• Circuits logiques : 40 %
• OBJECTIFS
• Traiter en détails les différents systèmes de numération : systèmes décimal, binaire, octal et
hexadécimal ainsi que les méthodes de conversion entre les systèmes de numération.
• Etudier plusieurs codes numériques tels que les codes DCB, GRAY et ASCII.
• Information
En binaire, une information élémentaire est appelé bit et ne peut prendre que deux valeurs
différentes: 0 ou 1.
Le système décimal est celui dans lequel nous avons le plus l'habitude d'écrire.
Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, de ce fait, le système décimal a pour base 10.
Tout nombre écrit dans le système décimal vérifie la relation suivante :
745 = 7 × 100 + 4 × 10 + 5 × 1
745 = 7 × 10 × 10 + 4 × 10 + 5 × 1
745 = 7 × 102 + 4 × 101 + 5 × 100
Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que l'on nomme le
poids du chiffre.
L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situé le plus à droite et s'accroît d'une
unité pour chaque passage à un chiffre vers la gauche.
Cette façon d'écrire les nombres est appelée système de numération de position.
Dans notre système conventionnel, nous utilisons les puissances de 10 pour pondérer la valeur
des chiffres selon leur position, cependant il est possible d'imaginer d'autres systèmes de
nombres ayant comme base un nombre entier différent.
• (10 110)2 = 1 × 24 + 0 × 23 + 1 × 22 + 1 × 21 + 0 × 20
• (10 110)2 = 1 × 16 + 0 × 8 + 1 × 4 + 1 × 2 + 0 × 1
• Le système quaternaire est le système de numération positionnelle en base 4. Il utilise les chiffres
0, 1, 2 et 3 pour représenter n’importe quel nombre.
soustraction, multiplication et division) non seulement dans le système décimal mais aussi dans les
autres systèmes numériques et en particulier dans le système binaire ; les règles du système
• Pour additionner deux nombres binaires, on procède de la même façon que dans l'arithmétique des nombres
décimaux.
• On écrit les nombres sur des lignes successives en les mettant en colonne, en partant de la droite ; ensuite on
additionne les chiffres de chaque colonne en commençant par celle de droite
Addition
• 0+0=0
• 1+0=1
• 0+1=1
• 1+1=0 Retenue 1
• 1+1+1= 1 Retenue 1
• 1 + 1 + 1 + 1=0 avec retenue de 10.
• 0-0=0
• 1-0=1
• 1-1=0
• 0-1=1 emprunt 1
En particulier, quand le chiffre du premier terme est "0" et celui correspondant au second terme est "1", dans
le premier terme on inverse tous les chiffres situés à gauche jusqu'au premier 1 inclus, et on met "1" devant
le "0" initial pour former ainsi le nombre binaire 10. De ce nombre, on soustrait ensuite le chiffre 1 du second
terme, en se rappelant que dans le système binaire, on a : 10 - 1 = 1.
• La multiplication et la division, comme les opérations précédentes, se calculent toujours selon les règles
arithmétiques traditionnelles ; elles sont peu utilisées
• Exemple de multiplication :
• Exemple de division :
1100110+11001+10010
1011001+10010
10010001
1101011
1111:11
11001:101
101
101
11011-1101
111001-10100
01110
100101
101*10
1111*101
1010
1101001
• 326+735=?
• 524-263=?
a- Dite quel est le plus grand nombre que l’on peut représenter au moyen de 8 Bits
b- Donner l’équivalent décimal de 11010112
c- Indiquer le nombre binaire qui suit 10111
d- Dite combien faut – il de bits pour compter jusqu’à 511.
e- Convertissez le nombre binaire 1001,10012 en son équivalent décimal. Dite quel est la valeur
décimal du bit du poids le plus fort d’un nombre de 8 bits.
f- Convertissez le nombre décimal 729 en binaire au moyen des 2 méthodes étudiées.
g- Convertissez le nombre octal 614 en son équivalent décimal
h- Convertissez 100111012 en son équivalent octal
i- Convertissez 24CE16 en décimal
j- Convertissez 311710 en hexadécimal puis ce nombre hexadécimal en binaire.
k- Convertissez le nombre décimal 137 en binaire
Exemple N=(7) 10
N= (100) GRAY
Convention du codage DCB
Une première représentation intuitive mais insatisfaisante :
le binaire signé
Problèmes avec cette méthode
Plage de valeurs possibles
Représentation interne des données
Représentation des nombres entiers (1)
• La méthode du complément à 2
Considérons que l’on code nos entiers sur = 4 bits (on peut généraliser tout ce qui sera vu). On ne s’intéresse
ici qu’à la représentation des entiers négatifs.
Représentation du nombre −5 par la méthode du complément à 2 :
• On passe d’abord en positif : 5
• On représente 5 sur 4 bits : 0101
• On inverse tous les bits (les 1 deviennent 0 et réciproquement) : 1010.
• On ajoute 1 au nombre obtenu (sans tenir compte de la retenue finale)
Représentation circulaire de la notation en complément à deux
• Les nombres binaires sont écrits dans l’ordre en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, tout en
conservant la signification du bit de signe. Comme on n’a pas de « −0 » il y a un décalage de 1 dans la
symétrie entre entiers positifs et négatifs alors qu’elle est parfaite pour les binaires.
Et dans l’autre sens ?
Représentation des nombres entiers (4)
• Addition en complément a 2
Complément logique
Complément logique
Add / Sub en complément à 9
Complément vrai
Exercice – Conversion en C-à-2
Détails pour -20 -> 11101100
Détails pour 1100011 -> - 29
En Général (intervalles)
Notion de carry et d’overflow
Notion de carry et d’overflow
Notion de carry et d’overflow
Représentation des nombres réels
Format en virgule flottante
Codage en Virgule Flottante Normalise
Le standard IEEE754
Exemple
IEEE754 double précision (64 bits)
IEEE754 double précision (64 bits)
IEEE754 double précision (64 bits)
• Multiplication
Chapitre II
• Tout ordinateur est conçu à partir de circuits intégrés qui ont tous une fonction spécialisée (ALU,
• Ces circuits sont fait à partir de circuits logiques dont le but est d’exécuter des opérations sur des
– Combinatoires
– Séquentiels
• Un système binaire est un système qui ne peut exister que dans deux états autorisés.
• Diverses notations peuvent être utilisées pour représenter ces deux états :
– numérique : 1 et 0
– logique : vrai et faux
– électronique : ON et OFF, haut et bas
• Une variable logique est une variable qui peut prendre deux états ou valeurs: vrai (V) ou faux (F)
• En faisant correspondre V avec le chiffre binaire 1 et F – 0, ce type de variable devient une variable
booléenne ou binaire
• Le circuit combinatoire est défini lorsque son nombre d’entrées, sont nombre de sorties ainsi que
• Algèbre de Boole et les fonctions logiques sont le support théorique des circuits combinatoires
• En électronique les deux états d'une variable booléenne sont associés à deux niveaux de tension :
V(0) et V(1) pour les états 0 et 1 respectivement.
• On distingue les logiques positive et négative selon que V(1) > V(0) ou V(1) < V(0)
Toute fonction logique peut être réalisée à l’aide d’un nombre de fonctions logiques de base
appelées portes
• Un circuit se représente par un logigramme
Prof. Abdellah Amine_ EST_FKIH BEN SALAH 86
Porte OU
• Une négation à la sortie d'une porte OU constitue une fonction NON OU (NOR : NOT OR)
– Simplifier l’équation
• À partir de la table de vérité, nous pouvons avoir deux formes analytiques, dénommées formes
canoniques
• 3 variables, terme produit, qu’on appelle minterme, égal au ET des variables qui composent cette
combinaison
• 3 variables, terme somme, qu’on appelle maxterme, égal au OU des variables qui composent
cette combinaison
• Écritures canoniques expriment une fonction booléenne à l’aide des opérateurs logiques ET, OU,
NON
• La manipulation algébrique
• Deux fonctions logiques sont équivalentes si, et seulement si, les valeurs de leurs sorties sont les
NON ET OU