Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
COURS DE PATHOLOGIES ET
ENTRETIEN DES CHAUSSES
Dramane COULIBALY
OBJECTIFS :
II 2 CONSISTANCE DE L’ENTRETIEN
IV – 1 DEFINITION ET OBJECTIF
ANNEXES
Pour assurer la gestion d’un réseau routier, Il faut commencer par la formulation
d’une politique routière. Il n’existe pas un système type, chaque contexte engendre
son modèle et son reférenciel.
- Définir les objectifs à atteindre à cout, moyens, et longs termes ceci au regard
de la situation (données et besoins) et de l’évolution prévisible.
- Déterminer des relations entre les données physiques et économiques
(budgétiser et planifier).
- Elaborer et mettre en place une ne méthode de contrôle et d’appréciation des
activités à mener (suivi évaluation)
Cela était normal parce que ces pays sortaient de la colonisation et ils avaient besoin
de construire d’avantage de routes pour développer les pays car la route est un
secteur clé de l’économie d’un pays. Plus récemment, ce sont les pistes rurales qui
ont étés aménagées à grande échelle dans la plupart de ces pays. Ces
investissements à grands frais ont souvent été réalisés au détriment de l’entretien.
Du coup, on se retrouve face à un problème : les besoins en entretien sont
importants et pendant ce temps, les ressources budgétaires diminuent fortement de
fait de la crise macro-économique. Ceci a eu un effet néfaste sur l’état des
infrastructures. Le réseau s’est fortement dégradé du fait du manque de moyens. Il
importait donc de réagir pour sauver ces investissements déjà réalisés à grand frais.
C’est ainsi que dans la plupart de ces pays, des politiques d’entretien routier
ont été mises en place pour entretenir le réseau routier existant.
Ainsi donc, les pays qui ont entrepris des reformes durables d’entretien des
routes et qui aujourd’hui mettent en œuvre d’importants programmes de réhabilitation
et d’entretien, ont vu l’état de leur réseau s’améliorer considérablement.
Les objectifs de l’entretien peuvent être classés dans l’ordre croissant ci après :
II – 2 CONSISTANCE DE L’ENTRETIEN
-d’entretien préventif ou curatif dont les significations trouvent d’ailleurs leurs places
dans les précédentes. Mais cela sous entend le fait d’intervenir à temps pour
empêcher l’installation de la dégradation, ou au contraire, bien après, pour la traiter.
Il est donc nécessaire de mettre au point une procédure, une méthodologie, des
outils pour permettre au gestionnaire (techniciens) de donner aux décideurs des
éléments qui leur permettent de choisir une politique cohérente er de connaître les
conséquences de ce choix. Ceci est le rôle du système de gestion et il faut mettre au
point un système qui permet de suivre :
De nos jours, la plupart des pays utilisent des modèles de système de gestion,
notamment le HDM (Highway Design Maintenance Model) qui a l’avantage d’intégrer
le coût d’exploitation des véhicules.
L’efficacité et la rationalisation d’un système d’entretien implique que quatre
conditions préalables soient bien remplies, ce sont :
-un système d’observations, suivi et relevés dont les résultats alimenteront une
banque de données ;
Rien de sérieux ne peut être fait si un certain nombre de conditions ne sont pas
remplies dont :
-3) tous les ouvrages et bacs doivent être mis en état de supporter le passage des
engins.
La dernière condition préalable n’est pas d’ordre technique. C’est la plus évidente et
cependant ; elle est fréquemment oubliée : les crédits nécessaires à l’exécution des
opérations doivent être prévus.
Sur un plan économique ou sur un plan social, un réseau est formé de liaisons
qui ne présentent pas toutes la même importance pour l’ensemble de la collectivité
pour chaque maille du réseau. Cette analyse permet de hiérarchiser les différents
itinéraires qui consistent à classer les éléments du réseau en catégories homogènes.
Une fois l’analyse fonctionnelle faite, il faut définir les différents objectifs
globaux. Ces objectifs concernent les chaussées et également les caractéristiques.
Les objectifs globaux doivent résulter d’une discussion entre tous les
intervenants à l’entretien routier à savoir : le ministère de tutelle, le maître d’œuvre et
les usagers. De cette discussion résultent les grands choix d’objectifs tel que les
risques d’interruption, la vitesse moyenne de parcours, le niveau des équipements,
l’acceptation des points singuliers etc.…. Ces objectifs sont amenés à une évolution
dans le temps.
Conclusion : ce type de stratégie doit être réservé aux routes de faible utilité.
- Sous-dimensionnement de la chaussée.
- Intervention fréquente grogne des usagers
IV – 1 DEFINITION ET OBJECTIF
Le service rendu par une route est indissociable avec son état de surface.
Lorsque la route s’use, la qualité du niveau de service qu’elle rend baisse. Le
niveau de service est l’ensemble des qualités de service que la route offre à
l’usager du point de vue du confort, de la sécurité et de la vitesse. Le niveau de
service est évolutif et baisse avec le temps.
Niveau
Chaussée - neuve
ou rechargée
Temps
Le climat
La déflexion
. Le viagraphe
. L’A.P.L.
Il existe une méthode dénommée VIZIR adaptée aux routes bitumées et une
autre dénommée VIZIRET adaptée aux routes non revêtues dont les
démarches orientent sur l’intervention à envisager.
Chaussée souples : PSI = 5,03- ,91 log (1+SV)- 0,01 √C+P-1,38 RD²
Ce PSI varie de 0 à 5.
PSI Appréciation
1-2 mauvais
2 -3 passable
3-4 bon
Entretien curatif : c’est par rapport au seuil admissible fixé qu’il y a urgence
absolue.
En général, une chaussée est conçue et construite pour résister aux actions de
fatigue et d’usure consécutives aux sollicitations répétées du trafic qu’elle est
appelée à recevoir, ceci en tenant compte de l’environnement dans lequel elle se
trouve.
- Etape de consolidation
- Etape de comportement élastique
- Etape de fatigue.
Trois étapes distinctes dont les déformabilités amorcées sous de différents
facteurs agressifs vont se traduire sous trois phrases de comportement par :
L’Etape de consolidation
Une fois que les couches se sont consolidées et qu’elles ont atteint leur capacité ou
leur maximum de résistance, les déformations dues au trafic sont essentiellement
élastiques. Dans la mesure où l’évolution du trafic reste conforme aux prévisions et
où les ouvrages annexes de drainage fonctionnent de manière satisfaisante, la
chaussée supportera le trafic prévu pendant la durée de vie choisie lors de son
dimensionnement sans que n’apparaissent des formations ‘’plastiques’’ notables ou
préjudiciables au confort. Au cours de cette étape les valeurs des déflexions restent
constantes en général.
Elle peut très rapidement aboutir à la rupture. Sous l’effet répété du trafic qui génère
diverses déformations et contraintes, le corps de chaussée finit par se fatiguer. L’on
constate une augmentation et une accumulation des fines qui sont en fait le produit
de l’attrition des particules des matériaux suite à leur déplacement (arrangement les
uns par rapport aux autres sous l’effet du trafic). Cette fatigue est – elle –même
accentuée par les effets prolongés des agents atmosphériques et il s’ensuit une
baisse de résistance du corps de chaussée et de la plate forme qui se traduit par
certaines dégradations.
Toutes fois, en Afrique, plusieurs facteurs influent sur le comportement des routes
et ils peuvent être repartis en trois groupes :
Aussi, les paramètres généralement pris en compte dans la détermination des lois de
prévision des chaussées sont :
A partir de ces paramètres, les ingénieurs ont établit des lois permettant d’avoir des
modèles de prévisions de l’évolution des chaussées.
Les types de dégradations les plus couramment observées dans les pays
subsahariens sont :
- flaches
- Affaissement
- bourrelets
Dégradations
structurelles
(profondes)
- fissures transversales
- fissures longitudinales
Desenrobage
Dégradations Ressuage
de surface Epaufrure
Nid de poule
Tôle ondulée
Pulvérulence
V – 5 LES DEGRATIONS DES CHAUSSEES BITUMEES
A – CHAUSSEES SOUPLES
On a le schéma suivant :
B – CHAUSSEES RIGIDES
A - FLACHES
B – AFFAISSEMENT
C’est une dépression de forme quelconque localisée qui se produit à l’axe ou en rive.
CAUSES PROBABLES : Sous dimensionnement localisé (insuffisance d’épaisseur
des couches de base ou fondation, défaut de portance de la plateforme) ou mauvais
drainage
C – ORNIERES
DEFINITION : c’est une déformation transversale qui se produit dans les bandes de
roulement des véhicules et qui intéressent généralement de grandes longueurs.
L’ornière peut être à grand rayon si elle conserve l’ensemble du corps de chaussée
ou à petit rayon si elle a son siège au niveau de la couche de roulement.
- Surveillance
- Reflachage aux enrobés lorsque la profondeur est supérieure à 5cm mais
inférieure à 15cm
- Point à temps, réparation des nids de poule et reflachage aux enrobés lorsque
la profondeur est supérieure à 15cm.
D – BOURRELETS
DEFINITION : c’est un ronflement apparaissaient en surface d’une chaussée et le
plus souvent en bordure. Il est constitué soit par l’enrobé de surface (bourrelet de
surface), soit par les matériaux de l’assise (bourrelet de grande hauteur).
Accompagne en général l’orniérage et l’affaissement.
INTERVENTIONS PRECONISEES
E – FISSURES TRANSVERSALES
- Retrait hydraulique (dû à la prise du ciment dans les cas des chaussées
rigides ou semi-rigides). On a aussi le retrait thermique qui intervient. Les
fissures naissent au niveau de la couche de roulement surtout dans les zones
surdosées en ciment
- Fatigue : il n’est pas exclu que les fissures transversales soient également le
résultat d’une fatigue due aux efforts de traction à la base des couches liées.
TASSEMENTS DIFFERENTIELS
Les fissures apparaissent au droit des tranchées, des passages de buses. Elles
résultent dans ce cas d’un des passages de bus. Elles résultent dans ce cas d’un
tassement différentiel du corps de remblai (insuffisance de compactage)
- Au stade 1 surveillance
- Stade 2 : point à temps : scellement ou colmatage de la fissure
- Stade 3 : Imperméabilisation de la surface (inter faïençage)
F – FISSURES LONGITUDINALES
CAUSES
INTERVENTIONS
- Stade 1 : surveillance
- Stade 2 : scellement ou colmatage
- Stade 3 : réparation de nid de poule
G – FAIENCAGES
EVOLUTION :
- Stade 1 : surveillance
- Stade 2 : point à temps, réparation de nids de poule
- Stade 3 : point à temps et réfection localisée du corps de chaussée
H – EPAUFREMENTS
- Stade 1 : surveillance
- Stade 2 : rechargement ou revêtement de l’accotement
- Stade 3 : rechargement de l’accotement et réfection de la couche de
roulement
I – DESENROBAGE
CAUSES :
J – PELAGE
INTERVENTION :
- Stade 1 : surveillance
- Stade 2 : scellement imperméabilisation
- Stade 3 : réparation de nid de poule et études de renforcement
K – AUTRES FISSURATIONS
CAUSES :
Niveau 1 : surveillance
L – NIDS DE POULES
DEFINITION
C’est une cavité de forme généralement arrondie, à bord plus ou moins francs,
crée à la surface de la chaussée par enlèvement de matériau. Il se produit
généralement dans l’axe de passage des véhicules
CAUSES :
Mauvais collage entre les couches de roulement et la couche de base lorsqu’il s’agit
des assises traitées ou des zones de fortes contraintes tangentielles ou de
décélération ou dans les virages suite à l’effet d’enclume entre une couche de
roulement et une dalle en béton.
INTERVENTION
M - RESSUAGE
DEFINITION
CAUSES
- Surveillance
- Sablage ou cloutage
- Nouveau tapis d’usure
N – PLUMAGE (peignage)
- Observation
Il intervient aussi au terme de la durée de service prévue pour une route « bien
calculée » (structure et évolution) soit pour une route dite économique dont la notion
d’économie est seulement liée au coût d’investissement minimal et dont le trafic initial
faible s’est accru rapidement.
L’étude des renforcements est comparable à celle des chaussées neuves, choix
d’une méthode de dimensionnement adéquate avec une difficulté particulière, la
caractérisation de l’ancienne chaussée servant de support :
Sous l’effet conjugué du trafic et du climat (pluie et vent notamment), les couches de
roulement des routes en terre s’usent, les fragilisent face au poinçonnement. Il faut
alors procéder à un rechargement qui consiste à mettre en place une couche de
matériau dont l’épaisseur devra permettre à la route de résister au poinçonnement
pendant une certaine période qui va de 3 à 7 ans. Cette épaisseur est généralement
déterminée par la formule de PELTIER ou celle dite de CBR.(voir cours de
dimensionnement des chaussées
Ceci parce que l’une des propriétés essentielles d’une couche de renforcement
réside dans son aptitude appelé « puissance de renforcement » « à réparti les
charges dues au trafic de manière à ne laisser au niveau de l’ancienne chaussée
que des contraintes faibles comptables avec sa résistance résiduelle ».
e = K log do
d1
Le tableau suivant donne à titre indicatif des valeurs de K qui devrait être vérifié en
début de travaux par des planches d’essai.
Matériaux de renforcement Valeur du coefficient K Valeur déflexion limite
(ordre de grandeur) pouvant être atteinte sur
massif indéfini constitué par
le matériau de renforcement
(1/100 mm)
Matériau de concassage 80 55
Grave latéritique 65 45
Graveleux ciment 45 30
Enrobée de denses 40 25
Grave ciment 30 15
X- 1- Généralités
La bonne conservation des ouvrages doit être une préoccupation des ingénieurs des
services territoriaux, aussi, une attention particulière devra être attachée au
dépistage et à la prévention des dégradations qui menacent ces ouvrages d’art.
On distingue :
Les différents types d’ouvrages d’art rencontrés sur les routes d’AFRIQUE peuvent
être ;
Les dalots
Au delà de ces ouvrages l’on rencontre d’autres types d’ouvrages plus fréquemment
sur les pistes rurales. On peut citer les radiers submersibles, les enrochements avec
murets.
En dehors les buses et dalots, les éléments communes à tous les types de ponts qui
méritent d’être visités ou inspectés sont :
La visite de ces parties inaccessibles (risque d’affouillement) est faite par des
scaphandriers au cours des visites détaillées. Cependant l’inspection des appuis en
saison sèche permet de déceler des désordres éventuels, de même après les crues
importantes (noter la position et l’état des enrochements et gabions en vue de les
entretenir, vérifier périodiquement par nivellement l’apparition des tassements des
remblais et des culées).
Les appuis, culées et autres ne doivent pas être envahis par la végétation (de même
le lit de la rivière doit être nettoyé des troncs d’arbres et de branchages).
b) Les équipements
Ce sont les parties qui nécessitent le plus d’entretien. A concerne la bonne
évacuation de l’eau de ruissellement, l’état de la peinture et des éléments des parties
métalliques, les joints des chaussées et les appareils d’appui.
Ces visites effectuées par des spécialistes (ici on peut penser au Laboratoires)
Il est important de retenir que la bonne tenue des ouvrages dépend à 80 % de leurs
systèmes de protection.
ANNEXES
ANNEXE 1
Tâches Code Unité Prix Cat Cat Cat Ca Ca Ca Nbr NIVEAU DE SERVICE
T2 T3 t tE tH e
Tâche Unitaire T1 Trafi Trafi Trafic Trafi
T4 Op c 60-
0-20 c>1
20- 100
60 00
Gestion des travaux et des contrats 101 km 1 3 3 3 3
Suivi, inspection du réseau et études 102 Km 1 3 3 3 3
générales
Suivi et contrôle des travaux 103 km 1 3 3 3 3
Débroussaillage manuel 201 km ok ok ok 1 0.2 0.2 0.2 0.2
Abattage d’arbre 201a U ok ok ok ok Ponctuel
Ouverture de piste 201b KM ok ok Ponctuel
Curage manuel des fossés 202 KM ok ok ok ok 1
Curage des ouvrages 203 U/KM ok ok ok ok 1
Point à temps sur RT 204 M3/K ok ok ok ok 1
M
Fouilles 204a M3/K ok ok ok 1
M
Remblai pour ouvrage 204b M3/K ok ok 1
M
Panneaux de signalisation 204c U/KM ok ok ok ok 1
Balise 204d U/KM ok ok ok ok 1
Accessoires pour barrières de pluies 204e U ok ok ok Par poste de
gardiennage
Gardiennage de barrière de pluie 205 U ok Par poste de
gardiennage
Perré Sec 206 M2/K Ok ok ok 1 0.01 0.01 0.01 0.01
M
Perré maçonné 206d M2/K Ok Ok Ok 1 0.01 0.01 0.01 0.01
M
Enrochement 206e M3/K ok ok ok 1 0.01 0.01 0.01 0.01
M
Gabion 206f U/KM Ok Ok Ok 1
Tâches Code Unité Prix Cat Cat Cat Ca Ca Ca Nbr NIVEAU DE SERVICE
T2 T3 t tE tH e
Tâch Unitaire T1 Trafi Trafi Trafic Trafi
T4 Op c 60-
e 0-20 c>1
20- 100
60 00
Suivi, inspection, auscultation et 102 Km 1 4 4 4 4
études générales
Suivi et contrôle des travaux 103 km 1 4 4 4 4
Abattage d’arbre 201a U ok ok ok ok Ponctuel
Curage des ouvrages 203 U/KM ok ok ok ok 1 0.5 0.5 0.5 0.5
Fouilles 204a M3/KM ok ok ok 1 0.05 0.05 0.07 0.07
Remblai pour ouvrage 204b M3/KM ok ok 1 5 5 10 10
Panneaux de signalisation 204c U/KM ok ok ok ok 1 0.1 0.1 0.1 0.1
Balise 204d U/KM ok ok ok ok 1 0.1 0.1 0.1 0.1
Entretien ou réparation d’ouvrage 206 u/km ok ok ok ok ok 1 1 1 1 1
Buse métallique 206a File/km ok ok ok 1 0.02 0.02 0.02 0.02
Buse en béton 206b File/km ok ok ok 1 0.02 0.02 0.02 0.02
Perré Sec 206 M2/KM Ok ok ok 1 0.07 0.07 0.07 0.07
Perré maçonné 206d M2/KM Ok Ok Ok 1 0.07 0.07 0.07 0.07
Enrochement 206e M3/KM ok ok ok 1 0.07 0.07 0.07 0.07
Gabion 206f U/KM Ok Ok Ok 1 0.07 0.07 0.07 0.07
Les relevés de dégradations ont été effectués à l’aide de la console d’acquisition des
données DESY.
Le tableau suivant précise les critères qui permettent d’attribuer trois niveaux de
gravité aux différentes dégradations.
1 2 3
Gravité
Dégradation
Déformations affectant
Graves déformations,
Sensible à l’usager gravement la sécurité
Déformation affaissements
mais peu importante : ou le temps de
Ornièrage localisées ou orniérage
F < 2 cm parcours
2 <ƒ <4 cm
ƒ>4 cm
Fissures très ramifiées
Fissures fines dans les Fissures franchement
et (ou) très ouvertes
Fissuration traces de roues ou ouvertes et (ou)
lèvres parfois
dans l’axe souvent ramifiées
dégradées .
Faïençage plus serré
Faïençage fin sans Faïençage très ouvert
(<50 cm), avec parfois découpage en pavés (
départ de matériaux
Faïençage départ de matériaux,
maillage large <20 cm), avec parfois
arrachements et nids-
(>50 cm) départ de matériaux
de-poule en formation
• Soit réfection de
tout ou partie du Intervention de surface liée à des défauts de type
corps de A
chaussée.
Réparation
• Soit interventions
• Dégradations
de surfaces liées à • Tenue satisfaisante
survenant sur la
des défauts de de la réparation
réparation elle-même
type B
NIVEAU DE GRAVITE DES
DEGRADATIONS DE TYPE B
Gravité 1 2 2
Dégradation
Fissure longitudinale de Fine et unique • Large (1 cm ou • Large avec
joint plus) sans épaufrures des
arrachement, ou lèvres,
• Fine et ramifiée • Large ramifiée
Nids de poule Pour 100 ml de chaussée
• Quantité <5 5 à 10 <5 >à 10 5à
• Taille : φ30 cm Ou 10 ou
maxi φ30 cm φ100 cm φ30 cm φ100
cm
Arrachements : Ponctuels, sans Continus ou Continus avec
− Désenrobage, apparition de la ponctuels, avec apparition de la
− Plumage, couche de base apparition de la couche de base
− Pelade etc, couche de base
Mouvements de ponctuels Continus sur une Continus sur une
matériaux : ressuage bande de roulement bande de roulement et
« très marqués »
Ces niveaux de gravité sont croisés avec l’étendue de la dégradation dans une
matrice permettant de quantifier globalement par une même valeur l’étendue et la
gravité de la dégradation.
Le tableau ci-après met en évidence les cas où il y a lieu de les prendre en compte
en ajoutant 1 point aux précédentes valeurs.
0à 10 à >à
Etendue 10% 50% 50%
Gravité
1 0 0 0
2 0 0 +1
3 0 +1 +1
AUTRES DEGRADATIONS
D’autres types de dégradations rencontrées sur l’itinéraire font également fait l’objet
de quantification.
Gravité 1 2 3
Déformation
Fissures transversales Présence de ces - -
fissures
Dentelles de rive : <à 50 cm >à 50 cm -
largeur
Dénivellement des <à 50 cm 5 à 10 cm >à 10 cm
accotements
Erosion latérale Limitée au talus Atteint l’accotement Atteint la chaussée
Toutes ces informations figurent sur les schémas itinéraires présentés en annexes.
0à 10 à >à 0à 10 à >à
(1) Etendue 10% 50% 50% Etendue 10% 50% 50%
Indice Indice
de Gravité de Gravité
Fissuration 1 1 2 3 Déformation 1 1 2 3
If 2 2 3 4 Id 2 2 3 4
3 3 4 5 3 3 4 5
Indice
de
dégradation
de
surface
Is
Note de 1 à 7
Note finale
NOTE QUALITE Q
Déflexion d1 d2
Indice de dégradation Classe 1 Classe 2 Classe 3
Is de surface
1 -2 Q1 Q3 Q6
Peu ou pas de fissure ou pas de déformation
3–4 Q2 Q5 Q8
Fissures sans ou avec peu de déformation et
déformations sans fissures
5 -6 – 7 Q4 Q7 Q9
Fissures et déformation
Méthodologies de dimensionnement
• La méthodologie VIZIR
• La méthode de réduction de la déflexion.
Cet indice « Is » associé aux déflexions caractéristiques permet d’établir une grille de
décision quant à la qualité globale de la chaussée.
NOTE QUALITE Q
d1
Déflexion d2
Indice de dégradation Classe 1 Classe 2 Classe 3
Is de surface
1 -2 Q1 Q3 Q6
Peu ou pas de fissure ou pas de (entretien) (entretien)
déformation
3–4 Q2 Q5 Q8
Fissures sans ou avec peu de (entretien) (renforcement)
déformation et déformations sans
fissures
5 -6 – 7 Q4 Q7 Q9
Fissures et déformation (renforcement) Renforcement)
Les notes Q1, Q2, et Q3 conduisent à proposer un entretien courant. Les notes Q7,
Q8 et Q9 aboutissent à des solutions de renforcement.
e= log
√
− e = épaisseur de renforcement
− do = déflexion avant renforcement
− dI = déflexion après renforcement (75)
− c = constante du matériau
ANNEXE 9