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Chapitre 3

La documentation en
maintenance

1
Plan du chapitre
1. Documentation générale
2. Documentation stratégique
3. Le dossier technique d’un
équipement (DTE)
4. Plan de maintenance d’un
équipement
5. Fichier historique de l’équipement

2
Introduction
 La documentation est un des piliers de la fonction
maintenance
 Elle est indispensable à celle-ci afin qu’elle puisse
accomplir sa mission le mieux possible
 Exemple : on ne conçoit pas un technicien dépannant
un téléviseur sans schéma
 Elle intervient à tous les niveaux du service
maintenance :
 dossiers techniques pour la préparation
d’interventions plus efficaces et plus sûres
 modes opératoires pour les interventions
 dossiers historiques pour la politique de
maintenance à mettre en place (traçabilité des
interventions et analyse du comportement des
équipements)
 catalogues constructeurs pour la gestion du stock
3
maintenance
Structure générale de la
documentation

Documentation du
service maintenance

Documentation Documentation
générale stratégique

Nomenclature Dossiers Plans de Fichier des


des équipements techniques maintenance historiques

4
1 - Documentation générale
 Elle comprend tous les documents techniques qui ne
sont pas affectés à des matériels particuliers, mais
qui sont nécessaires aux maintenanciers pour
répondre à des questions techniques plus générales
1. Technique fondamentale

2. Ouvrages plus
spécialisés Electr Hydra
Méc ulique
icité aniq
3. Revues techniques
ue
Pneu Thermi Etc..
4. Normes matiq que
ue
5. Catalogues de fournisseurs 5
2 – Documentation stratégique

1. Nomenclature des
équipements ou
inventaire du parc
matériel
2. Dossier technique des
équipements (DTE)
3. Plan de maintenance
4. Fichier historique de
l’équipement

6
Documentation stratégique
Documentation importante dont il faut s’assurer
la maîtrise
Conditionne très fortement la
qualité de la maintenance
 écrire ce que l’on va faire 
préparation = PLAN
 faire ce que l’on a écrit  GMAO
intervention = DO
 écrire ce que l’on a fait 
traçabilité, analyse du retour
d’expérience = CHECK
 Standardiser et améliorer = ACT

Le service maintenance devra développer sa


documentation stratégique en cohérence avec le 7
SMQ mis en place dans l’entreprise
2.1 - Nomenclature des équipements

 Tous les matériels et biens


durables de l’entreprise
doivent être inventoriés,
classés et codifiés
 nomenclature
Facilite :
 l’établissement des budgets
de maintenance
 la mise en place de plans de
maintenance préventive
 l’inventaire

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Notion d’arborescence

Parc
matériel Biens
Immobilisés Matériels de
techniques production
Matériels
périphériques
à la production
Biens
Immobilisés
généraux Installations

Aménagements
généraux
Deux façons de présenter la
nomenclature :

Et celui-
là, il
bouge?
 Matériel fixe
 Matériel mobile

10
Matériel fixe

 liste des ateliers ou unités de production


 classification par atelier des différents
stades de la production, à raison d’un fichier
par stade :

 les chaînes de maintenance


 les ensembles fonctionnels ou
équipements
 les sous-ensembles ou composants
11
Découpage fonctionnel du parc

Chaînes de
Localisation Equipements Sous-
maintenance ensembles
Secteur
ou atelier
Unité de
Production 1
Presse
Cisaille
Transfert
Moteur
Unité de Tapis
Production 2
Rouleaux
Matériel mobile

 Matériel susceptible de changer de


place au cours de sa durée de vie
pour différentes raisons :
 rénovation,
 amélioration,
 modification
 Il est donc difficile de l’attacher à un
atelier ou groupe de production
13
La présentation du matériel mobile
s’effectue en deux parties :

 liste du matériel par


famille, catégorie,  famille de machines
constructeur et type  catégorie par famille
 liste par atelier ou  constructeur dans la
groupe de production catégorie
(entité à laquelle sont  type par
imputées les constructeur
dépenses de  numéro de série
maintenance).

14
Découpage d’un bien durable
Deux aspects :
 Approche fonctionnelle (comment ça
fonctionne ?)
 elle fait apparaître les grandes fonctions de
l’équipement
 Approche matérielle (comment c’est fait ?)
 elle fait apparaître la structure matérielle
(document du technicien)
Ces deux approches sont donc indispensables
pour les techniciens de maintenance qui
devront gérer cet équipement
15
Modélisation d'un système

Pourquoi? Comment?

Quand?

Fonction de Fonction de Fonction de Fonction de


niveau 0 niveau 1 niveau 2 niveau 3
16
Exemple : entreprise TOUBON Saint-Malo
Patisserie Industrielle

Trois lignes de production:


 l’unité de production U1
pour les biscuits
enrobés de chocolat
 l’unité de production U2
pour les gâteaux fourrés
au chocolat
 l’unité de production U3
pour les bonbons
acidulés
Découpage structurel

Pâtisserie
industrielle
Ligne U1

Ligne U2

Ligne U3
Unité de production U1

Transfert Transfert
Machine de n°1 n°2
Enrobage Sécheur
cuisson chocolat
U13
U11 U12 Transfert
n°3

Emballage
U14 Conditionnement
Enrobeuse de chocolat U12

Conditionneur
U122

Doseur
U123
U121
vers
Machine Transfert
d'alignement n°2

Tapis de présentation et d'évacuation


1. Moteur électrique
Conditionneur 2. Electrovanne
Partie commande
API, module d'entrée/sortie,
d’admission
module de régulation chocolat
3. Vis de fixation
4. Cuve
2 1 5. Ecrou
6
Pâte 6. Paliers
7
7. Couvercle
15 3 8. Roulement
8 9. Arbre
9
10. Pales
4 11. Electrovanne
18
10 d’évacuation chocolat
5 12.Electrovanne
16 14
11 d’admission d’eau
19 13. Réservoir d’eau
Sortie 14. Capteur de
chocolat
Eau liquide
température
17
15,16,17Capteursde
niveau
Module
de
12 18. Accélérateur
20
commande 19. Bain-marie
21 13
20. Thermoplongeur
21. Gradateur
Découpage fonctionnel
Conditionner Gérer

Dialoguer
Brasser
Admettre
Faire
Confiner

Contenir M e sure r

Ev acue r

Admettre
Fluidifier
Chauffer

Déplacer

M e sure r
Analyse structurelle
U12200000000
Conditionneur U12201000000
Partie
U122 API RPX 20 U12201000001
commande U12201000002
Alimentation 24V 0,5A
Module régulation U12201000003
Pupitre de U12202000000
dialogue Clavier U12202000001
Ecran U12202000002
Partie U12203000000
opérative Cuve à U12203010000
mélange Admission U12203010100
Vanne U12203010101
Bobine U12203010102
Vis de fixation (4)
Mélangeur U12203010200
Cuve Inox 250L U12203010201
Couvercle Inox U12203010202
Boulon Inox (2) U12203010203
Mesure de U12203010300
niveau Capteur de niveau (2) U12203010301
Vis de fixation (4) U12203010302
Evacuation U12203010400
Vanne U12203010401
Bobine U12203010402
Vis de fixation (4)
Brasseur U12203020000
Motoréducteur U12203020001
Palier (2) U12203020002
Roulement U12203020003
Arbre U12203020004
Pale U12203020005
Ecrou inox U12203020006
Bain Marie U12203030000
Bâche U12203030001
Capteur de niveau U12203030002
Capteur température U12203030003
Accélérateur U12203030004
Résistance U12203030005
Gradateur U12203030006
Vanne U12203030007
Bobine U12203030008
Vis de fixation (16)
Sous ensembles Sous ensembles Sous ensembles
Ensemble
niveau 1 niveau 2 niveau 3 Composants Nomenclature 23
3 - Le dossier technique d’un
équipement (DTE)

 Le DTE est la première documentation à


partir de laquelle tous les autres dossiers
techniques seront créés
 Doit être défini dans le cahier des charges
 Il est fourni par le constructeur de
l’équipement (exigences contractuelles)
 Il est maintenant normalisé (norme NF EN
13460 : 2002)

24
Evolution de la documentation
Mise au rebut Process de
Recyclage développement Phase
préparatoire
Achats
Production
Phase
opérationnelle Contrôle DTE
Essais
Examen
Exploitation CYCLE
Maintenance DE VIE Vente et
distribution
DTE
Plan de
Installation
maintenance Mise en
service
Historique
25
Structure du DTE

 15 rubriques normalisées
 Doivent être accessibles dès la mise en
service
 Se complètent ou sont mises à jour
durant la phase opérationnelle de
l’équipement

26
Structure du DTE
Repère 01 : détails
techniques
 fabricant
 date de fabrication Repère 02 : manuel de
 modèle/type/numéro de mise en oeuvre
série  instructions techniques
 taille, poids, capacité pour obtenir un
 puissances et services fonctionnement correct
nécessaires  détails techniques du
 certificat de bien
conformité (marquage
CE)  procédures et limites de
fonctionnement
 découpage fonctionnel
du bien
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Structure du DTE
Repère 03 : manuel de
maintenance
 détails techniques du
bien
 opérations de Repère 04 : liste des
maintenance préventive composants
 procédures pour la  C’est la codification
recherche de pannes, le arborescente
démontage/remontage,
la réparation, le réglage
 diagramme cause –
effets
 outils spéciaux
nécessaires
 exigences en matière de
sécurité
28
Structure du DTE
Repère 05 :
dispositions
montrant le tracé Repère 06 : détails (plan,
des composants de avec liste des pièces,
remplacement permettant le
 emplacement et démontage, la
identification des réparation et le montage
composants du bien
 espace nécessaire au  plan de montage montrant
démontage et à la l’emplacement des pièces
maintenance  identification de chaque
 informations utiles composant du plan
concernant les détails  toutes autres informations
de connexion utiles aux opérations de
 si nécessaires outils de montage et de démontage
levage, trappe de visite,
etc.. 29
Structure du DTE
Repère 07 : schéma de
graissage Repère 08 : schéma
unifilaire (schéma
 montre l’emplacement global de distribution de
de chaque point de l’alimentation
graissage avec les (électrique,
données et les pneumatique,
spécifications de hydraulique)
graissage  unités de distribution
d’énergie (générateurs,
 spécifications du transformateurs,
lubrifiant appareillage de connexion,
redresseurs, etc..)
 consommateurs finals
 lignes de mise à la terre pour
les systèmes, équipements
et câbles
30
Structure du DTE Repère 10 : schéma
électrique (schéma
Repère 09 : Schéma électrique de distribution
logique (schéma de globale et des circuits de
commande du système commande)
pour expliquer la  toutes les connexions
logique globale du internes pour la commande,
système) les alarmes, la protection,
 fonctions logiques les verrouillages, les
(symboles, fonctions de
interconnexions de déclenchement, la
réseaux et flux de surveillance, etc..
commande)  réglage des temporisateurs,
 modes de des relais de surcharge et
fonctionnement de protection thermique
(fonctions de  numéros des bornes, fils et
démarrage, d’arrêt, câbles
d’alarme, de  liste des composants pour
déclenchement, etc..) les systèmes en ligne, de
commande, de protection 31
Structure du DTE
Repère 11 : plan des
tuyauteries et des
instruments
 plan de circulation Repère 12 :
globale des fluides (air,
vapeur, huile,
emplacement
combustible, etc..) et de  plan contenant
commande l’emplacement de tous
 numéros des tuyaux les biens du site à
 code d’emplacement
l’intérieur de la zone
des vannes concernée
 code d’emplacement  plans ou symboles des
des vannes biens, sans détails de
 etc…
dimensions
32
Structure du DTE

Repère 13 : Plan de
masse
 plan montrant toutes les
zones particulières Repère 14 : rapport du
d’une installation programme d’essai
 zones (emplacement  rapport de mise en
relatif, dimensions, service qui démontre
noms et codes) qu’un bien est conforme
aux spécifications
 respect des détails
techniques (taille, poids,
exigences en matière de
puissance et de service,
capacité/performance)

33
Structure du DTE

Repère 15 : certificats
 certificats spécifiques à la sécurité et
aux dispositions légales pour les biens
(équipements de levage, chaudières à
vapeur, récipients sous pression, etc..)
 sujet à certifier
 date du certificat, organisme/bureau de
certification, signature/cachet

34
3 – Plan de maintenance d’un
équipement

 Il provient de la phase opérationnelle du


cycle de vie, phase pendant laquelle
s’effectue la maintenance
 Il est donc riche en informations et il
appartient à chaque entreprise de le
construire
 Ne doit comprendre que ce qui est
strictement nécessaire aux maintenanciers
dans leurs activités quotidiennes

35
Objectifs

 adapter la documentation à la notion de


risque (perte de disponibilité de
l’équipement)
 limitation des pertes de temps lors des
interventions
 gestion plus efficace de l’espace
documentaire

36
Conséquences
 un plan de maintenance trop riche ou
trop perfectionné, donc très coûteux,
peut aller à l’encontre des bonnes
intentions
 il faut alors sélectionner ses documents :
inutile de créer le plan de maintenance
d’un équipement qui ne tombe jamais en
panne
 pour mettre en évidence les équipements
à risque, on effectue une étude de
criticité

37
Notions de criticité

 elle repose bien sûr sur l’expérience et la


connaissance progressive du matériel
 on note dans un premier temps chaque
équipement selon différents critères :
 complexité technologique
 complexité d’exploitation
 coût des pertes de production
 âge, etc..

38
Criticité
Critère d’évaluation Note
Complexité technologique
 simple 0
 complexe 1
 sophistiquée 2
Complexité d’exploitation
 pas de formation nécessaire 0
 formation simple 1
 formation importante 2
Criticité dans le processus
 sans importance 0
 principale 1
 stratégique 2

39
Criticité
Critère d’évaluation Note
Taux de fonctionnement
 faible 0
 intermittent 1
 continu 2
Coût des pertes de production
 peu coûteux 0
 coûteux 1
 très coûteux 2
Valeur de remplacement
 peu coûteux 0
 coûteux 1
 très coûteux 2

40
Criticité: autres critères possibles
Critère d’évaluation Note
Robustesse du matériel
 très robuste 0
 robuste 1
 peu robuste 2
Conditions de travail
 marche sur 1 poste 0
 marche sur 2 postes 1
 marche en « feu continu » 2
Délais d’exécution
 délais longs 0
 délais serrés 1
 pénalités de retard 2

41
Criticité

On fait ensuite le total des points. Si le total


maximum est N :
 2N/3 < Total < N, l’équipement est à forte
criticité et est à travailler en priorité
 N/3 < Total < 2N/3, le matériel est de criticité
moyenne, le plan de maintenance est à
développer si les coûts directs de maintenance
sont importants
 0 < Total < N/3, le matériel est de faible
criticité, le plan de maintenance est à établir au
fur et à mesure des opérations de
maintenance
42
Criticité : exemple de calcul

Une ligne de fabrication mécanique, fonctionnant à feu


continu, possède une fraiseuse à commande numérique
en deux exemplaires
Cette fraiseuse numérique assez robuste :
 n’est pas un « goulot d’étranglement » pour la
fabrication
 fonctionne de manière intermittente
 n’engendre pas de pertes de production importante

43
Criticité : exemple de calcul

Critère d’évaluation Réponse Note


Complexité technologique Complexe 1
Complexité d’exploitation Formation importante 2
Criticité dans le processus Sans importance 0
Robustesse du matériel Robuste 1
Conditions de travail Feu continu 2
Taux de fonctionnement Intermittent 1
Coût des pertes de production Peu coûteux 0
Valeur de remplacement Très coûteux 2
Note maximum N = 16 9

On obtient une criticité moyenne 44


Plan de maintenance d’un équipement
Repère Titre des rubriques
0 Index des documents
1 Registre du bien
2 Plan général de prise en charge de l’équipement
3 Feuille de planification de maintenance préventive
4 Gammes et fiches d’intervention corrective ou préventive
5 Diagrammes causes-effet
6 Organigramme de dépannage
7 Liste de référence des pièces de rechange
8 Liste de référence des outillages spécifiques
9 Enregistrement de l’évolution d’un paramètre à partir de sa
signature

45
Plan général de prise en charge
Equipement : Modules Composants
Indice de criticité : fragiles

Prise en charge 1 2 3 4 10 24 36 48

Correctif x

Surveillance x x

Systématique x x x

Conditionnel x x x

46
Planification de la maintenance
préventive

Mois J F M A M J J A S O N D

Date

Visite Préventive

Graissage

Contrôle

47
Fiche et gammes d’intervention

Identification du matériel
 désignation, repère topographique
 constructeur, référence de son dossier matériel

Identification de l’intervention
 nature, fréquence si c’est du préventif
 durée prévue de l’intervention
 personnel nécessaire et qualifications et/ou
habilitation requises
 précautions à prendre et règles de sécurité
associées à l’intervention
48
Fiche et gammes d’intervention
Description du mode opératoire
 liste ordonnée des opérations
 outillage nécessaire
 documents et formulaires
 schémas explicatifs
 liste des pièces de rechange
 valeurs de référence des grandeurs mesurées

Résultats de la visite
 date, nom de l’agent de maintenance
 remarques et constatations de l’agent
 prévisions d’interventions futures présentant un
caractère exceptionnel et urgent
49
Autres éléments du plan de
maintenance

 Diagramme causes-effet
 Organigramme de dépannage
 Liste de référence des pièces détachées
 Liste des outillages spécifiques
 Enregistrement de l’évolution d’un
paramètre

50
Fichier historique
 Partie de la documentation de maintenance qui
enregistre les défaillances, pannes et
informations relatives à la maintenance d’un
bien
 Equivalent du « carnet de santé »
 Retrace la vie du matériel en indiquant
chronologiquement tous les faits marquants
de maintenance ainsi que les améliorations qui
auront été apportées à l’équipement depuis sa
mise en service

51
Un fichier historique, pourquoi ?

 certains faits passés peuvent très bien


expliquer une défaillance quelques mois,
voire quelques années plus tard
 mémoire
 l’historique va permettre de conduire et de
réaliser des études de fiabilisation et
d’amélioration de l’équipement
 Le fichier historique a donc une importance
vitale : il doit mis à jour régulièrement

52
Quand doit-on renseigner l’historique?

 il doit être commencé dès


l’installation de
l’équipement
 les défaillances de
jeunesse peuvent
contribuer à la recherche
des causes des
défaillances plus
tardives

53
Que mettre dans l’historique?
 toute défaillance même bénigne doit y être consignée.
Pourquoi?
 une microdéfaillance, un dérèglement passager d’un
paramètre, un ralentissement deviennent rapidement
des habitudes
 on les néglige et on finit par ne plus les noter
 en fait, l’expérience montre que son oubli fausse
complètement une étude de fiabilité ultérieure
 elle est d’une part génératrice de perte de production
(disponibilité, qualité)
 une microdéfaillance répétitive, d’autre part,
engendre en règle générale, à terme, une défaillance
plus grave

Donc, la saisie des microdéfaillances, aussi


fastidieuse soit-elle, ne doit pas être négligée ! 54
Que mettre dans l’historique?

1 - Il faut noter tout ce qui s’est passé :


 date : elle est importante car une défaillance peut
toujours arriver au même moment d’une journée,
d’une période ou d’une saison
 relevé du compteur machine en heures ou unités
d’usage
 effets, causes analysées, remèdes apportés
 temps total d’arrêt de l’équipement
 temps de l’intervention proprement dite
 pièces remplacées

55
Que mettre dans l’historique?

2 - Conditions de fonctionnement du processus :


 type de matière d’entrée
 conducteur de la machine
 valeurs des paramètres de
fonctionnement (température, vitesse, débit, pression,
vibrations, etc..)
3 - Coût du travail effectué lors de l’intervention

56
Que mettre dans l’historique?

ATTENTION :
 les interventions préventives systématiques ne font
pas partie d’un historique
 elles font partie du DTE sous forme d’échéancier
qui garde ainsi la trace de chaque opération
réalisée
 inversement, les interventions de maintenance
conditionnelles doivent y figurer, parce que, par
nature, elles précèdent la panne

57
Bon de travail et rapport d’intervention

Font suite à une demande d’intervention


On y trouve systématiquement :
 un numéro
 la date d’enregistrement
 le nom du demandeur
 la nature du travail (compte-rendu)
 la date de fin d’exécution (clôture) de ce travail
Les autres informations sont liées aux
habitudes de l’entreprise

58
Constitution d’un historique
 Informations
d’entrée relevées
sur le BT
 Informations de
sortie : elles
valorisent les
interventions

59
Informations d’entrée
 date de l’intervention (jour, heure et/ou unité
d’usage)
 libellé même sommaire de la panne
 durée d’intervention (temps maintenance)
 temps d’arrêt de production
 imputation qualitative (codage du type de
panne, codage du type d’opération)
 coût des pièces détachées
 nom des intervenants (traçabilité de
l’intervention)

60
Imputation qualitative
 C’est une façon de simplifier l’exploitation ultérieure
de l’historique par l’agent des méthodes
 La cause, la nature ou la localisation de la défaillance
sont codées par une lettre ou un chiffre

Code Cause de défaillance Code Cause de défaillance

A Imprévisible E Défaut de maintenance

B Intrinsèque détectable F Erreur de conduite

C Intrinsèque non G Déréglage


détectable
D Mauvaise intervention H Autre
61

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