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Contrat de société :
Créer une société = faire un contrat de société
Quand est-ce qu’il y a une société qui existe ou pas.
4 conditions spécifiques :
- Pluralité d’associés = une société existera quand deux ou plusieurs personnes auront décidé de
s’associer. Il existe des tempéraments pour créer une société avec une personne mais plus rare. Il
est possible d’avoir des règles avec un maximum ou minimum d’associés : SARL = maximum 100
associés ou encore minimum d’associés.
- Les apports = conditions essentiels. Sans apport = pas de société. Ils vont permettre de calculer le
capital de la société. Il existe trois types d’apports selon le type de société :
o Apports en numéraire càd financier : le plus simple et le plus fréquent = somme
d’argent que l’on transmet à son entreprise et que l’on met au capital.
Exemple : SARL, les parts, délai de 5 ans pour les libérer. Société anonyme : la moitié des apports doivent être
libéré = placé sur un compte.
o Apports en industrie : apports en compétences et en savoir-faire que l’on met à
l’entreprise. Ne correspond pas à un capital en tant que tel mais apporte des parts
sociales au sein de l’entreprise.
o Apports en nature : tous les biens corporels ou incorporels pour l’entreprise = tout ce
qui correspond aux immobiliers, mobiliers, marchandises, marque, brevet, BDD etc …
Différent de la somme d’argent.
- La participation au résultat et la contribution aux pertes : quand on est associé et crée une
société, espère en retirer des bénéfices donc toucher dividendes par rapport à ce que l’on a
apporté. On peut donc recevoir dividendes mais on doit aussi contribuer en perte en cas de dettes
car aussi responsable. Possible d’avoir des distinctions des parts en fonction du type de société.
- L’affectio societatis : volonté commune de s’associer càd tous les éléments qui vont démontrer
une volonté de s’associer dans un intérêt commun. Intérêt : démontrer que la société a une réelle
consistance. Parfois création de société pour de la fraude ou pour blanchir de l’argent donc besoin
de l’affectio societatis. Société écran ou fictive car elle n’a pas d’existence en tant que tel, fausse
activité dans le cadre d’activité illégale. Pour déceler les société fictives.
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A/ En entreprise individuelle :
Statut particulier, pas de statut de salarié mais de travailleur non salarié. Un régime social particulier donc
régime indépendant. Il n’y a pas d’assurance chômage. C’est donc un statut peu protecteur.
Possible de faire déclaration d’insaisissabilité des biens ou encore en régime matrimoniale pour protéger
ses biens, il faut être en séparation des biens ( pas de régime de communauté ) et au nom du conjoint en
faisant un contrat de mariage.
B/ EIRL :
= entreprise individuelle à responsabilité limitée
Fait pour assurer une protection supérieur aux auto-entrepreneur indiv. Ici, déclaration d’affectation du
patrimoine = formalité à remplir. On affecte les biens que l’on désigne spécifiquement à notre activité pro.
Càd que l’on présente une garantie pour le créancier. Elle apparait au RCS, tout est évalué. Ex : local (=si
bien immo besoin d’un notaire), imprimante, véhicule, etc.
Il y a des obligations : besoin de publier ses comptes chaque année ce qui n’existe pas pour une entreprise
individuelle simple. Il faut indiquer sur tous les documents commerciaux que l’entreprise est une EIRL
donc publication de la nomination. Créer un compte bancaire spécifique à l’entreprise.
C/ Auto-entrepreneur :
Il n’y a pas de société. Structure crée pour pousser les personnes à s’investir en limitant leur risque car :
- Régime très simple : pas de société
- Constitution est gratuite (site internet dédié tout se fait sur internet avec des déclarations, pas de
statut ni d’associé, pas de capital, pas de personnalité juridique vous êtes l’entreprise)
- Calcul des cotisations très simple car CA déclaré tous les trimestres que ce soit pour des ventes,
des prestations de services : à déclarer. Le calcul des cotisations sociales se fait par rapport au CA.
- Attention car c’est assez limité : Limitation du CA et si il dépasse ce montant par an, on ne peut
pas garder ce statut.
Utilisé pour des activités légères.
Problème face à des fournisseurs ou des banques, il y peu de garanties pour que ces personnes suivent.
Intérêt de l’associé et du gérant peuvent être différents des intérêts de la société car autre personnalité
juridique. Le gérant doit prendre des décisions qui doivent être des actes pris en intérêts de la société et
pas juste accroître son revenu. Acte peut être annulé si pas en raccord avec l’intérêt de la société.
Pour limiter les risques encourues par les auto-entrepreneur. Offre statut plus protecteur et bénéfice d’un
avantage d’être en société.
B/ SASU
= Société par Action Simplifiée Unipersonnelle
Président et un seul associé.
L’associé peut être le président également. Le président va engager la société, prend tous les actes,
obligation de droit et de contrôle de l’associé car c’est l’associé qui approuve.
Clause peuvent être ajoutée.
Dans ces deux situations, sociétés proches mais ce qui les différencie dépend des objectifs :
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Càd que en EURL, en tant que gérant-associé va avoir le statut de travailleur non salarié (= TNS) càd pas
d’assurance chômage et des cotisations sociales différentes càd une moins bonne protection sociale,
cependant les charges sont moins lourdes. Dépend si veut rapidement toucher les dividendes ou pas, mais
les dividendes seront taxés. On économise sur des charges sociales en tant que TNS. Càd que s’il y a
d’autres salariés, il faut d’abord payer ses salariés avant de se payer soi-même.
Si en SASU, un seul associé-président, il sera considéré comme salarié. Les charges sociales seront plus
lourdes, protection social meilleur, allocation chômage, et taxations moindre sur les dividendes.
Capital social obligatoire mais va varier en fonction du type de société, mais aussi variation sur les
détenteurs du capital, des droits sociaux, du nombre d’associé, qualité des associés, responsabilités des
associés, cession des titres, direction et sa durée de fonctions, statu fiscal de la direction et celle de
l’entreprise.
Les société à plusieurs les plus courantes sont la SARL et la SAS
1.La SARL
Conditions de formes : statuts à déposer, mentions obligatoires comme la durée, montant du capital,
forme juridique de l’entreprise, etc. Et d’autres vont être interdites ou facultatives. Il y a des conditions de
démarche de publicité obligatoire : enregistrer RCS, déposer documents au greffe du Tribu commerce et
publication au journal légal et bulletin officiel par rapport tiers et créanciers possibles.
Si problème avec les conditions ci-dessus, la société peut être annulée.
Nombre associé : 1 à 100 maximum dont un gérant.
La gérance de la SARL
Statut du gérant, par nomination par les associés, mais obligatoirement une personne physique. Ne peut
pas être mineur, qqn d’interdit de gestion ou qqn qui a une activité incompatible ou incompatibilité
comme les fonctionnaires, professions libérales.
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Durée des fonctions est libre. Gérant assume ses fonctions pour la durée de la société, intérêt à prévoir une
durée pour la désignation du gérant car max 99 ans. Il peut être mis fin à ses fonctions.
La révocation doit être avec un juste motif càd que perte de confiance est insuffisant car trop personnel.
La révocation peut donc être faite s’il y a une faute de gestion du gérant ou pour protéger l’intérêt social de
l’entreprise.
La rémunération : convenu librement dans les statuts ou pas délibération social, sachant que le gérant
peut cumuler des fonctions et être gérant et salarié/associé.
Le gérant, dans ses obligations à une double responsabilité : envers la société et envers les tiers. Envers
la société dans les documents comptables, et envers les tiers s’il y a des infractions, si engage la société
alors qu’il ne peut pas dans certains contrats.
Parmis les pouvoirs du gérant il a le pouvoir d’interagir au nom de la société et donc engage sa
responsabilité de la société donc tiers pour un contrat. Les pouvoirs du gérant peuvent être limité.
Nécessité d’avoir autorisation des associés pour signer un contrat qui peuvent être attribué par la loi ou
par des clauses comme le déplacement du siège social pour demander l’avis des associés pour limiter son
pouvoir d’action. Tous ses pouvoirs doivent être fait en fonction des intérêts de la société.
Obligations général de loyauté et de non-concurrence qui ne cesse pas après la fin du statut de gérant.
Les associés :
Deux grands droits :
- Droits politiques : correspond au vote par rapport aux décisions. Càq que les associés ont un
droit de vote pour avoir une façon d’intervenir dans la vie social de l’entreprise pour affectation
des résultats, pour modifier des statuts, etc. Leur vote est personnel, indivisible et indisponible.
En fonction des décisions, il y aura d’une majorité renforcé si exceptionnel ou alors peut être à
l’unanimité. Ils ont, pour voter, un droit d’information càd accès document comptable et de la vie
d’entreprise. Mais correspond aussi à un droit de contrôle.
- Droits patrimoniaux des associés : ont des parts sociales et ils peuvent les céder mais elles ne
sont pas négociables càd que l’on ne peut pas les céder comme on le souhaite. Limitation faite. La
cession des parts sociales est encadrée car si cède à une personne hors de la société, clause
d’agrément pour éviter des associés étranger à l’entreprise. Si cède à un associé, limite pour éviter
problème car part = voix, mais par principe, droit de cession à un associé. ?????? L’acte de la
cession = comme un acte de vente càd accord qui doit être donné et consentement ne doit pas être
vicié.
Le cession des parts sociales, si toutes les parts sont vendues à 1 associé :
Opérations sur le capital social : modification du capital social, fusion-scission et apports d’actifs
2. La SAS
Création de la SAS : réunion du capital, apports en industrie possible, pas de capital minimum, placement
privé possible
Transformation encadrée (commissaire à la transformation, unanimité des associés)
Organisation des pouvoirs : importance des statuts, existence d’un président, publicité, cumul des
fonctions, responsabilité civile et pénale des dirigeants
Pouvoirs de représentation du président, limitations, de décision, partage avec le DG
Pouvoirs des associés : actions ordinaires qui leur donnent des droits pécuniaires et politiques, actions de
préférence
Décisions collectives des associés : répartition des compétences, attributions par les statuts et d’autres
décisions réservées par la loi
Information des associés : sous-entendu par la loi
Forme des décisions collectives : recours moyen de preuve, exclusion impossible, question des nullités
Contrôle par les commissaires aux comptes : seuils et effectifs
Rôle du comité d’entreprise
Clauses statutaires relatives à la cession d’actions : agrément en cas de cession d’actions, exclusion
d’un associé
Nullité des cessions en violation des clauses statutaires