Série Ondes EM PC2 2020-2021

Exercice :
Un faisceau lumineux parallèle de pulsation ω et de longueur d’onde  se propageant selon
Oz est décrit par :

 Ex = E0 cos(t − k0 z )
  2
E Ey = E0 sin(t − k0 z ) avec k0 = = .
E c 
 z = 0

L’amplitude E0 est une grandeur essentiellement positive.

1) Montrer qu’il s’agit d’une vibration circulaire dont on précisera les axes et le sens de
parcours.
2) On place une lame demi-onde dans le plan z = 0 , la direction de l’axe rapide fait un
angle de 0 avec Ox . Déterminer le champ E à la sortie de la lame demi-onde. Quel
est le nouvel état de polarisation ?
3) On remplace la lame demi-onde par une lame quart-d’onde. Quel est le nouvel état de
polarisation ?

Problème 1
I. Propagation d’une onde plane
1) On se propose d’étudier les caractéristiques d’une onde électromagnétique plane
progressive.
a) Ecrire l’équation de D’Alembert vérifiée par une grandeur physique ondulatoire ( z, t )
.
b) Donner sa solution générale.
c) Une grandeur f ( z, t ) est dite onde plane progressive à la vitesse v dans la direction et le
sens de l’axe Oz , si f ( z, t ) = f (0, t − v ) . Exprimer f ( z, t ) si cette grandeur est
z

sinusoïdale de pulsation  , d’amplitude a et de phase à l’origine  .

d) Définir la vitesse de phase v de l’onde. Donner v dans le vide et dans un milieu
d’indice 𝑛.
e) Montrer la transversalité des ondes électromagnétiques planes monochromatiques
progressives suivant Oz dans le vide. Etablir pour cette onde la relation de structure
entre le champ électrique, le champ magnétique et son vecteur d’onde k .
2) Considérons une onde plane progressive monochromatique dont le champ électrique E
d’amplitude E0 est porté par l’axe Ox et le vecteur d’onde k fait un angle  avec l’axe
Oz (Figure 1).
a) Exprimer en notation complexe le champ électrique E de
cette onde. En déduire son champ magnétique B .
b) Faire un schéma montrant les trois vecteurs E , B et k .
O
Figure 1

1
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c) Exprimer le vecteur de Poynting de cette onde. Définir son
intensité en précisant son unité ; l’exprimer en fonction de E0
.
d) Un laser émet un faisceau cylindrique de rayon 2 mm , et de puissance 400W . Calculer
l’amplitude E0 associée à cette onde supposée plane monochromatique.

II. Propagation dans l’ionosphère

3) Le rayonnement ultraviolet du soleil entretient une structure ionisée de la haute atmosphère
(l’ionosphère), située à une altitude de l’ordre de 500 km . A une telle altitude, la densité des
particules chargées (électrons de charge −e ou ions de charge e ) est n0 1011 m−3 . Le milieu
considéré est supposé globalement neutre et peu dense. Ses propriétés électrique et
magnétique sont assimilées à celles du vide. Dans la suite, toutes les vitesses sont
considérées non relativistes et seront calculées dans un référentiel galiléen où règne une onde
i (t − kz ) −1
de champ électrique E = E0e , ( i 2 = −1 ) avec E0 = 6 10 V m .
6

a) Ecrire l’équation fondamentale de la dynamique appliquée à un électron de masse me

en mouvement à la vitesse ve , puis la même équation appliquée à un proton de masse mp
et de vitesse v p .
b) Quels termes peut-on négliger dans ces équations ? Justifier.
4) Exprimer en notation complexe le vecteur densité de courant volumique j lorsque les
particules chargées oscillent avec la même pulsation que le champ E .
5) En utilisant la loi d’Ohm locale, exprimer la conductivité  en fonction de 0 ,  ,
n0 e 2 n e2
 pe
2
= et  pp
2
= 0 .
 0 me  0mp
6) Calculer les valeurs de  pe et  pp , déduire une expression simplifiée de  .
7) Etablir la relation de dispersion de ce milieu et faire apparaitre une pulsation de coupure c
. Calculer la fréquence correspondante f c .
8) Le milieu est-il dispersif ? Déterminer les expressions des vitesses de phase v et de groupe
vg . Tracer sur la même figure l’allure de v et vg . Commenter le cas où  c ?
9) On considère deux stations radio AM de fréquence f AM 100 kHz et FM de fréquence
f FM 100 MHz . Quelle est la station radio qui pourrait avoir la plus vaste audience ?
10) Une source située à la surface de la Terre envoie dans la direction Oz une onde
électromagnétique de pulsation   c et de champ électrique E1 = E0 cos(t − kz )ux .
Arrivant en incidence normale sur l’interface atmosphère-ionosphère, elle se réfléchit en
créant une onde de champ électrique E2 = E0 r cos(t + kz ) u x . La surface de la Terre et
l’interface atmosphère-ionosphère sont assimilées à deux conducteurs parfaits. On assimile
le milieu entre les deux interfaces à une cavité vide.
a) Déterminer E0r en fonction de E0 .

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b) Déterminer les champs magnétiques B1 et B2 respectivement des ondes incidente et
réfléchie.
11) Etablir les expressions des champs électrique E et magnétique B de l’onde résultante en
un point M de la cavité. Caractériser cette onde.
12) Exprimer la distance qui sépare deux nœuds consécutifs de E . Donner la distance L entre
les deux conducteurs parfaits en fonction de la longueur d’onde  et d’un entier n  * .

Problème 2 : Liaison Terre-Satellite

Les communications Terre-satellite se font par réception ou émission des ondes
électromagnétiques. Ces ondes traversent l’atmosphère qu’on assimile au vide, à l’exception
de la couche située à plus de 60 km d’altitude appelée ionosphère.
L’ionosphère peut être considéré comme un plasma constitué d’un gaz sous faible pression et
partiellement ionisé. C’est un milieu électriquement neutre de permittivité électrique 𝜀0 et de
perméabilité magnétique 𝜇0 , qui renferme, par unité de volume, 𝑁 électrons libres de charge
−𝑒 et de masse 𝑚𝑒 , et des ions positifs de charge +𝑒 et de masse 𝑚𝑝 .

On désigne par 𝑣⃗𝑒 et 𝑣⃗𝑝 les vecteurs vitesses respectivement d’un électron et d’un ion positif,
relativement au référentiel terrestre ℜ(𝑂𝑥𝑦𝑧), de base orthonormée directe (𝑢
⃗⃗𝑥 , 𝑢
⃗⃗𝑦 , 𝑢
⃗⃗𝑧 ),
supposé galiléen.
On suppose que le mouvement de ces particules chargées est non relativiste.
Dans cette étude, on néglige l’effet de pesanteur ainsi que les interactions entre les porteurs
de charge.
Propagation des ondes électromagnétiques dans l’ionosphère
On se propose d’étudier la possibilité de propagation selon une verticale locale d’une onde
électromagnétique plane progressive monochromatique de champ électrique :

𝐸⃗⃗ (𝑀, 𝑡) = 𝐸0 exp 𝑖(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑢

⃗⃗𝑥 où 𝐸0 est un réel positif.

1. Rappeler l’expression de la force de Lorentz exercée par le champ électromagnétique

(𝐸⃗⃗ , 𝐵
⃗⃗ ) sur les porteurs de charges.
Montrer que l’on puisse négliger la contribution du champ magnétique devant celle du
champ électrique à la force de Lorentz.
2. Dans cette hypothèse, écrire les équations vectorielles du mouvement d’un électron et
d’un ion relativement au référentiel ℜ.
Dans la suite, on se place en régime établi et on cherche les vecteurs vitesses sous la forme :
𝑣⃗(𝑀, 𝑡) = 𝑣⃗0 exp 𝑖(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧)

1. En admettant que l’amplitude des mouvements des charges est très petite devant la
longueur d’onde, déterminer les expressions de 𝑣
⃗⃗⃗⃗𝑒 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑝 .

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2. En déduire l’expression de la densité volumique de courant 𝑗⃗(𝑀, 𝑡) qui apparaît dans
l’ionosphère.
3. En tenant compte des valeurs numériques de 𝑚𝑒 et de 𝑚𝑝 , montrer que l’expression
𝑁𝑒 2
simplifiée de 𝑗⃗(𝑀, 𝑡) s’écrit : 𝑗⃗(𝑀, 𝑡) = −𝑖 𝜔𝑚 𝐸⃗⃗ (𝑀, 𝑡).
𝑒
4. Ecrire les équations de Maxwell dans le plasma ionosphérique.
5. Réécrire ces équations en notation complexe et déduire la structure de l’onde dans le
plasma.
6. Etablir l’équation aux dérivées partielles vérifiée par 𝐸⃗⃗ (𝑀, 𝑡).
7. En déduire que la relation de dispersion dans le plasma étudié s’écrit :
𝜔2 − 𝜔𝑝2
𝑘2 =
𝑐2
Donner l’expression de 𝜔𝑝 en fonction de 𝑁, e, 𝑚𝑒 et 𝜀0 .
8. Calculer la fréquence plasma 𝑓𝑝 pour 𝑁 = 2. 1011 𝑚−3 .
9. Montrer que l’ionosphère se comporte comme un filtre passe-haut pour les ondes
électromagnétiques. Préciser sa fréquence de coupure 𝑓𝑐 .

On se place dans le cas où la propagation des ondes électromagnétiques dans

l’ionosphère est possible sans atténuation.

10. Donner l’expression de 𝑘 en fonction de 𝜔, 𝜔𝑝 et c pour une onde progressive dans

le sens des z croissants.
11. En déduire les expressions réelles de 𝐸⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐵
⃗⃗ du champ électromagnétique dans le
plasma.
12. Déterminer les expressions de la vitesse de phase 𝑣𝜑 et de la vitesse de groupe 𝑣𝑔 . Le
plasma est-il dispersif ? Justifier.
Représenter 𝑣𝜑 et 𝑣𝑔 en fonction de 𝜔 sur un même graphe.
13. Déterminer la moyenne temporelle du vecteur de Poynting 〈Π ⃗⃗⃗(𝑀, 𝑡) 〉.
14. Déterminer la moyenne temporelle de la densité d’énergie électromagnétique 〈𝑢𝑒𝑚 〉
et de la densité d’énergie cinétique 〈𝑒𝑐 〉.
15. En déduire une interprétation physique de la vitesse de groupe 𝑣𝑔 .
𝑓
16. Déterminer l’indice de réfraction 𝒏 du plasma en fonction du rapport . Calculer 𝒏
𝑓𝑝
pour une onde de fréquence 𝑓 = 11 𝑀𝐻𝑧.
Bilan d’énergie au niveau de l’interface atmosphère basse-ionosphère
Une onde électromagnétique plane progressive monochromatique de champ électrique
𝐸⃗⃗𝑖 (𝑀, 𝑡) = 𝐸0 exp 𝑖(𝜔𝑡 − 𝑘0 𝑧) 𝑢
⃗⃗𝑥 est émise depuis le sol suivant la verticale locale
caractérisée par l’axe (𝑂𝑧) normale à l’interface atmosphère basse-ionosphère, supposée
plane, confondue avec le plan 𝑧 = 0 (voir Figure ci-dessous).

Au niveau de cette interface 𝑧 = 0, l’onde incidente donne naissance à une onde

réfléchie et une onde transmise dont les champs électriques s’écrivent respectivement :

𝐸⃗⃗𝑟 (𝑀, 𝑡) = 𝐸0𝑟 exp 𝑖(𝜔𝑡 + 𝑘0 𝑧) 𝑢

⃗⃗𝑥 et 𝐸⃗⃗𝑡 (𝑀, 𝑡) = 𝐸0𝑡 exp 𝑖(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑢
⃗⃗𝑥 .

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17. Déterminer les expressions des champs magnétiques incident, réfléchi et transmis
⃗⃗𝑖 , 𝐵
notés respectivement 𝐵 ⃗⃗𝑟 et 𝐵
⃗⃗𝑡 .
𝐸0𝑟 𝐸0𝑡
18. Déterminer les coefficients de réflexion 𝑟 = et de transmission 𝑡 = en
𝐸0 𝐸0
amplitude au niveau de l’interface 𝑧 = 0 en fonction de l’indice n du plasma.
19. Déterminer, au niveau du plan 𝑧 = 0, les moyennes temporelles des vecteurs de
⃗⃗⃗𝑖 〉, 〈Π
Poynting incident, réfléchi et transmis notées respectivement 〈Π ⃗⃗⃗𝑟 〉 et 〈Π
⃗⃗⃗𝑡 〉
dans le cas où 𝜔 > 𝜔𝑝 .

Ionosphère d’indice n ⃗𝒌⃗𝒕

x
Atmosphère basse ⃗⃗𝒊
𝒌 ⃗⃗𝒓
𝒌
d’indice 𝒏𝟎 = 𝟏
⃗𝑬
⃗⃗𝒊 (𝑴, 𝒕)

O
Terre

⃗⃗⃗𝑟 〉 ‖
‖〈Π
20. En déduire, dans ce cas les expressions du facteur de réflexion 𝑅 = ⃗⃗⃗𝑖 〉 ‖
‖〈Π
et du
⃗⃗⃗𝑡 〉 ‖
‖〈Π
facteur de transmission 𝑇 = ⃗⃗⃗𝑖 〉 ‖
‖〈Π
en puissance en fonction de n.
21. Calculer 𝑅 + 𝑇.Commenter le résultat.
22. Sans faire de calcul, dire comment seront modifiés 𝑅 et 𝑇 si 𝜔 < 𝜔𝑝 ?

Problème3 : Conducteur réel

I-Conductivité d’un métal
A-Conductivité statique
Dans le modèle de Drüde, un électron libre de masse m et de charge électrique −e , est
soumis, d’une part à une force électrique si le métal est plongé dans un champ électrique et,
d’autre part à une force de frottement dont l’expression phénoménologique est :
m
f =− v , où v désigne la vitesse du porteur de charge dans le référentiel lié au métal supposé

galiléen et  modélise l’interaction de l’électron avec son environnement. (La pesanteur est
négligée)
1) Un électron du métal étant sous l’influence d’un champ électrique statique et uniforme,
noté E0 , écrire, à partir de la relation fondamentale de la dynamique appliquée à ce
porteur de charge, une équation différentielle à laquelle obéit le vecteur vitesse.

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2) Grâce à cette équation, faire apparaître d’une part un temps caractéristique dont la
signification sera précisée et d’autre part une expression de la vitesse limite de ce
porteur en régime permanent.
3) En désignant par n le nombre d’électrons par unité de volume du conducteur, calculer
le vecteur densité volumique de courant électrique j0 associé au régime permanent et
expliciter l’unité de cette grandeur physique.
4) Montrer que la loi d’Ohm microscopique j0 =  E0 est vérifiée, en précisant
l’expression de la conductivité électrique en fonction des données du problème.
5) Calculer numériquement la conductivité électrique  sachant que n ( Cu ) = 85 10 m
27 −3

et que  = 24 10−15 s pour le cuivre. Il est rappelé que :

e = 1,6 10−19 C , m = 9,110−31 kg . Pour la suite, on prendra  = 59 106 Sm−1 .
B. Conductivité dynamique :
Le champ électrique est supposé uniforme mais il dépend du temps de manière harmonique à
la pulsation  . Ce champ s’écrit alors : E = E0 exp(i t ), avec i 2 = −1 .

6) En reprenant la démarche précédente, évaluer en formalisme complexe, pour un régime

harmonique établi, l’expression de la conductivité dynamique complexe notée ici  .
7) Représenter le graphe de  en fonction de  en faisant intervenir une pulsation de
  max 
coupure c à préciser de manière littérale  (c ) =  . Calculer la fréquence de
 2 
coupure f c correspondante pour le cuivre.

Dans toute la suite du problème, la fréquence vérifiera : f fc .

II. Équations de Maxwell dans un métal

Le métal étudié dans la suite est donc ohmique : il vérifie la loi d'Ohm j =  E .


8) Démontrer l'équation dite de conservation de la charge : div j = − en partant de
t
l'équation de Maxwell-Gauss et d'une deuxième équation de Maxwell.
9) En partant de l'équation de conservation de la charge et d'une équation de Maxwell,
trouver l'équation différentielle du premier ordre satisfaite par la densité volumique de
charge  ( M , t ) dans un métal ohmique. On suppose alors qu’autour d’un point M du
métal, pour une raison quelconque, la charge volumique à l’instant t=0 est non nulle et
égale à 0 . Donner l’évolution de  ( M , t ) . En déduire un temps typique de disparition
de la charge noté  ' . Faire l'application numérique pour le cuivre. Que peut-on en
1
conclure quant à la valeur de  ? On prendra  0 = .
36 109
10) Dans la suite du problème on prendra  = 0 . Exprimer le rapport entre les amplitudes
des densités volumiques de courant de déplacement et de conduction pour un champ
électrique de pulsation  . A quelle condition sur la pulsation peut-on négliger le

6
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premier devant le second ? A.N. Calculer la fréquence limite. On supposera désormais
que l'on peut négliger le courant de déplacement.
11) Écrire les équations de Maxwell dans le conducteur étudié. En déduire l’équation de
propagation du champ électrique.
III. Effet de peau dans le métal
On étudie l'onde électromagnétique à l’intérieur du conducteur. On cherche une solution de la
forme E = E 0 expi (t − k z ) avec E 0 = E0 exp(i ) .
' ' '

12) Cette onde est choisie transversale électrique. Pourquoi cette condition devait-elle être
obligatoirement remplie?
2
13) Trouver la relation de dispersion sous la forme k 2 = −i et donner l’expression et la
2
dimension de  (  0) . En déduire les deux solutions pour k .
14) Ecrire la solution générale pour E en faisant la somme des deux solutions
indépendantes obtenues. Ecrire ensuite E réel.
15) À quoi correspond la partie réelle de k ? Qu’en est-il de sa partie imaginaire?
On suppose désormais que le conducteur occupe le demi-espace z  0 .
16) On envoie une onde sur le conducteur, et le champ transmis est de l’une des deux
formes obtenues à la question précédente. Préciser laquelle et justifier.
17) Interpréter physiquement  , et évaluer sa valeur ainsi que celle de la longueur d'onde
pour f = 500 kHz , 1Ghz et 10THz . Expliquer la dénomination usuelle « d’épaisseur de
peau » donnée à  . Que se passe-t-il dans la limite  →  ?
18) Vérifier que l'onde est transversale magnétique et déduire des résultats précédents
l'expression réelle de B .
19) Exprimer la vitesse de phase v () pour une onde monochromatique de pulsation
. Exprimer la vitesse de groupe v g () pour un paquet d'onde centré sur la
pulsation  en fonction de la vitesse de phase pour la pulsation centrale. Vérifier que
la vitesse de groupe est inférieure à la vitesse de la lumière dans le vide? Y’a-t-il ou
non dispersion?
IV. Réflexion et transmission sur le conducteur
Une Onde électromagnétique plane progressive monochromatique et polarisée rectilignement
selon la direction appelée Ox dont le champ électrique s'écrit E i = E 0 expi (t − k0 z )u x
arrive en incidence normale sur la surface d’un métal située au plan ( P ) d’équation z = 0 .
En arrivant sur ( P ) , l’onde incidente donne naissance à une onde réfléchie et une onde
transmise. Le champ électrique de l’onde réfléchie s’écrit, à l’aide du coefficient de réflexion
en amplitude r : E r = r E 0 expi (t + k0 z )u x . Le champ électrique de l’onde transmise s’écrit
à l’aide du coefficient de transmission t : E t = tE 0 expi (t − k z )u x .

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20) Grâce aux relations de continuité (le champ électromagnétique est continue sur
l’interface vide métal), exprimer les coefficients complexes de réflexion r et de
transmission t , en fonction de ,  et c , pour un conducteur réel.
21) Exprimer le coefficient de réflexion en puissance R = r .
2

 0c
22) La puissance surfacique moyenne transportée par l’onde incidente vaut Pi = E02 . En
2
admettant la conservation de l’énergie lors du processus de réflexion-transmission,
calculer la puissance cédée par le champ électromagnétique à la matière dans le métal,
ramenée à l’unité de surface de ( P ) . Simplifier cette expression sachant que   0 .
Que devient ensuite cette puissance? Conclure quant à la pénétration de l’énergie dans
le métal.