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Corrigé de la Série Optique Ondulatoire

IPEIN 2020-2021
Problème 1 : Etude des trous d’Young.

I- Source ponctuelle.

1°/ Deux sources indépendantes sont incohérentes car la différence de phase entre les deux ondes
dépend du temps et par conséquent on ne peut pas obtenir un phénomène d’interférences.
2°/ C’est un dispositif à division de front d’onde car il sépare spatialement le faisceau provenant de
la source principale en deux faisceaux.
3°/ a) La vibration résultante :
S = S1 + S2 = S0 e j (t −1 ) + S0 e j (t −2 ) = S0 e j (t −2 ) 1 + e j (2 −1 )  = S0 e j (t −2 ) 1 + e j 
b) L’intensité au point M est : I = S . S * = S02 1 + e − i  1 + ei  = 2 I 0 1 + cos ( ) 
S1S2 x ax
4°/ a) La différence de marche  ( M ) = ( S2 M ) − ( S1M ) = =
D D
2 2 ax
Le déphasage :  ( M ) =  (M ) =
 D
  2 ax  
b) L’intensité au point M est : I ( M ) = 2 I 0 1 + cos  
   D 
c) Sur une frange l’intensité est constante → x = Cte : équations des droites parallèles à l’axe Oy .
D
d) Franges brillantes : I = I max = 4I 0 →  = p2 , avec p  d’où x p = p
a
D
Franges obscures : I = I min = 0 →  = (2 p ' + 1) , avec p '  d’où : x p ' = ( 2 p ' + 1) .
2a
D  D 0.510−3 .103
e) L’interfrange i = x p +1 – x p = , AN : i = = =1 mm
a a 0.5
ax
f) La frange centrale est caractérisée par :  = 0 = → : c’est une frange brillante.
D
5°/ a) La différence de marche :  ' = ( S ' S2 M ) − ( S ' S1M ) = ax + ax ' .
D d
La frange centrale est telle que :  ' = 0 → x0 = − D x '
d
D
b) L’interfrange : i ' = x p +1 − x p =
a
Le déplacement de la source S ne modifie pas la valeur de l’interfrange mais seulement la position
de la frange centrale. Le déplacement de la source S suivant la direction des x déplace en bloc la
figure d’interférence dans le sens opposé.

II- Influence de la largeur de la fente source : Cohérence spatiale.

4°/ a) la fente de largeur contribue par une intensité lumineuse I 0 donc la fente élémentaire de
d x'
largeur dx ' va contribuer par intensité élémentaire dI 0 = I 0 .

→ I0 d x'
En effet : → dI 0 = dx ' I 0 → dI 0 = I 0
dx ' → dI 0

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L’intensité lumineuse élémentaire s’écrit :

dx ' 2 ' 2  ax ax ' 


dI = 2dI 0 1 + cos ( )  = 2 I 0 1 + cos ( )  , avec  = = +
   D d 

  2  ax ax '    dx '
b) L’intensité totale I au point M s’écrit : I =  2 2 I 0 1 + cos   +   →

2     D d   
 a  
 sin   
2I  d  2 a  x   2 a  x     d  cos 2 ax  
I= 0 + sin   +   − sin   −    = 2 I 0 1 + a  
 2 a    D 2d      D 2d       D 
 d 
   a   2 ax  
= 2 I 0 1 + sinc   cos 
  d    D 
a 

c) L’intensité lumineuse : I = 2 I 0 1 + V ( ) cos
2 ax  
  , avec : V ( ) = sinc  
   D   d 
d) V ( ) : le facteur de visibilité.
 2 ax  
e) Pour → 0 → V ( ) = 1 : I = 2 I 0 1 + cos    : l’intensité d’une fente très fine.
   D 
a  a d
f) V ( ) = 0 → sinc  =0 → = p , p  *
→ =p
 d  d p
a
Représentation graphique :

d
5°/ La longueur de cohérence spatiale est : Ls = 1 = : obtenue à l’annulation du facteur de
a
visibilité pour la première fois.
A.N. : Ls = 0.5 mm

III- Influence de la largeur spectrale de la source : Cohérence temporelle

6°/ a)
2   2   d      2 0  
I =  2 I 0 1 + cos   = 2 I 0 1 + sinc   cos  
1
  c      c   c 
  2 0      
I = 2 I 0 1 + V (  ' ) cos    → V (  ') = sinc   et  ' = c
  c   c 
     2   0  
b) Si  → 0 → V (  ') = sinc   → 1 , on obtient : I = 2 I 0 1 + cos   , on retrouve
 c    c 
l’expression de l’intensité pour une raie monochromatique.
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c) V (  ') = 0 →  ' = n , n  *

c
d) La première valeur qui annule V (  ' ) est  ' =  → Lt =  =.

c c c ( 2 − 1 )
e) Pour la lumière blanche on a  = 1 − 2 = − =
1 2 12
c
A.N : Pour la lumière blanche  = 3,75 1014 Hz et Lt =  = = 0,8 m . Pour le laser

c 3108
Lt = = = 3 m . Plus  augmente plus la longueur de cohérence temporelle Lt diminue. La
 108
longueur de cohérence la plus grande est c’est celle qui correspond aux raies les plus
monochromatiques tel que les lasers.

Il est difficile d’observer le phénomène d’interférence avec la lumière blanche alors que c’est facile
avec le laser.
d c
f) Il faut que :  0 = et   .
a 

Problème 2 : Biprisme de Fresnel.

Rappel :

Soit un prisme d’angle A et d’indice n .


La marche d’un rayon lumineux est :

Formules du prisme :

sin ( i ) = n.sin ( r )
sin ( i ') = n.sin ( r ' )
i : l’angle d’incidence, i ' : l’angle d’émergence, r l’angle de réfraction sur la première face et r '
l’angle d’incidence sur la deuxième face.
L’angle au sommet : A = r + r '

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La déviation : D = ( i + i ') − A
Pour les faibles angles on a : i = nr et nr ' = i ' → D = ( n − 1) A
1°/ a) et b)

c) Les franges sont non localisées.


2°/ Pour un prisme la déviation s’écrit : D = i + i '− 
SS
Dans le triangle S1SP : tg ( D )  D = 1 2 → S1S2 = 2d .D = 2d ( n − 1) 
2d
3°/ a) La vibration en S : s ( S , t ) = S0 cos (t )
  S M   2 
La vibration en M provenant de S1 : s1 ( M , t ) = s0 cos    t − 1   = s0 cos  t − S1M 
  c    
  S M   2 
La vibration en M provenant de S 2 : s2 ( M , t ) = s0 cos    t − 2   = s0 cos  t − S2 M 
  c    
b) La vibration totale en M : s ( M , t ) = s1 ( M , t ) + s2 ( M , t )

 2   2      
s ( M , t ) = s0 cos  t − S1M  + s0 cos  t − S 2 M  = 2s0 cos    cos  t − ( S1M + S 2 M ) 
          
4°/ a)
  2  
 1 + cos   
2   1 2       = s 2 1 + cos  2   
I ( M ) = s ( M , t ) = 4s0 cos    . = 2 s0 cos    = 2 s0 
2 2 2 2
0   
  2    2     
 
 
2
s
Or I1 ( M ) = I 2 ( M ) = s12 ( M , t ) = s22 ( M , t ) = 0 = I 0
2
  2  
D’où : I ( M ) = 2 I 0 1 + cos   
   
 2  2 2d ( n − 1) 
b) I ( M ) = I max = 4 I 0 → cos    =1 →  = k 2 , k  →  k = k  = xk
    d +d'

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→ xk = k
( d + d ') 
2d ( n − 1) 
 2  2
I ( M ) = I min = 0 → cos    = −1 →  = ( 2k + 1)  , k 
   
 2d ( n − 1)   1  ( d + d ') 
→  k = ( 2k + 1) = xk → xk =  k + 
2 d +d'  2  2d ( n − 1) 

Soit finalement : x p = p
( d + d ')  , si p est entier les franges sont brillantes. Si p est demi-entier
2d ( n − 1) 
les franges sont sombres.
5°/ On observe une figure d’interférence : formée par des franges rectilignes parallèles à OY
alternativement brillantes et sombres et une frange brillante au centre.
SS 2d ( n − 1) 
6°/ La différence de marche :  = 1 2 X = X
d +d' d +d'
7°/ L’interfrange : i = x p +1 − x p = ( p + 1)
( d + d ')  − p ( d + d ')  = ( d + d ') 
2d ( n − 1)  2d ( n − 1)  2d ( n − 1) 
8°/ On a : 6.i = 3 mm → i = 0,5 mm

On a : i =
( d + d ')  → S S = ( d + d ')  = 2 mm
1 2
S1S2 i
S1S2
On a : S1S2 = 2d ( n − 1)  →  = = 8.10−3 rd
2d ( n − 1)

Problème 3 : Etude de l’interféromètre de Michelson.

Partie A : Lame d’air.

1°/ a) et c) • S ' image de S par S p ,th . S1 image de S ' par M 1' image de M1 par S p ,th et S 2 image
de S ' par M 2 .

• Symétrie de révolution autour de l’axe O2 y : les franges sont des anneaux.


• Les 2 rayons lumineux (RL) qui interférent sont parallèles : les anneaux sont localisés à l’infini.
b) Les Miroirs M 2 et M 1' sont parallèles et d’épaisseur e , les rayons qui interfèrent proviennent des
sources images de S ' par M 1' et M 2 : le dispositif est similaire à une lame à faces parallèles.

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d)  ( M ) = S1 H + HM − S 2 M or HM = S 2 M →  ( M ) = S1 H = 2e cos ( i )
e) En F ' , i = 0 →  ( F ') =  0 = 2e
 2 
2°/ • Les 2 RL sont cohérents : I ( M ) = I1 + I 2 + 2 I1 I 2 cos   (M )
 0 
I
On a : I1 = I 2 = source et  ( M ) = 2e cos ( i )
4
  e  I
→ I ( M ) = I 0 1 + cos  4 cos ( i )   avec I 0 = source
 0 
   2
Représentation de l’intensité lumineuse en fonction de l’angle d’incidence :

• Les anneaux se resserrent en s’éloignait du centre.

3°/ Sur une frange l’intensité lumineuse est constante : I ( M ) = Cte → cos ( i ) = Cte → i = Cte
Dans l’espace en décrit un anneau.
i2 R R2
Pour i faible → cos ( i )  1 − , or tg ( i ) = = i → R = Cte → cos ( i )  1 − '2 = Cte .
2 f' 2f
Pour i = 0 , l’anneau est un point en F ' .
Finalement les franges sont des anneaux concentriques en F ' .
2e
4°/ a) et b) p0 = = 4027,829

c) La frange centrale en F ' est noire, car l’ordre d’interférence n’est entier.
d) Le premier anneau brillant est d’ordre : 4027
Le deuxième anneau brillant est d’ordre : 4026
Le troisième anneau brillant est d’ordre : 4025

5°/ Lorsque les anneaux s’enfoncent dans le centre, alors :


• e diminue.
• Le rayon des anneaux diminue.
• Le nombre d’anneaux diminue.
• Les franges deviennent épaisses.
6°/ • Les miroirs M1 et M 2 sont symétriques par rapport à S p ,th .
• On diminue e jusqu’à l’obtention d’un seul anneau brillant très épais.
• Sur l’écran, on obtient une tache de couleur uniforme de même aspect que la lumière de la source.

7°/ Pour obtenir un contact optique le plus précis, on utilise une source de très faible longueur de
cohérence temporelle. Pour une source de lumière blanche, cette longueur est de quelques
micromètres → on observe des interférences que si la différence de marche est à peu près égale à 0
cad au contact optique.

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8°/ Deux ondes de fréquences différentes sont incohérentes, il n’y a pas de relation de phase, on ne
peut donc observer qu’un phénomène moyen : les intensités s’additionnent, chaque bande de
pulsation élémentaire d se comporte donc comme une source indépendante, lorsqu’un miroir est
 
caché, on fait la somme de toutes les intensités compris entre 0 − et 0 + soit, avec le profil
2 2
donné :

+ 0 +
I 0 =  dI 0 =  I 0 d  =  
2
Kd = K 
− 0 −
2

9°/ a) Cette fois, on a des interférences : pour l’intervalle compris entre  et  + d l’éclairement
2 
élémentaire correspondant est dI 0 = Kd , donc avec =
 c
       
dI = 2dI 0 1 + cos  2   = 2 K 1 + cos     d 
      c 
2I0    
= 1 + cos     d
   c 
b) En intégrant sur tout l’intervalle de longueur d’onde :

 0 +
2I0 0 +     2I0  c    2
I =  dI =
 
1 + cos     d =  + sin    
2

  
0 −
2   c   c  0 − 
2

    
 sin   2c  
  cos      = 2 I 1 + V  cos     
Soit : I = 2 I 0 1 +
  0  0  ( )  0 
   c    c 
 2c 

  
sin   
 2c    
On obtient : V ( ) = = sinc   
  2c 

2c
Si  = 0 → V ( ) = 1 : la visibilité est maximale.

  
c) C = V ( ) = sinc    : le contraste
 2c 
Au centre de la figure d’interférences :  = 0 → C = 1
 2 c
1ère annulation :  = → =
2c 
 4 c
2ème annulation :  = 2 →  =
2c 

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Partie B : Coin d’air.

Rappel :

Dans les conditions de Gauss, un objet AB perpendiculaire à l’axe optique d’une lentille de centre
O , de distance focale image f ' = OF ' , la position de son image A ' B ' par cette lentille est donnée
par la formule de conjugaison :
1 1 1 1
− = =
OA ' OA OF ' f '
A ' B ' OA '
Le grandissement d’une lentille est :  = =
AB OA

10°/ Les franges sont localisées sur le coin d’air lui-même.


Soient : O le centre de l’écran, S le centre de la lentille et O2 l’intersection des deux miroirs.

1 1 1 1 1

Lentille : = = + , car D = − SO2
SO SO2 f ' SO D
1 1 1
→ = −
D f ' SO
SO SO SO SO
Or :  = =2→ − =2 → =2→D= , car SO  0
SO2 D D 2

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1 1 1 3 1 1 3f '
→ = − → = →D= = 30 cm
D f ' 2D 2D f' 2

11°/ On choisit O2 comme origine tel que x = O2 P .


La différence de marche :  = 2PI
IP
Dans le triangle PIO2 : tg ( ) =   → IP =  x
x
Donc :  = 2 x

0
12°/ L’interfrange i est tel que :  ( x + i ) = 2 ( x + i ) =  ( x ) + 0 = 2 x + 0 → i =
2
0 0  589,5.10−9
Or : x =  i = 2i → x = 2 = → = 0 = = 294, 75.10−6 rd
2  x 2.10 −3

0   2  
13°/ Pour 1 = 0 − : I 1 = 2 I 0 1 + cos    
 
2   1 
0   2  
Pour 2 = 0 + : I 2 = 2 I 0 1 + cos    

2   2  
  2   2  
L’intensité résultante : I = I 1 + I 2 = I 2 = 2 I 0  2 + cos 
   + cos    
  1   2 
 a +b   a −b 
Rappel : cos (a ) + cos (b ) = 2cos   cos  
 2   2 
 2   2    1 1    1 1 
cos    + cos    = 2 cos    −   cos    +  
 1   2    1 2     1 2  
  2   2      1 1    1 1  
I = 2 I 0  2 + cos    + cos     = 4 I 0 1 + cos    −   cos    +   
  1   2      1 2     1 2   
   1 1  
= 4 I 0 1 + V ( ) cos    +   
   1 2   

  1 1 
Avec : V ( ) = cos    −   : le facteur de visibilité
 
  1 2  
Le brouillage apparait si : V ( ) = 0
1 1  
Le premier brouillage est obtenu si :   −  =
 1 2  2
      
2

 0 − 0  0 + 0  02 −  0 
12 02  0 
2

→ =
1
= =  2  2 
=  2 
 , car 
2 
très
 1 1  2 ( 2 − 1 )  0 0  20 20 
2 −  2  0 + − 0 +
 1 2   2 2 
petit.

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02 02
= = 2 x → x =
20 40
02
Sur l’écran on observe une image : x ' =  x =
40
2x ( 589,5 ) .10−18
2

AN : x ' = = 0,982 m = 98, 2 cm


4x6.10−10 x294, 75.10−6

On a : L  x ' : on n’observe pas le brouillage.

Ou en termes d’ordres d’interférences :

On a :  = p11 = p22
1 1
La 1ère anti-coïncidence est obtenue pour : p = p1 − p2 = → p1 = p2 +
2 2
 1  
→  p2 +  1 = p2 2 → 1 = p2 ( 2 − 1 ) = p2  → p2 = 1
 2 2 2
  2
 2
02
Or  = p2 2 = 1 2 = 0 = 2 x → x = 0 → x ' =  x =
2 2 4 4

14°/ Configuration en lame d’air : On cherche des positions du miroir M1 qui donnent des
brouillages. On note la 1ère position qui donne un brouillage, soit x1 . On note la 2ème position qui
donne un brouillage juste après le premier, soit x2 .
02
L’écart entre les deux radiations est :  =
2 x1 − x2

Problème 4 : Etude d’un filtre interférentiel.

1°/

Le 1er faisceau transmis subi deux transmissions : air/verre traité puis verre traité/air : a1 = t1t2 a0 →
a1
= t1t2
a0

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Le 2ème faisceau transmis subi une transmission air/verre traité, deux réflexions verre traité/air et une
a
transmission verre traité/air : a2 = t1r2 r2t2 a0 → 2 = r22t1t2 = r2 ( )t1t2
2x 2 −1

a0
ème
Le 3 faisceau transmis subi une transmission air/verre traité, quatre réflexions verre traité/air et
a
une transmission verre traité/air : a3 = t1r2 r2 r2 r2t2 a0 → 3 = r24t1t2 = r22x 2t1t2 = r2 ( )t1t2
2x 3−1

a0

aN
Pour le Nième faisceau transmis : = r22( N −1)t1t2
a0
2°/  ( M ) = ( IJK ) − ( IH )
Avec : ( IJK ) = 2n IJ
e e e
Dans le triangle IJK : cos ( r ) = → IJ = → ( IJK ) = 2n
IJ cos ( r ) cos ( r )
IH
Dans le triangle IKH : sin ( i ) = → IH = IK sin ( i )
IK
IH '
Dans le triangle IJH ' : tg ( r ) = → IH ' = e.tg ( r ) , or IK = 2 IH ' = 2e.tg ( r )
e
sin ( r ) sin ( i ) sin 2 ( r )
Donc : IH = 2e.tg ( r ) sin ( i ) = 2e , or sin ( i ) = n sin ( r ) → IH = 2ne
cos ( r ) cos ( r )

 (M ) =
2ne
− 2ne.
sin 2 ( r ) 2ne 1 − sin ( r ) 2ne cos 2 ( r )
=
2

=
( = 2ne cos ( r )
)
cos ( r ) cos ( r ) cos ( r ) cos ( r )
2 4 ne
Le déphasage :  ( M ) =  (M ) = cos ( r )
 
j (t − k . SM )
(
3°/ Soit : S M , t = a e
1 ) 1

( )
S2 ( M , t ) = a2e
j t − k . SM
e − j
( ) ( 2 N −1)
S N ( M , t ) = aN e
j t − k . SM
e − j ( N −1) , or aN = r2 t1t2 a0 = R N −1a1 →
( )
S N ( M , t ) = R N −1a1e e − j ( N −1) = R N −1 S1 ( M , t ) e − j ( N −1)
j t − k . SM

I0
4°/ a) On a : I max = I 0 et Imin =
4R
1+
(1 − R )
2

(1 − R ) = 4 R
2
1 4  2
 = 1− → (1 + R ) −
2
= 1− R = 0 → R 2 + 2 1 −  R + 1 = 0
(1 − R ) + 4 R (1 + R )   R
2 2
4R
1+
(1 − R )
2

→ R = 0,64
b) On a I max = I 0 pour  = 2 p
   I max I I0
 la largeur à mi-hauteur : I  2 p + = → 0 =
 2  2 2 4R   
1+ sin 2  p + 
(1 − R )  4 
2

Corrigé : Série Optique Ondulatoire IPEIN 2020-2021 Page 11/12 Farid Marai
4R   
→ sin 2   =1
(1 − R )  4 
2

   (1 − R ) 2 (1 − R )
2
   
2

 est faible : sin   →  = →  =


 4  4  4  4R R
2 
Pour :  ( M ) =  ( M ) →  ( M ) = 2 ( M ) et  ( M ) = p
 
  2 (1 − R )   R
→  ( M ) = 2 2 p = 2 p = → = .p
  R  (1 − R )
4 ne
5°/ a) i = r = 0 →  =
0
• On a un maximum d’intensité pour  = 2 p
4 ne 
→ = 2 p → e = p 0 , p  *
0 2n
• S’il existe d’autre radiations  ' dans le visible tel que I = I max , alors :
'
e = p' , p '   * et p '  p
2n

→ p0 = p '  ' →  ' = p 0 avec 400 nm   '  800 nm
p'
p
→ 400 nm  0  800 nm
p'
0 
→p  p' p 0
800 400
546 546
→p  p' p → 0.68 p  p '  1.36 p
800 400

Pour p = 1 et p = 2 , p ' n’existe pas, il y a deux valeurs possibles de e , donnant une seule bande
passante dans le visible autour de 0 .
0
Pour p = 1 : e = 1. = 182 nm
2n

Pour p = 2 : e = 2. 0 = 364 nm
2n
b) Si e augmente alors p augmente →  diminue
Si e augmente alors p augmente →  plusieurs   visible.
2ne
c) p = =2
0
 (1 − R)
 = 0 = 9.16 nm
p R

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