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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE

TECHNOLOGIE
Département de la formation préparatoire
COURS ANALYSE
1ère année classes préparatoires

TOUMI MANEL

E-mail address: manel.toumi@enst.dz


2000 Mathematics Subject Classi…cation. Primary 05C38, 15A15 ;
Secondary 05A15, 15A18

Résumé.
Table des matières

Preface v
Chapitre 1. Ensemble des nombres réels 1

1. Ensembles de nombres 1
2. Axiomatique des nombres réels 3
3. propriétés caractéristique de l‘ensemble des nombre rèel 6
4. Techniques pour le pratique 8

iii
Preface

This is the preface. It is an unnumbered chapter and since it appears


before the mainmatter TeX …eld the page numbers are typeset in lower case
Roman.

v
CHAPITRE 1

Ensemble des nombres réels

1. Ensembles de nombres
Depuis peu, des mathématiciens ont éprouvé le besoin de traiter les
nombres non pas individuellement mais par groupes. Et c’est ainsi que l’on
a crée les ensembles ou familles de nombres.
Ces ensembles sont le regroupement de di¤érents nombres ayant les
mêmes caractéristiques. Ils ont été imaginé vers le début du siècle par des
mathématiciens allemands et italiens.
Les ensembles de nombres sont comme suivant :
1.1. Nombres entiers naturels. Dans ses travaux d’axiomatisation
de l’ensemble des nombres entiers non nuls, le mathématicien italien Giu-
seppe Peano (1858-1932) a utilisé la lettre majuscule N, d’après le mot italien
naturale, qui deviendra par la suite N, pour désigner l’ensemble des nombres
naturels non nuls. Plus tard, on utilisera N pour désigner l’ensemble de tous
les nombres naturels, incluant le 0.
Definition 1. Un nombre entier naturel est un nombre entier qui est po-
sitif.L’ensemble des nombres entiers naturels est noté N. N = f0; 1; 2; 3; 4:::g.
Remark 1. -« N » pour « naturel » et les accolades désignent « l’en-
semble » .
-On note également N* l’ensemble des entiers naturels privé de zéro : 0 2
=N .
N s’écrit également d’une autre manière : N = Nnf0g.Le « n» se lit « privé
de »
1.2. Nombres entiers relatifs. Dans les travaux du groupe Bourbaki
(vers 1970), on utilise la lettre Z pour l’ensemble des nombres entiers (d’après
le mot allemand zahlen qui signi…e « compter » et zahl(nombre ) ). Peut-être
aussi une idée de l’allemand Dedekind (1831-1916).
Definition 2. Un nombre entier relatif est un nombre entier qui est
positif ou négatif.L’ensemble des nombres entiers relatifs est noté Z. Z =
f::: 3; 2; 1; 0; 1; 2; 3:::g
Remark 2. En particulier, tous les entiers naturels sont des entiers
relatifs positifs. On écrit : N Z , lire « N est inclus dans Z» ou « N est
contenu dans Z» .
1.3. Nombres décimaux. Dans les travaux du groupe Bourbaki (vers
1970), on utilise la lettre D pour désigner l’ensemble des nombres décimaux
Definition 3. Un nombre décimal peut s’écrire avec un nombre …ni de
chi¤ res après la virgule. L’ensemble des nombres décimaux est noté D.
1
2 1. ENSEMBLE DES NOMBRES RÉELS

Definition 4. Les nombres décimaux relatifs s’écrivent de deux ma-


nières réduites : sous la forme d’une « fraction décimale » 10an avec a 2 Z
et n 2 N avec une écriture décimal limitée (avec un nombre …ni de chi¤ res
après la virgule).
Remark 3. En particulier, tous les entiers naturels et les entiers relatifs
sont des nombres décimaux ayant une partie décimale nulle. On écrit :N
Z D
1.4. Nombres rationnels. le mathématicien italien Giuseppe Peano
a utilisé la lettre Q, d’après la première lettre du mot italien quotiente qui
signi…e « quotient » , pour désigner l’ensemble des nombres rationnels.
Definition 5. Les nombres rationnels s’écrivent de deux manières ré-
duites : sous la forme d’une « fraction de deux entiers relatifs » pq avec
p 2 Z et q 2 N (q étant non nul) ou avec un nombre ayant un développe-
ment décimal périodique.
Remark 4. N Z D Q.
1.5. Nombres réels. Le choix de la lettre R pour désigner l’ensemble
des nombres réels reviendrait à Julius Wilhelm Dedekind (1831-1916), un
mathématicien allemand, qui l’aurait introduit dans ses ouvrages.
1.5.1. Nombres irrationnels. La diagonale d‘une carré de côté 1 est nombre
irrationnel le circonférence d‘un cercle de rayon est qui est également un
nombre irrationnel en…n e = exp(1) est aussi irrationnels
Proposition 1. L’équation
(1.1) x2 = 2
n’admet pas de solutions dans Q
Démonstration. Par l‘absurde q et q sont premiers entres aux. Pour
le prouver, on suppose qu’i il existerait une fraction irreductible r = pq ;
solution de (1.5).De l’équation (1 :5) on a
2q 2 = p2
On verra que cette proposition conduit à une contradiction et ne peut pas
etre vraie. En e¤et.
1. Remarquant d’abord que si un entier naturel m est impair alors m2 est
impair. Il résulte de ceci que si m2 est pair alors m est pair. En e¤et, si m
etait impair, m2 serait impair.
2. Puisque p2 = 2q 2 ; alors p2 est pair et par conséquent p est pair. Posons
donc p = 2m Donc
4m2 = 2q 2
ou encore
q 2 = 2m2 :
Ceci implique que q 2 est pair, et par la suite q est pair. On a abouti à
p et q pairs. Ceci est en contradiction avec le fait que la fraction pq est
irreductible.
2. AXIOMATIQUE DES NOMBRES RÉELS 3

1.5.2. Nombres algébriques.


Definition 6. Les nombres réels algébriques sont les nombres réel qui
sont solutions d‘une certaine équation algébrique ou polynomiale à coe¢ -
cients relatifs de la forme :
a0 + a1 x+ ::: +an xn = 0; a0 ; :::; an 2 Z:
Un au moins des ai sont non nul.
Example 1. 1. Tout nombre réel rationnel algébrique. En e¤ et si x = pq ;
alors x q = p et x q p = 0:Donc x = pq est une solution d‘une équation
algébrique (n = 1; a0 = p; a1 =pq): p
2. Le nombre irrationnels x = 2 est algébrique. En e¤ et, x = 2 est bien
sur solution de l’équation algébrique x2 2 = 0 (n = 2; a0 = 2; a1 = 0; a2 =
1):
1.5.3. Nombres transcendants.
Definition 7. Les nombres réels transcendants sont les nombres réels
qui ne sont pas algébrique au polynômiale. En plus ils n’ont aucune repré-
sentation périodique, et s’écrivent de façon presque aléatoire qui rendre leurs
étude très di¢ cile et compliqués
Example 2. - Le nombre e
- Le nombre
p
-Le nb 2 2 (constante de gel¤ ond – Schneider)

2. Axiomatique des nombres réels


2.1. Relation d‘ordre.
2.1.1. Relation d’ordre dans un ensemble E.
Definition 8. Une relation binaire R sur un ensemble E(c’est à dire
une correspondance entre des couples (x; y) de E )est dite relation d‘ordre
si elle est :
# rezexive, c’est à dire 8x 2 E : xRx
# transitive, c’est à dire 8x; y; z 2 E : (xRy et yRz) =) xRz
# antisymetrique, c’est à dire 8x; y 2 E : (xRy et yRx) =) x = y
Remark 5. -Un ensemble muni d’une relation, d’ordre est dit ordonné.
Definition 9. : soit E un ensemble muni d‘une relation ordre ,E est
dit totalement ordonnè ou que la relation d‘ordre est total c’est-à-dire que
deux éléments de E sont toujours comparables.
2.1.2. Ordre dans R.
Definition 10. Soit x et y deux réels. On dit que y est plus grand que
x et on note x y lorsque la di¤ érence (y x) est un réel positif.
Propriétés immédiates : La comparaison ( ) est une relation d’ordre total
sur R.
Remark 6. On dit que R est totalement ordonné.
4 1. ENSEMBLE DES NOMBRES RÉELS

On peut multiplier membre à membre deux inégalités de même sens


PORTANT SUR DES REELS POSITIFS : 8x1 ; y1 ; x2 ; y2 2 R+ ; (0 x1
y1 ) et (0 x2 y2 ) ) (0 x1 :x2 y1 :y2 ):
Remark 7. Des erreurs à éviter
Avant de multiplier une inégalité par un réel, on étudie son signe.
On ne soustrait pas membre à membre deux inégalités.
On ne divise pas membre à membre deux inégalités.
2.2. Majorants, minorants, Sup, inf, Max, Min.
Definition 11. Soit A une partie non vide de R :
–On dit que M 2 R est un majorant de A si et seulement si 8x 2 A; 9M 2 R
tel que x M . On dira aussi que A est majorée par M .
–On dit que m 2 R est un minorant de A si et seulement si 8x 2 A; 9m 2 R
tel que x m. On dira aussi que A est minorée par m.
– Lorsque "M " est un majorant de A et appartient à A, on l’appelle dans
ce cas le maximum de A : On le note M = max(A).
–Lorsque "m" est un minorant de A et appartient à A, on l’appelle dans ce
cas le minimum de A : On le note m = min(A).
– Lorsque A est majorée et si l’ ensemble de ses majorants a un plus petit
élément ; alors est appelé la borne supérieure de A. La borne supérieure
est donc le plus petit des majorants. Dans ce cas on écrit
= min fM 2 E : M majorant de Ag = sup A

– Lorsque A est minorée et si l’ensemble de ses minorants a un plus grand


élément ; alors est appelé la borne inférieure de A. La borne inférieure
est donc le plus grand des minorants. Dans ce cas on écrit
= max fm 2 E : minorant de Ag = inf A
– Si A est à la fois majorée et minorée, on dit alors que A est bornée.
Remark 8. Une partie non vide de n’a pas toujours de majorant ; lors-
qu’elle en a un, elle en admet une in…nité.
2.3. Axiomatique des nombres réels.
Definition 12. (axiomes des nombres réels) Le corps des nombres réels
est un ensemble noté R, dans lequel sont dé…nies deux lois l’addition notée
+ et la multiplication notée ( .)
(x; y) ! x + y (addition)
(x; y) ! x:y (multiplication)
et une relation d’ordre notée (ou ) , satisfaisant les axiomes suivants :
Axiomes de l’addition. Axiome (A1) : (commutativité de l’addi-
tion) 8x; y 2 R : x + y = y + x.
Axiome (A2) : (associativité de l’addition) 8x; y; z 2 Rx+(y+z) =
(x + y) + z:
Axiome (A3) : (élèment neutre) 0 est l’élèment neutre pour l’addi-
tion vérifant : 8x 2 R; 0 + x = x + 0 = x
Axiome (A4) :( élément symétrique) il existe un élèment symé-
trique (opposé) noté ( x) 2 R; vérifant : 8x 2 R; x + ( x) = 0
2. AXIOMATIQUE DES NOMBRES RÉELS 5

Axiomes de la multiplication. Axiome (A5) :(commutativité de la


multiplication) 8x; y 2 R; x:y = y:x.
Axiome (A6) (associativité de la multiplication)8x; y; z 2 R;
x:(y:z) = (x:y):z:
Axiome (A7) (élèment neutre) 1 est l’élèment neutre pour la mul-
tiplication vérifant :8x 2 R; 1:x = x:1 = x
Axiome (A8) ( élément symétrique) pour tout réel x 6= 0, il existe
un élément symétrique (inverse) noté x 1 tel que x:x 1 = 1
Axiome (A9) (disitributivité),8x; y; z 2 R; x:(y + z) = x:y + y:z
Axiomes associés à la relation d’ordre. Axiome (A10) :(transitivité)
8x; y; z 2 R; x y et y z ) x z
Axiome (A11) :(Antisymétrie) 8x; y 2 R; x y et y x ) x=y
Axiome (A12) : (Ordre total) pour deux élèments quelconques x,y
appartenant à R, on a : x y ou bien y x
Axiome (A13) : 8x; y; z 2 R; x y =) x + z y + z
Axiome (A14) : 8x; y 2 R; 0 x et 0 y =) 0 x:y
Axiome de la borne supérieure (spéci…que à R). Axiome (A15) Toute
partie non vide et majorée de R admet un sup.

2.4. Propriété caractéristique du sup.

Theorem 1. Soit E R un ensemble non vide et majoré et M0 un


nombre réel. Alors si
a) 8x 2 A : x M0 :
M0 = sup(E) ,
b) 8" > 0; 9x0 2 E : M0 " < x0

Démonstration. a))M0 est un majorant de E :


b))M0 est le plus petit des majorants. En e¤et. Supposons le contraire.
Alors ; 9M1 : majorant de E tel que M1 < M0
Utilisons maintenant l’a¢ rmation b) : Prenons " = M0 M1 ; d’après le
point b), il existe x0 2 E, tel que

x0 > M0 " = M0 (M0 M 1 ) = M1

Résumons. Si M0 n’est pas le plus petit des majorants de E, alors il existe


x0 2 E et un majorant M1 de E tels que : x0 > M1 c’est une contradiction
avec le fait que M1 est un majorant de E.
a) et b)=) M0 = sup(E):
Réciproquement
M0 = sup(E) =)(par dé…nition) : M0 est un majorant de E =) a)8x 2
A : x m =) a)
M0 = sup(E) =)(par dé…nition) : M0 est le plus petit des majorants de E,
c’est à dire que, si M est un majorant quelconque de E, alors M M0
Soit " > 0 quelconque. M0 " < M0 ; alors M0 " n’est pas un majorant de
E : Par conséquent et en écrivant la négation de la proposition suivante

non(8x 2 A : x M0 ")

On obtient : il existe x0 2 E : M0 " < x0 ; d’où b).


6 1. ENSEMBLE DES NOMBRES RÉELS

Theorem 2. Soit E R un ensemble non vide et majoré et m0 un


nombre réel. Alors si
a) 8x 2 A : x m0 :
m0 = inf(E) ,
b) 8" > 0; 9x0 2 E : m0 + " > x0
Démonstration. Elle est semblable à celle de la preuve du théorème

3. propriétés caractéristique de l‘ensemble des nombre rèel


3.1. Propriété d’Archimède.
Theorem 3. le corps R est archimédien , c’est a dire
8x 2 R+ ; 8y 2 R; 9n 2 N tel que : y nx
Démonstration. on suppose que la propriété d’Archimède ne soit pas
vraie. Celle ci sera prouvée si on aboutit à une contradiction. Alors il existe
x 2 R+ et y 2 R tels que 8n 2 N; nx < y. Dé…nissons la partie de R
suivante : A = fnxjn 2 N g. Elle est non vide et majorée par y. D’après
l’axiome de la borne supérieure(A15 ), A possède une borne supérieure a 2 R.
En particulier : 8n 2 N; nx a ce qui s’écrit aussi 8n 2 N; (n + 1)x a:
On en déduit que 8n 2 N; nx a x: Mais alors a x est un majorant
de A et comme x > 0; a x < a. Le réel a n’est donc pas le plus petit des
majorants de A ce qui est en contradiction avec le fait que ce soit la borne
supérieure de A.
Corollary 1. L’ensemble N n’est pas majoré.
Démonstration. D’aprés le théorème précédant, on a
8x 2 R+ ; 8y 2 R; 9n 2 N tel que : y nx
On divise par x, on obtient
8z 2 R; 9n 2 N tel que : n z
où z = xy . C’est exactement la négation d’e¤et que l’ensemble N est majoré.

3.2. Partie entière d’un réel.


Definition 13. Soit x 2 R. Il existe un unique entier relatif p tel que :

p x < p + 1:
Cet entier est appelé la partie entière de x et est noté [x] ou E(x):
Example 3. Trouvons les parties entières de e et de ,
1. Puisque 2 e < 3 =) [e] = 2:
2. Puisque 4 < 3 =) [ ] = 4:
Remark 9. Soit x 2 R. On a donc
E(x) x < E(x) + 1 et x 1 < E(x) x
3. PROPRIÉTÉS CARACTÉRISTIQUE DE L‘ENSEMBLE DES NOMBRE RÈEL 7

3.3. Densité.
Definition 14. Soit A une partie non vide de R.On dit que la partie A
est dense dans R lorsque
8(x1 ; x2 ) 2 R2 avec x1 = x2 ; A\]x1 ; x2 [= ;
Cela signi…e qu’entre 2 éléments quelconques de R, on pourra toujours trou-
ver un élément de A.
Remark 10. En fait, cette dé…nition implique qu’entre deux réels x1
et x2 quelconques distincts, il existe une in…nité d’éléments distincts de A.
Autrement on dit que
A est dense dans R () 8(x1 ; x2 ) 2 R2 ; 9r 2 A tel que x1 < r < x2 :
Proposition 2. Caractérisation par (de la densité)Soit A R.
A est dense dans R () 8x 2 R; 8 > 0; 9a 2 A tel que jx aj :
Cela signi…e que l’on peut trouver un élément de A aussi proche que l’on
veut de n’importe quel réel x.
Démonstration. La preuve sort du cadre de ce cours.
Theorem 4. L’ensemble Q des nombres rationnels est dense dans R.
Démonstration. Soit x 2 R et soit > 0. Considérons un entier q > 0
tel que 1=q . Posons p = [qx], on a p qx < p+1 d’où p=q x < (p+1)=q:
Posons r = p=q, le nombre r est bien rationnel et puisque 0 x r < 1=q ,
on a bien jx rj .
Remark 11. L’ensemble RnQ formé des nombres irrationnels est dense
dans R.
3.4. Valeur absolue d’un nombre réel.
Definition 15. A tout nombre réel x ; on peut lui associer un nombre
positif noté jxj appelé valeur absolue de x et dé…ni par
x si x 0
jxj =
x si x < 0
On résume les propriétés de la valeur absolue dans le théorème suivant.
Théorème 1.7
(i) jx j a , a x a
(ii) 8x 2 R; 8y 2 R; jx:yj =jxj jyj
(iii) 8x 2 R; 8y 2 R; jx + yj jxj + jyj
8 1. ENSEMBLE DES NOMBRES RÉELS

4. Techniques pour le pratique


4.1. Méthodes pratiques pour établir une inégalité : Pour
comparer deux nombres, on peut étudier le signe de leur di¤érence. Pour
étudier le signe
de cette di¤érence on peut :
Utiliser les résultats suivants :
- La somme de deux réels positifs est positive.
- Le produit de deux réels de même signe est positif, le produit de deux
réels de signes
contraires est négatif. Tableau de signes.
- Le carré d’un réel est positif et la racine carrée d’un réel positif est
positive.
Etudier une fonction.
Pour comparer deux nombres on peut utiliser le sens de variation des
fonctions usuelles.
Si f est croissante sur I intervalle de alors 8x; y 2 I; x y ) f (x)
f (y)
Si f est décroissante sur I intervalle de alors 8x; y 2 I; x y ) f (y)
f (x)
Applications :
- Deux réels positifs sont rangés dans le même ordre que leurs carrés et
que leurs racines carrées.
- Deux réels strictement de même signe, non nuls, sont rangés dans
l’ordre contraire de leur inverse
1 1 1 1
0 < x y =) 0 < et x y < 0 =) <0
y x y x
Attention : Avant de passer aux inverses dans une inégalité on véri…e
que les deux membres sont non nuls et de même signe.
4.2. Comment trouver un majorant ou minorant. Considèrons
une fonction f dé…nie sur un intervalle I. Comment peut-on trouver un majo-
rant de cette fonction sur I. Il n’existe pas de méthode générale qui permette
de trouver ce majorant (ou minorant). Voici quelques pistes :
- utiliser des majorations classiques et faire une majoration "à la main"
- utiliser des propriétés particulières de la fonction, par example être
bornée.Nous verrons dans la suite quelques méthodes pour véri…er une ma-
joration trouvées. Voici quelques possibilites :
- utiliser une étude de fonction
- utiliser des points particuliers ou des limites, argument souvent utiles
pour mettre en défaut unemajoration plutôt que pour prouver une majora-
tion !

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