Licence Chimie
Chi i ett Chimie
Chi i Physique
Ph i
UE Chimie Analytique
Spectrométrie de masse
SM
Enseignant : Y. FRANCOIS
Yannis FRANCOIS
e-mail: yfrancois@unistra.fr
Spectrométrie
p de masse:
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le saviez-vous
saviez vous ?
La spectrométrie de masse est utilisée pour :
3 grandes périodes:
-1912-1960:
1912 1960: Analyse élémentaire et augmentation du pouvoir de
résolution
Brève historique:
Aujourd’hui:
j
¾ Méthode analytique
y q p permettant de “peser”
p les molécules
avec une très grande précision.
Exemple d’application :
m
z
Comment
Co e t pese
peser u
une
e molécule
o écu e ?
T
Travailler
ill dans
d d champs
des h él t i
électriques ou magnétiques
éti
Un spectrométre de masse
mesure la masse de molécules isolées
Trois étapes :
1- Volatiliser
¾ Séparer les molécules les unes des autres
¾ Passer de l’état de matière condensée à un état gazeux
2- Ioniser
¾ Transformer les molécules en ions
¾ Utilisation d’un
’ champs électriques
é
3- Analyser
¾ Calculer masse moléculaire à partir du rapport :
m / z = masse / nb de charges
Ionisation et fragmentation
Ionisation :
1. Par protonation: A-BH+
2. Par déprotonation : A-B-
3. Par perte d’électron: A-B+.
4. Par cationisation: A-B-Na+
Fragmentation :
¾ Lorsque les ions possèdent un trop plein d’énergie interne
A+ + B .
A-B+.
A. + B +
Pic moléculaire
é relative
e
100
F
Fragments
t
Intensité
0
m/z
Exemple du cholestane
1- La valeur m/z du pic moléculaire permet de calculer la masse moléculaire
2- Les pics de fragmentation permettent de reconstituer une partie de la structure
3- L’intensité des pics permet de faire de l’analyse quantitative
Cholestane
Pic moléculaire
100 217.0
m/z 217
m/z
/ 149
218.0
% 149.0
108.9 357.1
372.1
55.0 81.0 94.9 148.0 150.0 219.0
175.0 203.0
262.1 302 1
302.1
232 0
232.0 373 2
373.2
315.1 343.1 410.1 416.2
0 Da/e
60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420
Fragments
Exemple: spectre en ionisation par impact électronique du cholestane.
M M+1 M+2
Distribution
35Cll75,8% 37Cll24,2%
étendue
79Br 49,8% 81Br 50,2%
Le profil isotopique
Pic monoisotopique M
Masse moyenne
m/z
P P+1 P+2 P+3
Masse monoisotopique
c’est la masse « exacte » du premier pic du profil isotopique c’est-à-
dire celle qui ne prend en compte que les masses des isotopes les
plus stables (C12, H1, O16, S32, N14, …).
L masse s ’exprime
La ’ i en Dalton
D lt (Da)
(D )
12 . 10-3 kgmole-11 / N
1 Da = 1/12 .12 6 022045 . 1023)
(N = 6,
Exemple:
● masse moyenne du brome Br : 79.904 Da
2 isotopes de masse « exacte » : 78.918336 et 80.916289
● Insuline : C257H383N65077S6
Inteensité reelative
63 64
63
64
62
m/z 62
m/z
HO―CH2―CH2―OH CH3―CH2―SH
Pourquoi
q mesurer une masse isotopique
p q ET/OU
une masse moyenne ?
¾ On
O n’a’ pas toujours
t j un signal
i l sur l’ensemble
l’ bl des
d
isotopes et donc le barycentre n’est pas complet
mesure fausse
% %
0 m/z 0 m/z
10 11 12 13 14 15 238 239 240 241 242 243 244 245
100 100
C100 C500
% %
Pic
monoisotopique
0 m/z 0 m/z
1198 1199 1200 1201 1202 1203 1204 1205 1206 1207 1208 1209 1210 5972 5974 5976 5978 5980 5982 5984 5986 5988 5990 5992
Le spectromètre de masse
Sous vide
de
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
de
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Le principe physique qui permet de volatiliser et d’ioniser un type de composé est choisi
par l’opérateur
pa opé a eu e en fonction
o c o des cacaractéristiques
ac é s ques de la
a molécule
o écu e à a
analyser.
a yse Les
es é
étapes
apes de
volatilisation et d’ionisation se font successivement ou simultanément selon le type de
source.
¾ Ionisation d'une
d une molécule neutre par éjection ou capture d'un
d un électron
A-B+.
A-BH+ ou A-B-
A-B-Na
A B Na+
Les sources d’ions se classent en
sources « dures » et en sources « douces »
• De très nombreuses méthodes d’ionisation ont été inventées pour ioniser et volatiliser
des molécules de p
plus en p
plus fragiles,
g ,g grandes et p
polaires.
• Les « ionisations dures » génèrent souvent des ions moléculaires, à nombre impair
d’él t
d’électrons, quii se fragmentent
f t t beaucoup
b ett parfois
f i même
ê t t l
totalement
t avantt d’avoir
d’ i eu le
l
temps de sortir de la source. Leurs fragments peuvent être analysés et donnent des
informations de structures.
• Les « ionisations douces » génèrent des ions moléculaires à nombre pair d’électrons,
qui sont relativement stables et qui ont des durées de vie suffisantes pour traverser
l’analyseur, arriver jusqu’au détecteur, et donc être mesurés.
Sources d’ionisation
Ionisation EI (Electronical Impact) dure
I i ti CI (Chemical
Ionisation (Ch i l Ionisation)
I i ti ) assez douce
d
Ionisation ES (electrospray)
Ionisation APPI, APCI
douce
Ionisation MALDI (Matrix Assisted
Laser Desorption Ionisation)
Sources d’ionisation
- un filament porté à haute T°C par passage d'un courant émet des e- qui peuvent
ê accélérés
être élé é par une certaine
i ∆V.
∆V
Exemple de l'acétone
Pic moléculaire à
ve
m/z = 58
é relativ
Inttensité
m/z
.
La notation M+ signifie qu
qu'ilil s
s'agit
agit de la molécule entière après perte d
d'un
un électron.
Elle est chargée positivement comporte un électron libre non apparié.
13
59 (1 C )
60 (2 C13 ou 1 O18)
m/z
107-CH2=O
M+
.
107 HO2
107-HO
M-NO2 M-OH
La source par ionisation chimique (CI)
Complémentaire de l'impact électronique car produit des ions avec un
faible excès d'énergie
peu de fragmentation
GH GH+
. .
GH+ + M MH+ + G
Ionisation du gaz réactif Ionisation de la molécule M
par impact électronique par transfert de proton
BH+ B + H+ ∆ H0 = AP (B)
M + H+ MH+ ∆ H0 = - AP (M)
MH+
M OH
M-OH
La source par bombardement d'atomes rapides
(FAB: Fast Atom Bombardment)
peu de fragmentation
Ar+.
Faisceau d
d'atomes
atomes neutres à 5 keV
…………
+ 3000 volts
Gouttelette fille
Exemple
p du Modèle de Dole ne contenant
plus qu’un seul ion
+ + +
Fission
+ +
asymétrique + +
+ Ions
Evaporation du solvant désolvatés
explosions coulombiennes
+ +
+ + + ++
+ + + ++
+ +
G tt l tt mère
Gouttelette è
Fission +
symétrique ++
+
++
L’ionisation électrospray convient aussi aux débits faibles
…….…………
1 - 4 µm
Pour faire passer les ions formés à pression atmosphérique dans l’enceinte sous vide de l’analyseur
du spectromètre de masse, il faut un dispositif appelé INTERFACE
Source en Z
Capillaire métallique
Cône d’échantillonage
Vers lle
V
spectromètre de masse
Avantage de l’électrospray
¾ Fonctionne à basse T°C, à pression atmosphérique,
pas de dégradation,
dégradation pas de fragmentation
Inconvénient de l’électrospray
¾ Peu d’information structurale, sauf si on effectue de la MS/MS
¾ Très sensible à la présence de sels ou additifs
suppression du signal
dessalage impératif
z=1
2001.2
Intens
z=3
667.8
0
m/z (Thomson)
400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200
• L’énergie
L’é i va être
êt transféré
t fé é à l’échantillon
l’é h till par la
l matrice
ti
y
• L’échantillon ionisé va être transféré dans l’analyseur
Principe MALDI-MS
Mélange
matrice/échantillon
Principe MALDI-MS
Laser
Mélange
matrice/échantillon
Principe MALDI-MS
Laser
E h till
Echantillon
ionisé
Analyseur
Matrice
ionisé
Mélange
matrice/échantillon
La cible MALDI
solution de matrice :
solution d ’échantillon
acide a-cyano-4-hydroxycinnamique
eau 0,1
0 1 % TFA/acétonitrile (50/50)
dans eau 0,1 % TFA/acétonitrile (50/50)
. . . . . .
. . . . . .
Cible
Rôle :
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
de
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Il existe différents types d’analyseurs. Ils sont tous basés sur des principes
physiques
p y q différents, mais tous les analyseurs
y mesurent des valeurs m/z.
C’est une partie de l’appareil sous vide (10-5 – 10-7 Torr)
Les ions formés dans la source sont dirigés (extraction et focalisation) vers
ll’analyseur
analyseur par des champs électrostatiques qui peuvent être de quelques volts (Q,
(Q
IT, FT-ICR) ou de plusieurs dizaines de kilovolts (TOF, B).
D'après
D après la théorie cinétique des gaz:
T: température (300 K)
p: pression (en Pa)
L = 0,66 / p σ: section de collision (45.10-20 m2)
Les unités de mesures des pressions sont nombreuses.
L’unité officielle est le pascal (Pa): 1 pascal = 1 N/m2
On utilise également:
L’atmosphère 1 atm = 101 325 Pa (soit 1 013,25 hecto Pa) et 1 atm = 1,013 bar
Le bar 1 bar = 105 Pa
Le millibar 1 millibar = 10-3 bar = 102 Pa
Le Torr 1 Torr = 1mm Hg
Le Psi 1 Psi = 1 pound / square inch = 0,07 atm et 14 PSI = 1 atm
Q
EI/CI
BE
FAB TOF
MALDI/LD IT
ES/APCI FT-ICR
Les caractéristiques principales d'un analyseur sont :
• La résolution R
• La gamme m/z qu'il peut analyser
• La rapidité de balayage en m/z
• La sensibilité
• La vitesse avec laquelle les ions le traversent
Résolution R
ΔM
M M + ΔM
R = M/ΔM
Vallée à 10 %
(les 2 pics se recouvrent
sur 10% de leurs hauteurs)
Résolution R
Postulat :
Détection de 2 produits
B
Bonne précision
é i i d de
la mesure de masse
P t de
Perte d l'info:
l'i f 2 produits
d it
Mesure de masse
erronée
Caractéristiques des analyseurs
Cyclotron
C l à résonance
é
des ions (FT-ICR) 1 000 000 4 000
vitesse v
2mEc
E Ec = zeΔV
r= Energie conférée par l’accélération
zeB en sortie de source
La trajectoire d’un ion suivra exactement la forme circulaire (de rayon r) du tube de vol si:
- la force centrifuge (mv2 / r ou mω2 r)
- la force de déflexion magnétique (Bzev)
se compensent exactement .
Or Ec = ½ mv2 = zeV
D’où m/z = B2 r2 e / 2V
On voit qu’un ion ayant un m/z donné pourra passer la déflexion magnétique sans être détruit
pour une certaine valeur de B (que l’on fait varier lors de la prise du spectre).
r e et V sont des constantes
r, constantes.
L’analyseur magnétique
m/z < B2 r2 e / 2V
m/z > B2 r2 e / 2V
m/z = B2 r2 e / 2V
L’analyseur électrostatique
vitesse v
2Ec
r= Ec = zeΔV
zeE
Il est utilisé pour améliorer la résolution des spectromètres à analyseur
magnétique en fournissant un faisceau homocinétique
Principe de l’analyseur électrostatique
La trajectoire d’un ion suivra exactement la forme circulaire (de rayon r) du tube de vol si:
- la force centrifuge (mv2 / r ou mω2 r)
- la force de déflexion électrostatique (zeE)
se compensent exactement .
Or Ec = ½ mv2 = zeV
Donc ss’il
Donc, il y a équilibre des forces mv2 / r = zeE
D’ ù
D’où mv2 = zeEr
E ett mv2 doit
d it êt
être constant
t t
On voit qu
qu’un
un ion ayant une énergie cinétique donnée pourra passer la déflexion
électrostatique sans être détruit
L’analyseur magnétique
mv2 = zeEr
L’analyseur quadripolaire
Formé de quatre barres de métal parallèles entre lesquelles les ions sont
injectés avec une énergie cinétique de quelques électron volts.
L’analyseur quadripolaire
Les ions oscillent entre les barres (slalom) grâce à des tensions électriques
oscillantes appliquées sur les barres.
barres
Les ions d’une seule valeur m/z arrivent à traverser le système sans heurter les
barres
L’analyseur quadripolaire:
Les fonctions qui représentent les tensions appliquées sur les barres
permettent de calculer les équations de mouvement des ions
+(U-Vcos ωt) et -(U-Vcos ωt)
Équations de mouvement
Diagramme de stabilité :
Trajectoires stables
Trajectoires instables
L’analyseur quadripolaire:
Existance d’un diagramme de stabilité
U
U/V =
m/z éjecté résolution
m/z détecté
V
Diagramme de stabilité Trajectoires stables ou Trajectoires instables
V cos ωt
La trappe ionique
r0
Entrée des ions Sortie des ions
Courbe de Lissajous
Analyse MS et (MS)n dans une trappe ionique
Excitation
3
Accumulation
des ions Isolation Fragmentation
1 2 4
2 6
Int. Int.
Accumulation
m/z des fragments m/z
Détection Spectre MS Détection Spectre (MS)n
Les ions arrivent avec leur Ec ((mv2/2)) dans une zone libre de champs
p
¾L plus
¾Les l lourds
l d sontt plus
l lents
l t d i
derniers dét té
détectés
- 100 V
Région
d’ionisation + 100 V
0V
4200 V
3700 V
+4
+3
¾ Limite
Li it de
d masse > 1 000 000,
000 mais
i résolution
é l ti 5000
Détecteur
- 100 V
Région
d’ionisation + 100 V
0V
+ 4200 V
+ 3700 V
Réflectron
¾ Vitesse d
d’analyse
analyse extrêmement rapide
Spectrométrie
p de masse:
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
de
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Comme les analyseurs et les sources, il existe différents types de détecteurs. Ils
sont tous basés sur des p principes
p physiques
p y q différents, mais leur rôle reste le
même, compter les ions.
C’est une partie de l’appareil sous vide (10-5 – 10-7 Torr)
¾ Plaques
q photographiques
p g p q
¾ Cylindre de Faraday
¾ Multiplicateur d’électrons
¾ Mutiplicateur de photons
Le détecteur : pour compter les ions
Cylindre de Faraday :
Principe
P i i : transfert
f d charge
de h d l’ion
de l’i dé
détecté
é sur une surface
f conductrice,
d i puis
i
amplification du signal
Avantage : précis
Inconvénient : peu sensible, gros bruit de fond, lent dans la mesure
Multiplicateur de photon :
Spectrométrie
p de masse:
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
La fragmentation
Introduction
Source
A l
Analyseur 1 A l
Analyseur 2 Détecteur
Ion
V
chambre de
Magnet Collision Magnet
Quadrupole Quadrupole
ESI
Ion trapp Ion trapp
MALDI
TOF TOF
FT-ICR FT-ICR
La fragmentation
Rôle du premier analyseur : sélectionne les ions avec un certain m/z (ion
parent)
Purification d’un ion présent dans un mélange complexe
Répétition de ll’opération
opération : MS
MS-MS-MS
MS MS ou MS3 etc….
etc
Système d'introduction
Système d'introduction
Système d'introduction
en keV en eV
EB/EB ou BEB QQ
EB/Q Q-TOF
EB/TOF IT
TOF/TOF FT-ICR
TOF (PSD)
Spectrométrie
p de masse:
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
¾ Perte
P t ded signal
i lddue au ttrop grand
d nombre
b d de composés
é à analyser
l
¾ Perte de sensibilité
¾ Perte de résolution
¾ Séparation d’un mélange afin d’obtenir une identification de tous les constituants
¾ Etre
Et sélectif
él tif (identification
(id tifi ti d’und’ constituant
tit t ciblé)
iblé)
Le couplage LC-GC/MS
Echantillon
c a o Spectromètre
HPLC ou GC masse
A B
A, B, C
C, ...
melange test 2pmol/ul
B44213JW363 (36.931)
100 A10
858
melange
l t t 2pmol/ul
test 2 l/ l D A11
780
A9
953
A
B44213JW
44.15
100
%
A8
1072
C
A7
1224
42.42
1225
784 954
715 1086
575 590 684694 726 804 817 846 869
593 635639 897 945 965 1062 1087 1111 1189 1208
538558 746 770 969 1011 1241 129012971344
13861393 1451 1498m/z
0
500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450
%
m/z
A B
37.03
40.90
E
45.98
Spectre de masse
0 Time
28.00 30.00 32.00 34.00 36.00 38.00 40.00 42.00 44.00 46.00 48.00
temps
Chromatogramme
g
La chromatographie
Principe
-
Colonne
Injection
Détecteur
Phase mobile
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Temps
tR
tM tR’
t’R = tR – tM
Aspect théorique
Le chromatogramme idéal
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Volume
VM (Volume mort) : Volume de la phase mobile
tM : tps mort
VM = tM . D D : Débit
Attention
VM différent du volume de la colonne car il faut prendre en compte la
porosité ε de la colonne
tM : tps mort
VM = tM . D D : Débit
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Facteur de rétention k’
9 Indépendant
I dé d td du débit
k’ = t’R/tM
Aspect théorique
Règle générale : Facteur de rétention k’
¾ k’ = 0 → tR = tM ou VR = VM
¾ k’ faible
☻ Composé peu retenu par la phase stationnaire
☻ tR rapide
¾k
k’ très grand
☻ Composé très retenu par la phase stationnaire
☻ tR très grand
¾ k’ trop grand
☻ Composé trop retenu par la phase stationnaire
☻ Phénomène de diffusion, le pic s’élargit
Aspect théorique
Règle générale : Facteur de rétention k’
¾ Le meilleur compromis :
☻ Analyse courte
☻ Bonne séparation
2<k
k’ < 6
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Efficacité
H = L/N
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Efficacité théorique
δ
w
Dispersion d
d’un
un soluté dans la colonne et traduction sur le chromatogramme
ou
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Sélectivité α
¾ La mesure de la sélectivité d d’une
une séparation entre deux
composés est réalisée à l’aide du facteur de sélectivité α
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Sélectivité α
¾ Le facteur de sélectivité α peut être exprimé à ll’aide
aide des
paramètres de rétention :
Or Ki = k
k’i . VM/VS
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Résolution R ou Rs
¾ Le facteur de résolution R permet de traduire numériquement la
qualité de la séparation entre deux pics.
pics
¾ La résolution
Aspect théorique
Exemple : Résolution R ou Rs
Rs > 1,5
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Relation entre N et Rs
¾ Pour deux pics homologues :
Or
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Relation entre Rs et α
Or
¾ On augmente l’efficacité N
¾ On augmente la sélectivité α
Echantillon
c a o Spectromètre
HPLC ou GC masse
A B
A, B, C
C, ...
melange test 2pmol/ul
B44213JW363 (36.931)
100 A10
858
melange
l t t 2pmol/ul
test 2 l/ l D A11
780
A9
953
A
B44213JW
44.15
100
%
A8
1072
C
A7
1224
42.42
1225
784 954
715 1086
575 590 684694 726 804 817 846 869
593 635639 897 945 965 1062 1087 1111 1189 1208
538558 746 770 969 1011 1241 129012971344
13861393 1451 1498m/z
0
500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450
%
m/z
A B
37.03
40.90
E
45.98
Spectre de masse
0 Time
28.00 30.00 32.00 34.00 36.00 38.00 40.00 42.00 44.00 46.00 48.00
temps
Chromatogramme
g
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (chromatogramme) :
¾ Représente ll'intensité
intensité d'un
d un ion de rapport m/z déterminé en fonction du temps
-50
UV
Chromatogramme UV
21.571
21.989
-100
-150
-200
35.836
-250
-300
15 20 25 30 35 min
MSD1 TIC, MS File (D:\04192000\002-0301.D) API-ES, Neg, SIM, Frag: 40
ES-
30.930
50000
Ch 5 ug/ml d’ions
Chromatogramme d’i
40000
34.119
30000
2.547
0.448
20000
79
32
30
22.57
25.944
25.394
19.559
24.415
18.505
10000
15 20 25 30 35 min
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (spectre de masse):
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (spectre de masse):
¾ Cas idéal : un pic correspond à un composé
¾ Pic 1 : Oxazepan
¾ Pic 2 : Chlordiazepoxide
¾ Pic 3 : Nordiazepam
¾ etc…
etc
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition
d acquisition (spectre de masse):
¾ Cas naturel : un pic correspond à plusieurs composés
M3317CS 649 (14.899) Scan EI+
74 3.00e6
100
Intensité
649 87
100 %
55
59 69 143 157
101
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
M3317CS 648 (14.881) Scan EI+
74 1.91e6
100
M3317CS 651 (14.936) Scan EI+
74 1.89e5
100
87
%
55
87
59 69 %101 143 157 169 %
55
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
69
83 101 143
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
0 Seconde
644 645 646 647 648 649 650 651 652 653 654
Temps
Le couplage GC/MS
Le Couplage GC/MS
¾ gaz vecteur
t utilisé
tili é : héli
hélium
Le couplage GC/MS
Exemple
p : Recherche d’un contaminant dans un huile en EI/GC-MS/MS
dodécyldiphénylamine
tr
contaminant
Le Couplage LC/MS
¾ Elimination
Eli i ti desd solvants,
l t compatibilité
tibilité avec lles débit
débits
Le couplage LC-GC/MS
O
O
C N
H
O
C N
H
3
3
HN
H
C
H
C
3
3
N
N
N
H
N
N
N
H
N
N
N
N
N
O
N
N
O
O
C
H
C
H
3
C
H
3
3
Theophylline (TP) Theobromine (TB) Caffeine (CF)
M.W=180.17 M.W=180.17 M.W=194.19
pKa <1, 8.6 pKa <1, 10.0 pKa = 14
Le couplage LC-GC/MS
Choix de la phase mobile :
comparons une analyse avec éluant non volatil et éluant volatil
10000
40000
2) 5mM KH2PO4 (pH 2.5)
30000
CF Eluant non volatil
20000 TB TP
10000
0
2 4 6 8 min
LC conditions MS conditions
Column: ZORBAX Eclipse XDB-C18 Ionization: ESI
2.1 x 150 mm, 5μm Mode: Positive
Mobile Phase: 1) 5mM AcONH4 (pH Mass range: m/z 100~200
4.6)/MeOH=80:20 Capillary volt.: 3.5kV
2) 5mM KH2PO4 (pH Fragmentor volt:100V
2.5)/MeOH=80:20 Drying gas: N2 (12.0L/min,
Flow rate: 0.2mL/min 350Ԩ)
Temp: 40ºC Nebulizer gas: N2 (50psi)
Inj.volume: 5μL
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
Démarche scientifique :
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
Spectre de masse des standards
atrazine
216.1
100
80
218.1
60
40
20
100
Max: 850193
80
dimethenamide
300.1
60
276.1
40
40.1
24
20
100
80
bentazone
60
240.1
40
20
6000000
1
5000000 Atrazine
4000000
2
3000000
2000000
3
0 100 Amount[ug/l]
[ g ] 400000
Terbumeton 1
300000
2
200000
3
100000
4
Correlation: 0.99975
0
0 100 Amount[ug/l]
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
Détection sélective de certains composés cibles dans un échantillon d’eau
EIC 239
30.900
Bentazone 8 ug/ml
34.101
40000
30000
22.579
30.416
20000
25.870
986
717
569
423
37.296
73
38.17
27.9
29.7
35.5
26.4
10000
0
15 20 25 30 35 40 min
25.368
EIC 231
19.779
2000
Diuron 9 ug/ml
8.869
1500
18
1000
500
15 20 25 30 35 40 min
2,4D 24 ug/ml
24.435
EIC 219
3500
0.889
3000
30
2500
2000
30.404
1500
1000
500
15 20 25 30 35 40 min
EIC 345
29
32.52
30000
25000
20000
Orizalin 27 ug/ml
15000
22.834
10000
5000
0
15 20 25 30 35 40 min
1. Présentation générale
g
2.1. les
es sources
sou ces d
d'ions
o s
2.2. les analyseurs
2.3. les détecteurs
2.4. Principe de la fragmentation
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
On se sert des p
profils isotopiques
pq
500.5 500.5
501.5 501.0
502.5 501.5
m/z m/z
Δm/z=1 Δm/z=0,5
La différence de masse apportée par la présence d’1 isotope est de 1 Da
donc le rapport m/z varie de 1/z
Si z=1 Δm/z=1
z=22 Δ / 05
Δm/z=0.5
z=3 Δm/z=0.33
etc
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé Δm/z = 0.32
z=3
M = 1682.85 Da
562.27
100 561.95
% 562.59
PG2
562.95
562.27
100 0 m/z
559 560 561 562 563 564 565 566
842.97
0 m/z
300 400 500 600 700 800 900 1000
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Problème : dépend de la résolution
17+
myo Si
l1801np
p 7 ((1.028)) TOFMSES+
100
A21
A20
848.604
A19
893.205 A18
942.742
réso 9.32e3
808.225
A22
771.511
A17
998.161
A23
% 738.042
A16
Si 100
1060.454
A24
707.297
pas de réso On mesure la
A15
999.875
1131.120
A14
A13
masse moyenne
616.164 1211.838 A11 A10
1304.991 A12
1542.033 1696.147
1413.609 %
0 m/z
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800
A23
m/z
% 738.042
A16
1060.454
A24 M + z 1 mH M + z 2 mH
707.297
X1 = X2 =
A15
1131.120
z1 z2
A14
999.875 1211.838 A13
616.164
1304.991 A12
1413.609
A11
1542.033
A10
1696.147 z2 = z1 - 1
0
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700
m/z
1800 Système de 2 équations
Exemple : myoglobine (MM ~ 17000 Da) à 2 inconnues
X2 - 1
Calcul de z: z1 =
X2 - X1
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Cas de mauvaise résolution La masse M et z sont
myo
l1801np 7 (1.028)
A20 A19
TOFMSES+
9.32e3 d’ b d calculées
d’abord l lé à partir
ti de
d
100 893.205
A21
848.604 A18
942.742 2 pics.
808.225
A22
771.511
771511
A17 Ensuite,
Ens ite M est calculée
calc lée à
998.161
partir de chacun des pics de
la série d’ions multichargés.
A23
% 738.042
A16
1060.454
Dans cet exemple on
A24
707.297
observe 16 états de charges
A15
1131.120
1131120
différents ((10 à 25 charges).
g )
A14
999.875 1211.838 A13
616.164 A11 A10
1304.991 A12
1542.033 1696.147
1413.609
0 m/z
La masse mesurée sera
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800
donc le résultat de la
Exemple : myoglobine (MM ~ 17000 Da) moyenne de ces 16
mesures, d’où la grande
Série d’ions multichargés. précision obtenue.
T
Tous ces pics
i correspondent
d t à la
l même
ê
molécule, mais avec un nombre de protons
différents.
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Cas de mauvaise résolution
m/z z Masse
679,12 25 16953,00 La moyenne des valeurs
707 31
707,31 24 16951 44
16951,44 trouvées pour la masse
737,99 23 16950,77 moléculaire est calculée avec
721,5 22 15851,00 une déviation standard.
808,28 21 16952,88
848,53 20 16950,60 Plus il y a d’ions multichargés,
893,24 19 16952,56 plus la masse pourra être
942,67 18 16950,06 mesurée avec précision
998 18
998,18 17 16952 06
16952,06
1060,41 16 16950,56
1130,95 15 16949,25
1211,81 14 16951,34
Les masses calculées sont des masses chimiques et non pas des masses
monoisotopiques car la résolution n'est pas suffisante pour séparer les pics isotopiques
Application 2
Application de la SM dans
le domaine de la santé
pH 3.0
Etat A pH 10.0 pH 3.0 Etat B pH 10.0
200 kDa
10 kDa
Application 2
Analyse protéomique différentielle par électrophorèse bidimensionnelle
pH 3.0 Etat A pH 10.0 pH 3.0 Etat B pH 10.0
200 kDa
10 kDa
Identification de la protéine
Par spectrométrie de masse
Application 2
Analyse protéomique différentielle par électrophorèse bidimensionnelle
pH 3.0 Etat A pH 10.0 pH 3.0 Etat B pH 10.0
200 kDa
10 kDa
1. Génération de peptides
par action d’une enzyme spécifique
(trypsine)
La précision de mesure de masse :
Une nécessité en protéomique !
N-ter C-ter 1 2 1234.68
1234 68
Protéine d’intérêt 606.14
875.46
1002 27
1002.27
550.45
1. Génération de peptides
par action d’une enzyme spécifique
(trypsine)
2. Mesure de la masse moléculaire
de chaque peptide avec une précision de qques ppm !
1. Génération de peptides
3
par action d’une enzyme spécifique
(trypsine)
2. Mesure de la masse Interrogation dans
de chaque peptide les banques de données
• Le spectromètre de masse est souvent réglé de façon différente que pour faire
de la spectrométrie de masse moléculaire où le but est de détruire toutes les
interactions entre molécules (spécifiques et non spécifiques)
Application 3
Intéraction protéine/ligand
Comparaison des spectres obtenus en conditions dénaturantes (les interactions
non covalentes entre molécules sont détruites) et en conditions non
dénaturantes
100 A31 Conditions dénaturantes
50% CH3CN, 1% HCOOH
A : 27236.7 ± 0.8 Da
%
0 m/z
600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800
100
B11 Conditions non dénaturantes
25 mM AcONH4, pH 6.8
B : 27537.6 ± 1.6+ Da
A11
%
B10 ΔM = 301 Da
1 molécule de ligand
0 m/z
600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800
interagit avec RXR
La SM peut-elle s’intégrer aux stratégies de criblage de ligand ?
sélection de ligands « liants » versus « non liants »
Interaction totale
M
Ligands
RETENUS
+ Interaction partielle
M
Ligand
g
Pas d’interaction
M NON RETENU
2
est-il spécifique du site ?
n’est
n est pas déplacé par
n’est pas spécifique
La SM peut elle informer sur la stabilité en solution ?
>>
+
2
? ? ?
14306
1 352 479 ± 217 Da
10719 13659
18-mer
% 75075 ± 74 Da
10005 16700
14543
Monomer 16493 17122
13453
16296
1 765 685 ± 831 Da
17341
24
24-mer
4421 13259
14785 2 341 267 ± 2 177 Da
19195
4174 17559
19612 30-mer
9788 19824
12163 21480
4694
3946 22962
0 m/z
5000 10000 15000 20000 25000
Collaboration avec F. Zal , Station Biologique de Roscoff