Définition du soudage OA, ou soudage oxyacétylènique, ou soudage

chalumeau :
Le soudage OA (Oxygène et acétylène) est un procédé d’assemblage thermique qui s’applique
aux tôles et aux tubes de même matière dont l’épaisseur reste inférieure ou égale à 2 mm.

Principe du soudage OA:

 On mélange deux gaz , l’oxygène et l’acétylène.

 On enflamme le mélange.
 On obtient alors, après réglage une flamme nous permettant de souder.
Description du poste de soudage OA:
Le chalumeau :

Le choix de la buse :
La buse est interchangeable, elle est choisie en fonction de l’épaisseur
de la pièce à souder.
Pour un soudage à plat, on considère 100 L/h/mm.
C’est-à-dire, une buse de 100L pour une épaisseur de 1 mm à souder

Mode opératoire :
1-Ouvrir les vannes d’acétylène et d’oxygène
2-Régler les pression sur le manomètre: Oxygène 1,5 bars et Acétylène
0,5 bars
3-Ouvrir le robinet d’acétylène d’1/8 de tour sur le chalumeau
4-Allumer le chalumeau
5-Ouvrir l’oxygène et régler suivant la flamme désirée
CHOIX DU MÉTAL D’APPORT :
Le rôle de la baguette d’apport consiste à apporter le métal . Il est
chargé d’assurer la liaison entre les deux pièces à braser et à remplir le
joint pour obtenir un assemblage rigide. S’il est souvent possible de
fusionner des pièces minces sans avoir recours à une baguette
d’apport, le métal d’apport est indispensable pour braser des pièces
épaisses.

Les différents brasages :

• Brasage tendre (inférieur à 450°) : utilise des bobines d’étain.
i Pour brasure tuyaux cuivre : assemblage par capillarité.
• Brasage fort ou «soudo-brasure» (supérieur à 450° ) : alliage de laiton
et de cuivre et un peu de zinc.
i Possibilité de braser des tôles fines.
• Brasage cuivre : Alliage de cuivre et de cuivre phosphore / cuivre
phosphore argent ou laiton; les
moins chères pour une température de fusion de l’ordre de 700° à 935°
nécessitent un chalumeau oxygène et acétylène ou propane comme
celui du plombier.
• Brasage argent : Alliage cuivre et phosphore requis pour les
canalisations de gaz.
Brasage selon le métal d’apport :
1. Cu P et Cu P Ag : Brasage du cuivre et de quelques alliages cuivreux.
i
Cette brasure permet la réalisation des joints rapprochés ou superposés
sans refusions des précédents et permet un brasage
économique des tuyauteries en cuivre. Sur des alliages cuivreux, il n’est
pas nécessaire d’utiliser un flux décapant.
2. Ag : Brasage du cuivre, aciers, laiton, inox.
i Température de travail basse, excellente fluidité, résistance à la
corrosion, élongation, facilité d’usage. L’apport d’argent rend les
assemblages moins sensibles aux variations de chaleur évitant tout
problème de rupture thermique.
3. Laiton : Brasage de cuivre, acier, fonte, galva.
i Soudobrasage et assemblage entre eux de tous les métaux et alliages
courants : aciers, aciers moulés, aciers non alliés, alliages cuivreux
(cuivre, laiton, bronze, cupronickel, cuproaluminium, monel), nickel,
tôles galvanisées, tôles oxydées.
4. Aluminium : Brasage de l’aluminium et cuivre aluminium.
FLUX ET DÉCAPANTS :
Les décapants ont un rôle essentiel dans vos assemblages. Ils sont
destinés à maintenir en état de propreté continue les pièces à unir. Ils
servent à éliminer l’oxydation qui se produit sur les métaux en contact
avec l’atmosphère, ce qui nuirait à l’union des pièces. Ils permettent, en
outre, une parfaite capillarité du métal d’apport sur les pièces à joindre.
Il faut donc qu’ils soient fluides et pénétrants. Les flux décapants seront
tantôt des corps gras, tantôt des acides.

Avant toute soudure, il faut décaper ! Et selon le type de brasage on

utilise : • Le décapant liquide à enduire sur les pièces à souder. • Le flux
en poudre, on chauffe légèrement la baguette de brasure que l’on
trempe dans le pot de poudre avant de démarrer la soudure ; • La pâte
à braser est à déposer sur les raccords à souder et sur la baguette. • Les
baguettes enrobées contiennent déjà du flux. • Les alliages avec
phosphore sont autodécapant sur un assemblage cuivre/cuivre. Il existe
une gamme de flux adaptée au mode de brasage et aux métaux à
braser.
Fonction ?
• Préparation des surfaces à braser : Dissoudre et absorber les oxydes
présents au préalable ou qui se formeront durant le processus de
brasage.
Propriétés ?
• Attraction de l’alliage au sein du joint à braser.
• Protection à la surchauffe et donc éviter de fragiliser les pièces à
assembler.
• Réduction de la formation d’oxyde pendant l’opération de brasage.
Sous quel forme ?
• Poudre, pâte, gel, liquide.