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Poussé par la tempête, Gulliver se trouve sur une ile inconnue. En l’explorant, il débouche sur un vaste
champ ou s’activent des créatures extraordinaires.
Ce géant était bâti tout autrement que je l’aurais imaginé. L’énorme créature me considéra quelque
temps avec la circonspection d’un homme qui tache d’attraper un petit animal dangereux de façon à
n’être ni griffé ni mordu, comme je l’aurais fait moi-même en Angleterre avec une belette. Finalement,
le moissonneur se risque à me saisir par derrière et par le milieu du corps, entre le pouce et l’index…..
Heureusement, il me serra moins fortement que je ne le craignais. Je me risquai seulement à lever les
yeux vers le ciel et à joindre les mains d’un air suppliant, car je redoutais à chaque qu’il ne me
précipitât sur le sol, comme nous faisons souvent avec les petits animaux que nous voulons détruire……
Il était très étonné de m’entendre articuler des mots, bien qu’il ne put les comprendre.
Le fermier prit un brin de paille gros comme une canne et s’en servit pour soulever les pans de ma
veste……..Ensuite, il me déposa doucement par terre comme si j’avais été un quadrupède…….Je tombai
à genoux et criai aussi fortement que fait un annonceur sur la place publique pour rassembler les
badauds.
Je pensai qu’il était de mon devoir de lui obéir, et, par peur de tomber, je m’allongeai sur le mouchoir
avec lequel il m’enveloppa jusqu’à la tête pour plus de sécurité, et, de cette manière, il me transporta
chez lui. Là, il appela sa femme et me montra, mais cette dernière poussa un cri et se sauva comme
font les femmes en Angleterre à la vue d’un crapaud ou d’une araignée.
Circonspection : prudence