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Table des matières

1Introduction générale..........................................................................................................................2
2Les satellites.......................................................................................................................................2
Définition d’un satellite :................................................................................................................2
Les types de satellites:.....................................................................................................................3
Sources d'énergie de satellites :.......................................................................................................4
Les moyens de communication :.....................................................................................................5
3Les télécommunications par satellites ...............................................................................................6
Introduction:.....................................................................................................................................6
Historique :......................................................................................................................................7
Architecture d’un système de télécommunication par satellites :...................................................9
Le secteur spatial ......................................................................................................................10
Les moyens de poursuite, de télémesure et de télécommande .................................................11
Le secteur terrien :....................................................................................................................12
Les techniques d’accès au satellite ...............................................................................................13
La modulation et le codage: ..........................................................................................................14
4domaines d'application:....................................................................................................................15
Téléphonie ....................................................................................................................................16
Télévision et radio :.......................................................................................................................16
Télévision mobile :........................................................................................................................18
Radio-amateur :..............................................................................................................................18
Internet et données par satellite :...................................................................................................19
Cinéma numérique:........................................................................................................................19
5Conclusion:.......................................................................................................................................20

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1 Introduction générale

Les réseaux de télécommunications terrestres ont trouvé un grand succès dans les
dernières années. On peut dans un endroit donné – un immeuble ou une société par
exemple - faire relier plusieurs ordinateurs pour constituer un petit réseau dans lequel
on peut échanger des informations entre les différents ordinateurs et chaque
utilisateur selon les privilèges qui lui sont donnés. On peut aussi relier des petits
réseaux entre eux pour constituer un réseau qui est plus grand et ainsi de suite de
façon à créer de différents réseaux qui relient différentes régions dans un pays donné
et puis les pays entre eux.
Mais bien sur que dans certaines régions terrestres on ne peut pas avoir une
couverture avec des réseaux terrestres comme par exemple les régions maritimes ou
bien lorsqu’on est dans un avion en vol on ne peux pas accèder à aucun réseau ou un
ordinateur terrestre. D’où le besoin et la nécessité d’avoir ou de créer un système qui
permet d’assurer ce lien entre ces différentes régions qui sera en suite le système de
télécommunication par satellites.

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2 Les satellites

Définition d’un satellite :

Le satellite est naturellement la partie centrale du réseau utilisant des éléments actifs.
C’est est un émetteur/récepteur sans fil (wireless) qui peut être utilisé pour plusieurs
services de communications et qui est lancé par un moteur spécial pour le mettre en
orbite autour de la terre. Il est constitué d’une charge utile et d’une plate forme. La
charge utile comporte les antennes de réception et d’émission, et l’ensemble des
équipements électroniques assurant la transmission des signaux. Il dispose aussi
d’équipements assurant les fonctions suivantes :
-Alimentation en énergie
-Commande d’orientation
-Maintien sur orbite
-Régulation thermique des équipements
-Télémesure et télécommande

Les types de satellites:

On peut distinguer trois types de satellites de communications selon l’orbite que suit
ou décrit chaque satellite :
• Les satellites géostationnaires GEO gravitent autour de la terre à une altitude
supérieure à 36 000 km. A cette altitude là, un tour complet autour de la terre
nécessite une journée entière (24 heures). Le satellite reste au-dessus de la
même région de la terre et il est toujours fixe par rapport à un observateur à la
surface de la terre car il tourne avec la même vitesse que celle de la terre et
dans la même direction. En général, les satellites qui permettent de prévoir les
conditions atmosphériques sont des satellites géostationnaires. On peut voir et
observer des images par les satellites géostationnaires sur Internet via le procès

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Purdue Weather. Un seul satellite géostationnaire peut couvrir presque 40% de
la surface de la terre. Trois satellites géostationnaires placés à égal distance
peuvent couvrir presque toute la terre (sauf certaines régions). On peut accéder
à un satellite géostationnaire via une antenne qui est pointée sur le satellite.

• Les satellites LEO (Low Earth Orbit) qui gravitent autour de la terre à une
altitude qui varie entre 600 et 1400 Km en décrivant une orbite circulaire. Le
temps pour qu’un satellite LEO décrive un tour complet autour de la terre varie
de 90 minutes à quelques heures. La période de visibilité pour un terminal
terrestre est généralement inférieure à 5 minutes. La durée de visibilité
augmente avec l’augmentation de l’angle d’élévation. La prédiction de la
période de visibilité est très importante pour le modèle du système. Un
algorithme a été proposé qui prévoit la période de visibilité du satellite et
l’angle maximal d’élévation d’un terminal terrestre. Selon cette durée de
visibilité, le contrôle de permission de transmission est effectué par le terminal.
Ce contrôle devient très important car le grand nombre d’utilisateurs qui essaie
de se connecter au satellite crée une interférence et une probabilité de réussite
très petite.

• D’autres satellites tournent autour de la terre en décrivant une orbite elliptique.


Ces satellites là tournent rapidement lorsqu’ils sont à cote de périgée – altitude
minimale du satellite – et tournent lentement lorsqu’ils sont à côté d’apogée –
altitude maximale du satellite. Ces satellites là sont utilisés pour les services de
communications radio, des services commerciaux et gouvernementaux. Ils
nécessitent des antennes qui doivent toujours être orientées et ajustées pour
pointer vers le satellite.

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Sources d'énergie de satellites :
Tout satellite a besoin d’être autonome que se soit pour le contrôle thermique ou
l’émission des différentes ondes radios. Pour cela il est nécessaire de pouvoir
exploiter une source d’énergie fournissant l’électricité dont l’ensemble des
composants a besoin. Dans un satellite l’électricité nécessaire provient
principalement de panneaux solaires qui transforment l’énergie solaire en électricité.

L’énergie solaire est l’énergie rayonnante produite dans le soleil à la suite de


réactions de fusions nucléaire. Elle est transmise à la Terre et aux satellites à travers
l’espace sous forme de photons. Les photons sont des particules transportant une
petite quantité d’énergie lumineuse ou correspondant à une autre radiation
électromagnétique. L’énergie E d’un photon s’exprime par E = h.u où " h " est la
constante de Planck et " u " est la fréquence de la lumière (nombre de vibrations par
seconde).

Les moyens de communication :


Des centaines de satellites actifs de communication sont aujourd’hui en orbite. Ils
reçoivent des signaux en provenance d’une station terrestre, les amplifient, puis les
retransmettent dans une fréquence différente à une autre station. Avec l’augmentation
continue du nombre de systèmes, le problème de la détermination des fréquences
devient aujourd’hui crucial. Les principales bandes utilisées (fréquence de montée /
fréquence de descente) sont actuellement les suivantes :

• La bande L (1,6 / 1,4 GHz), de 80 MHz de largeur, réservée aux


communications mobiles. Constituant la bande de fréquence la moins sujette
aux perturbations atmosphériques, elle est utilisée par de petites stations
terrestres mobiles (bateaux, véhicules terrestres et avions). Etant donné le
nombre de projets en cours de téléphonie mobile, elle risque de devenir
rapidement insuffisante .

• La bande C (6 / 4 GHz), d’une largeur de 500 MHz, très utilisées par les

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centaines de satellites actifs aujourd’hui en orbite. De fait, elle est maintenant
saturée.

• La bande X (8 / 7 GHz), réservée aux applications militaires.

• La bande Ku (14 / 12 GHz), également beaucoup utilisée, principalement par de grandes


stations terrestres fixes.

Fig1 : Spectre électromagnétique

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3 Les télécommunications par satellites

Introduction:

Les systèmes de télécommunications par satellite ont connu des mutations radicales
ces dernières années, passant d’une technologie dominée par les pouvoirs publics et
les satellites géostationnaires à des systèmes de satellites en orbite basse et moyenne
exploités par des entreprises privées. Il s’agit de nouveaux systèmes multifaisceaux
qui forment à la surface de la Terre des cellules semblables à celles utilisées par les
systèmes de téléphonie cellulaire terrestre, et peuvent acheminer divers types de
données allant de la voix aux communications par Internet.
Les satellites de télécommunications sont des stations hertziennes dans l’espace. Ils
servent en gros à la même chose que les tours hertziennes que l’on voit le long des
autoroutes. Ces satellites reçoivent des signaux radio transmis depuis la Terre, les
amplifient et les renvoient vers le sol. Leur altitude élevée leur permet de “voir” une
grande partie de la Terre, ce qui constitue leur principal avantage dans le domaine des
télécommunications: ils peuvent couvrir de vastes surfaces sur la planète.

Historique :
Les grandes étapes de télécommunication par satellites :

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Architecture d’un système de télécommunication par satellites :

Un réseau de télécommunication par satellites s’articule autour d’un secteur terrien


(les stations terriennes), assurant la connexion aux réseaux terrestres, et d’un secteur
spatial (le satellite), réalisant la jonction entre les stations.
La figure 2 illustre les différentes composantes télécommunication par satellite.

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Fig2 : Composantes télécommunication par satellite.

Le secteur spatial

On appelle secteur spatial d’un système de télécommunication par satellite,


l’ensemble constitué par les satellites (eux-mêmes), par les moyens qui assurent
depuis le sol la poursuite, la télémesure, la télécommande (TT&C : Tracking,
Telemetry and Command) ainsi le centre de contrôle du satellite où sont décidées
toutes les opérations liées au maintien à poste et vérifiées les fonctions vitales du
satellite et, d’une manière plus générale, le soutien logistique de ces satellites. Les
stations qui sont situées à bord des satellites et qui sont essentiellement constituées
par les répéteurs et les antennes associées sont appelées stations spatiales Les ondes
radioélectriques porteuses émises par les stations terriennes sont reçues par le satellite

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et reparties dans les différents canaux selon leur fréquence. Les liaisons entre les
stations terriennes émettrices et le satellite s’appellent des liaisons montantes
(uplink). Une fois le satellite reçoit les fréquences, il les émet à son tour vers les
stations terriennes réceptrices. Les liaisons entre le satellite et les stations terriennes
réceptrices s’appellent : des liaisons descendantes (downlink). Des liaisons entre
satellites sont appelées liaisons inter satellites. On caractérise la qualité d’une liaison
par son rapport signal à bruit. Ce qui importe est la qualité de la liaison totale, de
station à station, et celle-ci est conditionnée par la qualité de la liaison montante et
par celle de la liaison descendante.
Les équipements de télécommunication (répéteurs) assurent des fonctions très
importantes : ils reçoivent les émissions provenant de la terre et les remettent vers la
terre après amplification et transposition de fréquence. Les antennes associées à ces
répéteurs sont spécialement conçues pour assurer la couverture des régions terrestre
intéressées par le réseau à satellites.

Les moyens de poursuite, de télémesure et de télécommande


Ces moyens sont destinés à assurer, depuis le sol, les fonctions de soutien logistique
des satellites :
• Poursuite de la position du satellite (position angulaire, distance, orientation) au
cours des phases de mise en orbite et de mise à poste, puis pendant toute la vie du
satellite pour la surveillance du fonctionnement et la transmission des corrections.
• Télémesures des diverses fonctions à bord
• Commandes des diverses fonctions à bord
• Surveillance des fonctions de télécommunications et, en particulier, des porteuses
dans les différents répéteurs. Cette dernière fonction permet de vérifier le
fonctionnement du réseau et de s’assurer que les émissions des différentes stations
terriennes sont conformes aux spécifications (puissance, fréquence, etc.).
Ces fonctions sont mises en œuvre à l’aide de stations terriennes particulières et sont
habituellement centralisées à partir d’un Centre d’exploitation du réseau. Dans

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certains modes de communication, ce centre et d’autres stations spécialisées assurent
également les fonctions de synchronisation, d’assignation à la demande, etc.

Le secteur terrien :

On appelle secteur terrien d’un système de télécommunication par satellites


l’ensemble constitué par les stations terriennes qui assurent l’émission et la réception
des signaux de trafic de tout type en direction et en provenance des satellites et qui
servent d’interface avec les réseaux de communication de terre.
Les stations qui sont situées aux points fixes de la surface de la terre sont appelées
stations terriennes. Une station terrienne comprend l’ensemble des équipements
terminaux d’une liaison par satellite. Les stations se distinguent par leur taille, qui
varie selon le volume de trafic à acheminer sur la liaison spatiale et selon le type de
trafic (téléphone, télévision, données). Les stations terriennes comprennent en général
les quatre parties principales suivantes :
• L’antenne d’émission et de réception dont le diamètre peut aller d’un mètre à plus
de 30 mètres. Les grandes antennes sont normalement munies d’un dispositif de
poursuite automatique leur permettant de rester constamment pointées vers le
satellite; les antennes moyennes peuvent avoir des dispositifs de poursuite simples.
Enfin, les petites antennes n’ont en général pas de dispositif de poursuite. Bien
qu’étant normalement fixes, elles peuvent, la plupart du temps, être pointées
manuellement.
• Le récepteur, c’est lui qui reçoit les signaux émis par le satellite.
• L’émetteur dont la puissance peut varier de quelques watts à quelques kilowatts en
fonction de la nature des signaux à transmettre et du trafic.
• Les équipements de modulation, de démodulation et de transposition de fréquence.
Les volumes de ces équipements varient notablement selon la capacité de la station.

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Les techniques d’accès au satellite
Un satellite sur l’orbite géostationnaire est un relais de télécommunications fixe,
capable de relier simultanément plusieurs points de la partie visible du globe. Il n’est
donc pas simplement utilisé comme un câble ou un faisceau hertzien, mais comme le
point nodal d’un réseau de stations terriennes. Cette possibilité d’accès multiple au
satellite procure une grande souplesse dans l’établissement des liaisons.
• L’accès multiple par répartition en fréquence (AMRF) consiste à diviser la
bande de fréquences du répéteur en sous-bandes, chacune réservée à une
porteuse venant ou allant vers une station terrienne déterminée. Ce mode
d’accès est indépendant du type de signaux, mais il correspond à un
fonctionnement multiporteuse qui, compte-tenu de la non linéarité du canal
satellite, oblige à réduire la puissance émise. Pour pallier cette difficulté, on
peut utiliser AMRT.
• L’accès multiple par répartition dans le temps (AMRT): applicable
uniquement à des transmissions numériques, elle consiste à transmettre une

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seule porteuse occupant toute la bande de fréquences du répéteur. Le partage
s’effectue dans le temps : chaque station, à tour de rôle et périodiquement,
émet un paquet d’information à haut débit, dans un créneau qui lui est affecté.
Ce mode d’accès permet une meilleure utilisation des ressources du satellite,
mais sa complexité limite son utilisation à de grands réseaux.
• L’accès multiple par répartition par code (AMRC) : pour des porteuses
numériques, consiste à attribuer un code spécifique à chaque station terrienne,
les différents codes étant faiblement corrélés entre eux. Toutes les stations
émettent et reçoivent en même temps dans toute la bande de fréquence et,
grâce au code, reconnaissent les informations qui leur sont destinées. Les
ressources du satellite ne sont pas mieux utilisées qu’en AMRF, mais comme
ce type d’accès est très peu sensible aux brouillages, ce mode convient bien
aux systèmes exigeant une protection, tels les systèmes militaires, ou aux
systèmes confrontés à des problèmes de trajets multiples et d’affaiblissements
sélectifs, tels certains systèmes mobiles.

La modulation et le codage:
Le choix de la modulation pour les transmissions par satellite correspond à un
compromis entre puissance requise et efficacité spectrale, qui doit en outre prendre en
compte le caractère non linéaire du canal satellite.
Aujourd’hui, seuls les signaux de télévision sont transmis de manière analogique. A
partir des trois composantes spectrales fondamentales pour chaque point d’une image
de télévision couleur (rouge, vert, bleu), on constitue un signal vidéo. Il se compose
d’un signal achrome auquel on rajoute les éléments nécessaires pour transmettre les
informations colorimétriques.
Les systèmes principalement utilisés sont les systèmes NTSC, PAL et SECAM. Le
signal vidéo ainsi réalisé vient moduler une porteuse en fréquence. Pour garantir une
bonne qualité de retransmission, on ne transmet en général qu’un seul signal par

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répéteur. Les progrès réalisés à ce jour dans le codage numérique du signal vidéo
permettent d’envisager dans un avenir proche des transmissions numériques de
télévision à des débits de l’ordre de quelques Mbit/s pour une qualité équivalente.
Ceci permettra alors de transmettre dans un même répéteur cinq à sept fois plus de
programmes qu’en analogique.
La transmission des données et de la voix utilise une technique numérique. Dans le
cas de la téléphonie, on réalise une numérisation préalable du signal de parole avec la
technique dite MIC (modulation par impulsions codées) où le signal de la voix est
tout d’abord échantillonné puis quantifié et exprimé sous forme binaire.
Une fois constitué, le message numérique peut être transmis. La modulation
classiquement retenue est la modulation de phase à quatre états (MDP4). Etant à
enveloppe quasi constante, cette modulation permet de s’affranchir en partie des non-
linéarités du canal satellite.
Dans le cas d’une transmission numérique, la qualité de liaison se caractérise par le
nombre de bits erronés après transmission. Ce taux d’erreur binaire (TEB) va
dépendre du rapport signal à bruit de la liaison et de la performance théorique du
système de modulation. Afin de répondre à des objectifs de qualité et de disponibilité
de plus en plus sévères (TEB inférieur à 10Ϫ10 pendant 99,96 % du mois le plus
défavorable) et de s’adapter à un environnement de brouillage de plus en plus
contraignant, on utilise aujourd’hui des codages correcteur d’erreurs. Les codes
utilisés sont soit des codes en blocs, soit des codes convolutifs. A titre d’exemple, un
codage en bloc de type Reed Solomon permet de passer d’une transmission très
erronée (TEB de 10Ϫ3, 10Ϫ4) à une transmission quasiment sans erreurs et proche
en terme de qualité d’une transmission sur fibre optique. Certes l’utilisation de
codeurs a un impact sur la complexité et le coût des terminaux. Mais, parce qu’ils
apportent une amélioration significative de la qualité de liaison, leur utilisation est
aujourd’hui de plus en plus fréquente.

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4 domaines d'applications:
Un grand nombre de satellites sont utilisés dans nos jours pour effectuer plusieurs
opérations comme la diffusion des canaux de télévisions, la prévision de la météo, les
communications radios, la téléphonie, la transmission de données et d’images, les
communications Internet, GPS (Global Positioning System).

Téléphonie
Même concurrencée par les câbles optiques terrestres ou sous-marins, l'application
qui est toujours la plus importante pour les satellites de communication est la
téléphonie internationale. Les centraux locaux transportent les appels jusqu'à une
station terrienne (aussi appelée téléport), d'où ils sont émis en direction d'un satellite
géostationnaire. Ensuite ce satellite les retransmet vers une autre station qui procède à
la réception et l'acheminement final. Les téléphones mobiles satellitaires (depuis des
bateaux, avions, etc.) eux se connectent directement au satellite. Ils doivent donc être
en mesure d'émettre un signal et de le pointer vers le satellite même en cas de
mouvements (vagues sur un bateau, déplacement et turbulences en avion)

Télévision et radio :
En télévision et radio, on sépare traditionnellement les utilisations en deux groupes :
services occasionnels (OU pour Occasional Use, en français liaisons de contributions,
ou transmissions) et services permanents (ITV pour International TV, en français
diffusion). En effet, le nombre de récepteurs varie : maximum quelques dizaines de
professionnels en OU, illimité en ITV. Les contraintes techniques sont donc
totalement différentes, tout en utilisant les mêmes satellites.

Un service ITV transmets à destination de petites antennes de réception (de 60 cm à


1.10m en Europe) situées directement chez les particuliers. En général les fréquences
utilisées étaient dans la bande K (Ku, de 10.70 à 12.75 GHz, Ka, de 20 à 30 GHz),

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même si de nos jours, avec l'évolution des technologies, on est en mesure de diffuser
en bande C (de 3.7 à 4.2 GHz) vers des particuliers (c'est le cas du bouquet Canal
Horizon en Afrique par exemple). On parle de diffusion DTH (Direct-To-Home,
c’est-à-dire directement vers le particulier). Les principaux opérateurs en Europe sont
BSkyB au Royaume-Uni, CanalSat en France, Bell Télé et Shaw Direct au Canada,
Sky Angel aux États-Unis d'Amérique.

Un service OU est une liaison de A vers B (cas d'une unilatérale) ou de A vers


B,C,D... avec un nombre limité de récepteurs (cas d'une multilatérale). A l'origine,
ces services utilisaient la bande C et la moitié inférieure de la bande Ku. De nos
jours, tout le monde utilise les fréquences disponibles, la ressource étant limitée, le
besoin grand et les contraintes techniques liées à l'utilisation de telle bande plutôt que
telle autre ayant tendance à disparaître.Ce sont des liaisons utilisées pour ramener des
images non montées au siège d'une chaîne par exemple, ou pour couvrir en direct un
événement extérieur. On rencontre aussi des applications de télémédecine,
d'enseignement à distance, de visioconférence internationale, etc. Ce type de service
est aussi utilisé pour assurer l'alimentation en image de clients d'agences (comme
l'UER, APTN, Reuters).

Par le passé, les satellites utilisés pour des services OU étaient différents des satellites
pour des services ITV. En effet, ils émettaient à des puissances moindres, ce qui
nécessitait des antennes avec un fort gain, donc un grand diamètre (4.80m - 6.30m en
bande Ku, 11m - 13m voir plus en bande C, étaient des tailles couramment utilisées).

De nos jours, avec l'augmentation de la sensibilité des récepteurs, tout le monde


utilise des satellites à puissance réduite, que ce soit en transmission ou en diffusion,
les opérateurs garantissant la qualité des liaisons point à point grâce à la taille des
antennes utilisées, ce qui leur permet de garder les grandes antennes qui n'auraient
pas lieu d'être sinon. Mais rien n'empêche un particulier, équipé d'un système de
réception très sensible, de recevoir sur une petite antenne des liaisons unilatérales qui
ne lui sont pas destinées (si ces dernières ne sont pas cryptées bien sûr, ce qui est de

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plus en plus rare). Il n'est d'ailleurs pas rare de nos jours de voir les opérateurs
satellites mélanger plusieurs signaux numériques sur les mêmes satellites, voir parfois
sur les mêmes répéteurs, tous les types de transmissions. Enfin,certains canaux des
bouquets européens sont réservés à des liaisons privatives cryptées.

En Europe, les deux principaux opérateurs de transmissions (qui exploitent les


liaisons, mais ne sont pas forcément propriétaires des satellites ou des canaux utilisés)
sont Globecast, filiale de France Télécom et Arqiva (ex NTL Broadcast) qui a racheté
BT Media and Broadcast, ex-filiale de BT Group. Ces opérateurs gèrent aussi bien
des téléports (station d'émission et de réception) que des flottes de camions SNG
(Satellite News Gathering, c’est-à-dire camion de transmissions satellite).

Télévision mobile :
À l'origine destinées à la diffusion vers des points de réceptions fixes, les
technologies de diffusion de télévision par satellite ont pris un tournant en 2004, avec
l'arrivée de deux nouveaux systèmes de transmissions par satellites aux États-Unis.
Les systèmes SIRIUS et XM Satellite Radio Holdings permettent en effet la
diffusion de télévision par satellite vers des récepteurs mobiles. Des constructeurs ont
aussi lancé de nouvelles antennes spéciales pour la réception mobile de télévision
satellite. Utilisant la technologie GPS comme référence, ces antennes se repointent
automatiquement vers le satellite, quelle que soit la position et le mouvement du
support de l'antenne. Ce type d'antenne satellite mobile est très apprécié des
propriétaires de camping-cars par exemple. Ces antennes sont aussi utilisées par la
compagnie aérienne JetBlue, qui permet ainsi à ses passagers d'avoir une chaîne de
télévision en direct, visible en vol sur des moniteurs LCD montés dans les dossiers
des sièges.

Radio-amateur :
Les opérateurs radio-amateurs ont accès aux satellites OSCAR qui ont été réalisés par
des universités ou des clubs radio-amateur, et lancés par exemple en passager

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auxiliaire avec des satellites d'observation. La plupart de ces satellites fonctionnent
comme des répéteurs et sont en général accessibles aux amateurs équipés en UHF ou
en VHF avec des antennes très directives, comme des antennes de type Yagi, ou des
antennes paraboliques. En raison des limitations des équipements au sol, la plupart de
ces satellites sont dans une orbite terrestre basse, et ne peuvent transmettre qu'un
nombre limité de contacts courts à un moment donné. Certains de ces satellites
fournissent aussi de la retransmission de données, utilisant les protocoles AX.25 ou
similaires.

Internet et données par satellite :


Depuis quelques années, les techniques de communication par satellite sont utilisées
pour des connexions Internet à haut débit. C'est surtout très utile pour des utilisateurs
très isolés qui ne peuvent pas être connectés en ADSL ou via le réseau téléphonique.
Ces techniques servent aussi pour des entreprises ou des organisations implantées
mondialement et ne voulant pas dépendre d'un opérateur de télécommunication local
pas toujours fiable, et qui veulent que tous leurs réseaux soient gérés par le même
opérateur . Enfin l'utilisation d'un satellite pour l'échange de données permet de se
passer des FAI locaux, censurés et espionnés la plupart du temps, quand ils ne
tombent pas « en panne » en cas de manifestations.

Cinéma numérique:
Préparation et présentation, le 29 octobre 2001, de la première transmission par
satellite de contenu pour la projection en cinéma numérique en Europe d'un long
métrage cinématographique par Bernard Pauchon, Alain Lorentz, Raymond Melwig,
Philippe Binant. Depuis cette date, nombre de films, bandes annonces, publicités et
autres contenus numériques pour le cinéma sont acheminés chaque semaine par
satellite vers les salles, aux USA et en Europe.

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5 Conclusion:

Pour satisfaire les besoins en missions des prochaines années, les futures générations
de satellites de télécommunications devront offrir une plus grande capacité, une
possibilité de reconfigurabilité des ressources bord en orbite, une durée de vie plus
longue et une masse au lancement réduite, une meilleure autonomie au niveau plate-
forme, des coûts de réalisation réduits. Les techniques clefs, qui peuvent répondre à
tous ces besoins, nécessitent des développements nouveaux tant au niveau de la
charge utile que de la plate-forme. Les études actuelles s’orientent vers le
développement de multiplexeurs et de commutateurs de très forte puissance ainsi que
de modules amplificateurs de puissance à très haut rendement ayant par ailleurs de
bonnes performances de linéarité. Au niveau antenne, la reconfigurabilité des zones
de couverture sera, dans les années à venir, un atout majeur pour s’adapter à
l’évolution rapide des besoins de service. Des études sont notamment en cours dans
le domaine des antennes passives multisources et de antennes actives. De même, afin
de gagner une plus grande flexibilité d’utilisation, différentes techniques basées sur
un traitement numérique des signaux sont aujourd’hui envisagées. Elles visent à
transformer le satellite en un véritable central de commutation. Il peut s’agir tout
d’abord d’échantillonner les signaux et de les démultiplexer numériquement afin de
réaliser de la commutation en bande de base, voire de la formation de faisceau. Cette
technique s’applique simultanément à tous types de signaux puisque le répéteur reste
dans ce cas transparent. Elle est notamment envisageable pour des systèmes mobiles
en orbite intermédiaire. Il peut s’agir aussi plus radicalement d’une opération de
démodulation à bord. On parle dans ce cas de régénération à bord.

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