de communication commerciale de masse impersonnelle qui utilise les médias. Elle est
initiée et financée par un annonceur, qui paie un support médiatique pour diffuser un
message généralement crée par un intermédiaire : l’agence de publicité.il ne s’agit ni d’une
information habituelle, ni de propagande : elle défend et/ou propose son point de vue propre,
en ayant pour caractéristique d’être partisane3 ». « La publicité tente d’attirer l’attention
d’une cible réelle ou potentielle, selon des objectifs planifies, en émettant un message qui a
pour but d’influencer le comportement de celui qui le reçoit ou bien d’éveiller des besoins en
lui4 ».
16
quotidienne, presse gratuite, presse périodique, presse professionnelle, télévision, radio,
affichage, cinéma et Internet 5».
Cette définition nous permet de conclure que la publicité et une forme de communication
dont le but et de fixer l’attention d’une cible pour l’inciter adopter un comportement souhait,
achat d’un produit, à confirmer la notoriété d’une entreprise, à construire une image.
L’objectif immédiat de la publicité est de provoquer l’achat ou de renforcer la confiance en un
produit ou une entreprise par la promotion de l’image, en cohérence avec les objectifs
marketings et les objectifs de l’entreprise.
Elle est importante au début du cycle de vie d’un produit pour informer le marché de
départ du nouveau produit et le faire connaitre et introduire le nouveau produit ces
caractéristiques et explication de fonctionnement de produit.
Celle qui se trouve beaucoup dans le monde des concurrents, on a recouru à elle
lorsqu’il s’agit de favoriser la demande sélective pour une marque particulière, on peut la
trouver sous forme de publicité comparative. Elle a pour but de : crée un avantage
concurrentiel pour la marque, inciter le consommateur vers l’achat de produit, donner de la
confiance pour le produit, faciliter le contact avec le vendeur.
Elle est utile au début du cycle de vie d’un produit pour informer le marché de
l’existence d’un nouveau produit et le faire connaitre le nouveau produit ces caractéristiques
et explication de fonctionnement de produit.
5
JEAN-marcdécaudin, Communication marketing, édition ECONOMICA, 3e édition, Paris, 2003, p.101.
6
P. KOTLER, B. DUBOIS, K. KELLER, MANCEAU : op. cit, p.657.
17
1.1.2.2. L’influence de la publicité sur les attitudes et les
comportements :
La question est à vue le jour dans les années 1920 aux Etats Unis, il fallait maitriser
pourquoi certains produits sont plus utiliser par rapport à d’autres. Ainsi l’idée du marketing
est née. C’est également à cette époque que l’on s’est posé la question de savoir pourquoi
certaines actions publicitaires étaient efficaces.
La question que l’on se pose ici est donc : comment une image dans a presse ou un
film à la télévision provoquent-ils un changement d’attitude ou de comportement ? Si les
comportements sont très probables, les besoins fondamentaux sont eux, cachés. On a donc
une représentation verticale de plus invisible au plus visible.
18
2. Acteur de marché publicitaire :
2.1. Les annonceurs :
Ils sont donc les émetteurs de la communication, des entreprises ou organisations qui
souhaitent rentrer dans le système de communication pour y introduire des messages.
On peut classer les annonceurs de différentes façons, selon qu’ils sont fabricants,
distributeurs, prestataires des services, multinationaux, entreprises individuelles, publiques,
privées, associations sans but lucratif.
Les agences de publicité opèrent dans le secteur des services aux entreprises. La nature
de la prestation est du style du conseil et/ou de la prise en charge de la réalisation de certaines
activités dans la fonction de commercialisation des produits ou des services. Alors, une
agence est un organisme indépendant, composé de spécialistes chargé, pour le compte de
l’annonceur, de la conception, de l’exécution et du contrôle des actions publicitaires.
Ce sont des entreprises mettant en relation des annonceurs souhaitant diffuser des
publicités et des entreprises de média qui souhaitent mettre à disposition des espaces
publicitaires, valorisant ainsi leur audience. Elles sont chargées de vendre l’espace publicitaire
des supports dont elles ont la responsabilité. Une régie ne peut s’occuper que d’un seul
support ou gérer plusieurs.
19
médias, mais les supports publicitaires sont diversifiés (mailing, panneaux lumineux,
calendrier, catalogues, cendriers...).
2.5. La Télévision :
L’évolution de différentes chaines nationales ou privées oblige à repenser sans cesse a
l’utilisation que l’on peut faire de ce media favori du secteur de la grande consommation. La
publicité a la télévision offre une très bonne qualité de reproduction, aide les annonceurs à
expliquer le fonctionnement de leur produit et à améliorer leur image.
2.6. La presse :
Est considérée comme un media puissant car elle permet une couverture nationale et
une fidélisation de son public ; aussi est un media de réaction pour faire face à
laconcurrence.il existe trois types de presse: la presse quotidienne nationale, quotidienne
régionale et la presse périodique.
2.7. Internet :
Internet La communication sur internet est née en 1995 aux Etats Unis. Internet n’est
pas un média strictement parlé. On a pu dire c’est média des médias.
C’est la plate-forme technologique qui accueille les médias classiques et qui permet de
créer des formes multiples et nouvelles de communication qui s’inventent, se transforment et
se structurent peu à peu.
Internet est très polyvalent, il peut être utilisé pour faire de la publicité produit, de la
notoriété de marque, de la communication, du marketing direct et de la promotion des ventes.
Internet et le média dont les recettes publicitaires augmentent le plus vite possible dans les
pays développés notamment les Etats Unis, le japon et en Europe de l’ouest.
20
en fonction de l’importance d’achat et l’influence exercée par les différentes variables qu’on a
Source : T. ALBERTINI, J. P. HELFER, J. ORSONI, Dictionnaire de marketing, Vuibert, Paris, 2001, p.05
21
suffisamment importants. Cependant à cette étape du processus, le consommateur est
peurréceptif. Lorsque le processus de décision est déclenché, le consommateur devient
généralement plus réceptif à toute information qui est susceptible de l’aider à prendre sa
décision.
En effet, toutes ces informations ne peuvent pas être stockées en mémoire, donc le
consommateur aura tendance à se tourner vers des sources d’information externes qui peuvent
être distinguées de multiples façons :
La décision d’achat est la résultante d’une série de classement des choix, dans cette
phase le consommateur décide d’acheter ou non le produit est souvent cette décision est
irréversible et le consommateur doit assumer les conséquences de son choix.
La marque achetée n’est pas forcement celle qui a reçu les meilleures évaluations à
l’étape précédente, car, plusieurs facteurs peuvent intervenir (les facteurs situationnels,
famille, amis, valeurs…). Ces facteurs peuvent modifier, ou faire abandonner une décision
d’achat.
22
La satisfaction résulte de la comparaison entre les attentes du consommateur et les
performances procurées par le produit acheté.
23
III- Quel droit du consommateur face à l’effet négatif de la
publicité ?
Désormais, nous allons voir qu’elle peut aussi avoir des effets néfastes sur eux. Ainsi,
la publicité peut avoir des impacts négatifs sur le comportement des consommateurs et peut
affecter de manière négative celui des ménages ainsi que leurs sociétés.
Ces côtés néfastes sont, par ailleurs, nettement plus visibles et plus nombreux que les
côtés positifs. En effet, la publicité peut engendrer une consommation excessive et inutile de
certains produits, et même créer des tensions entre les enfants et leurs parents. De nombreuses
études sur le rôle que pourrait jouer la publicité dans l’acquisition de certaines habitudes ou de
certains comportements ont, par ailleurs, été réalisées.
Bien qu’ils ne soient pas toujours conscients d’être exposés à ces publicités, les
consommateurs se voient d’autant plus impactés, notamment par rapport à leurs
comportements de consommation. Les publicités dites « implicites » détiennent une plus forte
influence sur les consommateurs qui n’ont pas conscience d’être affectés et émettent des
jugements plus forts.
Lorsque les consommateurs voient leurs pensées et jugements affectés par une certaine
influence, et ce de manière inconsciente et donc involontaire, on parle de « contamination
mentale ».
24
Les enfants, détenant une grande influence sur les achats de leurs parents, sont
également ciblés. La publicité en profite d’autant plus et voit en eux une cible de choix par
leur ignorance et leur vulnérabilité.
Les consommateurs achètent les produits démarchés par la publicité alors qu’ils ne
leur sont pas forcément nécessaires. La publicité détient ainsi l’art d’acheter les
consommateurs …
Les consommateurs qui vont acheter un produit ou un service n’exprime toutefois pas
nécessairement de besoin envers celui-ci à la base. Un des rôles de la publicité est de susciter
le désir. Des personnes qui n’auraient pas l’utilité d’un produit ou service au départ sont ainsi
amenées à avoir l’impression qu’ils auraient intérêt à le posséder.
La publicité crée ce sentiment par l’envie. C’est de là que va, dans certains cas,
émerger chez ce consommateur l’acte d’achat.
Des études démontrent que la publicité, après 4 visualisations, pour ce qui est de la
mémoire explicite, fait retenir chez ses téléspectateurs 50% des éléments dans la semaine qui
suit, et 30% dans les deux mois suivants.
Concernant l’aspect visuel comme c’est notamment le cas pour les logos des marques,
vus plusieurs fois, ils sont d’autant plus facilement reconnaissables pour le public cible. Plus
un logo se montre original, plus il aura de chance d’être plus identifié rapidement, retenu, et
contribue ainsi au rapprochement avec le consommateur.
25
Cela constitue un véritable moyen de fidéliser le consommateur plus tôt.
1. Les associations :
Elle peut vous représenter et vous accompagner dans la résolution de vos litiges, liés
aux relations contractuelles entre vous et le fournisseur/ou le prêteur.
Les associations ont comme principale vocation de veiller au respect des droits du
consommateur à savoir son droit à l’information, à la protection de ses intérêts économiques,
à la représentation, à la rétractation, au choix, et à l’écoute.
L’information : vous mettre en garde contre les produits et services présentant des
risques pour votre santé et votre sécurité ;
26
Le conseil à la consommation : vous proposer les meilleures solutions et vous guider
pour protéger vos intérêts économiques ;
L’éducation : vous informer sur vos droits pour vous permettre d’être un
consommateur responsable ;
L’assistance : vous accompagner et vous appuyer dans votre décision, après avoir reçu
ses conseils.
Durant les dernières années, les pouvoirs publics sont convaincus de la nécessité de
l’implication de la société civile pour le succès de toute action touchant les intérêts du
consommateur, mais également de la nécessité d’une loi régissant la protection du
consommateur. Fut ainsi créée la loi 31.08 sur la protection des consommateurs.
Elle est issue d’une large concertation entre les départements ministériels, les
associations de consommateurs, des organisations et Chambres professionnelles ainsi que
7
Ministère de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, Publication du projet de loi 31-08
relative aux dispositions pour la protection du Consommateur, édition 2011.
27
compétences universitaires. Comptant 203 articles, ce texte a pour objectif d’instaurer
l’obligation générale d’information du consommateur, de consacrer le principe de la
transparence des transactions et la garantie de la protection du consommateur. Et toujours
dans l’objectif d’assurer la défense des intérêts du consommateur, le texte régit également
certaines pratiques commerciales, fixe les conditions de la garantie légale et conventionnelle
et assure la représentation et la défense des consommateurs via les associations de
consommateurs. Il est à souligner que parmi les principaux objectifs et apports du projet de loi
de protection du consommateur (la loi 31-08), nous pouvons citer15 :
8
https://www.mcinet.gov.ma/
28
Dans ce cadre également, il a été prévu la création du Centre Marocain de la
Consommation qui est une association à but non lucratif créée entre les associations de
consommateurs, les personnes intéressées par le consumérisme et des experts. Ce centre sera
une structure technique d’appui à la promotion du consumérisme au Maroc.
29
Partie II : Etude de cas :
Le niveau du respect des droits du consommateur au
Maroc contre les effets négatifs de la publicité
30
Après avoir démontré, dans une première partie, une revue de littérature sur le droit du
consommateur et la publicité.
Nous allons procéder, dans cette deuxième partie, à analyser le : Le niveau du respect
des droits du consommateur au Maroc contre les effets négatifs de la publicité; au sein d’une
société de grande distribution « Carrefour », et de faire ressortir les effets négatifs de la
publicité.
31
Chapitre I : La méthodologie de la recherche empirique et la
présentation de l’organisme d’accueil
Avant de passer à l’étude du terrain, il convient tout d’abord de présenter l’intérêt de
notre étude empirique (section 1) puis nous justifierons notre choix épistémologique, ainsi que
la méthode qualitative employée dans notre recherche (section 2).
A travers notre étude empirique, nous avons choisi de faire un état des lieux d’une
société marocaine de la région du Grand Casablanca en matière du système de publicité et
notamment ses effets négatifs sur le comportement des consommateurs en absence d’un suivi
rigoureux pour la protection des droits des consommateurs.
32
et qui sera complétée dans une deuxième phase par une recherche ingénierique dans une
entreprise.
Selon Wacheux9, les études qualitatives permettent de comprendre les enjeux et la conduite
des acteurs en interaction ou en situation de dépendance, alors que les études quantitatives relèvent
plus de situations figées.
Pour Miles et Huberman 10, les données qualitatives permettent des explications et des
descriptions riches et fécondes.
Pour Baumard et Ibert, les études qualitatives sont justifiées dans le cas des problèmes
dépendants de l’expérience des acteurs, dans la mesure où elles admettent la subjectivité du
chercheur et des sujets. Tel est manifestement le cas, dans notre thème de recherche, le rôle
que joue la publicité dans le comportement des consommateurs que nous ciblons et les
pratiques managériales que nous observons.
1. Historique de Carrefour :
Le groupe Carrefour a été créé en 1959 à Annecy, par les familles Fournier et
Defforey.
Dès 1963, il lance le concept d’hypermarché avec l’ouverture, à Sainte-Geneviève-
des-Bois en région parisienne, d’un grand magasin de 2500 m². Ce magasin innovant reprend
les principes des hypermarchés américains : vaste choix, large place accordée à la voiture
avec 400 places de parking, dramatisation du lieu de vente, bas prix…
9
F.Wacheux, »méthodes qualitatives et recherche en gestion ».Economica, Paris, 1996.
10
M.B.Miles et A.M.Huberman, « Analyse des données qualitatives »,De Boeck, Paris,2003.
33
Pionnier dans des pays comme le Brésil en 1975 ou la Chine en 1995, le groupe est
aujourd’hui présent sur trois grands marchés : l’Europe, l’Amérique latine et l’Asie.
Cette société française est cotée en bourse depuis 1970. Elle est devenue leader
européen de la grande distribution et deuxième groupe mondial, juste derrière Wal-Mart,
grâce à sa fusion avec le groupe Promodès en 1999.
1. Activités :
Carrefour intervient sur de multiples formats de la grande distribution. Le groupe
compte à ce jour plus de 9500 magasins exploités en propre ou en franchise.
34
Magasins de proximité (Carrefour City) : 5,2% du chiffre d’affaires.
Le groupe réalise 43% de son activité en France, 36% dans le reste de l’Europe, 13% en
Amérique latine et 8% en Asie.
Il développe aussi des activités de vente sur Internet et des services tels qu'assurances,
produits financiers (via la marque Carrefour Banque) voyages et spectacles.
Elle s’occupe de l’établissement des plans stratégiques et des décisions sur la politique
marketing à adopter en collaboration avec la direction du siège du Maroc. Elle a également
pour mission la coordination, l’orientation et la motivation des autres directions.
La direction générale est présidée par un président directeur général (PDG) qui est
l’actionnaire majoritaire.
Elle est l’un des piliers de l’organisation structurelle de Carrefour Market, sa fonction
consiste en :
35
2.1.3. La direction projet :
Elle collabore avec la direction générale, elle a pour mission la réalisation et le suivi
des projets, elle se charge de la réalisation de tous les travaux de construction ou d’extension,
et de l’installation des équipements techniques et mécaniques.
Elle gère toutes les relations avec l’environnement de l’entreprise, elle assure la
commercialisation des produits et le suivi de ses clients qui sont ; pour se faire la direction a
adopté la structure suivante :
Elle est considérée comme le pilier de l’entreprise car elle joue le rôle de support pour
les autres directions, en leurs fournissant les ressources matérielles, financières et
d’information nécessaire. Elle se divise en quatre services :
36
Service d’approvisionnement : Sa mission est d’assurer l’approvisionnement en
matières premières ; il constitue également un soutien logistique et technique pour les
autres structures puisqu’il les approvisionne en matière de fournitures de bureau et
d’équipement
Pour cela, nous avons utilisé l’enquête par sondage qui peut être définit comme :
37
« Une méthode de recueil de l’information visant à poser des questions, a un certain nombre
de personne, constituant un échantillon extrait de cette population, en utilisant un mode
d’administration ».
1. La sélection de l’échantillon :
La détermination de la population de l’étude est une phase importante, car la qualité
des résultats dépend en grande partie de la représentativité de l’échantillon.
La base de sondage est habituellement constituée par la liste de toutes les unités à
partir de laquelle on tirera un échantillon aléatoire. Dans notre cas, la population est
constituée de l’ensemble des consommateurs des gammes des produits « Carrefour » de
différents sexe, âge…, et résidants dans la ville de Casablanca.
Etant donné que nous n’avons pas une liste exhaustive de l’ensemble des
consommateurs résidants dans la ville de Casablanca, il serait difficile pour nous de
déterminer une véritable base de sondage, ce qui veut dire que notre étude n’a pas de cadre
d’échantillonnage.
38
1.1.1. Les méthodes probabilistes :
Cette méthode fait intervenir le hasard dans la désignation des unités de sondage, et
chaque unité a une probabilité connue et différentes de zéro, d’être désignée. Celle-ci
nécessite de disposer de la liste exhaustive de tous les individus de la base de sondage.
De plus, elle permet de mesurer avec précision la marge d’erreur des résultats obtenus,
liée à la taille de l’échantillon.
Elles utilisent un choix raisonné et sont utilisées lorsqu’on ne possède pas la liste
exhaustive.
39
Etant donné que nous ne disposons pas de la liste exhaustive des consommateurs de la
gamme des produits « Carrefour » dans la ville de Casablanca, nous avons opté pour la
méthode d’échantillonnage non probabiliste de convenance.
Le choix de cette méthode se justifie par le fait qu’elle est appropriée pour nous permettre de
respecter nos délais qui sont relativement courts.
Questionnaire :
Notre questionnaire est constitué de 15 questions dont deux questions signalétiques présenté
comme suit :
40
- Question 08 : Objectif de cette question est de savoir est ce que le droit du
consommateur est assuré contre les effets négatifs de la publicité.
- Question 09 : Objectif de cette question est de savoir la réaction des consommateurs
contre les effets négatifs des messages publicitaires des produits « carrefour ».
- Question 10 : : Cette question nous permet de mesurer le degré de satisfaction des
consommateurs du produits « Carrefour ».
- Question 11 : Cette question mesure l’attitude de l’interrogés envers la qualité des
produits « Carrefour ».
- Question 12 : Objectifs de cette question est de savoir si les consommateurs sont
satisfaits sur les informations donné par l’entreprise « Carrefour ».
- Question 13 – 14 - 15 : Ce sont des questions signalétiques (personnelles).
41
Figure 6 : Répartition de l'échantillon par sexe
Notre échantillon est composé de plus d’hommes que de femmes. Sur les 90 personnes
interrogées, 60% sont des hommes et 40% sont des femmes, soit respectivement 54 et 30
personnes.
42
Figure 7 : Répartition de l'échantillon par âge
D’après les résultats ci-dessus, nous remarquant que notre échantillon est composé
d’une population de tous les âges. Des personnes âgées entre 18 à 30ans qui représentent
41.11% des enquêtés, et d’autre personnes âgées de 31 à 45 ans représentent 28.89% des
enquêtés. Pour les personnes âgées de 46 à 60 ans représentent 24.44% des enquêtés, et
d’autre âgées plus de 60 ans qui représente 5.56% des enquêtés.
43
Figure 8 : Répartition de l’échantillon par situation familiale
Notre échantillon est largement dominé par les célibataires qui représentent 52.22%,
soit 47 personnes contre 44.44% des mariés, soit 40 personnes, et 3.33% des veuf (ve), soit 3
personnes.
3. Autres questions :
44
Figure 9 : La notoriété de l’entreprise
45
Effectif
16%
30%
26%
7%
22%
D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous, nous remarquons que 100%
des interrogées connaissent les produits gamme « Carrefour », donc l’entreprise a réussi à
différencie ses produits sur le marché des concurrents.
On remarque que les produits Carrefour Classic sont les plus connus par les
interrogées avec un pourcentage de 29% suivi par les produits carrefour sensation de 26% et
carrefour original avec un pourcentage de 22%, les produits carrefour le marché avec 16% et
carrefour extra de 7%.
46
Tableau 7 : Exposition à la compagne publicitaire
D’après notre enquête sur 90 personnes interrogées, en trouve 95.56% ont vus ou
entendus la publicité du « Carrefour », contre 4.44% qui n’ont pas informé sur la publicité
du « Carrefour» ce qui explique la réussite de la compagne publicitaire de
l’entreprise « Carrefour ».
47
Figure 11 : Les moyens de communication
48
On remarque que 56.67% des interrogées ne réclament pas contre une publicité de
compagne contre 43.33% qui réclament contre la publicité.
On remarque que 60% des interrogés ont été influencé par la publicité, et 40% qui ne
sont pas influencé par la publicité, D’où nous pouvons affirmer que la compagne publicitaire
encourage à l’achat.
49
Figure 13 : La satisfaction de la publicité de Carrefour
NON
OUI
NON
OUI
50
On remarque que 62,22% des interrogées n’ont jamais fait de réclamation sur les
produits proposés par Carrefour et 37.78% qui ont déjà effectué une réclamation.
51
Conclusion générale :
La communication est une variable très importante dans la gestion stratégique d’une
entreprise, puisqu’il ne peut y avoir de relation fructueuse avec l’environnement et ses
différents acteurs sans une communication adaptée.
Cette recherche avait pour ambition d’apporter une meilleure compréhension sur
l’influence négative de la publicité sur le comportement de consommateurs marocain.
Nous nous somme intéressées aux composantes de la communication en particulier l’effet
néfaste de la publicité face au comportement du consommateur aussi aux facteurs explicatifs
du comportement d’achat de consommateur.
La réalisation de cette étude nous a permis d’aboutir aux résultats cité ci-dessous, qui
nous a fournis beaucoup d’information sur le comportement de consommateur marocain de la
ville de Casablanca vis-à-vis les produits de la gamme « Carrefour ».
Les facteurs principaux qui influencent le choix de la marque sont : le prix, la qualité
de produit ou même la qualité de service offert et la publicité plus précisément la publicité
télévisuelle que représente le support le plus attractif.
Sur le plan méthodologique les résultats sur lesquelles nous nous somme arrivées nous
ont permis de valider les hypothèses posées au préalable et par conséquent de répondre à la
problématique poser au départ selon lesquelles la publicité des produits « Carrefour » avait un
impact sur la prise de décision d’achat des consommateurs.
52
Pour mieux répondre aux attentes des consommateurs, nous proposons à
l’entreprise « Carrefour », adopter quelques améliorations :
Cet ensemble d’éléments nous permet de dire que la publicité est un investissement
immatériel prédominant dans l’acquisition d’une place de marché confortable et traduit une
volonté de séduire un public nouveau qui est sans cesse harcelé par les publicités
concurrentes.
Etre présent partout et plaire sont deux éléments caractéristiques de la publicité qui
font d’elle un élément puissant de persuasion et d’influence.
53
Références :
Références bibliographiques :
ALAIN Jounot, Marketing (100 questions pour comprendre et agir), Afnor2004.
ELMALKI Tarik, droit de la consomation (le cas du Maroc), Afrique orient 2014.
Daniel Caumont, La publicité, 3e édition Avril 2012.
Henri Joannis , de la stratégie marketing à la création publiciraire, édition 2010
Rapports d’activité :
Madame, Monsieur,
Donc, nous sollicitons votre attention afin de répondre aux questions, nous tenons à
vous assurer que le but de cette étude n’est pas commercial mais elle s’inscrit dans le cadre
d’une recherche universitaire et les renseignements tirés sont d’ordre général et ils resteront
strictement confidentiels.
Nous vous remercions pour votre collaboration et votre aide qui nous sera très précieuse.
Si oui lesquels ?
Carrefour Extra
Carrefour Marché
Carrefour Sensation
Carrefour Classic
Carrefour Original
Question3 : Quels sont les produits des gammes « Carrefour » que vous connaissez ?
Carrefour Extra
Carrefour Marché
Carrefour Sensation
Carrefour Classic
Carrefour Original
Oui
Non
Télévision
Radio
Affichage
Journaux
Lieux de vente
Oui
Non
Question 6 : Souvenez-vous de la dernière compagne publicitaire « Carrefour » ?
Oui
Non
Musique
Le message
Le slogan
Oui
Non
Bien apprécie
Apprécie
Peu apprécie
Sans avis
Oui
Non
Question 10 : Etes-vous satisfait de votre consommation de produits « Carrefour » ?
Oui
Non
Sans avis
Très bon
Bon
Mauvais
Sans avis
Oui
Non
Questions signalétiques :
Question 13 : Sexe
Homme
Femme
18 - 30 ans
31- 45 ans
46 -60 ans
Plus de 60 ans
Célibataire
Marié