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"Rappel de cours
&
exercices corrigés"
1 année LMD
Mathématiques et Informatique
Mohamed Mamchaoui
Mohamed Mamchaoui
U NIVERSITÉ A BOU B EKR B ELKAID , FACULTÉ DES S CIENCES , D ÉPARTEMENT DE MA-
THÉMATIQUES BP.119 T LEMCEN 13000, A LGÉRIE
E-mail : mohamed.mamchaoui@univ-tlemcen.dz.
Page web : https ://sites.google.com/view/mamcha/accueil.
Mamcha
c
Table des Matières
0 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1 Logique et raisonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Langage logique 7
1.1.1 Proposition logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.2 Négation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.3 Connecteurs logiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.4 L’implication ⇒ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.5 L’équivalence ⇔ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.6 Quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.7 La négation des quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Raisonnements mathématiques 9
1.2.1 Par contraposée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Par l’absurde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.3 Par contre-exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.4 Par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 Exercices avec solutions 10
2 Ensembles et applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1 Ensembles 15
2.1.1 Inclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.2 Ensemble des parties d’un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.3 Complémentaire d’un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.4 Union . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.5 Intersection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.6 Différence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.7 Différence symétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2 Les applications 16
2.2.1 Image directe, image réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2.2 Injectivité, surjectivité, bijectivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2.3 Composition de deux applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3 Relations binaires 18
2.3.1 Relation d’équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.2 Relation d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.4 Exercices avec solutions 19
4 Sujets d’examens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.1 Contrôle continu 29/11/2018 33
4.1.1 Sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.1.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.2 Epreuve finale 06/01/2019 36
4.2.1 Sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.2.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
4.3 Rattrapage du contrôle continu 20/12/2018 40
4.3.1 Sujet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5
Mamcha
c
0. Introduction
Ce manuel contient la première partie d’un cours d’Algèbre (Algèbre 1) donné aux
étudiants de la première année LMD Mathématiques et informatique. Il peut aussi être
utilisé par d’autres étudiants d’autres paliers.
Pour pouvoir exprimer des concepts plus avancés qui seront enseignés ultérieurement, ce
cours est enseigné en première année et aussi au début de nombreux cursus universitaires.
Ce cours est aussi à la base de beaucoup de notions fondamentales utilisées en informatique.
La sixième et la dernière partie de ce manuel contient les examens du premier semestre de
l’année universitaire 2018-2019, et leurs corrigés.
Les cinq premières parties sont réparties en chapitres illustrés d’exemples et de quelques
exercices corrigés. Le premier chapitre introduit le langage de la logique sur lequel sont
basées toutes les mathématiques. Les différents connecteurs sont introduits ainsi que les
types de raisonnements logiques.
Le second chapitre introduit la notion d’ensembles puis les applications qui lient deux
ensembles. Cette liaison permet d’étudier l’injection, la surjection et la bijection des appli-
cations. Deux types de relations binaires dans un même ensemble sont traités. Il s’agit de la
relation d’équivalence et de la relation d’ordre.
Le troisième chapitre traite les nombres complexes. Ce chapitre est le rappel des notions
déjà étudiées en classe de terminale.
Le quatrième chapitre traite les structures algébriques de base, à savoir les groupes, les an-
neaux et les corps. Les notions de morphismes de groupes et d’anneaux sont bien illustrées.
Le cinquième chapitre étudie les polynômes, leurs diviseurs, leurs factorisations et leur
décomposition en éléments simples.
1. Logique et raisonnement
1.1.2 Négation
La négation de p notée p n’est autre que le contraire. Elle est fausse lorsque p est vraie
et inversement. Voici ce qu’on appelle la table de vérité :
p p
1 0
0 1
p q p∧q
1 1 1
1 0 0
0 1 0
0 0 0
Disjonction logique "ou"
On appelle disjonction logique la proposition p ou q et on la note p ∨ q. Elle est vraie si
l’une des deux propositions est vraie.
p q p∨q
1 1 1
1 0 1
0 1 1
0 0 0
1.1.4 L’implication ⇒
L’implication de p et q notée p ⇒ q est la proposition p ∨ q. Elle est fausse si q est
fausse et p est vraie.
p q p⇒q
1 1 1
1 0 0
0 1 1
0 0 1
1.1.5 L’équivalence ⇔
Une équivalence est une double implication, c’est a dire que p ⇒ q et q ⇒ p. Elle est
notée par p ⇔ q.
R Deux propositions sont équivalentes si elles ont une même table de vérité.
Proposition 1.1.1 Soient p, q, r trois propositions. Nous avons les équivalences suivantes :
p ⇔ p. p ⇒ q ⇔ q ⇒ p.
p ∧ p ⇔ p. p ∨ p ⇔ p.
p ∧ q ⇔ q ∧ p. p ∨ q ⇔ q ∨ p.
p ∧ (q ∧ r) ⇔ (p ∧ q) ∧ r. p ∨ (q ∨ r) ⇔ (p ∨ q) ∨ r.
p ∧ q ⇔ p ∨ q. p ∨ q ⇔ p ∧ q.
p ∧ (q ∨ r) ⇔ (p ∧ q) ∨ (p ∧ r). p ∨ (q ∧ r) ⇔ (p ∨ q) ∧ (p ∨ r).
1.1.6 Quantificateurs
1. Si on veut exprimer que la proposition p est vraie pour au moins un objet, on écrit
∃x : p(x). ∃ est le quantificateur existentiel.
Mamcha
c
1.2 Raisonnements mathématiques 9
2. Si on veut exprimer que la proposition p est vraie pour tout objet, on écrit ∀x : p(x).
∀ est le quantificateur universel.
1. ∀x : p(x) ⇔ ∃x : p(x).
2. ∃x : p(x) ⇔ ∀x : p(x)
3. ∀x, ∃y : p(x, y) ⇔ ∃x, ∀y : p(x, y).
R L’ordre des quantificateurs est très important. En effet, les deux propositions suivantes
sont différentes :
∀x ∈ R, ∃y ∈ R : x + y = 0
∃y ∈ R, ∀x ∈ R : x + y = 0
La première est vraie, il suffit de prendre y = −x, mais la seconde est fausse par
exemple pour x = −y + 1.
n2 pair ⇒ n pair
n impair ⇒ n2 impair
Mamcha
c
10 Chapitre 1. Logique et raisonnement
Mamcha
c
1.3 Exercices avec solutions 11
On remarque que le " ou exlusif " est vrai que si les deux assertions p et q sont différentes.
Exercice 2 : Soient p et q deux propositions données. En utilisant la table de vérité, montrer
que
(p ⇒ q) ⇔ (p ∧ q) et (p ⇒ q) ⇔ (q ⇒ p) .
Solution Exercice 2 :
p q p q p⇒q p⇒q p∧q q ⇒ p
1 1 0 0 1 0 0 1
1 0 0 1 0 1 1 0
0 1 1 0 1 0 0 1
0 0 1 1 1 0 0 1
Exercice 3 : Soient A, B,C, D des propositions. Montrer que :
(A ou B) et (C ou D) est équivalent à (A et C) ou (A et D) ou (B et C) ou (B et D).
Application : trouver les couples de réels (x, y) tels que :
(x − 1)(y − 2) = 0
(x − 2)(y − 3) = 0
Solution Exercice 3 : Posons : E=(C ou D), et utilisons la distributivité de " et " par rapport
à " ou " et inversement :
(A ou B) et (C ou D)⇔(A ou B) et E.
gggggggggggggggggg⇔(A et E) ou (B et E).
gggggggggggggggggg⇔(A et (C ou D)) ou (B et (C ou D)).
gggggggggggggggggg⇔(A et C) ou (A et D) ou (B et C) ou (B et D).
Pour résoudre le système, il suffit de poser A : x−1 = 0,B :y−2 = 0,C :x−2 = 0,D :y−3 = 0.
On aurra :
(x = 1 et x = 2) ou (x = 1 et y = 3) ou (x = 2 et y = 2) ou (y = 2 et y = 3).
Donc l’ensemble des solutions S = {(1, 3), (2, 2)}.
Exercice 4 : Former la négation des propositions suivantes :
[(p ⇒ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q) et [(p ∧ q) ∨ r] ⇒ (p ∧ r).
Solution Exercice 4 :
[(p ⇒ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q) ⇔ [(p ⇒ q) ∨ r] ∨ (p ∨ q)
[(p ⇒ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q) ⇔ [(p ⇒ q) ∧ r] ∨ (p ∧ q)
[(p ⇒ q) ∨ r] ∧ (p ∨ q) ⇔ [(p ∧ q) ∧ r] ∨ (p ∧ q)
[(p ∧ q) ∨ r] ⇒ (p ∧ r) ⇔ [(p ∧ q) ∨ r] ∧ (p ∧ r)
[(p ∧ q) ∨ r] ⇒ (p ∧ r) ⇔ [(p ∧ q) ∨ r] ∧ (p ∨ r)
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12 Chapitre 1. Logique et raisonnement
Solution Exercice 7
n (−1)n (2n + 1) − 1
Posons A(n) = ∑ (−1)k k et B(n) = .
k=1 4
Pour n = 1,
1
−(2 + 1) − 1
A(1) = ∑ (−1)k k = −1 = 4
= B(1).
k=1
Mamcha
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1.3 Exercices avec solutions 13
Donc on a
(−1)n (2n + 1) − 1 (−1)n+1 (2n + 3) − 1
A(n + 1) = + (−1)n+1 (n + 1) = = B(n + 1)
4 4
On conclut que la propriété reste vraie pour le rang (n + 1).
Exercice 8 : Démontrer que si vous rangez (n + 1) paires de chaussettes dans n tiroirs
distincts, alors il y a au moins un tiroir contenant 2 paires de chaussettes.
Solution Exercice 8
On va procèder par l’absurde. Supposons que nous rangeons (n + 1) paires de chaussettes
dans n tiroirs distincts et que chaque tiroir contient au moins 3 paires de chaussettes ou bien
au plus une paire de chaussette.
On distingue deux cas :
1. Si chaque tiroir contient une paire, donc pour n tiroir on obtiendra n paires de chaussettes
contradiction avec l’hypothèse de départ.
2. Si chaque tiroir contient au mois 3 paires i.e nombre de paires ≥ 3. Si on montre que
c’est absurde pour le cas =3, sa sera de même pour les cas > 3.
Si le nombre de paires =3, donc dans chaque tiroir en mettra 3 paires ce qui nous donne à la
fin 3n paires dans n tiroirs ce qui est absurde.
Exercice 9 : Le but de cet exercice est de démontrer par contraposition la propriété suivante
pour n ∈ N∗ : Si l’entier (n2 − 1) n’est pas divisible par 8, alors l’entier n est pair.
1. Ecrire la contraposée de la proposition précédente.
2. En remarquant qu’un entier impair n s’écrit sous la forme n = 4k + r avec k ∈ N et
r ∈ {1, 3} (à justifier), prouver la contraposée.
Solution Exercice 9
1. La contraposée est :
2. Admettons qu’un entier impair n s’écrit sous la forme n = 4k + r avec k ∈ N et r ∈ {1, 3}.
Prouvons la contraposée.
Calculons n2 − 1 = (4k + r)2 − 1 = 16k2 + 8kr + r2 − 1 = 8(2k2 + kr) + r2 − 1.
Puisque r ∈ {1, 3} alors on distingue deux cas possibles :
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14 Chapitre 1. Logique et raisonnement
Solution Exercice 10
a b
Par l’absurde : Soient a, b ≥ 0. Supposons que = et a 6= b.
1+b 1+a
a b
= ⇒ a(a + 1) = b(b + 1) ⇒ a2 − b2 = b − a ⇒ (a − b)(a + b) = b − a.
1+b 1+a
Puisque a 6= b alors on peut diviser par a − b 6= 0.
On aboutit à : a + b = −1 contradition avec le faite que a, b ≥ 0. D’où le résultat.
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c
2. Ensembles et applications
2.1 Ensembles
Définition 2.1 Un ensemble est une collection d’objets ou d’éléments. Il existe un cas
particulier où un ensemble ne contient aucun élément, c’est l’ensemble vide. il est noté par
0.
/
Exemple 2.1 {0, 1}, {♥, ♠}, ensemble des lettres d’alphabets...
Si x appartient à un ensemble E, alors on note x ∈ E. On note x ∈
/ E pour le cas contraire.
2.1.1 Inclusion
Un ensemble E est inclus dans un autre ensemble F et on note E ⊂ F si chaque élément
de E et aussi élément de F. Dans ce cas, E est un sous-ensemble de F.
Si en plus, l’inclusion au sens inverse ai lieu c’est à dire que F ⊂ E alors on parlera d’égalité
au sens des ensembles. Donc E = F ⇔ (E ⊂ F) et (F ⊂ E).
P (E) = {A, A ⊂ E}
Définition 2.3 On appelle cardinal d’un ensemble, le nombre de ses éléments, et on le note
card. Par Example, si E = {a.b, c} alors card(E) = 3.
2.1.4 Union
Soient A, B deux sous ensembles d’un ensemble E. L’union de A et B est l’ensemble
A ∪ B défini par
A ∪ B = {x ∈ E : x ∈ A ∨ x ∈ B} .
2.1.5 Intersection
Soient A, B deux sous ensembles d’un ensemble E. L’intersection de A et B est l’en-
semble A ∩ B défini par
A ∩ B = {x ∈ E : x ∈ A ∧ x ∈ B} .
2.1.6 Différence
Soient A, B deux sous ensembles d’un ensemble E. La différence de A et B est l’ensemble
des éléments de A n’appartenant pas à B :
A \ B = {x ∈ E : x ∈ A ∧ x ∈
/ B}
= A ∩CE B.
A4B = (A \ B) ∪ (B \ A)
= (A ∪ B) \ (A ∩ B) .
Proposition 2.1.1 Soient A, B,C trois sous-ensembles d’un ensemble E. Nous avons les
égalités au sens des ensembles suivantes :
CE (CE A) = A. A ⊂ B ⇔ CE B ⊂ CE A.
A ∩ A = A. A ∪ A = A.
A ∩ B = B ∩ A. A ∪ B = B ∪ A.
A ∩ (B ∩C) = (A ∩ B) ∩C. A ∪ (B ∪C) = (A ∪ B) ∪C
CE (A ∩ B) = CE A ∪CE B. CE (A ∪ B) = CE A ∩CE B.
A ∩ (B ∪C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩C). A ∪ (B ∩C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪C).
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c
2.2 Les applications 17
Mamcha
c
18 Chapitre 2. Ensembles et applications
(g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g−1 .
E × F = {(x, y) : x ∈ E ∧ y ∈ F}.
(x, y) = (u, v) ⇔ x = u ∧ y = v.
R Attention !
• E × F 6= E.F = {e. f : e ∈ E ∧ f ∈ F}.
• (x, y) 6= {x, y}.
Définition 2.14 On définit une relation binaire sur un ensemble E si l’on se donne une
partie P de E × E. On notera xRy cette relation avec x ∈ E et y ∈ F et (x, y) ∈ P.
Cx = cl(x) = ẋ = {y ∈ E : yRx}.
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2.4 Exercices avec solutions 19
Définition 2.17 On appelle ensemble quotient de E par la relation R l’ensemble noté E/R
des classes d’équivalences suivant la relation R.
R Attention !
• Cx ⊂ E.
• Cx ∈ P(E).
• Cx ∈ E/R.
• E/R ⊂ P(E).
R Si une partie A est à la fois majorée et minorée on dit alors qu’elle est bornée.
Exercice 1 :
Dans chacune des questions suivantes, on donne un ensemble E et des parties A et B de E.
Déterminer explicitement les ensembles A ∩ B, A ∪ B, A ∩ B ainsi que A ∩ B.
1. E = {1, 2, 3, 4}, A = {1, 2}, B = {2, 4}.
2. E = R, A =] − ∞; 2], B = [3; +∞[.
3. E = R, A = N, B =]0; +∞[.
Solution Exercice 1
1. A ∩ B = {2}; A ∪ B = {1, 2, 4}; A ∩ B = {1}; A ∩ B = {4}.
2. A ∩ B = 0;
/ A ∪ B =] − ∞; 2] ∪ [3; +∞[; A ∩ B = [2; 3[; A ∩ B =]2, 3].
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20 Chapitre 2. Ensembles et applications
A∆B = {(x ∈ A ∧ x ∈
/ B) ∨ (x ∈ B ∧ x ∈
/ A)}.
Mamcha
c
2.4 Exercices avec solutions 21
A∆B = {x ∈ A ∪ B et x ∈
/ A ∩ B}.
A∆B = {x ∈ A ∪ B et x ∈ A ∪ B}.
A∆B = {(x ∈ A ∨ x ∈ B) et (x ∈ A ∨ x ∈ B)}.
A∆B = {(x ∈ A ∧ x ∈ B) ou (x ∈ A ∧ x ∈ B)}.
A∆B = {x ∈ A ∩ B ou x ∈ A ∩ B}.
A∆B = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B).
d. Montrons que (A∆B)∆B = A. Pour celà, calculons (A∆B)∆C.
(A∆B)∆B = (A ∩ B ∩ B) ∪ (A ∩ B ∩ B) ∪ (A ∩ B ∩ B) ∪ (A ∩ B ∩ B).
(A∆B)∆B = 0/ ∪ (A ∩ B) ∪ 0/ ∪ (A ∩ B) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∩ (B ∪ B) = A ∩ E = A.
Exercice 5 :
0
Soit f une application de E vers F. Soient A et A0 des parties de E. Soient B et B des parties
de F. Montrer que :
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22 Chapitre 2. Ensembles et applications
∀z ∈ G, ∃y ∈ F : z = g(y).
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2.4 Exercices avec solutions 23
1
1. Vérifier que pour tout réel a non nul on a h(a) = h( ). L’application h est-elle injective ?
a
2. Soit f définie sur I = [1, +∞[ par f (x) = h(x).
a. Montrer que f est injective.
b. Vérifier que : ∀x ∈ I, f (x) ≤ 2.
c. Montrer que f est une bijection de I sur ]0, 2] et trouver f −1 .
Solution Exercice 8
4a 1 4a
1. Pour a non nul, on a h(a) = 2 , et de même on trouve que h( ) = 2 . Donc
a +1 a a +1
1 1
l’application h n’est pas injective car par Example h(2) = h( ) mais 2 6= .
2 2
2. Soit f définie sur I = [1, +∞[ par f (x) = h(x).
a. Montrons que f est injective : Soient x1 , x2 ∈ I.
4x1 4x2
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ = .
x12 + 1 x22 + 1
(x2 − x1 )[x1 x2 − 1] = 0,
1
ce qui implique que x1 = x2 ou bien x1 = ∈/ I ⇒ x1 = x2 .
x2
b. Vérifions que : ∀x ∈ I, f (x) ≤ 2. Il suffit de montrer que f (x) − 2 ≤ 0. En effet :
c. Montrons que f est une bijection de I sur ]0, 2] . Il suffit de résoudre l’équation y = f (x),
et de trouver un unique x en fonction de y.
4x
y= ⇒ yx2 − 4x + y = 0.
x2 + 1
p p
4 − y2
2+ 2 − 4 − y2
∆ = 4(4 − y2 ) ≥ 0 car y ∈ ]0, 2] ⇒ x1 = , x2 = .
y y
On remarque que x1 > 0 et x1 .x2 = 1 ce qui implique que x2 > 0. Cherchons lequel des
deux n’appartient
p pas à I. p
2 + 4 − y2 2 − y + 4 − y2
x1 − 1 = −1 = ≥ 0 ⇒ x1 ∈ I.
y y
Par l’absurde, on suppose que x2 ∈ I et on aboutit à une contradiction qui va nous permettre
de dire que x2 ∈
/ I.
Conclusion : f est une bijection et f −1 définie de ]0, 2] sur I :
p
−1 2 + 4 − y2
x = f (y) = .
y
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c
24 Chapitre 2. Ensembles et applications
Exercice 9 :
Soit R, la relation définie sur R par :
xRy ⇔ x2 − y2 = x − y.
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de x pour tout réel x.
3. Déterminer l’ensemble quotient.
Solution Exercice 9
1. Pour montrer que R est une relation d’équivalence il faut qu’elle soit : réflexive, symé-
trique et transitive. La réflexivité est obtenue en remplçant y par x. En effet :
xRx ⇒ x2 − x2 = x − x ⇒ 0 = 0, c’est une propriété qui est vraie donc R est réflexive.
Prenons x, y ∈ R et montrons que si xRy ⇒ yRx. C’est la symétrie. Chose qui est évident
car si on multiplie la quantité x2 − y2 = x − y par −1, on obtiendra y2 − x2 = y − x, ce qui
implique que yRx.
Maintenant, on prend x, y, z ∈ R. Montrons que si xRy et yRz alors xRz. On aura deux
équations x2 − y2 = x − y et y2 − z2 = y − z. En faisant l’addition on obtient que x2 − z2 =
x − z ⇒ xRz. Donc R est transitive.
Conclusion : R est une relation d’équivalence.
2. cl(x) = {y ∈ R/xRy}. Soit y ∈ cl(x) alors on a :
x2 − y2 = x − y ⇒ (x − y)(x + y) − (x − y) = 0.
(x − y)[x + y − 1] = 0 ⇒ y = x ∨ y = 1 − x.
⇒ cl(x) = {x, 1 − x}.
S
3. L’ensemble quotient R/R = cl(x) = R.
x∈R
Exercice 10 :
Soit dans R2 la relation définie par :
(x, y)R(x0 , y0 ) ⇔ (x ≤ x0 et y ≤ y0 ).
1. Montrer qu’il s’agit d’une relation d’ordre. L’ordre est-il total ?
2. Préciser deux majorants, deux minorants, la borne supérieure et la borne inférieure de la
partie A = {(1, 2), (3, 1)}.
3. La partie A possède t-elle un plus grand élément et un plus petit élément ?
Solution Exercice 10
1. Montrons que R est une relation d’ordre :
— R est réflexive : ∀(x, y) ∈ R2 : (x, y)R(x, y) ⇔ (x ≤ x et y ≤ y).
Mamcha
c
2.4 Exercices avec solutions 25
(x, y)R(x0 , y0 ) ⇒ (x ≤ x0 et y ≤ y0 )
⇒ x ≤ x00 et y ≤ y00 ⇒ (x, y)R(x00 , y00 ).
(x0 , y0 )R(x00 , y00 ) ⇒ (x0 ≤ x00 et y0 ≤ y00 )
L’ordre n’est pas total car par Example (0, 1) n’est pas en relation avec (1, 0) et inversement.
2. Soit A = {(1, 2), (3, 1)}.
(m1 , m2 ) un minorant de A si ∀(x, y) ∈ A : (m1 , m2 )R(x, y).
m1 ≤ 1 ∧ m1 ≤ 3
⇒ .
m2 ≤ 2 ∧ m2 ≤ 1
Donc l’ensemble des minorants N = {(m1 , m2 ) ∈ R2 /m1 ≤ 1 ∧ m2 ≤ 1}.
(M1 , M2 ) un majorant de A si ∀(x, y) ∈ A : (x, y)R(M1 , M2 ).
M1 ≥ 1 ∧ M1 ≥ 3
⇒ .
M2 ≥ 2 ∧ M2 ≥ 1
Donc l’ensemble des majorants M = {(M1 , M2 ) ∈ R2 /M1 ≥ 3 ∧ M2 ≥ 2}.
Conclusion : SupA = (3, 2) et In f A = (1, 1).
3. La partie A ne possède ni plus petit élément ni plus grand élément.
Exercice 11 :
On définit dans Z la relation S par :
aS b ⇔ a ≤ b + 1.
aRb ⇔ a < b + 1.
Mamcha
c
3. Structures algébriques de base
∗ : E × E −→ E
(a, b) 7→ a ∗ b = c.
∀a, b ∈ A : a ∗ b ∈ A.
Exemple 3.2 (R, +) et (Z, +) sont des groupes, mais (N, +) ne l’est pas.
Définition 3.4 Soit E muni d’une loi de composition interne. On dit que E est un demi-
groupe si la loi ∗ est associative.
Définition 3.5 Un monoide est un ensemble muni d’une loi de composition interne asso-
ciative et qui admet un élément neutre.
3.2.1 Sous-groupe
Définition 3.6 Soit G un groupe et H une partie de G.
On dit que H est un sous groupe de G si H avec la loi ∗ de G induite est un groupe.
Définition 3.7 Une partie H d’un groupe est un sous groupe de G si et seulement si :
1. H 6= 0.
/
2. ∀x, y ∈ H : x ∗ y ∈ H.
3. ∀x ∈ H : x−1 ∈ H.
Proposition 3.2.1 Une partie H d’un groupe est un sous groupe de G si et seulement si :
1. H 6= 0.
/
2. ∀x, y ∈ H : x ∗ y−1 ∈ H.
R L’union des sous-groupes n’est pas un sous groupe en générale à cause de la stabilité.
R
— Un endomorphisme est un morphisme de G dans G.
— Un monomorphisme est un morphisme injectif.
— Un épimorphisme est un morphisme surjectif.
— Un isomorphisme est un morphisme bijectif.
— Un automorphisme est un endomorphisme bijectif.
Mamcha
c
28 Chapitre 3. Structures algébriques de base
Im f = { f (x) : x ∈ G}.
3.3 Anneaux
Définition 3.12 Un anneau est un ensemble A muni de deux lois de composition ∗ et ◦ telle
que :
1. (A, ∗) est un groupe commutatif.
2. ◦ est associative i.e ∀x, y, z ∈ A : x ◦ (y ◦ z) = (x ◦ y) ◦ z.
3. ◦ est distributive par rapport à la loi ∗ i.e ∀x, y, z ∈ A :
x ∗ (y ◦ z) = (x ∗ y) ◦ (x ∗ z)
.
(x ◦ y) ∗ z = (x ∗ z) ◦ (y ∗ z)
Définition 3.13
— Un anneau est dit commutatif si la loi ◦ est commutative.
— Un anneau est dit unitaire si la loi ◦ admet un élément unité.
— Un anneau est dit intègre si
x ◦ y = 0 ⇒ x = 0 ∨ y = 0, ∀x, y ∈ A.
Mamcha
c
3.4 Corps 29
3.3.1 Sous-anneaux
Définition 3.14 Soit (A, ∗, ◦) un anneau. On dit que B ⊂ A est un sous-anneau de A si et
seulement si :
B est un sous-groupe de (A, ∗)
∀(x, y) ∈ B2 : x ◦ y ∈ B
1A ∈ B
Proposition 3.3.1 Soit (A, ∗, ◦) un anneau. Pour que B ⊂ A soit un sous-anneau de A il faut
et il suffit que :
∀(x, y) ∈ B2 : x ∗ y0 ∈ B
∀(x, y) ∈ B2 : x ◦ y ∈ B
1A ∈ B
3.4 Corps
Définition 3.16 Un corps est un anneau unitaire dans lequel tout élément non nul est
inversible. En plus, si la loi ◦ est commutative alors on dit que le corps est commutatif.
3.4.1 Sous-corps
Définition 3.17 Soit (A, ∗, ◦) un corps. On dit que L ⊂ A est un sous-corps de A si et
seulement si :
L sous-anneau de A
∀x ∈ L \ {0} : x−1 ∈ L
c’est-à-dire :
∀(x, y) ∈ L2 : x ∗ y0 ∈ L
∀(x, y) ∈ L2 : x ◦ y ∈ L
1A ∈ L
∀x ∈ L \ {0} : x−1 ∈ L
Exercice 1 :
Soit (G, ?) un groupe qui admet e comme élément neutre.
I. Montrer que :
Mamcha
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30 Chapitre 3. Structures algébriques de base
1. ∀a ∈ G : a ? x = a ⇔ x = e.
2. ∀a ∈ G : x ? a = a ⇔ x = e.
II. Trouver tout les éléments x de G qui satisfont la relation x ? x = x.
Correction Exercice 1
I. Soit (G, ?) un groupe qui admet e comme élément neutre.
a. ” ⇒ ” : Soit a ∈ G : a ? x = a. Puisque G est un groupe alors pour tout a dans G il existe
son symétrique a0 tel que a0 ? a = e. Alors
a ? x = a ⇒ a0 ? a ? x = a0 ? a.
⇒ x = e.
” ⇐ ” : Soit x = e. Alors
∀a ∈ G : a ? x = a ? e = a.
Mamcha
c
3.5 Exercices avec solutions 31
1
Conclusion : Q \ − , F est un groupe abélien.
2
Exercice 3 :
Soit (G, .) un groupe. On appelle le centre de G l’ensemble
C = c ∈ G/x.c = c.x, ∀x ∈ G .
y1 .y2 = f (x1 ). f (x2 ) = f (x1 .x2 ) = f (x2 .x1 ) = f (x2 ). f (x1 ) = y2 .y1 .
Mamcha
c
32 Chapitre 3. Structures algébriques de base
Exercice 5 :
Dans Z/5Z, on définit les deux lois suivantes : ∀x, y ∈ Z/5Z :
x+̇y = x + y
˙ = x×y
x×y
˙
1. Tracer les tableaux de +̇ et ×.
2. Montrer que Z/5Z, +̇, × ˙ est un corps commutatif.
Correction Exercice 5
Rappelons que Z/5Z = {0̇, 1̇, 2̇, 3̇, 4̇}.
˙ :
1. Les tableaux de +̇ et ×
+̇ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇ ×˙ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇
0̇ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇ 0̇ 0̇ 0̇ 0̇ 0̇ 0̇
1̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇ 0̇ 1̇ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇
ggggggggggggg
2̇ 2̇ 3̇ 4̇ 0̇ 1̇ 2̇ 0̇ 2̇ 4̇ 1̇ 3̇
3̇ 3̇ 4̇ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 0̇ 3̇ 1̇ 4̇ 2̇
4̇ 4̇ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ 4̇ 0̇ 4̇ 3̇ 2̇ 1̇
2. Montrons que Z/5Z, +̇, × ˙ est un corps commutatif :
a. Z/5Z, +̇) est un groupe abélien car :
+̇ est associative : ∀x, y, z ∈ Z/5Z :
D’après le tableau de +̇, on remarque que l’élément neutre est e = 0, et que pour chaque
élément x de Z/5Z, il existe un symétrique. Enfin, on peut vérifier facilement que +̇ est
commutative.
˙ est associative car :
b. ×
∀x, y, z ∈ Z/5Z :
˙ ×z
(x×y) ˙ = (x × y)×z
˙ = x × y × z et x×(y
˙ ×z)
˙ = x×(y
˙ × z) = x × y × z.
˙ +̇z) = x×(y
x×(y ˙ + z) = x × (y + z) = (x × y)+̇(x × z) = (x×y)
˙ +̇(x×z).
˙
De la même manière on montre que : (x+̇y)×z˙ = (x×z)
˙ +̇(y×z)
˙ ⇒ Z/5Z, +̇, × ˙ un anneau.
˙ admet un élément unité 1 ce qui implique que l’anneau est unitaire.
En plus, la loi ×
˙ alors (Z/5Z, +̇, ×
Or, chaque élément non nul, admet un inverse (voir tableau de ×), ˙ est
un corps commuattif puisque × ˙ est commutative.
Mamcha
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4. Sujets d’examens
Exercice 1 :
Dans une promo à l’université de Tlemcen, il n’y a que deux étudiants Mohamed et Selma
qui vont passer le rattrapage des trois matières suivantes : Algèbre, Analyse et Informatique.
Les résultats des étudiants sont donnés dans le tableau suivant :
Algèbre Analyse Informatique
Mohamed 12 5 16
Selma 14 15 7
Exercice 2 : √
On rappelle que 2 est un nombre irrationnel.
34 Chapitre 4. Sujets d’examens
√
1. Démontrer par l’absurde que si a, b ∈ Z tels que a + b 2 = 0, alors a = b = 0.
2. En déduire que si m, n, p, q ∈ Z, alors
√ √
m + n 2 = p + q 2 ⇒ m = p et n = q .
Exercice 3 :
1. Résoudre dans R l’équation −x2 + x = 0.
2. Pour chaque y ∈ R, résoudre dans R l’équation −x2 + x − y = 0.
3. Soit f : R → R définie par f (x) = x(1 − x).
a. Etudier l’injectivité et la surjectivité de f .
1
b. Soit g : , +∞ → R définie par g(x) = f (x). Montrer que g est injective.
2
1 1
4. Montrer que g : ; ∞ → − ∞; définie par g(x) = f (x) est bijective.
2 4
4.1.2 Corrigé
Exercice 1
1. ∀x ∈ E, ∀y ∈ F : P(x, y), est fausse car Mohamed n’a pas la moyenne en Analyse.
2. ∃x ∈ E, ∃y ∈ F : P(x, y), est vraie car Selma a la moyenne en Algèbre.
3. ∃x ∈ E, ∀y ∈ F : P(x, y), est fausse car pour les deux étudiants il existe une matière où ils
n’ont pas la moyenne.
4. ∀y ∈ F, ∃x ∈ E : P(x, y), est vraie car d’après le tableau dans toute les matières il existe
un étudiant qui a la moyenne.
5. ∃y ∈ F, ∀x ∈ E : P(x, y), est fausse car y’a pas une matière où tout les étudiants n’ont pas
la moyenne.
6.∃y ∈ F, ∀x ∈ E : P(x, y), est vraie car en Algèbre Mohamed et Selma ont la moyenne.
Exercice 2 √
1. Par l’absurde : Supposons que pour tout a, b ∈ Z : a + b 2 = 0 et (a 6= 0 ∨ b 6= 0) .
— Si b 6= 0 alors
√ √ a
a+b 2 = 0 ⇒ 2 = − ,
b
√
contradiction avec l’hypothèse que 2 est un nombre irrationnel.
Mamcha
c
4.1 Contrôle continu 29/11/2018 35
f (x1 ) =⇒ x1 = x2 ∨ x1 + x2 = 1.
Mamcha
c
36 Chapitre 4. Sujets d’examens
1
x1 + x2 = 1 est exclu car x2 = 1 − x1 ≤ .Donc x1 = x2 et par conséquent f est injective.
2
1 1
4. Soit g : ; ∞ → − ∞; définie par g(x) = f (x).
2 4
1
D’après la question 2, l’equation y = f (x) admet au moins une solution si y ≤ .
4
Pour que g soit bijective, il faut une et une seule solution de l’équation y = g(x) puisque
g(x) = f (x).
Les solutions sont √ √
1 − 1 − 4y 1 + 1 − 4y
x1 = , x2 = .
2 2
√ √
1 1 + 1 − 4y − 1 1 1 1 − 1 − 4y − 1
On peut vérifier que x2 − = ≥ 0 ⇒ x2 ≥ , et que x1 − = ≤
2 2 2 2 2
1 1
0 ⇒ x1 ≤ . Ce dernier est exclu car il n’est pas dans ; ∞ . Donc g est bijective.
2 2
Exercice 1 :
Dans N∗ , on définit la relation R par :
Mamcha
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4.2 Epreuve finale 06/01/2019 37
4.2.2 Corrigé
Solution exercice 1 :
1. Montrons que R est une relation d’ordre partiel sur N∗ :
⇒ ∃k = k1 k2 ∈ N∗ : p = km ⇒ mR p.
Conclusion : R est une relation d’ordre partiel car par exemple 2 n’est pas en relation avec
3 et inversement.
2. M est un majorant de A ⇔ ∀n ∈ A : nRM ⇒ ∃k ∈ N∗ : M = kn.
M = 4k1 , k1 ∈ N∗
M = 5k2 , k2 ∈ N∗
M = 6k3 , k3 ∈ N∗
M = 7k4 , k4 ∈ N∗
M = 8k5 , k5 ∈ N∗
M = 9k6 , k6 ∈ N∗
M = 10k7 , k7 ∈ N∗
Le seul M qui convient est le plus petit commun multiple de 4,5,6,7,8,9 et 10 i.e M = 2520.
L’ensemble des majorants M = {2520p /p ∈ N∗ } ⇒ SupA = 2520.
m est un minorant de A ⇔ ∀n ∈ A : mRn ⇒ ∃k ∈ N∗ : n = km.
4 = mk1 , k1 ∈ N∗
5 = mk2 , k2 ∈ N∗
6 = mk3 , k3 ∈ N∗
7 = mk4 , k4 ∈ N∗
8 = mk5 , k5 ∈ N∗
9 = mk6 , k6 ∈ N∗
10 = mk7 , k7 ∈ N∗
Mamcha
c
38 Chapitre 4. Sujets d’examens
Le seul m qui convient est le plus grand commun diviseur de 4,5,6,7,8,9 et 10 i.e m = 1.
L’ensemble des minorants N = {1} ⇒ in f A = 1.
A ne possède ni plus grand élément ni plus petit élément.
Solution Exercice 2 :
1. Montrons que (G, ∗) est un groupe abélien :
a. Montrons que ∗ est associative i.e ∀a, b, c ∈ G : a ∗ (b ∗ c) = (a ∗ b) ∗ c.
b+c
b+c a+
a ∗ (b ∗ c) = a ∗ ( )= 1 + bc = a + abc + b + c .
1 + bc b+c 1 + bc + ab + ac
1 + a( )
1 + bc
a+b
a+b +c a + b + c + abc
(a ∗ b) ∗ c = ( ) ∗ c = 1 + ab = .
1 + ab a+b 1 + ab + ca + cb
1+c
1 + ab
Donc ∗ est associative.
b. Montrons qu’il existe un élément neutre e dans G tel que
∀a ∈ G : a ∗ e = e ∗ a = a
.
a+e
a∗e = a ⇒ = a ⇒ a + e = a + a2 e ⇒ e(a2 − 1) = 0
1 + ae
Ce qui implique que e = 0 ∈ G car a2 6= 1.
c. Montrons que pour tout a ∈ G, il existe un symétrique a0 (inverse a−1 ) dans G, i.e
a + a0
a ∗ a0 = e ⇒ = 0 ⇒ a + a0 = 0 ⇒ a0 = −a ∈ G.
1 + aa0
Notons que 1 + aa0 6= 0 (elle est même strictement positive).
d. La loi ∗ est commuattive car :
a+b b+a
∀a, b ∈ G : a ∗ b = = = b ∗ a.
1 + ab 1 + ba
Conclusion : (G, ∗) est un groupe abélien.
n xn − 1 o
2. Montrons que Hx = n / n ∈ Z est un sous-groupe de G :
x +1
xn − 1
On remarque que Hx ⊂ G. En effet soit a = n ∈ Hx . Pour montrer qu’il est dans G il
x +1
suffit de montrer que −1 < a < +1.
xn − 1 −2
a−1 = n
−1 = n <0
x +1 x +1
xn − 1 2xn
a+1 = + 1 = >0
xn + 1 xn + 1
Mamcha
c
4.2 Epreuve finale 06/01/2019 39
xn − x p x p xn−p − 1 xn−p − 1
⇒ a ∗ b−1 = = = n−p ∈ Hx .
xn + x p x p xn−p − 1 x −1
Solution exercice 3 :
1. Pour B ⊂ X 0 , f −1 (B) = {x ∈ X/ f (x) ∈ B}.
2. Montrons que ∀C, D ⊂ X 0 : f −1 (C ∪ D) = f −1 (C) ∪ f −1 (D).
"⊂" : Soit x ∈ f −1 (C ∪ D) ⇒ f (x) ∈ C ∪ D ⇒ f (x) ∈ C ou f (x) ∈ D.
⇒ x ∈ f −1 (C) ou x ∈ f −1 (D) ⇒ x ∈ f −1 (C) ∪ f −1 (D).
"⊃" : De la même manière on démontre l’inclusion inverse.
3. Montrons que ∀B ⊂ X 0 : f −1 (B) = f −1 (B).
"⊂" : Soit x ∈ f −1 (B) ⇒ f (x) ∈ B ⇒ f (x) ∈ /B⇒x∈ / f −1 (B) ⇒ x ∈ f −1 (B).
"⊃" : De la même manière on démontre l’inclusion inverse.
4. D’après ce qui précède, et en remplaçant B par C ∪ D on obtient :
f −1 (C ∪ D) = f −1 (C ∪ D).
f −1 (C ∪ D) = f −1 (C) ∪ f −1 (D).
f −1 (C ∪ D) = f −1 (C) ∩ f −1 (D).
f −1 (C ∪ D) = f −1 (C) ∩ f −1 (D).
Mamcha
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40 Chapitre 4. Sujets d’examens
Exercice 1 :
Notons E l’ensemble des étudiants de La Rocade, et S l’ensemble des jours de la semaine.
Pour l’étudiant x ∈ E, on note h j (x) son heure de réveil le jour j ∈ S.
Ecrivez avec des quantificateurs les propositions suivantes et donner ensuite leurs négations :
1. Tout étudiant se réveille au moins un jour de la semaine avant 8h.
2. Il y a au moins un jour dans lequel tout les étudiants se réveillent avant 8h.
3. Il y a au moins un jour dans lequel un étudiant ne se réveille pas avant 8h.
4. Tout étudiant se réveille dans tout les jours de la semaine avant 8h.
5. Il y a au moins un étudiant qui ne se réveille pas au moins un jour de la semaine avant
8h.
6. Tout les jours de la semaine chaque étudiant se réveille avant 8h.
Exercice 2 :
Soit a > 0. Démontrer par récurrence que :
∀n ∈ N∗ : (1 + a)n ≥ 1 + na.
Exercice 3 :
1
Soit f : R → R définie par f (x) =ln |x| + .
e
1. Calculer f (−1), f (1), f (0).
2. Déterminer l’image directe de R.
3. L’application f est-elle injective ? surjective
? Justifier.
4. Montrer que la restriction g : 0; +∞ → − 1; +∞ définie par g(x) = f (x) est une
bijection et donner sa réciproque.
Exercice 1 :
Notons E l’ensemble des étudiants de La Rocade, et S l’ensemble des jours de la semaine.
Pour l’étudiant x ∈ E, on note h j (x) son heure de réveil le jour j ∈ S. Ecrivez avec des
quantificateurs les propositions suivantes et donner ensuite leurs négations :
1. Tout étudiant se réveille au moins un jour de la semaine avant 8h.
2. Il y a au moins un jour dans lequel tout les étudiants se réveillent avant 8h.
3. Il y a au moins un jour dans lequel un étudiant ne se réveille pas avant 8h.
4. Il y a au moins un étudiant qui se réveille pas au moins un jour de la semaine avant
8h.
5. Tout les jours de la semaine chaque étudiant se réveille avant 8h.
Mamcha
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4.4 Contrôle continu 19/12/2019 41
Exercice 2 :
1. Donnez la définition de deux ensembles disjoints.
2. Soient E un ensemble, A et B deux parties de E. On suppose que
A ∩ B 6= 0/ et A ∪ B 6= E.
On pose : A1 = A ∩ B et A2 = CE (A ∪ B).
1. Montrer que A1 et A2 sont disjoints.
2. Montrer que si A ⊂ B alors CE (B) ⊂ CE (A).
Exercice 3 :
1. Pour chaque y ∈ R, résoudre dans R l’équation x2 − x − 1 − y = 0.
2. Etudier l’injectivité et la surjectivité de f : R → R définie par
f (x) = x2 − x − 1.
1 5
3. Soit g : ; +∞ → − ; +∞ définie par g(x) = f (x). Montrer que g est bijective.
2 4
4.4.2 Corrigé
Solution exercice 1 :
1.
∀x ∈ E, ∃ j ∈ S : h j (x) < 8.
Sa négation est : ∃x ∈ E, ∀ j ∈ S : h j (x) ≥ 8.
2.
∃ j ∈ S, ∀x ∈ E : h j (x) < 8.
Sa négation est : ∀ j ∈ S, ∃x ∈ E : h j (x) ≥ 8.
3.
∃ j ∈ S, ∃!x0 ∈ E : h j (x0 ) ≥ 8.
Sa négation est :
∀ j ∈ S, (@x ∈ E) ∨ (∀x 6= x0 ∈ E) : h j (x) < 8.
4.
∃x ∈ E, ∃ j ∈ S : h j (x) ≥ 8.
Sa négation est : ∀x ∈ E, ∀ j ∈ S : h j (x) < 8.
5.
∀ j ∈ S, ∀x ∈ E : h j (x) < 8.
Sa négation est : ∃ j ∈ S, ∃x ∈ E : h j (x) ≥ 8.
Solution exercice 2 :
1. On dit que deux ensembles A et B sont disjoints si A ∩ B = 0. /
2. Montrons que A1 et A2 sont disjoints. Il suffit de vérifier que A1 ∩ A2 = 0.
/
A1 ∩ A2 = (A ∩ B) ∩CE (A ∪ B).
Mamcha
c
42 Chapitre 4. Sujets d’examens
A1 ∩ A2 = 0.
/
Exercice 1 :
Soit a > 0. Démontrer par récurrence que :
∀n ∈ N : (1 + a)n ≥ 1 + na.
Exercice 2 :
Soit R, la relation définie sur R par :
∀x, y ∈ R : xRy ⇔ x4 − y4 = x2 − y2 .
4.5.2 Corrigé
Solution exercice 1 :
Soit a > 0, et notons (Pn ) la propriété : (1 + a)n ≥ 1 + na.
Pour n = 0 on a : 1 = (1 + a)0 ≥ 1 + 0 × a = 1 c’est une proposition qui est vraie.
Supposons que la propriété (Pn ) est vraie pour le rang (n) et montrons qu’elle reste vraie
pour le rang (n + 1).
En utilisant l’hypothèse de récurrence on a :
Mamcha
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44 Chapitre 4. Sujets d’examens
x4 − y4 = x2 − y2
⇔ (x − y)(x + y)[x2 + y2 − 1] = 0 ⇔ y = x ∨ y = −x ∨ x2 + y2 = 1
⇒ y = x ∨ y = −x ∨ y2 = 1 − x2 .
Si 1 − x2 < 0 c’est à dire x ∈] − ∞, −1[∪] + 1, +∞[ alors
Mamcha
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4.5 Epreuve finale 27/01/2020 45
Solution exercice 3 :
1. Montrons que (R2 \ {(0, 0)}, ∗) est un groupe :
Montrons d’abord que la loi ∗ est interne c’est à dire que :
Il faut prouver que ∀(a1 , a2 ), (b1 , b2 ) ∈ R2 \{(0, 0)} : (a1 , a2 )∗(b1 , b2 ) = (a1 b1 −a2 b2 , a1 b2 +
a2 b1 ) 6= (0, 0). Supposons le contraire, c’est à dire que ∃(a1 , a2 ), (b1 , b2 ) ∈ R2 \ {(0, 0)} :
(a1 b1 − a2 b2 , a1 b2 + a2 b1 ) = (0, 0)
c’est à dire que a21 + a22 = 0 contradiction car (a1 , a2 ) ∈ R2 \ {(0, 0)}.
Conclusion : ∗ est une loi interne dans R2 \ {(0, 0)}.
a. Montrons que ∗ est associative i.e ∀(a1 , a2 ), (b1 , b2 ), (c1 , c2 ) ∈ R2 \ {(0, 0)} :
= (a1 b1 c1 − a1 b2 c2 − a2 b1 c2 − a2 b2 c1 , a2 b1 c1 − a2 b2 c2 + a1 b1 c2 + a1 b2 c1 )
Calculons ((a1 , a2 ) ∗ (b1 , b2 )) ∗ (c1 , c2 ).
Mamcha
c
46 Chapitre 4. Sujets d’examens
= (a1 b1 c1 − a1 b2 c2 − a2 b1 c2 − a2 b2 c1 , a2 b1 c1 − a2 b2 c2 + a1 b1 c2 + a1 b2 c1 )
Donc ∗ est associative.
b. Montrons qu’il existe un élément neutre e = (e1 , e2 ) dans R2 \ {(0, 0)} tel que
(a1 , a2 ) ∗ (a01 , a02 ) = (e1 , e2 ) ⇒ (a1 a01 − a2 a02 , a1 a02 + a2 a01 ) = (1, 0)
a1 a01 − a2 a02 = 1
⇒
a2 a01 + a1 a02 = 0
On résoud le système on trouve
a1 −a2
a01 = 2 2
, a02 =
a1 + a2 a1 + a22
2
Mamcha
c
4.5 Epreuve finale 27/01/2020 47
a1 b1 a2 b2 −a1 b2 a2 b1
(a1 , a2 ) ∗ (b01 , b02 ) = ( + , + )
b21 + b22 b21 + b22 b21 + b22 b21 + b22
Puisque (b1 , b2 ) ∈ H alors b21 + b22 = 1, donc on a
On a :
f ((a1 , a2 ) ∗ (b1 , b2 )) = f (a1 b1 − a2 b2 , a1 b2 + a2 b1 )
f ((a1 , a2 ) ∗ (b1 , b2 )) = a1 b1 − a2 b2 + i(a1 b2 + a2 b1 )
Mamcha
c
Bibliographie
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