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Semestre 6
Π :Pi.
Meziani Mohamed
1
1/Programme
Références :
université Bordeaux I,
2
Table des matières
1 Les espaces LP 6
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.3 L’espace L∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4.4 dual de Lp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3
TABLE DES MATIÈRES
2 Transformation de Fourier 28
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
duit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4
TABLE DES MATIÈRES
3 Transformation de Laplace 39
5
Chapitre 1
Les espaces LP
1.1 Introduction
dans R. On remarque que |f |p est une fonction mesurable (|f | ∈ M+ ) ; en effet, |f | = ϕof
où ϕ est une fonction continue de R dans R (Boréliènne) définie par ϕ(s) = |s|p pour tout
6
1.2. Rappels de quelques résultats d’intégration
1
Exemple 1.1 1. 1+x2
∈ L1 (R)
1
2. Soit a > 0 donné, pour α ∈ R; on a : xα
∈ L1 ]a, +∞[) ⇔ α > 1
3. ∀α ∈ R; x1α ∈
/ L1 (]0, +∞[)
Nous terminons par des résultats de ”continuité” concernant l’intégrale. Il s’agit des
résultats essentiels de la théorie qui doivent absolument être assimulés (ex : theoreme de
convergence dominée de Lebesgue, lemme Fatou, theoreme de convergence monotone de
Beppo-levi, Fibini ect,,,,,,).
Si Ω designe un ouvert de Rn ; muni de la mesure de Lebesgue dx,alors, On designe par
L1 (Ω) l’espace des fonctions mesurables integrables sur Ω à valeurs dans R et on pose
Z
kf kL1 = |f (x)|dx.
Ω
Preuve
R
I) si f = 0 µ p.p on a aussi |f | = 0 µ p.p donc |f |dµ = 0.
7
1.2. Rappels de quelques résultats d’intégration
1 1
R
II) Si |f |dµ = 0. c-à-d µ({f ≥ n
}) = 0 ∀n ∈ N? et comme {|f | ≥ n
} croit vers
{f 6= 0} on en déduit que µ({f 6= 0}) = 0,
d’où f = 0 µ p.p
Alors, F ∈ L1 (Ω1 × Ω2 ).
8
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
R 1
Pour f ∈ Lp (X, M, µ), on note k f kp = ( X
|f |p dµ) p .
Les cas plus importants sont
I pour p=1, L1 (X, M, µ) est l’ensemble des fonctions intégrables.
I pour p=2, L2 (X, M, µ) est l’ensemble des fonctions carré intégrables.
e−x
Exemple 1.2 Soit f : [0, +∞[→ R, f (x) = 1+x2
Montrer que f ∈ L1 (R, Bor(R), µ) où µ est une mesure de Lebesgue.
Solution f est une fonction continue de I = [0, +∞[ dans R donc Boréliènne, de plus,
R e−x R e−x R 1 Π
|
I 1+x2
|dx = I 1+x 2 dx ≤ I 1+x2 dx = 2 < +∞
2xe−nx
Exemple 1.3 Soit la suite de fonctions fn (x) = 1+x2
n ∈ N, x ∈ [0, +∞[ en effet,
−nx
|fn (x)| = | 2xe
1+x2
| ≤ 2x
1+x2
≤ 1 p.p x ∈ [0, +∞[; (x − 1) = 1 − 2x + x2 ≥ 0
2
9
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
1.3.3 L’espace L∞
Définition 1.4 on définit l’ espace L∞ (X, M, µ) par l’ensemble de fonctions de X dans
K mesurables essentiellement bornées et on écrit
1 1 1 1
Exemple 1.4 p = 2, q = 2 sont des exposants conjuguées car p
+ q
= 2
+ 2
= 1.
Proposition 1.7 ( Inégalité de Hölder) Soient p, q ∈ [1, +∞] des exposants conjuguées
si f, g : X → R des applications mesurables, alors
Z Z Z
1 1
|f.g|dµ ≤ ( |f | dµ) .( |g|q dµ) q ................(1)
p p
X X X
10
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
et si p = ∞ et q = 1, alors
Z Z
|f g|dµ ≤ (supess|f (x)|).( |g|dµ)......(3)
X X
|f g| ≤ kf k∞ |g| µ − p.p..........(4)
1 1
F (x).G(x) ≤ F p (x) + Gq (x)
p q
11
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
justifions maintenant que l’application f 7→ kf kp pour p ∈ [1, +∞] sont des semi-
normes ce qui justiera la définition des espaces Lp . Pour qu’elle devient des normes nous
allons tout d’abord nous intérisser à l’inégalité triangulaire, dite Minkowskı̈ .
kf + gkp ≤ kf kp + kgkp
khkpp ≤ kf kp khkp−1
q + kgkp khkqp−1 = khkp−1
p (kf kp + kgkp )
12
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
Introduction
On rappel la définition du norme et semi-norme. On dit que l’application
k.k : X → R+
x 7→ kxk
x = 0 ⇒ kxk = 0.
13
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
Définition 1.6 Soit p ∈ [1, +∞]. On note Lp (X, M, µ) le quotient de Lp (X, M, µ) par
la relation d’équivalence R c-à-d
Remarque 1.4
Lp (X) est un espace vectoriel normé pour la norme définie par
Z
1
kf kLp = ( |fe|p dµ) p , si p ∈ [1, +∞[.
14
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
Remarque 1.5
Beaucoup de questions poser pour la difference entre les éspaces, Lp (X, M, µ) et Lp (X, M, µ).
Dans la pratique on a noter par la mème lettre la fonction f ∈ Lp (X) et sa classe
fe ∈ Lp (X). l’interet est que les éléments de Lp (X) sont des fonctions (ne sont pas des
classes d’équivalences) mais l’interet de Lp (X) est d’être un espace normé.
N N
p
X X 1
Alors, gN ∈ L (X, M, µ) de plus, kgN kp =≤ kfnk+1 − fnk kp ≤ ≤ 2
k=0 k=0
2k
p
Ainsi, la suite (gN Z)N ∈N est une suite croissante de fonctions intégrables, positives
p
est telle que sup gN dµ ≤ 2p < +∞ par le théorème de convergence monotone
N ∈N
sup gN < +∞ pour presque partout x ∈ X plus précisement il existe E ∈ M telle
N ∈N X
que µ(E) = 0 et |fnk+1 − fnk | < +∞ pour tout x ∈ X \ E
k≥0 X
|fnk+1 − fnk |, si x ∈ X \ E
En autre si g : X −→ R définie par g(x) = k≥0
si x ∈ E.
0,
15
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
Remarque 1.6 toute suite de cauchy dans Lp (X, M, µ) possede une sous-suite qui converge
point par point presque partout.
16
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
Théorème 1.12 Soit (X, M, µ) un espace mésuré fini (c’est-à-dire µ(X) < +∞) alors,
1. Si f ∈ Lp (X, M, µ) alors pour tout q ∈ [1, p], f ∈ Lq (X, M, µ) c’est-à-dire
Lp (X, M, µ) ⊂ Lq (X, M, µ) et on a
1 1
kf kq ≤ kf kp (µ(X)) q − p
Démonstration
1 1
1)Dans l’inégalité kf kq ≤ kf kp (µ(X)) q − p on suppose que q < p.
1-1)Si p = +∞ on a |f (x)| ≤ kf k∞ presque partout, donc, pour tout q < +∞
|f |q dµ ≤ kf kq∞ X dµ = kf kq∞ µ(X) En mettant à la puissance 1q on obtient l’inégalité
R R
X
Z
1 1 1 1
kf kq = ( |f |q dµ) q ≤ kf k∞ (µ(X)) q − +∞ = kf k∞ (µ(X)) q .
X
1 1
En mettant à la puissance 1
q
; on l’inégalité kf kq ≤ kf kp (µ(X)) q − p
2) Pour montrer l’égalité kf k∞ = lim kf kp ,on peut supposer kf k∞ > 0.
p−→+∞
Soit ∈]0, 1[, il existe E ∈ M ; avec µ(E) > 0 tel que |f (x)| ≥ kf k∞ (1 − ∀x ∈ E.
1 1
Soit q ≥ 1 assez grand pour que (µ(E)) q ≥ 1 − et que (µ(X)) q ≤ 1 + .
1
Si p ≥ q on a donc, kf kp ≤ kf k∞ µ(X) p ≤ kf k∞ (1 + );
R R
d’autre part ; kf kpp = X |f |p dµ ≥ E |f |p∞ (1 − ε)p dµ = kf kp∞ (1 − )p µ(E).
17
1.3. Définitions et propriétés élémentaires des espaces LP .
1
donc kf kp ≥ kf k∞ (1 − )(µ(E)) p ≥ kf k∞ (1 − )2 .
kf kp
Ainsi (1 − )2 ≤ kf k∞
≤1+
On fait −→ 0 et p −→ +∞ on aura l’égalité.
Remarque 1.7 Dans le cas général ; les espaces Lp ne sont pas emboités, et il n’y a pas
de regle générale. On peut d’ailleur trouver des situations à l’emboitement a lieu, mais
dans le sens opposé à celui que nous venons de décrire.
Proposition 1.13
On suppose que µ0 (X) > 0 ou µ0 (X) = inf{µ(E); E ∈ M; µ(E) > 0}.
Soient p, q ∈ [1, +∞], et p ≥ q alors, si f ∈ Lq (X, M, µ) on a f ∈ Lp (X, M, µ) et
1 1 1
kf kp ≤ kf kq ( )q−p
µ0 (X)
Dans ce cas on a l’emboitement
Démonstration Soit f ∈ Lq (X, M, µ) pour q < +∞; s’il existe A > 0 et E ∈ M avec
µ(E) > 0 telque |f (x)| > A; ∀x ∈ E, alors,
R R
E
|f |q dµ ≥ E Aq dµ = Aq µ(E) ≥ Aq µ0 (X) donc ;
Z
1 1 1 1 1
A≤( ) ( |f |q dµ) q = (
q ) q kf kq
µ0 (X) µ0 (X)
Ainsi
1 1
f ∈ L∞ (X, M, µ) et kf k∞ ≤ ( ) q kf kq
µ0 (X)
car kf k∞ = min{A ≥ 0, |f | ≤ A; µ presque partout}
Si 1 ≤ q ≤ p < +∞ alors on a
Z Z
p 1 p−q 1 p−q
|f | dµ = |f |p−q |f |q dµ ≤ kf k∞
p−q
kf kqq ≤ kf kp−q q
q kf kq ( ) q ≤ kf kpq ( ) q
X X µ0 (X) µ0 (X)
1
On fait à la puissance p
pour les deux membres de l’inégalité on aura :
1 1 1
kf kp ≤ kf kq ( )q−p
µ0 (X)
18
1.4. Suparabilité, Reflexibilité , Dual de Lp
kf kr ≤ kf kαq kf kr ≤ kf kp1−α ;
1 α 1−α
ou α ∈ [0, 1] est définie par r
= q
+ p
Démonstration
il n’ya rien à démontrer si r = q(c-à-d α = 1) où r = p(c-à-d ; α = 0) .
Supposons donc q < r < p et on écrit
|f |r = |f |rα |f |r(1−α)
q p
on applique l’inégalité de Hölder avec les exposants conjuguées rα
et r(1−α)
, si p < +∞,
on trouve
rα R r(1−α)
R R R r(1−α)
kf krr = X |f |r dµ ≤ X |f |rα |f |r(1−α) dµ ≤ ( X |f |q dµ) q ( X |f |p dµ) p = kf krα
q kf kp
d’où le résultat.
Remarque 1.8
Si p 6= 2 aucun espace Lp n’est un espace de Hilbert.
19
1.4. Suparabilité, Reflexibilité , Dual de Lp
BE = {x ∈ E, kxk ≤ 1}.
Corollaire 1.18
Soit E un espace de Banach. Alors E est réflexif si et seulement si E 0 est réflexif.
20
1.4. Suparabilité, Reflexibilité , Dual de Lp
Théorème 1.20 Soit E un espace de Banach tel que E 0 soit séparable. Alors E est
séparable.
1.4.4 dual de Lp
0
Définition 1.10 Soit p ∈ [1, +∞], on dit que l’espace Lp est le dual de l’espace Lp si
1 1
+ 0 =1
p p
0
. Notation on note le dual Lp par (Lp )0 et on ecrit (Lp )0 = Lp
21
1.4. Suparabilité, Reflexibilité , Dual de Lp
Prenant α = | a+b
2
| et β = | a−b
2
| il vient
22
1.5. Fonctions continues sur Ω à support compact
23
1.6. Convolution et régularisation
2)Si f ∈ L1 (Rd ) et g ∈ Lp (Rd ) avec p ∈ [1, +∞[ alors, f et g sont convolables, et dans ce
cas f ? g ∈ Lp (Rd ) avec
kf ? gkp ≤ kf k1 kgkp
Remarque 1.10 si f et g deux fonction convolables sur Rd , alors, pour presque tout x
(f ? g)(x) = (g ? f )(x).
En effet, soit x0 un point fixé où F (y) = f (y)g(x0 − y) appartient à L1 (Rd ) la mesure de
Lebesgue est invariante par la transformation y → x0 − y donc G(y) = f (x0 − y)g(y) et
R R
aussi dans L1 (Rd ) et F = G
24
1.6. Convolution et régularisation
kf ? gk1 ≤ kf k1 kgk1
Démonstration Nous traiterons le cas d=1[ les arguments pour d quelconque ne de-
mandant qu’une adaptation mineure quand au formalisme des signes d’integration] com-
mençons pa observe que l’integrale double, etendue de R × R tout entier du produit des
deux fonctions positives |f (y)|; |g(x − y)| est finie
Z +∞ Z +∞ Z +∞ Z +∞
f (y)g(x − y)dydx = ( f (y)dy)g(x − y)dx
−∞ −∞ −∞ −∞
Grace au théorème de Fubini-Tonelli ceci entraı̂ne que pour presque toute tranche uni-
dimensionnelle horizontale(x=constante) la restricti on de la fonction de deux variable
(y, x) 7→ f (y)g(x − y) à l’aide tranche,à savoir l’application d’une variable
y 7→ f (y)g(x − y) est l’integrale sur R par rapport à dy. Aussi l’integrale qui définit la
convolution entre f et g existe t-elle bien pour presque tout x ∈ R
Ensuite, Z +∞
|f ? g(x)| = f (y)g(x − y)dy
−∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
kf ? gk1 = (f ? g)(x)dx ≤ f (y)g(x − y)dydx = kgk1 kf k1
−∞ −∞ −∞
25
1.6. Convolution et régularisation
1 1
Théorème 1.27 Soient p, q, r ∈ [1, +∞] tels que p
+ = 1 + 1r si f ∈ Lp (Rd ) et
q
R
g ∈ Lq (Rd ). Alors, le produit de convolution h(x) = (f ? g)(x) = Rd f (x − y)g(y)dy bien
défini pour presque tout x ∈ Rd ,
suppf = Ω \ ω
donc le support est le plus petit fermé telque f = 0 p.p sur le complémentaire , de plus,
si f et g deux fonctions convolables, alors
26
1.7. Théorèmes de densité
et Z
ρn = 1, ρn ≥ 0 sur Rn
Corollaire 1.30 Soit Ω ⊂ Rd un ouvert quelconque. Alors, Cc∞ (Ω) est dense dans Lp (Ω)
pour 1 ≤ p < +∞
Preuve Soient f ∈ Lp (Ω), > 0 et f1 ∈ Cc∞ (Ω) tels que kf − f1 kLp < 2 .
On considère la fonction définie par
(
f1 (x), si x ∈ Ω,
f 1 (x) =
0, si x ∈ Rd \ Ω.
kun − f 1 kLp → 0
27
Chapitre 2
Transformation de Fourier
28
2.1. Transformation de Fourier des fonctions integrables
On commence par poser une question naturelle dans la théorie d’un developpemet d’une
fonction f (x) de periode 2l en série de Fourier : qu’arrive t’il si l → +∞ .
Dans ce cas la serie de Fourier devient une integrale de Fourier et le developpement en
série de Fourier devient une transformation de Fourier
f :R→C
x → f (x)
29
2.2. Transformation de Fourier des fonctions à valeurs réelles
Z +∞ Z +∞ Z +∞
−2iΠxt −2iΠxt
fb(t) = |f (x)e |dx = |f (x)| |e |dx = |f (x)|dx < +∞
−∞ −∞ −∞
Notation
1/ On utilise parfois les notations suivantes :
fb = F[f ] = T F [f ], fb(t) = Ft [f ] = T Ft [f ]
ou bien Z +∞
1
f (t) = √
b f (x)e−ixt dx.
2Π −∞
Le passage de l’une à l’autre définition se fait simplement par un changement de variable.
Nous utiliserons exlusivement avec la définition donnée à l’equation de la définition.
30
2.2. Transformation de Fourier des fonctions à valeurs réelles
Posons y = −x on aura :
R0 R +∞ R +∞ R +∞
fb(t) = − +∞ f (−y)e2Πyti dy+ 0 f (x)e−2Πxti dx = 0 f (y)e2Πyti dy+ 0 f (x)e−2Πxti dx
R +∞ R +∞
= 0 f (x)e2Πxti dx + 0 f (x)e−2Πxti dx
R +∞ 2Πxti +e−2Πxti R +∞
= 2 0 f (x)( e 2
)dx = 2 0 f (x)cos(2Πxt)dx
Conclusion
Si f une fonction réelle et paire alors la transformation de Fourier s’écrit sous forme
Z +∞
f (t) = 2
b f (x)cos(2Πxt)dx
0
Remarque 2.2 Cette dernière integrale est appellée transformée en Cosinus elle permet
en particulier de montrer la propriete suivante :
Ces fonctions vérifiants f (t) = −f (−t) et par le mème raisonnement on peut ecrire la
transformation de Fourier de f eneffet,
Z +∞ Z 0 Z +∞
−2Πxti −2Πxti
fb(t) = f (x)e dx = f (x)e dx + f (x)e−2Πxti dx.
−∞ −∞ 0
Posons y = −x on aura :
R0 R +∞ R +∞ R +∞
fb(t) = − +∞ f (−y)e2Πyti dy+ 0 f (x)e−2Πxti dx = − 0 f (y)e2Πyti dy+ 0 f (x)e−2Πxti dx
R +∞ R +∞
= −[ 0 f (x)e2Πxti dx − 0 f (x)e−2Πxti dx]
R +∞ 2Πxti −e−2Πxti R +∞
= −2i 0 f (x)( e 2i
)dx = 2 0
f (x)sin(2Πxt)dx
donc, Z +∞
fb(t) = −2i f (x)sin(2Πxt)dx
0
31
2.3. Propriétés de la Transformation de Fourier
avec
f (t) + f (−t) f (t) − f (−t)
fp (t) = et fip (t) =
2 2
La transformation de Fourier des fonctions réelles vérifie la propriéte suivante :
fb(−t) = fb(t)
Par définition on a :
Z +∞ Z +∞
−2Πx(−t)i
fb(−t) = f (x)e dx = f (x)e2Πxti dx
−∞ −∞
donc,
R +∞
fb(−t)= −∞ f (x)(cos(2Πxt) + isin(2Πxt))dx
R +∞ R +∞
= −∞ f (x)cos(2Πxt)dx + i −∞ f (x)sin(2Πxt))dx
R +∞ R +∞
= −∞ f (x)cos(2Πxt)dx − i −∞ f (x)sin(2Πxt))dx
R +∞ R +∞ R +∞
= −∞ f (x)cos(−2Πxt)dx + i −∞ f (x)sin(−2Πxt))dx = −∞ f (x)e−2Πxti dx = fb(t)
32
2.3. Propriétés de la Transformation de Fourier
R +∞ R +∞ R +∞
Alors, F(λf +µg) = −∞
(λf (x)+µg(x))e−2Πxti dx = −∞
λf (x)e−2Πxti dx+ −∞ µg(x)e−2Πxti dx
= λF(f ) + µF(g).
En d’autre terme, la transformation de Fourier commute avec l’addition et la multiplica-
tion par un scalaire.
2-Changement de signe
changement de signe TF de f (−t), donc elle s’ecrit
Z +∞
F(f (−t)) = f (−t)e−2Πνti dt
−∞
3-Conjugaison TF de f (t)
La transformation de Fourier de f (t) s’ecrit sous forme suivante
Z +∞ Z +∞
−2Πνti
F(f (t)) = f (t)e dt = f (t)e2Πνti dt = fb(−ν)
−∞ −∞
33
2.4. Transformation de Fourier de la dérivée d’une fonction
t
Remarque 2.3 Remarquons que le changemet de l’axe dans t c’est-à-dire t 7→ a
se
traduit par un compression de l’axe dans ν c’est-à-dire (changement ν 7→ aν) cette
propriété est importante et on retiendre que
t
f ( ) 7−→F |a|fb(aν) pour a 6= 0
a
6-Translation
Soit une constante réelle a et une fonction f . On s’interesse à la transformation de Fourier
de f (t + a), alors, Z +∞
F(f (t + a)) = f (t + a)e−2Πνti dt.
−∞
Posons y = t + a et remplaçant dans l’equation integrale on aura
Z +∞ Z +∞
−2Πν(y−a)i
F(f (t + a)) = f (y)e dy = e2Πνai
f (y)e−2Πνyi dy = e2Πνai fb(ν).
−∞ −∞
ce qui donne
♣fb0 = itfb♣
34
2.4. Transformation de Fourier de la dérivée d’une fonction
on aura
Z +∞ Z +∞
0 −2Πxti
F (t) = −2Πxi f (x)e dx = −2Πi xf (x)e−2Πxti dx
−∞ −∞
donc Z +∞
0
h(ν) = gb(ν)
b f (t0 )e−2Πt νi dt0 = gb(ν).fb(ν)
−∞
Conclusion
La transformation de Fourier d’une convolution de deux fonctions est
∗ g(ν) = gb(ν).fb(ν).
h(ν) = f[
b
h(t) = f (t)g(t)
[f.g](ν)
c = [fb ∗ gb](ν)
35
2.5. Transformation de Fourier inverse
Définition 2.2 Cet objet mathématique est trés particulier comme vous allez pouvoir le
constater par sa défiition. On le note δ(t)
(
0, t 6= 0
δ(t) =
6= 0, t=0.
et
f (t)δ(t − u) = f (u)δ(t − u).......(∗∗)
utilisées seront t pour f ,u pour fb et t1 pour fb( il est à noter que la dimension de t et de
b
36
2.6. Transformation de Fourier pour les fonctions de carré sommable
Ainsi une double transformation de Fourier revient a renverser le sens de l’axe dans t.
On retiendra
fb(t) = f (−t) et f (t) →F fb(t) →F f (−t)
b
L’integrale de Fourier portant ici sur la variable ν on combine ce resultat sur la double
transformation de Fourier avec la proprieté de changement de signe vue paragraphe précedente
il vient
fb(−x) →F f (t)
37
2.6. Transformation de Fourier pour les fonctions de carré sommable
Lemme 2.1 Soit h une fonction deux fois continûment dérivable sur R qui vérifie l’es-
timation
c
∀x ∈ R, |h(x)| ≤ (c : est une constante)
1 + x2
et dont les deux premières derivées sont integrables. Ceci implique que la transformée de
Fourier bh est bien définie et de carré integrable, de plus on a l’identité
Z Z
2 1
|h(x)| dx = h(ξ)|2 dξ.
|b
R 2Π R
38
Chapitre 3
Transformation de Laplace
39