Intgrale Avenir

#l’intégrale Avenir
collectif d’auteurs
© Aux-concours.com - 2016
49, rue Alexandre Dumas
75 011 - Paris (France)
ISBN : 978-2-919235-28-5
PHYSIQUE
L’ÉPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES
fabien mieturka
PHYSIQUE
Avant-propos
L’épreuve de Sciences Physiques du concours Avenir est un questionnaire à choix multiples (QCM).
Pour obtenir la meilleure note, vous devez traiter quarante-cinq questions sur soixante, et ce en 90 minutes !
Le calcul est très simple : vous pouvez allouer 2 minutes par question. Bien entendu, certaines questions
vous demanderont quelques secondes alors que d’autres requerront beaucoup plus de temps. En outre, si
vous décidez de répondre à plus de questions, seules les quarante-cinq premières réponses seront prises en
compte et non les quarante-cinq meilleurs résultats. C’est donc à vous de juger très rapidement, parmi les
soixante questions, celles qui touchent la ou les parties du programme que vous maîtrisez le mieux.
Le hasard ne donne que peu de résultats
Chaque question du QCM comporte quatre affirmations dont une seule est juste. Si vous désignez la
bonne réponse, alors 3 points vous sont crédités, mais si vous choisissez une des trois mauvaises réponses,
vous obtenez une pénalité de 1 point. Un grand nombre de candidats, hésitants sur des questions, pensent
miser sur le hasard. Un petit rappel de probabilités, toujours utile pour préparer l’épreuve de Mathéma-
tiques du Concours Avenir, va vous démontrer que ce n’est absolument pas la bonne méthode.
Introduisons une variable aléatoire X donnant le nombre de bonnes réponses au QCM. X peut
prendre les valeurs de 0 à 45, car nous nous limiterons aux consignes du concours. Supposons que le candi-
dat réponde au hasard à toutes ces questions, alors la probabilité qu’il choisisse la bonne réponse est égale
à 0,25 et la probabilité qu’il se trompe à 0,75. Dans ces conditions, le cours de Mathématiques de terminale
précise que X suit la loi binomiale de paramètres n = 45 et p = 0,25 avec pour espérance E(X) = n×p.
L’espérance représente ici la valeur moyenne du nombre de réponses justes si le candidat répond au hasard
aux quarante-cinq questions, on a donc E(X) = 11,25. Aussi, en moyenne, 33,75 réponses sont fausses. Par
conséquent, la note moyenne qui sera attribuée sera : 11,25×3 + 33,75×(-1) = 0 !
Et oui, répondre au hasard ne rapporte pas grand-chose. Même si vous avez onze réponses justes,
votre note finale sera un zéro pointé. Encore plus impressionnant, si vous avez l’ambition d’obtenir
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#l’intégrale avenir
vingt réponses correctes sur quarante-cinq en répondant au hasard, alors la probabilité sera égale à
. Soit 0,22 % de chance de parvenir à une
note de 35 points sur un maximum de 135 points qu’il est possible d’atteindre à cette épreuve. Maigre
butin. La préparation au QCM de Sciences Physiques du concours est indéniable, le candidat doit
absolument cerner l’ensemble du programme de Sciences Physique de Terminale S mais doit être aussi
capable de faire appel à l’ensemble des connaissances scientifiques qu’il a accumulées tout au long de
sa scolarité.
Décryptage de l’épreuve de Sciences Physiques
Les soixante questions de l’épreuve sont réparties entre 5 et 8 exercices. Le premier exercice,
comportant environ 14 questions, fait appel à la culture générale en Sciences Physiques. Les questions
abordent les unités de mesure, les vitesses, les arrondis, valeurs approchées et ordre de grandeur, mais
aussi des connaissances plus générales comme par exemple la distance Terre-Lune, le nombre de molé-
cules dans un verre d’eau ou encore la température de fusion de l’acier. Les autres exercices, au nombre
de questions variable, concernent tout le programme de Terminale S. Ces exercices sont analogues à
ceux que l’on peut trouver dans les manuels scolaires, mais sous forme de QCM bien sûr…
Peu de rappels sont faits par les professeurs pendant l’année pré-bac sur les notions demandées
dans le premier exercice. Même s’il est possible de trouver sur les pages de couverture des manuels des
« pense-bêtes » qui seraient très utiles pour préparer cet exercice, peu d’élèves s’y arrêtent pour une
lecture approfondie. À cet effet, voici quelques éléments qui pourront vous être d’un grand secours :
Les unités
Certains candidats ont encore des doutes sur les unités légales en Sciences Physiques. Le tableau
ci-dessous est à connaître absolument :
Unité Nom Symbole
Longueur Mètre m
Volume Litre ou mètre cube L ou m3
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Masse Kilogramme sauf dans la masse molaire kg
PHYSIQUE
Durée Seconde s
Charge électrique Coulomb C
Force Newton N
Quantité de matière Mole mol
Pression Pascal et non le bar Pa
Vitesse Mètre par seconde et non le km/h m.s-1
Concentration Mole par litre mol.L-1
Attention aux notations telles que m.s-1 ou mol.L-1, équivalentes à m/s et mol/L, dont l’écriture
peut être mal maîtrisée. En effet, il est courant de voir écrit m/s-1 ou encore mol/L-1, ce qui est radicale-
ment faux et peut entraîner des erreurs dans des études dimensionnelles. La masse volumique possède
deux unités non équivalentes : kg.m-3 et g.mL-1 ou g.cm-3. L’unité couramment utilisée pour la masse
molaire est le g.mol-1 et pour la concentration massique, le g.L-1. Ce ne sont pas des unités légales. Si
vous devez effectuer des conversions, n’hésitez pas à tracer un tableau sur un coin du sujet pour vous
aider (seul brouillon autorisé). Ne soyez pas embarrassé d’utiliser cette méthode de l’enseignement
secondaire, tout est bon afin d’éviter les erreurs.
Les chiffres significatifs
Les chiffres significatifs d’une mesure sont les chiffres certains et le premier chiffre incertain.
Pour mieux comprendre, voici quelques exemples :
– Si la longueur d’un objet est L = 4 cm, il y a un chiffre significatif qui est incertain.
– Si la longueur d’un objet est L = 4,2 cm, il y a deux chiffres significatifs. Le 4 est un chiffre
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certain et le 2 incertain.
– Si V = 12,3 mL, il y a trois chiffres significatifs, le 1 et le 2 sont des chiffres certains et le 3

est incertain, à cause de l’imprécision de la verrerie.
– Le cas des zéros est important. On dit que 5,0000 a cinq chiffres significatifs, 4,06 a trois
chiffres significatifs alors que 0,009 n’a qu’un chiffre significatif. En effet, la position des zéros
indique s’ils sont significatifs ou non. Ainsi, les zéros à l’extrême gauche d’un nombre ne sont
pas significatifs, ils ne servent qu’à donner un ordre de grandeur.
– Lorsque la valeur mesurée est écrite en notation scientifique, tous les chiffres du nombre
écrit devant la puissance de dix sont significatifs. Par exemple, la célérité de la lumière dans le
vide est 3,00×108 m/s, et possède trois chiffres significatifs.
Calculs et chiffres significatifs
La notion de chiffres significatifs est aussi facile à comprendre que les règles de calcul qui en
découlent.
Le résultat d’une multiplication ou d’une division a autant de chiffres significatifs qu’en a la

mesure la moins précise utilisée dans le calcul. Par exemple, dans le calcul suivant : ,
582,05 possède cinq chiffres significatifs, 1,25 en possède trois et 81,25 en possède quatre. La mesure
la moins précise est 1,25 donc le résultat doit être donné avec trois chiffres significatifs. La calculatrice
donne 8,92490756… mais le résultat qu’il faudra donner est 8,92.
Pour l’addition et la soustraction, le résultat a autant de décimales qu’en a la mesure la moins

précise utilisée dans le calcul. Par exemple, 158,23+32,5 = 190,23 mais on ne peut garder ce résultat car
32,5 n’a qu’une décimale ; alors le résultat final est : 190,2.
Incertitude absolue
Si rien n’est indiqué sur un instrument de mesure concernant son incertitude absolue (∆m), on
considère qu’elle correspond à la moitié de la plus petite unité qu’affiche l’instrument. Rien de tel que
des exemples pour illustrer cette notion :
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Si vous effectuez des mesures avec une règle graduée seulement en centimètres, alors son incerti-
tude absolue est ∆m = 0,5 cm donc la mesure se fait au demi centimètre près. Vous mesurez la longueur
PHYSIQUE
d’un objet et vous voyez que l’extrémité arrive entre la 4ème et la 5ème graduation, mais plus proche de la
4ème donc Lobjet = 4 cm. De plus, on peut écrire
Autre exemple, la mesure d’un volume à l’aide d’une éprouvette graduée au 0,1 mL.
On a ainsi ∆m = 0,05 mL. Si on mesure un volume de 12,3 mL, alors on peut écrire :
.
Ordre de grandeur
Les ordres de grandeur permettent d’avoir une idée approchée assez suffisante de la valeur d’une
grandeur physique. Ils permettent aussi de vérifier la cohérence d’un résultat de calcul rapidement sans
calculatrice. Question très récurrente au sein de l’épreuve de Sciences Physiques du concours Avenir.
Par définition, l’ordre de grandeur d’un résultat numérique est la puissance de 10 entière la plus proche
de ce résultat. Il faut aussi bien faire attention à ne pas oublier l’unité de la grandeur exprimée.
La meilleure méthode pour trouver l’ordre de grandeur est de passer par l’écriture scientifique.
On écrit le nombre sous la forme a×10n avec n entier relatif, et a réel supérieur ou égal et strictement
inférieur à 10. On a alors deux cas possibles :
– Si a 5, on l’arrondit à 1 et l’ordre de grandeur est 1×10n.
– Si a 5, on l’arrondit à 10 et l’ordre de grandeur est 10n+1.
Par exemple, l’épaisseur d’un cheveu est de 0,08 mm. Cette valeur en notation scientifique est
8×10 mm et comme 8 est supérieur à 5, on obtient alors 10×10-2 mm. L’ordre de grandeur de l’épaisseur
-2
d’un cheveu est égal au dixième de millimètre, soit 10 -1 mm.
Analyse dimensionnelle
Quelques questions du concours proposent au candidat de trouver la dimension ou de vérifier

l’exactitude d’une expression. Toutes les relations et leur unité ne peuvent être connues par cœur mais
peuvent être retrouvées ou vérifiées à l’aide d’une analyse dimensionnelle.
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Prenons par exemple la deuxième loi de Newton : , qui permet de trouver une
unité analogue associée aux forces qu’est le newton (N). On a l’accélération qui s’exprime en m.s-2 et la masse
m en kg, ainsi on peut affirmer que les newtons (N) ont la même dimension que les kg.m.s-2.
Deuxième exemple, que l’on pourrait retrouver dans un futur sujet du concours : « On considère un
ressort de constante de raideur k et une masse m. Déterminer parmi les quatre relations suivantes, représentant
la période propre de l’oscillateur, laquelle est homogène à un temps :
a)
b)
c)
d)
Seule une analyse dimensionnelle permet de trouver la bonne formulation de la période propre des
oscillations du ressort. Néanmoins, il est possible d’éliminer la proposition d) qui ne comporte pas de radical
en supposant que le candidat, par un travail de mémoire, se souvienne de la présence de ce signe mathématique.
Commençons l’analyse par 2π, c’est un nombre sans dimension au contraire de k et m ; k s’exprime en N.m-1 et
m en kg, mais nous avons vu plus haut que les newtons ont la même dimension que les kg.m.s-2. Il ne reste plus
qu’à insérer ces unités dans les trois premières propositions :
qui n’est pas homogène à un temps
qui est homogène à un temps
qui n’est pas homogène à un temps
C’est donc la proposition b) qui convient et l’analyse dimensionnelle a permis de trouver la solution par
élimination. L’épreuve de Sciences Physique du concours Avenir peut faire appel à encore beaucoup de notions
vues tout au long de la scolarité, mais aussi à des connaissances générales scientifiques. Les candidats curieux
et avides de lectures scientifiques dans les journaux et magazines spécialisés auront un avantage significatif
pour la résolution du premier exercice. Les exercices suivants mettent à l’épreuve la maîtrise du programme de
Sciences Physique de l’année de terminale.
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La bonne préparation au QCM
PHYSIQUE
Les candidats au QCM pensent souvent que cette épreuve est un simple test évaluant leur capacité à
détecter les propositions vraies parmi les fausses. Cependant, s’ils parcourent les anciens sujets du concours
Avenir, ils se rendront compte bien vite qu’il ne s’agit pas seulement de retrouver des points clés dans les
manuels pour trouver la bonne réponse, mais de faire la différence entre les propositions vraies et celles qui
sont presque vraies.
Voici quelques conseils qui vous permettront d’approcher le concours Avenir avec sérénité :
– Les soixante questions ne sont pas formulées de la même façon. On peut soit vous demander de trouver
la bonne affirmation parmi les quatre proposées, soit de découvrir la mauvaise affirmation parmi elles.
– Il ne faut pas hésiter à utiliser la méthode par élimination, en excluant les propositions qui sont clai-
rement fausses.
– Lisez attentivement les questions, car la bonne réponse y est souvent associée.
– Si vous le pouvez, essayez de répondre à la question avant même de regarder les différentes proposi-
tions. Cette stratégie peut être très payante pour les candidats ayant obtenu de bons résultats pendant l’année
post-bac.
– Vous pouvez hésiter et changer vos réponses. La grille réponse du concours Avenir vous permet un seul
changement. Modifier ses réponses n’est ni bon ni mauvais, même si le mythe veut que « la première impression
est toujours la bonne ». Cette idée vient du fait que l’on se souvient toujours des changements qui ont entraîné
de mauvaises réponses, et non des changements qui ont permis d’obtenir de bonnes réponses.
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PHYSIQUE
ONDES ET MATIÈRE
Chapitre I : Ondes et particules
PHYSIQUE
Les premiers astronomes observaient les astres à l’œil nu. C’est au XVIIème siècle qu’apparaissent les
lunettes astronomiques et télescopes permettant d’observer les astres les plus lumineux. Ce n’est que deux
siècles plus tard que la photographie permet l’observation d’objets peu lumineux. Le XXème siècle voit apparaître
les photocapteurs beaucoup plus sensibles que les pellicules photo, mais tous ces instruments se limitent à une
observation du domaine du visible des ondes électromagnétiques. Afin d’étudier les autres domaines du spectre
électromagnétique, les radiotélescopes ont dû être développés et utilisés.
I. Ondes et particules dans l’Univers
Le rayonnement a été présenté en classe de première comme une forme de transfert d’énergie. Un
rayonnement est constitué d’ondes (rayonnement électromagnétique) et de particules émises par une source,
comme la propagation de photons.
Le spectre des ondes électromagnétiques est partagé en divers domaines allant des rayons gammas aux
ondes radios. Parmi eux, le domaine du visible dont les radiations ont des longueurs d’ondes comprises entre
400 nm et 750 nm environ. Tous les objets célestes émettent des rayonnements dans ces divers domaines. Voici
des exemples de sources de rayonnements dans les différents domaines du spectre électromagnétique :
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Les différentes sources de rayonnements dans l’univers sont :
– Les étoiles : ce sont principalement des sources de rayonnements visibles ou proches du

visible (infrarouges ou ultraviolets). Ces rayonnements sont aussi constitués des particules
projetées dans l’espace qui constituent le vent stellaire (vent solaire pour notre astre), composé
d’électrons, de protons, de particules alpha et de neutrinos.
– Les supernovas : issues de l’explosion d’une étoile en fin de vie, qui émettent des
rayonnements très énergétiques tels que les rayons X et rayons gamma.
– Les pulsars : étoiles à neutrons en rotation qui découlent d’une supernova et peuvent
émettre des ondes radio et rayons X.
– Les planètes : objets célestes émettant principalement des rayonnements infrarouges tout
en diffusant une partie des rayonnements reçus par leur étoile.
– Les nébuleuses : nuages de gaz et poussière du milieu interstellaire pouvant émettre des
rayonnements allant des ondes radios au visible.
Remarques :
– Le champ magnétique de la Terre (magnétosphère) la protège des particules chargées issues du
vent solaire, cependant ces particules peuvent pénétrer à la périphérie des pôles et former des aurores
boréales.
– L’atmosphère terrestre laisse passer principalement les rayonnements visibles et proches

du visible comme les ultraviolets et infrarouges, dont les longueurs d’ondes sont les plus proches du
domaine du visible. Elle laisse aussi passer les ondes radios. Ainsi, l’observation de tous les rayonne-
ments de l’espace depuis la surface terrestre n’est pas possible, mais l’utilisation de sondes et télescopes
spatiaux permet de contourner cette impossibilité.
II. Propagation des ondes progressives
Une onde est dite progressive si elle correspond à la propagation dans l’espace et dans le temps
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d’une perturbation au contraire des ondes stationnaires qui varient toujours dans le temps mais n’ont
pas de propagation dans l’espace.
PHYSIQUE
A. Les ondes mécaniques
On appelle onde mécanique le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu

sans transport de matière. Par contre, cette propagation s’accompagne toujours d’un transport d’éner-
gie.
Remarque :
Contrairement aux ondes mécaniques, les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de support
matériel pour se propager.
Exemples d’ondes mécaniques :
– le son issu de la propagation d’une succession de compression et dépression de l’air ;

– les ondes à la surface de l’eau créées par le vent sur la surface de la mer ;
– les ondes sismiques produites par les séismes.
B. Propagation des ondes progressives
Les ondes se propagent à partir d’une source et dans toutes les directions qui lui sont offertes ;
ainsi on pourra distinguer les ondes à une, deux ou trois dimensions.
Onde à une dimension
La propagation n’a lieu que dans une direction, comme par exemple le long d’une corde.
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Onde à deux dimensions
La propagation a lieu dans un plan, comme par exemple l’onde qui se propage à la surface de
l’eau lorsqu’on lance une pierre.
Onde à trois dimensions
La propagation a lieu dans un espace offrant trois axes de direction, comme par exemple une
onde sonore engendrée par un ballon de baudruche qui éclate.
C. Célérité des ondes
La vitesse à laquelle se propage le profil d’une perturbation associé à une onde est appelée célé-
rité. C’est le quotient entre la distance parcourue entre deux points M1 et M2 pendant l’intervalle de
temps ∆t. On a ainsi :
avec v en m.s-1 , ∆t en s et M1M2 en m.
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Remarques :
PHYSIQUE
– Le mot célérité est préféré au mot vitesse car on associe plutôt à ce dernier un déplacement de
matière, comme par exemple le déplacement d’un véhicule.
– La célérité de l’onde dépend du milieu où elle se déplace et non de la source. Ainsi, la célérité
du son dépend de la température de l’air, la célérité d’une onde le long d’une corde dépend de la masse
linéique et de la tension de la corde.
D. Propriétés générales des ondes
Les ondes mécaniques peuvent être principalement de deux types :
– Les ondes longitudinales, dans lesquelles la perturbation associée à l’onde s’effectue

dans la direction de propagation. C’est le cas par exemple des compressions et décompressions
des spires d’un ressort :
– Les ondes transversales, dans lesquelles la perturbation associée à l’onde s’effectue

perpendiculairement à la direction de propagation de l’onde. C’est le cas de l’onde se
propageant le long d’une corde tendue. L’onde se propage de la gauche vers la droite alors que
tous les points de la corde (comme le point M représenté ci-dessous) oscillent verticalement :
Pour étudier et identifier dans le temps une onde progressive, il est indispensable que le profil
de l’onde ne soit pas déformé. Cela est uniquement possible dans un milieu non dispersif. L’air est
par exemple un milieu non dispersif car s’il l’était, le timbre de la voix d’une personne changerait en
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fonction de la distance d’écoute. Dans un tel cas, l’étude des ondes dans un milieu dispersif imposerait
des calculs compliqués et sortirait du cadre du programme.
III. Ondes sismiques
Un séisme correspond à des mouvements brusques de la croûte terrestre qui sont dus à des
contraintes tectoniques induisant une accumulation d’énergie. C’est cette énergie qui est libérée au
cours d’un séisme.
Un sismomètre ou sismographe permet de détecter les ondes sismiques ; la magnitude M d’un

séisme, qui est sans unité, est généralement mesurée à l’aide de l’échelle de Richter.
L’énergie libérée lors d’un séisme se distribue en plusieurs parties :
– L’une sert à déformer et fracturer les roches ;
– Une autre est dissipée sous forme de chaleur ;
– La dernière partie de l’énergie induit des ondes sismiques : ondes P ou ondes primaires
(ondes de compression ou longitudinales) et des ondes S ou ondes secondaires (ondes de
cisaillement ou transversales).
Exercices
Exercice 1
Pour chaque question, choisir la bonne proposition :
Niveau de difficulté : facile | Durée : 10 minutes
1. Le vent solaire est constitué de nombreuses particules telles les électrons et protons. Lors d’une
intense éruption solaire, ces particules atteignent la Terre deux jours après leur éjection. Sachant que la
distance Soleil-Terre est de 1,50×108 km, leur vitesse est de :
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a) 31250000 km/s b) 3125000 km/h

c) 31250 km/h d) Les données ne nous permettent pas de la
PHYSIQUE
déterminer
2. Lors de cette éruption solaire, des rayons X et ultraviolets parviennent dans la haute atmos-
phère terrestre et perturbent les télécommunications. Ces ondes électromagnétiques ont des longueurs
d’ondes :
a) appartenant au domaine du visible

b) supérieures à 800 nm
c) inférieures à 400 nm
d) de part et d’autre du domaine du visible
3. Le vent solaire, composé de radiations et particules, est très dangereux mais un bouclier
naturel nous protège et les dévie. Ainsi, la vie n’aurait pas pu se développer sur Terre sans :
a) La lithosphère b) L’asthénosphère
c) La troposphère d) La magnétosphère
4. Les domaines d’ondes électromagnétiques qui peuvent être observés depuis le sol terrestre
sont :
a) Le domaine du visible, infrarouge proche et radio

b) Rayons X et gamma
c) Tous les domaines du spectre électromagnétique
d) Seulement le domaine du visible
Exercice 2
1. Une onde mécanique transporte :
a) de la matière b) de l’énergie et de la matière
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c) de l’énergie d) de l’air
2. La célérité des ondes se propageant le long d’une corde, tendue par une tension T (en N) et de
masse linéique µ (en kg/m), est : . Une seule affirmation est fausse :
a) Plus la corde est tendue, plus la célérité c est importante

b) La célérité c ne dépend pas de la température
c) Le carré de la célérité (c²) est proportionnel à la tension T
d) La célérité c est proportionnelle à la tension T
3. Laquelle de ces ondes est longitudinale ?
a) Onde mécanique le long d’une corde

b) La houle
c) Les ondes électromagnétiques
d) Les ondes sonores
4. On considère une corde tendue verticalement par une masse m. La corde a pour masse linéique
µ et subit une tension T. Ainsi, la célérité des ondes mécaniques le long de la corde est .
On décide de remplacer la masse m par une masse double. La célérité des ondes le long de la
corde :
a) est multipliée par b) ne change pas

c) est multipliée par 2 d) est divisée par 2
Exercice 3
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PHYSIQUE
Niveau de difficulté : moyen | Durée : 15 minutes
Le graphique suivant modélise l’aspect d’une corde soumise à une perturbation à la date t1.
On note y le déplacement vertical de la corde. L’origine des dates t = 0 s correspond au départ de la
perturbation du point source S.
Le front du signal (début du signal) qui se propage le long de la corde arrive en un point A
d’abscisse x A = 1,2 m à la date t 2 = t1 + θ ou θ = 0,05 s.
1. La longueur de la déformation est de :
a) 0,15 m b) 0,20 m
c) 0,25 m d) 0,30 m
2. La célérité de l’onde le long de la corde est :
a) 16 m/s b) 20 m/s
c) 24 m/s d) 30 m/s
3. Une seule des valeurs de t1 est correcte :
a) de seconde b) de seconde
c) de seconde d) de seconde
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4. La valeur ∆t, durée pendant laquelle un point de la corde est en mouvement :
a) est impossible à déterminer

b) est plus grande qu’un centième de seconde
c) est plus grande que la demi-seconde
d) est plus petite qu’un centième de seconde
Exercice 4
Une pierre est jetée à la surface de l’eau. Le choc provoque alors la formation d’une onde circu-
laire dans l’eau.
Surface de l’eau
Front d’onde
1. L’onde à la surface de l’eau est transversale car :
a) La pierre avait une forme d’une sphère

b) La surface de l’eau est un plan
c) La direction temporaire du déplacement de l’eau est parallèle à la direction du
déplacement du front d’onde
d) La direction temporaire du déplacement de l’eau est perpendiculaire à la direction du
déplacement du front d’onde
2. On enregistre l’évolution du rayon R du front d’onde (le front de l’onde représente le début de
la perturbation) au cours du temps. L’instant t = 0 s correspond au moment où la pierre touche l’eau.
Voici les valeurs obtenues :
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t(s) 0 0,8 1,6 2,4 3,2 4
PHYSIQUE
R(m) 0 0,6 1,2 1,8 2,4 3
Une seule des quatre propositions est incorrecte :
a) Le rayon R n’est pas proportionnel à t

b) La célérité de l’onde est égale à 0,75 m/s
c) La perturbation est une onde mécanique progressive
d) Si la surface de l’eau était assez étendue, l’onde mettrait une minute pour parcourir
45 mètres
3. L’aire que le front d’onde a balayée à la surface de l’eau pendant les 12 premières secondes est :
a) inférieure à 125 m² b) proche de 155 m²

c) égale à 1200000 cm² d) proche de 255 m²
4. Pourquoi utilise-t-on le terme « célérité » au lieu du terme « vitesse » ?
a) Il n’y a aucune raison car les deux termes sont identiques

b) le terme « célérité » est propre aux ondes mécaniques car l’onde se propage sans transport
de matière
c) C’est une erreur, il fallait employer le terme « vitesse »
d) Le terme « célérité » est utilisé pour des valeurs inférieures à 150 m/s
Exercice 5
Niveau de difficulté : difficile | Durée : 20 minutes
Lorsque la Terre tremble, les vibrations se propagent dans toutes les directions à partir du foyer
du tremblement de terre situé dans les profondeurs de la couche terrestre.
Il y a deux sortes de vibrations :
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– Celles qui compriment et détendent alternativement les roches, se propageant dans la

croûte terrestre à une vitesse approximative VP = 5,0 km/s ; ce sont des ondes longitudinales,
appelées ondes P.
– Celles qui cisaillent à une vitesse approximative VS = 3,0 km/s, cinq fois plus fortes que les
précédentes et plus destructrices ; ce sont des ondes transversales, appelées ondes S.
Une onde sismique commence à se propager à partir du foyer à la date t = 0 s.
Un sismographe, situé à une distance D de l’épicentre d’un tremblement de terre et à une dis-
tance d du foyer, enregistre les ondes transversales et longitudinales.
1. Les ondes P et S sont enregistrées par le sismographe, après avoir parcouru la distance d, avec
un décalage dans le temps appelé ∆t. L’expression de ∆t est :
a) b)
c) d)
2. Parmi les quatre propositions, une seule donne l’expression de d en fonction de ∆t, VS et VP.
a) b)
c) d) L’expression ne peut être déterminée
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3. Le sismographe enregistre l’intervalle de temps séparant l’arrivée des deux ondes à la station :
on obtient ∆t = 20 s, aussi la distance d a pour valeur :
PHYSIQUE
a) 100 km b) 150 km
c) 300 km d) 50 km
4. Sachant que le foyer se trouve à une profondeur h = 4 km de l’épicentre, nous pouvons affirmer
que :
a) D est largement inférieure à d

b) la position géographique exacte du séisme peut être déterminée
c) D et d sont du même ordre de grandeur
d) D² = h²+d²
Exercice 6
On étudie la propagation d’une perturbation le long d’une corde élastique. À la date t = 0 s, le
front de l’onde quitte l’extrémité S de la corde et se propage vers la droite. À la date t1 = 2,4 s, une photo
est prise de la corde. La figure ci-après reproduit la photo dans un repère (Oxy) adapté.
1. Le point A est un point de la corde et le front d’onde atteint ce point à la date t1. Lequel des
quatre graphiques représente l’allure des variations de l’ordonnée y du point A en fonction du temps t ?
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a) b)
c) d)
2. La célérité de l’onde le long de la corde est de :
a) 30 km.h-1 b) 24 km.h-1
c) 32 km.h-1 d) 36 km.h-1
3. À la date t1, le point B se trouve à la crête de l’onde. À quelle date le front d’onde a-t-il atteint
le point B ?
a) t1 – 0,8 s b) t1 + 0,8 s
c) t1 – 0,4 s d) t1 – 1,2 s
4. Quelle est la durée θ du mouvement d’un point de la corde au passage de l’onde ?
a) 2 secondes b) 1,2 seconde

c) 1 seconde d) 0,8 seconde
28
Correction
Exercice 1
PHYSIQUE
1. Réponse b) 3125000 km/h. Le vent solaire est animé d’une vitesse constante, donc nous pou-
vons utiliser la relation :
Ce qui nous permet d’exclure la proposition d). De plus, les unités des données et l’interdiction de la
calculatrice incitent un calcul de vitesse en km/h. Ainsi, .
Il n’était donc pas nécessaire de calculer la valeur exacte mais de départager les trois premières proposi-
tions à l’aide de valeurs approchées.
2. Réponse c) inférieures à 400 nm. Cette question réclamait une réponse directe, il fallait
connaître tous les domaines du spectre électromagnétique présenté ci-dessous :
3. Réponse d) La magnétosphère. C’est l’espace entourant la Terre, situé au-dessus de 800 à

1000 km d’altitude, et la séparant de l’espace interstellaire. Il protège la Terre du « bombardement » des
particules constituant le vent solaire. Ainsi, les autres propositions étaient à écarter : la lithosphère cor-
respond à l’enveloppe rigide de la surface terrestre, l’asthénosphère est une partie du manteau terrestre et
enfin la troposphère, couche de l’atmosphère la plus proche de la surface terrestre, n’est pas un bouclier
stoppant les particules ionisées.
4. Les domaines d’ondes électromagnétiques qui peuvent être observés depuis le sol terrestre
sont : a) Le domaine du visible, infrarouge proche et radio. En effet, l’atmosphère terrestre est
composée de différentes espèces chimiques dont le dioxygène, l’azote, le dioxyde de carbone, etc. Ces
composés laissent passer certains domaines de longueurs d’ondes du spectre électromagnétique et
principalement le domaine du visible, infrarouge proche et radio.
29
Exercice 2
1. Une onde mécanique transporte : c) de l’énergie. C’était une question classique de cours. Il
existe un exemple très simple pour s’en souvenir : imaginez une corde tendue que vous animez d’un
mouvement oscillatoire à une extrémité, l’onde se propage tout le long de la corde et l’énergie est resti-
tuée à l’autre extrémité sans que l’ensemble de la corde n’ait bougé.
2. La seule affirmation fausse est : d) la célérité c est proportionnelle à la tension T. C’était une
question piège, il fallait trouver la mauvaise proposition ! L’idéal était d’écarter les bonnes propositions.
La relation est équivalente à en élevant chaque membre de l’égalité au carré.
Ainsi, plus T augmente, plus c² augmente, ce qui implique que la proposition a) est vraie.
De nombreux apprenants pensent instinctivement que la lettre T induit une température, pourtant
l’énoncé précise bien que T est une tension exprimée en newton : b) est vraie. Enfin, c) est vraie car
impose la proportionnalité entre c² et T.
3. Réponse d) les ondes sonores sont longitudinales. C’était une simple question de cours faisant
appel aux exemples d’ondes longitudinales et transversales vus tout au long des chapitres sur les ondes.
4.
On décide de remplacer la masse m par une masse double. La célérité des ondes le long de la
corde est donc : a) multipliée par . Il fallait ici déterminer la bonne proposition par un enchaîne-
ment d’opérations. La masse est doublée donc la tension est doublée, par conséquent la nouvelle célérité
est égale à .
30
Exercice 3
PHYSIQUE
Le front du signal (début du signal) qui se propage le long de la corde arrive en un point A
d’abscisse x A = 1,2 m à la date t 2 = t1 + θ ou θ = 0,05 s.
1. La longueur de la déformation est : c) de 0,25 m. En effet, le front d’onde à la date t1 est à la

position 0,4 m et la queue se situe à la position 0,15 m. Une simple soustraction nous donne comme
longueur de déformation 0,25 m.
2. La célérité de l’onde le long de la corde est : a) 16 m/s. C’est une onde progressive animée alors
d’une célérité constante, déterminée par la simple relation : . Le front d’onde
a parcouru 0,8 m en θ = 0,05 s, ainsi:
3. La seule valeur de t1 correcte est : c) de seconde. Il s’agissait encore dans cette question de
trouver la bonne proposition sans pouvoir écarter les fausses ; t1 correspond à la durée pour laquelle le
front d’onde a parcouru la distance de 0,4 m à la célérité c. Grâce à la relation
, nous avons
4. La valeur ∆t, durée pendant laquelle un point de la corde est en mouvement, est possible à
déterminer, donc la proposition a) n’est pas valable. C’est bien la réponse b) plus grande qu’un cen-
tième de seconde qui convient. La longueur de la corde en mouvement est de 0,25 m, ce qui correspond
à la longueur d’onde de l’onde. La durée pendant laquelle un point de la corde est en mouvement peut
se déterminer par la relation . Attention à ne pas se lancer dans
un calcul de division à virgule sur un coin de feuille, c’est une perte de temps. Mieux vaut transformer
la fraction comme ceci : , en multipliant le numérateur et dénominateur par 4. Ainsi, vous
pouvez immédiatement remarquer que ∆t est supérieur au centième de seconde.
31
Exercice 4
1. L’onde à la surface de l’eau est transversale car : d) la direction temporaire du déplacement

de l’eau est perpendiculaire à la direction du déplacement du front d’onde. Ce n’était pas la première
proposition car les caractéristiques de l’onde ne dépendent pas de la forme de l’objet qui la génère. De
même, nous pouvons écarter la proposition b) puisque le fait que la surface de l’eau est un plan impose
une onde à deux dimensions. Enfin, c) est une caractéristique des ondes longitudinales.
2. Attention à cette question, seule la proposition fausse était demandée. C’était donc la réponse
a) avec sa négation qu’il fallait désigner. Idéalement, les valeurs du tableau devaient être étudiées avant
même de lire les quatre propositions. Ainsi, la situation de proportionnalité sautait aux yeux avec
un coefficient de 0,75 tel que R(t) = 0,75×t. Ce résultat permet d’affirmer les réponses b) et d). La
proposition c) est également correcte, simple définition issue du cours.
3. L’aire que le front d’onde a balayée à la surface de l’eau pendant les 12 premières secondes est :
d) proche de 255 m². Seule la formule S = π.R² permettait de déterminer la bonne proposition, mais il
fallait aussi utiliser le tableau de la question précédente afin de trouver la valeur de R à la date t = 12 s.
À cette date, R = 9 m et donc S = 81π. En prenant 3 comme valeur approchée de π, alors
, valeur la plus proche de 255 m². Utiliser des valeurs approchées était la méthode la plus efficace, il ne
fallait pas se lancer dans une longue multiplication à virgule.
4. On utilise le terme « célérité » au lieu du terme « vitesse » pour les ondes mécaniques car : b)
l’onde se propage sans transport de matière. Un exemple comme justification : on parle de célérité du
son parce que le son est une onde qui fait bouger légèrement les molécules d’air en passant, mais celles-
ci retrouvent ensuite leur place initiale. On parle au contraire de vitesse du vent car le vent transporte
véritablement des masses d’air.
Exercice 5
1. L’expression de ∆t est a) . Ce n’est qu’en plusieurs étapes que la bonne proposition

peut être trouvée. Les ondes S sont plus lentes que les ondes P. Appelons respectivement tS et tP les
durées pour que ces ondes parcourent la distance d. Ainsi tS est supérieur à tP et ∆t = tS – tP. Sachant que
alors
32
2. La seule proposition donnant l’expression de d en fonction de ∆t, VS et VP est réponse c)

.
PHYSIQUE
Comme , puis , alors , et pour finir
3. Le sismographe enregistre l’intervalle de temps séparant l’arrivée des deux ondes à la sta-
tion. On obtient pour ∆t = 20 s, la distance d a donc pour valeur : b) 150km. Question sans difficulté
et simplement résoluble par un calcul avec la bonne relation de la question précédente. On a alors :
.
4. Nous pouvons affirmer que : c) D et d sont du même ordre de grandeur. Un calcul

avec la relation de Pythagore et les valeurs approchées permettait de trouver la bonne proposi-
tion. D’après le schéma, on a d² = h² + D², ce qui permet d’écarter la proposition d). On a donc
car 4² est négligeable par rapport à 150², ce qui permet
d’affirmer que D et d sont du même ordre de grandeur, et d’écarter la proposition a). La proposition b)
est fausse car la seule donnée d = 150 km permet juste de savoir que l’épicentre se trouve dans un cercle
de rayon D à partir du sismographe.
Exercice 6
33
1. L’ordonnée y du point A en fonction du temps t est représentée par le graphique de la réponse

c). En effet, le point A commence à se déplacer verticalement à la date t1 = 2,4 s, ce qui permet d’écarter
les graphiques b) et d). Pour départager les graphiques a) et c), il faut observer la photo prise de la corde.
Lors du passage de l’onde au point A, l’ordonnée de ce point monte progressivement puis redescend
rapidement, comme l’indique le graphique c).
2. La célérité de l’onde le long de la corde est : d) 36 km.h-1. Le front d’onde a parcouru 24 m en
2,4 s, la valeur de la célérité s’en déduit donc immédiatement, soit c = 10 m.s-1. Néanmoins, il fallait la
convertir en km.h-1 en la multipliant par 3,6. La célérité est donc égale à 36 km.h-1.
3. La date pour laquelle le front d’onde atteint le point B est : a) t1 – 0,8 s. Elle ne pouvait qu’être
inférieure à t1 car le front d’onde atteint le point B avant le point A. On peut donc écarter la proposition
b). La distance séparant les points A et B est égale à 8 m, donc le front d’onde met 0,8 s pour parcourir
cet espace et non 0,4 s ou 1,2 s que proposent c) et d).
4. La durée θ du mouvement d’un point de la corde au passage de l’onde est : b) 1,2 seconde. La

perturbation correspond à la distance AC = 12 m. La célérité étant de 10 m.s-1, il faudra 1,2 seconde à
l’onde pour parcourir cette distance.
Chapitre II : Caractéristiques des ondes
PHYSIQUE
Le son est une vibration de l’air, c’est-à-dire une suite de compressions et de dépressions de l’air
par rapport à une valeur moyenne de la pression atmosphérique. Pour s’en persuader, il suffit de placer
un objet bruyant, un réveil par exemple, dans une cloche à vide pour s’apercevoir que l’objet n’émet
aucun son dès qu’il n’est plus entouré d’air.
I. Ondes sonores progressives
A. Ondes sonores
Les ondes sonores ont besoin d’un milieu matériel pour se déplacer, elles ne peuvent donc exister
dans le vide. Par conséquent, si l’on faisait exploser une bombe dans l’espace, seul l’éclat pourrait être
observé mais aucun son ne nous parviendrait. Tous les corps ne transportent pas de la même façon les
ondes sonores. Voici quelques exemples de célérité des ondes sonores dans certains matériaux :
Matériaux à 20°C Célérité (m.s-1)

Air 343,4
Eau 1480
Acier Environ 5700
Béton 3100
L’être humain peut entendre des ondes sonores dont les fréquences s’étalent de 20 Hz à 20000 Hz.
Les ondes sonores de fréquences inférieures sont appelées infrasons ; au contraire, celles dont les fré-
quences sont supérieures à cet intervalle sont appelées ultrasons.
35
B. Intensité d’une onde sonore
On appelle puissance (P) d’une onde sonore l’énergie (E) transportée par cette onde par unité de temps.
La puissance s’exprime en watts et l’énergie en joules. On appelle intensité d’une onde sonore la puissance
transportée par cette onde par unité de surface (S en m²). On a ainsi les relations suivantes :
‑ pour la puissance :
‑ pour l’intensité :
La plus petite intensité que peut capter l’oreille est Imin = 10 -12 W.m-2 et la plus grande intensité (au seuil
de la douleur) est Imax = 1 W.m-2. On pourra remarquer que l’intervalle est très large. On a donc défini le niveau
d’intensité sonore, noté L, la plus adaptée et la plus représentative, dont l’unité est le dB. La relation entre L et
l’intensité I est :
La distance par rapport à la source sonore a une influence sur l’intensité. Supposons que la source émet
une onde sonore de puissance P avec la même intensité dans toutes les directions, l’intensité acoustique per-
çue à la distance R de la source est égale à . On observera que 4πR² est la surface de la sphère
centrée sur la source et de rayon R.
Remarques :
‑ Le niveau sonore se mesure à l’aide d’un sonomètre.
‑ Log est la fonction logarithme décimale.
‑ Le seuil d’audibilité correspond à :
Imin = 10-12 W.m-2 donc
et le seuil de douleur correspond à :
Imax = 1 W.m-2 donc .
‑ Le niveau d’intensité sonore d’un son perceptible par l’oreille est compris entre 0 et 120 dB.
‑ Lorsque l’intensité sonore est doublée, le niveau sonore est augmenté de 3 dB.
36
II. Ondes sonores progressives périodiques
PHYSIQUE
Quelques rappels :
- Un mouvement périodique est un mouvement qui se répète à intervalles de temps égaux.
- La période, notée T, est la durée en seconde pour laquelle le mouvement se répète identique à lui-même.
- La fréquence d’un mouvement périodique représente le nombre de phénomènes effectués par seconde.
Notée généralement f et exprimée en Hz, de plus on a la relation .
A. Périodicité spatiale et temporelle d’une onde
Ci-dessous l’aspect d’une corde à un instant t. L’élongation de la source S et d’un point quelconque M est
différente, mais on peut remarquer une périodicité dans le mouvement de chacun des points.
L’aspect de la corde à un instant t est une fonction sinusoïdale. On appelle longueur d’onde λ la période
spatiale de l’onde progressive périodique.
Ci-dessous est représentée l’élongation du point S (YS) en fonction du temps (t). L’élongation du point S
est périodique de période T.
37
Remarques :
‑ La longueur d’onde λ d’une onde progressive périodique ne peut être indiquée que dans un
repère plan (axe x et y par exemple).
‑ La période T d’une onde progressive périodique ne peut être indiquée que dans un repère
temporel (axe y en fonction du temps).
‑ Soit c la célérité d’une onde progressive sinusoïdale, T sa période et λ sa longueur d’onde, alors
on a les relations :
B. Fondamental et harmoniques
Un son est dit pur s’il n’est composé que d’ondes sonores de la même fréquence. En revanche,
un son complexe est composé d’une multitude d’ondes sonores de fréquences différentes. Un diapason
produit un son pur lorsqu’il est frappé, alors que la plupart des instruments de musique engendrent des
sons complexes.
Ainsi, le son produit par un instrument de musique comme une guitare est périodique, mais
pas sinusoïdal. Il a été démontré que tout signal périodique de fréquence f1 peut être décomposé en une
somme de signaux sinusoïdaux de fréquences f n ; f1 est appelé fondamental et les signaux fn sont appelés
harmoniques.
Les harmoniques ont des fréquences multiples de la fréquence du fondamental : f n = n×f1
Le spectre d’un son est une représentation graphique de l’amplitude de ses composantes (f1 et fn)
mais lorsque le son est pur, seul le fondamental est représenté.
38
PHYSIQUE
C. Hauteur et timbre d’un son
L’analyse spectrale d’un son complexe permet de caractériser la hauteur du son, liée à la fré-
quence f1 du fondamental, et le timbre du son, lié à l’amplitude et aux nombres des harmoniques.
La hauteur d’un son dépend de la fréquence du fondamental : si elle est élevée, le son est aigu, par
contre si elle est faible, le son est grave.
Si deux sons de même hauteur sont émis par deux instruments différents, ils ne seront pas perçus
de la même manière car les harmoniques sont différents. Les sons émis ont des timbres différents.
Exercices
Exercice 1
1. La longueur d’onde est :
a) l’amplitude de l’onde
b) la distance parcourue par l’onde en une seconde
39
c) la distance parcourue par l’onde pendant une période

d) le nombre de périodes pendant une seconde
2. La célérité c, la fréquence f et la longueur sont liées par une relation. Laquelle est incorrecte ?
a) b)
c) d)
3. L’être humain peut entendre des ondes sonores dont les fréquences s’étalent :
a) entre 20 Hz et 20 kHz b) entre 20 Hz et 2000 Hz

c) entre 2 Hz et 2 kHz d) entre 20 Hz et 2 kHz
4. Lorsque l’intensité sonore est doublée, le niveau sonore est :
a) augmenté de 2 dB b) doublé
c) multiplié par trois d) augmenté de 3 dB
On donne Log 2 = 0,301
Exercice 2
1. On appelle intensité I d’une onde sonore la puissance transportée (P en watt) par cette onde par
unité de surface (S en m²). On a ainsi la relation suivante :
Sachant que la puissance sonore émise depuis la source est P = 100 W, quelle est environ l’intensité
sonore perçue à 10 mètres de la source ?
a) 1 W.m-2 b) 0,08 W.m-2

c) 0,8 W.m-2 d) 0,008 W.m-2
40
2. Le niveau d’intensité sonore, noté L, a pour unité le dB. La relation entre L et l’intensité I est :
.
PHYSIQUE
Le niveau d’intensité du son perçu à 10 mètres de la source a pour valeur approchée :
a) 79 dB b) 89 dB
c) 99 dB d) 109 dB
On donne : Log1 = 0 ; Log 0,08 = -1,097 ; Log 0,8 = -0,097 ; Log 0,008 = -2,097
3. À quelle intensité sonore ressent-on la douleur ?
a) à 120 dB b) à 90 dB
c) à 100 dB d) à 99 dB
4. La vitesse du son dans l’air est de :
a) 2000 km/h b) 340 km/h

c) 3000000 km/s d) 340 m/s
5. Quelle application médicale utilise les ultrasons ?
a) la radiographie b) la chirurgie laser

c) le scanner d) l’échographie
Exercice 3
En cours de travaux pratiques, on décide de réaliser l’expérience suivante : deux microphones M1 et

M2 sont alignés et distants de 2,3 m. Ils sont reliés aux voies 1 et 2 d’un oscilloscope à mémoire.
41
Entre ces deux microphones, on produit un son bref en percutant deux tiges en bois. Le son est
produit à 30 cm du microphone M1. Les oscillogrammes obtenus sur les deux voies de l’oscilloscope
sont représentés ci-dessous :
La célérité du son dans l’air est c = 340 m.s-1. Le retard τ avec lequel le son arrive en M2 par rapport à M1
est de :
a) 5 ms b) 7 ms
c) 12 ms d) 9 ms
2. La sensibilité horizontale de l’oscilloscope est :
a) 10 ms par division
b) 5 ms par division
42
c) 1 ms par division
d) on ne peut pas la déterminer
PHYSIQUE
3. On produit à présent un son entre les deux microphones à une distance L de M1. On obtient les
oscillogrammes ci-dessous. La sensibilité horizontale de l’oscilloscope n’a pas été changée.
Le retard τ entre les deux oscillogrammes :
a) correspond à la durée entre l’émission du son et son arrivée au microphone M1

b) correspond à la durée entre l’émission du son et son arrivée au microphone M2
c) est dépendant de la position de l’émission du son
d) est égal à la durée entre l’arrivée du son au microphone M1 et son arrivée au microphone M2
4. La valeur de L est :
a) 88 cm b) 117 cm
c) 34 cm d) 100 cm
Exercice 4
43
Un oléoduc est une canalisation en acier utilisée pour transporter du pétrole. Cet oléoduc reçoit
un choc à une distance D d’un capteur fixé à l’intérieur de la canalisation. Ce capteur détecte deux
signaux sonores brefs séparés par une durée Δt = 2,00 s.
Données :
‑ Célérité du son dans l’acier : vacier = 6,00.103 m.s-1

‑ Célérité du son dans le pétrole : v pétrole = 1,50.103 m.s-1
‑ Célérité du son dans l’air : vair = 340 m.s-1
1. Le capteur détecte deux signaux sonores décalés dans le temps car :
a) l’acier a une masse volumique supérieure à celle du pétrole

b) la célérité du son dans le pétrole est inférieure à la célérité du son dans l’acier
c) les données ne sont pas suffisantes pour répondre
d) le pétrole à l’intérieur de l’oléoduc est animé d’un mouvement de translation
2. Une relation entre D, Δt , vacier et v pétrole n’est pas correcte :
a)
b)
c)
d)
44
3. La longueur D de l’oléoduc a pour valeur :
PHYSIQUE
a) 340 m b) 1,5.103 m
c) 4.103 m d) 4,00.103 m
4. Quelle est la durée nécessaire au son dans l’acier pour parcourir la distance D ?
a) on ne peut pas la déterminer b) 4,00 s

c) 0,666 s d) ∆t
Exercice 5
Un émetteur produit des salves de sons à très haute fréquence. Devant cet émetteur sont placés
deux récepteurs de telle sorte que les trois éléments sont alignés.
Les deux récepteurs sont séparés d’une distance d, suivant le schéma ci-dessous.
45
Voici ci-dessous un agrandissement de l’enregistrement qui apparaît sur l’écran de l’oscilloscope :
1. La sensibilité horizontale est de 5 ms par division. La période T et la fréquence f des salves d’ondes
sont respectivement :
a) 5 ms et 200 Hz b) 1,25 ms et 0,8 Hz

c) 5 ms et 800 Hz d) 1,25 ms et 800 Hz
2. Le décalage τ (en s), durée entre les deux salves d’ondes, a pour valeur :
a) 25 ms b) 20 ms
c) 5 ms d) 1,25 ms
3. Sachant que la vitesse du son est v = 340 m.s-1, la distance d séparant les deux récepteurs est de :
a) 8,50 m b) 10,0 m
c) 10,5 m d) 11,5 m
4. On décide de déplacer un récepteur et de le placer à la verticale du deuxième :
46
La valeur de cos θ, afin d’obtenir le même oscillogramme que lorsque les deux récepteurs étaient
alignés, est :
PHYSIQUE
a) b)
c) d)
Exercice 6
Le diagramme ci-dessous montre les limites de la sensibilité de l’oreille en fonction de la fré-

quence du son perçu :
1. Un des sons avec les caractéristiques suivantes ne peut être entendu par l’oreille humaine :
a) 4000 Hz et un niveau sonore de 50 dB

b) un niveau sonore de 80 dB et une période T = 0,1 ms
47
c) un niveau sonore de 70 dB et une période T = 50 µs

d) un niveau sonore de 60 dB et une période T = 0,25 ms
2. L’intensité sonore d’un chuchotement est : I = 10 -10 W.m-2. Sachant que le niveau d’intensité
sonore est donné par la relation, le domaine de fréquences audibles du chuchotement par une oreille
humaine est :
a) environ entre 2500 Hz et 9000 Hz

b) supérieur à 1000 Hz
c) il n’y en a pas
d) entre 1000 Hz et 18000 Hz
3. Quelle est la grandeur physique mesurée par un sonomètre ?
a) la puissance acoustique
b) la longueur d’onde
c) la célérité d’un son
d) le niveau d’intensité acoustique
4. Une trompette émet un son complexe dont le spectre comporte le fondamental de fréquence
430 Hz et plusieurs harmoniques. Le troisième harmonique a pour fréquence :
a) 1290 Hz b) 215 Hz
c) 430 Hz d) 1720 Hz
Correction
Exercice 1
1. La longueur d’onde est : c) La distance parcourue par l’onde pendant une période. La lon-
gueur d’onde est une distance exprimée en mètres, ce qui écarte la proposition d). Il restait à choisir
entre les trois premières propositions et seule une parfaite maîtrise du cours le permettait.
2. La proposition incorrecte est d) . Pour écarter les propositions correctes, il faut

en premier lieu trouver une relation exacte entre λ,c et f. Il est indispensable de garder en mémoire
l’expression de la vitesse moyenne, à savoir la relation : .
48
A la vitesse correspond la célérité c, à la distance correspond la longueur d’onde λ et enfin, le

temps correspond à l’inverse de la fréquence par la relation suivante : .
PHYSIQUE
On a ainsi et donc plus simplement . Il en découle que et
3. L’être humain peut entendre des ondes sonores dont les fréquences s’étalent : a) entre 20 Hz et
20 kHz. Certains manuels préfèrent écrire entre 20 et 20000 Hz, et n’utilisent pas systématiquement un
préfixe du système décimal, ici le kHz (kilo hertz) correspondant à 103 Hz. Voici un tableau rappelant
les préfixes décimaux les plus courants :
1015 péta Du grec, penta, 5

1012 téra Du grec teras, monstre
10 9
giga Du grec gigas, géant
10 6
méga Du grec megas, grand
103 kilo Du grec khilioi, mille
10 -3
mili Du latin mille, mille
10 -6
micro Du grec mikros, petit
10 -9
nano
10 -12
pico De l’italien piccolo, petit
4. Lorsque l’intensité sonore est doublée, le niveau sonore est : d) augmenté de 3 dB. Vous pouvez
effectuer un calcul à l’aide de la relation définissant le niveau sonore :
Si I est doublé, alors le niveau sonore est :
Comme la valeur approchée de Log 2 était donnée, on a finalement : L’ = 3 + L. Le niveau sonore

est bien augmenté de 3 dB.
49
Exercice 2
1. L’intensité sonore perçue à 10 mètres de la source est : b) 0,08 W.m-2. Il était indispensable de

connaître l’expression de l’aire d’une sphère (4πR²) afin de trouver la bonne proposition.
Ainsi, , et l’étape suivante était de déterminer une valeur approchée

afin de trouver rapidement la bonne proposition. 4π est à peu près égal à 12, alors . Cette valeur
est inférieure au dixième mais supérieure au centième, ce qui permet d’écarter les propositions a), c)
et d).
2. Le niveau d’intensité sonore, noté L, a pour unité le dB. La relation entre L et l’intensité I est :
.
Le niveau d’intensité du son perçu à 10 mètres de la source a pour valeur appro-
chée : d) 109 dB. Il n’était pas possible de trouver la bonne proposition à cette ques-
tion sans avoir la bonne réponse de la question précédente (I = 0,08 W.m-2). Ainsi
Il était précisé que Log0,08 = -1,097 donc L = 10×(-1,097) - 10×(-12) 109 dB
3. À quelle intensité sonore ressent-on la douleur ? Le seuil de douleur est ressenti : a) à

120 dB. Il correspond à Imax = 1 W.m-2, plus grande intensité que peut capter l’oreille, donc
.
4. La vitesse du son dans l’air est de : d) 340 m/s. Question très simple faisant appel à la culture
scientifique. Attention aux unités, certains peuvent encore confondre km/h et m/s. Cette valeur n’est en
fait pas très précise, la célérité du son dans l’air dépend de la température et de la pression atmosphé-
rique, sa valeur oscille donc autour de 340 m/s.
5. L’application médicale utilise les ultrasons en : d) l’échographie. La radiographie utilise les
rayons X, la chirurgie laser se sert d’un faisceau lumineux au lieu d’un bistouri, et le scanner utilise
aussi les rayons X avant de reconstruire, par un traitement informatique, des images 2D ou 3D des
organes ou tissus des organismes vivants.
50
Exercice 3
PHYSIQUE
1. Le retard τ avec lequel le son arrive en M2 par rapport à M1 est de : a) 5 ms. Cette question est
assez difficile. Le retard τ correspond à la durée que le son met pour parcourir 2,3-0,30-0,30 = 1,70 m
car lorsque le son est arrivé au micro M1, il a déjà parcouru 0,3 m de chaque côté ; donc il reste 1,70 m à
l’onde pour parvenir au micro M2. D’après la relation on a alors
.
2. La sensibilité horizontale de l’oscilloscope est : c) 1 ms par division. En effet, le retard τ cor-
respond à 5 divisions sur l’oscillogramme, donc chaque division coïncide avec 1 ms.
3. Le retard τ entre les deux oscillogrammes est τ = 1ms et d) il est égal à la durée entre l’arrivée
du son au microphone M1 et son arrivée au microphone M2 . L’oscilloscope n’enregistre un signal que
lorsqu’il arrive au micro le plus proche, ici le micro M1, puis enregistre un second signal lorsque le son
arrive au deuxième micro M2. τ ne dépend donc pas de la position de l’émetteur par rapport aux micros.
4. La valeur de L est : a) 88 cm. τ est le retard entre les deux oscillogrammes dont la valeur a été
déterminée lors de la question précédente. Il correspond à la durée que le son met pour parcourir la
distance d = 2,3-L-L = 2,3-2L.
L est déterminé à l’aide de la relation , d’où et ainsi

.
L’application numérique ne peut se faire que dans un coin de la feuille car toute calculatrice est
51
interdite donc,
Exercice 4
1. Le capteur détecte deux signaux sonores décalés dans le temps car : b) La célérité du son
dans le pétrole est inférieure à la célérité du son dans l’acier. Le capteur détecte deux signaux : celui
qui se propage dans le pétrole et celui qui se propage dans l’acier. Ces deux signaux se déplacent dans
un milieu à deux dimensions, et comme les célérités des signaux sont différentes, alors les durées de
propagation pour parcourir la même distance D sont aussi différentes. Voilà pourquoi le capteur détecte
deux signaux distincts.
2. La relation incorrecte est : b) .
Il est très difficile de répondre à cette question sans établir la relation exacte entre D, ∆t, v pétrole
et vacier.
Soit tacier la durée de propagation du son dans l’acier, on a donc :
De même, soit tpétrole la durée de propagation du son dans le pétrole, alors:
Comme la célérité du son dans le pétrole est inférieure à celle du son dans l’acier, t pétrole > tacier et Δt =
Toutes ces relations permettent de repérer les trois propositions correctes.
3. La longueur D de l’oléoduc a pour valeur : c) 4.103 m. L’application numérique ne peut se faire

qu’avec la relation de la proposition d) de la question précédente :
Attention, la donnée vair était proposée mais n’intervenait dans aucune application numérique. Le piège
était de choisir la proposition a) à la hâte.
4. La durée nécessaire au son dans l’acier pour parcourir la distance D est : c) 0,666 s. Encore une
52
question qui dépend de la précédente. Sachant que D = 4,00.103 m, alors la relation permet
d’écarter la proposition a) et l’application numérique donne :
PHYSIQUE
Exercice 5
1. La période T et la fréquence f des salves d’ondes sont respectivement : d) 1,25 ms et 800 Hz.

Afin de justifier la bonne proposition, l’agrandissement d’une salve d’onde est présenté ci-dessous :
Quatre périodes T correspondent à 5 ms, ainsi T = 1,25 ms, et la fréquence
Il ne fallait surtout pas prendre en compte la durée entre les deux salves d’ondes, soit 5 ms (exit
les propositions a) et c) ), et ne pas faire d’erreur de conversion : T = 1,25 ms = 1,25.10-3 s !
2. Le décalage τ (en s), durée entre les deux salves d’ondes, a pour valeur : a) 25 ms. La valeur de
τ est directement lue sur l’oscillogramme avec comme sensibilité horizontale 5 ms par division :
53
Ainsi τ = 5×5 = 25 ms
3. La distance d séparant les deux récepteurs est : a) 8,50 m. La célérité du son v, la dis-
tance d et le décalage τ, déterminés à la question précédente, sont reliés par : . Donc
4. La valeur de cos θ est : c) . Petit rappel de trigonométrie :
Afin d’obtenir le même oscillogramme que lorsque les deux récepteurs étaient alignés, le déca-
lage de réception doit être de 25 ms et correspond à une distance d = 8,5 m (questions 2 et 3). On a ainsi
H-L = 8,5 m et donc H = 20,5 m. La valeur de cos θ est finalement .
Exercice 6
1. Réponse c) Un niveau sonore de 70 dB et une période T = 50 µs ne peuvent pas être entendus
par l’oreille humaine car la fréquence correspondante est f = 20000 Hz. Cette fréquence, avec le niveau
sonore de 70 dB, est en dehors de la zone des sons perceptibles par l’oreille humaine.
2. Le domaine de fréquences audibles du chuchotement par une oreille humaine est : a) environ
entre 2500 Hz et 9000 Hz. Pour déterminer la bonne proposition, il fallait en premier lieu déterminer le
54
niveau d’intensité sonore :
PHYSIQUE
Le domaine des fréquences est ensuite lu sur le diagramme (voir ci-dessus).
3. La grandeur physique mesurée par un sonomètre est : d) Le niveau d’intensité acoustique. Un

sonomètre est un appareil qui mesure le niveau de pression acoustique et il donne ce niveau en décibels
(dB).
4. Une trompette émet un son complexe dont le spectre comporte le fondamental de fréquence
430 Hz et plusieurs harmoniques. Le troisième harmonique a pour fréquence : a) 1280 Hz. En effet,
si le fondamental a pour fréquence f = 430 Hz, alors les autres composantes (harmoniques) ont pour
fréquence 2×f, 3×f, 4×f,… (multiples entiers du fondamental) et s’appellent harmoniques 2,3,4… Il
fallait simplement multiplier f par 3 : 430×3 = 1290 Hz.
55
PHYSIQUE
Chapitre III : Propriétés des ondes
Le comportement des ondes est différent de celui des particules de matière : elles semblent parfois
changer de direction (diffraction), interagissent entre elles en additionnant leurs effets ou en les annulant
(interférences), ou peuvent être perçues différemment selon l’endroit d’où elles sont observées (effet
Doppler).
I. Phénomène de diffraction d’une onde périodique
A.
Le phénomène de diffraction apparaît à chaque fois que l’onde rencontre une ouverture dont la
taille correspond à l’ordre de grandeur de sa longueur d’onde.
Cas n°1 : l’ouverture est supérieure à la longueur d’onde a>λ
57
L’onde périodique n’est pas diffractée, elle ne subit aucun changement de direction.
Cas n°2 : l’ouverture correspond à l’ordre de grandeur de la lon-

gueur d’onde : a ≈ λ
L’onde périodique est diffractée et subit un changement de direction tout en gardant la même
longueur d’onde. Dans ce cas, le demi-angle d’ouverture α d’une onde de longueur λ diffracté par une
ouverture de largeur a est donné par la relation :
B.
Si on place une fine fente dans le trajet d’une onde lumineuse monochromatique, un rayon laser par
exemple, le phénomène de diffraction s’observe sur un écran par des taches appelées franges de diffraction.
58
Ainsi, dans le cas d’une onde lumineuse monochromatique de longueur d’onde λ traversant
une fente de largeur a, l’écart angulaire α est donné par la relation : . Avec l’approximation
PHYSIQUE
pour α petit, on obtient
Nous avons vu plus haut que , ce qui nous permet d’obtenir la relation suivante :
Remarque :
- La direction des taches est perpendiculaire à la direction de la fente.
- Dans le cas d’une source de lumière polychromatique (lumière blanche par exemple), la figure
obtenue sur l’écran possède une tache centrale blanche et des taches latérales irisées.
II. Interférences d’ondes
On parle d’interférences lorsque deux ondes du même type se rencontrent ; ce phénomène

s’observe souvent avec les ondes lumineuses, mais aussi sonores.
A. La superposition de deux ondes
Soit un point A se trouvant simultanément sur le passage de deux ondes, alors la résultante de
la perturbation sera égale à la somme algébrique des deux perturbations. Après le croisement, les deux
ondes reprennent leur marche sans avoir été modifiées.
59
B. Interférences d’ondes lumineuses
a) Conditions d’obtention des interférences
Deux conditions sont nécessaires pour avoir des interférences :

‑ Les deux ondes lumineuses doivent avoir la même fréquence.
‑ Les deux ondes lumineuses doivent être issues de la même source.
On dit ainsi que les ondes sont cohérentes.
Par conséquent, les deux ondes lumineuses peuvent être déphasées l’une par rapport à l’autre
d’une durée constante. Deux cas particuliers s’en dégagent :
1er cas : les deux ondes sont en phase
2ème cas : les deux ondes sont en opposition de phase
60
Il en résulte pour le 1er cas des interférences constructives :
PHYSIQUE
Dans le 2ème cas, les interférences sont destructives :
Remarque
Si les deux ondes avaient la même amplitude en étant en opposition de phase, l’interférence
aurait été totalement destructive : l’onde résultante serait d’amplitude nulle.
b) Différence de marche
Soient deux ondes lumineuses issues de la même source passant par deux trous T1 et T2 d’une
plaque placée perpendiculairement à l’axe de la source. On place un écran à une distance D de la plaque.
La différence de marche, que l’on note ∆, est la différence entre les deux distances d1 et d2 parcourues
par deux ondes lumineuses que l’on fait interférer :
61
On a ainsi d1 = T1M, d2 = T2M et ∆ = d2 – d1. Les ondes arrivant au point M issues des deux
faisceaux interfèrent suivant la proportionnalité de la différence de marche avec la longueur d’onde λ
du faisceau lumineux.
, où k est un entier relatif, les deux ondes en M sont en opposition de

phase et l’amplitude de l’onde résultante en ce point est nulle : on a une frange sombre.
, où k est un entier relatif, les deux ondes en M sont en phase et l’amplitude de

l’onde résultante en ce point est maximale : on a une frange claire.
Remarques
‑ Les trous T1 et T2 sont à égale distance de la source lumineuse ;
‑ ∆ est une grandeur algébrique donc peut prendre des valeurs positives ou négatives ;
‑ ∆ = d2-d1 se détermine à l’aide du théorème de Pythagore :
‑ La distance entre deux franges brillantes consécutives est :
III. Effet Doppler
A. Définition
La longueur d’onde des ondes émises par une source en mouvement dépend de l’endroit d’où
elles sont observées. L’effet Doppler est présent dans notre quotidien : radar, sirène d’un camion en
mouvement… Cet effet se manifeste aussi bien par les ondes sonores que les ondes lumineuses. On
suppose une source S émettant une onde dans l’air, de longueur d’onde λs de vitesse vs. Simultanément,
la source se déplace avec une vitesse v :
62
PHYSIQUE
Lorsque la source se rapproche de l’observateur B, les ondes émises par la source ont une lon-
gueur d’onde λ inférieure à λs. Réciproquement, l’observateur A reçoit des ondes dont la longueur λ est
supérieure à λs.
On a ainsi, entre la fréquence de l’émission et la fréquence de l’onde reçue

par les observateurs, les relations :
Pour l’observateur A : , on a alors f<fs.
Pour l’observateur B : , on a alors f>fs.
Remarques
‑ Pour que ces relations soient cohérentes, l’air sera supposé immobile par rapport au sol.
‑ La vitesse de la source (v) est très inférieure à la vitesse de l’onde (vs).
63
‑ Pour l’observateur B, le son perçu sera plus aigu, au contraire de l’observateur A qui aura une
perception du son plus grave.
B. Application à l’astronomie
L’effet Doppler s’applique aussi en astronomie et permet de calculer la vitesse radiale d’une
étoile. La vitesse radiale est la composante de la vitesse de l’étoile mesurée dans la ligne de visée, elle ne
correspond donc pas à la vitesse réelle mais permet de savoir si une étoile se rapproche ou s’éloigne de la
Terre. Pour cela, on mesure le spectre d’absorption de l’objet et on le compare à un spectre de référence :
Si l’objet s’éloigne de la Terre, les raies se décalent vers le rouge ; ce décalage est appelé « Redshift ».
Inversement, si l’objet se rapproche de la Terre, les raies se décalent vers le bleu ; ce décalage est appelé
« Blueshift ».
Exercices
Exercice 1
1. La lumière visible, encadrée par le rayonnement ultraviolet (UV) et infrarouge (IR), corres-
pond à une fenêtre de longueur d’onde comprise entre :
64
a) 0. 3 μm et 0.8 μm b) 0.5 μm et 0.8 μm

c) 0.4 μm et 0.9 μm d) 0.4 μm et 0.8 μm
PHYSIQUE
2. Dans le domaine du visible, il n’y a pas de frontière claire entre les couleurs. Ainsi, on consi-
dère que la couleur jaune a une longueur d’onde comprise entre 575 nm et 590 nm. Indiquez l’intervalle
de fréquence correspondant :
a) 500 THz à 530 THz b) 508 THz à 522 THz

c) 515 THz à 518 THz d) on ne peut le définir
3. La longueur d’une onde lumineuse a pour unité dans le système international :
a) le mètre b) le nanomètre
c) le micromètre d) le centimètre
4. Une de ces affirmations est fausse :
a) la célérité du son dans l’air est inférieure à la célérité du son dans l’eau
b) le phénomène de diffraction est toujours observable
c) l’effet Doppler ne s’observe que sur Terre
d) le spectre du visible comporte toutes les couleurs
Exercice 2
Pour chaque proposition, choisir la bonne réponse :
1. La fréquence d’une radiation infrarouge est :
a) plus grande b) plus petite

… que celle d’une radiation du domaine visible.
2. Le diamètre de la tache de diffraction :
a) diminue b) augmente
65
…lorsque la longueur d’onde de la radiation diminue.
3. Le phénomène de diffraction se manifeste lorsque l’onde rencontre un obstacle ou une ouver-

ture dont la taille est :
a) dix fois l’ordre de longueur

b) cent fois l’ordre de grandeur
c) de l’ordre de grandeur
…de sa longueur d’onde.
4. Trois microphones sont reliés à un oscilloscope et sont placés à trois distances différentes
d’une source sonore. On visualise les signaux reçus :
On peut affirmer que :
a) C1 est en phase avec C3

b) C1 est en opposition de phase avec C3
c) C2 est en phase avec C3
5. Pour donner lieu à des interférences, deux ondes lumineuses doivent :
a) avoir la même fréquence

b) être issues de la même source
66
c) avoir la même fréquence et être issues de la même source
Exercice 3
PHYSIQUE
Pour chaque proposition, choisir la bonne réponse.
Deux ondes se propagent dans la même direction et de sens contraire sur une corde. La valeur
commune de la célérité des deux cordes est v = 10 m.s-1. À l’instant t = 0 s, la corde a l’aspect suivant :
1. Les deux ondes se propageant sur la corde sont :
a) transversales b) diagonales
c) longitudinales d) inégales
2. L’aspect de la corde à la date t1 = 0,10 s est :
a)
67
b)
c)
3. La date pour laquelle la corde ne subit pas de déformation est :
a) t = 0.025 s b) t = 0.1 s

c) t = 0.0625 s d) t = 0.05 s
Exercice 4
Un véhicule est équipé d’une sirène pouvant émettre un son de fréquence f = 700 Hz. À la date
t = 0 s, un son de longueur d’onde λ est émis et se propage dans l’air à la célérité c = 345 m.s-1 à partir
d’une source S. Le véhicule se déplace vers la gauche à une vitesse v très inférieure à c. Le véhicule se
rapproche d’un observateur immobile placé en A.
68
PHYSIQUE
1. Sachant que T est la période de l’onde sonore émise par S et λ’ la longueur d’onde du son reçu
par l’observateur, la relation entre T, v, λ et λ’ est :
a) b)
c) d)
2. Le son reçu par l’observateur placé en A est :
a) plus grave b) plus aigu

… que le son d’origine ?
3. f’ étant la fréquence de l’onde sonore reçue par l’observateur, on a :
La vitesse du véhicule est de :
a) 23 m.s-1 b) 20 m.s-1
c) 17 m.s-1 d) 15 m.s-1
Exercice 5
Deux sources lumineuses ponctuelles S1 et S2, monochromatiques et cohérentes (de même

longueur d’onde λ), sont symétriques par rapport au point A et distantes de d. Un écran placé à une
69
distance D des deux sources permet d’observer le phénomène d’interférence.
1. La différence de marche ∆ = d1-d2 est donnée par :
a)
b)
c)
d)
2. En utilisant, si nécessaire, l’approximation , ∆ peut alors s’écrire :
a) b)
c) d)
3. Il sera possible d’observer une frange claire sur l’écran à condition que :
a) ∆ = k.λ où k entier relatif b) ∆ = (2k+1).λ où k entier relatif
c) ∆ = où k entier relatif d) ∆ = k².λ
70
Correction
Exercice 1
PHYSIQUE
1. La lumière visible, encadrée par le rayonnement ultraviolet (UV) et infrarouge (IF), corres-
pond à une fenêtre de longueur d’onde compris entre : d) 0.4 μm et 0. μm. En effet, cet intervalle est
donné dans la plupart des manuels dans une autre unité : le nanomètre (nm) correspondant à 10 -9 m.
La seule difficulté dans cette question était de connaître l’intervalle du domaine du visible (400 nm ;
800 nm), et de pouvoir le convertir en µm afin de choisir la bonne réponse.
2. La couleur jaune a une longueur d’onde comprise entre 575 nm et 590 nm. L’intervalle de
fréquence correspondant est : b) 508 THz à 522 THz. La relation permet d’éliminer immé-
diatement la proposition d), car en sachant que c, célérité de la lumière, est égal à 3.108 m.s-1, le calcul de
l’intervalle des fréquences de la couleur jaune est alors possible. Attention aux unités : 1 nm = 10-9 m et
1 Thz = 1012 Hz car tous les calculs s’effectuent à la main, la calculatrice étant interdite.
3. La longueur d’une onde lumineuse a pour unité : a) le mètre. Dans le système international,
toute longueur doit être exprimée en mètre (m). Afin de faciliter la lecture des expressions le nanomètre
(10-9 m) est largement utilisé pour caractériser les longueurs d’ondes lumineuses. Le micromètre (μm)
et le centimètre trouvent aussi leurs applications.
4. L’affirmation fausse est : c) l’effet Doppler ne s’observe que sur Terre. Cette question fait appel
à la maîtrise du programme de Physique de Terminale S. L’effet Doppler s’applique aussi en astronomie
et permet de calculer la vitesse radiale d’une étoile. Les trois autres propositions sont à éliminer car :
−− La célérité du son dans l’air (≈ 340 m.s-1) est bien inférieure à la célérité du son dans l’eau (≈
1500 m.s-1).
−− Le phénomène de diffraction n’est pas un phénomène qui existe seulement lorsque la dimen-
sion de l’obstacle rencontré est de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde. Vous pourrez observer
ce phénomène lorsqu’une onde lumineuse rencontre un bord d’écran par exemple, objet qui n’a pas de
dimension propre.
−− Oui, le spectre du visible comporte toutes les couleurs, du rouge vif au violet.
71
Exercice 2
Cet exercice fait appel à la maîtrise du programme de Terminale S et ne demande aucun calcul.
En outre, il n’est ici pas possible de procéder par élimination. La bonne réponse doit être détectée
directement.
1. La fréquence d’une radiation infrarouge est : b) plus petite que celle d’une radiation du
domaine visible. En effet, les longueurs d’ondes de l’infrarouge sont supérieures à celles des ondes du
domaine visible, et les fréquences correspondantes sont à l’inverse proportionnelles.
2. Le diamètre de la tache de diffraction diminue lorsque la longueur d’onde de la radiation : a)

diminue car le demi-angle d’ouverture α est proportionnel à la longueur d’onde du faisceau lumineux.
3. Le phénomène de diffraction se manifeste lorsque l’onde rencontre un obstacle ou une ouver-

ture dont la taille est : c) de l’ordre de grandeur de sa longueur d’onde.
4. On peut affirmer que : b) C1 est en opposition de phase avec C3 car lorsque l’une est à son
maximum, l’autre atteint son minimum.
5. Pour donner lieu à des interférences, deux ondes lumineuses doivent : c) avoir la même fré-
quence et être issues de la même source. On dit ainsi que les ondes son cohérentes.
Exercice 3
1. Les deux ondes se propageant sur la corde sont : a) transversales. En effet, seules les propositions
a) et c) font partie du lexique du chapitre sur les ondes et sont des réponses possibles. Si on considère un
point fixe sur la corde, le point aura un mouvement vertical lors du passage de l’onde, et opèrera ainsi un
déplacement perpendiculaire à la direction de propagation de l’onde. On peut donc écarter la proposition
d’ondes longitudinales, que sont par exemple les ondes sonores.
2. L’aspect de la corde à la date t1 = 0,10 s est représenté par le schéma c). La célérité commune aux
deux ondes est v = 10 m.s-1. La distance d parcourue par les deux ondes pendant la durée t1 est donnée
par la relation : d = v.t1. Donc d = 10 x 0,1 = 1 m. Les ondes se sont déplacées de 1 m sur la corde. Elles se
sont donc croisées, ce qui correspond à la dernière proposition.
72
3. La date pour laquelle la corde ne subit pas de déformation est : c) t = 0.0625 s. Seule la méthode
calculatoire était adaptée dans cette question pour trouver la bonne réponse. Les deux ondes se propa-
PHYSIQUE
geant dans le même milieu peuvent se croiser sans se perturber mutuellement, et après leur croisement,
elles continuent leur progression. Les deux ondes ont la même célérité donc elles parcourent la même
distance pendant le même intervalle de temps. Leur front d’onde est distant de 1 m et les ondes se
superposeront lorsque les ondes auront toutes les deux parcouru 0,625 m. La date t est déterminée par
la relation : où d = 0,625 m et v la célérité des ondes. Ainsi, .
Exercice 4
1. La relation entre T, v, λ et λ’ est : b) . Deux étapes sont nécessaires pour

trouver la bonne proposition. La première est une étude dimensionnelle, les propositions a) et c) sont à
exclure car si λ’ s’exprime en mètre (m), les expressions λ-v-T et λ×v×T ne sont pas équivalentes à une
unité de longueur. La deuxième fait appel à la connaissance de l’effet Doppler : le véhicule se rapproche
de l’observateur, alors la longueur d’onde λ’ sera plus petite que la longueur d’onde émise λ. Ainsi la
dernière proposition est à écarter.
2. Le son reçu par l’observateur placé en A est : b) plus aigu. v étant très inférieur à la célérité c du
son, la différence est positive, mais on a aussi λ’<λ. Par conséquent, le son reçu par l’obser-
vateur placé en A est plus aigu que le son d’origine car sa fréquence est plus élevée que la fréquence du
son émis.
3. La vitesse du véhicule est : a) 23 m.s-1. Seule la méthode calculatoire permettra de déterminer

la bonne proposition. Vous pouvez soit tester les quatre propositions dans la relation soit
isoler v et calculer sa valeur : .
Exercice 5
1. La différence de marche ∆ = d1-d2 est donnée par :
d)
Cette question était difficile. Même si le candidat connaissait la relation par cœur, les quatre pro-
positions sont visuellement semblables et il aurait suffi que les notations du schéma soient différentes
73
pour le mettre en défaut. Il est donc indispensable que le candidat détermine la bonne proposition.
Ainsi, la différence de marche ∆ est déterminée grâce au théorème de Pythagore :
Donc
2. ∆ peut s’écrire : a) . L’énoncé propose d’utiliser éventuellement l’approximation

. Si le candidat avait fait ce choix, il pouvait écrire :
De même :
Alors
En développant, on obtient : . Mais il était aussi possible de trouver la bonne proposi-

tion en procédant par élimination grâce à une étude dimensionnelle. ∆ est une dimension qui s’exprime
en mètre (m), donc l’expression à droite de l’égalité doit avoir la même unité de longueur. La proposition
b) est sans dimension, tout comme la proposition d) , ce qui permet de les écarter. Quant à la
proposition c) , elle imposerait une dimension équivalente au m², ce qui n’est pas possible.
3. Il sera possible d’observer une frange claire sur l’écran à condition que : a) ∆ = k.λ où k est un
entier relatif. On observe une frange claire sur l’écran seulement si ∆ est proportionnelle à la longueur
d’onde λ de la source lumineuse. On doit alors avoir , où k est un entier relatif. Avant de trouver
la bonne réponse, il était possible d’écarter les propositions c) et d) par analyse dimensionnelle. Le bon
choix entre les propositions a) et b) ne peut se faire sans une bonne connaissance du cours.
74
PHYSIQUE
PHYSIQUE
Chapitre IV : Analyse spectrale
Une espèce chimique est susceptible d’interagir avec un rayonnement électromagnétique. L’ana-
lyse spectrale est l’étude de l’intensité du rayonnement, émis ou absorbé, en fonction des longueurs
d’onde. Ainsi, différentes informations sur la structure de l’espèce chimique étudiée peuvent être réunies.
L’analyse spectrale est un chapitre du programme de Terminale S qui relève autant de la physique que
de la chimie. Il est donc possible que des questions de l’épreuve de Physique du concours Avenir portent
sur ce chapitre.
La spectroscopie consiste à analyser une substance qui a été dissoute dans un solvant. La solution
obtenue est placée dans une cuve dans le spectroscope et reçoit un rayonnement dont une partie est
absorbée et l’autre diffusée.
Enfin, l’absorbance est définie à partir de ces intensités par :
I. Spectres ultraviolets-visibles
Afin d’obtenir un spectre UV-visible, on soumet la solution à des rayonnements dont les longueurs
d’ondes sont comprises entre 200 nm et 400 nm (ultraviolets), et dans l’intervalle 400 nm et 800 nm
(domaine du visible). L’absorption des rayons UV et visibles par la solution entraîne des transitions élec-
75
troniques, c’est-à-dire le passage d’électrons vers un niveau d’énergie plus élevé. Pour chaque longueur
d’onde, l’absorbance est mesurée et les données sont utilisées pour tracer les variations de l’absorbance en
fonction de la longueur d’onde. En pratique, on obtient un spectre composé de bandes larges comportant
une longueur d’onde λ max pour laquelle l’absorbance est maximale.
Remarques
‑ Si le maximum d’absorbance correspond à une longueur d’onde λ max appartenant au domaine
des UV, alors le composé est incolore.
‑ Si le maximum d’absorbance correspond à une longueur d’onde λ max appartenant au domaine du
visible, alors le composé possède la couleur complémentaire correspondant à λ max.
‑ La couleur complémentaire correspond à la couleur diamétralement opposée sur le cercle chro-
matique :
76
II. Spectres infrarouges
PHYSIQUE
Les spectres infrarouges sont utilisés pour identifier les différentes liaisons dans une molécule. Les
molécules sont dotées d’un mouvement de vibration qui peut être varié lorsqu’elles absorbent des rayonne-
ments infrarouges. Les rayonnements infrarouges ont pour longueur d’onde λ, comprise entre 800 nm et
1 mm, mais la spectroscopie infrarouge n’utilise que des longueurs d’ondes entre 2500 nm et 25 µm.
Les molécules subissent deux sortes de vibrations internes :
‑ vibrations d’élongations correspondant au déplacement de deux atomes le long de l’axe de leur liaison.
‑ vibrations de déformations correspondant à la modification de l’angle entre deux liaisons.
A. Tracé du spectre infrarouge
Le tracé du spectre infrarouge est différent de celui du spectre UV-v isible. L’axe des abscisses comporte
le nombre d’ondes σ, égale à l’inverse de la longueur d’onde : avec λ exprimé en cm. Ainsi pour la
spectroscopie infrarouge, σ sera compris entre 400 et 4000 cm . -1
L’axe des ordonnées comporte la transmittance T, qui est sans unité mais généralement exprimée en
pourcentage. T correspond alors à la proportion de rayonnement traversant la cuve contenant la solution sans
être absorbée.
Ci-dessous, un spectre infrarouge de l’hexan-2-ol :
77
En général, le spectre infrarouge des composés fait apparaître des bandes à des nombres d’ondes
particuliers de groupes caractéristiques présents dans le composé (cercles ci-dessus).
Il est possible de distinguer deux régions dans un spectre infrarouge :
‑ celle des nombres d’ondes compris entre 400 et 1400 cm-1, zone de basse énergie, où les pics et
bandes d’absorption permettent d’identifier le composé.
‑ celle des nombres d’ondes compris entre 1400 et 4000 cm-1, qui comporte des bandes d’absorp-
tion bien séparées et distinctes permettant d’identifier les types de liaisons du composé analysé. C’est
pourquoi l’ensemble des exercices de ce chapitre ne portera que sur l’étude de cette région.
B. Bandes d’absorption caractéristiques
Dans le tableau ci-dessous sont indiqués les domaines des nombres d’ondes, toutes supérieures
à 1500 cm-1, correspondant aux liaisons les plus courantes :
Liaisons Type de composé σ(cm-1)
Alcanes 2840 à 3000
Alcools et phénols 3200 à 3700
Amines 3300 à 3500
Amides 3150 à 3500
Alcynes 3000 à 3100
Alcènes 2800 à 3000
Cétones 1650 à 1750
Alcènes 1625 à 1685
78
III. Spectre RMN du proton
PHYSIQUE
A. Définition
RMN signifie Résonance Magnétique Nucléaire. La RMN du proton permet particulièrement

d’identifier les atomes d’hydrogène dans une molécule, ainsi que la nature et le nombre d’atomes du
milieu proche.
B. Principe
Lorsqu’un proton (noyau d’hydrogène) est placé dans un champ magnétique, il dispose de deux
niveaux d’énergie. Ces deux niveaux, que l’on nommera E1 et E2, ont une différence algébrique pro-
portionnelle au champ magnétique. Puis on excite le proton avec un rayonnement électromagnétique
à la bonne fréquence ν, il peut ainsi passer du niveau E1 à E2 tel que E2-E1 = h.ν où h est la constante de
Planck. Cette absorption correspond à un phénomène appelé résonance.
La fréquence de résonance ν est modifiée par la présence du cortège électronique présent autour
du proton : les électrons diminuent l’intensité du champ magnétique reçu par le proton. Ainsi la fré-
quence de résonance ν d’un proton au sein d’une molécule dépend des liaisons voisines, et il est donc
possible de déterminer son environnement chimique.
C. Spectre RMN
Le spectre RMN est constitué d’un ensemble de signaux (plusieurs pics fins). Chaque signal
correspond à la résonance du proton ou groupe de protons présents dans une molécule. Le déplacement
chimique, noté δ, est la grandeur en abscisse du spectre RMN et s’exprime généralement en partie par
million, notée ppm. Il reflète le décalage entre la fréquence de résonance des protons de la molécule étu-
diée et une fréquence de résonance prise pour référence. En général, la fréquence prise pour référence
est la fréquence de résonance de la molécule de tétramethylsylane (TMS).
Le spectre ci-dessous montre que dans l’éthanol CH3-CH2-OH, les protons (les hydrogènes) du
groupe CH3 résonnent vers 1,8 ppm, ceux du groupe CH2 vers 3,4 ppm et celui du groupe OH vers 4,9
ppm.
79
Spectre RMN de l’éthanol CH3-CH2-OH
Remarques
Dans le cas de molécules simples, les protons sont dits équivalents dans les cas suivants :
‑ les protons sont portés par le même atome de carbone.
‑ la molécule présente une symétrie, les protons qui correspondent sont équivalents.
Par exemple, dans la molécule du propane CH3CH2CH3 les trois atomes d’hydrogène du premier
carbone sont équivalents car ils sont liés au même atome de carbone. Il en est de même pour les atomes
d’hydrogène du troisième carbone. Les deux atomes d’hydrogène du groupe CH2 sont équivalents. De
plus, il y a une symétrie par rapport au carbone du milieu ; par conséquent, les trois atomes d’hydrogène
du premier carbone et ceux du troisième carbone sont équivalents.
D. Intégration du signal
Souvent, est superposée sur le spectre RMN une courbe d’intégration. En effet, cette courbe
permet de mettre en évidence la multiplicité des pics dus au groupe de protons. Elle est constituée
de paliers successifs et la hauteur séparant deux paliers successifs est proportionnelle au nombre de
protons qui résonnent.
80
PHYSIQUE
Spectre RMN de l’éthanoate de méthyle
Sur le spectre ci-dessus, la hauteur séparant deux paliers est identique car les deux groupes de
protons sont équivalents.
Exercices
Exercice 1
On considère un composé dont le spectre d’absorption dans le visible est :
81
1. La couleur du composé est :
a) orange b) rouge et bleu

c) verte et jaune d) incolore
2. Une solution de couleur verte :
a) absorbe les radiations de couleur verte

b) absorbe les radiations de couleur violette
c) absorbe les radiations de couleur orange
d) absorbe les radiations de couleur magenta
3. Une solution est incolore si :
a) elle absorbe toutes les radiations de la lumière blanche

b) elle absorbe en dehors du visible
c) elle n’absorbe aucune radiation
d) elle est acide
4. Les radiations UV ont pour intervalle de longueur d’onde :
a) 200 à 400 nm b) 400 à 800 nm

c) 200 à 400 cm -1
d) 200 à 400 m-1
Exercice 2
Sur la figure ci-dessous, le spectre de trois colorants : le bleu brillant (E133), la tartrazine de
couleur jaune (E102) et le vert naphtol.
82
PHYSIQUE
1. La courbe 1 :
a) correspond au bleu brillant

b) correspond au vert naphtol
c) correspond à la tartrazine
d) absorbe les radiations de couleur jaune
2. La courbe 3 absorbe dans la région :
a) vert du spectre b) orange-rouge du spectre

c) bleu-vert du spectre d) violet du spectre
3. La courbe 2 :
a) absorbe les radiations entre 500 et 600 nm

b) correspond au vert naphtol
c) correspond au bleu brillant
d) correspond à la tartrazine
4. L’absorbance A d’une solution colorée augmente si :
a) La concentration de la solution en espèce colorée augmente

b) L’épaisseur de la solution à traverser diminue
83
c) La longueur d’onde augmente

d) La fréquence de l’onde augmente
Exercice 3
Pour chaque question, choisir la bonne proposition.
Le spectre infrarouge d’un composé organique de formule brute C5H10O est donné ci-dessous :
1. Voici les domaines des nombres d’ondes de quelques liaisons :

Liaisons σ(cm-1)
C-H 2800 à 3000 et 1415 à 1470

O-H 3200 à 3250
C = O 1850 à 1950
C = C 1625 à 1685
N-H 3350 à 3450
Le composé organique de formule brute C5H10O ne possède pas une des quatre liaisons propo-
sées :
a) O-H b) C = O
c) C = C d) C-H
84
2. Le composé organique de formule brute C5H10O peut être un des quatre composés suivants :
PHYSIQUE
a) b)
c) d)
3. Le composé organique de formule brute C5H10O peut être :
a) le pentan-2-one b) le pentanol
c) le pent-4-èn-ol d) le pentan-3-one
4. Le domaine de longueur d’onde correspondant au domaine de nombre d’onde de la liaison

C = C est :
a) 220 à 456 nm b) 452 à 679 nm

c) 5930 à 6150 nm d) 1103 à 2034 nm
Exercice 4
Pour chaque question, choisir la bonne proposition.
On dispose du spectre de RMN de la molécule d’éthanoate d’éthyle de formule brute C 4H8O2.
Spectre RMN de l’éthanoate d’éthyle
85
1. La formule semi-développée de l’éthanoate d’éthyle est :
a) b)
c) d)
2. Le spectre RMN de l’éthanoate d’éthyle comporte :
a) un doublet b) un sextupet
c) un quadruplet d) quatre signaux
3. À quel groupe de protons correspond le triplet dont le déplacement chimique est δ = 1,7 ppm ?
a) au groupe C = O b) au groupe CH3

c) au groupe CH2 d) au groupe C-C
4. Dans un spectre RMN, un signal peut être repéré :
a) par sa longueur d’onde b) par son déplacement chimique

c) par sa fréquence d) par son nombre d’ondes
Exercice 5
1. Lorsqu’un proton possède pour voisin deux protons équivalents, le signal est :
a) un singulet b) un doublet
c) un triplet d) un quadruplet
2. Pour la molécule ci-dessous, quel est le nombre de groupes de protons équivalents ?
86
PHYSIQUE
a) deux groupes de protons b) six groupes de protons
c) trois groupes de protons d) huit groupes de protons
3. À quelle molécule peut-on attribuer le spectre RMN suivant :
a)
b)
c)
d)
87
Correction
Exercice 1
1. La couleur du composé est : c) verte et jaune. Ce composé absorbe essentiellement dans le

visible la lumière rouge (autour de 650 nm) et la lumière bleue (autour de 430 nm). Il apparaît alors du
rouge et du bleu de la couleur complémentaire, de couleur verte et jaune.
2. Une solution de couleur verte : d) absorbe les radiations de couleur magenta. En effet, si la
solution apparaît de couleur verte, cette couleur est complémentaire à la couleur des radiations absor-
bées. D’après le cercle chromatique, le magenta répond à la question :
3. Une solution est incolore si, lorsqu’elle est traversée par la lumière, elle laisse passer toutes
les radiations du spectre visible sans les absorber. Ainsi, la lumière visible sortant de la solution est
exactement la même lumière blanche qui y est entrée et la solution paraît incolore. Il fallait donc choisir
la réponse c).
4. Les radiations UV ont pour intervalle de longueur d’onde : a) 200 à 400 nm. Les radiations UV
sont en dehors du domaine du visible (400 à 800 nm), ce qui exclut la proposition b). Les propositions c)
et d) ne convenaient pas car les intervalles n’étaient pas exprimés dans la bonne unité.
Exercice 2
1. La courbe 1 correspond à : c) la tartrazine de couleur jaune. On remarque que le composé

associé à cette courbe absorbe essentiellement les longueurs d’ondes les plus courtes du spectre visible,
88
donc dans le violet, qui est la couleur complémentaire du jaune.
PHYSIQUE
2. La courbe 3 absorbe dans la région : b) orange-rouge du spectre aux alentours de 620 à
660 nm. Cette question faisait appel à la connaissance des couleurs du spectre visible en fonction des
longueurs d’ondes et il fallait procéder par élimination : les propositions a), c) et d) ne convenaient pas
car les couleurs appartenaient à la partie gauche du spectre visible.
3. La courbe 2 correspond : b) au vert naphtol. On remarque que cette courbe absorbe préféren-
tiellement les deux extrémités du spectre visible en laissant passer les radiations intermédiaires qui sont
de couleur verte.
4. L’absorbance A d’une solution colorée augmente si : a) la concentration de la solution en

espèce colorée augmente. En effet, l’absorbance est proportionnelle à la longueur de la cuve, mais aussi
à la concentration en espèce colorée par la relation de Beer-Lambert : A = k.C
Exercice 3
1. Le composé organique de formule brute C5H10O ne possède pas : b) C = O. C’est à l’aide du
tableau rassemblant quelques domaines des nombres d’ondes de liaisons qu’il est possible de repérer sur
le spectre IR les liaisons présentes (voir entouré) :
Comme la liaison C = O a un domaine de nombre d’onde entre 1850 et 1950 cm-1 et qu’il n’y a
aucune élongation appartenant à ce domaine, le composé ne comporte aucunement cette liaison.
89
2. Le composé organique de formule brute C5H10O peut être :
a)
D’après la question précédente, le composé organique ne possède pas la liaison C = O donc les
propositions b) et c) peuvent être écartées. De même, nous pouvons exclure la proposition d) car la
formule topologique ne comporte pas de liaison C = C.
3. Le composé organique de formule brute C5H10O peut être : c) le pent-4-èn-ol. Comme la

formule topologique de ce composé est :
Il comporte 5 atomes de carbone, une double liaison qui est en fait un alcène, et possède de plus
la fonction alcool. Le seul alcène proposé est le pent-4-èn-ol.
4. Le domaine de longueur d’onde correspondant au domaine de nombre d’ondes de la liaison

C = C est : c) 5930 à 6150 nm. C’est à partir du domaine du nombre d’ondes qu’est déterminé le domaine
de longueur d’onde. Sachant que toutes les radiations du spectre se font dans le domaine de l’infra-
rouge, les propositions a) et b) peuvent être écartées car les longueurs d’ondes présentées appartiennent
au domaine du visible. Pour départager les propositions a) et b), utilisons la relation entre la longueur
d’onde et le nombre d’ondes :
Ainsi , ce qui donne comme domaine très approximatif : λ1≈

0,001 cm = 10000nm et λ 2 ≈ 0,0005 cm = 5000 nm. Ce qui écarte la proposition d).
Exercice 4
1. La formule semi-développée de l’éthanoate d’éthyle est :
a)
Un ester a pour formule générale :
90
Un ester résulte de la réaction entre un acide carboxylique et un alcool. R désigne la première

chaîne carbonée issue d’un acide carboxylique et R’ est la deuxième chaîne carbonée issue d’un alcool.
PHYSIQUE
L’éthanoate d’éthyle est formé par réaction de l’acide éthanoïque (composé de deux atomes de carbone)
avec l’éthanol (composé de deux atomes de carbone). Ainsi, la formule semi-développée de l’éthanoate
d’éthyle comporte en tout quatre atomes de carbone, dont deux dans chaque chaîne carbonée.
2. Le spectre RMN de l’éthanoate d’éthyle comporte : c) un quadruplet. Ci-dessous le spectre

RMN de l’éthanoate d’éthyle légendé :
Spectre RMN de l’éthanoate d’éthyle
On remarque que ce spectre comporte un singulet, un triplet et trois signaux car la référence
TMS n’en fait pas partie. Les propositions a), b) et d) étaient à écarter.
3. Le déplacement chimique δ = 1,7 ppm correspond à : c) au groupe CH2 car il possède 3 protons
voisins équivalents de -CH3 . Par couplage, le signal associé sera un quadruplet.
4. Dans un spectre RMN, un signal peut être repéré : b) par son déplacement chimique. En effet,
un spectre RMN est constitué d’un ensemble de signaux (plusieurs pics fins). Chaque signal correspond
à la résonance du proton ou groupe de protons présents dans une molécule. Le déplacement chimique,
noté δ, est la grandeur en abscisse du spectre RMN et s’exprime généralement en partie par million,
notée ppm.
Exercice 5
1. Lorsqu’un proton possède pour voisin deux protons équivalents, le signal est : c) un triplet.
91
C’était une question de cours : un groupe de protons équivalents ayant pour voisins n protons non
équivalents présente un signal de résonance sous forme d’un multiplet de (n+1) pics. Ici, n = 3 donc il y
a trois pics, c’est un triplet.
2. Pour la molécule ci-dessous, le nombre de groupes de protons équivalents est : a) deux groupes
de protons. Le premier est entouré par un trait plein, le deuxième par des traits pointillés :
3. On peut attribuer le spectre RMN à la molécule :
a)
C’est la seule molécule où se trouve un seul groupe de protons équivalents, donnant ainsi un seul
groupe de pics sur le spectre RMN.
PHYSIQUE
LOIS ET MODÈLES
PHYSIQUE
Chapitre V : Temps, mouvements
et évolution
Afin d’étudier un mouvement, de nombreuses lois ont été établies dont les trois lois de Newton.
Avant de pouvoir les exploiter, il est indispensable de savoir définir les vecteurs position, vitesse et accélé-
ration, de reconnaître des mouvements (rectilignes, curvilignes, circulaires, uniformes ou uniformément
variés…) et de donner dans chaque cas les caractéristiques du vecteur accélération.
I. Les mouvements
A. Le référentiel
Un référentiel est défini par un point et trois axes pointant dans des directions fixes. Les référen-
tiels les plus communs sont :
‑ Le référentiel terrestre, auquel on associe une portion de surface terrestre (ou l’intérieur d’une
pièce tel un laboratoire) où les mouvements sont de faible amplitude pendant une durée relativement
courte par rapport à la durée de rotation terrestre.
‑ Le référentiel géocentrique, auquel on associe le centre de la Terre avec trois axes pointant en
direction d’étoiles fixes. Il permet d’étudier des mouvements de grande amplitude (satellites) mais de
durée inférieure à la période de révolution de la Terre autour du Soleil.
‑ Le référentiel héliocentrique, auquel on associe le centre du Soleil avec trois axes pointant vers
des étoiles considérées comme fixes.
B. Position, vitesse et accélération
‑ Le vecteur position :
95
Dans un référentiel choisi pour l’étude du mouvement, on désigne un repère orthonormé (O ;
et un repère de temps. Un point M y est donc repéré pas ses coordonnées (x(t) ;y(t) ;z(t)) et la
position du point M à un instant donné t correspond à :
‑ Le vecteur vitesse :
Le vecteur vitesse correspond à la dérivée du vecteur position par rapport au temps, ce qui
donne les relations suivantes :
où v x,v y et vz correspondent respectivement aux composantes du vecteur vitesse selon l’axe des
abscisses, l’axe des ordonnés et l’axe des cotes. Son unité est le m.s-1.
‑ Le vecteur accélération :
Le vecteur accélération correspond à la dérivée du vecteur vitesse et peut s’écrire :
Son unité est le m.s-2.
C. Propriétés
Si on considère la projection du vecteur sur la trajectoire, alors plusieurs cas peuvent se

dégager :
‑ Le mouvement est accéléré si sont de même sens.
‑ Le mouvement est décéléré si sont de sens opposés.
96
PHYSIQUE
‑ Si alors , le mouvement est uniforme et la vitesse est constante.
‑ Si ont la même direction, alors le mouvement est rectiligne tout en pouvant
être accéléré ou décéléré.
II. Les lois de Newton
A. Première loi de Newton ou principe d’inertie
« Le centre d’inertie d’un système isolé est animé d’un mouvement de translation rectiligne
uniforme. »
97
Quelques précisions sont nécessaires afin de maîtriser parfaitement cette loi :
‑ Rectiligne signifie en ligne droite.
‑ Uniforme précise que la vitesse est constante mais aussi, non moins important, que le
vecteur vitesse est constant.
‑ La vitesse peut être nulle, ce qui signifie que le centre d’inertie du système isolé est immo-
bile.
B. Deuxième loi de Newton
Parfois appelée relation fondamentale de la dynamique, la deuxième loi de Newton relie la

somme vectorielle des forces extérieures qui s’exercent sur un système de masse m et l’accélération
de son centre d’inertie dans un référentiel galiléen.
La deuxième loi de Newton peut s’écrire :
Remarques :
‑ Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton est vérifiée.
‑ Si alors et on retrouve la première loi de Newton.
B. Troisième loi de Newton
Cette loi est aussi appelée principe des actions réciproques, ou loi d’action et réaction.
Voici l’énoncé : « Si un système A exerce sur un système B une force alors le système B
exerce sur le système A une force de valeur et de direction identiques à et de sens opposé.
On a donc : »
98
III. Mouvement des satellites
PHYSIQUE
A. Vecteur accélération dans la base de Frénet
Considérons un point M ayant un mouvement circulaire. Soit le vecteur unitaire tangent en M

à la trajectoire et dans le sens du mouvement, et le vecteur normal en M à la trajectoire et dirigé vers le
centre du cercle. Appelons v la norme du vecteur vitesse du point M alors le vecteur accélération s’écrit :
Remarque :
Si le mouvement est circulaire uniforme, le vecteur accélération est colinéaire à car = 0.
Par conséquent, la norme du vecteur accélération serait :
B. Les lois de Kepler
a. Première loi de Kepler
La première loi de Kepler ou « loi des orbites » précise que les orbites des planètes autour du Soleil
sont des ellipses dont l’astre occupe le foyer.
99
b. Deuxième loi de Kepler
La deuxième loi de Kepler ou « loi des aires » indique que les aires balayées par le rayon de la
trajectoire d’une planète pendant le même intervalle de temps sont égales.
Ci-dessus est représentée l’orbite d’une planète autour du Soleil. Si l’on considère que le point B
indique la position de la planète deux mois après son passage en A et que le point D indique la position
de la planète deux mois après son passage en C alors les aires des secteurs angulaires S1 et S2 sont égales.
c. Troisième loi de Kepler
La troisième loi de Kepler ou « loi des périodes » énonce que le carré de la période de révolution
est proportionnel au cube du demi-grand axe de l’orbite de la planète autour de son astre. On a ainsi
la relation : où T est la période de révolution de la planète en seconde, a est la longueur du
demi-axe de l’orbite, K est le coefficient de proportionnalité.
C. Satellites artificiels en orbite terrestre
De nombreux satellites tournent en orbite au-dessus de nos têtes. Certains sont en orbite
basse, orbite circulaire d’altitude de quelques centaines de kilomètres environ, afin d’éviter les forces
de frottement de l’atmosphère qui provoqueraient prématurément la chute des satellites à la surface
100
terrestre. Leur période est d’environ 90 minutes. D’autres satellites sont appelés géostationnaires, ils
décrivent une orbite en exactement 23 heures et 56 minutes, durée pendant laquelle la Terre effectue une
PHYSIQUE
révolution sur son axe. Ainsi, leur altitude est de 36000 kilomètres et ils restent toujours dans le plan de
l’équateur, de sorte qu’ils semblent fixes pour un observateur terrestre.
Vitesse et période d’un satellite :
Supposons qu’un satellite de masse m effectue un mouvement circulaire uniforme à l’altitude z

autour de la Terre. De plus, M et R sont respectivement la masse et le rayon de la Terre.
Le satellite est animé d’une vitesse de norme v et il est soumis à la force de gravitation
alors la deuxième loi de Newton projetée sur la normale à la trajectoire permet
d’écrire :
avec G constante de gravitation, soit :
et sachant que la période T est la durée pendant laquelle le satellite parcourt le périmètre 2π(R+z)
à la vitesse v, on a :
101
Exercices
Exercice 1
1. La première loi de Newton ou principe d’inertie n’est valable que dans un des cas bien précis :
a) l’objet est en rotation autour d’un axe fixe

b) l’objet est animé d’un mouvement rectiligne uniforme
c) l’objet est en chute libre
d) l’objet pénètre dans un fluide visqueux
2. Qu’implique la première loi de Newton sur la somme vectorielle des forces appliquée au
système ?
a) elle est égale à 0

b) elle est égale à
c) elle est proportionnelle à l’accélération que subit le système
d) elle est non nulle
3. La seconde loi de Newton porte un autre nom, lequel ?
a) la relation fondamentale de la dynamique

b) la relation de Newton
c) le principe newtonien
d) le deuxième principe d’inertie
4. Le poids d’un parachutiste, une fois son parachute déployé, est :
a) inférieur à son poids en début du saut

b) supérieur à son poids en début du saut
c) égal à son poids en début du saut
d) dépendant de l’altitude
102
5. Un des référentiels cités ci-dessous n’est pas galiléen :
PHYSIQUE
a) un train roulant constamment à 100km/h en ligne droite
b) le référentiel lié au sol
c) un vélo roulant en ligne droite à vitesse constante
d) une voiture accélérant en ligne droite
Exercice 2
À partir de la date t = 0s, un mobile M est animé d’un mouvement rectiligne dont la position sur
l’axe (O ; ) en fonction du temps est repérée par x(t) = -3t3-2t+2
1. La vitesse du mobile v(t) suivant l’axe (O ; ) en fonction du temps est donnée par :
a) v(t) = 9t²+2 b) v(t) = -9t²-2

c) v(t) = -3t²+2t d) v(t) = -9t²
2. Par conséquent, l’accélération a(t) du mobile sur l’axe (O ; ) à l’instant t est :
a) a(t) = 60 b) a(t) = -3t²

c) a(t) = 60t d) a(t) = -18t
3. Quelle est la position du mobile lorsque l’accélération est nulle ?
a) x = 0 b) x = -2
c) x = 2 d) x = 3
103
4. Une des quatre propositions est incorrecte :
a) il existe une date t0 pour laquelle l’accélération est égale à -9 m.s-2

b) le mobile a un mouvement rectiligne uniformément varié
c) la première loi de Newton est vérifiée lors du mouvement du mobile M
d) le mobile passe une seule fois par le point O
Exercice 3
Un satellite artificiel de masse m est en orbite géostationnaire autour de la Terre à une altitude
z = 36000 km. La Terre est considérée comme sphérique et homogène, son rayon est RT = 6300 km et sa
masse MT = 5,9.1024 kg.
1. Le satellite a donc un mouvement circulaire uniforme autour de la Terre, dans ce cas :
a) la valeur de la vitesse est constante

b) le vecteur vitesse est constant
c) la valeur de l’accélération est nulle
d) le vecteur accélération est nul
2. Une des quatre propositions suivantes est incorrecte :
a) le satellite est soumis à une accélération et son vecteur est normal à la trajectoire
104
b) la norme du vecteur accélération dépend de la norme du vecteur vitesse

c) le mouvement du satellite se fait dans le plan de l’équateur
PHYSIQUE
d) le satellite se trouve toujours à la verticale d’un des pôles de la Terre
3. Le satellite en orbite est soumis à un champ de gravitation de norme et donc à

une force d’attraction gravitationnelle dont la norme est :
a) b)
c) d)
4. Est-il convenable de considérer que le satellite géostationnaire :
a) est en chute libre ?

b) est toujours à la verticale du même méridien ?
c) a une période de révolution de 23 heures et 56 minutes autour de la Terre ?
d) a une orbite elliptique dans le plan de l’équateur ?
Exercice 4
Les six courbes suivantes représentent différents éléments de mouvements ou trajectoires de

points mobiles dans différents repères. Donc chaque mobile se déplace dans un plan (O, x, y) et les
courbes n’indiquent que quelques éléments de son mouvement.
105
1. Parmi les courbes ci-dessus, quelles sont celles qui représentent une trajectoire plan ?
a) les courbes 5 et 6 b) les courbes 2 et 6

c) toutes sans exception d) toutes sauf les courbes 1 et 4
2. On suppose qu’un point mobile a un mouvement dans le plan (O ; x ; y) décrit simultanément
par les courbes 1 et 4. Le point mobile :
a) a un mouvement circulaire uniforme

b) a un mouvement rectiligne uniforme
c) reste immobile
d) a une trajectoire curviligne
3. Quelle courbe traduit un mouvement rectiligne uniforme ou circulaire uniforme ?
a) La courbe 3 b) La courbe 4
c) La courbe 5 c) La courbe 6
106
4. Supposons qu’un objet mobile a un mouvement rectiligne et que la norme de son vecteur
vitesse a les caractéristiques décrites par la courbe 3. Alors il est possible d’affirmer que :
PHYSIQUE
a) le mobile a un mouvement uniformément décéléré
b) le mobile a un vecteur vitesse constant
c) le mobile a un mouvement rectiligne uniforme
d) le mobile a un mouvement uniformément accéléré
Exercice 5
Une des épreuves d’athlétisme est le lancer du « poids », lors de laquelle un athlète effectue un
lancer du « poids » d’une masse m = 7,35 kg. On négligera toutes les forces de frottement lors du lancer.
Le lanceur anime le « poids » d’une vitesse vo = 1,0 m.s-1 et à l’instant t = 0 s le « poids » quitte sa
main à une hauteur h = 2,0 m du sol.
La trajectoire du « poids » est contenue dans un repère ) et le vecteur vitesse est

incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale.
Donnée : g = 10,0 m.s-2
1. Comment peut-on caractériser la trajectoire du « poids » après la date t = 0 s ?
107
a) une trajectoire hyperbolique b) une trajectoire parabolique

c) une trajectoire circulaire d) on ne peut définir la trajectoire
2. L’équation cartésienne de la trajectoire du « poids » dans le plan (O ; x ; y) est donnée par :
a)
b)
c)
d)
3. À la date t = 0 s, les coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O, x; y) sont :
a) b)
c) d)
4. Sachant que le lanceur propulse le « poids » avec un angle de 45°, la valeur exacte de l’abscisse
du point de chute sur l’axe (O ; x) est :
a) x = 5 m b) x = 3 m
c) x = 2 m d) x = 4 m
Exercice 6
1. Un satellite est en orbite autour de la Terre. Il effectue une révolution de rayon R avec une
période T. La troisième loi de Kepler s’écrit :
108
a) b)
PHYSIQUE
c) d)
2. Pour connaître toutes les distances dans le système solaire, connaissant les périodes de révo-
lution des planètes, il faut et il suffit :
a) de connaître la distance entre la Terre et la Lune

b) de connaître la masse du Soleil
c) de connaître au moins une distance entre une planète et le Soleil
d) de connaître les masses de toutes les planètes du système solaire
3. Les planètes situées à l’intérieur de l’orbite de la Terre, telles Vénus et Mercure, ont des
périodes de révolution :
a) proportionnelles au rayon de leur orbite

b) supérieures à une année
c) inférieures à une année
d) inversement proportionnelles au rayon de leur orbite
4. La station spatiale internationale est en orbite autour de la Terre à une altitude z = 400 km. Sa
vitesse est constante et égale à v = 8 km.s-1.
Données : Rayon de la Terre R = 6380 km ; Masse de la Terre M = 6,0.1024 kg
a) la troisième loi de Kepler s’applique en prenant z comme longueur du demi-grand axe

de l’orbite
b) la station spatiale internationale possède une accélération
c) la période de révolution de la station est de 26 heures
d) Si la masse de la station était doublée, son altitude z serait également doublée
5. Un mobile est animé d’une vitesse vo = 10,0 m.s-1 à l’instant t = 0 s à une hauteur h = 2,00 m du
sol. La trajectoire du mobile est contenue dans un repère ) et le vecteur vitesse est incliné
d’un angle α par rapport à l’horizontale. À tout instant, le mobile est soumis au champ de gravitation
terrestre.
109
Les coordonnées du vecteur vitesse du mobile à une date t quelconque sont :
a) b)
c) d)
Correction
Exercice 1
1. La première loi de Newton ou principe d’inertie n’est valable que dans le cas où : b) l’objet est
animé d’un mouvement rectiligne uniforme. En effet, cette loi établie au XVIIe siècle précise que le
centre d’inertie d’un système la vérifiant ne peut qu’avoir un mouvement rectiligne uniforme ou être
immobile. Par conséquent, le vecteur vitesse est constant et la somme vectorielle des forces appliquées
au système est égale à , ce qui permet d’exclure les propositions a), c) et d).
2. La première loi de Newton implique que la somme vectorielle des forces est : b) égale à
(et non 0 ! Eh oui, si on ajoute des pommes, ça ne peut pas faire des tomates !) Une somme vectorielle
est égale à un vecteur.
3. La seconde loi de Newton porte un autre nom : a) la relation fondamentale de la dynamique.

Simple question de cours que tout élève de Terminale S doit absolument connaître. Pour rappel, la
deuxième loi de Newton peut s’écrire : .
110
4. Le poids d’un parachutiste, une fois son parachute déployé, est : c) égal à son poids en début du
saut. Le saut du parachutiste se fait dans un référentiel galiléen (le référentiel terrestre) car la trajectoire
PHYSIQUE
s’effectue dans un espace réduit où le champ de gravité est uniforme. Ainsi, le poids du parachutiste
reste constant tout au long du saut, au contraire des forces de frottement de l’air sur le parachutiste. Rien
que l’évocation de ces forces de frottement pouvait inciter à choisir les mauvaises propositions b) ou c).
5. Réponse d) Une voiture qui accélère en ligne droite n’est pas un référentiel galiléen. On
rappelle qu’un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton est vérifiée.
Pour la proposition a), le mouvement est rectiligne uniforme donc la loi est vérifiée. La proposition b)
est par définition un référentiel galiléen : le référentiel terrestre. Et enfin c), le vélo a un mouvement
rectiligne uniforme.
Exercice 2
1. La vitesse du mobile v(t) suivant l’axe (O ; ) en fonction du temps est donnée par b) v(t) = -9t²-
2 car la vitesse v(t) correspond à la dérivée de la position x(t) par rapport au temps :
La seule difficulté dans cette question était de dériver correctement x(t) par rapport à la variable
temps t, notion mathématique couramment acquise par les lycéens.
2. L’accélération a(t) du mobile sur l’axe (O ; ) à l’instant t est : d) a(t) = -18t. Cette question
dépendait de la précédente et demandait juste un nouveau calcul différentiel. L’accélération a(t) est la
dérivée de v(t) par rapport à t : .
3. La position du mobile, lorsque l’accélération est nulle, a pour valeur : c) x = 2. C’est à partir de
l’expression de l’accélération en fonction du temps a(t) = -18 t que la proposition correcte est détermi-
née : a(t) = 0 pour t = 0 et x(0) = 2.
4. Réponse c) La première loi de Newton est vérifiée lors du mouvement du mobile M est
la proposition incorrecte. Même si le mobile a un mouvement rectiligne, il n’est pas nécessairement
uniforme. En effet, l’accélération est non nulle en fonction du temps : a(t) = -18 t. De plus, si t = 0,5 s
alors a(0,5) = -9 m.s-2, ce qui affirme la proposition a). v(t) = -9t²-2<0 pour tout t, ainsi le mouvement se
fait dans le sens des x décroissants à partir de x = 2 : le point passe une seule fois par le point O. Pour
111
finir, la proposition b) est correcte car l’accélération du mobile est non nulle en fonction du temps.
Exercice 3
Un satellite artificiel de masse m est en orbite géostationnaire autour de la Terre à une altitude
z = 36000 km. La Terre est considérée comme sphérique et homogène, son rayon est RT = 6300 km et sa
masse MT = 5,9.1024 kg.
1. Le satellite a donc un mouvement circulaire uniforme autour de la Terre, dans ce cas : a)

la valeur de la vitesse est constante. Sur le schéma ci-dessous sont placées deux positions A et B du
satellite à deux dates différentes.
Il est indéniable que le vecteur vitesse change de direction entre deux positions sur l’orbite : le
vecteur vitesse n’est donc pas constant (exit la proposition b) ). Seule la norme du vecteur vitesse reste
constante tout au long de la révolution du satellite autour de la Terre. Le mouvement étant circulaire
uniforme, le satellite n’est soumis qu’à une accélération centripète de norme , ce qui
permet d’écarter les propositions c) et d).
2. La proposition incorrecte est : d) le satellite se trouve toujours à la verticale d’un des pôles
de la Terre. L’énoncé précise que le satellite est géostationnaire : il décrit une orbite en exactement
23 heures et 56 minutes, durée pour laquelle la Terre effectue une révolution sur son axe. Ainsi, son
altitude est de 36000 km ; il reste toujours dans le plan de l’équateur (c) est vraie) et semble fixe pour un
observateur terrestre. Il subit une accélération centripète de norme
112
Cette accélération est normale à la trajectoire et dépend de la norme du vecteur vitesse (a) et b)
sont vraies).
PHYSIQUE
3. Le satellite en orbite est soumis à un champ de gravitation de norme et donc à
une force d’attraction gravitationnelle dont la norme est :
b)
En effet, tout objet de masse m dans un champ de gravitation de norme g subit une force
colinéaire à telle que (P = mg au niveau du sol terrestre).
Ainsi,
4. Attention, dans cette question, il ne s’agissait pas de déterminer une proposition vraie mais
de déterminer la proposition fausse parmi les quatre. Il fallait absolument lire les quatre propositions
et découvrir que seule la réponse d) était fausse. Il était alors convenable de considérer que le satellite
géostationnaire est en chute libre, qu’il est toujours au-dessus du même méridien et que sa période de
révolution est de 23 heures et 56 minutes.
Exercice 4
Les six courbes suivantes représentent différents mouvements d’un point mobile dans différents
repères. Afin de mieux les interpréter, quelques commentaires y sont insérés.
113
1. Réponse b) les courbes 2 et 6 représentent une trajectoire. Une trajectoire plan ne peut se
représenter que dans un repère (O, x, y). Ce qui n’est pas le cas des courbes 5, 6,1 et 4.
2. On suppose qu’un point mobile a un mouvement dans le plan (O ; x ; y) décrit simultanément
par les courbes 1 et 4. Le point mobile c) reste immobile. En effet, ces courbes montrent que l’abscisse
et l’ordonnée du mobile restent constantes en fonction du temps.
3. Réponse c) la courbe 5 traduit un mouvement rectiligne uniforme ou circulaire uniforme

car le mobile est animé d’une vitesse constante, condition nécessaire à un mouvement rectiligne uni-
forme ou circulaire uniforme.
4. Il est possible d’affirmer que : d) le mobile a un mouvement uniformément accéléré car la

norme du vecteur vitesse est une fonction linéaire du temps de la forme v = kt. Comme
est constant, le mouvement est uniformément accéléré.
114
Exercice 5
PHYSIQUE
1. La trajectoire du « poids » après la date t = 0 s est caractérisée par : b) une trajectoire parabo-
lique comme représentée sur le schéma ci-dessus. Çe ne pouvait être une trajectoire hyperbolique car
même si celle-ci peut être réalisée par un mobile, elle ne fait pas partie des notions vues en Terminale S.
La proposition c) trajectoire circulaire était à écarter car elle n’est possible que si le « poids » est soumis
à une accélération normale à la trajectoire alors que tout au long du lancer, le « poids » est soumis à
l’accélération de norme g verticale.
2. L’équation cartésienne de la trajectoire du « poids » dans le plan (O ;x ;y) est donnée par :
a)
Il était inutile pour cette question d’établir l’expression littérale de l’équation cartésienne de
la trajectoire du « poids », mais il fallait utiliser les conditions initiales et procéder par élimination. À
t = 0 s, le « poids » a pour coordonnées (0, h) dans (O, x, y). Si on remplace x par 0 dans les équations pro-
posées, seules les équations a) et c) vérifient y = h. De plus, la trajectoire est parabolique et « inclinée »
vers le bas, alors le scalaire multiplié au terme x² est négatif, donc la proposition c) peut être écartée.
3. À la date t = 0 s, les coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O; x; y) sont : d)
Rien de tel qu’un schéma et un peu de trigonométrie pour établir les coordonnées de :
115
Ainsi, dans chaque triangle rectangle peuvent être établies les relations trigonométriques sui-
vantes :
, d’où
4. Sachant que le lanceur propulse le « poids » avec un angle de 45°, la valeur exacte de l’abscisse
du point de chute sur l’axe (O ; x) est : c) x = 2 m. Il était difficile de trouver la bonne proposition sans
connaître les valeurs exactes de cos 45° et tan 45° soit respectivement et 1.
Il fallait ensuite injecter ces deux valeurs et les conditions initiales dans l’équation cartésienne
de la trajectoire déterminée à la question 2 avec bien sûr y = 0 :
Soit à résoudre l’équation du second degré :
Un calcul de discriminant permet de trouver deux solutions : x = -1 m et x = 2 m. Seule la

deuxième solution est cohérente au problème posé.
Exercice 6
1. La troisième loi de Kepler s’écrit : d) . Seule une connaissance précise des

trois lois de Kepler permettait de choisir correctement la bonne proposition, et procéder par élimina-
tion ne servait à rien.
2. Pour connaître toutes les distances dans le système solaire, en sachant les périodes de révolu-
116
tion des planètes, il faut et il suffit c) de connaître au moins une distance entre une planète et le Soleil.
La troisième loi de Kepler précise que pour chaque satellite du Soleil ayant une orbite de plus grand
PHYSIQUE
demi-axe R et une période de révolution T, on a :
où k est une constante donnée par avec M masse du Soleil et G constante de

gravitation. Par exemple, si on connaît la période T1 et R1 rayon de plus grand demi-axe d’une planète
et la période T2 d’une seconde planète sans connaître R 2, alors nous avons l’égalité : et un
simple « produit en croix » permettra de déterminer la valeur R 2.
3. Les planètes situées à l’intérieur de l’orbite de la Terre, telles Vénus et Mercure, ont des périodes
de révolution : c) inférieures à une année. C’est encore un résultat de la troisième loi de Kepler : comme
pour toutes les planètes du système solaire, on a : où k est une constante dépendant de la masse
du Soleil, si R diminue alors indéniablement T diminue. Plus une planète est proche du Soleil, plus sa
période de révolution diminue.
4. Réponse b) La station spatiale internationale possède une accélération .
La station spatiale internationale, en orbite autour de la Terre à une altitude z = 400 km, est
animée d’un mouvement circulaire uniforme donc subit une accélération normale à la trajectoire de
norme .
La bonne proposition pouvait être trouvée par déduction, mais il était possible aussi de procéder
par élimination. La proposition a) n’est pas correcte car ce n’est pas z la longueur de demi-grand axe
mais R+z. La proposition c) est à écarter car une période de révolution de 26 heures correspond à un
satellite d’altitude supérieure à celle d’un satellite géostationnaire, soit 36000 km. Et enfin, la proposi-
tion d) n’est pas correcte car la période T, l’altitude z et la vitesse sont reliées par :
et ne dépendent pas de la masse du satellite.
Remarque :
L’énoncé propose plusieurs valeurs numériques. Ces valeurs peuvent induire en erreur le
candidat en lui suggérant un calcul obligatoire, mais en réalité aucune application numérique n’était
nécessaire.
117
5. Les coordonnées du vecteur vitesse du mobile à une date t quelconque sont : c)
C’est à partir de la deuxième loi de Newton que ces coordonnées sont déterminées.
Le mobile n’est soumis qu’à son poids, alors et donc et . Ainsi, les
coordonnées de dans (O, x, y) sont (0 ; -g).
Comme et , en intégrant suivant la variable t, on obtient les

coordonnées de
PHYSIQUE
Chapitre VI : Travail, énergie et relativité
L’expression de travail d’une force sur un objet sur une distance L est apparue au cours du
XVIII siècle pour comparer la tâche effectuée par les machines avec celle des hommes. C’est ainsi
e
qu’apparut la relation « Travail = F×L ». S’en est suivie l’étude des forces de frottement des machines
parallèlement à la fatigue des ouvriers afin d’optimiser le rendement…
I. Travail et énergie
A. Travail d’une force constante
a) Une force est dite constante lorsque sa valeur, son sens et sa direction ne varient pas au cours
du temps. Si le point d’application de cette force se déplace d’un point A à un point B, alors le travail de
la force entre le point A et B est
Remarques :
‑ L’unité du travail est le joule (J)
‑ Un travail positif est dit travail moteur, un travail négatif est dit travail résistant.
‑ Le travail d’une force constante entre deux points A et B ne dépend pas du chemin suivi pour
aller de A vers B.
b) Cas particulier du travail du poids : le travail effectué par le poids d’un système de masse m
entre deux points A et B est donné par : avec zA et zB respecti-
vement les altitudes des points A et B. On dit ainsi que le poids est une force conservative.
119
c) Energie potentielle, cinétique et mécanique :
‑ On peut définir l’énergie potentielle de pesanteur d’un système de masse m à partir d’un niveau
de référence z = 0 par Ep = mgz où z est la côte.
‑ L’énergie cinétique d’un système de masse m et animé d’une vitesse v est donnée par :
‑ L’énergie mécanique d’un système est égale à la somme de son énergie potentielle et de son
énergie cinétique : Em = Ec+Ep. L’énergie mécanique se conserve au cours du temps si le système est
conservatif. Par contre, si le système est soumis à des forces de frottement, la variation de l’énergie
mécanique entre deux états est égale au travail de ces forces de frottement entre les deux états.
B. Particule dans un champ électrique uniforme
a) Force électrostatique
Toute particule ponctuelle portant une charge q située dans un champ électrique uniforme est
soumise à une force électrostatique
b) Mouvement d’une particule dans un champ électrique uniforme
Dans un repère (O, x, y) situé dans un référentiel galiléen et où règne un champ électrique uni-
120
forme , se trouve une particule portant une charge q et animée d’une vitesse initiale . On négligera
pour la suite le poids de la particule par rapport à la force électrostatique.
PHYSIQUE
À l’instar d’un système mobile dans le champ de pesanteur terrestre, c’est à l’aide de la deuxième
loi de Newton que la trajectoire de la particule est établie. La particule de masse m n’est soumise qu’à la
force électrostatique et on a soit de coordonnées .
À t = 0 s, les conditions initiales de vitesse et de position sont et

. En intégrant deux fois, le vecteur vitesse et le vecteur position à la date t sont donnés par :
et .
En éliminant la variable t dans les équations horaires de position, on obtient l’équation carté-
sienne de la trajectoire :
Il s’agit de l’équation d’une parabole sauf si α = 90, auquel cas la trajectoire est rectiligne.
Remarques :
‑ Si q<0 alors la trajectoire parabolique sera concave ou « inclinée » dans le sens contraire de .
‑ Si q>0 alors la trajectoire parabolique sera convexe ou « inclinée » dans le même sens que .
121
C. Forces de frottement
Toute force qui s’exerce sur un corps en mouvement dans un fluide (gaz ou liquide) et qui est de
sens opposé à la vitesse du corps dans le référentiel d’étude est appelée force de frottement. Par exemple,
la résistance de l’air est une force de frottement, au même titre que la force de frottement de l’huile sur
l’enveloppe d’une bille tombant dans le liquide.
Ces forces de frottement ont une intensité variable qui dépend de plusieurs facteurs : la vitesse et
le coefficient de frottement fluide.
‑ Si la vitesse du corps est faible par rapport au fluide, la force de frottement est
proportionnelle à la vitesse du corps et on peut écrire : où k est une constante
(coefficient de frottement fluide).
‑ Si la vitesse du corps est plus grande, la force de frottement est proportionnelle au carré
de la vitesse : et donc F = kv².
D. Chute d’un corps avec frottements fluides
Considérons un corps de masse m qui tombe sans vitesse initiale dans un fluide. Il est soumis à
son poids mais aussi à une force de frottement fluide en supposant la poussée d’Archi-
mède négligeable et la vitesse assez faible pour avoir la proportionnalité entre F et v.
La deuxième loi de Newton projetée sur l’axe

(O ; y) s’écrit : Puis sachant que
, on obtient l’équation différentielle vérifiée
par la vitesse v du corps :
ou plus simplifiée :
122
Remarques :
PHYSIQUE
Aux premiers instants de la chute, la vitesse est très petite et la force de frottement est très infé-
rieure au poids du corps. Il est acceptable de considérer pendant cet intervalle de temps que le corps est
en chute libre.
Plus la vitesse croît, plus la force de frottement fluide augmente et tend à compenser le poids qui
reste constant. Ainsi, la somme vectorielle des forces s’appliquant sur le corps devient nulle et le corps
est animé d’un mouvement rectiligne uniforme. La vitesse est constante et on dit que le corps atteint
sa vitesse limite vlim. Cette vitesse limite est déterminée à l’aide de l’équation différentielle considérée
plus haut :
La vitesse est constante, alors et vlim vérifie soit
Il est intéressant de représenter graphiquement les variations de la vitesse en fonction du temps.

Deux régimes sont alors remarquables :
‑ Le régime transitoire pendant lequel la vitesse croît en fonction du temps.
‑ Le régime permanent où le corps a atteint sa vitesse limite.
II. L’oscillateur mécanique
A. Oscillations libres du pendule
Le pendule simple est constitué d’une masse m accrochée à un fil de longueur L et de masse
123
négligeable et inextensible. On écarte la masse de sa position d’équilibre puis on la lâche : elle

oscille librement, effectue de petites oscillations et son amplitude α obéit à l’équation différentielle :
La période propre (période des oscillations) est donnée par
B. Aspects énergétique
‑ L’énergie cinétique du pendule est Ec =
‑ L’énergie potentielle de pesanteur de la masse m est Ep = mgL(1-cosα) où le niveau de référence

de l’énergie potentielle ( Ep = 0 ) est choisi pour α = 0.
‑ L’énergie mécanique Em = Ec+Ep est conservée en l’absence de frottement
124
C. Le pendule élastique horizontal
PHYSIQUE
Une masse m est accrochée à un ressort de raideur k et de masse négligeable. La masse m peut
glisser sans frottement sur un plan horizontal.
La position x du centre de gravité de la masse m obéit à l’équation différentielle :
On en déduit sa période propre :
Remarque :
‑ Si les frottements sont faibles, l’oscillateur a un régime faiblement amorti. La pseudo-période

est alors proche de la période propre.
‑ Si les frottements sont plus importants, il n’y a pas de pseudo-période et l’oscillateur se retrouve
dans un régime apériodique : l’amplitude tend rapidement vers 0 sans qu’il y ait d’oscillation.
III. La relativité restreinte
A. Invariance de la vitesse de la lumière
La valeur de la vitesse de la lumière dans le vide est une constante fondamentale de la Physique.
Sa valeur est c = 2,99792458×108 m.s-1. La lumière, contrairement aux idées reçues, n’obéit pas à la règle
de composition des vitesses.
125
Par exemple, si le passager d’un train en mouvement à 100 km.h-1 jette une balle dans le sens de la
marche à 20 km.h-1, la balle sera animée d’une vitesse de 120 km.h-1 dans le référentiel terrestre. Mais la
lumière émise par une lampe située dans ce même train se déplace à la même vitesse c dans le référentiel
du train et le référentiel terrestre. Ainsi, la vitesse de propagation de la lumière dans le vide est la même
dans tous les référentiels galiléens quelle que soit la vitesse de la source ou de l’observateur.
C’est en 1905 qu’Albert Einstein énonça que la vitesse de la lumière dans le vide est la même
quel que soit le référentiel dans lequel on l’observe. À cette époque, ce postulat surprit énormément et
s’opposa à l’hypothèse de temps absolu.
B. Le caractère relatif du temps
En règle générale, le temps s’écoule de manière différente pour des observateurs dans des réfé-
rentiels en mouvement, et la différence de temps augmente avec la vitesse relative des référentiels. Cette
dilatation du temps peut être déterminée à l’aide d’une relation, mais il faut d’abord définir le temps
propre et le temps mesuré :
‑ Le temps propre ∆t est la durée séparant deux événements situés au même endroit dans un
référentiel galiléen (R). Cette durée est mesurée par une horloge située à proximité des deux événements
et fixe dans ce référentiel.
‑ Le temps mesuré ∆t’ est la durée séparant deux événements, mesurée par une horloge fixe
située dans un référentiel galiléen (R’) en mouvement par rapport au référentiel galiléen (R) dans lequel
on mesure le temps propre ∆t.
Alors ∆t et ∆t’ sont liés par la relation de dilatation temporelle :
où v est la vitesse relative d’un référentiel par rapport à l’autre et c la vitesse de la lumière dans le vide.
Remarques :
‑ Comme v²<c² alors on a ∆t’>∆t. Le temps est mesuré plus lentement pour l’horloge qui se
déplace par rapport à un observateur qu’une horloge immobile par rapport à cet observateur.
126
‑ Lorsque la vitesse relative est faible, la durée mesurée diffère très peu de la durée propre. Les
vitesses faibles des objets qui nous entourent ne nécessitent pas de tenir compte de la dilatation du
PHYSIQUE
temps. La relation de dilatation temporelle est donc adaptée pour des vitesses proches de celle de la
lumière.
Exercices
Exercice 1
Un ballon-sonde est envoyé dans l’atmosphère pour y mesurer la pression et la température en

fonction de l’altitude. Ce ballon de volume V est rempli d’hélium, la masse volumique de ce gaz est
inférieure à celle de l’air, ce qui permet au ballon de s’élever. Le ballon a un mouvement rectiligne entre
les altitudes de 100 m et 1000 m. On négligera la variation de g entre ces deux altitudes, les frottements
de l’air sur le ballon et le volume de la nacelle.
Données : g = 10,0 N/kg ; ρair = 1,250 kg.m-3 ; ρhélium = 0,1785 kg.m-3 ; V = 50 m3 ; masse
ballon+nacelle : m = 40 kg.
127
1. Lors de l’ascension, le ballon-sonde est soumis à deux forces : la poussée d’Archimède et le

poids . L’intensité de la poussée d’Archimède est donnée par :
a) PA = ρhélium.V.g b) PA = m.g

c) PA = ρair.V.g d) PA = (ρair-ρhélium) .V.g
2. Le travail du poids du ballon entre l’altitude h = 100 m et l’altitude h = 1000 m est :
a) positif b) égal à -360000 joules

c) égal à -200000 joules d) égal à 360000 joules
3. Le ballon s’élève dans les airs car :
a) l’intensité de la poussée d’Archimède est supérieure à l’intensité du poids du ballon

b) la masse du ballon est inférieure à la masse de l’hélium contenu dans l’enveloppe du
ballon
c) l’intensité de la poussée d’Archimède est égale à l’intensité du poids du ballon
d) la température varie en fonction de l’altitude
4. La puissance P d’une force est donnée par la relation :

où est le travail de cette force entre A et B, et t la durée de ce travail. Le ballon met 2 heures
pour passer de l’altitude h = 100 m à l’altitude h = 1000 m. La puissance du poids entre ces deux altitudes
est égale à :
a) 20 W b) 30 W
c) 40W d) 50 W
Exercice 2
Un proton est animé d’une vitesse horizontale v dans un champ électrique uniforme vertical.
On néglige la masse du proton dans les trois premières questions de l’exercice ; ainsi, la particule n’est
soumise qu’à la force électrostatique.
128
Donnée : g = 10 N/kg
PHYSIQUE
1. Dans la zone de champ électrique uniforme, le proton :
a) n’est pas dévié b) est dévié vers le haut

c) est dévié vers le bas d) voit sa vitesse diminuer
2. Une des quatre affirmations n’est pas correcte.
a) l’intensité de la force électrostatique est proportionnelle à l’intensité du champ électrique

b) la force électrostatique est colinéaire à
c) la trajectoire du proton est parabolique
d) l’intensité de la force électrostatique dépend de la vitesse du proton
3. Le proton est remplacé par un électron. Il est animé d’une vitesse horizontale dans le champ
électrique uniforme. L’allure de la trajectoire (en tirets) est :
a)
129
b)
c)
d)
4. Dans cette question, le poids de la particule n’est plus négligé. Dans le cas où un proton de
charge q>0 est injecté dans la zone de champ électrique uniforme, quelle est la condition sur la norme
de afin que la particule ait une trajectoire horizontale ?
a) b)
c) d)
130
Exercice 3
PHYSIQUE
Un pendule est constitué d’une bille supposée ponctuelle, de masse m = 100 g, accrochée à un
fil de longueur inextensible L = 50 cm. On repère la position de la bille par l’angle que fait le fil avec la
verticale passant par O. Le pendule est écarté vers la gauche d’un angle α et la bille est lancée avec une
vitesse v. Le niveau de référence de l’énergie potentielle est repéré par la position la plus basse du centre
de gravité de la bille. On négligera tous les frottements.
(α = 30°, v = 2 m/s et g = 10 N/kg)
1. Lorsque la bille passe à la verticale du point O pour la première fois, l’énergie cinétique de la
bille est :
a) supérieure à 0,2 joules b) inférieure à 0,2 joules

c) égale à 0,2 joules d) on ne peut pas la déterminer
2. L’énergie potentielle de pesanteur de la bille au moment du lâcher a pour expression :
a) Ep = mgL b) Ep = mg
c) Ep = mgL (1 - ) d) Ep = mgL ×
131
a) l’énergie potentielle de pesanteur de la bille n’est pas à son maximum au moment du

lâcher
b) la période propre du pendule constitué de la bille et du fil a pour expression
c) l’énergie mécanique au moment du lâcher a pour expression Em = mgL (1-cosα)
d) le système constitué de la bille et du fil est conservatif
4. On remplace le fil du pendule par un fil de longueur quatre fois plus grande. La période propre
du pendule:
a) est divisée par deux b) ne change pas

c) est multipliée par quatre d) est multipliée par deux
Exercice 4
On considère deux scientifiques Alfred et Basile. Alfred est immobile sur Terre et Basile se trouve
dans une fusée animée d’un mouvement rectiligne uniforme à la vitesse où c est la vitesse de
la lumière. Soit ∆t’ le temps propre de Basile et ∆t le temps propre d’Alfred.
1. ∆t’ et ∆t sont liés par :
a) b)
c) d)
2. a pour valeur :
132
a) 0,5 b) 2
c) 4 d) 0,1
PHYSIQUE
3. Lorsqu’Alfred voit son temps propre augmenter de 8 secondes, il voit l’horloge propre de Basile
n’avancer que de :
a) 2 secondes b) 4 secondes
c) 5 secondes d) 7 secondes
4. Inversement, lorsqu’il s’écoule 4 secondes dans le référentiel lié à Basile, Basile voit l’horloge
propre d’Alfred n’avancer que de :
a) 2 secondes b) 5 secondes
c) 10 secondes d) 7 secondes
Exercice 5
On place un observateur A dans le référentiel terrestre. On synchronise deux horloges atomiques :

l’une reste avec l’observateur A, l’autre est placée dans un avion de ligne volant à vitesse constante de
720 km/h par rapport au sol et ce pendant 9 heures. On rappelle que c = 3.10 m.s-1 .
1. Soit ∆t’ le temps propre de l’horloge placée dans l’avion et ∆t le temps propre de l’horloge de
l’observateur resté sur le sol terrestre. a pour expression :
a) b)
c) d)
2. Après avoir transformé correctement l’expression établie à la question précédente
133
et en utilisant le fait que :
, on obtient l’approximation :
a) b)
c) d)
3. Sachant que = 9 heures, alors a pour valeur approchée :
a) 2,7.10 -7 s b) -1,5.10 -8 s
c) -7,2.10 -9 s d) -2,3.10 -9 s
4. À la fin du vol, l’observateur resté sur le sol terrestre relève le temps indiqué par les deux
horloges.
a) l’horloge de l’avion retarde par rapport à l’horloge restée sur le sol terrestre
b) l’horloge de l’avion avance par rapport à l’horloge restée sur le sol terrestre
c) il n’y a pas de décalage entre les deux horloges
d) l’horloge de l’avion retarde de 2,3.10 -9 s par rapport à l’horloge restée sur le sol terrestre
Exercice 6
Une éprouvette contenant un liquide visqueux sert de support à l’étude de la chute d’une bille
d’acier de volume V et de masse m. La bille, qui constitue le système étudié, est lâchée sans vitesse
initiale à l’instant t = 0 s.
134
PHYSIQUE
À partir de la date t = 0 s est enregistrée la position de la bille à des intervalles de temps réguliers.
À l’aide d’un logiciel de traitement de données, l’évolution de la vitesse de la bille en fonction du temps
a été représentée (voir ci-dessous).
1. La représentation de la vitesse de la bille en fonction du temps permet d’affirmer que :
a) la bille est en chute libre

b) à t = 0 s, les forces qui s’appliquent sur la bille se compensent
c) à partir d’une certaine date, la bille a un mouvement rectiligne uniforme
d) l’accélération de la bille est nulle à chaque instant
2. Lors de sa chute, la bille est soumise à trois forces : son poids , la poussée d’Archimède et
la force de frottement fluide . Une proposition est incorrecte :
a) la poussée d’Archimède varie en fonction du temps
135
b) la force de frottement fluide varie en fonction du temps

c) et ont le même sens
d) l’intensité de est toujours inférieure au poids de la bille
3. L’équation différentielle vérifiée par la vitesse v lors de la chute de la bille est donnée par :
avec k = 0,1 S.I. Lorsque la vitesse limite est atteinte, a pour valeur :
a) 0,01 N b) 0,02 N
c) 0,04 N d) 0,08 N
4. La fonction v(t) = A(1-eBt) où A et B sont des constantes avec B<0 est solution de l’équation
différentielle. La valeur de A est :
a) 0,1 S.I. b) 0,2 S.I.

c) 0,3 S.I. d) 0,3 S.I.
Correction
Exercice 1
1. L’intensité de la poussée d’Archimède est donnée par : c) PA = ρair.V.g.
Rappel : l’intensité de la poussée d’Archimède est égale au poids du liquide ou du gaz déplacé.
Dans cette question, c’est le poids du volume V d’air déplacé par le ballon qui donne l’intensité de PA.
Comme la masse d’air est donnée par ρair.V alors PA = ρair.V.g.
2. Le travail du poids du ballon entre l’altitude h = 100 m et l’altitude h = 1000 m est : b) égal à
-360000 joules. Le ballon passe de l’altitude h = 100 m à h = 1000 m, alors le travail du poids est résistif
donc négatif : les propositions a) et d) sont donc incorrectes. Seule une application numérique permet-
tait de déterminer la bonne proposition. Le travail du poids entre ces deux altitudes est donné par
136
3. Le ballon s’élève dans les airs car : a) l’intensité de la poussée d’Archimède est supérieure à
l’intensité du poids du ballon. En effet, le ballon n’est soumis qu’à deux forces ( ) et la somme
PHYSIQUE
vectorielle des forces appliquée au système doit être non nulle pour que le ballon s’élève.
4. La puissance P d’une force est donnée par la relation : où est

le travail de cette force entre A et B, et t la durée de ce travail. Le ballon met 2 heures pour passer de
l’altitude h = 100 m à l’altitude h = 1000 m. La puissance du poids entre ces deux altitudes est égale à :
d) 50 W.
a été déterminé à la question 3 et est égal à -360000 J. Il ne reste plus qu’à effectuer l’ap-
plication numérique et penser à convertir 2 heures en secondes :
Exercice 2
1. Dans la zone de champ électrique uniforme, le proton : b) est dévié vers le haut car il est
soumis à la force électrostatique où q est la charge du proton. Comme q>0, sont de
même sens et la particule est déviée vers le haut.
2. Réponse d) L’intensité de la force électrostatique dépend de la vitesse du proton est l’affir-

mation fausse. On a alors F est bien proportionnel à E, est colinéaire à et la trajectoire du
proton est parabolique (cf. cours).
3. L’allure de la trajectoire de l’électron (en tirets) est : d)
Ne pas avoir remarqué que le proton était remplacé par un électron (de charge q négative) était
l’erreur à ne pas faire. L’électron est soumis à une force électrostatique mais de sens contraire à , ce qui
a pour effet de dévier l’électron vers le bas. Seule la proposition d) respecte cette condition.
137
4. La condition sur la norme de afin que la particule ait une trajectoire horizontale est : c)
.
Afin que la particule ne soit pas déviée, le poids du proton doit compenser la force électrosta-
tique (voir schéma ci-dessous). On a ainsi la relation et en la projetant sur leur droite de
direction, on obtient F = P puis q.E = m.g et .
Exercice 3
1. Lorsque la bille passe à la verticale du point O pour la première fois, l’énergie cinétique de la
bille est : a) supérieure à 0,2 joules. Déterminer la valeur numérique de l’énergie cinétique à cet endroit
était trop long, il fallait en premier lieu calculer l’énergie cinétique lors du lâcher :
. Mais au moment du lâcher, la bille est au-dessus

du niveau de référence et a une énergie potentielle positive ; et lorsqu’elle passe par la position d’équi-
libre, l’énergie potentielle est convertie en énergie cinétique, qui devient donc supérieure à 0,2 joules.
2. L’énergie potentielle de pesanteur de la bille au moment du lâcher a pour expression : c) Ep =

mgL (1- ). Seul un schéma et un peu de trigonométrie permettent de trouver la bonne proposition :
138
L’énergie potentielle de pesanteur au moment du lâcher est égale à Ep = L( 1-cosα) = L( 1-cos30°)
et tout élève de lycée doit absolument connaître la valeur exacte de cos30° soit !
PHYSIQUE
3. La proposition incorrecte est : c) l’énergie mécanique au moment du lâcher a pour expres-
sion Em = mgL (1-cosα). En effet, c’est l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur au moment du
lâcher et non l’énergie mécanique. La proposition a) est correcte car la bille est animée d’une vitesse
initiale qui est convertie totalement en énergie potentielle lorsqu’elle atteint son niveau le plus haut.
La proposition b) est correcte car c’est exactement l’expression de la période propre d’un pendule. Et
enfin, le système constitué de la bille et du fil est conservatif car les oscillations du pendule se font sans
frottement.
4. La période propre du pendule est : d) multipliée par deux. C’est à l’aide de l’expression de la
période propre du pendule . Si on remplace L par 4L on obtient
Exercice 4
1. ∆t’ et ∆t sont liés par : a) . C’est bien le temps propre de Basile ∆t’qui
semble s’écouler plus lentement car il est en mouvement par rapport à Alfred donc ∆t’>∆t, ainsi les
propositions b) et c) sont à écarter. La proposition d) est incorrecte car elle est mathématiquement
fausse : l’expression sous le radical est négative.
2. a pour valeur b) 2 car
Il fallait absolument avoir déterminé la bonne proposition à la question précédente pour trouver
cette valeur.
3. Lorsqu’Alfred voit son temps propre augmenter de 8 secondes, il voit l’horloge propre de
Basile : b) n’avancer que de 4 secondes. Nous savons que
donc l’horloge propre de Basile voit son temps s’écouler par Alfred deux fois moins rapidement, soit 4
secondes.
4. Inversement, lorsqu’il s’écoule 4 secondes dans le référentiel lié à Basile, Basile voit l’horloge
139
propre d’Alfred : a) n’avancer que de 2 secondes. Il était tentant d’inverser la réponse et de répondre
naturellement 8 secondes (cf. question précédente) mais ce serait oublier que les indications de durée
sont liées au référentiel d’étude. Nous sommes ici dans le référentiel de Basile et c’est maintenant Alfred
qui est en mouvement. On voit alors le temps propre d’Alfred s’écouler deux fois moins rapidement que
celui de Basile soit 2 secondes.
Exercice 5
1. a pour expression : c)
Il fallait connaître la relation de dilatation temporelle et exprimer

:
2. Après avoir transformé correctement l’expression , on obtient l’approximation : d)

.
Cette question faisait appel à des calculs mathématiques avant d’utiliser . On a

donc :
Puis en utilisant le fait que , on a .
3. a pour valeur approchée : c) - 7,2.10 -9 s. Avant de faire l’application numérique,

il fallait surtout ne pas oublier de convertir ∆t = 9 h en secondes, soit 9×3600, mais ne pas faire la
multiplication et convertir les km/h en m/s. On a donc :
Puis en simplifiant
140
PHYSIQUE
Il faut rappeler que la calculatrice est interdite à ce concours, il est absolument nécessaire de maîtriser
toutes les méthodes de calcul.
4. Réponse a) l’horloge de l’avion retarde par rapport à l’horloge restée sur le sol terrestre. En
effet, l’horloge placée dans l’avion voit son temps s’écouler moins rapidement que l’horloge placée sur
le sol terrestre et le décalage est de 7,2 milliardièmes de seconde !
Exercice 6
1. Réponse c) à partir d’une certaine date, la bille a un mouvement rectiligne uniforme. En

effet, à partir d’un certain moment, la vitesse est constante. La représentation graphique montre que la
vitesse varie en fonction du temps et particulièrement à partir de t = 0 s, ainsi la bille a un mouvement
rectiligne uniformément varié (proposition d) fausse), ce qui implique que les forces auxquelles elle
est soumise ne se compensent pas (proposition b) fausse). Pour finir, la bille n’est pas en chute libre car
elle n’est pas soumise qu’à son poids, mais aussi à la poussée d’Archimède et à une force de frottement
fluide.
2. La proposition incorrecte est : a) la poussée d’Archimède varie en fonction du temps. La

poussée d’Archimède ne dépend que du volume du fluide déplacé, de la masse volumique du fluide, de g
et non du temps. La proposition b) est correcte car l’intensité de la force de frottement varie en fonction
de la vitesse, c) est correcte car et ont toutes les deux un sens contraire au mouvement et d) est
correcte car cette particularité permet à la bille d’avoir un mouvement vertical vers le bas.
3. a pour valeur : b) 0,02 N.
Lorsque la vitesse limite est atteinte, on a et donc Graphique-

ment, la vitesse limite a pour valeur 0,2 m.s et il ne reste plus qu’à effectuer l’application numérique :
-1
4. La fonction v(t) = A(1-eBt) où A et B sont des constantes avec B<0, est solution de l’équation
différentielle. La valeur de A est : b) 0,2 S.I. Supposons t très grand. À cette date, la vitesse limite est
atteinte et on peut supposer que eBt≈0. D’où, pour t très grand, v(t) = A = 0,2 S.I.
141
PHYSIQUE
Chapitre VII : Énergie, matière
et rayonnement
L’étude de la matière peut se faire au niveau microscopique ou macroscopique. Cette dernière

ne s’intéresse qu’au comportement de l’ensemble des constituants d’un système à l’échelle humaine.
Lors d’une étude énergétique, afin de mettre en évidence des transferts d’énergie, il est nécessaire de
définir le système étudié. Le système est donc un ensemble macroscopique constitué de particules
microscopiques (atomes, ions, molécules) séparé de l’extérieur par des frontières où peuvent avoir lieu
des transferts thermiques.
I. Transferts d’énergie entre systèmes macroscopiques
A. Les différents modes de transferts thermiques
‑ La conduction correspond à un échange direct de chaleur entre des matières en contact.

L’échange de chaleur se fait toujours de la source chaude vers la source froide.
‑ La convection est un échange de chaleur qui s’effectue grâce à un mouvement de matière dans
un milieu liquide ou gazeux. Généralement, les mouvements se font de manière spontanée grâce à la
différence de température et de densité entre des zones du liquide ou gaz et bien sûr, du chaud vers le
froid.
143
‑ Le rayonnement thermique : tout corps chaud émet par sa surface extérieure un rayonnement
électromagnétique dont l’intensité est fonction de sa température. C’est le rayonnement thermique qui,
par exemple, permet au feu de se déplacer horizontalement sur de courtes distances sans apport de
matière combustible.
B. Le flux thermique
1. Définition du flux thermique Φ
Considérons un corps de forme parallélépipédique, d’épaisseur e, représentant une paroi (un

mur par exemple). Chaque paroi, de surface S, est respectivement à la température T1 et T2 tel que
T1<T2. Il existe alors un flux Φ thermique traversant le corps de la paroi chaude à la paroi froide comme
indiqué ci-dessous :
144
Le flux Φ thermique s’exprime en watt (W) et est défini par la relation :

où e est exprimé en mètre (m), S en mètre carré (m²), et λ est une constante caractéristique du corps,
PHYSIQUE
la conductivité thermique et s’exprime en watt par mètre et par kelvin ( W.m-1.K-1). Ainsi le flux ther-
mique à travers une surface est la puissance thermique qui la traverse. Il évalue la rapidité du transfert
thermique.
Remarques :
‑ Le flux est proportionnel à la surface S de la paroi.
‑ Le flux est proportionnel à la différence de température et il est nul lorsque l’équilibre ther-
mique est atteint.
‑ La conductivité thermique λ dépend seulement de la nature du corps, pas de sa forme ni de ses

dimensions. La conductivité thermique est la grandeur physique qui caractérise l’aptitude d’un corps
à conduire la chaleur.
Ci-dessous un tableau de quelques valeurs de la conductivité thermique de quelques matériaux

usuels :
Désignation λ en W.m-1. K-1
Terre cuite 1,15

Béton 1,4
Béton cellulaire 0,22
Mortier d’enduit 1,15
Plâtre en plaque 0,35
Verre 1,15
Plexiglas 0,2
PVC 0,2
Feutre bitumé 0,23

Aluminium 230
Acier 52
Plomb 35
145
Polystyrène extrudé 0,035

Polystyrène expansé 0,043
Laine de verre 0,041
2. La résistance thermique
Par définition, la résistance thermique est la résistance qu’oppose un matériau au passage d’un
flux de chaleur. On définit la résistance thermique par : , exprimée en kelvin par watt (K.W-1),
et nous pouvons alors réécrire le flux : .
Remarques :
‑ Plus la résistance thermique est grande, plus le flux est petit.
‑ La résistance thermique est proportionnelle à l’épaisseur du corps.
‑ On facilite les applications numériques du flux en s’imposant T1<T2.
3. Exemples des parois planes
a. Parois placées l’une contre l’autre :
Soient deux parois placées l’une contre l’autre, de résistances thermiques R1 et R 2, de sorte que
leur face commune est à la même température :
Le flux traversant les deux parois est alors donné par : et la résistance thermique
R de l’ensemble des deux parois est donnée par : R=R1+R 2
146
b. Parois placées l’une à côté de l’autre :
PHYSIQUE
Soient deux parois placées l’une à côté l’autre, de résistance thermique R1 et R 2 et respectivement
traversées par les flux thermiques Φ1 et Φ2. Les faces gauches sont à la température T2 et les faces droites à
la température T1 de sorte que T2>T1
Le flux Φ total traversant l’ensemble des deux parois est :
Nous pouvons écrire que la résistance thermique R de l’ensemble des deux parois est donnée par :
.
II. Transferts quantiques d’énergie
Une onde lumineuse de fréquence ν peut interagir avec la matière en échangeant une quantité
précise d’énergie. On dit que cette énergie est quantifiée et elle est donnée par la relation : E=h.ν où h est la
constante de Planck de valeur 6,64.10-34 J.s.
Sachant que où c est la célérité de la lumière dans le vide et λ la longueur d’onde correspon-
dante à l’onde lumineuse, on peut aussi écrire .
147
A. Niveaux d’énergie d’un atome
Un atome peut se trouver dans différents états. On associe à chaque état une énergie, mais
l’ensemble de ces états n’est pas continu mais discret. Ainsi est nommé En chaque état d’énergie avec n
entier.
a. Excitation d’un atome
Un photon d’énergie E=h.ν peut être absorbé par un atome se trouvant au niveau d’énergie En s’il
possède un niveau d’énergie Em tel que E=h.ν= Em- En. Si tel est le cas, on dit que le photon est absorbé
et l’atome se retrouve au niveau d’énergie Em.
b. Désexcitation d’un atome
Un atome peut se désexciter en passant du niveau d’énergie Em au niveau d’énergie En en émet-

tant un photon d’énergie E= Em- En.
148
Remarques :
PHYSIQUE
‑ Un atome a une quantité finie d’états d’énergie. L’état de plus basse énergie est appelé état
fondamental est souvent noté E0. Les états supérieurs sont appelés états excités.
‑ On appelle énergie d’ionisation de l’atome l’énergie qu’il faut lui fournir pour lui « arracher »
un électron.
‑ Les états d’énergie sont donnés dans une unité adaptée : les électronvolts (eV). Pour les
applications numériques, il est indispensable de convertir les électronvolts en joules sachant que 1 eV=
1,6.10 -19 J.
B. Dualité onde-particule
La lumière peut être vue, selon les conditions des expériences, comme une onde ou comme une
particule, le photon. Singulièrement, elle se comporte comme les deux à la fois, on parle alors de dualité
onde-particule. Ce sont les expériences de franges d’interférences qui mettent en évidence ce double
comportement : on peut détecter les photons un à un (i.e. particules) et en laissant passer un grand
nombre de photons, des franges claires et sombres peuvent être observées (i.e. ondes). Ce comporte-
ment n’est pas seulement associé au photon mais à toutes les particules élémentaires en mouvement à
qui on peut associer une onde de longueur d’onde λ donnée par la relation de Broglie : où h est la
constante de Planck (6,62.10 J.s) et p la quantité de mouvement associé à la particule telle que p=m.v.
-34
Remarque :
Il faut privilégier l’aspect ondulatoire lorsque la longueur d’onde est du même ordre de grandeur
que l’obstacle, ainsi le phénomène de diffraction pourra être observé. Sinon, la mécanique classique
sera utilisée.
Voici quelques exemples :

Considérons des systèmes de masse m et animés d’une vitesse v :
Système Masse m Vitesse Taille ouverture en m Diffraction

en kg m/s a en m
149
Élève passant 60 2 1 5,5.10-36 Impossible

une porte car λ<<a
Électrons à 9,1.10-31 800 10-6 9,1.10-7 Possible car
travers une λ≈a
fente
Grain de 10-10 0,001 10-6 6,62.10-21 Impossible car
poussière λ << a
La relation de Broglie permet aussi d’évaluer la quantité de mouvement p d’un photon en fonc-
tion de son énergie E (en J). En effet, on a : alors on obtient
Exercices
Exercice 1
Considérons un mur d’épaisseur e = 10 cm et de surface S = 10 m². La température de la face

interne est T2 = 20°C, celle de la face externe est T1= . Le mur, essentiellement constitué de béton,
a pour conductivité thermique λ = 1,4 W.m .K . -1 -1
1. La résistance thermique R du mur a pour expression :
150
a) b)
PHYSIQUE
c) d)
2. La résistance thermique R du mur a pour valeur approchée :
a) 7,14.10 -3 K.W-1 b) 7,14 K.W-1

c) 7,14.102 K.W-1 d) 7,14.10 -3 Ω
3. Une des quatre propositions est incorrecte.
a)le flux thermique passe de la face la plus chaude vers la face la plus froide du mur
b) le flux thermique s’exprime en W.m-2
c) le flux est proportionnel à l’écart de température entre les deux faces du mur
d) le flux est proportionnel à l’épaisseur du mur
4. La valeur du flux thermique est :
a) environ Φ=1400 W
b) plus grande que 10000 W
c) il n’est pas possible de la déterminer
d) plus petite que 1 W
Exercice 2
Considérons une paroi constituée de deux lames de verre séparées par une couche d’air (double
vitrage). T1 et T2 sont les températures telles que T1 < T2.
151
Quelques données concernant les matériaux de la paroi sont rassemblées dans le tableau ci-
dessous :
Désignation Épaisseur (m) Surface (m²) λ en W.m-1.K-1 R en K.W-1

Verre 6.10-3
2 1,20
Air 12.10 -3 2 0,08
1. La résistance thermique du verre a pour valeur :
a) 2,5.10 -4 K.W-1 b) 2,5.10 -2 K.W-1

c) 2,5.10 -3 K.W-1 d) 2,5.10 -1 K.W-1
2. La conductivité thermique λ de l’air placé entre les deux lames de verre a pour valeur :
a) 7,5.10-2 W.m-1.K-1 b) la même que celle du verre

c) on ne peut la déterminer d) 7,5.10-1 W.m-1.K-1
3. La résistance thermique du système air+ verre est :
a) 0,0825 K.W-1 b) 0,0850 K.W-1

c) 0,175 K.W-1 d) 0,350 K.W-1
4. Le flux thermique Φ passant dans la paroi est égal à 10 W. Quelle est la variation de tempéra-
ture entre la face interne et externe ?
152
a) 0,35°C b) 0,825°C
c) 1,75°C d) 0,85°C
PHYSIQUE
Exercice 3
Voici trois diagrammes énergétiques représentant l’énergie initiale et l’énergie finale de trois
systèmes différents :
Ec est l’énergie cinétique du système, Ep est l’énergie potentielle du système et U est l’énergie
interne du système, somme des énergies chimiques et thermiques, soit toute l’énergie que possède le
système et qui n’est pas stockée sous forme d’énergie cinétique ou d’énergie potentielle.
1. Pour quel(s) diagramme(s) l’énergie mécanique ne varie pas ?
a) les diagrammes 1 et 3 b) les trois diagrammes

c) les diagrammes 1 et 2 d) le diagramme 2
a) le diagramme 2 correspond à un transfert thermique

b) le diagramme 1 peut correspondre à un système en chute libre
c) le diagramme 3 peut correspondre à un système constitué de liquide que l’on chauffe
153
d) le diagramme 2 peut correspondre à un système en chute libre
3. Parmi les affirmations suivantes, une seule est fausse. Laquelle ?
a) le diagramme 1 montre un système ayant une vitesse croissante entre l’état final et initial
b) le bilan énergétique entre deux états d’un pendule simple peut être représenté par le
diagramme 1
c) le diagramme 3 présente un transfert de chaleur vers l’extérieur du système
d) le système représenté par le diagramme 1 est conservatif
Exercice 4
On considère l’état fondamental d’énergie E0 et les trois premiers états excités d’un atome donné
représentés ci-dessous :
1. À quelle transition correspond la plus grande longueur d’onde ?
a) de E3 à E0 b) de E2 à E0
c) de E1 à E0 d) de E3 à E2
2. À quelle transition correspond la plus petite longueur d’onde ?
a) de E3 à E0 b) de E2 à E0
154
c) de E1 à E0 d) de E3 à E2
PHYSIQUE
3. L’atome peut-il absorber un photon d’énergie :
a) b) E = E0
c) E = 2 E0 d) E = E1-E0
Exercice 5
Données : la constante de Planck a pour valeur h = 6,62.10 -34 J.s, la célérité de la lumière dans le
vide vaut c = 3.108 m.s-1. Sachant que E0 = 13,6 eV et que les états de l’atome d’hydrogène ont pour énergie
où n est entier :
1. L’état fondamental de l’atome d’hydrogène est :
a) E0 b) E1= 13,6 eV
c) E1= -13,6 eV d) E0= -13,6 eV
2. Sachant que la transition de E3 vers E2 se fait par émission d’un photon, quelle est son énergie ?
a) b)
c) d)
3. La longueur d’onde λ de la radiation émise lors de la transition de E3 vers E2 de l’atome d’hydro-

gène a pour expression :
a) b)
c) d)
4. Sachant que la transition de E3 vers E2 se fait par l’émission d’un photon dans le domaine du
155
visible et précisément dans le rouge. Dans quel domaine du spectre électromagnétique se fait la transi-
tion de E 4 vers E3 ?
a) rayons X b) ultraviolet
c) infrarouge d) visible
5. L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène dans l’état excité E2 a pour valeur :
a) 1,51 eV b) -13,6 eV
c) 13,6 eV d) 3,4 eV
Exercice 6
Un photon d’énergie 2,71 eV a été absorbé par un atome de lithium.
Données : la constante de Planck a pour valeur h = 6,62.10 -34 J.s, la célérité de la lumière dans le
vide vaut c = 3.108 m.s-1
1. Son énergie en joules est :
a) E = 2,71 J b) E = 4,34.10 -19 J

c) E = 4,34.10 -34
J d) E = 4,34.10 -10 J
2. La fréquence ν de l’onde correspondante est donnée par :
a) on ne peut pas la déterminer
b) Hz
c) ν = h.E
d) ν = 3.108 Hz
156
3. On suppose que l’ordre de grandeur de la fréquence ν est 1.1015 Hz. Cette onde appartient à
quel domaine du spectre électromagnétique ?
PHYSIQUE
a) Visible b) Ultraviolet
c) Infrarouge d) Rayons X
Correction
Exercice 1
1. La résistance thermique R du mur a pour expression : d) . Il était possible de retrouver

cette relation par une analyse dimensionnelle. Sachant que R s’exprime en K.W-1 et que λ en W.m-1.K-1,
le produit R.λ a pour unité m-1. Ce qui permet d’écrire R.λ = et d’affirmer que la proposition d)
est correcte.
2. La résistance thermique R du mur a pour valeur approchée : a) 7,14.10 -3 K.W-1.
En effet, , ce qui permet d’affirmer que 0,001<R<0,01 et d’écarter les

propositions b) et c). R s’exprime en K.W : la proposition d) n’est pas correcte.
-1
3. Réponse b) le flux thermique s’exprime en W.m-2 est incorrecte. Le flux Φ thermique s’exprime
en watt (W) et est défini par la relation : où e, épaisseur de la paroi, est exprimé
en mètre (m) ; S, surface de la paroi, en mètre carré (m²) ; et λ est une constante caractéristique du corps,
la conductivité thermique et s’exprime en watt par mètre et par kelvin (W.m-1.K-1). Ainsi, le flux ther-
mique est c) proportionnel à l’écart de température entre les deux faces du mur et d) proportionnel à
l’épaisseur du mur mais aussi passe toujours a) de la face la plus chaude vers la face la plus froide du mur.
4. La valeur du flux thermique est : a) environ Φ = 1400 W. Sachant que , que

T2 = 20°C et T1 = 10°C puis R = 7,14.10 K.W , on a
-3 -1
dont la valeur approchée est
plus petite que 10 W mais plus grande que 1 W, il ne reste plus qu’à choisir la proposition a).
4
157
Exercice 2
1. La résistance thermique du verre a pour valeur : c) 2,5.10 -3 K.W-1. Sa valeur numérique se

détermine à l’aide de la relation donc
2. La conductivité thermique λ de l’air placé entre les deux lames de verre a pour valeur : a)
7,5.10 W.m-1.K-1. Déterminée encore par la relation
-2
la conductivité thermique a pour expres-
sion donc .
3. La résistance thermique du système air+ verre est : b) 0,0850 K.W-1. En effet le système
air+verre est constitué de trois parois superposées, alors la résistance thermique R de l’ensemble des
trois parois est donnée par : R = 2×Rverre+Rair = 2×2,5.10-3+8.10 -2 = 0,0850 K.W-1.
4. La variation de température entre la face interne et externe est de : d) 0,85°C. Encore une
question où la bonne proposition doit être déterminée par un calcul numérique. Par définition le flux
thermique a pour expression où R est la résistance thermique totale de la paroi.
On a alors T2-T1 = Φ×R = 10×0,0850 soit 0,85°C.
Exercice 3
1. L’énergie mécanique varie pour : a) les diagrammes 1 et 3. L’énergie mécanique d’un système
est égale à la somme de son énergie potentielle et cinétique : Em = Ec+Ep. On remarque que pour le
diagramme 1, l’énergie mécanique ne varie pas entre l’état final et l’état initial même s’il y a variation
des énergies cinétiques et potentielles. Le diagramme 2 présente une énergie cinétique constante mais
une énergie potentielle décroissante entre l’état initial et final : l’énergie mécanique n’est pas conservée
dans ce cas. Enfin, le diagramme 3 présente une énergie potentielle constante entre les deux états et une
énergie cinétique constamment nulle : l’énergie mécanique est conservée.
158
2. La proposition incorrecte est : d) le diagramme 2 peut correspondre à un système en chute

libre. On remarque que le diagramme 2 a une énergie interne croissante entre l’état initial et final : c’est
PHYSIQUE
un transfert thermique. Idem pour le diagramme 3 qui peut correspondre à un système constitué de
liquide que l’on chauffe. Un système est dit en chute libre s’il n’est soumis qu’à une force, le poids, donc
son énergie potentielle diminue et son énergie cinétique croît sans que son énergie interne U varie.
Ainsi, le diagramme 2 ne correspond pas à un système en chute libre, contrairement au diagramme 1.
3. Réponse c) le diagramme 3 présente un transfert de chaleur vers l’extérieur du système est

incorrecte car l’énergie totale de ce système augmente entre l’état initial et l’état final, ce qui correspond
à un apport de chaleur entre les deux états. Le diagramme 1 montre une énergie cinétique croissante
correspondant à une vitesse croissante entre l’état final et l’état initial (proposition a)), qui peut aussi
tout à fait satisfaire au bilan énergétique d’un pendule simple (proposition b)). Enfin, ce diagramme a
son énergie totale conservée entre les deux états : le système est conservatif (proposition d)).
Exercice 4
1. La transition correspondant à la plus grande longueur d’onde est : d) de E3 à E2 . Il faut rappeler

la relation liant la longueur d’onde λ, h la constante de Planck, c la célérité de la lumière dans le vide
et la variation d’énergie ∆E : ∆E . Donc λ sera d’autant plus grand que ∆E sera petit. D’après le
diagramme des niveaux d’énergie de l’atome, c’est la variation d’énergie ∆E de E3 à E2 qui est minimale.
2. La transition correspondant à la plus petite longueur d’onde est : a) de E3 à E0 . Contrairement

à la question précédente, λ sera d’autant plus petit que ∆E sera élevé, donc d’après le diagramme des
niveaux d’énergie de l’atome, c’est la variation d’énergie ∆E de E3 à E0 qui est maximale.
159
3. L’atome absorbe un photon d’énergie : d) E= E1-E0 . Pour effectuer une transition entre deux
niveaux d’énergie, l’atome a besoin précisément d’un photon d’énergie correspondant à la différence
d’énergie entre ces deux niveaux. Seule la proposition d) satisfait à cette condition.
Exercice 5
1. L’état fondamental de l’atome d’hydrogène est : c) E1 = -13,6 eV et non E0 comme on pouvait le

penser. Pourtant, l’état fondamental correspond au niveau n = 1 soit E1 = -13,6 eV.
2. L’énergie de la transition de E3 vers E2 a pour valeur : a) . Cette transition se fait en

émettant un photon, l’énergie de transition doit donc être positive : la proposition d) est incorrecte.
Ensuite, permettaient de déterminer :
∆E=E2-E3=
mais le photon a une énergie égale à .
3. La longueur d’onde λ de la radiation émise lors de la transition de E3 vers E2 de l’atome

d’hydrogène a pour expression : a)
Il faut rappeler la relation liant la longueur d’onde λ, h la constante de Planck, c la célérité de la

lumière dans le vide et la variation d’énergie ∆E : . Ainsi
4. La transition de E 4 vers E3 se fait dans le domaine : c) infrarouge. La transition de E3 vers

E2 se fait par l’émission d’un photon dans le domaine du visible et précisément dans le rouge. Nous
savons que la variation d’énergie est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du photon émis
et comme E 3 – E 4 est inférieur à E2 – E3, la longueur d’onde du photon émis par la transition de E4 vers
E3 est supérieure (même presque trois fois plus grande) que la longueur d’onde du photon dans le rouge.
Il est donc situé au-delà du rouge, soit dans l’infrarouge.
5. L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène dans l’état excité E2 a pour valeur : d) 3,4 eV.
C’est exactement l’énergie nécessaire pour que l’électron de l’atome d’hydrogène ne soit plus lié au
noyau, on dit que l’atome est ionisé :
160
PHYSIQUE
Exercice 6
1. Son énergie en joules est :b) E = 4,34.10 -19 J. Il fallait connaître l’équivalence joule et élec-
tronvolt soit 1 eV = 1,6.10 -19 J. Sachant que le photon avait une énergie de 2,71 eV, l’ordre de grandeur de
cette énergie en joule était égal à 10 -19 J. La seule proposition acceptable était la b).
2. La fréquence ν de l’onde correspondante est donnée par :
b) Hz.
La fréquence est donnée par la relation . Même sans effectuer l’application

numérique, les trois autres propositions pouvaient être écartées.
3. Cette onde appartient au domaine de : b) l’ultraviolet.
En effet, soit 300 nm, et le domaine du spectre ultraviolet

s’étend de 190 à 400 nm…
161
PHYSIQUE
AGIR : DÉFIS DU XXIe SIÈCLE
PHYSIQUE
Chapitre VIII : Stocker et transmettre
de l’information
La numérisation consiste à transformer une information (texte, image, photo, vidéo) en une
information binaire, soit « 0 » ou « 1 », que seuls des supports tels CD, DVD, disques durs et clés USB
peuvent stocker. Puis ces quantités astronomiques de nombres binaires transitent dans notre réseau
filaire ou via les ondes électromagnétiques par le canal de transmission afin d’être traduits par nos
ordinateurs ou nos Smartphones et ce, pour nos plus grands loisirs…
I. Signal analogique et numérique
A. Définition
Un signal analogique varie de façon continue en fonction du temps. Par exemple, le signal
électrique d’un circuit observé sur l’écran d’un oscilloscope, la pression mesurée ou encore des tempé-
ratures relevées en fonction du temps :
Un signal numérique, au contraire du signal analogique, varie de façon discontinue en fonction

du temps :
165
B. Conversion analogique-numérique
Un signal analogique peut être numérisé par un convertisseur analogique-numérique (CAN) :
Le convertisseur CAN effectue un échantillonnage du signal analogique en prélevant à inter-

valles de temps réguliers Tn les valeurs du signal analogique S :
Ces valeurs du signal S à intervalles de temps réguliers Tn sont disposées à différents niveaux
dont le nombre est défini par le nombre de bits N par : nombre de niveaux = 2N.
La fréquence d’échantillonnage doit être suffisamment élevée pour pouvoir reconstituer

au mieux le signal analogique. D’après le théorème de Shannon, la fréquence d’échantillonnage doit
être au moins deux fois supérieure à la fréquence f du signal analogique : fn≥ 2f.
La plus petite variation de tension que peut repérer un CAN est appelée la résolution ou pas du
convertisseur, elle dépend du nombre de bits N et de la plage de mesure en volts. Le pas p est donné par
166
la relation :
PHYSIQUE
Exemple :
Un convertisseur analogique-numérique 8 bits échantillonne un signal analogique de fré-

quence 400 Hz. Donc le nombre de niveaux est 28 = 256, la fréquence minimale d’échantillonnage est
fn = 800 Hz et le débit binaire à cette fréquence d’échantillonnage est D = 8×800 = 6400 bits par seconde
ou 6,4 kbps.
Si la plage de tension est de 12 V, le pas de numérisation en 8 bits est :

. Ainsi, 46,88 mV correspond à la tension du premier niveau de code binaire 00000001,93,76 mV à la
tension du deuxième niveau de code binaire 00000010 et ainsi de suite jusqu’à 12 V correspondant au
dernier niveau de code 11111111.
II. Images numériques et lecture optique
Les images numériques sont obtenues à l’aide d’un appareil photo numérique, d’une caméra
vidéo numérique ou d’un scanner. Elles sont constituées de pixels dont le nombre influe sur la qualité
des images.
A. Pixels
‑ Pour une image couleur, le codage RVB 24 bits est le plus couramment utilisé. Chaque pixel est
composé de trois sous-pixels colorés en rouge, vert et bleu (RVB) constitué chacun de 8 bits (1 octet) :
Chaque bit peut prendre la valeur 0 ou 1, ainsi un octet peut prendre 28 = 256 valeurs différentes.
Chaque couleur (rouge, vert et bleu) peut alors prendre 256 nuances différentes, on aura donc pour un
pixel 2563 couleurs différentes, soit près de 17 millions.
167
‑ Pour une image en noir et blanc, le codage RVB 24 bits se fait par 256 nuances de gris affectées
identiquement pour chaque sous-pixel.
B. Lecture optique
Les disques optiques CD, DVD et Blu-Ray sont des supports permettant d’écouter de la musique,
de regarder un film ou de lire des fichiers informatiques. Pour lire les informations inscrites sur les
disques, on exploite deux propriétés de la lumière : les interférences et la réflexion de la lumière. Le
principe de fonctionnement est simple : un faisceau laser est concentré sur le disque et parcourt une
piste constituée de creux et de plats :
Il est réfléchi et capté par un détecteur mais :
‑ Lorsque le faisceau laser parcourt un plat (position A) ou un creux (position C), le faisceau est
réfléchi avec la même intensité. Dans ce cas, le lecteur optique indique un bit « 0 ».
‑ Lorsque le faisceau laser passe d’un plat à un creux (position B à C) ou inversement, le faisceau
est réfléchi en perdant de l’intensité par interférences. Dans ce cas, la variation de lumière est codée par
le lecteur optique par un bit « 1 ».
C. Stockage optique
Les capacités de stockage des disques sont limitées par le diamètre du faisceau laser. En effet, le
faisceau n’est pas ponctuel, à cause du phénomène de diffraction qui est proportionnel à la longueur
d’onde du rayon de lumière, c’est une tache de diamètre d. Pour réduire l’écart entre les pistes et de
ce fait augmenter la capacité de stockage sur les disques, il faut employer un faisceau laser avec une
longueur d’onde minimale.
168
Voici dans ce tableau les caractéristiques de stockage de différents disques optiques :

Format Longueur d’onde du faisceau Capacité de stockage
PHYSIQUE
CD λ=780 nm 0,7 Go
DVD λ=650 nm 4,7 Go
Blu-ray λ=405 nm 24 Go
III. Transmission d’informations
A. Chaîne de transmission
La chaîne de transmission est l’ensemble des éléments permettant de transférer des informations
d’un lieu à un autre :
B. Les différents canaux de transmission
a. Transmission guidée
Un canal de transmission est dit guidé lorsque le signal est contraint de se déplacer dans un
espace limité. Le téléphone filaire ou le télégramme, par exemple, reposent sur la propagation d’un
signal électrique le long d’un fil conducteur. La transmission d’un signal par fibre optique est aussi une
transmission guidée : on envoie un signal lumineux en entrée de la fibre qui le guide par réflexion totale
sur toute sa longueur, de telle sorte que l’on récupère le signal à la sortie.
b. Transmission libre
À l’inverse des transmissions guidées, les transmissions libres ont lieu sans support propageant
169
le signal. Ce sont des transmissions dans le domaine des ondes radios entre des antennes émettrices
et réceptrices. Afin de transmettre un signal sur de très grandes distances, on module le signal en
utilisant une onde de fréquence beaucoup plus grande, appelée onde porteuse, et le signal de départ
pour moduler ses caractéristiques : son amplitude ou sa fréquence.
C. Caractéristiques d’une transmission
Toute transmission implique la superposition au signal transmis de perturbations non désirées,

appelées « bruit » ou parasites. Si le signal d’entrée a la puissance Pe et le signal de sortie Ps, on définit
l’atténuation de puissance, exprimée en décibels, par : où log est le logarithme décimal,
Pe et Ps sont exprimées en W.
Remarque :
Si le dispositif de transmission est homogène, l’atténuation en décibels est proportionnelle à

la distance parcourue par le signal. Il est donc intéressant de caractériser l’atténuation par unité de
longueur, on aurait donc A = α.d où α est le coefficient d’atténuation en dB.m-1 et d la distance parcourue
par le signal en mètres.
170
Exercices
Exercice 1
PHYSIQUE
1. Lequel des lasers de lecture des disques optiques suivants a la plus grande longueur d’onde ?
a) DVD b) CD
c) Blu-ray d) aucun, tous les trois utilisent des
lasers de même longueur d’onde
2. Le laser de lecture des disques optiques émet une lumière :
a) polychromatique
b) de longueur d’onde appartenant au domaine des infrarouges
c) monochromatique
d) uniquement de longueur d’onde λ = 600 nm
3. Combien de couleurs un codage des pixels en 2 bits permet-il d’obtenir ?
a) 2 couleurs b) 4 couleurs
c) 16 couleurs d) 64 couleurs
4. On désire convertir un signal analogique de fréquence 440 Hz. La fréquence d’échantillon-

nage doit être au minimum de :
a) 220 Hz b) 440 Hz
c) 880 Hz d) 1760 Hz
Exercice 2
171
Un son grave a une fréquence f1 = 100 Hz et un son aigu a une fréquence f2 = 10 kHz.
1. Les périodes de ces deux sons sont respectivement :
a) T1 = 0,01 s et T2 = 0,0001 s b) T1 = 0,01 s et T2 = 0,1 s

c) T1 = 0,001 s et T2 = 0,0001 s d) T1 = 100 s et T2 = 10 s
2. Si la fréquence d’échantillonnage choisie pour numériser ces sons est fe = 1 kHz, le nombre
d’échantillons pour le son grave est :
a) n = 100 b) n = 1000
c) n = 10 d) n = 10000
3. Et le nombre d’échantillons pour le son aigu est :
a) n = 100 b) il n’y en a pas, le son aigu est perdu

c) n = 1000 d) n = 10
4. Le domaine des fréquences des sons audibles pour l’homme est compris entre 20 Hz et 20 kHz.
Quelle fréquence d’échantillonnage doit-on choisir afin que tous les sons audibles par l’homme soient
numérisés correctement ?
a) supérieure à 20 Hz b) supérieure à 40 Hz
c) supérieure à 20 kHz d) supérieure à 40 kHz
Exercice 3
Une image est codée par un CAN en 8 bits en niveaux de gris, ainsi chaque pixel peut prendre
256 niveaux de gris différents. La plage de tension convertible est de 5 V et on associe le code 000 au
blanc et 255 au noir.
172
1. A l’image à structure en damier ci-dessous est associé le tableau de valeurs décimales :
PHYSIQUE
a)
86 000 255 000
000 90 000 180
000 000 040 000
107 255 255 255
b)
86 000 255 000
000 180 000 180
000 000 040 000
107 255 255 255
c)
86 000 255 000
000 180 000 180
000 000 040 000
107 255 040 255

d)
86 000 155 000
000 180 000 180
000 000 040 000
107 155 155 55
2. La plus petite variation de tension que peut repérer ce CAN, appelée pas du convertisseur, a
pour valeur :
a) 19,5 mV b) 39 mV
c) 78 mV d) 156 mV
3. On numérise cette image à l’aide d’un autre CAN et on constate qu’aucune valeur donnée par
le CAN n’est supérieure à 64. La résolution du CAN est :
a) 16 bits b) 12 bits
c) 8 bits d) 6 bits
Exercice 4
Une note de musique de fréquence f a été numérisée. Le signal d’origine (courbe sinusoïdale) et
la numérisation (courbe rectangulaire) sont tracés ci-dessous :
1. La fréquence f du signal analogique est :
PHYSIQUE
a) 1 Hz b) 100 Hz
c) 10 Hz d) 1000 Hz
2. Le convertisseur CAN a effectué un échantillonnage du signal analogique, c’est un convertis-

seur :
a) 2 bits b) 3 bits
c) 8 bits d) 16 bits
3. Le pas de numérisation est :
a) 0,75 V b) 1,25 V
c) 3 V d) 6 V
4. D’après le graphe, quelle est la fréquence d’échantillonnage ?
a) 10 Hz b) 1000 Hz
c) 100 Hz d) 10 kHz
5. Le signal numérique entre t = 0,1 ms et t = 0,2 ms correspond au codage binaire :
a) 110 b) 101
c) 100 d) 111
Exercice 5
Afin de compenser l’atténuation du signal sur une liaison à longue distance, on dispose des
amplificateurs à intervalles réguliers L = 10 km. Ces amplificateurs multiplient le signal reçu par un
facteur 100 puis réintroduisent le signal dans la liaison de telle sorte que l’on retrouve à la sortie S un
signal de puissance PS égal à celui de l’entrée E, soit Pe.
175
1. Si le signal d’entrée a la puissance Pe et le signal de sortie la puissance Ps, l’atténuation de

puissance, exprimée en décibels, est définie par : . L’atténuation globale A de liaison a
pour valeur :
a) 1 dB b) 10 dB
c) 0 dB d) 100 dB
2. L’atténuation de puissance A, après que le signal ait parcouru 10 km sans être amplifié, est :
a) A = 10 dB b) A = 20 dB
c) A = 0 dB d) A = 100 dB
3. On suppose que le dispositif de transmission est homogène. Quelle est l’atténuation de puis-
sance par unité de longueur de la liaison ?
a) 2 dB.km-1 b) 20 dB.km-1
c) 10 dB.km-1 d) 5 dB.km-1
Correction
Exercice 1
1. La plus grande longueur d’onde des lasers de lecture des disques optiques appartient à : b) le
CD. En effet, le CD a une capacité de stockage limitée par rapport au DVD et Blu-ray, et cette capacité
est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du rayon laser.
2. Le laser de lecture des disques optiques émet une lumière : c) monochromatique. Par défini-
tion, un laser émet des photons à une fréquence bien précise et donc une couleur bien précise : le laser
est monochromatique. Il n’est pas polychromatique (plusieurs couleurs) et sa longueur d’onde peut
appartenir à n’importe quel domaine du spectre électromagnétique. Le laser a d’autres propriétés, le
faisceau émis peut être considéré comme cylindrique et a une puissance lumineuse très élevée.
176
3. Un codage couleur en 2 bits permet d’obtenir : d) 64 couleurs. Chaque bit peut prendre la
valeur 0 ou 1, ainsi un octet peut prendre 22 = 4 valeurs binaires différentes correspondant à 4 couleurs
PHYSIQUE
différentes pour chaque sous-pixel. Sachant qu’un pixel couleur est composé de trois sous-pixels, alors
il est possible d’avoir 4 × 4 × 4 = 64 couleurs différentes.
4. La fréquence d’étalonnage doit être au minimum de : c) 880 Hz. D’après le théorème de
Shannon, la fréquence d’étalonnage fn doit être au moins deux fois supérieure à la fréquence f du signal
analogique, donc fn≥ 2×440 = 880 Hz.
Exercice 2
Un son grave a une fréquence f1 = 100 Hz et un son aigu a une fréquence f2 = 10 kHz.
1. Les périodes de ces deux sons sont respectivement : a) T1 = 0,01 s et T2 = 0,0001 s. Il fallait
utiliser la relation liant la période et la fréquence par ainsi . Il
fallait également faire attention à la conversion : 10 kHz = 10000 Hz.
2. Le nombre d’échantillons pour le son grave est : c) n = 10. Ce nombre d’échantillons est
déterminé par le rapport : soit = 10.
3. Réponse b) il n’y a pas d’échantillon, le son aigu est perdu. En effet, la fréquence d’échan-
tillonnage est inférieure à la fréquence du son aigu. D’après le théorème de Shannon, la fréquence
d’échantillonnage doit être au moins deux fois supérieure à la fréquence du son analogique.
4. La fréquence d’échantillonnage que l’on doit choisir afin que tous les sons audibles par
l’homme soient numérisés correctement est : d) supérieure à 40 kHz. La fréquence d’échantillonnage
doit être au moins deux fois supérieure (théorème de Shannon) à la plus grande des fréquences audibles
par l’homme. Soit 2×20 = 40 kHz.
Exercice 3
1. A cette image à structure en damier est associé le tableau de valeurs décimales :
177
b)
86 000 255 000
000 180 000 180
000 000 040 000
107 255 255 255
Ce sont les codes 255 et 180 qui permettent de déterminer le bon tableau. Un codage en niveaux
de gris implique que chaque pixel peut prendre 256 niveaux de gris appliqués identiquement pour
chacun des ses trois sous-pixels.
2. La plus petite variation de tension que peut repérer ce CAN, appelée pas du convertisseur, a
pour valeur : a) 19,5 mV. Le pas du convertisseur dépend du nombre de bits N et de la plage de mesure
en volts.
Le pas p est donné par la relation : qui est inférieur à soit

25 mV. Seule la proposition a) convient. L’usage de la calculatrice à l’épreuve de Sciences Physiques du
concours Avenir est interdit, il ne faut donc pas se lancer dans des calculs au risque de perdre du temps,
mais il est préférable d’utiliser des valeurs approchées.
3. La résolution de ce CAN est : d) 6 bits car les 64 valeurs de gris différentes correspondent à 26
codes binaires différents : « 000000 », « 000001 », « 000010 »,…, « 111110 », « 111111 ».
Exercice 4
Le signal d’origine (courbe sinusoïdale) et la numérisation (courbe rectangulaire) sont tracés

ci-dessous :
178
PHYSIQUE
1. La fréquence f du signal analogique est : d) 1000 Hz. Sur le graphe ci-dessus est représentée
une période du signal analogique et on peut lire T = 1 ms, la fréquence du signal analogique est donc
.
2. Le convertisseur CAN a effectué un échantillonnage du signal analogique, c’est un convertis-

seur : b) 3 bits. On remarque que le graphe comporte 8 paliers soit 23 qui ne peuvent qu’être issus d’un
échantillonnage 3 bits.
3. Le pas de numérisation est : b) 1,25 V. Il est par définition la plus petite variation de tension
que peut repérer un CAN, dépendant du nombre de bits N et de la plage de mesure en volts. Le pas p est
donné par la relation :
4. La fréquence d’échantillonnage est : d) 10 kHz. La période d’échantillonnage Te est placée

sur le graphe ci-dessus et a pour valeur 0,1 ms, ainsi la fréquence d’échantillonnage est fe
10000 Hz = 10 kHz.
5. Le signal numérique entre t = 0,1 ms et t = 0,2 ms correspond au codage binaire : a) 110 car
entre ces deux dates, la tension délivrée numérisée a pour valeur 8,75 V. Comme la plage de tension est
de 10 V et le pas de numérisation en 3 bits est p = 1,25 V alors une tension comprise entre 0 et 1,25 V
correspond à la tension du premier niveau de code binaire 000. Une tension comprise entre 1,25 V et
2,50 V correspond à la tension du deuxième niveau de code binaire 001, et ainsi de suite jusqu’à 10 V
correspondant au dernier niveau de code 111 (voir graphe ci-dessus).
179
Exercice 5
1. Si le signal d’entrée a la puissance Pe et le signal de sortie la puissance Ps, l’atténuation de

puissance, exprimée en décibels, est définie par :
L’atténuation globale A de liaison a pour valeur : c) 0 dB. Question piège ! D’après l’énoncé, la
puissance de sortie Ps est égale à la puissance d’entrée Pe donc
2. L’atténuation de puissance A après que le signal ait parcouru 10 km sans être amplifié est : b)
A = 20 dB. En effet, ces amplificateurs multiplient le signal reçu par un facteur 100, ce qui signifie que
sur une distance de 10 km, le signal s’est atténué d’un facteur 100 :
On a donc
3. L’atténuation de la liaison est : a) 2 dB.km-1. On supposait ici que le dispositif de transmission

était homogène. L’atténuation de puissance A pouvait s’écrire A=α.d où d est la distance et α l’atténua-
tion de puissance par unité de longueur. Sachant que A = 20 dB pour d = 10 km, alors α a pour valeur
2 dB.km-1.
PHYSIQUE
CONCOURS BLANCS
PHYSIQUE
Sujet n°1
Durée : 1 h 30 mn
Coefficient 5
Afin de vous préparer au mieux au concours Avenir, lisez attentivement les consignes spécifiques
de l’épreuve ci-dessous et essayez de réaliser ce sujet en vous plaçant dans les conditions de l’épreuve.
Bon courage !
‑ Cette épreuve comporte volontairement plus d’exercices que vous ne pouvez en traiter
dans le temps qui vous est imparti. La raison en est que votre professeur n’a pas encore
forcement traité l’ensemble du programme de Terminale S.
‑ Vous devez répondre à 45 questions parmi les 60 proposées (au choix) pour obtenir la
note maximale.
‑ Traitez plus de 45 questions, seules les 45 premières réponses seront prises en compte.
‑ Toutes les pages blanches situées au verso de ce sujet peuvent être utilisées à l’usage de
brouillon si vous le souhaitez. Aucun brouillon ne vous sera distribué.
‑ L’usage de la calculatrice ou de tout autre appareil électronique est interdit.
‑ Aucun autre document que ce sujet et sa grille réponse n’est autorisé.
‑ Attention, il ne s’agit pas d’un examen mais bien d’un concours qui induit un classement.
Même si vous trouvez ce sujet « difficile », ne vous arrêtez pas en cours de composition,
n’abandonnez pas, restez concentré et faites de votre mieux. Les autres candidats rencontrent
183
probablement les mêmes difficultés que vous !
Barème :
Afin d’éliminer les stratégies de réponses au hasard, chaque bonne réponse est gratifiée de
3 points, tandis que les mauvaises réponses sont pénalisées par le retrait d’1 point.
184
Exercice 1
PHYSIQUE
1) La célérité du son dans l’eau de mer est :
A) du même ordre de grandeur que la célérité du son dans l’air

B) inférieure à la célérité du son dans l’air
C) deux fois plus grande que la célérité du son dans l’air
D) environ de 1500 m.s-1
2) Par rapport à la lumière, le son se propage :
A) 100 fois moins vite

B) 1000000 fois moins vite
C) 100000 fois moins vite
D) 1000000000 fois moins vite
3) L’ordre de grandeur de l’orbite lunaire est :
A) 380000 km B) 225000 km
C) 450000 km D) 200000 km
4) L’ordre de grandeur de la pression atmosphérique est :
A) 100 N/cm² B) 10 N/cm²

C) 1 N/cm² D) 0.1 N/m²
5) La fréquence d’une onde longitudinale est égale à 100 Hz et sa longueur d’onde à 11 m. La
célérité de cette onde est :
A) 340 m.s-1 B) 11 m.s-1

C) 100 m.s-1 D) 1100 m.s-1
6) La vitesse d’un véhicule augmente uniformément de 36 km.h-1 à 108 km.h-1 en 20 secondes.

L’accélération du véhicule est :
A) 3,6 m.s-2 B) 1 m.s-2

C) 5 m.s-2 D) 2,5 m.s-2
185
7) Le point de Lagrange Terre-Lune est la position d’une masse négligeable m entre ces deux
corps où s’équilibre la force d’attraction que subit la masse m de la part de la Terre et la force d’attraction
que la masse m subit de la Lune. La masse m se trouve :
A) plus proche de la Terre que la Lune

B) plus proche de la Lune que la Terre
C) à égale distance de la Terre que la Lune
D) sa position varie au cours du temps
8) Un objet tombe en chute libre dans le champ de gravitation terrestre sans vitesse initiale.
La distance parcourue par l’objet en 10 secondes est environ :
A) 100 m B) 2000 m
C) 490 m D) 980 m
9) La température de vaporisation de l’eau est :
A) 0 Kelvin B) 273,15 Kelvin

C) 373,15 Kelvin D) 100 Kelvin
Exercice 2
Une onde lumineuse de longueur d’onde λ = 700 nm se propage dans un milieu transparent
d’indice n = 1,2.
10) Cette onde lumineuse est de couleur :
A) infrarouge B) bleue
C) orange rouge D) ultraviolette
11) L’indice de ce milieu est lié à la célérité c de la lumière dans le vide et à la célérité v de la
lumière dans ce milieu par n × v = c ; la célérité v a pour valeur :
A) 2,5.108 km.s-1 B) 3.107 km.s-1

C) 2,5.107 km.s-1 D) 3.106 km.s-1
186
12) Une des quatre propositions est incorrecte:
PHYSIQUE
A) La célérité de l’onde lumineuse dans le milieu d’indice n est inférieure à c
B) La fréquence de l’onde lumineuse est invariante quel que soit le milieu de propagation
C) Le rayon de lumière est dévié lorsqu’il change de milieu
D) La longueur d’onde du rayon de lumière est invariante quel que soit le milieu de
propagation
Exercice 3
On visualise à l’aide d’un oscilloscope via un microphone les variations de tension aux bornes de
ce dernier, au cours du temps. La sensibilité verticale est de 20 mV par division, la sensibilité horizontale
de 2 ms par division.
13) La fréquence du signal représenté est :
A) 125 Hz B) 75 Hz
C) 250 Hz D) 500 Hz
14) L’amplitude de la tension mesurée aux bornes du microphone est :
A) 200 mV B) 5 V
C) 100 mV D) 500 mV
15) Parmi les affirmations suivantes, une seule est incorrecte. Laquelle ?
A) La tension mesurée est alternative sinusoïdale

B) Le microphone enregistre un son pur
187
C) Le son enregistré par le microphone est inaudible par l’oreille humaine

D) La période du signal enregistré est de 8 ms
16) La longueur d’onde du son enregistré par le microphone est d’environ :
A) 2,7 m B) 3,5 m
C) 1,3 m D) 5,5 m
17) Un rayon lumineux issu d’un milieu d’indice n = 1 arrive à la surface d’un milieu d’indice
n = 1,5. Quelle est l’affirmation exacte ?
A) Le rayon lumineux est toujours réfracté

B) Le rayon est toujours dévié
C) La fréquence du rayon lumineux varie lors de son passage du milieu moins réfringent
au milieu plus réfringent
D) La longueur d’onde du rayon lumineux varie lors de son passage du milieu moins
réfringent au milieu plus réfringent
Exercice 4
Ci-dessous sont représentées les variations de la vitesse d’un cycliste en fonction de temps.
On suppose que le cycliste a un mouvement rectiligne sur un axe (Ox) et qu’à l’instant t = 0 s, il est
immobile à la position x0 = 2.
18) Quelle affirmation coïncide avec la figure ?
A) Le cycliste a un mouvement rectiligne uniforme entre t = 0 s et t = 4 s

B) A partir de t = 7 s, le cycliste est immobile
188
C) L’accélération du cycliste entre t = 0 s et t = 4 s est nulle

D) Le cycliste décélère entre t = 6 s et t = 7 s
PHYSIQUE
19) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, l’accélération moyenne du
cycliste a pour valeur :
A) 1 m.s-2 B) 2 m.s-2
C) 0 m.s-2 D) 4 m.s-2
20) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, la loi horaire de la vitesse est :
A) v(t) = 4 t B) v(t) = t
C) v(t) = 2 t D) v(t) = t+1
21) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, la loi horaire de la position est :
A) x(t)= 2t²+2 B) x(t)= 0,5t²+2

C) x(t)= t²+2 D) x(t)= 0,5t²+t+2
22) La distance parcourue par le cycliste durant les 4 premières secondes est :
A) 18 m B) 34 m
C) 10 m D) 8 m
23) Le graphe qui représente la loi horaire de la position x(t) en fonction du temps est :
A)
B)
189
C)
D)
Exercice 5
Dans le champ de pesanteur uniforme g = 10 m.s-2, une balle de masse m = 100 g est lancée avec
une vitesse v 0 = 5 m.s-1, faisant un angle de 45° avec l’horizontale, à partir de la hauteur initiale h0 = 2 m
à x = 0. On négligera dans cet exercice la poussée d’Archimède et les forces de frottement de l’air. On
étudie le mouvement de la balle dans le plan (O ;x ;y).
24) Les coordonnées du vecteur accélération de la balle sont :
A) B)
190
C) D)
PHYSIQUE
25) L’équation horaire de la vitesse en fonction du temps suivant l’axe (O ;x) est :
A) v(t)= v 0cos30 B) v(t) = v 0

C) v(t)= v 0sin30 D) v(t)= v 0t
26) L’équation horaire décrivant la position de la balle au cours du temps suivant l’axe (O ;y) est :
A) B)
C) D)
27) La date t h pour laquelle la balle atteint la hauteur h0 pour la deuxième fois est alors :
A) t h = 1 s B) t h = 2 s
C) t h = 0,5 s D) t h = 0,3 s
28) L’expression de la date t max à laquelle la balle atteint sa hauteur maximale est :
A) B)
C) D)
Exercice 6
29) L’orbite de Mercure dans le référentiel héliocentrique est elliptique. Le Soleil est situé :
A) au centre de l’ellipse B) à l’un des foyers de l’ellipse

C) au milieu des deux foyers de l’ellipse D) en dehors du plan elliptique
30) On suppose qu’un satellite a un mouvement circulaire uniforme autour de la Terre à l’alti-
tude r du centre de la Terre. Sachant que le satellite n’est soumis qu’à la force de gravitation, si r est
multiplié par deux, alors la norme de cette force :
191
A) est multipliée par deux B) est divisée par deux

C) reste inchangée D) est divisée par quatre
31) Un satellite a un mouvement circulaire uniforme autour de la Terre. Le satellite est animé
d’une vitesse v = 6 km/s et a une accélération normale à la trajectoire a n = 3 m.s-2. Le rayon de l’orbite
du satellite est :
A) 5000 km B) 20000 km
C) 12000 km D) 90000 km
32) Un satellite artificiel de masse m est en orbite à la distance R du centre de la Terre de masse
M. Sa vitesse v est donc constante car il est animé d’un mouvement circulaire uniforme. Une des quatre
affirmations est inexacte.
A) R est indépendant de la masse m du satellite
B) L’orbite du satellite est de 36000 km
C) Sa vitesse a pour expression
D) Son vecteur vitesse n’est pas constant
Exercice 7
On considère un pendule élastique horizontal (ressort) constitué par une masse m oscillant à
l’extrémité d’un ressort de raideur k sur un plan horizontal et sans frottement. La position d’équilibre
de la masse m est au point O.
33) Une seule des quatre affirmations est correcte :
A) L’énergie cinétique de la masse est minimale lors du passage au point O

B) L’énergie mécanique du pendule diminue au cours du temps
192
C) L’énergie potentielle élastique de la masse est maximale lorsque sa vitesse est nulle
D) L’amplitude du mouvement ne dépend pas des conditions initiales du mouvement
PHYSIQUE
34) L’équation horaire du mouvement de la masse m en fonction du temps est x(t) = 2.10-2cos(2πt).
L’amplitude maximale est :
A) 2.10 -2 m B) 2π m
C) On ne peut la définir D)
35) (suite de la question précédente) L’expression de la vitesse de la masse m en fonction du temps

est :
A) v(t) = 4π.10-2sin( 2πt) B) v(t) = -4π.10 -2cos( 2πt)

C) v(t) = 2.10 sin( 2πt)
-2
D) v(t) = -4π.10 -2sin( 2πt)
36) (suite de la question précédente) On peut alors affirmer que :
A) v(0) = 2.10 -2 m.s-1 B) v(0) = -4π.10 -2 m.s-1

C) v(0) = 0 m.s-1 D) v(0) = 2 m.s-1
37) Lors des oscillations libres du pendule élastique :
A) La période des oscillations diminue lorsque la constante de raideur k augmente

B) L’énergie mécanique du système augmente au cours du temps
C) La période des oscillations est indépendante de la masse m
D) La période du mouvement est proportionnelle à la constante de raideur k
38) Dans cette question, les oscillations de la masse m sur le plan se font avec frottements. La
masse passe de nombreuses fois par la position d’équilibre avant de s’immobiliser. Quelle est la bonne
proposition ?
A) Le régime est apériodique B) Le régime est périodique

C) Le régime est critique D) Le régime est pseudopériodique
193
Exercice 8
Un solide de masse m se déplace sans frottement sur une piste (figure ci-dessous). Il est soumis
entre A et B à une force constante , horizontale et d’intensité T = 30 N. Sa vitesse VA au point A est
nulle et l’origine de l’énergie potentielle de pesanteur de la masse est nulle en A.
Données : g = 10 N/kg ; AB = 20 cm ; m = 500 g ; h = 0,8 m
39) Le travail de la force entre les points A et B a pour valeur :
A) W T = 60 J B) W T = 0,6 J
C) W T = 6 J D) W T = 60 mJ
40) Le solide est libre à partir du point B et sa course s’arrête au point D. Sachant que h = 80 cm,
la variation d’énergie potentielle (travail du poids) entre le point C et le point D a pour valeur :
A) ∆WP = - 40 J B) ∆WP = - 4 J
C) ∆WP = 4 J D) ∆WP = 40 J
41) (suite de la question précédente) La masse glisse sans vitesse initiale entre les points D et C.
L’expression de la vitesse de la masse au point C est :
A) Vc = B) Vc = 2g
C) Vc = gh D) Vc =
42) On suppose maintenant que le mobile est lancé du point A et arrive au point C avec une
vitesse VC = 5 m.s-1. Sachant que le mobile se déplace sans frottement sur la pente CD, à quelle hauteur
parviendra t-il ?
A) h = 1,25 m B) h = 2 m
C) h = 1 m D) h = 2,25 m
194
Exercice 9
PHYSIQUE
On donne le diagramme des niveaux d’énergie du sodium.
Données : c = 3.108 m.s-1, h = 6,63 × 10-34 m2 kg/s et 1eV = 1,6.10 -19 J
43) L’énergie d’ionisation de l’atome de sodium est :
A) - 2,09 eV B) 2,09 eV
C) - 5,14 eV D) 5,14 eV
44) L’atome de sodium se désexcite en passant du niveau E3 à E1 en émettant un photon de

longueur d’onde :
A) λ = 417 nm B) λ = 217 nm
C) λ = 387 nm D) λ = 917 nm
45) (suite de la question précédente) La longueur d’onde du photon émis appartient à quel
domaine du spectre électromagnétique ?
A) Visible B) Infrarouge
C) Ultraviolet D) Rayon X
46) Un seule affirmation est correcte, laquelle ?
A) L’atome de sodium peut émettre un photon d’énergie de 1,05 eV

B) L’atome de sodium peut émettre un photon d’énergie de 0,55 eV
195
C) L’atome de sodium peut absorber un photon d’énergie de 5,14 eV

D) L’atome de sodium peut absorber un photon d’énergie de 1,38 eV
Exercice 10
On considère le déplacement d’une particule, le méson, dans le référentiel terrestre supposé gali-
léen. Sa vitesse constante a pour valeur v = 0,9 c où c est la vitesse de la lumière dans le vide (c = 3.108 m.s-
). Il parcourt une distance d = 2,7 km dans le référentiel terrestre, de sa création à sa désintégration.
1
47) La durée de vie ∆t’ du méson est :
A) 100 µs B) 90 µs
C) 30 µs D) 10 µs
48) La durée de vie ∆t’ du méson est :
A) une durée de vie propre

B) une durée de vie mesurée
C) invariable quel que soit le référentiel d’observation
D) liée au référentiel terrestre
49) La durée de vie propre ∆t du méson et ∆t’ sont reliés par la relation de dilatation temporelle
∆t’=γ∆t. γ a pour expression :
A) B)
C) D)
50) (suite de la question précédente) La durée de vie propre du méson ∆t a pour valeur environ :
A) 10 µs B) 2 µs
C) 0,3 µs D) 0,03 µs
196
Exercice 11
PHYSIQUE
51) Une paroi en béton de surface S = 10 m², de conductivité thermique λ = 1,6 W.m-1.K-1 et
d’épaisseur e = 20 cm a une résistance thermique :
A) R = 0,0125 K.W-1 B) R = 0,125 K.W-1

C) R = 1,6 K.W-1 D) R = 12,5 K.W-1
52) Le flux thermique Ф d’un mur de béton de 30 m² est 540 W et sa conductivité thermique
a pour valeur λ = 1,8 W.m-1.K-1. Sachant que le mur a une épaisseur e = 10 cm et que la température
intérieure T = 20°C est supérieure à la température extérieure, la température extérieure du mur est :
A) 10°C B) 13°C
C) 19°C D) 18°C
53) La paroi d’une chambre froide est constituée de deux tôles en acier séparées par un isolant
d’épaisseur e = 10 cm. La surface totale de l’isolant est de 100 m² et sa conductivité thermique est
λ = 0,05 W.m-1.K-1. On néglige la conductivité thermique dans les tôles d’acier. Sachant que la tempé-
rature extérieure est de 18°C et que la température à l’intérieur de la chambre froide est de 2°C, le flux
thermique Ф traversant les parois a pour valeur :
A) 500 W B) 800 W
C) 900 W D) 1000 W
54) Le comportement d’un matériau lors d’un transfert de chaleur par conduction est caractérisé
par :
A) sa conductivité thermique
B) sa résistance thermique
C) son flux thermique
D) aucune des trois propositions précédentes
197
55) On donne la conductivité thermique de certains matériaux dans le tableau suivant :
Matériaux Bois Contreplaqué Liège Pin maritime
Conductivité
0,230 0,200 0,043 0,150
thermique λ (W.m-1.K-1)
Parmi les matériaux ci-dessus, lequel est le plus isolant ?
A) Pin maritime B) Bois

C) Contreplaqué D) Liège
56) L’isolation thermique d’un mur en béton d’épaisseur e = 14 cm est réalisée par un panneau
en polystyrène extrudé d’épaisseur e’ = 4 cm. La surface du mur est S = 5 m² et les conductivités ther-
miques des matériaux ont pour valeurs : λpolystyrène = 0,04 W.m-1.K-1, λbéton = 1,4 W.m-1.K-1. La résistance
thermique totale de l’ensemble (mur + polystyrène) a pour valeur :
A) 0,55 K .W-1 B) 0,22 K.W-1

C) 0,12 K.W-1 D) on ne peut pas la déterminer
Exercice 12
Le son d’un instrument de musique a été enregistré par un microphone et le signal analogique
est visualisé sur l’écran d’un oscilloscope.
Cette tension est ensuite numérisée par un convertisseur analogique-numérique (CAN) 8 bits.
198
57) La période et la fréquence du signal analogique sont :
PHYSIQUE
A) 2 ms et 50 Hz B) 2 ms et 500 Hz
C) 2 ms et 200 Hz D) 2 s et 500 Hz
58) Selon le théorème de Shannon, quelle est la fréquence minimale qui doit être employée afin
d’échantillonner correctement le signal analogique ?
A) 50 Hz B) 500 Hz
C) 400 Hz D) 1000 Hz
59) (suite de la question précédente) On suppose que l’on utilise 100 fois la fréquence d’échantil-
lonnage minimale déterminée précédemment. Le débit binaire du flux radio associé à l’enregistrement
est :
A) 8 kilobits par seconde B) 800 bits par seconde

C) 80 kilobits par seconde D) 800 kilobits par seconde
60) Quel est le nombre de codes binaires après l’échantillonnage ?
A) 128 B) 256
C) 512 D) 1024
199
PHYSIQUE
Correction du sujet n°1
Exercice 1
1) La célérité du son dans l’eau de mer est : D) environ de 1500 m.s-1. La célérité du son dans un
milieu matériel dépend de sa composition. Voici quelques exemples :
Milieu Air Glace Verre Acier Béton Bois
Célérité (m.s-1)
343 3200 5300 5700 3100 3300
à 20°C
À noter : le son ne se propage pas dans le vide.
2) Par rapport à la lumière, le son se propage : B) 1000000 fois moins vite. L’ordre de grandeur
de la célérité du son dans l’air est de 300 m.s-1, la célérité de la lumière dans le vide est de 3.108 m.s-1 soit
106 fois plus.
3) L’ordre de grandeur de l’orbite lunaire est : A) 380000 km. Pour s’en souvenir, la lumière met
un peu plus d’une seconde pour faire le trajet Terre-Lune
4) L’ordre de grandeur de la pression atmosphérique est : B) 10 N/cm². La pression atmosphé-

rique correspond au poids exercé par une colonne d’air sur une surface donnée. Elle est mesurée en
pascal (Pa) ou en bar avec 1 bar = 105 Pa. Moyen mnémotechnique : c’est la pression exercée par 1 kilo
sur 1 cm² et comme 1 kg est équivalent à 10 N…
5) La célérité de cette onde est : D) 1100 m.s-1. La célérité de l’onde c est donnée par la relation
ainsi c = 11×100 = 1100 m.s-1.
6). L’accélération du véhicule est : B) 1 m.s-2 . L’accélération moyenne a est définie par où
201
∆V est exprimé en m.s-1 et ∆t en seconde.
36 km.h-1 et 108 km.h-1 correspondent respectivement à 10 m.s-1 et 30 m.s-1 donc
.
7) Le point de Lagrange Terre-Lune se trouve : B) plus proche de la Lune que la Terre. En effet,
la Lune étant moins massive que la Terre, sa force gravitationnelle s’en trouve plus faible. Pour que les
forces gravitationnelles exercées par les deux astres se compensent, il faut être plus proche de la Lune
que de la Terre.
8) La distance parcourue par l’objet en 10 secondes est environ : C) 490 m. L’équation horaire de
la chute libre sans vitesse initiale est , où d est la distance parcourue en fonction du temps t. On
a alors d = 0,5×9,8×10² = 490 m.
9) La température de vaporisation de l’eau est : C) 373,15 Kelvin. Le zéro absolu correspond à

-273,15 °C soit 0 Kelvin. La température de vaporisation de l’eau est de 100 °C donc de 373,15 Kelvin.
Exercice 2
Une onde lumineuse de longueur d’onde λ = 700 nm se propage dans un milieu transparent
d’indice n = 1,2.
10) Cette onde lumineuse est de couleur : C) orange rouge car les infrarouges (réponse A) et
les ondes ultraviolettes (réponse D) ne font pas partie du domaine du visible (400 nm – 800 nm) et la
couleur bleue a une longueur d’onde comprise entre 440 nm et 480 nm.
11) L’indice de ce milieu est lié à la célérité c de la lumière dans le vide et à la célérité v de la
lumière dans ce milieu par n × v = c. La célérité v a pour valeur : A) 2,5.108 km.s-1. En transformant la
relation proposée, on a
12) La proposition incorrecte est : D) la longueur d’onde du rayon de lumière est invariante
quel que soit le milieu de propagation. En effet, la célérité d’une onde lumineuse est maximale dans
le vide sinon inférieure dans un milieu où elle peut se propager. Une onde lumineuse peut changer de
direction par réflexion, réfraction ou diffraction tout en conservant la même fréquence.
Exercice 3
PHYSIQUE
On visualise à l’aide d’un oscilloscope via un microphone les variations de tension aux bornes de
ce dernier, au cours du temps. La sensibilité verticale est de 20 mV par division, la sensibilité horizontale
de 2 ms par division.
13) La fréquence du signal représenté est : A) 125 Hz car la période T s’étale sur quatre divisions
de 2 ms (voir ci-dessus) soit T = 8 ms = 0,008 s et ainsi la fréquence
14) L’amplitude de la tension mesurée aux bornes du microphone est : C) 100 mV car elle corres-
pond à 5 divisions de 20 mV (voir ci-dessus) par rapport à l’axe temporel.
15) L’affirmation incorrecte est : C) le son enregistré par le microphone est inaudible par
l’oreille humaine. L’oreille humaine peut « entendre » des sons dont les fréquences sont comprises
entre 20 Hz et 20000 Hz, et puisque 125 Hz appartient à cet intervalle…
16) La longueur d’onde du son enregistré par le microphone est d’environ : A) 2,7 m. La célérité c,
la fréquence f et la longueur d’onde λ d’une onde sonore sont liées par .
Donc avec c = 340 m.s-1, et comme le dénominateur est compris entre 100 et 200, alors λ
est compris entre 1,7 m et 3,4 m. Seule la proposition A) convient.
17) L’affirmation exacte est : D) La longueur d’onde du rayon lumineux varie lors de son
passage du milieu moins réfringent au milieu plus réfringent. La proposition A) est incorrecte car
si le rayon arrive à la surface d’un milieu avec un angle trop grand par rapport à la surface, il serait
203
totalement réfléchi et non réfracté. B) est incorrecte car si le rayon arrive perpendiculairement à la
surface du milieu, il ne sera pas dévié. Et enfin, C) est incorrecte car la fréquence ne varie pas quel que
soit le milieu.
Exercice 4
18) L’affirmation coïncidant avec la figure est : D) le cycliste décélère entre t = 6 s et t = 7 s car
entre t = 0 s et t = 4 s, la vitesse du cycliste est croissante en fonction du temps, ce qui implique que
l’accélération du cycliste est non nulle entre ces dates. Ainsi, les affirmations A) et C) sont inexactes.
L’affirmation B) est aussi à écarter car à partir de t = 7 s, le cycliste est animé d’une vitesse constante
non nulle égale à 2 m.s-1.
19) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, l’accélération moyenne du cycliste
a pour valeur : A) 1 m.s-2 . En effet, l’accélération du cycliste a pour valeur
20) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, la loi horaire de la vitesse est :
B) v(t) = t. Par définition, l’accélération du cycliste est définie par impliquant l’équation horaire
de la vitesse : v(t) = a.t + constante. Sachant que la vitesse est nulle à t = 0 s (voir graphique) alors
constante = 0 et v(t) = a.t = t car a = 1 m.s-2.
21) Durant les 4 premières secondes du mouvement du cycliste, la loi horaire de la position est :
B) x(t) = 0,5t² + 2. Par définition, la vitesse du cycliste est définie par impliquant l’équation
horaire de position : x(t) = 0,5.t² + x0 constante. Sachant que x0 = 2 à t = 0 s alors x(t) = 0,5.t² + 2.
22) La distance parcourue par le cycliste durant les 4 premières secondes est : C) 10 m. Dans
cette question, il suffisait simplement de remplacer t par 4 dans l’équation horaire de position :
x(4) = 0,5 × 4² + 2 = 10 m.
23) Le graphe qui représente la loi horaire de la position x(t) en fonction du temps est :
C)
204
Les trois autres affirmations sont inexactes car d’après le graphe de v(t), la vitesse du cycliste n’est
jamais nulle pour t > 0, ce qui implique que la représentation graphique de la position x(t) est toujours
PHYSIQUE
croissante. Seule la proposition C) vérifie cette condition.
Exercice 5
24) Les coordonnées du vecteur accélération de la balle sont : B) . La balle n’est soumise
qu’à son poids et d’après la seconde loi de Newton, d’où et . Les coordonnées
du vecteur accélération sont identiques aux coordonnées de dans le repère (O ;x ;y).
25) L’équation horaire de la vitesse en fonction du temps suivant l’axe (O ; x) est : A) v(t) = v 0cos30.
Suivant l’axe (Ox), l’accélération de la balle est nulle : a x = 0. On en déduit que la vitesse suivant l’axe
(Ox) a pour équation horaire v(t) = constante et cette constante est déterminée par la condition initiale :
la composante suivant (Ox) du vecteur soit V0cos30. On a alors v(t) = v 0cos30.
26) L’équation horaire décrivant la position de la balle au cours du temps suivant l’axe (O ;y) est :
D) .
Afin de trouver la bonne affirmation, il fallait déterminer les composantes de l’accélération,

de la vitesse et de la position de la balle suivant l’axe (Oy). On a d’après la question 24) ay = -g, ainsi
v(t) = -gt + V0sin30 et pour finir D)
27) La date t h pour laquelle la balle atteint la hauteur h0 pour la deuxième fois est alors : C) th = 0,5 s. t h
est solution de l’équation y = h0 soit d’où
Puis . t h = 0 est à exclure, donc:
28) L’expression de la date tmax pour laquelle la balle atteint sa hauteur maximale est : A)
.
La balle atteint sa hauteur maximale lorsque la composante de sa vitesse suivant l’axe (Oy) est
nulle : v(t max)= -gtmax+V0sin30=0 d’où .
205
Exercice 6
29) L’orbite de Mercure dans le référentiel héliocentrique est elliptique. Le Soleil est situé : B) à
l’un des foyers de l’ellipse d’après la première loi de Kepler ou « loi des orbites ».
30) Si r est multiplié par 2, alors la norme de cette force : D) est divisée par quatre. La norme de
la force de gravitation d’un objet de masse m en orbite autour de la Terre de masse M à la distance r du
centre de la Terre a pour expression : . Si r est doublé, r² est quadruplé et par conséquent, F
est divisé par 4.
31) Un satellite a un mouvement circulaire uniforme autour de la Terre. Le satellite est animé
d’une vitesse v = 6 km/s et a une accélération normale à la trajectoire a n = 3 m.s-2. Le rayon de l’orbite
du satellite est : C) 12000 km. Le satellite n’est soumis qu’à une accélération normale à la trajectoire de
norme .
On a ainsi
32) Un satellite artificiel de masse m est en orbite à la distance R du centre de la Terre de masse
M. Sa vitesse v est donc constante car il est animé d’un mouvement circulaire uniforme. L’affirmation
inexacte est : B) L’orbite du satellite est de 36000 km. Cette orbite n’est réservée qu’aux satellites
géostationnaires, ce qui n’était pas affirmé dans l’énoncé. C’est la deuxième loi de Newton qui permet
d’affirmer que les propositions A) et C) sont correctes. Le satellite n’est soumis qu’à une accélération
normale à la trajectoire de norme et à la force de gravitation de norme .
D’après la deuxième loi de Newton, et . On en déduit que R est indépendant

de la masse du satellite et que sa vitesse a pour expression .
Et enfin, la proposition D) est correcte car le vecteur vitesse est toujours tangent à la trajectoire
et cette dernière est circulaire.
Exercice 7
On considère un pendule élastique horizontal (ressort) constitué par une masse m oscillant à
l’extrémité d’un ressort de raideur k sur un plan horizontal et sans frottement. La position d’équilibre
de la masse m est au point O.
206
PHYSIQUE
33) L’affirmation correcte est : C) l’énergie potentielle élastique de la masse est maximale
lorsque sa vitesse est nulle car lors du passage de la masse au point O, la vitesse est maximale tandis que
l’énergie cinétique et les oscillations se font sans frottement, ce qui implique une énergie mécanique
constante au cours du temps. Pour finir, l’amplitude maximale dépend des conditions initiales : l’écart
par rapport à la position d’équilibre que l’on a donnée à la masse pour débuter les oscillations.
34) L’équation horaire du mouvement de la masse m en fonction du temps est x(t) = 2.10-2 cos(

2πt). L’amplitude maximale est : A) 2.10 -2 m. En effet x(t) sera maximum lorsque cos( 2πt) = 1.
35) L’expression de la vitesse de la masse m en fonction du temps est : D) v(t) = -4π.10 -2 sin( 2πt).
Par définition, la vitesse instantanée est définie par comme
alors v(t) = -4π.10 -2 sin( 2πt).
36) On peut alors affirmer que : C) v(0) = 0 m.s-1. Il suffisait simplement de remplacer t par 0 dans
l’expression déterminée à la question précédente.
37) Lors des oscillations libres du pendule élastique : A) la période des oscillations diminue
lorsque la constante de raideur k augmente. La période propre, lors des oscillations libres, est donnée
par : . Ainsi, lorsque k augmente, T diminue.
38) La bonne proposition est : D) le régime est pseudopériodique car il passe de nombreuses fois
par la position d’équilibre. Un régime apériodique est sans période, de même que le régime critique. Les
oscillations ne sont pas périodiques car la masse s’immobilise au bout d’un certain temps.
Exercice 8
39) Le travail de la force entre les points A et B a pour valeur : C) W T = 6 J. Le travail de entre
A et B est défini par W = .
40) La variation d’énergie potentielle (travail du poids) entre le point C et le point D a pour
207
valeur : B) ∆WP = -4 J. Ici, le travail du poids est résistant et ne peut être positif : l’affirmation C) est
fausse. L’expression du travail du poids entre les points C et D est WPoids = m × g(zC-zD) comme m × gzc
est nulle (énergie potentielle de pesanteur nulle en A), alors WPoids = -m × gzd = -0,5×10×0,8 = -4 J.
41) L’expression de la vitesse de la masse au point C est : D) Vc = . La masse glisse sans
vitesse initiale entre les points D et C donc l’énergie mécanique se conserve entre ces deux positions.
En D l’énergie mécanique a pour expression EmD = mgh car l’énergie cinétique est nulle et en C, EmC =
car en ce point, l’énergie potentielle de pesanteur est nulle.
On a alors et VC = .
42) Il parviendra à la hauteur : A) h = 1,25 m. Il s’agit ici d’utiliser l’égalité obtenue à la question
précédente : .
Ainsi,
Exercice 9
On donne le diagramme des niveaux d’énergie du sodium.
Données : c = 3.108 m.s-1, h = 6,63 × 10-34 m2 kg/s et 1eV = 1,6.10 -19 J
208
43) L’énergie d’ionisation de l’atome de sodium est : D) 5,14 eV. C’est l’énergie permettant
d’arracher l’électron au noyau de l’atome soit E∞-E1 = 0-(-5,14) = 5,14 eV.
PHYSIQUE
44) L’atome de sodium se désexcite (voir schéma) en passant du niveau E3 à E1 en émettant un
photon de longueur d’onde : C) λ = 387 nm. λ, E3 ‑ E1, h et c sont liés par la relation , d’où
Il fallait trouver une valeur approchée de pour déterminer la bonne affirmation. La

seule méthode : poser les opérations sur un coin de feuille.
Remarques :
‑ La calculatrice est interdite à l’épreuve de physique du concours Avenir
‑ Ne pas oublier de convertir les électronvolts en joules sachant que 1 eV = 1,6.10 -19 J.
45) La longueur d’onde du photon émis appartient au domaine des : C) ultraviolets du spectre
électromagnétique. En effet, une longueur d’onde de 387 nm est juste en dessous de la limite inférieure
du domaine du visible.
46) La seule affirmation correcte est : B) l’atome de sodium peut émettre un photon d’énergie
de 0,55 eV. L’énergie d’un atome est quantifiée : celui-ci ne peut recevoir ou émettre que des quantités
précises d’énergie. 0,55 eV correspond à la transition entre les niveaux E5 et E3.
Exercice 10
On considère le déplacement d’une particule, le méson, dans le référentiel terrestre supposé

galiléen. Sa vitesse constante a pour valeur v=0,9c où c est la vitesse de la lumière dans le vide (c=3.108
m.s-1). Il parcourt une distance d=2,7 km dans la référentiel terrestre, de sa création à sa désintégration.
47) La durée de vie ∆t’ du méson est : D) 10 µs. ∆t’ est donné par la relation
soit 10 µs.
48) La durée de vie ∆t’ du méson est : B) une durée de vie mesurée. En effet, cette durée est
209
mesurée dans le référentiel terrestre et non dans le référentiel lié au méson (durée de vie propre).
49) La durée de vie propre ∆t du méson et ∆t’ sont reliés par la relation de dilatation temporelle
∆t’ = γ∆t. γ a pour expression : B)
La proposition A) ne pouvait être correcte car l’expression sous le radical est négative. La propo-
sition C) était à écarter car γ doit être supérieur à 1 et enfin D) ne convenait pas car correspond
à
50) La durée de vie propre du méson ∆t a pour valeur environ : C) 0,3 µs. Comme ∆t’ = γ∆t, on a :
Exercice 11
51) La paroi en béton a une résistance thermique : A) R = 0,125 K.W-1 car R est définie par
et donc
52) La température extérieure du mur est : C) 19°C. Le flux thermique est défini par la relation
d’où ∆T=Φ×R=
La différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est de 1°C donc la température

extérieure est de 19°C.
53) Le flux thermique Ф traversant les parois a pour valeur : B) 800 W. Par définition, le flux
thermique est donné par la relation donc
54) Le comportement d’un matériau lors d’un transfert de chaleur par conduction est caractérisé
par : A) sa conductivité thermique.
55) On donne la conductivité thermique dans le tableau suivant de certains matériaux :
Matériaux Bois Contre plaqué Liège Pin maritime
Conductivité
0,230 0,200 0,043 0,150
thermique λ (W.m-1.K-1)
210
Parmi les matériaux ci-dessus, le plus isolant est : D) le liège. Plus un matériau a une conductivité
thermique faible, plus il est isolant. Inversement, plus un matériau a une résistivité thermique élevée,
PHYSIQUE
plus son pouvoir isolant est grand.
56) La résistance thermique totale de l’ensemble (mur + polystyrène) a pour valeur : B) 0,22 K.W-
1
. Les deux parois sont « collées » l’une sur l’autre, alors les résistivités thermiques de chaque matériau
s’additionnent. Ainsi, la résistivité totale est donnée par
Exercice 12
57) La période et la fréquence du signal analogique sont : B) 2 ms et 500 Hz. La période se lit
graphiquement, on a alors T = 2 ms et la fréquence se déduit par
58) La fréquence minimale qui doit être employée afin d’échantillonner correctement le signal
analogique est : D) 1000 Hz. En effet, le théorème de Shannon stipule que la fréquence d’échantillon-
nage doit être au minimum le double de la fréquence du signal analogique, soit 2×500 = 1000 Hz.
59) On suppose que l’on utilise 100 fois la fréquence d’échantillonnage minimale donc
100×1000 = 100 kHz. Le débit binaire B du flux radio associé à l’enregistrement est donné par B =
fréquence d’échantillonnage × nombre de bits = 105×8 = 800 kilobits par seconde. Il fallait choisir la
proposition D).
60) Le nombre de codes binaires après l’échantillonnage est : B) 256. La tension analogique est
numérisée par un convertisseur analogique-numérique (CAN) 8 bits ce qui implique 28 = 256 codes
binaires différents : de 00000000 à 1111111.
211
PHYSIQUE
Sujet n°2
Préparation à l’épreuve de Sciences Physiques
DUREE : 1 h 30
Coefficient 5
Afin de vous préparer au mieux au concours Avenir, lisez attentivement les consignes spécifiques
de l’épreuve ci-dessous et essayez de réaliser ce sujet en vous plaçant dans les conditions de l’épreuve.
Bon courage !
‑ Cette épreuve comporte volontairement plus d’exercices que vous ne pouvez en traiter
dans le temps qui vous est imparti. La raison en est que votre professeur n’a pas encore
forcement traité l’ensemble du programme de Terminale S.
‑ Vous devez répondre à 45 questions parmi les 60 proposées (au choix) pour obtenir la
note maximale.
‑ Traitez plus de 45 questions, seules les 45 premières réponses seront prises en compte.
‑ Toutes les pages blanches situées au verso de ce sujet peuvent être utilisées à l’usage de
brouillon si vous le souhaitez. Aucun brouillon ne vous sera distribué.
‑ L’usage de la calculatrice ou de tout autre appareil électronique est interdit.
‑ Aucun autre document que ce sujet et sa grille réponse n’est autorisé.
‑ Attention, il ne s’agit pas d’un examen mais bien d’un concours qui induit un classement.
213
Même si vous trouvez ce sujet « difficile », ne vous arrêtez pas en cours de composition,
n’abandonnez pas, restez concentré et faites de votre mieux. Les autres candidats rencontrent
probablement les mêmes difficultés que vous !
Barème :
Afin d’éliminer les stratégies de réponses au hasard, chaque bonne réponse est gratifiée de
3 points, tandis que les mauvaises réponses sont pénalisées par le retrait d’1 point.
214
Exercice 1
PHYSIQUE
1) Le mètre (m) est défini depuis 1983 par :
A) des mètres étalons gravés dans du marbre, conservés et placés dans les endroits les plus
fréquentés de Paris
B) la dix-millionième partie d’un méridien terrestre
C) la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299792458 seconde
D) 1650763,73 longueurs d’ondes d’une radiation d’un isotope du krypton
2) Un bateau muni d’un sonar émet des salves d’ultrasons afin de définir la topologie du sous-sol
marin. Le sonar réceptionne une salve d’onde émise au bout de 4 secondes. Sachant que la salve d’onde
a fait le trajet aller-retour verticalement, quelle est la profondeur sous-marine ?
Donnée : vitesse du son dans l’eau de mer : c = 1500 m.s-1
A) 6000 m B) 4000m
C) 3000 m D) 1500 m
3) Un véhicule en translation rectiligne voit sa vitesse passer de 180 à 0 km/h en seulement

5 secondes. La décélération que subit le véhicule est de :
A) 36 m.s-2 B) 18 m.s-2
C) 12 m.s-2 D) 10 m.s-2
4) La charge électrique d’un proton est de :
A) 1,6×10 -19C B) - 1,6×10 -19C

C) 1,6×1019C D) -1,6×1019C
5) Une des quatre affirmations est incorrecte.
A) Saturne a une masse volumique si faible que si l’on trouvait un océan assez grand, elle
flotterait.
B) La masse d’un éléphant a la même valeur sur la Lune que sur la Terre.
C) On voit toujours la même face de la Lune car elle n’effectue pas de rotation sur son axe.
215
D) La lune soulève la croûte terrestre lors de son passage à sa verticale.
6) Une voiture roule à 100 km/h de moyenne sur une distance de 100 km, puis à 50 km/h de
moyenne sur une distance de 100 km. Quelle est la vitesse moyenne de la voiture sur les 200 km ?
A) 75 km/h B) 66,6 km/h

C) 75,5 km/h D) 60 km/h
7) Un champ rectangulaire a pour dimension L = 27,8 m et l = 12,2 m. L’aire du champ a pour

valeur :
A) 3,4×101 m² B) 339,16 m²
C) 339,2 m² D) 339 m²
8) Deux ondes progressives qui se croisent :
A) sont modifiées après leur rencontre

B) s’arrêtent dès leur rencontre
C) poursuivent leur chemin, inchangées, même après leur rencontre
D) voient leur amplitude diminuer
9) Une onde de période T = 10 ms se propage à la célérité c = 250 m. s-1. Sa longueur d’onde λ

vaut :
A) 2,5 m B) 2500 m
C) 250 m D) 0,25 m
10) Un force est dite conservative si :
A) son travail est moteur

B) son travail est résistant
C) son travail est indépendant du chemin suivi
D) son travail est nul
Exercice 2
Une onde se propage depuis la source S le long d’une corde, avec une célérité c = 3 m.s-1.
216
PHYSIQUE
11) Le front d’onde se trouve au point S à la date t = 0 s. A quelle date le front d’onde se trouve-t-il
au point A ?
A) 2 s B) 1,66 s
C) 1,33 s D) 1,2 s
12) (suite de la question précédente) Par rapport au point A, le point B est affecté d’un retard de :
A) 0,5 s B) 0,66 s
C) 0,88 s D) 1 s
13) Le chant d’un oiseau est perçu avec un niveau d’intensité sonore de 76 dB. Un second oiseau
se place à côté et chante avec la même intensité. Le niveau d’intensité sonore sera de :
A) 152 dB B) 86 dB
C) 80 dB D) 79 dB
14) Les harmoniques et fondamentaux d’un son sont représentés ci-après.La fréquence du fon-
damental a pour valeur :
A) 6000 Hz B) 12 kHz
C) 18 kHz D) 40 mV
217
15) D’après le graphe, la fréquence du second harmonique est :
A) 12 kHz B) 6 kHz
C) 18 kHz D) 30 mV
Exercice 3
16) L’épicentre d’un séisme souterrain est :
A) la position exacte de l’origine du séisme

B) la position de la projection de l’origine du séisme à la surface terrestre
C) le point de la surface terrestre où les dégâts sont les plus importants
D) confondu avec l’hypocentre
17). On appelle intensité I d’une onde sonore la puissance transportée (P en watt) par cette onde
par unité de surface (S en m²). On a ainsi la relation suivante :
Sachant que la puissance sonore émise depuis la source est P = 1000 W, quelle est l’intensité
sonore approximative perçue à 10 mètres de la source ?
A) 1,5 W.m-2 B) 1,3 W.m-2

C) 0,8 W.m-2 D) 0,08 W.m-2
18) Un instrument de musique émet un son complexe dont le spectre comporte le fondamental
de fréquence f et plusieurs harmoniques. Le premier harmonique a pour fréquence 1260 Hz, quelle est
la fréquence du fondamental ?
A) 1296 Hz B) 630 Hz
C) 420 Hz D) 2520 Hz
Exercice 4
La trajectoire d’un projectile a été tracée dans le repère (O ; x ; z) ci-dessous à l’aide des équations
horaires de position définies en fonction du temps t par :
218
PHYSIQUE
19) L’équation cartésienne de la trajectoire dans le repère (O ; x ; z) a pour expression :
A) z= -x²+6x+5 B) z= -x²+3x+5
C) z= -2x²+2x+5 D) z= -2x²+6x+5
20) Les coordonnées du vecteur vitesse du projectile à la date t sont :
A) B)
C) D)
21) (suite de la question précédente) Les coordonnées du vecteur accélération sont donc :
A) B)
C) D)
22) Quelle est la norme du vecteur vitesse à la date t = 2 s ?
A) m.s-1 B) m.s-1
C) m.s-1 D) m.s-1
219
23) Le projectile a une trajectoire parabolique dans le repère (O ; x ; z) et il atteint une altitude
maximale. A quelle date celle-ci sera-t-elle atteinte ?
A) t = 2 s B) t = 3 s
C) t = 5 s D) t = 6 s
Exercice 5
On lâche sans vitesse initiale une bille parfaitement sphérique, de masse m = 100 g, dans un
récipient contenant de l’huile de masse volumique µ = 900 kg.m-3.
La bille est soumise à son poids , à la poussée d’Archimède et à une force de frottement
fluide colinéaire à sa vitesse :
Données : g = 10 N/kg ; volume de la bille : V b = 5 cm3 ; K = 2.10 -3 S.I.
24) La norme de la poussée d’Archimède appliquée à la bille est :
A) PA = mg B) PA = mµg
C) PA = µV bg D) PA = mV bg
220
25) L’équation différentielle du mouvement est :
PHYSIQUE
A) B)
C) D)
26) On suppose qu’au bout d’un certain temps, la bille atteint sa vitesse limite vlim. Quelle est son
expression?
A) B)
C) D)
27) (suite de la question précédente) Quelle est sa valeur ?
A) 0,48 m.s-1 B) 1,52 m.s-1

C) 5,2 m.s-1 D) 6 m.s-1
28) Un électron est animé d’une vitesse v = 2.106 m.s-1 dans un champ électrique uniforme . Le
vecteur vitesse et les lignes de champ électrique ont la même direction et le même sens.
Données : charge de l’électron q = 1,6.10 -19 C ; g = 10 N/kg ; masse de l’électron m = 9,11.10 -31 kg ;
E = 100 V/m. On négligera le poids de la particule.
221
La particule est soumise à une force électrostatique, quelle est sa norme ?
A) B)
C) D)
29) La norme de l’accélération que subit la particule a pour valeur approchée :
A) 1,8 m.s-2 B) 18 m.s-2

C) 1,8.102 m.s-2 D) 1,8.103 m.s-2
Exercice 6
30) Le référentiel le plus adapté pour étudier le mouvement de la Lune autour de la Terre est :
A) le référentiel héliocentrique B) le référentiel terrestre

C) le référentiel géocentrique D) le référentiel barycentrique
31) D’après la loi des aires ou la deuxième loi de Kepler, le segment de droite reliant le centre de
gravité de la Terre et du Soleil :
A) balaie des aires identiques pendant des durées identiques

B) a une longueur toujours constante
C) a une vitesse angulaire constante par rapport au Soleil
D) a une trajectoire circulaire
32) Le mouvement de Saturne est elliptique dans le référentiel :
A) géocentrique B) héliocentrique
C) jovicentrique D) saturno-centrique
33) La période T de révolution et la valeur R du demi-grand axe de la trajectoire elliptique de tout

satellite autour d’un astre vérifient la relation :
A) B)
C) D)
222
Exercice 7
PHYSIQUE
Un pendule simple est constitué d’une masse m = 200 g accrochée à l’extrémité d’un fil inexten-
sible de longueur L = 1 m et de masse négligeable. On écarte le masse d’un angle α = 30° et on la lâche
à la date t = 0 s. Le pendule effectue des oscillations libres et les forces de frottements sont négligées.
Donnée : g = 10 N/kg
34) L’énergie potentielle de pesanteur de la masse est nulle lorsqu’elle passe à la verticale du point
O. L’énergie potentielle de pesanteur de la masse à t = 0 s a pour valeur exacte :
A) J B) J
C) J D) J
35) (suite de la question précédente) La vitesse de la masse lorsqu’elle passe la première fois à la
verticale du point O a pour valeur exacte :
A) m.s-1 B) m.s-1
C) m.s-1 D) m.s-1
36) L’équation horaire de l’écart angulaire α en fonction du temps est donnée par :
223
La valeur de Ф est :
A) 0 rad B) rad
C) rad D) rad
37) (suite de la question précédente) L’équation horaire de la vitesse angulaire est donnée par
, son expression est alors :
A) B)
C) D)
38) Le mouvement du pendule est périodique de période T. La période T, la constante g et L sont

liés. Une des quatre affirmations suivantes est inexacte. Laquelle ?
A) T².g=4π².L B)
C) D)
Exercice 8
On a représenté sur le graphique ci-dessous les évolutions au cours du temps des énergies d’un
pendule élastique horizontal constitué d’un ressort de raideur k et d’une masse m = 100 g accrochée à
son extrémité. Après avoir été écartée de sa position d’équilibre, la masse est lâchée sans vitesse initiale
à t = 0 s, et elle oscille librement sans frottement.
224
39) On associe respectivement aux courbes A,B et C les énergies du pendule élastique :
PHYSIQUE
A) énergie mécanique, énergie cinétique et énergie potentielle élastique
B) énergie cinétique, énergie mécanique et énergie potentielle élastique
C) énergie potentielle élastique, énergie cinétique et énergie mécanique
D) énergie mécanique, énergie potentielle élastique et énergie cinétique
40) La date t = 1,6 s correspond :
A) à la position de la masse au point le plus éloigné de la position d’équilibre

B) à la position où la masse est à sa vitesse maximale
C) à la position où les énergies cinétique et potentielle élastique de la masse sont égales
D) à la position où l’énergie potentielle élastique de la masse est maximale
41) Lorsque la masse passe par sa position d’équilibre, sa vitesse a pour valeur :
A) 2,5 m.s-1 B) 5 m.s-1

C) 0,25 m.s-1 D) 0,5 m.s-1
42) Sachant que l’élongation maximale est de 10 cm, la constante de raideur k du ressort a pour
valeur :
A) 25 N.m-1 B) 0,25 N.m-1

C) 2,5 N.m-1 D) 0,025 N.m-1
Exercice 9
Dans cet exercice, on définit λ par une longueur d’onde, c par la célérité de la lumière dans le
vide tel que c = 3,00.108 m.s-1, h la constante de Planck avec h = 6,62.10-34 J.s et enfin 1 eV = 1,61.10 -19 J.
43) La relation de De Broglie permettant d’évaluer la quantité de mouvement p d’un photon en

fonction de son énergie E (en J) est :
A) B)
C) D)
225
44) Ci-dessous le diagramme des niveaux d’énergie de l’atome de sodium exprimés en eV :
L’énergie échangée par l’atome pendant une transition électronique du niveau n = 4 au niveau
n = 1 est :
A) ∆E = 3,63 eV B) ∆E = -3,63 eV
C) ∆E = -5,14 eV D) ∆E = 5,14 eV
45) Que se passe t-il lorsqu’un photon d’énergie E = 1,67 eV rencontre l’atome de sodium dans
son état fondamental ?
A) L’atome est ionisé

B) L’atome de sodium subit une transition du niveau n = 1 au niveau n = 2
C) L’atome de sodium subit une transition du niveau n = 1 au niveau n = 3
D) Il ne se passe rien
46) L’atome de sodium se désexcite en passant du niveau n = 2 à l’état fondamental. Il émet alors
un photon de longueur d’onde :
Données :
A) λ= 5,88.10 -7 m B) λ= 0,59.10 -7 m
C) λ= 0,956.10 -7 m D) λ= 2,89.10 -7 m
226
47) (suite de la question précédente) A quel domaine du spectre électromagnétique appartient

cette onde ?
PHYSIQUE
A) Ultraviolet B) Les infrarouges
C) Le visible D) Rayons X
Exercice 10
Célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1
48) Les durées mesurées ∆T’ et propres ∆T sont liées par la relation de dilatation temporelle :
∆T’=γ∆T. Le coefficient γ s’exprime :
A) en m.s-1 B) en s-1
C) en m.s-2 D) sans unité
49) On suppose que deux personnes A et B sont munies chacune d’une horloge atomique et sont
liées toutes les deux à des référentiels galiléens. A se déplace à 270000 km.s-1 par rapport à B. La durée
mesurée par la personne B entre les deux événements est environ :
A) 2 fois plus grande que celle mesurée par la personne A

B) 3 fois plus grande que celle mesurée par la personne A
C) 5 fois plus grande que celle mesurée par la personne A
D) 8 fois plus grande que celle mesurée par la personne A
50) Un vaisseau spatial se dirige avec une vitesse v vers une station spatiale immobile dans un
référentiel galiléen. On peut affirmer que :
A) une horloge dans le vaisseau spatial prend de l’avance par rapport à une horloge dans
la station spatiale
B) une horloge dans le vaisseau spatial prend du retard par rapport à une horloge dans la
station spatiale
C) elles indiqueront toujours le même temps
D) on ne peut rien dire tant que la valeur de la vitesse du vaisseau est inconnue
227
51) La relativité peut avoir des conséquences pratiques sur les véhicules construits par l’homme.
Parmi ces véhicules, lequel subit les effets relativistes ?
A) le Train Grande Vitesse (TGV) B) les voitures de course

C) les satellites GPS D) la moto
Exercice 11
52) Quelle est la quantité d’énergie dissipée par un appareil consommant 1 kW pendant 1 heure ?
A) 3,6 MJ B) 3,6 kJ
C) 3,6 J D) 3,6 mJ
53) Le flux thermique traversant un mur de surface S = 20 m² a pour valeur Φ = 10 kW. La
différence de température entre les deux parois est ∆T = 20°C. La conductivité thermique du mur a pour
valeur λ = 1,4 W.°C-1.m-1. L’épaisseur du mur a pour valeur :
A) 5,6 mm B) 56 cm
C) 5,6 cm D) 4,6 cm
54) (suite de la question précédente) Les données S, ∆T et λ restants inchangées, si on doublait

l’épaisseur du mur, alors le flux thermique :
A) resterait inchangé B) serait multiplié par deux

C) serait égal à 5000 W D) serait divisé par quatre
55) Quel est le matériau ayant le plus grand pouvoir isolant ?
A) la laine de roche (λ = 0,045 W.m-1.°C-1)

B) le liège (λ = 0,04 W.m-1.°C-1)
C) le polystyrène expansé (λ = 0,036 W.m-1.°C-1)
D) la laine de verre (λ = 0,04 W.m-1.°C-1)
56) Une des quatre affirmations est incorrecte, laquelle ?
A) La résistance thermique a pour unité le kelvin par watt

B) Le flux thermique traversant une paroi est indépendante de son épaisseur
228
C) avec e épaisseur de la paroi, S sa surface, λ conductivité thermique de la paroi
PHYSIQUE
et R la résistance thermique
D) La conductivité thermique s’exprime en W.°K-1.m-1
Exercice 12
On enregistre la note jouée sur un instrument de musique à l’aide d’un micro relié à une interface
d’acquisition. On obtient le graphe ci-contre.
57) La tension mesurée en fonction du temps est-elle :
A) l’oscillogramme d’un son pur ?

B) une tension alternative sinusoïdale ?
C) un son complexe ?
D) une tension alternative de fréquence f = 100 Hz ?
58) La fréquence du signal analogique est de :
A) f = 160 Hz B) f = 100 Hz
C) f = 250 Hz D) f = 340 Hz
229
59) On décide de numériser cette tension analogique à l’aide d’un convertisseur analogique-
numérique (CAN) de 24 bits. Après numérisation, les valeurs possibles pour chaque échantillon vont
de zéro à :
A) 2097152 B) 4194304
C) 8388608 D) 16777216
60) La fréquence d’échantillonnage de ce signal analogique peut être de :
A) 200 Hz B) 250 Hz
C) 320 Hz D) 180 Hz
PHYSIQUE
Exercice 1
1) Le mètre (m) est défini depuis 1983 par : C) la distance parcourue par la lumière dans le vide
en 1/299792458 seconde. C’est en 1795 que le mètre fut défini par la dix-millionième partie d’un méri-
dien terrestre et que des mètres étalons en marbre furent placés dans les endroits les plus fréquentés de
Paris. Et enfin, c’est en 1960 que le mètre fut défini par 1650763,73 longueurs d’ondes d’une radiation
d’un isotope du krypton.
2) La profondeur sous-marine est : C) 3000 m. La salve d’onde met 4 secondes pour faire un trajet
aller-retour. Soit d la profondeur marine, alors on a la relation
3) La décélération que subit le véhicule est de : D) 10 m.s-2 . L’accélération a que subit le véhicule
est définie par où ∆V est la variation de vitesse exprimée en m.s-1, ainsi :
Petit rappel : 1 m.s-1= 3,6 km.h-1.
4) La charge électrique d’un proton est de : A) 1,6×10 -19C. En effet, le proton est chargé positive-
ment et de valeur opposée à la charge de l’électron.
5) L’affirmation incorrecte est : C) on voit toujours la même face de la Lune car elle n’effectue
pas de rotation sur son axe. Eh oui, la masse volumique de Saturne n’est que de 687 kg.m-3 ! La masse est
une quantité de matière, invariable quel que soit l’astre où l’on se trouve et pour finir, la Lune exerce son
attraction sur les océans et les mers, mais aussi sur la croûte terrestre : elle se soulève même de 40 cm !
6) La vitesse moyenne de la voiture sur les 200 km est : B) 66,6 km/h.
La vitesse moyenne est définie par avec ici distance parcourue = 200 km et
231
durée du trajet = 1 h + 2 h = 3 h.
Ainsi
7) Un champ rectangulaire a pour dimension L = 27,8 m et l = 12,2 m. L’aire du champ a pour

valeur : D) 339 m² car le résultat d’une opération ne doit pas avoir plus de chiffres significatifs que la
donnée qui en comporte le moins. La longueur et la largeur ont toutes les deux trois chiffres significatifs
alors le résultat doit en comporter trois. Seule la proposition D) le vérifie, au contraire de A) qui n’a que
deux chiffres significatifs. B) en comporte cinq et C) en comporte quatre.
8) Deux ondes progressives qui se croisent : C) poursuivent leur chemin, inchangées, même
après leur rencontre. Pendant leur rencontre, leurs amplitudes s’ajoutent algébriquement mais
retrouvent ensuite leur profil.
9) Une onde de période T = 10 ms se propage à la célérité c = 250 m. s-1. Sa longueur d’onde λ

vaut : A) 2,5 m car la longueur d’onde est définie par λ = c × T et donc λ = 250×0,010 = 2,5 m. Il fallait
faire attention à la conversion : 10 ms = 0,010 s.
10) Une force est dite conservative si : C) son travail est indépendant du chemin suivi. Le poids
fait partie des forces conservatives, son travail entre deux positions A et B ne dépend que de la différence
d’altitude entre ces deux points et non du chemin suivi pour aller de A à B.
Pour information, un travail dit moteur est positif, un travail dit résistant est négatif et un travail
est nul lorsque la force appliquée au système est perpendiculaire au chemin suivi par le système. Dans ce
dernier cas, la force ne modifie pas le mouvement (son énergie cinétique) du système.
Exercice 2
11) Le front d’onde se trouve au point A à la date : B) 1,66 s. A la date t = 0 s, le front d’onde se
trouve au point S, il parcourt la distance SA = 5 m en une durée
12) Par rapport au point A, le point B est affecté d’un retard de : B) 0,66 s car la distance AB = 2 m
est parcourue par le front d’onde en une durée
13) Le niveau d’intensité sonore sera de : D) 79 dB soit 3 dB de plus. Le niveau sonore est donné
232
par :
PHYSIQUE
Si l’intensité I est doublée, alors le niveau sonore devient
Sachant que Log2 ≈ 0,3 alors L’ = 3+L.
14) Les harmoniques et fondamentaux d’un son sont représentés ci-dessous :
La fréquence du fondamental a donc pour valeur : A) 6000 Hz, les harmoniques ont pour fréquences
les multiples entiers de la fréquence du fondamental.
15) D’après le graphe, la fréquence du second harmonique est : C) 18 kHz (voir figure ci-dessus).
Exercice 3
16) L’épicentre d’un séisme souterrain est : B) la position de la projection de l’origine du séisme
à la surface terrestre. Voici les positions de l’épicentre et de l’hypocentre d’un séisme :
233
17) Sachant que la puissance sonore émise depuis la source est P = 1000 W, l’intensité sonore
perçue à 10 mètres de la source est de : C) 0,8 W.m-2 . avec S = 4πR² = 4π×10² donc .
Le nombre π étant compris entre 2,5 et 5 (valeurs permettant un calcul simplifié), on a compris
entre 0,5 W.m-2 et 1 W.m-2. Seule la proposition C) appartient à cet intervalle.
18) Le premier harmonique a pour fréquence 1260 Hz, la fréquence du fondamental est : B)
630 Hz. Le premier harmonique a pour fréquence le double de la fréquence du fondamental, ainsi la
fréquence du fondamental est 1260/2.
Exercice 4
19) L’équation cartésienne de la trajectoire dans le repère (O ; x ; z) a pour expression : D)

z = -2x²+6x+5. D’après les équations horaires de position :
On a t = 2x(t), et l’injectant dans z(t), on obtient :
20) Les coordonnées du vecteur vitesse du projectile à la date t sont les dérivées par rapport au
temps des équations horaires de position :
Soit la réponse A).
21) Les coordonnées du vecteur accélération sont donc : D) car :
22) La norme du vecteur vitesse à la date t = 2 s est : C) m.s-1. La norme du vecteur vitesse
à la date t est donnée par l’expression . A la date t = 2 s, le vecteur vitesse a
pour coordonnées donc m.s-1.
234
23) L’altitude maximale sera atteinte à : B) t = 3 s. En effet, à cette altitude la vitesse du projectile
suivant l’axe (Oz) est nulle, soit Vz(t) = -t+3 = 0 soit pour t = 3 s.
PHYSIQUE
Exercice 5
24) La norme de la poussée d’Archimède appliquée à la bille est : C) PA = µV bg. La poussée
d’Archimède est par définition le poids de liquide déplacé par la bille. La masse de liquide déplacé est
m = µV b donc PA = µV bg.
25) L’équation différentielle du mouvement est : D) . C’est à partir de

la deuxième loi de Newton et par projection sur l’axe vertical de la relation vectorielle obtenue (voir
figure ci-dessus) que l’on obtient l’équation différentielle. On a donc par projec-
tion : -PA + P – f = ma et -µV bg+mg – Kv = m . En divisant le tout par la constante m, on obtient
26) L’expression de la vitesse limite est : C) .
Lorsque la bille atteint sa vitesse limite, elle ne subit plus d’accélération alors , ce qui
implique que . Il suffit juste alors d’isoler vlim.
27) La valeur de vlim est : A) 0,48 m.s-1. C’est une simple application numé-
rique avec les données de l’énoncé et la relation de la question précédente :
235
28) La particule est soumise à une force électrostatique, sa norme est : B) . En effet, la force
électrostatique est définie par , ainsi sont colinéaires et le signe de la particule détermine le
sens de .
29) La norme de l’accélération que subit la particule a pour valeur approchée : D) 1,8.103 m.s-2 .
C’est à l’aide de la deuxième loi de Newton que l’on détermine cette valeur approchée. La particule n’est
soumise qu’à la force électrostatique car son poids est négligé, on a alors .
Donc .
Cette expression numérique est légèrement supérieure à 1,6.103, seule la proposition D) convient.
Exercice 6
30) Le référentiel le plus adapté pour étudier le mouvement de la Lune autour de la Terre est : C)
le référentiel géocentrique. La Lune a une trajectoire circulaire uniforme autour de la Terre, alors seul
un référentiel lié à la Terre permet d’étudier ce mouvement, mais pas le référentiel terrestre car le centre
de la trajectoire de la Lune est au centre de la Terre et non à la surface terrestre.
31) D’après la loi des aires ou la deuxième loi de Kepler, le segment de droite reliant le centre de
gravité de la Terre et du Soleil : A) balaie des aires identiques pendant des durées identiques. La Terre
n’a pas une trajectoire circulaire mais elliptique autour du Soleil, ce qui implique un rayon de trajectoire
et une vitesse angulaire variables.
32) Le mouvement de Saturne est elliptique dans le référentiel : B) héliocentrique soit autour du
centre du Soleil. Le référentiel joviocentrique est quant à lui lié à Jupiter, le géocentrique à la Terre et
saturno-centrique au centre de Saturne.
33) La période T de révolution et la valeur R du demi-grand axe de la trajectoire elliptique de tout

satellite autour d’un astre vérifient la relation : A)
Cette relation est encore appelée troisième loi de Kepler, la « constante » a pour valeur où G
est la constante de gravitation universelle et M la masse de l’astre.
236
Exercice 7
PHYSIQUE
34) L’énergie potentielle de pesanteur de la masse à t = 0 s a pour valeur exacte : A) J. A
t = 0 s, la masse est à une hauteur h = L-Lcosα (voir figure ci-dessus). Comme l’énergie potentielle de
pesanteur de la masse est nulle lorsqu’elle passe à la verticale du point O, à t = 0 s l’énergie potentielle
de pesanteur est Ep = mgh = mg(L-Lcosα) = 0,2×10×(1-1×cos30°).
Il fallait avoir connaissance que et donc :
35) La vitesse de la masse, lorsqu’elle passe pour la première fois à la verticale du point O, a pour
valeur exacte : C) m.s-1.
Les oscillations du pendule se font sans frottement, ce qui implique l’invariabilité de l’énergie
mécanique. On a alors à toute date Em = Ec + Ep = constante et comme l’énergie cinétique de la masse est
nulle à t = 0 s, alors l’énergie mécanique du pendule est Em = Ep(t=0s) = . Lorsque la masse passe
par la position d’équilibre, l’énergie cinétique est maximale et est égale à l’énergie mécanique du pendule :
. Il ne reste plus qu’à isoler la vitesse v :
36) La valeur de Ф est : A) 0 rad. Sachant que α(0) = rad et que
Alors par identification : cos(Φ) = 1 et Φ = 0 rad.
37) L’équation horaire de la vitesse angulaire est donnée par : C) .
C’était une simple application de dérivation mathématique, il fallait se souvenir que
237
38) Le mouvement du pendule est périodique de période T. La période T, la constante g et L sont

liés. L’affirmation inexacte est :
C) car la période propre est donnée par la relation et les propositions A), B) et
D) sont issues de cette dernière relation.
Exercice 8
39) On associe respectivement aux courbes A, B et C : A) les énergies mécanique, cinétique et
potentielle élastique. En effet, à t = 0 s, le pendule élastique est écarté de sa position d’équilibre et lâché
sans vitesse initiale ; donc à cette date, l’énergie cinétique du pendule élastique est nulle et l’énergie
mécanique et potentielle élastique sont égales. La courbe B est par conséquent associée à l’énergie
cinétique, la courbe A à l’énergie mécanique car elle est constante en fonction du temps.
40) La date t = 1,6 s correspond : B) à la position où la masse est à sa vitesse maximale. A cette
date, l’énergie potentielle élastique est nulle et l’énergie cinétique est maximale, ce qui implique une
vitesse maximale du pendule élastique.
41) Lorsque la masse passe par sa position d’équilibre, sa vitesse a pour valeur : D) 0,5 m.s-
1
. Lorsque la masse passe par la position d’équilibre, son énergie cinétique est maximale et égale à
l’énergie mécanique, soit 12,5 mJ. Ainsi soit :
42) La constante de raideur k du ressort a pour valeur : C) 2,5 N.m-1. L’énergie mécanique du

pendule élastique est définie par . Sachant que x max = 0,1 m et que Em = 12,5.10 -3 J, alors :
238
Exercice 9
PHYSIQUE
43) La relation de De Broglie permettant d’évaluer la quantité de mouvement p d’un photon en
fonction de son énergie E (en J) est : A) . C’est en combinant les relations suivantes : la quantité de
mouvement p = mv, l’énergie du photon et la relation de De Broglie que l’on obtient .
44) Ci-dessous le diagramme des niveaux d’énergie de l’atome de sodium exprimés en eV.
L’énergie échangée par l’atome pendant une transition électronique du niveau n = 4 au niveau
n = 1 est : B) ∆E = -3,63 eV. Par définition, ∆E = E1-E 4 = -5,14-(-1,51) = -3,63 eV. Cette énergie est
négative car elle est perdue par le système, soit l’atome de sodium. De plus, il y a l’émission d’un photon
(voir figure ci-dessus).
45) Réponse D) Il ne se passe rien lorsqu’un photon d’énergie E = 1,67 eV rencontre l’atome de
sodium dans son état fondamental. En effet, pour que l’énergie du photon soit absorbée par l’atome
de sodium, il doit posséder deux niveaux d’énergie Em et Ep tel que Em ‑ Ep = 1,67 eV exactement. On
remarque facilement que E2 ‑ E1 = 2,11 eV, E3 ‑ E2= 1,1 eV et E3 ‑ E1 = 3,21 eV, valeurs les plus proches de
1,67 eV mais qui ne conviennent pas.
Remarque :
L’atome serait ionisé si l’énergie du photon était égale à 5,14 eV.
46) En passant du niveau n = 2 à l’état fondamental, l’atome de sodium émet un photon dont la
longueur d’onde vérifie la relation , d’où Il ne reste plus qu’à se lancer dans l’application
numérique, sans oublier d’utiliser les aides aux calculs fournies ! On a donc :
239
m et d’après l’aide :
A) λ = 5,88.10 -7 m = 588 nm.
47) Cette onde appartient au domaine : C) du visible. Les ondes électromagnétiques visibles par
l’être humain ont des longueurs d’ondes comprises entre 400 nm et 800 nm.
Exercice 10
48) Les durées mesurées ∆T’ et propres ∆T sont liées par la relation de dilatation temporelle :
∆T’ = γ∆T. Le coefficient γ est : D) sans unité. Question très simple d’analyse dimensionnelle : les durées
mesurées ∆T’ et propres ∆T sont exprimées en secondes, le coefficient γ ne peut qu’être sans unité.
49) La durée mesurée par la personne B entre les deux événements est environ : B) 3 fois plus
grande que celle mesurée par la personne A. La durée mesurée par la personne B est ∆T’et la durée
mesurée par la personne A est ∆T.
De plus, ces durées sont liées par la relation ∆T’ = γ∆T avec . Avec v = 2,7.108 m.s-1, on a
. Ainsi ∆T’est environ trois fois plus grande que ∆T.
50) On peut affirmer que : B) une horloge dans le vaisseau spatial prend du retard par rapport
à une horloge dans la station spatiale. Deux horloges en mouvement relatif ne mesurent pas la même
durée entre deux événements. On sait que ∆T’ est la durée mesurée par l’horloge placée dans le vaisseau
spatial et que ∆T est la durée mesurée par l’horloge placée dans la station spatial. De plus, on a toujours
∆T’ = γ∆T avec ∆T’ > ∆T, ce qui implique que les aiguilles de l’horloge placée dans le vaisseau spatiale
« tournent » moins vite : l’horloge prend du retard.
51) La relativité peut avoir des conséquences pratiques sur : C) les satellites GPS. La relativité
du temps peut être vérifiée et peut avoir des conséquences sur ces satellites. Même si les effets sont
faibles, il est possible de les mesurer à l’aide d’horloges atomiques. Les satellites GPS sont équipés de ces
horloges, et à une altitude de 20000 km avec une vitesse proche de 15000 km/h, les horloges retardent
de plusieurs μs par rapport aux horloges liées au référentiel terrestre. Sachant qu’en 1 μs la lumière
parcourt 300 m, les conséquences sur la géolocalisation peuvent être énormes ; il est donc nécessaire
d’ajuster régulièrement les horloges embarquées.
240
Exercice 11
PHYSIQUE
52) La quantité d’énergie dissipée par un appareil consommant 1 kW pendant 1 heure est : A)
3,6 MJ. D’après la relation liant l’énergie E (en joule), la puissance P (en watt) et le temps t :
E = P×t = 1000×3600 = 3,6 MJ.
53) Le flux thermique traversant un mur de surface S = 20 m² a pour valeur Φ = 10 kW. La
différence de température entre les deux parois est ∆T = 20°C. La conductivité thermique du mur a pour
valeur λ = 1,4 W.°C-1.m-1. L’épaisseur du mur a pour valeur : C) 5,6 cm. Le flux thermique traversant le
mur est défini par : où .
On a ainsi et
54) Le flux thermique : C) serait égal à 5000 W. En effet, d’après la relation , si e est
doublée alors Φ est divisée par deux, soit 10/2 = 5 kW.
55) Le matériau ayant le plus grand pouvoir isolant est celui qui a la plus petite conductivité
thermique, soit : C) le polystyrène expansé (λ = 0,036 W.m-1.°C-1).
56) L’affirmation incorrecte est : B) Le flux thermique traversant une paroi est indépendante
de son épaisseur. Comme le flux thermique est défini par , il dépend bien de l’épaisseur e
de la paroi.
Exercice 12
241
57) La tension mesurée en fonction du temps est : C) un son complexe. L’oscillogramme est
alternatif et périodique mais pas sinusoïdal à l’instar d’un son pur (exit les propositions A) et B)). Une
fréquence de 1000 Hz correspondrait à une période T = 1 ms alors que la période du signal analogique
est bien supérieure : la proposition D) est incorrecte.
58) La fréquence du signal analogique est de : A) f = 160 Hz. La période T mesurée sur l’oscillo-
gramme est T = 6,25 ms = 0,00625 s, la fréquence est donc
59) On décide de numériser cette tension analogique à l’aide d’un convertisseur analogique-
numérique (CAN) de 24 bits. Après numérisation, les valeurs possibles pour chaque échantillon vont
de zéro à : D) 16777216 soit par définition 224 codes binaires différents.
60) La fréquence d’échantillonnage de ce signal analogique peut être de : C) 320 Hz. D’après le
théorème de Shannon, la fréquence d’échantillonnage doit être au moins égale à deux fois la fréquence
du signal analogique soit 2×160 = 320 Hz. Les autres propositions étaient inférieures à cette valeur, elles
ne pouvaient convenir.
L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
MATHS
françois vigneron
Comment préparer les concours à l’aide de cet
ouvrage ?
La préparation au concours Avenir n’est pas une chose facile : en effet, le concours porte sur
MATHS
l’ensemble du programme du bac, et a lieu plus d’un mois avant. Les sujets sont certes adaptés ; on ne
doit traiter qu’une certaine partie du sujet : 45 des 60 exercices, mais il est quand même nécessaire de
réviser une grande partie du programme du lycée, à un moment où la plupart d’entre vous continuent
d’aborder de nouveaux chapitres.
Étant donné la quantité de choses à réviser pour le concours, et que vous devez en parallèle
suivre vos cours au lycée, il faut commencer à se préparer significativement avant le début du concours,
et travailler régulièrement (pas forcément beaucoup, mais régulièrement) sur plusieurs mois afin de
maximiser vos chances.
Cet ouvrage est conçu dans cette optique. Il se découpe en deux parties : une première partie
contient une série de treize leçons portant sur l’essentiel des points du programme tombant au concours.
Chaque leçon est conçue pour vous occuper entre une et deux heures, voire un peu plus selon votre
maîtrise du thème.
Les leçons se découpent en deux parties : tout d’abord, un rappel des points et méthodes, qu’il
est nécessaire de lire attentivement en étudiant et en comprenant les nombreux exemples. Ces derniers
illustrent très souvent des méthodes importantes pour la résolution d’exercices de concours. Après cette
partie de cours se trouvent quelques petits exercices d’application, nécessaires à l’assimilation. Ils sont
brièvement corrigés à la fin de la section, mais il est impératif que vous les résolviez par vous-même,
quitte à revenir dessus plusieurs fois.
Après les leçons et les exercices, il est temps de passer aux concours blancs contenus dans ce
livre. Essayez d’abord d’en faire un maximum dans le temps imparti. Puis une fois le temps écoulé,
vous pouvez contrôler votre nombre de réponses correctes, mais il est très fortement recommandé de
continuer à travailler sur les concours blancs jusqu’à ce que vous ayez traité tous les exercices.
245
Une fois ceux-ci faits, vous disposez d’une correction détaillée de chaque exercice, ce qui vous
permet de comprendre certaines méthodes de résolution qui ne seraient pas encore acquises.
A la suite de ce travail, chaque leçon vue et revue et chaque concours blanc traité et compris
du début à la fin, il n’est pas encore temps de se reposer : il faut traiter pour chaque concours que vous
présentez un maximum d’annales, au grand minimum deux ou trois.
Il est important de comprendre qu’il s’agit de concours, que les épreuves sont plutôt difficiles,
et qu’il n’est pas forcément nécessaire d’en traiter une grande partie pour être reçu. Lorsque vous
travaillez sur des annales, essayez surtout de gagner en précision : c’est-à-dire d’avoir un minimum de
réponses fausses, car c’est ainsi que vous progresserez. Quasiment chaque question nécessite un calcul,
une démonstration, comme une question de bac. Ne vous laissez pas tromper par la forme : un QCM,
c’est des questions difficiles, qui sont faites pour piéger les élèves qui répondent « au feeling ». Vous
devez essayer d’en faire un maximum, mais en ne sacrifiant jamais la précision.
Les sujets étant quasiment tous trop longs, ils sont impossibles à finir, ce qui veut dire que votre
gestion du temps est aussi fondamentale : il ne faut surtout pas se lancer dans les exercices directement
sans lire le sujet. Il faut rapidement parcourir le sujet, et chaque question valant le même nombre de
points, il est extrêmement important d’aborder les questions / exercices dans l’ordre qui vous « plaît » le
plus. Faites d’abord les exercices qui vous paraissent les plus rapides et plus faciles, ceux sur les thèmes
pour lesquels vous vous sentez le plus à l’aise, puis progressivement vous aborderez les exercices qui
vous plaisent le moins.
Il est improbable que vous ayez terminé le sujet à la fin du temps imparti, mais ce n’est pas
grave. Il ne s’agit pas d’un examen, mais d’un concours : les sujets sont volontairement trop longs pour
pouvoir classer correctement les candidats (c’est-à-dire que c’est un problème pour classer les gens
si trop de personnes ont 20/20) et la difficulté des épreuves peut varier grandement d’une année sur
l’autre, contrairement au bac. Pour avoir un concours, il faut simplement faire mieux que les autres ; ce
ne sont pas des examens où l’on teste si vous avez un niveau de connaissance satisfaisant, mais si vous
êtes meilleur que les autres candidats. Ce n’est donc pas grave si le niveau des sujets varie.
Il est donc difficile de juger de sa performance à un concours. En effet, votre note dépend autant
de ce que vous avez fait que de ce qu’ont fait les autres candidats ; et puisqu’il vous est difficile de savoir
ce qu’ont fait les autres élèves, vous ne pouvez pas vraiment dire si vous avez réussi ou raté une épreuve.
Vous pouvez très bien supposer que vous avez complètement raté, mais avoir finalement moins raté que
les autres et obtenir une bonne note, ou inversement avoir l’impression d’avoir très bien réussi, mais
246
avoir finalement moins bien réussi que les autres car l’épreuve était facile.
Après ces quelques recommandations d’ordre général, il est temps de laisser place aux maths.
N’oubliez pas qu’il est important de travailler régulièrement, et de ne pas hésiter à revenir plusieurs fois
sur les choses qui vous semblent difficiles.
Bon courage !
MATHS
RAPPELS DE COURS
MATHS
ET EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT
Chapitre I : Domaine de définition,
continuité et dérivation
I. Domaine de définition (continuité, dérivabilité) d’une fonction
MATHS
Il y a trois principaux types de fonctions qui posent des problèmes de domaines de définition :
les quotients de fonctions, les fonctions racines et les logarithmes.
- Quotient de fonctions : la fonction x  f ( x) est définie (respectivement continue ou déri-

g ( x)
vable) lorsque f et g sont définies (respectivement continues ou dérivables) et lorsque g ( x) ≠ 0 .
- Une fonction racine de la forme x  f ( x) est définie (respectivement continue) lorsque f
est définie (respectivement continue) et lorsque f ( x) ≥ 0 . Elle est dérivable si f est dérivable et si
f ( x ) > 0 . Attention la fonction racine est définie, continue en 0, mais pas dérivable en 0.
- Une fonction racine de la forme x  ln ( f ( x) ) est définie (respectivement continue, dérivable)
lorsque f est définie (respectivement continue, dérivable) et lorsque f ( x) > 0 .
Exemple
x +1 
On cherche à déterminer le domaine de définition de la fonction x  ln  
 x −1 
 x +1 
On étudie d’abord le domaine de définition de x  ln   qui est un quotient est donc défi-
 x −1 
 x + 1   x +1   xx++11 
nie pour x ≠1.1 lnEnsuite
 x ln   est définie pour x ≠11 ln
et  > 0 , c’est-à-dire pour
 x − 1   x −1   xx−−11 
251
x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ . Finalement le domaine de définition de la fonction est ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ .
Remarque :
La fonction x  ln( x + 1) − ln( x − 1) a pour domaine de définition ]1; +∞[ donc
 x +1 
x  ln   n’est pas égale à x  ln( x + 1) − ln( x − 1) sur tout son domaine de défini-
 x −1 
tion.
II. Continuité en un point
Une fonction est continue en un point a de son domaine de définition si et seulement si

lim f ( x) = f (a ) .
x→a
Exemple
1
[0; +∞[ par =

−
Soit f la fonction définie sur f ( x) e x , x > 0 et f (0) = 0 , on va montrer que cette
1
fonction est continue en 0. On a lim+ − = −∞ et donc par composition des limites on a
x →0 x
lim f ( x)= 0= f (0) , donc f est continue en 0.

x → 0+
III. Théorème des valeurs intermédiaires
Ce théorème sert à répondre à une majorité de questions de la forme « déterminer le nombre de

solution à l’équation… », c’est-à-dire lorsque l’on ne cherche pas à savoir ce que sont les solutions, mais
seulement à savoir qu’elles existent.
252
Théorème
Soit f continue sur ]a; b[ , strictement monotone, telle que c ∈ f ( ]a; b[ ) alors l’équation
f ( x) = c admet une unique solution sur ]a; b[ .
Exemple
On veut montrer que l’équation ex-x=2 admet une unique solution sur ]0; +∞[ . On a
MATHS
) e x − x continue et dérivable sur ]0; +∞[ et f '( x) = e − 1 > 0 sur ]0; +∞[ donc la fonc-
x
f ( x=
tion f est strictement croissante sur ]0; +∞[ . De plus f ( 0 ) = 1 et lim f ( x) = +∞ or

x →+∞
2 ∈ ]1;=
+∞[ f ( ]0; +∞[ ) donc l’équation f ( x) = 2 ⇔ e x − x = 2 admet une unique solution sur
]0; +∞[ .
IV. Dérivation en un point
f ( a + h) − f ( a )
Une fonction f est dérivable en a si et seulement si lim ∈  cette limite est
h →0 h
alors f '(a ) . Le nombre dérivé correspond alors au coefficient directeur de la tangente en a à la courbe
=
de f. Son équation est alors : y f ' ( a )( x − a ) + f ( a )
Exemple
1
−
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par f ( x) e x , x > 0 et f (0) = 0 , on va montrer que
=
cette fonction est dérivable en 0.

1
−
e h 1
On a =
lim lim
= xe − x 0 avec x = . On a donc que f est dérivable en 0 et que f '(0) = 0
h → 0+ h x →+∞ h
253
V. Fonction dérivée
On rappelle d’abord les formules de dérivation d’une fonction :
Formules de base :
f (x) f ' (n)

1 0
x 1
xα , α ∈  α xα −1
ex ex
1
ln( x)
x
1
x
2 x
1 −α
xα xα +1
Formule produit, quotient et composition : f, u et v sont des fonctions, λ un réel
λf λf '
u+v u '+ v '

uv u 'v + v 'u
254
u u 'v − v 'u
v v2
1 u'
−
u u2
eu u ' eu
MATHS
u'
ln ( u )
u
uα , α ∈  α u ' uα −1
f (u ) u ' f '(u )
Certains calculs de dérivés demandent d’appliquer plusieurs de ces formules successivement. Il

ne faut pas hésiter à bien écrire toutes les étapes du calcul.
Exemple
On veut calculer la dérivée de la fonction x  f ( x) = e(1+ x ) ln( x ) . Cette fonction est de la forme
eu , avec u= (1 + x ) ln( x) . On décompose u elle-même en deux fonctions u = u1v1 on a alors
1 1 et donc f '( x) = u ' eu soit f =  1

u ' = 1× ln( x) + (1 + x ) = ln ( x ) + 1 + '( x)  ln( x) + 1 +  e(1+ x ) ln( x ) . Il est
x x  x
important de bien s’entraîner à dériver des fonctions assez complexes, et surtout de ne pas faire d’erreur
de calcul, ce qui aura des conséquences sur tout le reste de l’exercice. Il faut procéder lentement si néces-
saire.
Une fois la dérivée calculée, il ne faut pas oublier de la réduire au même dénominateur puis de
la factoriser et de la simplifier, car c’est le signe de la dérivée qui doit servir dans la suite.
255
Théorème
Soit I un intervalle de  , si pour tout x ∈ I on a f '( x) ≤ 0 (respectivement f '( x) ≥ 0 ) alors f
est décroissante (respectivement croissante) sur I .
Exercices
1. Le domaine de définition de la fonction f : x  1 est :

ex − 2
a)  b) ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[
c) ]−∞; 2[ ∪ ]2; +∞[ d)  −∞;ln ( 2 )  ∪  ln ( 2 ) ; +∞ 
2. Le domaine de définition de la fonction g : x  ln  1 + x  est :

x
 e +1 
a)  b) ]−∞; −1[ ∪ ]0; +∞[
c) ]−1; +∞[ d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2
3. Le domaine de définition de la fonction h : x  x − 3x + 2 est :
x
e −3
a)  b) ]−∞;1] ∪ [ 2; +∞[
c) ]1;ln(3)[ ∪ ]2; +∞[ d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
256
4. L’équation x 3 + 2 x 2 − 3 x + 7 =0 admet :
a) 0 solution b) 1 solution
c) 2 solutions d) 3 solutions
5. L’équation ln ( x + 1) − x + 2 =0 admet :
MATHS
6. L’équation e x + x + 1 =0 admet :
7. La fonction dérivée de f ( x) =
xe x est :
x +1
(1 + x + x 2 )e x (2 + x + x 2 )e x
a) f '( x) = b) f '( x) =
( x + 1) ² ( x + 1) ²
(1 − x + x 2 )e x (1 + x 2 )e x
c) f '( x) = d) f '( x) =
( x + 1) ² ( x + 1) ²
8. La fonction dérivée de=

g ( x) x ln e x + 1 est :( )
e x b) x xe x
a) g '( x) = g '( x
= ) ln( e + 1) +
ex + 1 ex + 1
ex xe x
x) x ln(e x + 1) +
c) g '(= x
d) g '( x) = x
e +1 e +1
 x +1 
9. La fonction dérivée de h( x) = ln   est :
 x −1 
1 −1
a) h '( x) = b) h '( x) =
 x +1   x +1
 × ( x − 1)
2
 × ( x − 1)
2
ln  ln 
 x −1   x −1 
257
c) h '( x) = 1
d) h '( x) = (x 2
− 1)
 x +1   x +1 
ln   ln  
 x −1   x −1 
10. La fonction dérivée de k ( x) =

e x − e − x est :
e x + e− x
4 1
a) k '( x) = b) k '( x) =
(e + e ) ( e + e− x )
x−x x 2
4 −1
c) k '( x) = d) k '( x) =
(e ) (e + e− x )
x −x ² x 2
+e
11. La fonction dérivée de  1

= l ( x) cos  x 2 +  est :
 x
 1  b) 2 x 3 − 13  1
− sin  x 2 +
a) l '( x) =
 = l '( x) 2
sin  x 2 + 
 x  x  x
 1  1− 2x 3
 1
l '( x) sin  2 x − 2  d)
c)= = l '( x) 2
sin  x 2 + 
 x  x  x
(e + x 2 ) est :
2x 3
12. La fonction dérivée de m(=
x)
( )( e + x2 )
3
a) m '( x) =3 e 2 x + x 2x
( )( )
3
b) m '( x) =6 e 2 x + x e 2 x + x 2
(
c) m '( x) =3 e 2 x + x )( e 2x
+ x2 ) ²
d) m '( x) =6 ( e 2 x + x )( e 2 x + x 2 ) ²
Chapitre II : Limites
Nous allons présenter dans cette partie quelques méthodes « classiques » pour calculer des
MATHS
limites, et dans certains, les cas problématiques usuels récontrés en Terminale.
I. Rappel des « croissances comparées » : limite d’un produit
Il s’agit d’exprimer le fait que certaines fonctions « dominent » d’autres fonctions sur leurs
branches infinies :
ex
lim = +∞ avec α ∈ 
x →+∞ xα
On peut traduire cette relation par « l’exponentielle l’emporte sur les fonctions puissances en
+∞ ». On a de même trois autres relations :
ln x
xlim = 0, α >0
→+∞ xα
xlim
α x
x=e 0, α ∈ 
→−∞
lim x =α
ln x 0, α >0
x →0
Il faut donc retenir que dans le cas d’un produit ou d’un quotient, si l’on a à faire à une forme
indéterminée, l’exponentielle l’emporte sur les puissances qui elles-mêmes l’emportent sur le loga-
rithme.
259
Exemple
ex x
On cherche à déterminer lim . On a lim e = +∞ et lim ln x = +∞ , il s’agit donc d’une
x →+∞ ln x x →+∞ x →+∞
forme indéterminée. Mais puisque l’exponentielle « l’emporte » sur le logarithme, on ne regarde que la
limite de l’exponentielle, c’est-à-dire :
ex
lim = +∞
x →+∞ ln x
II. Limite d’une somme
Lorsque l’on cherche à définir la limite d’une somme de fonctions, il convient de vérifier d’abord
qu’il s’agit bien d’une forme indéterminée. S’il s’agit d’une forme indéterminée, alors on factorise
l’expression par le terme « le plus important », puis une fois l’expression factorisée, on peut appliquer
le théorème des croissances comparées.
Exemple
lim e − x + ln x − 3x 4 + 2e 2 x . Il s’agit bien d’une forme indéterminée car lim e 2 x = +∞ et

x →+∞ x →+∞
lim − 3 x 4 = −∞ . L’expression contient deux exponentielles, mais attention en −∞ l’exponentielle

x →+∞
2x
tend vers 0, c’est donc un terme « négligeable ». On va donc factoriser ici par e car ce terme est une
2 x  −3 x ln x 3 x 4 
exponentielle en +∞ et est donc « très grand ». On a alors lim e  e + 2 x − 2 x + 2  .
x →+∞
 e e 
4
En appliquant les croissances comparées, on voit que lim ln x = 0 et lim
3x
2x
= 0 car la
2x
x →+∞ e x →+∞ e
fonction exponentielle l’emporte sur les fonctions logarithme et puissance et donc on a
 ln x 3 x 4 
lim e 2 x  e −3 x + 2 x − 2 x + 2  = +∞
x →+∞
 e e 
260
III. Limite d’un quotient
Il faut procéder ici de manière similaire à la somme : factoriser numérateur et dénominateur

par le terme dominant, puis appliquer les croissances comparées sur le quotient des termes dominants.
Exemple
 1
e x 1 + x 
 = +∞ car lim e = +∞ et lim  1 + 1  =
x
ex + 1  e 1 ainsi que
lim 2 = lim  x 
x →+∞ x − x + 1 x →+∞
2 1 1 
x 1 − + 2 
x →+∞ x 2 x →+∞
 e 
 x x 
MATHS
 1 1  .
lim 1 − + 2  =
1
 x x 
x →+∞
IV. Limites avec des racines carrées du type f ( x )
Il y a deux méthodes classiques pour lever des indéterminations de limites contenant des racines
carrées :
a) L’expression conjuguée basée sur le fait =

que : a + b
( a +=
b )( a − b ) a 2 − b2
a −b a −b
Exemple
On cherche à calculer lim x 2 + 1 − x , c’est une forme indéterminée, on applique l’expression

x →+∞
conjuguée avec a
= x 2 + 1 et b = −x et on obtient alors que
lim =
x →+∞
(x2 + 1 − x )
x →+∞
x2 + 1 − x2
lim= lim= 0 car lim
2
x +1 + x x →+∞ 2
1
x +1 + x x →+∞
( )
x 2 + 1 + x = +∞ , la trans-
formation a permis de lever l’indétermination.
b) Factoriser à l’intérieur de la racine f ( x ) de manière identique aux paragraphes b) et c) selon
le cas, en faisant attention au fait que x 2 = x et en particulier que x 2 = − x si x < 0 . Une fois cette
261
factorisation faite, sortir le terme le plus important de la racine en remarquant que

a, b > 0 ⇒ ab =a b puis continuer la factorisation comme en II. ou III. selon le cas.
Exemple
On veut calculer lim 2 x 2 + x + 1 + x

x →−∞
 1 1   1 1   1 1 
2 x 2 + x + 1 + x = x 2  2 + + 2  + x = x 2 ×  2 + + 2  + x =− x ×  2 + + 2  + x
 x x   x x   x x 
car x < 0 en -∞.
  1 1    1 1 
Et donc on a xlim + x lim x  −  2 + + 2  + 1 or, on a lim  −  2 + + 2  + 1 =1 − 2 < 0
2 x 2 + x + 1=
x →−∞  x x  x →−∞  x x 
→−∞
       
  1 1  
et donc on a xlim x  −  2 + + 2  + 1 = +∞ (-∞ x nb négatif = +∞)
→−∞  x x 
   
V. Limites avec des logarithmes du type ln ( f ( x ) )
On procède ici de manière identique au paragraphe précédent, c’est-à-dire qu’il nous faudra
dans un premier temps factoriser f ( x ) par son terme dominant, puis le sortir du logarithme à l’aide de
la formule ln ( ab
= ) ln a + ln b si a, b > 0 .
Exemple :
  1   1 
lim ln ( e x =
+ 1) − x lim ln  e x 1 + =x 
− x lim ln ( e x ) + ln 1 + x − x
x →+∞ x →+∞
  e  x →+∞
 e 
 1  1
x →+∞
(
x
)
et on a lim ln e + 1 − x= lim x + ln 1 +
x →+∞

x 
e 
− x= lim ln 1 + x = ln1= 0 (car (lim 1 = 0) )
x →+∞
 e  x →∞ e x
VI. Limites à l’aide d’un taux d’accroissement
0
Ce procédé est à utiliser en particulier dans le cas d’une forme indéterminée du type en un
0
262
f ( x) − f (a)
point fini. On utilise la définition du nombre dérivé en a qui est lim = f '(a ) quand f est
x→a x−a
dérivable en a. Le principe étant de faire une « identification » pour faire apparaître cette formule : dé-
terminer f et a, puis on calcule f '( x) et enfin, cela nous permet d’avoir f '(a ) et donc la limite.
Exemple
ex − e ex − e f ( x) − f (a)
On cherche à calculer lim . En posant f ( x) = e x et a = 1 , on a lim = lim
x →1 x − 1 x − 1 x→a x−a
MATHS
x →1
ex − e
car e1 = e et donc lim = f= '(1) e
x →1 x − 1
Exercices
1. lim − e −2 x + x + 1 =
x →+∞
a) 0 b) +∞
c) −∞ d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2. lim x 2 − 2 x − ln x =
x →+∞
a) 0 b) +∞
3. lim e x − e − x =
x →−∞
a) 0 b) +∞
ex + x + 1
4. lim =
x →+∞ ln( x ) + x
a) 0 b) +∞
263
x +2
5. lim =
x →+∞ ln( x) + 1
a) 0 b) +∞
6. lim x2 + 2x + 2 − x =
x →+∞
a) 0 b) +∞
(
7. lim ln x 2 + x + 1 − x =
x →+∞
)
a) 0 b) +∞
cos x − 1
8. lim =
x →0 x
a) 0 b) +∞
x
e −e
2
9. lim =
x→2 x−2
a) 0 b) +∞
tan(2 x)
10. lim =
x →0 3x
a) 0 b) +∞
Chapitre III : Asymptotes
Une asymptote à la courbe d’une fonction f est une droite de laquelle se rapproche une des
branches infinies de la courbe de f.
MATHS
I. Asymptotes verticales
Une asymptote verticale est parallèle à l’axe des ordonnées et a donc une équation de la forme
x = a avec a ∈  . Voici un exemple d’asymptote verticale, d’équation x = 2 :
On montre que la droite d’équation x = a est asymptote à la courbe de f si lim± = ±∞ . C’est très
x→a
souvent le cas en une valeur qui annule le dénominateur d’une fonction, par exemple en 1 pour la
1
fonction x .
x −1
II. Asymptotes horizontales
Une asymptote horizontale est parallèle à l’axe des abscisses, son équation est de la forme y = b
265
avec b ∈  . Voici un exemple d’asymptote d’équation y = 2 en +∞
On montre que la droite d’équation y = b est asymptote à la courbe de f en ±∞ en vérifiant que
lim f ( x ) = b .
x →±∞
Par exemple la fonction x  2 + e x admet la droite d’équation y = 2 en −∞ .
III. Asymptotes obliques
Une asymptote oblique est une asymptote en ±∞ qui est fonction affine, son équation est de la
y ax + b . Ci-dessous, un exemple de fonction admettant la droite y= x + 1 comme asymp-
forme =
tote :
266
y ax + b est asymptote à la courbe de f en

On montre que la droite d’équation = ±∞ si et seu-
lement si lim f ( x) − (ax + b) =

0 . Par exemple, la fonction x  x + 1 + e − x admet la droite d’équa-
x →±∞
tion y= x + 1 en +∞ .
IV. Complément sur les asymptotes obliques
MATHS
Une asymptote ne pouvant se trouver que sur une branche infinie d’une fonction, il faut regarder
aux bornes du domaine de définition d’une fonction, en cherchant soit une asymptote verticale en une
valeur finie, soit une asymptote horizontale ou oblique en ±∞ .
Exemple
x
La fonction x  e + 1 a pour domaine de définition ]−∞; 2[ ∪ ]2; +∞[ . On peut donc chercher
x−2
une asymptote verticale en x = 2 et des asymptotes horizontales ou obliques en ±∞ . On pourra vérifier
que x = 2 est bien une asymptote verticale, que y = 0 est une asymptote en −∞ .
L’équation de l’asymptote est généralement fournie dans le cas d’une asymptote oblique. Cepen-
y ax + b de
dant, dans le cas où cette équation ne serait pas donnée, pour déterminer l’équation =
l’asymptote en ±∞ on peut procéder ainsi :
f ( x)
- Si xlim = a ∈  , c’est-à-dire si la limite existe et n’est pas infinie ;
→±∞ x
- Et si lim f ( x) − ax =b ∈  alors :
x →±∞
y ax + b est asymptote à la courbe de f en ±∞ .

La droite d’équation =
267
Exemple
2
On cherche à déterminer l’asymptote oblique à f ( x) = 2 x + x + 1 en +∞ alors on a d’une part
x +1
f ( x)
lim = 2 puis lim f ( x) − 2 x =
−1 donc la droite d’équation =
y 2 x − 1 est asymptote à la
x →+∞ x x →+∞
courbe de f en +∞ .
Exercices
3x − 2
1. Les asymptotes de la fonction f ( x) = sont les droites d’équation :
2x + 3
3 3
a) ∅ b) x = ,y= −
2 2
3 3
c) x =
− ,y= d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2 2
ex + x
2. Les asymptotes de la fonction g ( x) = sont les droites d’équation :
2x +1
1 1
a) ∅ b) x =
− ,y=
2 2
1 1
c) x = , y = − d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2 2
3. Les asymptotes de la fonction h( x)= e − x + x − 2 sont les droites d’équations :
a) ∅ b) y= x − 2
y 2,=
c)= y 0 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
4. Les asymptotes de la fonction

= ( )
k ( x) ln 2e 2 x − 1 sont les droites d’équation :
a) ∅ b) =
y 2 x − ln(2)
c) y ln(2) x − 2
= d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
Chapitre IV : Calculs de primitives
I. Définition et formules de base
MATHS
Soit f une fonction continue sur un intervalle I ⊂  , on dit que F est une primitive de f sur
I si et seulement si F '( x) = f ( x) .
On notera que si F est une primitive de f alors F + k avec k ∈  est aussi une primitive de f. Il
existe une infinité de primitives à la fonction f.
On déduit des propriétés des dérivations que si f et g ont pour primitives F et G, alors :
Fonction Primitive
λ f ,λ ∈ λF + k, k ∈ 
f +g F + G + k, k ∈ 
On notera qu’il n’existe pas de formule générale pour les fonctions du type f × g ou f
g
II. Primitives des fonctions usuelles
Voici un tableau récapitulatif des primitives des fonctions usuelles (la constante est omise)
269
f ( x) F ( x)
1 x
x 1 2
x
2
xα +1
xα , α ≠ −1
α +1
1 −1
,α ≠ 1
xα (α − 1) xα −1
1
ln x
x
cos( x) sin( x)
sin( x) − cos( x)
1
2 x
x
x 2
x x
3
ex ex
ln ( x ) x ln ( x ) − x
270
III. Primitive d’une fonction composée
On sait que si f  u est dérivable, alors on a .( f (u ) ) =' u '× f '(u )
On a utilisé ici cette formule dans tous les cas particuliers usuels pour obtenir le tableau des
primitives suivant, avec f et u deux fonctions et F une primitive de f.
Fonction Primitive
u '× f (u ) F (u )
MATHS
1 2
u '× u u
2
uα +1
u '× uα , α ≠ −1
α +1
u' −1
,α ≠ 1
uα (α − 1) uα −1
u'
ln u
u
u '× cos(u ) sin(u )
u '× sin(u ) − cos(u )
u'
2 u
u
2
u' u u u
3
u ' eu eu
271
Pour appliquer ces formules, il faut d’abord repérer une fonction u qui se trouve « à l’intérieur »
d’une autre, puis calculer u’ et enfin exprimer votre fonction en fonction de u’ et u. Il n’y a plus alors qu’à
appliquer une des formules du tableau ci-dessus. Il est nécessaire de s’entraîner assez longuement pour
bien y arriver. Voici trois exemples de ces calculs :
Exemple
(x ) 2
1. On cherche la primitive de f ( x ) = 2 xe . On pose u ( x) = x 2 , on a donc u '( x) = 2 x et on
(x ) 2
peut écrire que f ( x) = u ' eu ; ainsi, d’après le tableau, F ( x= u
) e= e est une primitive de f.
2. On cherche la primitive de f ( x) = 24 x + 2 . On pose u ( x) = x 2 + x + 3 et on a donc

x + x+3
) 2 x + 1 . On remarque ici que u’ n’apparaît pas exactement dans f, mais presque, il faut ajouter un
u '( x=
2u ' u'
x) = 2 et donc F=
coefficient. f (=
u u
( x) 2 ln(
=u ) 2 ln x 2 + x + 3 . ( )
ln( x) 1
3. On cherche la primitive de f ( x) = , on remarque que f ( x)= × ln ( x ) . Puis on pose que
x x
1 1 2 1
et f ( x)= u '× u donc F= ( ln( x) ) .
2
u ( x) = ln( x) , on a alors u '( x) = ( x) = u
x 2 2
Exercices
Déterminez une primitive des fonctions suivantes :
1. Une primitive de la fonction = 1

a ( x) 2 cos( x) + − 2 x 3 sur ]0; +∞[ est :
x
4 4
x x
a) A( x) =
−2sin( x) + ln( x) − b) A( x)= 2sin( x) + ln( x) −
2 2
4
x
c) A( x)= 2sin( x) + ln( x ) − x 2 d) A( x) =
−2sin( x) + ln( x) −
2
272
1
2. Une primitive de la fonction b( x) = + 3 x − 2e x + x sur ]0; +∞[ est :
x3
2
b) B( x) = −12 + 3 x − 2e x + x
2
a) B( x) = −1 + 2 x x − 2e x + x
2x2
2 2x 2
2
c) B( x) = 1 2 + 2 x x − 2e x + x d) B( x) = 1
+ 2 x x − 2e x + 1
2x 2 2x2
ex
3. Une primitive de la fonction c( x) = x
est :
e +1
MATHS
−1
a) C
= ( x) ln ( e x + 1) b) C ( x) =
(e + 1)
x 2
 ex 
( )
c) B ( x) = ln e x d) B( x) = ln  x 
 e +1
e2 x
4. Une primitive de la fonction d ( x) = est :
e2 x + 1
( ) D( x)
D( x) ln e 2 x + 1 b)=
a) = 2 ln ( e 2 x + 1)
c)
= D( x)
1
ln ( e 2 x + 1) d)=
D( x) ln ( 2e 2 x + 1)
2
5. Une primitive de la fonction e( x) = sin( x) cos( x) est :
a) E ( x) = ( sin x )2 b) E ( x) = ( cos x )
2
( cos x )
2
c) E ( x) = (
sin x )
2
d) E ( x) =
2 2
1
6. Une primitive de la fonction f ( x) = est :
x ln( x)
ln( x)
a) F ( x) = ln ln( x) b) F ( x) =
x2
c) F ( x) = ln( x) d) F ( x) = − ln( x)
x x2
273
7. Une primitive de la fonction g ( x) = e −2 x + 

x 
+ 2  est :
 2 
5 5
−1 −2 x 2  x
a) G ( x) = 1 e −2 x + 1  x + 2  b) G ( x)= e −  + 2

  2 52
2 10  2  
5 5
c) G ( x) =
1 −2 x 2  x  −1 −2 x 2  x 
e +  + 2  d) G ( x=
) e +  + 2  +1
2 52  2 52 
x
e
8. Une primitive de la fonction h( x) = est :
x
x 1
a) H ( x) = 2e b) H ( x) = e x
c) H ( x) = xe x d) H ( x) = 2 xe x
e− x
9. Une primitive de la fonction i ( x) = est :
(1 + e ) −x 2
1 b) −1
a) I ( x) = I ( x) =
1+ e −x
1 + e− x
c) ( x) ln (1 + e − x )
I= d) − ln (1 + e − x )
I ( x) =
Chapitre V : Calcul intégral
I. Définition et propriétés élémentaires
MATHS
b
L’intégrale de a à b de f se note ∫ f ( x)dx
a
et vaut F (b) − F (a ) où F est une primitive de f sur
[ a, b] . Si f est continue sur [ a, b] , alors l’intégrale existe..

2 2
  1 1 1 3
Exemple : ∫ xdx =  x 2  = × 22 − ×12 = .
1 2 1 2 2 2
Remarque :
b
∫ f ( x)dx = [ F ( x)]
b
La notation [ f ( x)]ba signifie f (b) − f (a ) . Donc a .
a
Les propriétés de linéarité de l’intégrale sont les suivantes :
b b b
- Si f et g sont intégrables sur [ a, b ] on a : ∫ ( f ( x) + g ( x) ) dx = ∫ f ( x)dx + ∫ g ( x)dx

a a a
b b
- Si λ ∈  et f intégrable sur [ a, b] on a : ∫ λ f ( x)dx = λ ∫ f ( x)dx

a a
De plus, on a les propriétés suivantes :

b a
∫
a
f ( x)dx = − ∫ f ( x)dx
b
c b c
∫=
a
f ( x)dx ∫
a
f ( x)dx + ∫ f ( x)dx
b
b a
Si f ( x) ≤ g ( x) sur [ a, b] alors ∫a
f ( x)dx ≤ ∫ g ( x)dx
b
275
II. Interprétation graphique d’une intégrale

b
[ ]
Si f ≥ 0 sur a, b alors ∫ f ( x)dx représente l’aire comprise entre l’axe des abscisses, la courbe
a
représentative de f et les droites d’équation x=a et x=b.
Si f ≤ 0 sur [ a, b] , il faut faire attention, pour obtenir l’aire comprise entre l’axe des abscisses,
la courbe représentative de f et les droites d’équation x=a et x = b , il faut calculer :
b
A = − ∫ f ( x)dx
a
Dans le cas d’une fonction de signe quelconque, pour obtenir l’aire, il faut calculer :
b
A = ∫ f ( x) dx
a
Il est donc important de faire attention au signe de la fonction lorsque l’on demande de calculer
une aire.
Exemple
1
∫ (1 − x ) dx :
2
1. Une représentation graphique de
−1
1
2. L’aire grisée ci-dessous représente − ∫ ( x 2 − 1) dx car la fonction est négative sur cet intervalle
−1
276
III. Complément : l’intégration par parties
Soient u et v deux fonctions définies, dérivables sur [ a, b] , on a alors :
b b
b
( x ) v ' ( x )dx u ( x ) v ( x ) a − ∫ u ' ( x ) v ( x )dx
∫ u=
a a
Cette formule s’appelle la formule d’intégration par parties, et permet de calculer l’intégrale
d’un certain nombre de produits de fonctions. Il faut choisir comme fonction v ' une fonction dont on
peut calculer une primitive facilement. On dérivera en priorité les logarithmes et les polynômes géné-
ralement.
MATHS
Exemple
x x x
1. On cherche à calculer ∫ ln(t )dt , en remarquant que ∫ ln(t )dt= ∫ 1× ln(t )dt On pose nécessaire-
1 1 1
.
ment v '(t ) = 1 et u (t ) = ln(t ) car on ne connaît pas la primitive de x  ln( x) . On a alors v(t ) = t et
x x
1
[t ln(t )]1 − ∫ 1=
dt [t ln(t ) − t=
]1
x x
u '(t ) = , ce qui nous donne : ln(t )=
dt∫ x ln x − x + 1
t 1 1
On vient donc de montrer que la fonction x  x ln( x) − x + 1 est une primitive de x  ln( x) .
2. On cherche à calculer ∫ xe x dx . On pose u ( x) = x et v '( x) = e et donc u '( x) = 1 et v( x) = e .

x x

0
1 1
1 1 1 1
On a alors : ∫ xe=
x
dx  xe x  − ∫ = e x  ( x − 1) =
e x dx  xe x  − = e x  0 − =
(−1) 1
0 0 0 0
0 0
Exercices
Calculez les intégrales suivantes :
2
1. ∫(x + x + 1)dx =
2
a)
29 b) 13
6 2
c) 3 d) 0
277
ln 2
2. ∫ (e − e x )dx =
2x
a) e 2 − e b) 1
2
2
c) 2 d)
3
e
3. ln( x)
∫
1
x
dx =
1
a) e 2 − e b)
2
c) 2 d) 2
3
2
4.
∫ ( x + 1) e
2x
dx =
1
a) 5 4 3 2 b) 1
e − e
4 4
c) −e 4 + e 2 d) e 4 − 10e 2
1
2x
5.
∫x
0
2
+1
dx =
a) ln(3) b) − ln(2)
c) ln(2) d) 2 ln(2)
Chapitre VI : Lectures graphiques
I. Nombre dérivé
MATHS
On veut obtenir à partir d’un graphique le nombre dérivé d’une fonction f '(a ) . Par définition,
le nombre dérivé est le coefficient directeur de la tangente au point d’abscisse a à la courbe représentative
de f.
Il s’agit donc de repérer (ou de tracer si nécessaire) la tangente à la courbe de f au bon point, puis
de calculer son coefficient directeur en plaçant deux points sur cette tangente (A et B, par exemple),
yB − y A
alors le coefficient directeur vaut f '(a) =
xB − x A
Exemple
On se donne la courbe de la fonction f suivante :
279
On cherche à calculer f '(2) . On lit les coordonnées des deux points sur la tangente : A (1,1) et
3 −1
B ( 2,3) . Donc f =
'(2) = 2 .
2 −1
II. Reconnaître la courbe d’une fonction et celle de sa dérivée
Une question fréquemment posée est de reconnaître parmi deux courbes la fonction et sa déri-
vée. Pour cela, il faut regarder si l’on peut déduire du signe de l’une les variations de l’autre. Il faut donc
tester. On prend une des deux courbes au hasard, et on regarde son signe. Si lorsqu’elle est positive,
l’autre courbe croît, et lorsqu’elle est négative l’autre courbe décroît, alors on a bien trouvé la dérivée.
Sinon, on essaye avec l’autre courbe.
Exemple
On se donne les courbes C1 et C2 représentant la fonction f et sa dérivée f ’. Il s’agit de détermi-
ner quelle courbe représente f et quelle courbe représente f ’.
On voit ici que la fonction représentée par C1 est positive entre ]−∞ ;1] (et même un peu plus
] ]
loin) et que la fonction représentée par C2 est d’abord croissante sur −∞ ;0 puis décroissante sur
[0 ;1] , le signe de la fonction représentée par C1 ne donne par les variations de la fonction représentée
par C2.
280
Dans l’autre sens, on voit que C2 est négative, et C1 décroissante, puis lorsque C2 devient
positive, C1 devient croissante (aux environs de -0.5) puis encore lorsque C2 redevient négative, C1
redevient croissante (aux environs de 0.5) donc C2 représente la dérivée f ’ et C1 représente la fonction f.
On notera que cela permet aussi de reconnaître une fonction de sa primitive ; en effet, la fonction
f est la dérivée de F la primitive. On procède de la même manière, sauf que l’on attribue la courbe de la
dérivée à f et la courbe de la fonction à F.
III. Encadrement d’une intégrale
MATHS
On va ici chercher à déterminer graphiquement la valeur d’une intégrale. On sait que si f est une
b
fonction positive, ∫ f ( x)dx

a
représente l’aire située sous la courbe de f entre les droites d’équations x = a
et x = b . Pour obtenir une valeur approchée, ou un encadrement, on va simplement compter le nombre
de « carrés » entièrement sous la courbe pour avoir une minoration et/ou ceux partiellement sous la
courbe pour avoir une majoration.
Exemple
3
On veut encadrer ∫ f ( x)dx

1
avec la courbe suivante : le domaine est hachuré.
On va d’abord compter le nombre de carrés entièrement sous la courbe :
281
On compte donc ici 11 carrés entièrement sous la courbe et 5 partiellement en dessous. Il nous
reste à déterminer l’aire d’un carré. Il faut faire attention, souvent ce ne sont pas des carrés unités, par
exemple ici, les carrés ont une longueur de 1 unité. Donc chaque carré à une aire de 1 u.a. . On peut
2 4
3
finalement conclure que 11 ≤ f ( x)dx ≤ 16 =
4 1∫ 4
4
Exercices
Le graphique ci-dessous contient la courbe de f, celle de f ’, sa dérivée et celle de F, primitive de f :
282
1. La courbe de f est la courbe :
a) C1 b) C2
c) C3 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus.
2. La courbe de f ’ est la courbe :
a) C1 b) C2
MATHS
3. La courbe de F est la courbe :
a) C1 b) C2
283
Chapitre VII : Suites
I. Sens de variation
MATHS
- Une suite ( un ) est croissante (respectivement croissante à partir d’un certain rang) si et
n∈
seulement si un +1 − un ≥ 0 pour tout n ∈  (respectivement s’il existe N ∈  tel que pour tout
n ≥ N , un +1 − un ≥ 0 ).
- Une suite ( un )n∈ est décroissante (respectivement décroissante à partir d’un certain rang) si
et seulement si un +1 − un ≤ 0 pour tout n ∈  (respectivement s’il existe N ∈  tel que pour tout
n ≥ N , un +1 − un ≤ 0 ).
Pour étudier le sens de variation d’une suite, on va donc en général former un +1 − un et étudier
son signe.
Exemple
1 1 1 −1
Soit ( un )n∈ définie par u n =
n +1
. On a : un +1 − un= −
n + 2 n +1
=
( n + 1)( n + 2 )
< 0 car n ≥ 0 .
La suite ( un )n∈ est donc décroissante.
285
II. Suites majorées, minorées et bornées
- On dit que la suite ( un )n∈ est majorée si et seulement s’il existe M ∈  tel que pour tout
n ∈  , on a un ≤ M .
- On dit que la suite ( un )n∈ est minorée si et seulement s’il existe m ∈  tel que pour tout
n ∈  , on a m ≤ un .
- On dit que la suite ( un )n∈ est bornée si et seulement si elle est à la fois minorée et majorée.
Exemple
Soit ( un ) définie par u = 1 . Puisque n + 1 ≥ 1 on a 1 ≤ 1 . La suite ( un ) est majorée

n∈ n n∈
n +1 n +1
par 1. Puisque n + 1 > 0 et 1 ≥ 0 , on a 1

≥ 0 . La suite ( un )n∈ est minorée par 0, elle est donc bor-
n +1
née.
On montre souvent qu’une suite est minorée, majorée ou bornée par récurrence. Prenons par
exemple la suite ( un ) définie par u=
n +1 un + 2 et u0 = 1 . On va montrer par récurrence que
n∈
pour tout n ∈  on a 0 ≤ un ≤ 2 : 0 ≤ u0 ≤ 2 . (Initialisation)
Supposons que 0 ≤ un ≤ 2 alors : 0 + 2 ≤ un + 2 ≤ 2 + 2 ⇔ 2 ≤ un + 2 ≤ 4 ⇒ 2 ≤ un + 2 ≤ 4
On en déduit donc que 0 ≤ 2 ≤ un +1 ≤ 2 . (Hérédité)
On en conclut que pour tout n ∈  on a 0 ≤ un ≤ 2 .
III. Suites convergentes
On dit que la suite ( un ) est convergente si et seulement si elle admet une limite finie en
n∈
+∞ ,
286
c’est-à-dire si lim un ∈  . Nous rappelons ici les principaux théorèmes permettant de montrer qu’une
n →+∞
suite est convergente et de déterminer sa limite.
Théorème 1
Si la suite ( un )n∈ est définie par un = f ( n ) et que lim f ( x) = l alors ( un )n∈ converge aussi vers l.
x →+∞
MATHS
Exemple
Soit ( un )n∈ définie par un = 1 , on a un = f ( n ) avec f ( x) = 1 . Or lim 1 = 0 et donc

n +1 x +1 x →+∞ x + 1
lim un = 0 .
n →+∞
Théorème 2
Si la suite ( un )n∈ est croissante (respectivement décroissante) et majorée (respectivement mino-
rée), alors la suite ( un )n∈ est convergente.
Exemple
Soit la suite ( un )n∈ définie par un +1 = un 2 et u = 1 . On montre par récurrence que 0 ≤ un ≤ 1

0
2
pour tout n ∈  . Puis on a : un +1 − un = un 2 − un = un (1 − un ) . Or un ≥ 0 et 1 − un ≤ 0 donc
un +1 − un ≤ 0 . La suite ( un )n∈ est décroissante, minorée par 0, donc elle converge.
Théorème 3
Si ( un )n∈ est une suite décroissante, ( vn )n∈ une suite croissante telle que lim un − vn =
n →+∞
0
287
alors ( un ) et ( vn ) convergent vers une même limite.

n∈ n∈
Théorème 4
Si ( un ) est une suite convergente vérifiant la relation un +1 = f ( un ) avec f une fonction conti-
n∈
nue sur [ a, b ] , tel que a ≤ un ≤ b pour tout n ∈  , alors l = lim un vérifie l’équation l = f (l ) .
n →+∞
Exemple
En reprenant l’exemple précédent, la suite c est définie par un +1 = un et u = 1 . On a montré

2
0
2
que cette suite converge, de plus ici f ( x) = x 2 qui est continue sur [0 ;1] , donc l = nlim
→+∞
un vérifie
l’équation l = l 2 ⇔ l ( l − 1) = 0 ⇔ l = 0 ou l = 1
Or ( un )n∈ est décroissante de premier terme 1 , la limite est donc nécessairement 0.

2
Remarque
On peut se passer de ce théorème qui se trouve à la limite du programme en utilisant les proprié-
tés des limites ; dans le cas ci-dessus, on aurait pu procéder ainsi :
La suite ( un )n∈ est convergente vers l, et donc lim un 2 = l ² par produits de limites, or
n →+∞
un 2 = un +1 donc lim un +1 = l 2 . Par ailleurs, puisque lim un = l , alors nlim

→+∞
un +1 = l et ainsi on
n →+∞ n →+∞
trouve que l vérifie nécessairement l = l 2 ⇔ l = f ( l ) On retrouve donc le même résultat par un pro-
cédé plus élémentaire.
288
IV. Suites arithmétiques
Une suite ( un )n∈ est arithmétique si elle vérifie la relation de récurrence du type un +=
1 un + r
avec r ∈  . On appelle r sa raison.
Théorème 1
Si ( un )
n∈
est arithmétique de raison r , alors u=
n u0 + nr .
MATHS
Théorème 2
Si ( un )
u0 + u n
n∈
est arithmétique de raison r , alors u0 + u1 + u2 + ...
= + un ( n + 1) .
2
Exemple
Soit ( un )n∈ la suite définie par u0 = 5 et un +=

1 un + 3 . Cette suite est arithmétique de
raison 3 et de premier terme 5. On a alors un = 5 + 3n . De plus :
5 + 35
5 + 8 + 11 + ... + 35 = u0 + u1 + u2 + ... + u30 = ( 31) = 620
2
V. Suites géométriques
Une suite ( un )n∈ est géométrique si elle vérifie la relation de récurrence du type un +1= q × un
avec q ∈  . On appelle q sa raison.
Théorème 1
Si ( un )n∈ est géométrique de raison q , alors u=

n u0 × q n (et u=
n uk × q n − k : par exemple,
289
pour une suite définie à partie de n = 2 , on a u=

n u2 × q n − 2 ).
Théorème 2
1 − q n +1
Si ( un )n∈ est géométrique de raison q , alors u0 + u1 + u2 + ... + un =
u0
1− q
Théorème 3
Si ( un )n∈ est géométrique de raison q vérifiant −1 < q < 1 , alors lim un = 0 , c’est-à-dire que
n →+∞
( un )n∈ converge vers 0.
Théorème 4
Si ( un )
n∈
est géométrique de raison q vérifiant q > 1 , alors lim un = +∞ et la suite
n →+∞
( un )n∈
ne converge donc pas.
VI. Méthode générale d’étude d’une suite définie par récurrence
Lorsque l’on cherche à étudier une suite définie par récurrence du type un +1 = f ( un ) , on pro-
 u 0 = θ
cède de la manière suivante :
On étudie d’abord les variations de la fonction f, puis on étudie le signe de la fonction

g=
( x) f ( x) − x .
On va se servir du tableau de signe de g(x) pour émettre des hypothèses sur le comportement de
la suite, puis les vérifier à l’aide des deux tableaux. L’idée de base est la suivante : si g(x) est négatif sur
[ a, b ] avec g= (b) 0 et θ ∈ [ a; b ] alors on va d’abord montrer par récurrence que un ∈ [ a, b ] ,
(a ) g=
290
puis en déduire que la suite est décroissante car : g ( un ) ≤ 0 ⇒ f ( un ) ≤ un ⇔ un +1 ≤ un
On a alors montré que ( un )n∈ est décroissante et minorée par a, donc la suite converge vers l.
Une fois que l’on a montré qu’elle converge, on se sert du théorème 4, l vérifie alors
l = f ( l ) ⇔ g ( l ) = 0 et on en déduit donc que la limite est a car l ∈ [ a; b ] . On procéderait de même si g(x)
était positif sur l’intervalle sauf que la suite serait alors croissante vers b.
MATHS
Exemple
un +1 = un 2

Considérons de nouveau la suite  1
 u0 =
 2
On a f ( x) = x 2 qui est décroissante sur ]−∞;0] et croissante [ 0; +∞[ . g ( x) = x − x = x ( x − 1) est

2
donc négative sur [ 0;1] et positive sur ]−∞;0] ∪ [1; +∞[ avec g ( x) = 0 ⇔ x = 0 ou x = 1 . Puisque
u0 ∈ [ 0;1] , on va d’abord montrer que un ∈ [ 0;1] pour tout n par récurrence. On a u0 ∈ [ 0;1] , et si

0 ≤ un ≤ 1 alors f ( 0 ) ≤ f ( un ) ≤ f (1) car f est croissante sur [0;1] . Or f ( 0 ) = 0 et f (1) = 1 donc
0 ≤ un +1 ≤ 1 . On a bien un ∈ [ 0;1] pour tout n.
Maintenant que nous savons que un ∈ [ 0;1] , on a g ( un ) ≤ 0 et donc f ( un ) ≤ un ⇒ un +1 ≤ un . La
suite est décroissante et minorée par 0, elle converge donc.
Puisque f est une fonction continue, la limite l de ( un ) vérifie l = f ( l ) ⇔ g ( l ) = 0 , c’est-à-dire

n∈
1
l = 0 ou l = 1 . Or ( un )n∈ est décroissante et u0 = 1 , donc un ≤ pour tout n, et donc l≤
1
⇒l =0.
2 2 2
291
Exercices
n
1. un = est :
n +1
a) Croissante b) Décroissante
c) Constante d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2. La suite un =
n 2 + 1 est :
n +1
a) Convergente vers 1 b) Convergente vers 0

c) Divergente d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
3. =
un +1 2un + 3 et u0 = 2 est :
8
a) Majorée par b) Majorée par 3
3
c) Minorée par 3 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
4. =
un +1 2un + 3 et u0 = 4 est :
a) Convergente vers 3 b) Divergente

c) Convergente vers 0 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
5. Soit ( un )n∈ définie par un=

+1 3un − 6 et u0 = 4 . La suite v=
n un − 3 est :
a) Géométrique de raison 3 b) Arithmétique de raison -6

c) Décroissante d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
6. 53+49+45+…+9=
a) 310 b) 341
c) 371 d) 372
292
7. La suite un= 2 + 3n est :
a) Convergente b) A une limite finie

c) Divergente d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
8. La suite ( un ) définie par un=

+1 un 2 + 1 et u0 = 2 est :
n∈
a) Décroissante b) Constante
c) Croissante d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
MATHS
9. La suite ( un ) définie par un=
+1 un 2 − 1 et u0 = 1 est :
n∈
a) Décroissante b) Constante
c) Croissante d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
10. Soit ( un )
n∈ (
géométrique de raison 3 et u0 = 1 . La suite ln ( un ) ) n∈
est :
a) Géométrique b) Arithmétique
c) Constante d) Aucune des 3 réponses ci-dessus.
293
Chapitre VIII : Dénombrement
et probabilités
I. Dénombrement : combinaisons
MATHS
n
On note   le nombre de combinaisons de k éléments choisis parmi n. Par exemple, on prend
k 
au hasard (sans remise) 5 boules dans une urne qui en contient 8, il y a  8  tirages possibles. Les com-
5
 
binaisons apparaissent généralement quand il y a des tirages « simultanés » ou « sans remise ». S’il y
avait remise, on tirerait une boule, on noterait la boule que l’on vient de tirer puis on la remettrait dans
l’urne et on en tirerait une nouvelle, etc. Le nombre de tirages serait alors n k = 85 dans notre cas.
n n n!
  est un entier, et vaut   = .
k
   k  k !( n − k ) !
Exemple
8
1.  
=
8 × 7 × 6 × 5 × 4 × 3 × 2 ×1
= = 56
8× 7 × 6
5 ( 5 × 4 × 3 × 2 ×1) × ( 3 × 2 ×1)
3 × 2 ×1
2. On dispose d’une urne contenant 5 boules rouges et 3 boules vertes. On tire 3 boules. On veut
déterminer le nombre de tirages contenant 2 boules rouges et 1 verte. On doit prendre 2 boules rouges
parmi les 5 dans l’urne, puis 1 verte parmi les 3, ce qui nous donne comme nombre de tirage :
 5   3
 ×  = 15 tirages différents de ce type.
 2 1
II. Formule de base de probabilités
On rappelle que dans le cas d’équiprobabilités, c’est-à-dire si tous les événements élémentaires
ont la même probabilité de se produire (par exemple un dé à 6 faces non pipé), la probabilité d’un évé-
295
nement est donnée par : P ( A ) = nombre de cas favorables

nombre de cas total
On dit que A et B sont des événements disjoints (ou incompatibles), si A et B ne peuvent pas être
réalisés simultanément ; par exemple, le résultat d’un lancer de dé ne peut pas être à la fois pair et impair,
donc les événements « obtenir un nombre pair » et « obtenir un nombre impair » sont disjoints. Si A et
B sont des événements disjoints, on a alors P ( A ∪ B=
) P ( A) + P ( B )
D’une manière générale, P ( A ∪ B=

) P ( A) + P ( B ) − P ( A ∩ B ) .
III. Formule des probabilités totales
On dit que { A1 , A2 ,..., An } forme un système complet d’événements si et seulement si, pour tout
i ∈ 1, n  et pour tout j ∈ 1, n  , on a i ≠ j ⇒ Ai ∩ Aj =∅ C’est-à-dire que les Ai sont disjoints deux
à deux et que A1 ∩ A2 ∩ ... ∩ An =Ω
Exemple
1. Soit A l’événement « être un homme » et B l’événement « être une femme », A et B forment

un système complet d’événements : on ne peut pas être à la fois un homme et une femme, et on est
nécessairement un homme ou une femme.
La formule des probabilités totales nous dit que si { A1 , A2 ,..., An } est un ensemble complet
d’événements et B est un événement, alors on a : P ( B ) = P ( B ∩ A1 ) + P ( B ∩ A2 ) + ... + P ( B ∩ An )
2. On sait que 5 % des gens sont des femmes à lunettes et 7 % sont des hommes à lunettes, donc
12 % des gens portent des lunettes. Autrement dit :
P ( lunettes=
) P ( lunettes ∩ femme ) + P ( lunettes ∩ homme )
On note A l’événement complémentaire de A, c’est-à-dire l’événement tel que la famille { A, A}
296
forme un système complet d’événements. Alors, P ( A ) = 1 − P ( A )
IV. Probabilités conditionnelles
On note PA ( B ) la probabilité que l’événement B se réalise sachant que l’événement A se réalise.
On a alors PA ( B ) = P ( A ∩ B ) .
P ( A)
MATHS
On peut visualiser cette probabilité sur un arbre :
Exemple
Toujours dans notre exemple des lunettes, supposons maintenant que dans notre population, il
n’y ait que 45 % de femmes, or on veut connaître la probabilité qu’a une femme de porter des lunettes.
P ( femme ) = 0.45 , P ( lunettes ∩ femme ) =
0.05 donc :
P ( lunettes ∩ femme ) 0.05 1

Pfemme ( lunettes
= ) = =
P ( femme ) 0.45 9
Ainsi, une femme a 1 chance sur 9 de porter des lunettes dans cette population.
Exercices
On étudie la réussite ou non à un concours parmi une population d’élèves. On constate les
choses suivantes : 40 % des élèves ont réussi le concours. 70 % de ceux qui ont travaillé les annales ont
réussi le concours. On sait aussi que 60 % des élèves n’ont pas travaillé sur les annales.
297
On appelle R l’événement « réussir le concours » et A l’événement « avoir travaillé sur des

annales ».
1. P ( R ) =
A
a) 1 b) 2
10 10
c) 3 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus

10
(
2. P A ∩ R = )
3
a) 3 b)
10 25

100
3. P ( R ) =
A
ln 2
a) b) 1
4 16
31
4. La probabilité qu’un élève qui a réussi le concours n’ait pas travaillé les annales est :
ln 2
a) b) 1
4 16

31
Chapitre IX : Variables aléatoires
I. Variables aléatoires discrètes finies
MATHS
Définition
Soit Ω un ensemble d’événements et P une probabilité sur Ω . X est une variable aléatoire
discrète finie si X ( Ω ) est un ensemble fini { x1 ,..., xn } . La loi de X est donnée par l’ensemble des valeurs
possibles de X affecté de la probabilité P ( X = xk )
On représente souvent cette loi par un tableau.
Exemple
On jette deux dés à faces, et on note X la somme du résultat de chacun des dés. La loi de X est
alors :
xi 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
P ( X = xi )
36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36
299
II. Espérance et variance d’une variable aléatoire discrète
=
L’espérance d’une variable aléatoire discrète est donnée par la formule E(X ) ∑=
x P( X x ) ,
i i
dans l’exemple ci-dessus on a : E ( X ) =2 × 1 + 3 × 2 + ... + 12 × 1 =7

36 36 36
C’est la valeur moyenne prise par la variable aléatoire. On notera que si X et Y sont deux variables
aléatoires et λ ∈  , on a E ( X + λY )= E ( X ) + λ E (Y )
La variance d’une variable aléatoire réelle est donnée par la formule

∑ ( xi − E ( X ) ) P ( X =
2
V (X ) = xi ) . Toujours dans l’exemple ci-dessus, on a :
1 2 1 55
V ( X ) =( 2 − 7 ) × + ( 3 − 7 ) × + ... + (12 − 7 ) ×
2 2 2
=
36 36 36 18
On remarquera que l’on a aussi : V ( X ) = 2

(
∑ ( xi ) P ( X =
xi ) − E ( X ) =
2
)
E(X2)− E(X )
2
III. Lois discrètes usuelles
Les lois suivantes sont fréquemment rencontrées dans les exercices, il faut être capable de les
reconnaître lorsqu’elles interviennent.
- La loi uniforme. Une loi est uniforme sur { x1 ,..., xn } si pour tout k, on a P (= 1 . Il y a
k)
X x=
n
équiprobabilité.
- La loi de Bernoulli. C’est la loi qui prend la valeur 1 avec la probabilité p et la valeur 0 avec la
probabilité 1 − p . On a alors E ( X ) = p et V ( X
= ) p (1 − p ) Cette loi représente une expérience avec
une probabilité de succès p et d’échec 1 − p .
- Loi binomiale. On réalise successivement n expériences de Bernoulli indépendantes, et la va-

riable X représente le nombre de succès. Par exemple, on lance n fléchettes sur une cible, chaque fléchette
ayant une probabilité de toucher p. La loi binomiale donne la probabilité de toucher la cible avec k flé-
n
chettes. On a P ( X= k=
)   p k (1 − p ) X ) np (1 − p )
n−k
, E ( X ) = np et V (=
k 
300
Exemple
On jette 5 fléchettes sur une cible, avec une probabilité 1 de toucher à chaque lancer. La proba-
3
3 2
5 1   2  40
bilité de mettre 3 fléchettes sur la cible est de P ( X= 3=
)      = .
 3  3   3  243
IV. Densité de probabilité sur 
La fonction f est une densité de probabilité si elle vérifie les propriétés suivantes :
MATHS
- f est définie sur  , continue par morceaux
- f est positive sur 

+∞ x 0
- ∫
−∞
f (t )dt = 1 Cette propriété revient à montrer que : lim
x →+∞ ∫ f (t )dt + lim ∫ f (t )dt =
x →−∞
1
0 x
.
Exemple
 f (t ) λ e − λt , t ≥ 0
=
Soit f la fonction définie sur  par  avec λ > 0
 f (= t ) 0, t < 0
0
La fonction est bien continue par morceaux, positive, de plus lim
x →−∞ ∫ f (t )dt = 0
x
et
x x 0
lim λ e − λt dt = lim  −e − λt  = lim (1 − e − λ x ) = 1 donc lim
x
x →+∞ ∫
0
x →+∞ 0 x →+∞ x →+∞ ∫ f (t )dt + lim ∫ f (t )dt =
0
x →−∞
x
1 . f est bien
une densité de probabilité.
V. Variable aléatoire continue
On dit que X est une variable aléatoire continue de densité de probabilité f si pour tout x∈
x
on a P ( X < x ) =∫ f (t )dt .
−∞
b
On a alors P ( a < X < b ) =
∫ f (t )dt pour tout a < b .
a
301
Il y a deux lois usuelles à connaître :
 1
 f ( x)
= , x ∈ [ a, b ]
La loi uniforme sur [ a, b ] dont la densité f est donnée par  b−a
 f ( x) = 0
 f (t ) λ e − λt , t ≥ 0
=
La loi exponentielle de paramètre λ > 0 de densité 
 f (= t ) 0, t < 0
Exemple
X suit une loi exponentielle de paramètre 2, la probabilité que X soit compris entre 0 et 1 est :
1
1
P ( 0 < X < 1) =∫ 2e −2t dt = −e −2t  =1 −e −2
0
0
Exercices
1. Un QCM comporte 10 questions, qui proposent 4 réponses chacune. Un élève répond au hasard
à chaque question. Quelle est la probabilité qu’il ait exactement 9 bonnes réponses ?
a) 135 b) 9
410 410
c) 30 d) 36
410 410
2. X suit une loi exponentielle de paramètre ln 2 . P ( X > 4 ) =
a) ln 2 b) 1
4 16

31
3. X suit une loi exponentielle de paramètre ln 2 . PX <5 ( X > 4 )
a) ln 2 b) 1
4 16

31
Chapitre X : Loi normale, intervalles de confiance
et de fluctuation
I. Définition
MATHS
2
1 − x2
X suit une loi normale, centrée réduite, si elle admet pour densité la fonction f ( x ) = e .
2π

On note X  N ( 0,1) ce qui signifie que X suit une loi normale d’espérance 0 et de variance 1.
De manière générale, on note X  N ( µ , σ 2 ) la variable aléatoire X suivant une loi normale
d’espérance µ et d’écart-type σ .
Propriété
Si X  N ( µ , σ 2 ) alors X − µ  N ( 0,1) c’est-à-dire que X −µ suit une loi normale centrée réduite.
σ σ
II. Calculs de probabilités
Il n’est pas possible de les exprimer à l’aide des fonctions usuelles, on utilisera donc la calculatrice
ou une table pour obtenir une valeur approchée des probabilités. Étant donné que la calculatrice n’est
pas autorisée au concours, nous allons ici utiliser une table pour déterminer les probabilités. La table
que l’on utilise généralement (donnée page suivante) est la table de la loi normale centrée réduite. On
peut y lire les valeurs de P ( X ≤ t ) avec X  N ( 0,1) et t ∈ [ 0;3] . Par exemple, la valeur de P ( X ≤ 1.56 ) =
0.941 .
En effet, on peut écrire 1.56

= 1.5 + 0.06 , donc à l’intersection de la ligne correspondant à 1.5 et de la
colonne correspondant à 0.06, on trouve la valeur 0.941 sur la table.
303
a) Si l’on cherche à calculer une probabilité de la forme P ( a ≤ X ≤ b ) , on décompose la probabi-
lité de cette manière : P ( a ≤ X ≤ b=) P ( X ≤ b ) − P ( X ≤ a ) .
Exemple
P (1 ≤ X ≤ 2=
) P ( X ≤ 2 ) − P ( X ≤ 1=) 0.977 − 0.841= 0.136
Si l’on cherche à calculer une probabilité avec une borne négative, on a la formule suivante :
P ( X ≤ −a ) = 1 − P ( X ≤ a ) .
Exemple
P ( X ≤ −0.5 ) = 1 − P ( X ≤ 0.5 ) = 1 − 0.691 = 0.309
Table de la loi normale centrée réduite ( P ( X ≤ t ) )
t 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09

0 0,500 0,504 0,508 0,512 0,516 0,520 0,524 0,528 0,532 0,536
0,1 0,540 0,544 0,548 0,552 0,556 0,560 0,564 0,567 0,571 0,575
0,2 0,579 0,583 0,587 0,591 0,595 0,599 0,603 0,606 0,610 0,614
0,3 0,618 0,622 0,626 0,629 0,633 0,637 0,641 0,644 0,648 0,652
0,4 0,655 0,659 0,663 0,666 0,670 0,674 0,677 0,681 0,684 0,688
0,5 0,691 0,695 0,698 0,702 0,705 0,709 0,712 0,716 0,719 0,722
0,6 0,726 0,729 0,732 0,736 0,739 0,742 0,745 0,749 0,752 0,755
0,7 0,758 0,761 0,764 0,767 0,770 0,773 0,776 0,779 0,782 0,785
0,8 0,788 0,791 0,794 0,797 0,800 0,802 0,805 0,808 0,811 0,813
0,9 0,816 0,819 0,821 0,824 0,826 0,829 0,831 0,834 0,836 0,839
1 0,841 0,844 0,846 0,848 0,851 0,853 0,855 0,858 0,860 0,862
1,1 0,864 0,867 0,869 0,871 0,873 0,875 0,877 0,879 0,881 0,883
1,2 0,885 0,887 0,889 0,891 0,893 0,894 0,896 0,898 0,900 0,901
1,3 0,903 0,905 0,907 0,908 0,910 0,911 0,913 0,915 0,916 0,918
304
1,4 0,919 0,921 0,922 0,924 0,925 0,926 0,928 0,929 0,931 0,932
1,5 0,933 0,934 0,936 0,937 0,938 0,939 0,941 0,942 0,943 0,944
1,6 0,945 0,946 0,947 0,948 0,949 0,951 0,952 0,953 0,954 0,954
1,7 0,955 0,956 0,957 0,958 0,959 0,960 0,961 0,962 0,962 0,963
1,8 0,964 0,965 0,966 0,966 0,967 0,968 0,969 0,969 0,970 0,971
1,9 0,971 0,972 0,973 0,973 0,974 0,974 0,975 0,976 0,976 0,977
2 0,977 0,978 0,978 0,979 0,979 0,980 0,980 0,981 0,981 0,982
2,1 0,982 0,983 0,983 0,983 0,984 0,984 0,985 0,985 0,985 0,986
2,2 0,986 0,986 0,987 0,987 0,987 0,988 0,988 0,988 0,989 0,989
MATHS
2,3 0,989 0,990 0,990 0,990 0,990 0,991 0,991 0,991 0,991 0,992
2,4 0,992 0,992 0,992 0,992 0,993 0,993 0,993 0,993 0,993 0,994
2,5 0,994 0,994 0,994 0,994 0,994 0,995 0,995 0,995 0,995 0,995
2,6 0,995 0,995 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996
2,7 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997
2,8 0,997 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998
2,9 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,999 0,999 0,999
b) Si l’on cherche à calculer une probabilité de la forme P ( X ≥ a ) =−

1 P ( X ≤ a)
Exemple
P ( X ≥ 0.53) =
1 − P ( X ≤ 0.53) =
1 − 0.702 =
0.298
Dans tous les cas précédents, X suivait une loi normale centrée réduite, c’est-à-dire
X  N ( 0,1) . Nous allons maintenant voir comment procéder si X ne suit pas une loi normale centrée
réduite.
Nous savons que si X  N ( µ , σ 2 ) , alors Z = X − µ  N ( 0,1) , nous pouvons donc toujours nous
σ
ramener à une loi normale centrée réduite.
305
Exemple
Si X  N (10,9 ) et que l’on cherche à calculer :
 9 − 10 X − 10 12 − 10   −1 2
P ( 9 ≤ X ≤=
12 ) P  ≤ ≤ =  P  ≤ Z ≤   P ( Z ≤ 0.66 ) − P ( Z ≤ −0.33)
 3 3 3   3 3
( )
et on obtient P ( 9 ≤ X ≤ 12 )  P ( Z ≤ 0.66 ) − 1 − P ( Z ≤ 0.33)  0.745 − 1 + 0.629  0.374 .
À l’aide de la table de la loi normale centrée réduite, il est possible d’effectuer un grand nombre
de calculs de probabilités sur des lois normales.
III. Intervalles de confiance et de fluctuation
Il faut bien comprendre la différence entre ces deux notions. On considère la situation suivante :
une population avec une proportion p de personnes ayant une certaine caractéristique (disons par
exemple qu’il y a 20 % de fumeurs au sein de la population française) ; on prend ensuite un échantillon
de la population qui contient une proportion x de personnes ayant la caractéristique. Puisqu’il s’agit
d’un échantillon non-exhaustif, l’échantillon ne contient pas forcément la même proportion que la
population dans son ensemble. Par exemple, sur un échantillon de 10 personnes, il peut n’y avoir aucun
fumeur, donc x = 0 , ou même 10 fumeurs, auquel cas x = 1 . A priori, plus l’échantillon aura une
taille importante, plus la proportion « observée » dans l’échantillon sera proche de la proportion « théo-
rique », c’est-à-dire la proportion dans la population totale.
Un intervalle de confiance consiste à prendre un échantillon et à observer la proportion dans

cet échantillon, puis en déduire un intervalle comprenant la valeur « théorique » de la proportion dans
la population totale. Cet intervalle de confiance à 95 % est :
 1 1 
I c =−
x ,x+  avec n le nombre de personnes dans l’échantillon, ce qui signifie que la valeur
 n n
théorique a 95 % de chance de se trouver dans cet intervalle. Par exemple, si l’on interroge 160 per-
sonnes, et que parmi ces 160 personnes 30 fument, alors dans la population française la proportion de
 1 1
fumeurs se trouve dans l’intervalle : I=
c 0.1875 − , 0.1875 + =
 [0.1625, 0.2125]
 40 40 
Autrement dit, dans la population française, il y a 95 % de chance que la proportion de fumeurs
soit comprise entre 16.25 % et 21.25 %.
306
Un intervalle de fluctuation consiste à faire le chemin inverse : on connaît la véritable propor-

tion dans la population générale (par exemple, 80 % des élèves de Terminale S ont obtenu le bac). On
veut savoir dans quel intervalle va se trouver la proportion dans un échantillon ; par exemple, dans un
lycée comprenant 160 élèves, quelle est la proportion « attendue » d’élèves obtenant le bac ? Cet inter-
 p (1 − p ) p (1 − p ) 
valle de fluctuation à 95 % est le suivant : I F =
 p − 1.96 , p + 1.96 
 n n 
Attention, il faut cependant que les conditions suivantes soient vérifiées pour que cette formule
soit valable : n>30, np>5 et n(1-p)>5. Dans notre exemple, l’intervalle de fluctuation est :
 0.8(0.2) 0.8(0.2) 
IF =
0.8 − 1.96 , 0.8 + 1.96 =[0.7804, 0.8196] , c’est-à-dire qu’il y a plus de 95 % de chance
160 160 
MATHS

qu’entre 124 et 132 élèves aient le bac.
Exercices
Pour les exercices ci-dessous, on pourra se servir de la table de la loi normale fournie à la page
précédente.
1. Si X  N ( 80,1600 ) , alors P ( X ≥ 0 ) =
a) 0.021 b) 0.023
c) 0.977 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus
2. X  N (100, 25 ) , alors P ( 95 ≤ X ≤ 105 ) =
a) 0.682 b) 0.841
3. X  N (100,36 ) alors P ( X ≤ 87 ) =
a) 0.015 b) 0.025
307
4. Un agriculteur garantit que 90 % de ses fruits ont un calibre « normal » pour un magasin qui
détient 900 fruits.
a) Le lot aura 95 % de chance de comporter entre 780 et 840 fruits

b) Le lot aura 95 % de chance de comporter entre 792 et 828 fruits
c) Le lot aura 95 % de chance de comporter entre 810 fruits
d) Aucune des 3 réponses ci-dessus.
Chapitre XI : Propriétés algébriques
des nombres complexes
I. Définitions et notations
MATHS
Soit i un nombre tel que i 2 = −1 . On appelle nombre complexe un nombre de la forme z= a + ib
avec ( a, b ) ∈  2 . On appelle  l’ensemble des nombres complexes.
Si z = a + ib ∈  , on appelle partie réelle de z, notée Re( z ) , le réel a. On appelle partie imagi-
naire de z, notée Im( z ) , le nombre b.
Le conjugué d’un nombre complexe z= a + ib , noté z , est le nombre complexe z= a − ib .
Le module d’un nombre complexe est le réel positif noté z qui vaut=
z zz
= a 2 + b2 .
Un argument d’un nombre complexe non nul, noté θ = arg( z ) , est un réel θ vérifiant
 a
cos θ =
 a + b2
2
 . On remarquera que θ n’est pas unique, il est défini à 2π − prés .

 sin θ = b
 a 2 + b2
II. Formes trigonométrique et exponentielle d’un nombre complexe
Soit z = a + ib ∈  , avec r = z et θ = arg( z ) .
est z r ( cos θ + i sin θ ) , sa forme exponentielle est z = reiθ .

La forme trigonométrique de z=
eiθ + e − iθ eiθ − e − iθ
On remarque alors que cos θ = et sin θ = .
2 2i
309
Exemple
Soit z =−1 + i . On a z = 2 et arg ( z ) = 3π=

. Donc z
  3π   3π  
2  cos   + i sin    ou encore
4   4   4 
3iπ
z = 2e 4 .
III. Opérations sur les nombres complexes
Soit z =a + ib =reiθ ∈ * et z ' =a '+ ib ' =r ' eiθ ' ∈ * , on a alors :
z + z ' =z + z ' , z × z ' =z × z ' et z n = ( z )

n
z × z ' =r × r ' ei(θ +θ ') , z = r ei(θ −θ ') et z n = r n einθ

z' r'
Autrement dit, on a :
z
z× z' = z × z' , z =
n
et z n = z
z' z'
arg ( z × z=
') arg ( z ) + arg ( z ')
z
  arg ( z ) − arg ( z ') et arg z = n arg ( z )
arg=
 z'
n
( )
Ces formules sont particulièrement utiles lorsque l’on doit élever un nombre complexe à une
puissance importante, ou multiplier, diviser des nombres complexes dont on connaît déjà le module et
l’argument.
Exemple
On veut calculer ( −1 + i ) , on pourrait procéder avec la formule du binôme de Newton, mais on

5
3π
sait que arg ( −1 + i ) = et −1 + i = 2 , donc on peut aussi calculer de la manière suivante :
4
3π 5  3π  15π −π
 i  5 i 5  i i
( −=
1+ i) .
5
e 4 
 2= e 4 4 =
2= 2e 4 4 2e 4
 
310
Si l’on cherche la forme partie réelle / partie entière du nombre complexe, on retransforme l’exponen-
−π
  −π   −π    2 2
tielle à l’aide de la forme trigonométrique : ( −= et finalement,
i
1+ i)
5
2e 4 4 2  cos 
4=  + sin  =   4 2  −i 
  4   4   2 2 
( −1 + i )
5
= 4 − 4i .
IV. Polynômes complexes
La différence fondamentale entre un polynôme sur  et un polynôme sur  est que tout poly-
nôme non constant sur  admet au moins une racine (théorème de d’Alembert). En particulier dans le
cas des polynômes de degré 2 à coefficients réels, on obtient les résultats suivants :
MATHS
2
Soit P( z ) = az + bz + c , et ∆= b 2 − 4ac
−b − ∆ −b + ∆
Si ∆ > 0 , le polynôme admet deux racines réelles distinctes : z1 = et z2 =
2a 2a
Si ∆ =0 , le polynôme admet une racine double réelle z1 = −b

2a
−b − i −∆ −b + i −∆
Si ∆ < 0 , le polynôme admet deux racines complexes conjuguées : z1 = et z2 =
2a 2a
Théorème
Si P est un polynôme à coefficient complexe, qui admet une racine non réelle z , alors z son
conjugué est aussi racine de P.
Démonstration
On a P ( z ) = 0 et donc P ( z )= P ( z )= 0= 0 .
Exercices
( )
6
1. 1 − 3 =
a) 64i b) 64
311
c) 32 − 32i 3 d) 32 + 32i 3
2. 1
=
( 2 − 2i )
4
a) 1 b) −1
64 64
c) i d) −i
64 64
(1 + i )
2
3. a pour argument :
(2 + 2 3)
3
a) π b) −π
2 2
c) π d) −π
3 3
4. (1 − 5i ) 6 a pour module :
4
( 2 + 3i )
a) 1 b) 1
2 3
c) 3 d) 4
7 13
5. P( z ) = z 2 + z + 1 a pour racines :
π π 2π 2π
a) ei 3 , e −i 3 b) ei 3 , e−i 3
π
i
c) 1, e 2 d) i, −i
Chapitre XII : Nombres complexes :
géométrie et transformations
I. Le plan complexe
MATHS
.
 
Dans le plan complexe ( O, u, v ) , on appelle affixe d’un point M ( a, b ) le nombre complexe z= a + ib

Soient A et B d’affixes respectives z A et z B , alors le vecteur AB a pour affixe zB − z A , on a alors les
résultats suivants :
OA = z A
AB
= zB − z A
 
( u, OA) = arg ( z A )
 
( u=
, AB ) arg ( z B − z A )
Par conséquent, si A, B, C et D sont des points d’affixes respectives z A , z B , zC et z D , on a

 
( AB, CD ) = arg  zz D
B
− zC 

− zA  .
II. Expressions complexes des transformations du plan


Soit T la translation de vecteur t d’affixe a . Soit M un point d’affixe z, et M’ d’affixe z’ l’image
de M par T. Alors on a z '= z + a .
Soit H l’homothétie de centre Ω d’affixe ω et de rapport k. Soit M’ d’affixe z’ image du point M
313
d’affixe z par H. On a alors z ' = k ( z − ω ) + ω .
Soit R la rotation de centre Ω d’affixe ω et d’angle θ . Soit M’ d’affixe z’ image du point M
d’affixe z par H. On a alors z =' eiθ ( z − ω ) + ω .
Exemple
Soit Ω le point d’affixe ω = 1 + 2i , A le point d’affixe z A =−1 + i . On appelle T la translation de

vecteur t ( 2, −3) , H l’homothétie de centre Ω de rapport 2 et R la rotation de centre Ω d’angle π .
3

- L’image de A par T a pour affixe −1 + i + 2 − 3i = 1 − 2i
- L’image de A par H a pour affixe 2 ( −1 + i − 1 − 2i ) + 1 + 2i =−3
i
π
1 3 3 3 
- L’image de A par R a pour affixe : e 3 ( −1 + i − 1 − 2i ) + 1 + 2i=  + i  ( −2 − i ) + 1 + 2i= +i − 3
2 2  2 2 
III. Ensemble de points
Le tableau ci-dessous vous permet de reconnaître les ensembles de points tels qu’ils apparaissent
dans la plupart des exercices.
Droites Cercles
Équation y ax + b
= ( x − a) + ( y − b)
2 2
r 2 : cercle de centre
=
cartésienne
ou n=a Ω ( a, b ) , de rayon r
L’ensemble des points M d’affixe z qui

L’ensemble des points M d’affixe z qui
vérifient z − z A = 1 est la médiatrice de
z − zB vérifient z − ω =r est le cercle de centre
Module
[ AB ]
Ω d’affixe ω et de rayon r
L’ensemble des points M d’affixe z qui L’ensemble des points M d’affixe z qui
 
 
vérifient arg  z − z A  = 0 (π ) est la droite vérifient arg  z − z A  = π (π ) est le cercle de
Argument  z − zB   z − zB  2
( AB ) privée des points A et B. diamètre [ AB ] privé des points A et B.
314
Il faut faire attention aux deux dernières relations si l’égalité n’est pas à π − prés , on n’obtient
alors qu’une portion de l’ensemble.
   

Comme on le voit sur la figure ci-dessous, l’angle ( CA, CB ) = − π2 ( 2π ) et l’angle ( DA, DB ) = π2 ( 2π ) .
 z − zA  π
Donc l’ensemble des points vérifiant arg   = (π ) forme le demi-cercle de diamètre [ AB ] privé des
 z − zB  2
 
points A et B, contenant D ; et l’ensemble des points vérifiant arg  z − z A  = − π (π ) forme le demi-cercle
 z − zB  2
MATHS
de diamètre [ AB ] privé des points A et B, contenant C.
Il en va de même pour le cas d’une droite :
 
l’ensemble des points vérifiant arg  z − z A  = π ( 2π ) est le segment [ AB ] privé des points A et B,
 z − zB 
 z − zA 
alors que l’ensemble des points vérifiant arg   = 0 ( 2π ) est la réunion des demi-droites de
 z − zB 
( AB ) partant de A et B.
315
 z − zA 
On voit sur cette figure que les affixes des points C et E vérifient arg   = 0 ( 2π )
 z − zB 
 z − zA 
et que l’affixe du point D vérifie arg   = π ( 2π ) .
 z − zB 
Il faut donc être particulièrement prudent lorsqu’il s’agit de relations à π − prés et ne pas hésiter
à faire une figure pour s’y retrouver.
Exercices
Soit A le point d’affixe a = 1 − 2i et B le point d’affixe b= 2 + 2i . Soit f l’application de  − {2 + 2i} → 
z − 1 + 2i
qui à z → .
z − 2 − 2i
1. Les coordonnés du point C pour que le triangle ABC soit rectangle, isocèle en A, et
  π
( )
AB, AC = ( 2π )
2
sont :
a) C ( −3, −1) b) C ( 3,1)
c) C (1,3) d)  5 
C  − , −1
 2 
 
2. Les coordonnés du point D pour que le triangle ABD soit équilatéral, et ( AB, AD ) = − π ( 2π )
3
sont :
3 − 3 9 
a) D  + 2 3,  b) D  , −2 
2 2  2 
 3
c) D  5, −  d) D ( 4, −2 )
 2
316

3. Les coordonnés de E, image de D par la translation de vecteur AB sont :
5 3 5 3
a) E  − 2 3, 4 +  b) E  + 2 3, 4 − 
2 2   2 2 
15
c) E  ,3  d) Aucune des trois réponses ci-dessus.
 2 
4. L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant f ( z ) = 1 est :
a) La droite ( AB ) privée du point B
MATHS
b) La médiatrice de [ AB ]
c) Le cercle de diamètre [ AB ] privé du point B
d) Aucune des trois réponses ci-dessus.
5. L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant f ( z ) ∈  est :
6. L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant f ( z ) ∈ i est :
317
Chapitre XIII : Géométrie dans l’espace
I. Les plans
MATHS
Il y a plusieurs manières de définir un plan :
- Trois points non alignés.
- Un point et un vecteur normal.
- Une équation cartésienne de la forme ax + by + cz + d =

0.
Définition
Un vecteur normal à un plan est un vecteur qui est orthogonal à toute droite du plan.
a

Corollaire : Si P est le plan d’équation ax + by + cz + d = 0 , alors son vecteur normal est n  b 
c
 
a
 
Corollaire 2 : Le plan P passant par A ( xA , y A , z A ) de vecteur normal n  b  a pour équation :
c
 
0 avec d =
ax + by + cz + d = −ax A − by A − cz A
Exemple
1

Le plan passant par le point A (1, 2, −3) et de vecteur normal n  1
 a pour équation x + y − 2 z − 9 =0
 −2 
 
Corollaire 3 : La distance du point A ( x A , y A , z A ) au plan P d’équation ax + by + cz + d =

0 est
319
ax A + by A + cz A + d
donnée par la formule d ( A, P ) =
a 2 + b2 + c2
Exemple
La distance du point B ( 0,1, 4 ) au plan P d’équation x + y − 2z − 9 =0 est
0 + 1 − 8 − 9 16 8 6
d ( B, =
P) = =
1+1+ 4 6 3
II. Les droites
De même que pour les plans, on peut définir une droite dans l’espace de plusieurs manières :
- Deux points non confondus
- Un point et un vecteur directeur
 x(t=
) x A + at

- Une équation paramétrique de la forme  y (t=) y A + bt
 z (t=
 ) z A + ct
a

Corollaire : La droite passant par le point A ( x A , y A , z A ) de vecteur directeur v  b  a pour
 
c
 
 x(t=
) x A + at  x(t=
) x A + at
équation paramétrique  y (t=) y A + bt et inversement, la droite d’équation paramétrique  y (t=) y A + bt
 z (t=  z (t=
 ) z A + ct  ) z A + ct
a

passe par A ( x A , y A , z A ) et a pour vecteur directeur v  b  .
 
c
 
Exemple

Soient A (1, 2, −3) et B ( 0,1, 4 ) . La droite ( AB ) a pour vecteur directeur AB ( −1, −1, 7 ) et passe par
 x(t ) = 1 − t
le point A, donc une équation paramétrique de ( AB ) est  y (t )= 2 − t
 z (t ) =−3 + 7t

320
III. Les sphères
Une fois encore, plusieurs manières d’obtenir une sphère dans l’espace :
- Un point et un rayon
- Deux points et un diamètre
r 2 est la sphère de centre Ω ( a, b, c )

Son équation cartésienne, de la forme ( x − a )2 + ( y − b )2 + ( z − c )2 =
MATHS
et de rayon r.
IV. Déterminer l’intersection de deux plans
Lorsque l’on cherche à déterminer l’intersection de deux plans, la première chose à faire est de
comparer leurs vecteurs normaux. Si les vecteurs normaux sont colinéaires, alors de deux choses l’une :
Les deux équations de plans sont proportionnelles, et les deux plans sont confondus. Par
exemple, le plan d’équation x + y + z =2 et le plan 2 x + 2 y + 2 z =
4 définissent le même plan. Et
l’intersection est donc le plan lui-même.
Les deux équations ne sont pas proportionnelles, les deux plans sont parallèles et leur intersec-
tion est donc vide.
Si les vecteurs normaux ne sont pas colinéaires, l’intersection des deux plans est une droite. On
trouve son équation en posant le système et en prenant une des inconnues comme paramètre.
Exemple
On veut déterminer l’équation de la droite, intersection de x+ y+z =2 et de 2 x − y + z =0.
On pose par exemple comme paramètre z = t , on a alors le système suivant :
321
 4 1
 y= 3 − 3 t
 x + y + z = 2  x + y = 2 − t  x + y = 2 − t 
    2 2
2 x − y + z =0 ⇔  2 x − y =−t ⇔ 3 x =2 − 2t , ( l2 + l1 ) ⇔  x = − t
    3 3
=
 z t=  z t =  z t
 z =t


À noter qu’il peut arriver, en procédant ainsi, qu’on obtienne un système sans solution. Dans ce
cas, il faut poser une autre variable comme paramètre (par exemple x = t ). Attention à ne pas poser
comme paramètre une coordonnée « fixe » : par exemple, si l’équation d’un plan est z = 2 , il ne faut
surtout pas poser z = t , car le calcul n’aboutira évidemment pas et ce sera une perte de temps.
V. Déterminer l’intersection d’une droite et d’un plan
C’est ici beaucoup plus simple, il suffit de résoudre le système formé par l’équation cartésienne
du plan et l’équation paramétrique de la droite :
ax + by + cz + d =
0
 x xA + α t
=

 où l’on peut directement substituer x, y et z dans la première équation. On va
 = y yA + β t
 z zA + γ t
=
alors trouver t en résolvant une équation à une inconnue, que l’on remplace dans les trois dernières
équations. Si l’on ne trouve aucune solution, la droite est parallèle au plan. Si on trouve une infinité de
solutions, la droite est contenue dans le plan, et si l’on trouve une seule solution, alors la droite et le plan
se coupent en un seul point (cas non dégénéré).
Exemple
 x(t ) = 1 − t

On veut déterminer l’intersection du plan x + y + z = 2 et de la droite  y (t )= 2 − t
 z (t ) =−3 + 7t

x + y + z = 2
 x= 1− t
On pose d’abord le système à résoudre : 
 y= 2 − t
 z =−3 + 7t
322
 2
t=5
 5t = 2 
1 − t + 2 − t − 3 + 7t =2  x=3
  x= 1− t 
 x= 1− t  5
ce qui nous donne  et alors  et donc 
 y= 2−t  y= 2 − t y=8
 z =−3 + 7t  z =−3 + 7t  5
  −1
z =
 5
L’intersection de la droite et du plan est le point  3 ; 8 ; −1 

5 5 5 
MATHS
Exercices
1. L’intersection du plan x + 3 y − 4 z =
−5 et du plan 2 x − y − z =−3 est :
 x(t ) = t − 1  x(t ) = t + 1

a) La droite d’équation  y (t ) = t + 2 b) La droite d’équation  y (t ) = t + 2
 z (t ) = t − 3  z (t ) = t + 3
 
 x(t ) = t + 1  x(t ) = t − 1
c) La droite d’équation  y (t ) = t − 2 d) La droite d’équation  y (t ) = t − 2
 z (t ) = t + 3  z (t ) = t − 3
 
2. L’intersection du plan x + 3 y + z =4 et du plan −2 x − 6 y − 2 z =−7 est :
 x(t ) = t  x(t ) = t + 1

a) La droite d’équation  y (t ) = t + 2 b) La droite d’équation  y (t ) = t + 1
 z (t ) =−4t − 2  z (t ) = −4t
 
 x(t=
) 2t + 1
c) La droite d’équation  y (t ) = t − 2 d) Aucune des 3 réponses ci-dessus.
 z (t ) = t + 3

3. Soient A ( 0,1, −1) et B(1,3, 0) . L’intersection de la droite ( AB ) et du plan 2 x − y =

3 est :
a) Le point (3,1, 4) b) Le point (1, −1, 0)
c) Le point (4,5, −2) d) Aucune des trois réponses ci-dessus
323
4. La distance de A ( 0,1, −1) au plan P d’équation 2 x + 3 y − 4 z =

−5 est :
a) 3 b) 4
c) 5 d) Aucune des trois réponses ci-dessus.
Correction des exercices d’entraînement
I. Domaine de définition, continuité et dérivation
MATHS
1. d) ]−∞;ln 2[ ∪ ]ln 2; +∞[
2. c) ]−1; +∞[
3. d) [1;ln 3[ ∪ [ 2; +∞[
Pour résoudre ces trois questions, il fallait se reporter aux règles de définition des quotients,
exponentielles, ln et fonctions composées.
4. b) 1
5. b) 1
6. a) 0
Pour résoudre ces trois questions, il fallait étudier la monotonie des courbes (signe de la
dérivée) et voir si la courbe coupe l’axe des abcisses.
(1 + x + x ) e
2 x
xe x
7. a) 8. b) g '( x=) ln(e + 1) +
x
f '( x) =
(1 + x ) ex + 1
2
Explication : (U )' = U 'V - UV ' Explication : U = xe x et U=' C x + xe x

V V²
=
(UxV )' U ' V + uV '
ex
avec V ' = e x + 1
325
−1 4
9. b) h '( x) = 10. c) k '( x) =
( e x + e− x )
2
 x +1 
 × ( x − 1)
2
ln 
 x −1 
2u '
Explication : ( u )' = Explication : u=' e x + e − x
2 u
(x − 1) − (x − 2)
avec u ' =
(x − 1)2
v=' e x + e − x
−2 u u ' v − uv '
u' = ( )' =
(x − 1)2 v v2
u (e x + e − x ) − (e x − e − x )2
( )' =
v (e x + e − x )2
1 − 2 x3  1
11. d) l '( x) 12. d) 6 ( e2 x + x )( e2 x + x 2 )
2
= sin  x 2 + 
x2  x
Explication : cos(u)' = −u sin u Explication : ici m ' = ((u)3 )'
1
avec u=' 2 x − m ' = 3u ' u 2
x2
2x 3 − 1
u' =
x2 u ' 2e 2 x + 2 x
avec=
II. Les limites
1. c) +∞ 6. d) 1 en factorisant x
2. b) +∞ 7. c) −∞ en factorisant x
3. c) −∞ 8. a) 0 . Explication : lim cos x − cos 0

= f= '(0) sin(0)
x →0 x −0
x 2
e 2 −e 2 1 22
4. b) +∞ 9. d) 1 e . Explication : lim = f='(2) e
2 x →2 x −2 2
sin2 x
− 0) (
10. d) 2
tan2 x 2 2 2
. Explication := ( cos 2 x = )x f=
'(0) x 1x
5. b) +∞ 3 3x 2x − 0 3 3 3
III. Asymptotes
3
1. c) x = − 3 et y =
2 2
326
2. b) x = − 1 et y = 1
2 2
Pour ces deux questions, il fallait se référer aux limites aux bornes de l’ensemble des définitions.
3.b) y= x − 2
1
y 2 x + ln ( 2 )
4. d) x = − ln ( 2 ) et =
2
Pour cette question, il fallait se référer aux bornes de l’ensemble des définitions, ainsi que
MATHS
f (x )
calculer lim
x +∞ x
IV. Les primitives
1
1. b) A( x)= 2sin( x) + ln( x) − x 4
2
2
2. a) B( x) = −12 + 2 x x − 2e x + x
2x 2
3. a) C
= ( x) ln ( e x + 1)
1
4. c)=
D( x) ln ( e 2 x + 1)
2
( sin x )
2
5. c) E ( x) =
2
u'
: 1
6. a) F ( x) = ln ln( x) . Explication = = avec u ln x
x ln x u
5
−1 −2 x 2  x 
7. d) G ( x=
) e +  + 2  + 1 . Rappel : (1)’=0
2 52 
1
8.a) H ( x) = 2e x . Explication : u ' e 'u avec u ' =
2 x
1 −u '
9. a) I ( x) = . Explication :
(1 + e ) −x
u2
327
V. Calcul intégral
1. a) 41 2. b) 1
6 2
5 3
3. b) 1 . Explication : u ' xu 4. a) (par une intégration par partie de xe 2x ) e4 − e2
2 2 4 4
5. c) ln(2) . Explication : u '

u
VI. Lectures graphiques
1. C2 2. C3
3. C1
VII. Suites
n +1 n 1
1. a) On a un +1 − un= − = > 0 , la suite est croissante (n>0)
n + 2 n +1 ( n + 1)( n + 2 )
 1   1 
n 2 1 + 2  n 1 + 2 
n2 + 1  n  = lim  n  = +∞
2. a) nlim un = lim = lim
→+∞ n →∞ n + 1 n →∞  1 n →∞  1
n 1 +  1 + 
 n   n
La suite n’a donc pas une limite finie, elle est divergente.
3. b) Montrons la propriété par récurrence, on a u0= 2 ≤ 3 . Supposons maintenant que
un ≤ 3 alors on a 2un ≤ 6 et donc 2un + 3 ≤ 9 ⇒ 2un + 3 ≤ 3 car la fonction racine carré est
croissante, et on a finalement un +1 ≤ 3 . Nous avons ainsi démontré par récurrence que un ≤ 3
pour tout n.
4. e)De la même manière qu’à la question précédente, on montre que un ≥ 3 par récurrence.
On va ensuite montrer que la suite est décroissante :
2un + 3 − un 2
un +1 − u=
n 2un + 3 − u=
n
. Or les racines du polynôme P ( X ) =
−X 2 + 2X + 3
2un + 3 + un
328
sont -1 et 3, et puisque un ≥ 3 , P ( un ) ≤ 0 et finalement un +1 − un ≤ 0 . La suite est décroissante

minorée par 3 donc convergente vers 3.
5. a) vn +1= un +1 − 3= 3un − 6 − 3= 3un − 9= 3 ( un − 3)= 3vn , elle est géométrique de raison 3.
9 + 53
6. d) 53 + 49 + 45 + ... +=
9 12 372 (somme des termes d’une suite arithmétique de
×=
2
raison -4 et de premier terme 3)
MATHS
7. c) lim un = lim 2 + 3n = +∞ . La suite n’a pas une limite finie, donc elle diverge.
n →∞ n →∞
8. b) un +1 − un= un 2 − un + 1 > 0 car ∆<0 et a > 0 , le signe est toujours positif alors la suite est
croissante.
2
9. d) u1= u0 2 − 1= 0 , u2 =u12 − 1 =−1 et u3= u2 − 1= 0 et donc la suite n’est ni croissante, ni
décroissante, ni constante.
1 3n =3n donc ln=

10. b) On sait que un =× ( 3n ) n ln(3) . ( vn ) est une suite arithmé-
( un ) ln=
tique de raison ln(3) et de premier terme 0.
VIII. Dénombrement et probabilités
1. c) 3 2. b) 3
10 25
3. d) 2 4. d) 3
10 10
IX. Variables aléatoires

9
 10   1   3 
1. c) 3010 . Explication :     x   ! 2. b)
1
. Explication : e( − ln2)4
4  9  4   4  16
1 1
−
3. d) 1 . Explication : 16 32 = 1
31 1 31
1−
32
329
X. Loi normale, intervalles de confiance et de fluctuation
1. c) 0.977 2. a) 0.682
3. a) 0.015 4. c) Entre 792 et 828
XI. Propriétés algébriques des nombres complexes
1. b) 64 2. b) − 1
64
3. b) − π 4. d) 4
2 13
2π 2π
i −i
5. b) z1 = e 3
et z2 = e 3
XII. Nombres complexes : géométrie et transformations
1. a) C ( −3, −1)
3 − 3
2. a) D  + 2 3, 
2 2 
5 3
3. b) E  + 2 3, 4 − 
 2 2 
4. b) La médiatrice de [ AB ]
5. a) La droite ( AB ) privée du point B
6. c) Le cercle de diamètre [ AB ] privé du point B.
XIII. Géométrie dans l’espace

 x= t +1
1. a) La droite d’équation  y = t + 2 2. d) ∅
 z= t + 3

3. d ) ∅ 4. d) 12
5
CONCOURS BLANCS
MATHS
L’épreuve de Mathématiques
du concours Avenir
Le barème est simple : +3 points pour une bonne réponse et -1 point par réponse incorrecte. Il
MATHS
n’y a donc pas de « grosse » pénalité à faire une erreur, ce qui ne désavantage pas les élèves rapides par
rapport aux élèves précis, contrairement à d’autres concours. Ainsi, vous pouvez sur cette épreuve aller
au rythme auquel vous êtes habitué.
Il est inutile d’essayer de finir l’épreuve : le sujet est très long, 45 questions en 90 minutes, et ce
serait l’équivalent d’un sujet de bac à terminer en 1 h 30, ce qui est certes possible pour d’excellents
élèves de Terminale, mais loin d’être nécessaire pour réussir le concours. Il suffit ici d’en faire le maxi-
mum en allant à un rythme raisonnable. Il ne s’agit pas de répondre « au feeling » aux questions, chaque
exercice doit faire l’objet d’un calcul ou d’un petit raisonnement.
À noter qu’au concours Avenir, chaque question ou exercice vaut le même nombre de points :
vous avez donc tout intérêt à aborder en priorité les exercices qui vous semblent les plus rapides et les
plus faciles, puis à progressivement aborder les exercices plus longs et plus difficiles, sachant que ces
préférences vont varier d’un élève à l’autre. Il est par conséquent très important de lire brièvement
tout le sujet au début de l’épreuve pour pouvoir classer les exercices en fonction de leur difficulté. En
effet, le premier exercice d’un sujet peut très bien être extrêmement dur, alors que le dernier peut être
très facile. Ne perdez pas de temps sur les exercices trop difficiles.
Pour réussir le concours, il s’agit de faire plus d’exercices que les autres candidats. Pour cela,
encore une fois, il n’est pas nécessaire de terminer l’épreuve. Réussir correctement les questions faciles
est en général suffisant, car beaucoup d’élèves vont très vite pour tout aborder, et au final ne répondent
correctement qu’à très peu de questions. Une fois les questions faciles traitées, vous pouvez passer
progressivement aux questions un peu plus difficiles, en ralentissant au fur et à mesure de l’épreuve. Il
ne sert à rien de passer seulement 1 minute sur une question difficile, cela revient à répondre au hasard.
C’est également la raison pour laquelle il est important de faire un maximum de concours blancs,
333
d’annales du concours Avenir, pour vous habituer au rythme et au format de l’épreuve ; ainsi, le jour du
concours, vous aurez une idée assez claire des exercices que vous réussissez le plus facilement et le plus
rapidement, et au contraire de ceux qui vous posent habituellement des problèmes.
Grilles de réponses à compléter
Exercice Réponse Exercice Réponse Exercice Réponse Exercice Réponse
1 16 31 46
2 17 32 47
MATHS
3 18 33 48
4 19 34 49
5 20 35 50
6 21 36 51
7 22 37 52
8 23 38 53
9 24 39 54
10 25 40 55
11 26 41 56
12 27 42 57
13 28 43 58
14 29 44 59
15 30 45 60
335
1 16 31 46
2 17 32 47
3 18 33 48
4 19 34 49
5 20 35 50
6 21 36 51
7 22 37 52
8 23 38 53
9 24 39 54
10 25 40 55
11 26 41 56
12 27 42 57
13 28 43 58
14 29 44 59
15 30 45 60
336
Sujet n°1
Durée : 1 h 30
MATHS
Ne traitez qu’au plus 45 exercices (au choix). Seuls les 45 premiers exercices traités seront comp-
tabilisés.
Barème : Réponse correcte +3, réponse incorrecte -1, absence de réponse 0.
Limites
1. lim sin x − x =
x →+∞ x
A) +∞ B) −∞
C) 0 D) 1
sin x
2. lim −x=
x →0 x
A) +∞ B) −∞
C) 0 D) 1
e3 x − e − x
3. xlim
→+∞ e 2 x + e −3 x
A) +∞ B) −∞
C) 0 D) 3
2
337
3x −x
4. lim e2 x − e−3 x
x →−∞ e +e
A) +∞ B) −∞
C) 0 D) -3
2
5. lim 2 x ln 1 + 
x →+∞
 x
A) +∞ B) 0
C) 1 D) Aucune des trois réponses précédentes
Dérivées et primitives
6. Une primitive de la fonction f ( x) = xe x +1 est :

2
2
A) F ( x) = x e x +1 B) F ( x) = e x +1
2 2
2
C) F ( x) = 2e x +1 D) Aucune des trois réponses précédentes
1
7. Une primitive de la fonction f=
( x) + x 2 est la fonction :
2x
x3 x 3
A) F ( x)= 2x + + 2 B) F=
( x) 2 x +
3 3
x3
C) F (=
x) x+ D) Aucune des trois réponses précédentes
3
2
8. La fonction dérivée de la fonction f ( x) = xe x +1
est :
A) f '( x)= (1 + 2 x ) e x +1 B) f '( x)= (1 + x ) e x +1

2 2
C) f '( x)= (1 + 2 x 2 ) e x +1 D) Aucune des trois réponses précédentes

2
338
( x) ln (1 + e − x ) est :
9. La dérivée seconde de la fonction f =
e− x e − x (1 + 2e − x )
A) f ''( x) = −x
B) f ''( x) =
1+ e 1 + e− x
e − x (1 + 2e − x )
C) f ''( x) = D) Aucune des trois réponses précédentes
(1 + e )−x 2
Équations et inéquations sur 
10. Les solutions à l’équation e2 x + e x − 20 =

0 sont :
MATHS
A) S = {ln 4} B)
= S {ln 4; − ln 5}
C) S = {− ln 4;ln 5} D) S = ∅
11. L’équation ln x= x − 2 admet :
A) Aucune solution B) Une solution

C) Deux solutions D) Trois solutions
2x x
12. Les solutions à l’équation e − 3e + 2 = 0
2
x + 5x
A) S = {0;ln 2} B) S = {ln 2}
C) S = {1; 2} D) Aucune des trois réponses précédentes
2x x
13. L’équation e + 3e + 2 > 0 admet pour solutions :
x
e −1
A)  B)  / {0}
C) ]0; +∞[ D) Aucune des trois réponses précédentes
339
14. L’équation e2 x − x 2 ≤ 0 admet pour solutions :
A) ]−∞;0] B) ]−∞;ln 2]
C) ]−∞; − ln 2] D) Aucune des trois réponses précédentes
Algorithmique
On considère l’algorithme suivant :
Saisir un entier N≥1

Saisir un réel u
Affecter à i la valeur 0
Tant que i<N
Affecter à u la valeur 2*u-1
Affecter à I la valeur i+1
Fin de tant que
Afficher u
15. Si on entre N=4 et u=0, alors le programme affiche :
A) -3 B) -7
C) -15 D) -31
16. L’algorithme permet de calculer :
u= 2un − 1
A) Le nème terme de la suite définie par  n +1
 u 0 = u
u= 2un − 1
B) Le (n-1)ème terme de la suite définie par  n +1
 u0 = u
u= 2un − 1
C) Le nème terme de la suite définie par  n +1
 u0 = 0
D) Le (n-1)ème terme de la suite définie par u=

n +1 2un − 1
 u0 = 0
340
17. Si on entre N=n et u=1, alors le programme affiche :
A) n B) 2n-1
Intégration
2
18. Soit I = ∫ x dx , on a alors :
−2
A) I < 0 B) I = 0
MATHS
C) I > 0 D) Aucune des trois réponses précédentes
∫ (e + e − x ) dx , on a alors :
ln 2
19. =
Soit J 2x
0
A) J = 1 B) J = 3
2
C) J = 2 D) Aucune des trois réponses précédentes
1
2 − x
20. Soit=
H ∫ (2 − x) e
0
2
dx , on a alors :
4
A) H= B) H = 4e
e

C) H= e
D)
H = 2e −1
21. Soit la fonction K définie par K ( x) = ∫ 1 2 dx sur [ −1; +∞[ . K est :

x
−1 1+ x
A) Décroissante sur [ −1; +∞[
B) Décroissante sur [ −1;0] et croissante sur [ 0; +∞[
C) Croissante sur [ −1;0] et décroissante sur [ 0; +∞[
D) Croissante sur [ −1; +∞[
341
Géométrie dans l’espace
Soient P, Q et R les plans des équations respectives : ( P ) : 3x − y + 2 z =6 , (Q ) : x + y − z =0 et

( R ) : −6 x + 2 y − 4 z =
6 et D la droite passant par le point A ( −3; −1; 4 ) de vecteur directeur v ( 2;1; −1) .
22. Les plans P et Q sont :
A) Orthogonaux B) Parallèles
C) Confondus D) Aucune des trois réponses précédentes
23. Les plans P et R sont :
A) Orthogonaux B) Parallèles non confondus

C) Confondus D) Aucune des trois réponses précédentes
24. L’intersection de P, Q et D est :
A) Vide B) Un point
C) Une droite D) Un plan
25. Parmi les plans P, Q et R, le point A est plus proche
A) Du plan P B) Du plan Q
C) Du plan R D) Équidistant d’au moins deux de ces
plans
26. La sphère de centre A de rayon 6 coupe :
A) Aucun des plans P, Q ou R B) Un des plans P, Q ou R

C) Deux des plans P, Q ou R D) Trois des plans P, Q ou R
Transformations planes et complexes

 
( )
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé O, u , v . Soit A le point d’affixe a = 1 + 2i ,
342
le point B d’affixe b= 2 + 5i et le point C d’affixe c= 3 + 3i .
27. B est l’image de A par :
A) La rotation de centre C et d’angle − π

3
B) La rotation de centre C et d’angle π

3
C) La rotation de centre C et d’angle π

2
MATHS
D) La rotation de centre C et d’angle − π
2
28. L’image de C par la rotation de centre O et d’angle π a pour affixe :

4
A) 3 − 3i B) 2 + 5i
C) 3 2i D) Aucune des trois réponses précédentes
29. L’image de B par l’homothétie de centre C de rapport -2 à pour affixe :
A) 5 + i B) 5 − i
C) −5 + i D) Aucune des trois réponses précédentes
2π
30. Soit R la rotation de centre A et d’angle . L’expression complexe de R est :
3
1 3  1+ 2 3 2 + 3
A) r ( z ) =+
 i z + + i
 2 2   2 2
1 3  −1 + 2 3 2 − 3
B) r ( z ) =−
 i  z + + i
2 2  2 2
 1 3  1+ 2 3 2 − 3
C) r ( z ) = − + i z + + i
 2 2  2 2
D) Aucune des trois réponses précédentes
343
Nombres complexes
31. ( 2 − 2i ) =
5
A) 32 B) −32
32. arg ( ( 2 − 2i )5 ) =
A) π B) 3π
4 4
C) 5π D) 7π
4 4
33. ( 2 − 2i )
5
=
A) 128 + 128i B) −128 − 128i
C) 64 + 64i D) −64 − 64i
3π
 
34. arg  −2ie 4  =
 
A) 3π B) 3π
−
4 4
C) π D) Aucune des trois réponses précédentes

6
Équations dans 
π
35. L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant arg ( z − i ) = est :
3
A) Un cercle B) Un demi-cercle
C) Une droite D) Une demi-droite
344
36. L’équation 1 + z =−1 admet sur  :

z

C) Deux solutions D) Aucune des trois réponses précédentes
37. L’équation z 3 + 3 z 2 + 3 z − iz + 2 − 2i =0 admet pour solutions :
A) {−i, −2,1 + i} B) {i, −2,1 + i}

MATHS
C) {i, −2, −1 + i} D) {i, −2, −1 − i}

Suites
38. 54 + 49 + 44 + ... − 6 − 11 =
A) 300 B) 301
39. 3 + 6 + 12 + 24 + .. + 1536 =
A) 1533 B) 2047
3u − 2
40. Soit ( un )n∈ la suite définie par u0 = 2 et un +1 = n , la suite ( un )n∈ est :
un
A) Strictement croissante
B) Strictement décroissante
C) Constante
D) Aucune des trois réponses précédentes
3un − 2
41. Soit ( un )n∈ la suite définie par u0 = 3 et un+1 = , la suite ( un )n∈ est :
un
A) Strictement croissante B) Strictement décroissante

C) Constante D) Aucune des trois réponses précédentes
345
Trigonométrie
Dans l’intervalle [ 0; 2π [
42. L’équation cos( x) − sin( x) =

0 a pour solution :
A)  π  B)  π π 
  − ; 
4  3 6
C) ∅ D) Aucune des trois réponses précédentes
43. L’équation tan( x) = 1 a pour solution :
A)  π 3π  B) − π ; π 
− ;   
 4 4   4 4
 3π π 
C) − ;  D) Aucune des trois réponses précédentes
 4 4
44. cos(3x) =
A) 4 cos3 ( x) + 3cos( x) B) −4 cos3 ( x) + 3cos( x)
C) 4 cos3 ( x) − 3cos( x) D) Aucune des trois réponses précédentes
45. cos (π + x ) − sin  π − x  + cos( x) + sin  π + x  =

 2   2 
A) 0 B) 4 cos( x)
C) −2 cos( x) D) Aucune des trois réponses précédentes
346
Probabilités et dénombrement
Dans un sac de billes se trouvent 2 billes bleues, 3 rouges et 4 vertes. On tire successivement et
sans remise 3 billes.
46. Le nombre de tirages contenant les 2 billes bleues est :
A) 12 B) 8
MATHS
47. Le nombre de tirages contenant une bille de chaque couleur est :
A) 3 B) 12
48. Le nombre de tirages contenant 1 bille rouge et 2 billes vertes est :
A) 6 B) 18
On suppose maintenant que tirer une bille bleue rapporte 3 points, une rouge 2 points et une
verte 1 point.
49. La probabilité d’obtenir 6 points est de :
A) 1 B) 2
84 7

84
50. La probabilité d’obtenir 4 points ou moins est de :
A) 1 B) 3
21 14

42
347
Lecture graphique
Soit f une fonction définie sur [ −2; 2] dérivable sur [ −2; 2] , dont la représentation graphique est la
suivante :
51. La fonction x  ln ( f ( x) ) est définie sur :
A) ]−2; 2] B) ]0; 2]
C) ]1; 2] D) Aucune des trois réponses précédentes
52. L’équation f '( x) = 0 admet :

53. L’équation ln ( f ( x) + 1) =
1 admet :

348
54. L’équation f ( x) = x sur [ −2; 2] admet :

55. lim 1 =
x →1− f ( x)
A) −∞ B) 0
C) +∞ D) Aucune des trois réponses précédentes
MATHS
Étude de fonction
x
Soit f la fonction définie sur ]−1; +∞[ par f ( x) = xe
x +1
56. lim f ( x) =
x →+∞
A) 0 B) 1
C) +∞ D) Aucune des trois réponses précédentes
57. f '( x) =
A) e ( 2 x + 1) B) e ( 2 x + 1)
x x
( x + 1)
2
x +1
e x ( x 2 + x + 1)
C) D) Aucune des trois réponses précédentes
( x + 1)
2
58. L’équation f ( x) = e admet :

C) Deux solutions D) Aucune des trois réponses précédentes.
349
Soit g la fonction définie par g ( x) = ln ( f ( x) )
59. La fonction g est définie sur :
A) ]−1; +∞[ B) ]−1;0[
C) ]1; +∞ ] D) Aucune des trois réponses précédentes
60. g ( x) =
1 
A) x + ln 1 −  B) x + ln( x) + ln( x + 1)
 x +1 
C) x − ln( x) + ln( x + 1) D) Aucune des trois réponses précédentes
350
MATHS
Grille de correction
1 B 16 A 31 D 46 C
2 D 17 C 32 B 47 D
3 A 18 C 33 B 48 B
4 C 19 C 34 D 49 C
5 D 20 A 35 D 50 C
6 D 21 D 36 C 51 D
7 A 22 A 37 D 52 C
8 C 23 B 38 B 53 D
9 D 24 B 39 C 54 D
10 A 25 C 40 C 55 A
11 C 26 D 41 B 56 C
12 B 27 D 42 D 57 C
13 D 28 C 43 D 58 C
14 D 29 D 44 C 59 D
15 C 30 B 45 C 60 A
Correction détaillée
Limites
MATHS
1. Réponse B. On a −1 ≤ sin( x) ≤ 1 et donc − 1 ≤ sin( x) ≤ 1 .
x x x
Or lim − 1= lim − 1= 0 . Par encadrement, on a alors lim sin( x) = 0 et xlim − x = −∞ . D’où

x →+∞ x x →+∞ x x →+∞ →+∞
x
sin x
lim − x = −∞ .
x →+∞ x
sin x sin x
2. Réponse D. On a lim =1 et donc lim −x=
1
x →0 x x →0 x
e3 x − e − x e3 x (1 − e −4 x ) (1 − e−4 x ) = +∞
3. Réponse A. xlim = lim 2 x = lim e x
→+∞ 2x
e +e −3 x x →+∞ e
(1 + e ) x→+∞ (1 + e−5 x )
−5 x
e3 x − e − x e − x ( e 4 x − 1) (e 4x
− 1)
4. Réponse C.=
lim lim
= lim
= e2 x 5 x 0
x →−∞ 2 x −3 x
e +e
x →−∞ −3 x 5x x →−∞ e (e + 1) (e + 1)
 2
ln 1 + 
 2 x 2 ln (1 + X )
5. Réponse D. On a 4 
2 x ln 1 +  = . On pose X = . On a lim X = 0 . Or lim =1
 x 2 x x →+∞ X →0 X
x
 2 ln (1 + X )
donc lim 2 x=
ln 1 +  4 lim= 4
x →+∞
 x X →0 X
1
u ' ( x ) eu ( x ) et alors les
2
x +1
6. Réponse D. En posant u ( x= f ( x) xe
) x 2 + 1 , on a u '( x) = 2 x , donc = =
2
1 u ( x) 1 x2 +1
primitives de f sont de la forme F (=
x) e += k e +k .
2 2
353
1
1
1 ( 2x)2
7. Réponse A. On a 1 =
1 1 1
1 −
× 2 ( 2x) 2 = u '× u 2 , donc une primitive de x  est .
−
x = 2x
2x 2 2 2x 2 1
2

3
De plus, une primitive de x  x est x  x . Les primitives de f sont donc de la forme F ( x)=
2 x3
2x + + k .
3 3

8. Réponse C. On pose u = x et v = e x . f ( x) = uv . De plus, et v ' = 2 xe x +1 et donc

2 2
+1
u' =1
=(1 + 2 x 2 ) e x
2 2 2
f '( x) =u ' v + uv ' =e x +1
+ 2 x 2e x +1 +1
.
9. Réponse D. On a f ( x) = ln (1 + e− x ) = ln u .
u1 ' v1 − u1v1 ' e (1 + e ) + e ( −e )

−x −x −x −x
u ' −e − x u e− x
Donc f '( x=
) = = 1 . Avec u1 ' = e − x et v1 ' = −e et donc
−x
= f ''( x) = = .
(1 + e− x ) (1 + e− x )
−x
u 1+ e v1 v12 2 2
Équations et inéquations sur 
10. Réponse A. On pose X = ex et alors e 2 x + e x − 20 =0 ⇔ X 2 + X − 20 =0 On a ∆ =81 et les racines
du polynôme sont X1 = 4 et X 2 = −5 .
2x x x x
Donc e 2 x + e x − 20 =⇔
0 X=4 ou X =−5 soit encore e + e − 20 =0 ⇔ e =4 ou e =−5 ⇔ x =ln(4) .
11. Réponse C. On a ln x = x − 2 ⇔ ln( x) − x + 2 = 0 ⇔ f ( x) = 0 . Étudions la fonction f. f est
définie sur ]0; +∞[ et f '( x) = 1 − 1 = 1 − x . Le tableau de variations de f est donc le suivant :
x x
354
En appliquant le théorème des valeurs intermédiaires deux fois, on constate que l’équation f ( x) = 0
admet deux solutions sur  .
2x x
12. Réponse B. e − 3e + 2 = 0 ⇔ e 2 x − 3e x + 2 = 0 et x 2 + 5 x ≠ 0 .
x2 + 5x
Soit en posant X = ex , e 2 x − 3e x + 2 = 0 ⇔ X 2 − 3 X + 2 = 0 ⇔ X = 1 ou X = 2 ⇔ e x = 1 ou e x = 2 ⇔ x = 0 ou x = ln 2 .
De plus, x 2 + 5 x ≠ 0 ⇔ x ( x + 5) ≠ 0 ⇔ x ≠ 0 et x ≠ −5 . Et donc l’unique solution à l’équation est x = ln 2 .
MATHS
13. Réponse D. On sait que e 2 x + 3e x + 2 > 0 pour tout x ∈  . Et e x − 1 > 0 ⇔ x > 0 donc l’en-
2x x
semble des solutions à l’équation e + 3e + 2 > 0 est ]0; +∞[ .
x
e −1
14. Réponse D. On remarque que e0 − 02 =1 > 0 . Ce n’est donc pas la réponse A. Idem pour la ré-
ponse B : e 2ln 2 − ( ln 2 ) =
4 − ( ln 2 ) > 3 car 0 < ln 2 < 1 . Pour la réponse C, on remarque
2 2
1 1
− ( − ln 2 ) < 0 et alors l’inter-
2
e −2ln 2 − ( − ln 2 ) = − ( ln 2 ) ≠ 0 car ln 2 ≠ Donc de deux choses l’une, soit e
2 2 −2ln 2
4 2
valle solution va « plus loin » que − ln 2 , i. e. S = ]−∞; a ] avec a > − ln 2 , ou alors e −2ln 2 − ( − ln 2 ) > 0 ce qui
2
implique que − ln 2 ∉ S . Par conséquent, dans les deux cas la réponse C n’est pas correcte. C’est forcé-
ment la réponse D.
Équations différentielles
15. Réponse C. On fait tourner l’algorithme :
u 0 -1 -3 -7 -15
I 0 1 2 3 4
355
L’algorithme s’arrête car i=N donc il retourne -15.
16. Réponse A. En se basant sur l’algorithme, et par exemple sur le tableau ci-dessus, on a bien
u4 de la suite proposée.
17. Réponse C. On refait tourner l’algorithme avec quelques valeurs :
u 1 1 1 1 1
I 0 1 2 3 4
La suite est donc constante égale à 1.
Intégration
18. Réponse C. La fonction x  x est strictement positive sur * et positive  sur donc sur
[ −2; 2] par conséquent

2
= I ∫ x dx > 0 .
−2
ln 2
1 1 1 1 1 1
19. Réponse C. J = ∫0 ( e2 x + e− x ) dx =  e2 x − e− x  = e2ln 2 − e− ln 2 − e0 + e0 = × 4 − − + 1 = 2
ln 2
2 0 2 2 2 2 2
20. Réponse A. On va calculer cette intégrale à l’aide d’une intégration par parties. On pose
1 1 2 2 2
uv ' [uv ] − ∫ u ' v soit :
− x − x
u= 2 − x et v ' = e 2 et alors u ' = −1 et v = −2e 2 d’où ∫0= 0
0
2 2
  − x 
1
2  − x
1
 − x
1 1
2 − x
ou encore
H = ( 2 − x ) ×  −2e 2   − ∫ −1 −2e 2  dx =  −2 ( 2 − x ) e 2  − 2 ∫ e 2 dx
    0
0
   0
0
2 2 2 2
 − x
1
 − x
1
 − x
1
 −1 x  4
H =  −2 ( 2 − x ) e 2  − 2  −2e 2  = ( −4 + 2 x + 4 ) e 2  =  2 xe 2  = 4e −1 =
 0  0  0  0 e
1 x 1
21. Réponse D. Soit F une primitive de la fonction x  alors K ( x)= ∫ dx= F ( x) − F (−1)
1 + x2 −1 1 + x2
1
et donc K=
'( x) F=
'( x) >0 sur  .
1 + x2
356

3
  
22. Réponse A. Le vecteur normal au plan P est le vecteur p =  −1 et le vecteur normal au plan
2
 
1
    
Q est le vecteur q =  1  . On a p.q = 3 − 1 − 2 = 0 . Puisque les deux vecteurs normaux sont orthogonaux,
 −1
 
alors les plans P et Q sont orthogonaux.
 −6 

23. Réponse B. Le vecteur normal au plan R est le vecteur r =  2  . On remarque que l’on a
MATHS
 −4 
 
 
r = −2 p . Les deux plans sont parallèles non confondus, car leurs équations ne sont pas équivalentes, en
effet l’équation de P peut s’écrire : ( P ) : −6 x + 2 y − 4 z =−12 . Les constantes ne sont pas égales, les deux
plans ne sont donc pas confondues.
 x =−3 + 2t

24. Réponse B. Écrivons l’équation paramétrique de la droite D : ( D ) :  y =−1 + t
 z= 4 − t

On injecte ces relations dans les équations de P et Q, et on obtient le système

−9 + 6t + 1 − t +=
8 − 2t 6 =
3t 6
 ⇔ ⇔t=2 . L’intersection est donc un point C, de coordonnées
 −3 + 2t − 1 + t=
−4+t 0 = 4t 8
 x =−3 + 4 =1

C  y =−1 + 2 =1
 z = 4−t = 2 .

25. Réponse C. Calculons la distance du point A à chacun des trois plans. On a :
−9 + 1 + 8 − 6 6 3 14
D ( A=
, P) = =
9 +1+ 4 14 7 .
−3 − 1 − 4 8 8 3
D ( A, Q
= ) = =
3 3 3
18 − 2 − 16 − 6 6 6 3 14
D ( A=
, R) = = =
36 + 4 + 16 56 2 14 14
On a alors D( A, R ) < D( A, P ) < D ( A, Q )

.
357
8 3 16 18
26. Réponse D. En effet, 3 <2⇒ < < = 6 . Donc en se servant du résultat précédent :
3 3 3
D( A, R ) < D( A, P ) < D ( A, Q ) < 6 . Le point A est à une distance inférieur à 6 des trois plans, donc la sphère
de centre A et de rayon 6 coupe les trois plans.
Transformations planes et complexes
27. Réponse D. Calculons b − c = −1 + 2i = ( −1 + 2i )( −2 + i ) = −5i = −i :

a−c −2 − i 4 +1 5
 b−c  −π b−c
arg  = arg(−i )= et =1
 a − c  2 a−c
B est donc l’image de A par la rotation de centre C et d’angle −π .

2
28. Réponse C. Calculons l’image de C par cette rotation :
i
π
 2 2 3 2 + 3i 2 + 3i 2 − 3 2
c=' e 4
( c − 0 )=  +i  ( 3 + 3i )= = 3i 2
 2 2  2
29. Réponse D. Idem pour cette question, nous appliquons la formule pour déterminer l’image
du point B : b ' =−2 ( b − c ) =−2 ( −1 + 2i ) + 3 + 3i =5 + 7i
30. Réponse B. L’expression complexe de la rotation est :
i
2π
 1 3  1 3  1 − i 3 + 2i + 2 3
r ( z ) =e 3
( z − a ) = −+i  ( z − 1 − 2i ) = − + i z+
 2 2   2 2  2
Nombres complexes
2 2   i
−π
31. Réponse D. Mettons déjà 2 − 2i sous forme exponentielle. =
2 − 2i 2 2  − i=  2 2e 4
et
 2 2 
donc ( 2 − 2i ) = ( 2 2 )= 128 2
5 5
32. Réponse B. De même qu’à la question précédente, on a : arg ( 2 − 2i ) = 5arg ( 2 − 2i ) = ( 5

) −5π 3π
4
=
4
358
3π
 2 2
33. Réponse B. ( 2 − 2i )5 =
i
128 2e 4
128 2  −
= +i −128 + 128i
 = et donc ( 2 − 2i )5 =
−128 − 128i .
 2 2 
 3π
  3π  π 3π π π 3π
34. Réponse D. arg  −2ie 4  =arg ( −2i ) + arg  e 4  =− + = ⇔=x =
ou x
    2 4 4 4 4
Équations dans 
π   π
35. Réponse D. Soit I le point d’affixe i. On a alors arg ( z − i ) =
3
( 3
)
⇔ u; IM = [ 2π ]
L’ensemble des points M est donc la demi-droite passant par I faisant un angle π avec l’axe des
3
MATHS
abscisses.
2 2
36. Réponse C. 1 + z =−1 ⇔ 1 + z + z =0 ⇔ 1 + z + z =0 or l’équation 1 + z + z 2 =0 admet deux
z z z z z
solutions distinctes ( ∆ < 0 ) et différentes de 0 (0 n’est pas racine de 1 + z + z 2 ). Donc l’équation 1 + z =−1
z
admet deux solutions sur  .
37. Réponse D. Il s’agit ici de tester les solutions proposées. Testons d’abord si i est racine du
polynôme : i 3 + 3i 2 + 3i − i × i + 2 − 2i =−i − 3 + 3i + 1 + 2 − 2i =0
i est bien une solution à l’équation. Il n’est pas nécessaire de tester -2 puisque cette solution est
dans toutes les propositions. Essayons maintenant −1 − i .
( −1 − i ) + 3 ( −1 − i ) + 3 ( −1 − i ) − i ( −1 − i ) + 2 − 2i =−1 − 3i + 3 + i + 3 + 6i − 3 − 3 − 3i + i − 1 + 2 − 2i =0
3 2
−1 − i est donc une racine du polynôme, la réponse est la réponse D.
Suites
38. Réponse B. Cette suite est une arithmétique de premier terme 54 et de dernier terme -11, sa
54 − 11
raison est de -5. Or −11 = 54 + 13 × ( −5) , on sait alors que : 54 + 49 + 44 + ... − 6 −=
11 14 301 .
×=
2
39. Réponse C. Cette fois-ci, il s’agit d’une suite géométrique de raison 2. On remarque que
359
1 − 210
1536= 3 × 29 et alors 1536 3 = 3 (1023
3 + 6 + 12 + 24 + .. + = = ) 3069 .
1− 2
6−2
40. Réponse C. On remarque que=
u1 = 2. Par récurrence, on a u0 = 2 et si un = 2 alors
2
6−2
un +1
= = 2 donc un = 2 pour tout n ∈  .
2
41. Réponse B.
3u2 − 2 − 2un un − 2
Supposons un > 2 alors un +1 =
−2 = > 0 car un > 2 . Or u0 > 2 et donc par récur-
un un
3un − 2 3un − 2 un 2 −un 2 + 3un − 2

rence, on a un > 2 pour tout n ∈  De plus, un +1 −=
un un
−= −= . Or le poly-
un un un un

−un 2 + 3un − 2
nôme − X 2 + 3X − 2
P( X ) = admet pour racine 1 et 2, donc P ( un ) < 0 car un > 2 . Donc=
un +1 − un <0 .
un

La suite est strictement décroissante.
Trigonométrie
42. Réponse D.
π 
cos( x) − sin( x) =
0 ⇔ cos( x) = cos  − x  et donc :
sin( x) ⇔ cos( x) =
2 
π π π
cos( x) − sin( x) = 0 ⇔ x = − x + 2kπ ou x = x − + 2 kπ ⇔ x = + kπ
2 2 4
π
Les solutions sur [0; 2π [ sont x = et x = 5π .
4 4
sin( x)
43. Réponse D. tan( x) =
1⇔ sin( x) et sin( x) ≠ 0 . Or nous avons vu à la question
1 ⇔ cos( x) =
=
cos( x)
précédente que les solutions à l’équation cos( x) = sin( x) sont x = π et x = 5π et de plus sin  π  ≠ 0 et
4 4 4
 5π   π 5π 
sin   ≠ 0. Les solutions sont donc S =  ; .
 4  4 4 
360
44. Réponse C. On applique les formules :
x) cos ( 2 x +=
cos(3= x ) cos(2 x) cos( x) − sin(2 x)sin( x)
= ( 2 cos ( x) − 1) cos( x) − 2sin( x) cos( x)sin(=

2
x) 2 cos3 ( x) − cos( x) − 2 (1 − cos 2 ( x) ) cos(=
x) 4 cos3 x − 3cos n
  π
π
45. Réponse C. On sait que cos (π + x ) = cos( x) , sin  + x  =
− cos( x) , sin  − x  = − cos( x) et donc
2  2 
π  π 
cos (π + x ) − sin  − x  + cos( x) + sin  + x  =
− cos( x) − cos( x) + cos( x) − cos( x) =
−2 cos( x)
2  2 
MATHS
Probabilités et dénombrement
 2 7
46. Réponse C. On prend 2 billes parmi 2 puis 1 parmi 7 : le nombre de tirages est   ×   =1× 7 =7
 2 1
47. Réponse D. On prend cette fois 1 parmi 2 puis 1 parmi 3 et 1 parmi 4, donc le nombre de tirages
est  2  ×  3  ×  4  = 2 × 3 × 4 = 24 .
 1  1  1 
48. Réponse B. Idem, on a ici  3  4 

  ×   = 3 × 6 = 18 .
1  2
49. Réponse C. Pour obtenir 6 points, il faut soit tirer 3 billes rouges, soit une de chaque couleur.
On sait de plus que le nombre de tirages total est 9 9×8× 7
=   = 84 . On a déjà calculé le nombre de tirages
 3 3 × 2 ×1
contenant une bille de chaque couleur et on a un seul tirage contenant 3 rouges, donc la probabilité
24 + 1 25
d’obtenir 6 points est P ( X= 6=) = .
84 84
50. Réponse C. Pour obtenir 4 points ou moins, il faut soit obtenir 3 points, c’est-à-dire obtenir
3 billes vertes ou obtenir 4 points, c’est-à-dire 2 vertes et 1 rouge. Le nombre de tirages contenant 2
 4
vertes et 1 rouge est la question 48 et le nombre de tirages contenant 3 vertes est  =4
 3
La probabilité d’obtenir 4 points ou moins est donc P ( X ≤ 4=) 18 +=

4 11
84 42
Lecture graphique
51. Réponse D. x  ln ( f ( x) ) est définie pour f ( x ) > 0 c’est-à-dire ici pour x ∈ ]−2;1[ ∪ ]1; 2] .
361
52. Réponse C. f ' ( x )= 0 ⇔ la courbe admet une tangente horizontale, soit ici en x = −1 et en
x = 1 . Cette équation admet donc deux solutions.
53. Réponse D. ln ( f ( x) + 1) = 1 ⇔ f ( x) + 1 = e ⇔ f ( x) = e − 1 . Or e − 1  1.7 , cette équation admet donc
trois solutions d’après la courbe.
54. Réponse D. En superposant la courbe de la fonction x  x sur le graphique, on obtient le
graphique suivant :
Et l’on observe que l’équation admet trois solutions.
1
55. Réponse A. On observe que lim f ( x) = 0+ donc par quotient des limites, on a lim = +∞
x →1− x →1− f ( x)
Étude de fonction
x
56. Réponse C. On a lim = 1 et lim e x = +∞ donc par produit des limites, on a lim f ( x) = +∞
x →+∞ x +1 x →+∞ x →+∞
57. Réponse C. On dérive d’abord la fonction g ( x) = xe x : g '( x) = xe x + e x = ( x + 1) e x , alors :
362
=f '( x)
(=
x + 1) e x ( x + 1) − xe x (x 2
+ x + 1) e x
( x + 1) ( x + 1)
2 2
58. Réponse C. On observe que la dérivé est positive sur le domaine de définition de f, on a alors
le tableau de variation suivant :
MATHS
x −1
lim =1 et xlim e x = 0 donc xlim f ( x) = 0 . De plus, lim xe=
x
< 0 donc lim f ( x) = +∞
x →−∞ x +1 →−∞ →−∞ x →−1 e x →−1−
lim f ( x) = −∞ . Par conséquent, en appliquant deux fois le théorème des valeurs intermédiaires sur
x →−1+
]−∞; −1[ puis sur ]−1; +∞[ , on obtient que l’équation f ( x) = e admet deux solutions car e ∈ ]0; +∞[ et
e ∈ ]−∞; +∞[ .
xe x
59. Réponse D. La fonction g ( x) = ln ( f ( x) ) est définie pour : f ( x) > 0 ⇔ > 0 ⇔ x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]0; +∞[
x +1
60. Réponse A. x + ln 1 − 1 = ln ( e x ) + ln  x + 1 − 1 = ln ( e x ) + ln  x = ln  xe 

x
 x + 1   x + 1   x + 1   x + 1
363
Sujet n°2
Durée : 1 h 30
MATHS
Ne traitez qu’au plus 45 exercices (au choix). Seuls les 45 premiers exercices traités seront comp-
tabilisés.
Barème : Réponse correcte +3, réponse incorrecte -1, absence de réponse 0.
Limites
et g ( x=) x 2 + ( )
e2 x − 1 sin x
Soit f la fonction définie par f ( x) =
x x
1) lim f ( x) =
x →+∞
a) +∞ b) 2
c) 0 d) Aucune des trois propositions ci-dessus.
2) lim f ( x) =
x →−∞
a) +∞ b) 2
3) lim
x →0
f ( x) =
a) +∞ b) 2
365
4) lim g ( x) =
x →0
a) +∞ b) 1
5) lim g ( x) =
x →−∞
a) +∞ b) −∞
c) N’existe pas d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Équations dans 
6) L’équation x 4 + 2 x 2 − 3 =0 admet dans  :
a) Aucune solution b) 2 solutions

c) 4 solutions d) Aucune des trois propositions ci-dessus
7) L’équation e 2 x + e x − 2 =0 admet dans  :
a) Aucune solution b) 1 solution

8) L’équation ( ln( x) )2 + ln( x) − 2 =0 admet dans  :

9) L’équation e x + x − 2 =0 admet dans  :

366
10) L’équation e x − x − 2 =0 admet dans  :

Inéquations dans 
11) L’ensemble des solutions à l’inéquation e 2 x + e x − 2 < 0 est :
a) ∅ b) 
MATHS
c) ]0; +∞[ d) Aucune des trois propositions ci-dessus
12) L’ensemble des solutions à l’inéquation e 2 x − 3e x + 2 ≤ 0 est :
a) ∅ b) 
c) 0;ln ( 2 )  d) Aucune des trois propositions ci-dessus
13) L’ensemble des solutions à l’inéquation ln( x) + 3 ≤ −2 est :
a) ∅ b) ]0; +∞[
c)  −∞;e 
−5
d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Équations dans 
14) La somme des solutions à l’équation z 4 + 2 z 2 − 3 =0 est :
a) 0 b) 1
c) -3 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
15) Le produit des solutions à l’équation z 4 + 2 z 2 − 3 =0 est :
367
a) 0 b) 1
c) -3 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Nombres Complexes
π
i
i
π
e4
Soient z1 = 2e 3
et z2 =
4
16) z1 =
z2
a) 8 b) 2
c) 1 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
z 
17) arg  1  =
 z2 
π
a) b) π
2 12
c) 7π d) Aucune des trois propositions ci-dessus

12
18) arg ( z16 ) =
a) π b) 0
2
c) −π d) Aucune des trois propositions ci-dessus

4
19) arg ( −iz2 ) =
a) π b) 0
2
c) −π d) Aucune des trois propositions ci-dessus

4
Transformation du plan
Soit f ( z )= iz + 2 et g ( z ) = z
368
20) f est :
a) Une rotation b) Une homothétie

c) Une translation d) Aucune des trois propositions ci-dessus
21) g est :
a) Une rotation b) Une homothétie

c) Une translation d) Aucune des trois propositions ci-dessus
MATHS
22) f (2 + 5i ) =
a) 1 + i b) 2 − i
c) 7 + 5i d) Aucune des trois propositions ci-dessus
23) f ( g ( z )) − g ( f ( z )) =
a) 0 b) i ( z − z )
c) (
−i z − z ) d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Ensemble de points
z −i
24) L’ensemble des points M d’affixe z du plan vérifiant = 1 est :
z+2
a) Un cercle privé de deux points

b) Une droite
c) Un cercle
d) Aucune des trois propositions ci-dessus
z −i π
25) L’ensemble des points M d’affixe z du plan vérifiant arg  
= (π ) se trouve sur :
 z+2 2
a) Un cercle b) Une droite

c) Une parabole d) Aucune des trois propositions ci-dessus
369
26) L’ensemble des points M d’affixe z du plan tels que z − i soit un imaginaire pur est :
z+2
a) Un cercle privé de deux points b) Un cercle privé d’un point

c) Un cercle d) Aucune des trois propositions ci-dessus
f ( x) ln ( e3 x + 1) est :
27) La dérivée de =
1 e3 x
a) f '( x) = b) f ' ( x ) = 3 x
e3 x + 1 e +1
3
c) f '( x) = d) Aucune des trois propositions ci-dessus
e3 x + 1
28) Une primitive de f ( x) = 1 sur [ −5; −1] est :

2x +1
1
( x ) ln ( 2 x + 1) b)=
a) F= F ( x)
2
ln ( 2 x + 1)
1
c) F ( x =) ln ( −2 x − 1) d) Aucune des trois propositions ci-dessus
2
1 − 2x
29) Une primitive de f ( x) = e sur ∗ est :
x2
2 2
−
a) F ( x ) = e− x b) F ( x ) = 2e x
1 −2
c) F ( x ) = − e x d) Aucune des trois propositions ci-dessus
2
Intégrales
30) ln 3
∫
0
e3 x dx =
a) 6 b) 3
370

3
ln 2
31) ∫ ( x + 2 ) e dx =
x
0
a) 3 + 2 ln 2 b) 3 − 2 ln 2
c) 4 + 2 ln 2 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Trigonométrie
MATHS
Dans l’intervalle ]−π ; π ]
x
32) L’équation cos   = 2 admet :
2

33) L’équation cos( x) − sin( x) =

0 admet pour solutions :
a)  π ; 5π  b)  π ; 3π 
6 6  4 4 
c)  π ; −3π  d) Aucune des trois propositions ci-dessus

 
4 4 
34) L’équation cos 2 ( x) − sin 2 ( x) =

0 admet pour solutions :
π −3π   π 3π 
a)  ;  b)  ; 
 4 4  4 4 
c)  −3π ; −π ; π ; 3π  d) Aucune des trois propositions ci-dessus

 4 4 4 4 
35) La fonction tan ( 2x ) est :
a) Paire et périodique de période 2π b) Paire et périodique de période π

2
371
c) Impaire et périodique de période π d) Aucune des trois propositions ci-dessus
2
Loi Normale
Soit X une variable aléatoire réelle qui suit une loi normale de moyenne 8 et d’écart-type 3. On
utilisera la table suivante pour calculer les probabilités :
Table de la loi normale centrée réduite ( P ( X ≤ t ) )
t 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09

0 0,500 0,504 0,508 0,512 0,516 0,520 0,524 0,528 0,532 0,536
0,1 0,540 0,544 0,548 0,552 0,556 0,560 0,564 0,567 0,571 0,575
0,2 0,579 0,583 0,587 0,591 0,595 0,599 0,603 0,606 0,610 0,614
0,3 0,618 0,622 0,626 0,629 0,633 0,637 0,641 0,644 0,648 0,652
0,4 0,655 0,659 0,663 0,666 0,670 0,674 0,677 0,681 0,684 0,688
0,5 0,691 0,695 0,698 0,702 0,705 0,709 0,712 0,716 0,719 0,722
0,6 0,726 0,729 0,732 0,736 0,739 0,742 0,745 0,749 0,752 0,755
0,7 0,758 0,761 0,764 0,767 0,770 0,773 0,776 0,779 0,782 0,785
0,8 0,788 0,791 0,794 0,797 0,800 0,802 0,805 0,808 0,811 0,813
0,9 0,816 0,819 0,821 0,824 0,826 0,829 0,831 0,834 0,836 0,839
1 0,841 0,844 0,846 0,848 0,851 0,853 0,855 0,858 0,860 0,862
1,1 0,864 0,867 0,869 0,871 0,873 0,875 0,877 0,879 0,881 0,883
1,2 0,885 0,887 0,889 0,891 0,893 0,894 0,896 0,898 0,900 0,901
1,3 0,903 0,905 0,907 0,908 0,910 0,911 0,913 0,915 0,916 0,918
1,4 0,919 0,921 0,922 0,924 0,925 0,926 0,928 0,929 0,931 0,932
1,5 0,933 0,934 0,936 0,937 0,938 0,939 0,941 0,942 0,943 0,944
1,6 0,945 0,946 0,947 0,948 0,949 0,951 0,952 0,953 0,954 0,954
1,7 0,955 0,956 0,957 0,958 0,959 0,960 0,961 0,962 0,962 0,963
1,8 0,964 0,965 0,966 0,966 0,967 0,968 0,969 0,969 0,970 0,971
1,9 0,971 0,972 0,973 0,973 0,974 0,974 0,975 0,976 0,976 0,977
2 0,977 0,978 0,978 0,979 0,979 0,980 0,980 0,981 0,981 0,982
2,1 0,982 0,983 0,983 0,983 0,984 0,984 0,985 0,985 0,985 0,986
2,2 0,986 0,986 0,987 0,987 0,987 0,988 0,988 0,988 0,989 0,989
2,3 0,989 0,990 0,990 0,990 0,990 0,991 0,991 0,991 0,991 0,992
372
2,4 0,992 0,992 0,992 0,992 0,993 0,993 0,993 0,993 0,993 0,994
2,5 0,994 0,994 0,994 0,994 0,994 0,995 0,995 0,995 0,995 0,995
2,6 0,995 0,995 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996 0,996
2,7 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997 0,997
2,8 0,997 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998
2,9 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,999 0,999 0,999
36) P ( X ≥ 11) =
a) 0.159 b) 0.162
MATHS
37) P ( 6 ≤ X ≤ 9 ) =
a) 0.649 b) 0.378
c) 0.374 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
38) P ( X ≤ 1.5)
a) 0.933 b) 0.067
c) 0.015 d) Aucune des trois propositions ci-dessus
Soient P le plan d’équation x + y + z =3 , Q le plan d’équation x − y + z =

1 , A le point de coordon-
 x= 3 + t
nées (1;1; 4 ) et D la droite d’équation paramétrique  y =−1 + t
 z= 4 − 2t

39) L’intersection de P et Q est :
a) ∅ b) Un plan
c) Une droite d) Aucune des trois propositions ci-dessus
373

40) La droite passant par A et de vecteur directeur v (1;1;1) est :
a) Parallèle à P b) Perpendiculaire à P
c) Perpendiculaire à Q d) Aucune des trois propositions ci-dessus
41) Le point A est :
a) Plus près de P que de Q b) Plus près de Q que de P

c) Équidistant de P et de Q d) Aucune des trois propositions ci-dessus
42) La droite D est :
a) Contenue dans P b) Contenue dans Q

c) Contenue dans P et dans Q d) Aucune des trois propositions ci-dessus
43) Les coordonnées de l’intersection de Q et D sont :
 13 5
a) ( 0;1; 2 ) b) 
 ; ; −3 
2 2 
c)  −13 −5
; ; −3  d) Aucune des trois propositions ci-dessus


 2 2 
Suites
44) Soit ( un )n∈ une suite arithmétique telle que u0 = 44 et u11 = 11 , alors u0 + u1 + .. + u20 =
a) 300 b) 294
 u0 = 2
Soit ( un )n∈ la suite définie par  et ( vn )n∈ la suite définie par v=
n un − 1
u=
n +1 2un − 1
45) La suite ( vn )n∈ est :
a) Arithmétique de raison 2 b) Géométrique de raison 3

c) Décroissante d) Aucune des trois propositions ci-dessus
374
46) La suite ( un )n∈ :
a) Converge vers 1 b) Converge vers 4

c) Tend vers +∞ d) Aucune des trois propositions ci-dessus
47) La suite ( un )n∈ est :
a) Minorée. b) Majorée
c) Bornée d) Aucune des trois propositions ci-dessus
MATHS
Dénombrement
On considère les anagrammes du mot « Accès » (qu’ils aient un sens ou non).
48) Le nombre d’anagrammes de ce mot est :
a) 60 b) 120
49) Le nombre d’anagrammes commençant par une voyelle est :
a) 12 b) 24
50) Le nombre d’anagrammes commençant et finissant par une voyelle est :
a) 6 b) 12
51) Le nombre d’anagrammes commençant par une consonne est :
a) 12 b) 24
375
Variables aléatoires
On considère une urne contenant 3 boules rouges et 5 boules bleues, on tire successivement et
sans remise 2 boules. On note X la variable aléatoire correspondant au nombre de boules rouges tirées.
On considère par ailleurs la variable Y indépendante de X qui suit une loi uniforme sur [0;5] .
52) P(X=0)=
a) 25 b) 5
64 14

56
53) P(X=1)=
a) 15 b) 13
28 28

3
54) P ( 2 ≤ Y ≤ 4 ) =
2
a) b) 1
5 2
2
c) d) Aucune des trois propositions ci-dessus
3
55) PY ≥2 (Y ≤ 4 ) =
a) 2 b) 1
5 2

3
376
Lecture graphique
La courbe de la fonction f est représentée ci-contre.
MATHS
56) L’équation f ( x) = 9 admet :
2
57) L’équation f '( x) = 1 admet :
a) 1 solution b) 2 solutions
377
58) Soit g ( x) = e f ( x ) , alors g '(1) =
a) 0 b) 3
4
c) 3 9 d) Aucune des trois propositions ci-dessus

e
4
Soit h la fonction définie par h( x) = ln( f ( x))
59) La fonction h( x) a pour domaine de définition :
a) [ −2;5] b) [ −1;3]
c)  d) Aucune des trois propositions ci-dessus
60) L’équation h( x) = 3 admet :
MATHS
Grille de correction
1 B 16 C 31 D 46 C
2 D 17 D 32 B 47 D
3 A 18 C 33 B 48 B
4 C 19 C 34 C 49 C
5 D 20 A 35 D 50 C
6 D 21 D 36 A 51 D
7 A 22 A 37 C 52 C
8 C 23 B 38 C 53 D
9 D 24 C 39 C 54 D
10 A 25 C 40 C 55 A
11 C 26 D 41 B 56 C
12 B 27 D 42 D 57 C
13 D 28 C 43 D 58 B
14 D 29 D 44 C 59 D
15 B 30 B 45 C 60 A
Correction détaillée
Limites
MATHS
2x
1) Réponse A. Par croissance comparée on a lim e − 1 = +∞ .
x →+∞ x
e2 x − 1
2) Réponse C. On a lim e 2 x − 1 =−1 et xlim x = −∞ , donc par quotient des limites lim =0.
x →−∞ →−∞ x →−∞ x
e2 x − 1 h( x) − h(0)
3) Réponse B. On pose h( x) = e2 x et alors lim = lim = h '(0)
= 2=e0 2 .
x →0 x x →0 x−0
sin( x)
4) Réponse B. On sait que lim = 1 , par somme des limites lim g ( x) = 1
x →0 x x →0
5) Réponse A. On sait que −1 ≤ sin( x) ≤ 1 donc pour x > 0 on a −1 sin( x) 1 et alors, par enca-
≤ ≤
x x x
drement des limites, lim sin( x) = 0 . De plus, on sait que lim x ² = +∞ . Soit xlim g ( x) = +∞
x →−∞ x x →−∞ →−∞
Équations dans 
6) Réponse B. On pose X = x ² , l’équation est alors équivalente à X 2 + 2 X − 3 =0 , qui admet 2
solutions X 1 = 1, X 2 = −3 . Les solutions à l’équation vérifient x ² =1 ou x ² =−3 ⇔ x =−1 ou x =1 .
L’équation admet donc deux solutions.
7) Réponse B. On pose X = e x l’équation est alors équivalente à X 2 + X − 2 =0 , qui admet deux
solutions X 1 = 1 et X 2 = −2 Les solutions à l’équation vérifient e x =1 ou e x =−3 ⇔ x =ln(1) =0 .
381
L’équation admet donc une solution.
8) Réponse C. On pose X = ln( x) ; l’équation est alors équivalente à X 2 + X − 2 =0 , qui admet
deux solutions X 1 = 1 et X 2 = −2 Les solutions à l’équation vérifient ln( x) =1 ou ln(x) =−3 ⇔ x =e ou x =e−3
.
L’équation admet donc deux solutions.
9) Réponse B. On pose f ( x) = e x + x − 2 . f est continue et f '( x) = e x + 1 > 0 La fonction f est
donc croissante sur  . De plus, lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞ . D’après le théorème des valeurs inter-
x →+∞
x →−∞
médiaires, l’équation f ( x) = 0 admet une unique solution sur  .
10) Réponse C. On pose f ( x) = e x − x − 2 . f est continue et f '( x=) e x − 1 . La fonction f est ainsi dé-
croissante sur  − et croissante sur  + . De plus, xlim

→−∞
f ( x) = +∞ , f (0) = −1 et lim f ( x) = +∞ . D’après le
x →+∞

théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f ( x) = 0 admet une unique solution sur  − et une
unique solution sur  + . L’équation admet donc deux solutions.
Inéquations dans 
11) Réponse D. On pose X = e x , l’équation est alors équivalente à X 2 + X − 2 =0 , qui admet deux
solutions X 1 = 1 et X 2 = −2 , on peut factoriser : X 2 + X − 2= ( X − 1)( X + 2 )= (e x

− 1)( e x + 2 )
Les solutions à l’inéquation sont donc ]−∞;0[
12) Réponse C. On pose X = e x , l’équation est alors équivalente à X 2 − 3 X + 2 =0 , qui admet deux
solutions
= et X 2 2 , on peut factoriser :
X 1 1=
X 2 − 3 X + 2= ( X − 1)( X − 2 ) = (e x
− 1)( e x − 2 )
382
Les solutions à l’inéquation sont donc [0;ln(2)] .
13) Réponse A. On sait que pour tout X, X ≥ 0 . Donc pour tout x, ln( x) + 3 ≥ 0 . L’équation n’admet
donc pas de solution.
Équations dans 
MATHS
14) Réponse A. On pose Z = z ² , l’équation est alors équivalente à Z 2 + 2Z − 3 =0 , qui admet 2
solutions Z1 = 1, Z 2 = −3 . Les solutions à l’équation vérifient de fait
z ² =1 ou z² =−3 ⇔ z1 =−1 ou z 2 =1 ou z3 =− 3i ou z4 = 3i . On a donc z1 + z2 + z3 + z4 =

0
15) Réponse C. D’après ce qui précède, on a z1 z2 z3 z4 = 3i ² = −3 .
Nombres complexes
z1 2
16) Réponse A. On a = = 8.
1
z2
4
 
17) Réponse B. arg  z1  = arg ( z1 ) − arg ( z2 ) = π − π = π
 z2  3 4 12
π
18) Réponse B. arg ( z1=
6
) 6 arg ( z=
1) π 0
6 = 2=
3
π π π
19) Réponse C. arg ( −iz2 ) =arg ( −i ) + arg ( z2 ) =− + =−
2 4 4
Transformation du plan
20) Réponse A. f est de la forme f (=

z ) eiθ z + a , c’est donc une rotation.
21) Réponse D. g est la transformation qui, à un point M d’affixe z, associe le point M’ d’affixe z ,
c’est donc la symétrie par rapport à l’axe des abscisses.
383
22) Réponse D. On a f (2 + 5i ) = i (2 + 5i ) + 2 = 2i − 5 + 2 = 2i − 3 .
23) Réponse D. On a : f ( g ( z )) − g ( f ( z )) = iz + 2 − ( iz + 2 ) = iz + iz − 2 = 2(iz − 1) .
Ensemble de points
24) Réponse B. Par définition il s’agit de la médiatrice du point d’affixe i et du point d’affixe -2
25) Réponse A. Les points se trouvent sur le cercle diamètre [AB] avec A le point d’affixe i et B
le point d’affixe -2. (Il ne s’agit cependant pas du cercle en entier, mais tous les points de l’ensemble se
trouvent bien sur un cercle).
z −i  π
26) Réponse B. z − i est un imaginaire pur si et seulement si arg   = , (π ) ou z-i=0. Il
z+2  z+2 2
s’agit donc du cercle de diamètre [AB] seulement privé du point B, car l’affixe du point A est solution de
l’équation z-i=0.
u ' 3e3 x
27) Réponse D. f '( x=
) =
u e3 x + 1
1 2 1 u ' donc = 1 1
28) Réponse C. On écrit f ( x) = × =× F ( x) = ln u ln 2 x + 1 or sur [ −5; −1] on a
2 2x +1 2 u 2 2
1
2 x + 1 < 0 donc F ( x)= ln(−2 x − 1)
2
2
2
29) Réponse C. On pose u = − , donc u ' = 2 et alors f ( x) =− 1 × u ' eu et donc F ( x) = − 1 e x
−
x x² 2 2
Intégrales
ln 3
ln(3) 1  33 1 26
30) Réponse D. ∫
0
e3 x dx =  e3 x  =
 3 0
− =
3 3 3
31) Réponse D. Par intégration par partie, on a :
384
ln(2) ln 2 ln 2
ln 2 ln 2
∫ = ( x + 2)e x 
( x + 2)e x dx ∫ e dx ( x + 2)e x  − e x  = 2 ln 2 + 4 − 2 − 2 +=
x
− = 1 2 ln 2 + 1
0 0
0 0 0
Trigonométrie
32) Réponse A. On sait que pour tout X, cos( X ) ≤ 1 < 2 . L’équation n’admet donc pas de solution.
π 
33) Réponse C. cos( x) − sin( x) =
0 ⇔ cos( x) =
sin( x) ⇔ cos( x) =
cos  − x  ce qui équivaut à :
2 
π π 
x = − x + 2kπ ou x =−  − x  + 2kπ . La deuxième n’ayant pas de solution, les solutions sont :
2 2 
MATHS
π π π 3π
2x = + 2 kπ ⇔ x = + kπ ⇔ x = ou x = − sur ]−π ; π ]
2 4 4 4
34) Réponse C.
0 ⇔ ( cos( x) − sin( x) )( cos( x) + sin( x) ) =

On a cos ²( x) − sin ²( x) = 0 soit cos( x) − sin(
= x) 0 ou c os( x) + sin(
= x) 0 . On a
résolu la première équation dans la question précédente.
π  π   π
Reste c os( x) + sin( x) =
0 ⇔ cos( x) =
sin(− x) ⇔ cos( x) =
cos  + x  soit x = + x + 2kπ ou x =−  + x  + 2kπ
2  2 2  
  π 
sin  2  x +  
π π  2   sin ( 2 x + π ) − sin(2 x)
35) Réponse C. On calcule : 
f x+ =
 
 tan  2  x + =
  = = x) f ( x)
= tan(2=
 2   2    π   cos(2 x + π ) − cos(2 x)
cos  2  x +  
  2 
Loi Normale
36) Réponse A. P ( X ≥ 11) =P  X − 8 ≥ 11 − 8  =P ( Z ≥ 1) =1 − P ( Z ≤ 1) =1 − 0.841 =0.159

 3 3 
 6−8 X −8 9−8 
37) Réponse C. P ( 6 ≤ X ≤=
9) P  ≤ ≤  , de fait :
 3 3 3 
 −2 1  1  −2   1   2 
P ( 6 ≤ X ≤ 9 )= P  ≤ Z ≤ = P  Z ≤  − P  Z ≤ = P  Z ≤  − 1 − P  Z ≤  
 3 3  3  3   3   3 
Ce qui donne finalement : P ( 6 ≤ X ≤=

9 ) 0.629 + 0.745=
− 1 0.374
385
38) Réponse C.
 X − 8 1.5 − 8   −6.5 
P ( X ≤ 1.5 ) =
P ≤ =PZ ≤ =1 − P ( Z ≤ 2.17 ) soit P ( X ≤ 1.5 ) = 0.015 .
1 − 0.985 =
 3 3   3 

 1 1

39) Réponse C. P est un plan de vecteur normal n p = 1 et Q un plan de vecteur normal   
nQ =  −1 .
 1 1
   

 
n p et nQ ne sont pas colinéaires, donc P et Q ne sont pas parallèles. L’intersection de deux plans non
parallèles est une droite.
40) Réponse B. La droite ayant un vecteur directeur colinéaire au vecteur normal au plan P, la
droite et le plan P sont perpendiculaires.
1+1+ 4 − 3 3
41) Réponse C. On calcule la distance du point A au plan P : d ( A, =
P) = = 3 et la
1² + 1² + 1² 3
1 −1 + 4 −1 3
distance du point A au plan Q : d ( A, Q
= ) = = 3 . Les deux distances sont égales, le
1² + ( −1) ² + 1² 3
point A est donc équidistant de P et de Q.
 x= 3 + t
42) Réponse D. On sait que les points de D vérifient  y =−1 + t . On calcule :
 z= 4 − 2t

x + y + z = 3 + t − 1 + t + 4 − 2t = 6 Donc les points de D ne vérifient pas l’équation de P. On calcule :
x − y + z = 3 + t + 1 − t + 4 − 2t = 8 − 2t
Tous les points de D ne vérifient pas l’équation de Q.
43) Réponse B. D’après ce qui précède, l’intersection de D et Q vérifie 8 − 2t = 1 ⇔ t = 7 . Donc les

 7 13 2
 x =3 + 2 = 2

coordonnées de l’intersection sont :  y =−1 + 7 =5
 2 2
 7
 z =4 − 2 × =−3
 2
386
Suites
44) Réponse B. Soit r la raison de la suite un alors u11 − u0 =11r =11 − 44 =−33 ⇔ r =−3 . D’où
u +u 44 − 16
u20 =
u0 + 20r = −16 et alors : u0 + ... + u20 = 0 20 × 21 =
44 − 60 = × 21 = 14 × 21 = 294 .
2 2
vn +1 un +1 − 1 2un − 2
45) Réponse D. On calcule= . La suite vn est géométrique de raison 2.
= = 2
vn un − 1 un − 1
46) Réponse C. D’après ce qui précède, vn = v0 q n = 1× 2n or v=

n un − 1 donc un = vn + 1 = 2n + 1 .
MATHS
La suite un tend vers +∞ .
47) Réponse A. La suite un est croissante, donc minorée par son premier terme.
Variables aléatoires
5
48) Réponse B. On place d’abord les deux « c » parmi 5 positions, il y a donc   possibilités, puis
2  
5
3 pour le « a », 2 pour le « é » et 1 pour le « s ». Soit un total de   × 3 × 2 ×1 =120 .
2 
49) Réponse B. On a deux possibilités pour la première lettre : « a » ou « é ». On doit placer les
 4
deux « c » parmi les 4 positions restantes, donc   possibilités. Puis 2 possibilités pour la deuxième
 2
voyelle et 1 pour le « s », soit un total de 24 possibilités.
 3
50) Réponse B. On a deux possibilités pour le placement des deux voyelles, puis   pour les 2
 2
« c » et 1 pour le « s ». Soit 6 possibilités en tout.
51) Réponse D. Considérons d’abord les mots commençant et finissant par « c », on en a

3x2x1 = 6. Les mots commençant par « c » et finissant par « s » sont au nombre de 6 ainsi que ceux
finissant par « c » et commençant par « s » : il y a donc 18 anagrammes dans ce cas.
387
Dénombrement
8
52) Réponse B. Le nombre de tirages possible est   = 28 . On veut tirer 2 boules bleues, il y a
 2
5 10 5
donc   = 10 possibilités, soit P ( X= 0=
) = .
2
  28 14
53) Réponse A. On veut tirer une boule rouge et une boule bleue, la probabilité est donc de
 5  3
 × 
1 1 5 × 3 15
)   8  =
P ( X= 1= =
  28 28
 
 2
4 4
54) Réponse A. La probabilité est de 1 x 2

∫ 5 −=
2
0
dt =
5  2 5
55) Réponse C. La probabilité est P ( 2 ≤ Y ≤ 4 ) = 2 .

P (Y ≥ 2 ) 3
Lecture graphique
56) Réponse D. La courbe passe 3 fois par un point d’ordonnée 4.5.
57) Réponse D. La courbe n’a jamais une tangente parallèle à la droite y = x.
58) Réponse C. On a g '( x) = f '( x)e f ( x ) . Donc g '(1) = f '(1)e f (1) , or on calcule le coefficient de la
tangente en 1 à l’aide de la formule :
yF − yC 6 − 4.5 1.5 3 9 3 92 3 9
f '(1)
= = = = et f (1)
= 4.5
= donc g=
'(1) = e e
xF − xC 3 −1 2 4 2 4 4
59) Réponse D. La fonction h est définie lorsque f ( x) > 0 , soit lorsque x ∈ [ −2; 4[ .
e3 or e3 > ( 2.5 ) > 10 , l’équation n’a donc pas de solution.

3
60) Réponse A. h( x) =
3 ⇔ f ( x) =
LA NOUVELLE ÉPREUVE DE FRANÇAIS
brigitte voile & françois vigneron
FRANÇAIS
389
Chapitre I : Présentation
I. Introduction à la nouvelle épreuve de Français
La nouvelle épreuve de Français du concours Avenir sera composée de quatre parties : une
partie « compréhension de textes » comportant 10 questions, une partie « reformulation » (vocabulaire)
comportant 10 questions, une partie « grammaire/conjugaison » comportant 15 questions, et une partie
« orthographe » comportant 10 questions. Auparavant d’une durée d’une heure trente, elle ne durera
plus qu’une heure. Elle sera présentée sous forme de QCM à pénalité de 45 questions, dont le barème
est le suivant :
FRANÇAIS
‑ Bonne réponse : + 3
‑ Abstention : 0
‑ Mauvaise réponse : ‑ 1
Soit une amplitude de + 135 à ‑ 45 points.
On estime qu’il faut avoir au moins le 2/3 des points pour pouvoir se classer.
L’épreuve ne présente a priori aucune difficulté puisqu’elle sollicite des connaissances censées
avoir été acquises pendant la scolarité. Elle apparaît secondaire aux yeux du candidat, mobilisé sur les
matières fondamentales du concours : Maths, Physique, Chimie. Mais avec son coefficient 3, l’épreuve
de Français mérite d’être prise au sérieux et nécessite une préparation tout au long de l’année précédent
le concours.
II. Conseils pour bien préparer l’épreuve
1) S’entraîner à la lecture de textes denses et ardus dans différents domaines pour se familiariser
avec la façon d’exposer spécifique à chacun d’entre eux.
391
2) Réviser les règles essentielles de la grammaire et de l’orthographe françaises en faisant des

exercices.
3) Enrichir son vocabulaire en ne se contentant pas de comprendre les nouveaux mots selon le
contexte mais en allant les chercher dans le dictionnaire et en les réutilisant à l’écrit pour vérifier qu’on
en maîtrise le sens.
III. Les différentes parties de l’épreuve
Partie compréhension
Quels textes ?
Depuis 2010, les textes traitent essentiellement de thèmes scientifiques relatifs à l’environnement
mais ils sont susceptibles de porter sur d’autres sujets. C’est pourquoi il est important de s’entraîner
aussi sur des textes portant sur l’économie, l’histoire, la géopolitique....
Quelles questions ?
Elles sont de trois sortes :
‑ factuelles : portant sur des informations présentes dans le texte ;
‑ liées au sens : portant sur des éléments déductibles du texte ;
‑ une question peut éventuellement porter sur l’opinion de l’auteur par rapport à son sujet.
Comment lire le texte ?
Les textes comportent beaucoup d’informations et développent des raisonnements qu’il convient
d’identifier.
On peut lire éventuellement les questions avant de lire le texte pour orienter la lecture en fonc-
tion des réponses à trouver, mais cela ne doit pas dispenser de lire le document en entier, du début à la
392
fin. Vous pouvez ensuite suivre la méthode suivante :
‑ Lire très attentivement l’introduction qui expose généralement les termes du sujet et
annonce les idées principales.
‑ Repérer le nombre de paragraphes qui indiquent autant d’étapes dans l’exposé de l’auteur.
‑ Pour chaque paragraphe, repérer les mots ou les phrases de liaison entre chaque idée : ils
indiquent les articulations du raisonnement poursuivi par l’auteur.
Exemple
Le projet de l’Organisation des Nations Unies était de réunir les grandes puissances dans la
recherche et l’établissement de la paix dans le monde. Mais ce projet n’a pas résisté au contexte politique
de l’après-guerre. En effet, les grandes puissances...
FRANÇAIS
‑ Synthétiser, dans la marge, les idées contenues dans chaque paragraphe.
‑ Lire attentivement la conclusion : elle résume le texte et remet en perspective le sujet

traité.
Comment répondre aux questions ?
De même, il est préférable de procéder comme suit :
‑ Lire plusieurs fois la question en s’arrêtant sur chaque terme pour en peser le sens et la
reformuler avec ses propres mots.
‑ Eviter le piège des questions posées à la négative : un manque de concentration peut

entraîner le choix d’ une option à l’affirmative alors que la question était posée à la négative
(ex: Quelle thèse n’est pas défendue dans le texte ? Parmi les options on trouve trois idées
défendues dans le texte ; le candidat distrait coche l’une d’entre elles alors qu’il faut cocher la
quatrième, qui, seule, n’est pas présente dans le texte).
‑ Tenter de trouver la réponse à la question avant de regarder les options proposées.
393
‑ Si aucune des options proposées ne correspond à la réponse qui découle du texte, choisir
l’option qui s’en rapproche le plus.
Attention : il faut toujours répondre selon le texte et non pas dans l’absolu.
Partie reformulation
Quelles questions ?
Cette partie comporte des énoncés avec des mots et des expressions soulignés pour lesquels
on demande un synonyme ou une reformulation. D’autres énoncés comportent des phrases avec des
trous : il s’agit de compléter la phrase en lui restituant son sens, dans le respect de la grammaire et de
la syntaxe.
Comment répondre ?
- Lire très attentivement les énoncés, au moins deux fois.
- Pour les questions portant sur des synonymes et des reformulations, faire des hypothèses
sans regarder les solutions proposées et choisir ensuite l’option qui se rapproche le plus de ce
que l’on a trouvé.
- Pour les phrases à trous, repérer la tournure syntaxique de l’énoncé. (ex : Bien que...
annonce une phrase dans laquelle une contradiction est exposée)
Dans la plupart des questions de cette partie, il est facile d’éliminer deux options. Il reste alors
deux réponses possibles. Il s’agit d’en discriminer une, sachant que l’option choisie doit être en accord
avec l’énoncé de départ non seulement du point de vue du sens mais aussi :
- du mode, du temps, de la personne, s’il s’agit d’un verbe
- du genre et du nombre, s’il s’agit d’un nom ou d’un adjectif
- du style
394
Certains énoncés comportent des fautes, il convient alors de les corriger
Piège à éviter
Il est fréquent que figurent dans les réponses des mots et des expressions employés à l’oral (ex:
aussi à la place de en effet) qui peuvent attirer le candidat mais ne sont pas corrects du point de vue du
français.
Partie grammaire-conjugaison
Pour bien aborder cette partie et ne pas perdre de points, il faut être capable de maîtriser les
basiques de la langue française.
Je vous conseille donc, dans un premier temps, de revoir les règles fondamentales de la gram-
maire et les temps de la conjugaison.
FRANÇAIS
Les meilleurs ouvrages restent le Bescherelle et le Bled.
Le Bled propose des exercices pour mettre en pratique vos connaissances.
Partie orthographe
L’orthographe s’apprend d’abord par la lecture. Lire vous permettra de visualiser l’orthographe
des mots. C’est très important.
Il faut également faire des exercices.
Vous pouvez utiliser l’ouvrage de Chantal Constant, Orthographe recommandée : exercices et

mots courants, aux Éditions De Champlain
395
Conseils pour bien gérer le QCM à pénalité sur l’ensemble de l’épreuve :
1) Ne jamais répondre au hasard sur une question. Se rappeler que chaque mauvaise réponse fait
baisser le score de quatre points (3 points non pris + 1 point de pénalité). En revanche, si on a réussi à
éliminer deux options, on peut éventuellement tenter sa chance sur les deux réponses restantes.
2) Au cas où l’on n’arrive à distinguer aucune bonne réponse, il est préférable de s’abstenir en
sachant toutefois que cette option fait perdre trois points. Il faut donc essayer de répondre au plus grand
nombre possible de questions.
3) S’arrêter sur une question qui pose problème est très chronophage, c’est pourquoi il ne faut pas
entrer dans l’épreuve comme dans un « tunnel » c’est à dire prendre les questions les unes derrière les
autres, mais procéder par passages successifs : on traite d’abord, sur l’ensemble du QCM, les questions
auxquelles on peut facilement répondre et on se penche ensuite sur celles qui sont problématiques.
Chapitre II : Exercices
I. Exercices de compréhension
Texte 1 : « L’Allemagne après la première guerre mondiale »
« Le contrecoup des profondes transformations sociales, qui avaient affecté l’Allemagne depuis
la réalisation de son unité politique, était encore sensible au lendemain de la guerre.
Les classes dirigeantes unissaient en une solide coalition d’intérêts des éléments jadis antago-
FRANÇAIS
nistes, aristocrates et industriels. L’ancienne caste des seigneurs – surtout des « Junker » prussiens, pro-
priétaires conservateurs et protestants – avait pâti de la chute des prix agricoles à la fin du XIXe siècle ;
toutefois, elle continuait à fournir les cadres de l’administration et de l’armée. On pouvait, en ce
domaine, parler d’une véritable « prussianisation » de l’Allemagne.
Mais les magnats des grandes entreprises capitalistes avaient acquis de l’influence. L’Empire
avait favorisé l’essor du commerce et de la jeune industrie. La conquête par les produits allemands de
nouveaux marchés européens et mondiaux ne pouvait se dissocier de la Weltpolitik de Guillaume II ;
en contrepartie, le pangermanisme et les ambitions de l’Etat-major ne pouvaient se concevoir sans le
développement parallèle d’une puissante infrastructure industrielle. L’économie de guerre avait encore
accru l’interdépendance de l’Etat et de la grande industrie. En 1918, malgré les pertes de la guerre et
la cession de l’Alsace-Lorraine et des territoires polonais, l’Allemagne comptait plus de 58 millions
d’habitants, population urbaine dans la proportion d’environ 70%. Dès avant la guerre s’était consti-
tuée en Allemagne une importante masse prolétarienne : travailleurs d’industrie et ouvriers agricoles
représentaient plus de la moitié de la population active. Les idées socialistes s’étaient répandues dans
le prolétariat urbain. La plupart des ouvriers cotisaient à des syndicats étroitement liés au Parti social-
démocrate. Il est vrai qu’en 1914 celui-ci avait accepté la guerre et s’était rallié à l’union nationale. Mais,
en 1917, s’en était détachée une fraction extrémiste menée par LIEBKNECHT et Rosa Luxembourg.
Des idées bolchevistes pénétrèrent le prolétariat allemand, qui constitua ainsi une masse de manœuvre
397
politique sensible aux thèses révolutionnaires. De son comportement pouvait dépendre l’avenir du pays.
Entre ce prolétariat démesurément accru et les classes dirigeantes qui détenaient le pouvoir,
employés, petits fonctionnaires, commerçants, petits et moyens propriétaires, constituaient une classe
moyenne sans grande influence réelle. Leurs sympathies politiques allaient généralement au Centre
catholique ou au Parti national-libéral : certains cependant votaient pour des candidats sociaux-dé-
mocrates, mais par mécontentement et non par conviction socialiste !... En 1914, ces classes moyennes,
dont les enfants fréquentaient écoles et « gymnases » soumis à une intense propagande, avaient subi
l’emprise des idées nationalistes, et applaudi à la guerre. Elles en furent les principales victimes, car
l’inflation toucha durement leurs revenus modestes et fixes. Nombre de ces Allemands « moyens »
avaient constitué les cadres subalternes de l’armée, et revinrent du front avec la rancœur des vaincus.
Le 9 novembre 1918, la République avait été proclamée à Berlin. Un Comité provisoire de Com-
missaires du peuple, tous sociaux-démocrates, prit le pouvoir sous la présidence d’ELBERT. L’anarchie
était alors à son comble, et, selon le ministre Scheidemann, l’Allemagne ressemblait à une « maison de
fous ».
Or, la fraction des sociaux-démocrates qui détenait le pouvoir était modérée. Le gouvernement
Ebert s’empressa de donner le droit de votes aux Allemands et Allemandes, d’instaurer la journée de
huit heures et de promettre la socialisation des entreprises. Mais en réalité, il ne tenait pas à appliquer
un programme socialiste, et souhaitait seulement fonder une République constitutionnelle et libérale.
Il se rapprocha de l’armée pour assurer l’ordre social. Dès novembre, des contacts durent établis entre
Ebert et l’Etat-major. Les ministres multiplièrent les marques de sympathie et à l’égard de l’armée ;
Ebert salua les troupes « rentrées invaincues du champ de bataille ». Les officiers répandirent alors
le mythe de l’invincibilité de l’armée allemande, et prétendirent que la défaite était due à la trahison
révolutionnaire. Aussi, malgré la répugnance de certains monarchistes à servir le gouvernement, les
socialistes du groupe « Spartakus » tentèrent un coup de force et s’emparèrent de Berlin (décembre
1918). Mais ils n’étaient qu’une minorité. Ebert envoya contre eux des contingents levés dans l’armée en
voie de démobilisation. Ces « corps francs » écrasèrent l’insurrection spartakiste (5-12 janvier 1919) ;
Liebknecht, Rosa Luxembourg furent fusillés. Les corps francs réprimèrent ensuite les émeutes dans la
Ruhr et les grandes villes. L’assassinat de Kurt Eisner mit fin à la République bavaroise.»
Le Monde contemporain, J. Bouillon, P. Sorlin, J. Rudel, Bordas, 1972
398
1- Comment peut-on qualifier les relations entre l’industrie et l’Etat au sortir de la guerre :
A- Conflictuelles B- Consensuelles
C-Corrélatives D- Aucune des trois options
2- Par rapport à la période d’avant-guerre, on peut dire que :
A- Les classes dominantes se sont fracturées entre conservateurs et progressistes

B- Les classes moyennes ont évolué vers les nouvelles idées bolchevistes
C- Les urbains ont dépassé les ruraux dans les partis conservateurs
D- Le Parti social-démocrate a gagné en audience aussi bien chez les ouvriers que chez les
commerçants
3- De combien de classes sociales traite le texte ?
A- 3 B- 4
C- 5 D- 6
FRANÇAIS
4- Quelle catégorie sociale n’est pas évoquée dans le texte ?
A- Les paysans B- Les commerçants

C- Les artisans D- Les fonctionnaires
5- L’armée allemande recrutait notamment :
A- Chez les paysans et les fonctionnaires

B- Chez les ouvriers et les industriels
C- Chez les prolétaires et les commerçants
D- Chez les aristocrates et les employés
6- La république instaurée en 1918 était liée :
A- Aux sociaux-démocrates B- Aux anarchistes

C- Au Centre catholique D- Aux nationaux-libéraux
399
7- Les membres du groupe Spartakus étaient issus :
A- Du comité provisoire des commissaires du peuple

B- Des sociaux-démocrates
C- Des républicains
D- Des socialistes
8- En 1918, les militaires ne prétendaient pas :
A- Que l’armée allemande était un mythe

B- Qu’il ne fallait pas s’allier avec les sociaux-démocrates
C- Que l’Etat-major n’était pas responsable de la défaite
D- Que les révolutionnaires avaient trahi l’Allemagne
9- En 1918 :
A- Les corps-francs se constituent pour faire un coup d’Etat

B- Rosa Luxembourg est arrêtée à Berlin
C- La république est proclamée
D- Les monarchistes refusent de soutenir le gouvernement
10- Quel est le meilleur titre pour ce texte ?
A- L’Allemagne entre guerre et paix

B- L’Allemagne dans la tourmente
C- L’Allemagne à la recherche d’un régime
D- L’Allemagne et la révolution impossible
Texte 2 : « La Condition humaine »
« Telle fut la condition de l’homme naissant ; telle fut la vie d’un animal borné d’abord aux
pures sensations, et profitant à peine des dons que lui offrait la nature, loin de songer à lui rien arra-
cher ; mais il se présenta bientôt des difficultés, il fallut apprendre à les vaincre : la hauteur des arbres
qui l’empêchait d’atteindre à leurs fruits, la concurrence des animaux qui cherchaient à s’en nourrir,
la férocité de ceux qui en voulaient à sa propre vie, tout l’obligea de s’appliquer aux exercices du
400
corps ; il fallut se rendre agile, vite à la course, vigoureux au combat. Les armes naturelles, qui sont les
branches d’arbre et les pierres se trouvèrent bientôt sous sa main. Il apprit à surmonter les obstacles
de la nature, à combattre au besoin les autres animaux, à disputer sa subsistance aux hommes mêmes,
ou à se dédommager de ce qu’il fallait céder au plus fort.
A mesure que le genre humain s’étendit, les peines se multiplièrent avec les hommes. La diffé-
rence des terrains, des climats, des saisons, put les forcer à en mettre dans leurs manières de vivre. Des
années stériles, des hivers longs et rudes, des étés brûlants qui consument tout, exigèrent d’eux une
nouvelle industrie. Le long de la mer, et des rivières, ils inventèrent la ligne et l’hameçon, et devinrent
pêcheurs et ichtyophages. Dans les forêts ils se firent des arcs et des flèches, et devinrent chasseurs et
guerriers. Dans les pays froids ils se couvrirent des peaux des bêtes qu’ils avaient tuées. Le tonnerre,
un volcan, ou quelque heureux hasard, leur fit connaître le feu, nouvelle ressource contre la rigueur de
l’hiver : ils apprirent à conserver cet élément, puis à le reproduire, et enfin à en préparer les viandes
qu’auparavant ils dévoraient crues.
Cette application réitérée des êtres divers à lui-même, et les uns aux autres, dut naturellement
engendrer dans l’esprit de l’homme les perceptions de certains rapports. Ces relations que nous expri-
FRANÇAIS
mons par les mots de grand, de petit, de fort, de faible, de vite, de lent, de peureux, de hardi, et d’autres
idées pareilles, comparées au besoin, et presque sans y songer, produisirent enfin chez lui quelque sorte
de réflexion, ou plutôt une prudence machinale qui lui indiquait les précautions les plus nécessaires à
sa sûreté.
Les nouvelles lumières qui résultèrent de ce développement augmentèrent sa supériorité sur les
autres animaux, en la lui faisant connaître. Il s’exerça à leur dresser des pièges, il leur donna le change
en mille manières, et quoique plusieurs le surpassassent en force au combat, ou en vitesse à la course, de
ceux qui pouvaient lui servir ou lui nuire, il devint avec le temps le maître des uns, et le fléau des autres.
C’est ainsi que le premier regard qu’il porta sur lui-même y produisit le premier mouvement d’orgueil ;
c’est ainsi que sachant encore à peine distinguer les rangs, et se contemplant au premier par son espèce,
il se préparait de loin à y prétendre par son individu.
Quoique ses semblables ne fussent pas pour lui ce qu’ils sont pour nous, et qu’il n’eût guère plus
de commerce avec eux qu’avec les autres animaux, ils ne furent pas oubliés dans ses observations. Les
conformités que le temps put lui faire apercevoir entre eux, sa femelle et lui-même, le firent juger de
celles qu’il n’apercevait pas, et voyant qu’ils se conduisaient tous, comme il aurait fait en de pareilles
circonstances, il conclut que leur manière de penser et de sentir était entièrement conforme à la sienne,
401
et cette importante vérité, bien établie dans son esprit, lui fit suivre par un pressentiment aussi sûr et
plus prompt que la dialectique les meilleures règles de conduite que pour son avantage et sa sûreté il lui
convînt de garder avec eux.
Instruit par l’expérience que l’amour du bien-être est le seul mobile des actions humaines, il
se trouva en état de distinguer les occasions rares où l’intérêt commun devait le faire compter sur
l’assistance de ses semblables, et celles plus rares encore où la concurrence devait le faire défier d’eux.
Dans le premier cas il s’unissait avec eux en troupeau, ou tout au plus par quelque sorte d’association
libre qui n’obligeait personne, et qui ne durait qu’autant que le besoin passager qui l’avait formée. Dans
le second chacun cherchait à prendre ses avantages, soit à force ouverte s’il croyait le pouvoir, soit par
adresse et subtilité s’il se sentait le plus faible.
Voilà comment les hommes purent insensiblement acquérir quelque idée grossière des enga-
gements mutuels, et de l’avantage de les remplir, mais seulement autant que pouvait l’exiger l’intérêt
présent et sensible ; car la prévoyance n’était rien pour eux, et loin de s’occuper d’un avenir éloigné, ils
ne songeaient pas même au lendemain. S’agissait-il de prendre un cerf, chacun sentait bien qu’il devait
pour cela garder fidèlement son poste ; mais si un lièvre venait à passer à la portée de l’un d’eux, il ne
faut pas douter qu’il ne le poursuivît sans scrupule, et qu’ayant atteint sa proie il ne se souciât fort peu
de faire manquer la leur à ses compagnons. »
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité entre les hommes. J. J. Rousseau, 1755.
1-Qu’est-ce-qui poussa les hommes à évoluer ?
A- La découverte d’autres hommes

B- La connaissance de leur environnement
C- Les difficultés de la nature
D- La sélection naturelle
2- Les hommes ont pris conscience de leur espèce :
A- Par leur capacité à se reconnaître

B- Par leur capacité à éprouver des sentiments
C- Par leur capacité à concevoir et fabriquer des outils
D- Par leur capacité à établir des comparaisons
402
3-Selon le texte, les hommes n’étaient pas :
A- Des glaneurs B- Des chasseurs

C- Des pêcheurs D- Des guerriers
4- Le principal moteur des actions de l’homme était :
A- Acquérir la supériorité sur les animaux

B- Dominer la nature
C- Elargir ses horizons
D- Rechercher le plaisir
5- L’homme s’est d’abord socialisé :
A- Par crainte d’être seul B- Par attirance pour les autres

C- Par conviction D- Par intérêt
FRANÇAIS
6- En se socialisant, l’homme a découvert :
A- La haine B- La rivalité, l’égoïsme

C- La compassion D- La ruse
7- Les premiers équipements de l’homme étaient :
A- Des armes B- Des outils

C- Des bijoux D- Des vêtements
8-La qualité première des hommes était :
A- Le calcul B- L’anticipation
C- La force D- L’observation
9-Le premier sentiment des hommes était :
A- La violence B- L’orgueil
C- La jalousie D- L’amour
403
10- Dans les premiers temps de l’humanité, les hommes étaient :
A- Solitaires B- Misanthropes
C- Solidaires D- Asociaux
Texte 3 : « La Question européenne »
« Vers 1948, la question européenne était inséparable de la conjoncture internationale ; le monde

se partageait en deux blocs et les Etats-Unis commençaient à réunir les pays occidentaux dans un
système militaire, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. L’Europe, tout en acceptant la pré-
pondérance américaine pour les questions de défense, cherchait à préserver son originalité ; en 1949,
elle mettait sur pied un Conseil de l’Europe, comportant une Assemblée et un conseil des ministres des
affaires étrangères des pays membres. En dehors de consultations périodiques, il s’agit d’un ensemble
dépourvu d’influence réelle.
Au même moment, six Etats, l’Allemagne, la France, l’Italie et les trois pays du Benelux, prenant le
problème sous un autre angle, écartaient les préalables politiques pour fonder une entente économique.
EN 1952, ils adoptaient des règles communes pour deux branches industrielles, le charbon et l’acier ; les
barrières douanières touchant ces deux produits étaient peu à peu abaissées, de manière à promouvoir,
sur ce plan limité, un marché libre. LA Communauté européenne du charbon et de l’acier, ainsi consti-
tuée, était placée sous la tutelle d’une Haute Autorité, assemblée souveraine, chargée d’harmoniser
les conditions de production, de prévoir les reconversions nécessaires et d’aider à l’établissement de
nouveaux ensembles sidérurgiques.
Cette première étape a vu se développer la collaboration intereuropéenne. Elle trouve son pro-
longement dans la signature, en mars 1957, du traité de Rome, qui transforme l’association jusqu’ici très
étroite en une Communauté économique européenne ; à la suite d’un lent « désarmement douanier »,
les taxes et les contingentements ont été abolis depuis juillet 1968 dans ce qui est devenu un Marché
commun.
La Communauté est, pour chacun de ses membres, un stimulant : en dix ans, les échanges à
l’intérieur du Marché commun ont quadruplé ; les ventes de l’Allemagne à ses partenaires ont été
multipliées par trois, celles de l’Italie par cinq. L’industrialisation a été plus rapide chez les Six que chez
les autres Européens : entre 1958 et 1967, l’indice de la production industrielle est passé de 100 à 190 en
Italie, 170 en Allemagne, 175 en France ; en Angleterre, il est seulement monté à 130.
404
Pendant longtemps, la Communauté européenne apparaît comme une simple entente écono-
mique destinée à accélérer les échanges et la circulation de biens ; la Grande-Bretagne préfère ne pas
s’y associer pour mieux développer ses échanges avec les membres du Commonwealth ; mais le spays
de langue anglaise, devenus des puissances industrielles depuis la seconde guerre mondiale, se servent
de la « préférence impériale » ainsi maintenue pour vendre à bon compte sur le marché britannique ;
un déficit croissant de la balance commerciale, une situation financière difficile conduisent Londres à
réviser sa politique et à poser sa candidature au Marché commun.
L’opposition du général de Gaulle, qui juge l’Angleterre trop dépendante des Etats-Unis et
redoute une invasion du vieux continent par les entreprises américaines, bloque la négociation ; il faut
un changement politique en France, et deux années de confrontations souvent tendues pour que la
Grande-Bretagne, suivie par l’Irlande, le Danemark et la Norvège entrent dans le Marché commun
(janvier 1972).
L’Europe des Dix offre aux hommes d’affaires un extraordinaire champ d’expansion ; les sociétés
dynamiques, capables d’affronter la concurrence, de moderniser leurs techniques et leurs méthodes en
FRANÇAIS
tirent un profit constamment accru, tandis que les entreprises moins fortes doivent s’adapter ou dispa-
raître ; une évolution désormais irréversible renforce la puissance des grandes ententes industrielles.
Pour les salariés, qui représentent les quatre cinquièmes des populations concernées, le changement
est insignifiant ; les questions sociales, politiques, culturelles, demeurent l’apanage de chaque gouver-
nement particulier ; à la supranationalité, réalisée sur le plan économique, se juxtapose une extrême
division pour tout ce qui concerne la vie et les intérêts quotidiens des individus. »
Le Monde contemporain, J. Bouillon, P. Sorlin, J. Rudel, Bordas, 1972
1- Combien de pays font partie du marché commun en 1973 ?
A- 4 B- 6
C- 8 D- 10
2- Quel nom est donné au système militaire créé par les Américains ?
A- L’organisme du Traité de l’Atlantique nord

B- Le traité des Nations occidentales
C- La communauté de l’Union atlantique
D- Aucun des trois
405
3- Le Traité de Rome :
A- Signe l’acte de naissance du Marché commun

B- Constitue l’élargissement d’un autre traité
C- Développe la production sidérurgique
D- Ouvre les marchés européens à l’Amérique
4- Comment peut-on qualifier l’attitude de l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis ?
A- Méfiante B- Réservée
C- Ouverte D- Duplice
5- Le Conseil de l’Europe est une organisation à vocation :
A- Politique B- Economique
C- Juridique D- Aucun des trois
6- En quelle année l’Angleterre rejoint-elle le Marché commun ?
A- 1968 B- 1970
C- 1972 D- 1974
7- L’Union européenne souhaitait se développer en :
A- Renforçant les contacts diplomatiques

B- S’opposant à l’Union soviétique
C- Limitant les taxes aux frontières
D- Créant des multinationales
8- En 1978, les échanges au sein du Marché commun avaient été multipliés :
A- Par trois B- Par quatre

C- Par cinq D- Par six
406
9- Les négociations pour l’entrée de quatre nouveaux pays dans le marché commun ont débuté
en :
A- 1968 B- 1970
C- 1972 D- 1974
10- On peut dire des débuts de l’Europe qu’ils ont entraîné :
A- Un changement de mentalité des peuples

B- Une ouverture de chacun des pays membres sur la culture des autres
C- Une amélioration des conditions de vie des salariés
D- Aucun des trois
Texte 4 : « Les critères de l’humanité »
« Un peu plus d’un siècle après la découverte du crâne de Gibraltar, quelle image peut-on se
forger qui rassemble des critères communs à la totalité des hommes et de leurs ancêtres ? le premier et le
FRANÇAIS
plus important de tous, c’est la station verticale ; c’est aussi, comme on vient de le voir, le dernier dont la
réalité ait été admise, ce qui a contraint, pendant plusieurs générations, à poser le problème de l’homme
sur une base fausse. Tous les fossiles connus, aussi étranges soient-ils que l’Australopithèque, possèdent
la station verticale. Deux autres critères sont corollaires du premier : ce sont la possession d’une face
courte et celle d’une main libre pendant la locomotion. Il a fallu attendre ces dernières années et la
découverte du bassin et du fémur de l’Australopithèque pour comprendre la liaison qui existait entre
station verticale et face courte. C’est la recherche de cette liaison qui fait l’objet du troisième chapitre
de ce livre. Les proportions faciales s’inscrivent dans les caractères de la denture et c’est peut-être ce
qui permettra un jour de retrouver la trace des précurseurs de l’Australopithèque. On sait quel succès
de presse a remporté il y a quelques années l’Oréopithèque du Monte Bamboli en Toscane qu’on a
été jusqu’à décorer du titre d’ »homme de 2 millions d’années ». Les caractères dentaires de ce fossile
laissent supposer qu’il a pu avoir une face plus courte que celle qu’on prêterait à un singe.
La liberté de la main implique presque forcément une activité technique différente de celle des
singes et sa liberté pendant la locomotion, alliée à une face courte et sans canines offensives, commande
l’utilisation des organes artificiels que sont les outils. Station debout, face courte, main libre pendant
la locomotion et possession d’outils amovibles sont vraiment les critères fondamentaux de l’humanité.
Cette énumération laisse complètement à part ce qui fait le propre des singes et l’homme y apparaît
comme impensable dans les formes de transition où s’étaient complu les théoriciens d’avant 1950.
407
On peut s’étonner que l’importance du volume du cerveau n’intervienne qu’ensuite. En réalité,

il est difficile de donner la prééminence à tel ou tel caractère, car tout est lité dans le développement
des espèces, mais il me semble certain que le développement cérébral est en quelque sorte un critère
secondaire. Il joue, lorsque l’humanité est acquise, un rôle décisif dans le développement des sociétés,
mais il est certainement, sur le plan de l’évolution stricte, corrélatif de la station verticale et non pas,
comme on l’a cru pendant longtemps, primordial.
La situation de l’homme, au sens le plus large, apparaît donc comme conditionnée par la station
verticale. Celle-ci apparaîtrait comme un phénomène incompréhensible si elle n’était l’une des solutions
données à un problème biologique aussi ancien que les vertébrés eux-mêmes, celui du rapport entre la
face comme support des organes de préhension alimentaire et le membre antérieur comme organe non
seulement de locomotion, mais aussi de préhension. Dès l’origine la colonne vertébrale, la face et la
main (même sous la forme d’une nageoire) sont indissolublement liées. Cette extraordinaire aventure
paléontologique fait l’objet du chapitre II.
La situation crée par la station verticale chez les hommes représente bien une étape sur la voie
qui va du poisson à l’homo sapiens, mais elle n’implique nullement que le singe y joue le rôle de relais.
La communauté des sources du singe et de l’homme est concevable, mais, dès que la station verticale est
établie, il n’y a plus de singe et donc pas de demi-homme. Les conditions humaines de station verticale
débouchent sur des conséquences de développement neuropsychique qui font du développement du
cerveau humain autre chose qu’une augmentation de volume. La relation de la face et de la main reste
aussi étroite dans le développement cérébral qu’antérieurement : outil pour la main et langage pour la
face sont deux pôles d’un même dispositif. »
Le Geste et la parole, Technique et langage, A. Leroi-Gourhan, Albin Michel, 1980
1-Quand l’auteur écrit que deux des critères d’humanité sont corollaires d’un premier, il veut
dire qu’ils sont :
A- Déduits B- Concomitants
C- Associés D- Raccordés
2- Le crâne de Gibraltar a été découvert aux alentours de :
A- 1850 B- 1880
408
C- 1900 D- 1920
3- Que permettent d’identifier les caractères de la denture ?
A- La taille B- La station debout

C- Le régime alimentaire D- Les traits du visage
4- On peut affirmer que l’oréopithèque possède :
A- Un des critères d’humanité B- Deux des critères d’humanité

C- Trois des critères d’humanité D- Aucun des critères d’humanité
5- Combien y a-t-il de critères primordiaux d’humanité ?
A- 2 B- 3
C- 4 D- 5
FRANÇAIS
6- A quelles parties du corps renvoient les critères fondamentaux d’humanité ?
A- La colonne vertébrale, la face, la main

B- La colonne vertébrale, le cerveau, la denture
C- La colonne vertébrale, le bassin, la main
D- La colonne vertébrale, le fémur, la face
7- Que pensaient les théoriciens des années 1950 ?
A- Que l’importance du cerveau est un critère d’humanité

B- Que les outils ne font pas partie des critères fondamentaux d’humanité
C- Que l’homme est une branche à part des singes
D- Que le singe est une étape entre le poisson et l’homme
8- Pourquoi la station debout est-elle devenue intelligible ?
A- Parce qu’elle permet à l’homme de s’alimenter avec la main

B- Parce qu’elle permet à l’homme de marcher
409
C- Parce qu’elle permet à l’homme de fabriquer des outils

D- Parce qu’elle permet à l’homme de devenir intelligent
9- La prise de volume du cerveau :
A- Est le parallèle de la station debout

B- Conditionne l’évolution de l’homme
C- Est un critère secondaire d’humanité
D- Est la source de son développement
10- Le rapport entre la face et la main est un acteur de :
A- L’apparition de la marche B- L’apparition du langage

C- L’apparition des sentiments D- L’apparition de l’intelligence
Texte 5 : « Sur les oiseaux »
« Les espèces dans les oiseaux sont non seulement en beaucoup plus grand nombre que dans
les animaux quadrupèdes mais elles sont aussi sujettes à beaucoup plus de variétés, c’est une suite
nécessaire de la loi des combinaisons, où le nombre des résultats augmente en bien plus grande raison
que celui des éléments : c’est aussi une règle que la nature semble s’être prescrite à mesure qu’elle se
multiplie ; car les grands animaux, qui ne produisent que rarement et en très petit nombre, n’ont que
peu d’espèces voisines et point de variétés, tandis que les petits tiennent à un grand nombre d’autres
familles, et sont sujets, dans chaque espèce, à varier beaucoup ; et les oiseaux paraissent varier encore
beaucoup plus que les petits animaux quadrupèdes, parce qu’en général les oiseaux sont plus nombreux,
plus petits, et qu’ils produisent en plus grand nombre. Indépendamment de cette cause générale, il y en
a de particulières pour les variétés dans plusieurs espèces d’oiseaux. Le mâle et la femelle n’ont, dans les
quadrupèdes, que des différences assez légères ; elles sont bien plus grandes et bien plus apparentes dans
les oiseaux : souvent la femelle est si différente du mâle par la grandeur et les couleurs, qu’on les croirait
chacun d’une espèce diverse. Plusieurs de nos naturalistes, même les plus habiles, s’y sont mépris, et
ont donné le mâle et la femelle d’une même espèce comme deux espèces distinctes et séparées : aussi le
premier trait de la description d’un oiseau doit être l’indication de la ressemblance ou de la différence
du mâle et de la femelle.
Ainsi, pour connaître exactement tous les oiseaux, un seul individu de chaque espèce ne suffit
pas ; il en faut deux, un mâle et une femelle ; il en faudrait même trois ou quatre, car les jeunes oiseaux
410
sont encore très différents des adultes et des vieux. Qu’on se représente donc que , s’il existe deux mille
espèces d’ oiseaux, il faudrait en rassembler huit mille individus pour les bien connaître, et l’on jugera
facilement de l’impossibilité de faire une telle collection, qui augmenterait encore de plus du double,
si l’on voulait la rendre complète, en y ajoutant les variétés de chaque espèce, dont quelques-unes,
comme celle du coq ou du pigeon, se sont si fort multipliées, qu’il est même difficile d’en faire l’entière
énumération.
Le grand nombre des espèces, le nombre encore plus grand des variétés, les différences de forme,
de grandeur, de couleur entre les mâles et les femelles, entre les jeunes, les adultes et les vieux ; les
diversités qui résultent de l’influence du climat et de la nourriture ; celle que produit la domesticité,
la captivité, le transport, les migrations naturelles et forcées ; toutes les causes en un mot, de change-
ment, d’altération, de dégénération, en se réunissant ici et se multipliant, multiplient les obstacles et les
difficultés de l’ornithologie, à ne la considérer même que du côté de la nomenclature, c’est-à-dire de la
simple connaissance des objets : et combien ces difficultés n’augmentent-elle pas encore dès qu’il s’agit
d’en donner la description et l’histoire ! Ces deux parties, bien plus essentielles que la nomenclature,
et que l’on ne doit jamais séparer en histoire naturelle, se trouvent ici très difficiles à réunir, et chacune
a de plus des difficultés particulières que nous n’avons que trop senties, par le désir que nous avions
FRANÇAIS
de les surmonter. L’une des principales est de donner par le discours une idée des couleurs ; car mal-
heureusement les différences les plus apparentes entre les oiseaux portent sur les couleurs encore plus
que sur les formes. Dans les animaux quadrupèdes, un bon dessin rendu par une gravure noire suffit
pour la connaissance distincte de chacun, parce que les couleurs de quadrupèdes n’étant qu’en petit
nombre et assez uniformes on peut aisément les dénommer et les indiquer par le discours : mais cela
serait impossible, ou du moins supposerait une immensité de paroles, et de paroles très ennuyeuses,
pour la description des couleurs dans les oiseaux ; il n’y a pas même de termes en aucune langue pour
en exprimer les nuances, les teintes, les reflets et les mélanges ; et néanmoins les couleurs sont ici des
caractères essentiels, et souvent les seuls par lesquels on puisse reconnaître un oiseau et le distinguer de
tous les autres. J’ai donc pris le partie de faire non seulement graver, mais peindre les oiseaux à mesure
que j’ai pu me les procurer vivants ; et ces portraits d’oiseaux, représentés avec leurs couleurs, les font
connaître mieux d’un coup d’oeil que ne pourrait le faire une longue description aussi fastidieuse que
difficile, et toujours très imparfaite et très obscure.
Nous aurons donc, au moyen de ces gravures coloriées , la représentation d’un très grand nombre
d’oiseaux, leur grandeur, leur grosseur réelle et relative ; nous aurons, au moyen des couleurs, une
description aux yeux plus parfaite et plus agréable qu’il ne serait possible de la faire par le discours, et
nous renverrons souvent, dans le cours de cet ouvrage, à ces figure coloriées... Nous avons pensé que le
plus grand nombre, qui fait proprement le public, nous aurait gré de faire aussi graver d’autres planches
411
noires, qui pourront se multiplier autant qu’il sera nécessaire ; et nous avons choisi pour cela un ou
deux oiseaux de chaque genre, afin de donner une idée de leur forme et de leurs principales différences...
Par ces moyens et ces attentions, nous avons surmonté les premières difficultés de la description
des oiseaux : nous ne comptons pas donner absolument tous ceux qui nous sont connus, parce que le
nombre de nos planches enluminées eût été trop considérable ; nous avons même supprimé à dessein
quelques variétés ; sans cela ce recueil deviendrait immense. Nous avons pensé qu’il fallait se borner
à cent vingt ou cent trente planches, qui contiendraient près de trois à quatre cents espèce d’oiseaux
différents : ce n’est pas avoir tout fait, mais c’est déjà beaucoup ; d’autres, dans d’autres temps, pourront
nous compléter, ou faire encore plus et peut-être mieux.
Après les difficultés que nous venons d’exposer sur la nomenclature et sur la description des
oiseaux, il s’en présente d’autres encore plus grandes sur leur histoire. Nous avons donné celle de chaque
espèce d’animal quadrupède dans tout le détail que le sujet exige : il ne nous est pas possible de faire ici
de même ; car, quoiqu’on ait avant nous beaucoup plus écrit sur les oiseaux que sur les animaux quadru-
pèdes, leur histoire n’en est pas plus avancée. La plus grande partie des ouvrages de nos ornithologues
ne contiennent que des descriptions, et souvent se réduisent à une simple nomenclature ; et, dans le très
petit nombre de ceux qui ont joint quelques faits historiques à leur description, on ne trouve guère que
des choses communes, aisées à observer sur les oiseaux de chasse et de basse-cour. Nous ne connaissons
que très imparfaitement les habitudes naturelles des autres oiseaux de notre pays, et point du tout celles
des oiseaux étrangers. A force d’étude et de comparaison, nous avons au moins trouvé dans les animaux
quadrupèdes des faits généraux et des points fixes, sur lesquels nous nous sommes fondés pour faire
leur histoire particulière : la division des animaux naturels et propres à chaque continent a souvent été
notre boussole dans cette mer d’obscurité... »
L’Histoire Naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi, Buffon, 1783.
1- En comptant toutes les variétés d’espèces d’oiseaux existantes, de combien de spécimens

faudrait-il disposer pour pouvoir mener à bien leur étude ?
A- Au moins quatre mille B- Au moins huit mille

C- Au moins dix mille D- Au moins vingt mille
412
2- Combien de facteurs exogènes sont-ils susceptibles d’introduire des différences dans les
espèces ?
A- 2 B- 4
C- 6 D- 7
3- Quelle branche de l’ornithologie est la plus problématique ?
A- Le catalogage B- L’inventaire
C- L’établissement de la terminologie D- L’énumération des caractères
4- Quelle est la limite de la méthode de Buffon pour représenter les oiseaux ?
A- Elle n’est pas exhaustive

B- Elle manque de termes pour décrire les couleurs
C- Elle ne restitue pas forcément la taille
D- Elle est fastidieuse et difficile
FRANÇAIS
5- Combien d’oiseaux seront figurés en tout ?
A- De 100 à 200 B- De 200 à 300

C- De 300 à 400 D- Aucune des trois réponses
6- Quel est le critère le plus important pour décrire un oiseau ?
A- La taille B- La grosseur
C- La couleur D- La forme
7- Pourquoi la description des quadrupèdes est-elle plus simple que celle des oiseaux ?
A- Parce qu’il y a moins d’espèces

B- Parce que les espèces se ressemblent
C- Parce qu’il est aisé de les peindre
D- Parce qu’elle n’implique pas d’iconographie
413
8- On a beaucoup écrit sur :
A- Les plantes B- Les poissons

C- Les oiseaux D- Les quadrupèdes
9- Quelle critique peut-on faire aux ouvrages traitant des oiseaux ?
A- Ils sont trop volumineux B- Ils sont hermétiques

C- Ils ne sont pas illustrés D- Ils sont succincts
10- Quel repère s’avère utile pour faire l’histoire des animaux ?
A- Le repère généalogique B- Le repère historique

C- Le repère géographique D- Le repère esthétique
Texte 6 : « Les Canons de la marine »
« Les canons de la marine sont de fonte de fer, en France comme en Angleterre, en Hollande et
partout ailleurs. Deux motifs ont pu donner également naissance à cet usage. Le premier est celui de
l’économie : un canon de fer coulé coûte beaucoup moins qu’un canon de fer battu et encore beaucoup
moins qu’un canon de bronze ; et cela seul a peut-être suffi pour les faire préférer, d’autant que le second
motif vient à l’appui du premier. On prétend, et je suis très porté à le croire, que les canons de bronze,
dont quelques-uns de nos vaisseaux de parade sont armés, rendent dans l’instant de l’explosion un son
si violent qu’il en résulte dans l’oreille de tous les habitants du vaisseau un tintement assourdissant
qui leur ferait perdre en peu de temps le sens de l’ouïe. On assure, d’un autre côté, que les canons
de fer battu, sur lesquels on pourrait par l’épargne de la matière, regagner une partie des frais de la
fabrication, ne doivent point être employés sur les vaisseaux, par cette raison même de leur légèreté qui
paraîtrait devoir les faire préférer ; l’explosion les fait sauter dans les sabords, où l’on ne peut, dit-on, les
retenir invinciblement, ni même assez pour les diriger à coup sûr.. Si cet inconvénient n’est pas réel ou
si l’on pouvait y parer, nul doute que les canons de fer forgé ne dussent être préférés à ceux de fer coulé
: ils auraient moitié plus de légèreté et plus du double de résistance. Le maréchal de Vauban en avait fait
fabriquer de très beaux dont il restait encore, ces dernières années, quelques tronçons à la manufacture
de Charleville. Le travail n’en serait pas plus difficile que celui des ancres ; et une manufacture aussi
bien montée pour cet objet que l’est celle de M. de la Chaussade pour les ancres, pourrait être d’une très
grande utilité.
414
Quoi qu’il en soit, comme ce n’est pas l’état actuel des choses, nos observations ne porteront que
sur les canons de fer coulé. On s’est beaucoup plaint, dans ces derniers temps, de leur peu de résistance
: malgré la rigueur des épreuves, quelques-uns ont crevé sur nos vaisseaux ; accident terrible, et qui
n’arrive jamais sans grand dommage et perte de plusieurs hommes. Le ministère, voulant remédier
à ce mal, ou plutôt le prévenir pour la suite, informé que je faisais des expériences sur la qualité de la
fonte, me demanda mes conseils en 1768, et m’invita à travailler sur ce sujet important. Je m’y livrai
avec zèle, et, de concert avec M. le vicomte de Morogues, homme très éclairé, je donnai, dans ce temps
et dans les deux années suivantes, quelques observations au ministre, avec les expériences faites et
celles qui restaient à faire pour perfectionner les canons. J’en ignore aujourd’hui le résultat et le succès
; le ministre de la marine ayant changé, je n’ai plus entendu parler ni d’expériences ni de canons. Mais
cela ne doit pas m’empêcher de donner, sans qu’on me le demande, les choses utiles que j’ai pu trouver
en m’occupant pendant deux à trois ans de ce travail et c’est ce qui fera le sujet de ce mémoire, qui tient
de si près à celui où j’ai traité de la fusion des mines de fer, qu’on peut l’en regarder comme une suite.
Les canons se fondent en situation perpendiculaire, dans des moules de plusieurs pieds de pro-
fondeur, la culasse au fond et la bouche en haut : comme il faut plusieurs milliers de matière en fusion
pour faire une gros canon plein et chargé de la masse qui doit le comprimer à sa partie supérieure, on
FRANÇAIS
était dans le préjugé qu’il fallait deux et même trois fourneaux pour fondre du gros canon. Comme
les plus fortes gueuses que l’on coule dans les plus grands fourneaux ne sont que de 2500 ou tout au
plus 3000 livres, et que la matière en fusion ne séjourne jamais que douze ou quinze heures dans le
creuset du fourneau, on imaginait que le double ou le triple de cette quantité de matière en fusion, qu’on
serait obligé de laisser pendant trente-six ou quarante heures dans le creuset avant de la couler, non
seulement pouvait détruire le creuset, mais même le fourneau, par son bouillonnement et son explosion
; au moyen de quoi on avait pris le parti qui paraissait le plus prudent, et on coulait les gros canons en
tirant en même temps ou successivement la fonte de deux ou trois fourneaux, placés de manière que les
trois ruisseaux de fonte pouvaient arriver en même temps dans le moule.
Il ne faut pas beaucoup de réflexion pour sentir que cette pratique est mauvaise ; il est impossible
que la fonte de chacun de ses fourneaux soit au même degré de chaleur, de pureté, de fluidité ; par
conséquent le canon se trouve composé de deux ou trois matières différentes, en sorte que plusieurs de
ses parties, et souvent un côté tout entier, se trouve nécessairement d’une matière moins bonne et plus
faible que le reste ; ce qui est le plus grand de tous les inconvénients en fait de résistance, puisque l’effort
de la poudre, agissant également de tous côtés, ne manque jamais de se faire jour par le plus faible. Je
voulus donc essayer de voir en effet s’il y avait quelque danger à tenir pendant plus de temps qu’on ne le
fait ordinairement une plus grande quantité de matière en fusion : j’attendis pour cela que le creuset de
mon fourneau, qui avait 18 pouces de largeur sur 4 pieds de longueur et 18 pouces de hauteur, fût encore
415
élargie par l’action du feu, comme cela arrive toujours vers la fin du fondage ; j’y laissai amasser de la
fonte pendant trente-six heures ; il n’y eut ni explosion ni autre bouillonnement que ceux qui arrivent
quelquefois quand il tombe des matières crues dans le creuset : je fis couler après les trente-six heures,
et l’on eut trois gueuses pesant ensemble 4600 livres d’une très belle fonte.
Par une seconde expérience, j’ai gardé la fonte pendant quarante-huit heures sans aucun incon-
vénient ; ce long séjour ne fait que la purifier davantage, et par conséquent en diminuer le volume en
augmentant la masse : comme la fonte contient une grande quantité de parties hétérogènes, dont les
unes se brûlent et les autres se convertissent en verre, l’un des plus grand moyens de la dépurer est de la
laisser séjourner au fourneau. »
L’Histoire Naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi, Buffon, 1783.
1-Quel reproche peut-on faire aux canons de bronze ?
A- Ils rendent sourd l’équipage

B- Leur trajectoire n’est pas maîtrisable
C- Ils sont chers
D- Ils sont trop lourds
2- Quelle caractéristique n’est pas mentionnée au sujet des canons de fer coulé ?
A- Ils sont bon marché B- Ils sont peu résistants

C- Ils sont susceptibles d’exploser D- Ils sont bruyants
3- Par quel moyen peut-on purifier la fonte ?
A- En la martelant B- En la forgeant
C- En la bouillant D- En la décomposant
4- Les conclusions de Buffon sur la fabrication des canons résultent :
A- De ses travaux comparatifs avec le travail des ancres

B- De ses travaux portant sur la résistance des matériaux
416
C- De ses travaux sur la poudre à canon

D- De ses travaux sur la fusion des mines de fer
5- Buffon a travaillé sur le rapport remis au gouvernement pendant :
A- 1 à 2 ans B- 2 à 3 ans
C- 3 à 4 ans D- Aucun des trois
6- Vauban a fait :
A- Des canons de fer coulé B- Des canons de bronze

C- Des canons de fonte D- Des canons de fer forgé
7- Quel est le problème des canons en fonte ?
A- Ils ne résistent pas à de fortes chaleurs

B- Ils ne sont pas composés de matière homogène
FRANÇAIS
C- Ils pèsent trop lourd pour être embarqués sur des bateaux
D- On ne peut pas maîtriser leur trajectoire
8- Pendant combien d’heures doit-on faire bouillir la fonte ?
A- 18 heures B- 24 heures
C- 30 heures D- 36 heures
9- Quel manufacturier aurait pu fabriquer des canons de fer battu ?
A- Le Maréchal de Vauban B- Le Vicomte de Morogues

C- Le comte de Buffon D- Mr. De la Chaussade
10- Pour quelle raison fallait-il fondre un canon à partir de plusieurs ruisseaux de fonte ?
A- Parce que les fourneaux étaient trop petits

B- Pour mieux doser la coulée de fonte
C- Pour éviter de détruire les fourneaux
D- Pour fondre chaque pièce du canon séparément
417
Texte 7 : « La Fièvre jaune »
« En 1971, la fièvre jaune faisait l’objet d’une conférence à Bobo Dioulasso, à la suite de la vague
d’épidémies qui avait déferlé sur l’Afrique de l’Ouest en 1969-1970 (Mali, Ghana, Haute Volta, Togo et
Nigéria), quatre ans après l’épidémie de Diourbel au Sénégal. A cette époque la dernière forte poussée
épidémique remontait à trente ans. Lors de cette conférence, il avait été décidé de mette en oeuvre des
programmes d’études épidémiologiques. Il s’avérait en effet que le schéma proposé pour l’Afrique de
l’Est n’était pas applicable à l’Afrique de l’Ouest, et que le contrôle de cette endémie ne pouvait raison-
nablement être envisagé sans une connaissance suffisante des schémas de maintenance, d’amplification
et de dispersion du virus. Les premiers résultats de ces études ont été exposés lors d’un séminaire sur la
surveillance épidémiologique et la lutte contre la fièvre jaune à Bangui ( Germain et Cordellier, 1973).
Les données entomologiques des entomologistes de l’Orstom mettaient l’accent sur la variabilité de la
bioécologie des vecteurs potentiels de la fièvre jaune d’une région à l’autre du continent africain, et sur
l’impossibilité où ils étaient à l’époque de donner un schéma général de la conservation du virus dans les
zones endémo-enzootiques. C’est ainsi, notamment, que le rôle privilégié du vecteur singe-homme retenu
pour Aedes simpsoni en Afrique orientale, ne saurait l’être à l’ouest du continent où cette espèce n’est
que faiblement ou pas du tout anthropophile. Cette observation aboutit à la mise en place de recherches
pour préciser le rôle que joue Aedes Africanus dans la conservation et la diffusion du virus au niveau
des galeries forestières de la zone de transition forêt-savane où il apparaissait comme le vecteur potentiel
dominant. Dans le but de la compréhension d’une épidémie de fièvre jaune, il était indispensable d’iden-
tifier le ou les vecteurs incriminés, d’évaluer leurs contacts avec l’homme, leur écologie et la dynamique
de leurs populations.
Lors de ce séminaire, il fut décidé de mettre en oeuvre des programmes de recherche sur l’épi-
démiologie de la fièvre jaune. C’est dans ce cadre qu’est née la collaboration ente les Institut Pasteur
Outre Mer et les laboraytoires d’Entomologie Médicale de l’Orstom, pour l’exécution de recherches
épidémiologiques portant sur la fièvre jaune et les arboviroses. Cette collaboration en équipes mixtes,
au départ, s’est faite dans les Institut Pasteur de Dakar (Sénégal) et Bangui (République Centrafricaine)
en 1969 puis celui de Yaoundé (Cameroun), et enfin celui d’Abidjan-Adiopodoumé (Côte d’Ivoire) en
1973. Cette collaboration faisait intervenir des virologues et les équipes des entomologistes médicaux
de l’Orstom basées dans ces instituts, avec, par ailleurs, le soutien des équipes d’entomologistes de
l’OCCGE, en particulier celles de la mission Orstom de Bobo Dioulasso en Haute Volta, et des prima-
tologues.
Résultats- Les objectifs fixés par la conférence sur la fièvre jaune en 1971 à Bobo Dioulasso sont
à la base des études qui ont permis l’élaboration d’une nouvelle conception de l’épidémiologie de la
418
fièvre jaune pour l’Afrique de l’Ouest. Elle résulte essentiellement des résultats des travaux convergents
et complémentaires conduits par les équipes Chippaux et al., 1976, Germain 1986, Germain et al., 1976,
1978, 1981, 1982, Cornet et Hervy 1985, Cornet et al., 1979 et Cordellier 1991, Cordellier et al. 1976 et
1982 qui sont à la base des conceptions actuelles.
Les études intensives entreprises sur le terrain par les laboratoires des Instituts Pasteur Outre
Mer, en coopération avec les entomologistes de l’Orstom avaient pour objectif d’isoler, de caractériser,
d’élucider les schémas de la maintenance, de l’amplification et de la dispersion du virus de la fièvre
jaune. Ces études avaient pour but final de permettre de donner une explication sur les mécanismes
d’apparition des épidémies en Afrique. Mais elles ont aussi permis l’isolement de quantité d’autres
arbovirus, en quelque sorte des retombées de la recherche sur le virus amaril. Ce travail a donné nais-
sance à une branche particulière de la virologie, l’arbovirologie, dans laquelle se sont distinguées les
différentes équipes mixtes Institut Pasteur-Orstom, qui ont étudié les facteurs intervenant dans les
mécanismes d’apparition des épidémies, puis de l’élaboration d’un schéma épidémiologique général
pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale. Ce travail a permis l’isolement ou le réisolement chaque
année de quantité d’autres arbovirus.
FRANÇAIS
Des enquêtes sérologiques sur la prévalence des arbovirus dans les différents pays concernés
ont été entreprises et les résultats consignés dans les travaux de Brès et Chambon, 1965, Digoutte,1972,
Hamon et al., 1971... De nouveaux virus ont été mis en évidence au cours de ces études.
La collaboration entre les équipes d’entomologistes Orstom et les virologues de l’Institut Pas-
teur de Dakar au Sénégal dans un travail de prospection sur les arbovirus a débuté dès 1963. Elle a
mis en évidence de nouveaux virus et confirmé l’existence d’une variété appréciable de virus ( Brès et
Chambon, 1963, Brès et al., 1963, Cornet et al.1968, Digoutte et al.,1980...) et décrit les nouveaux virus.
Les études effectuées à l’Institut Pasteur de Yaoundé au Cameroun ont commencé dès 1964 et ont
abouti à des résultats similaires, qui ont permis de faire l’inventaire des virus existants dans le pays... et
de faire la découverte de nouveaux virus. Pour la Côte d’Ivoire les résultats sont donnés par les équipes de
Robin et al., 1968, 1971. En République Centrafricaine, les études menées à partir de 1965, permettaient
de dresser l’inventaire des virus présents dans ce pays ainsi que la description de virus nouveaux. En
Haute-Volta, ce sont les travaux de Saluzzo et al., 1984, qui ont mis en évidence les virus présents dans
ce pays.
Toutes ces études ont permis de mettre en évidence la circulation des différents virus de ces
pays, de suivre les différentes épidémies et d’en tracer un schéma épidémiologique général, particuliè-
419
rement pour ceux qui intéressent la santé humaine. Les isolements des virus à partir de moustiques,
ont permis de mettre en évidence les relations qui existent entre vecteurs, virus et hôtes au cours des
différentes épidémies. C’est ainsi qu’au Sénégal, différentes épidémies ont pu êtres mises en évidence
par l’isolement du virus chez le vecteur et/ou chez l’hôte vertébré. Ce fut le cas le l’épidémie de fièvre
jaune dès 1965. »
Contribution à l’étude des vecteurs de virus responsables de maladies émergentes ou réémergentes au Sénégal, M. Traoré-Lamizana,
ORSTOM, 1997.
1- Combien de rencontres scientifiques ont-elles été organisées sur la fièvre jaune ?
A- 2 B- 3
C- 4 D- 5
2-Il est établi que :
A- Le virus de la fièvre jaune sévit surtout en Afrique de l’ouest

B- Le virus de la fièvre jaune se transmet par le singe
C- Le virus de la fièvre jaune se transmet différemment selon les régions
D- Le virus de la fièvre jaune provoque peu d’épidémies
3- Il n’a pas été prouvé que :
A- Les moustiques jouent un rôle dans la transmission du virus

B- La forêt est un milieu favorable à la diffusion du virus
C- Aedes simpsoni est plus virulent en Afrique de l’ouest
D- Aucun des trois
4- Quelle capitale n’a pas accueilli de chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’ORSTOM ?
A- Bangui B- Dakar
C- Yaoundé D- Cotonou
420
5- N’ont pas été associés aux recherches :
A- Les entomologistes B- Les virologues

C- Les primatologues D- Les anthropologues
6- Les recherches se sont déroulées sur une période de :
A- 5 ans B- 10 ans
C- 15 ans D- 20 ans
7- L’inventaire des virus au Cameroun a été mené par :
A- L’institut Pasteur B- L’ORSTOM

C- L’ORSTOM et l’Institut Pasteur D- Aucun des trois
8- Quel chercheur n’est pas mentionné dans ce texte ?
FRANÇAIS
A- Hamon B- Digoutte
C- Cornet D- Mazzoni
9- Les études ont traité de :
A- Toutes les maladies

B- Des maladies virales animales et humaines
C- Des maladies virales animales
D- Des maladies virales humaines
10- Quelle équipe a mené le programme de recherche en Haute Volta ?
A- Saluzzo et al B- Chambon et al
C- Robin et al D- Chippaux et al
II. Exercices de reformulation
Reformuler
1-Si le calme et le sérieux sont l’apanage des grands esprits, la distraction et l’agitation sont le
421
propre des trublions.
A- Si le calme et le sérieux caractérisaient les grands esprits, la distraction et l’agitation

distingueraient les esprits faibles.
B- Le calme et le sérieux découlent des grands esprits et la distraction et l’agitation

reviennent aux esprits dérangés.
C- Le calme et le sérieux sont le propre des grands esprits alors que la distraction et l’agita-
tion sont celle des trouble-fête.
D- Le calme et le sérieux sont caractéristiques des grands esprits tandis que la distraction
et l’agitation sont l’apanage des fauteurs de troubles.
2- Cet ingénieur a nié d’avoir fait une conférence a minima sur ce point tellement crucial.
A- Cet ingénieur a infirmé d’avoir fait une mauvaise communication sur ce thème majeur.
B- Cet ingénieur a refusé de faire une conférence insuffisante sur ce sujet tant stratégique.
C- Cet ingénieur a démenti avoir parlé succinctement sur ce thème si important.
D- Cet ingénieur a nié avoir conférencé pour une minorité sur ce sujet fondamental.
3- Ayant été surpris par la montée des eaux dans le gouffre de Padirac, les équipes de géologues
sauveteurs le recherchent depuis deux jours.
A- Après avoir été surpris par la montée des eaux dans le gouffre de Padirac, les équipes de
géologues sauveteurs le recherchent depuis deux jours.
B- Alors qu’il a été surpris par la montée des eaux dans le gouffre de Padirac, les équipes de
géologues sauveteurs le recherchent depuis deux jours.
C- Ayant été surpris par la montée des eaux dans le gouffre de Padirac, il est recherché
depuis deux jours par les équipes de géologues sauveteurs.
422
D- Surpris par la montée des eaux dans le gouffre de Padirac, les équipes de géologues
sauveteurs le recherchent en vain depuis deux jours.
4- Il ne me semble pas que vous soyez comblés et il serait juste que vous l’êtes.
A- Il ne me semble pas que vous êtes comblés alors qu’il est juste que vous l’êtes.
B- Il me semble pas que vous soyiez comblés alors qu’il serait juste que vous le soyiez.
C- Il ne me semblait pas que vous étiez comblés alors qu’il était juste que vous le soyez.
D- Il ne me semble pas que vous êtes comblés et il serait juste que vous le soyez.
5- Quoiqu’il arrive et quelques soient les développements de cette affaire, je te soutiendrais.
FRANÇAIS
A- Quoi qu’il arrive et quelques soient les développements de cette affaire, je te soutiendrais.
B- Quoiqu’il arrive et quel que soit les développements de cette affaire, je te soutiendrai.
C- Quoi qu’il arrive et quels que soient les développements de cette affaire, je te soutiendrai.
D- Quoi qu’il arrive et quelques soient les développements de cette affaire, je te soutiendrai.
6- C’est le pire des cas de figure que j’ai jamais vus.
A- C’est le pire des cas de figure que j’aie jamais vus.
B- C’est le pire des cas de figures que j’ai jamais vu.
C- C’est le pire des cas de figure que j’aie jamais vu.
D- C’est le pire des cas de figure que j’ai jamais vus.
423
7- Cet ingénieur a quitté son poste sans nous dire qu’est-ce-qu’il faut faire et pourquoi faut-il
mettre ce dossier de côté.
A- Cet ingénieur a quitté son poste sans nous dire : « qu’est-ce-qu’il faut faire ? » et « pour-
quoi faut-il mettre ce dossier de côté » ?
B- Cet ingénieur a quitté son poste sans nous dire qu’est-ce-qu’il convient de faire et pour-
quoi faut-il mettre ce dossier à part.
C- Cet ingénieur a quitté son poste sans nous dire ce qu’il faut faire et pourquoi il est
nécessaire de mettre ce dossier de côté.
D- Cet ingénieur a quitté son poste sans nous dire quoiqu’il faut faire et pourquoi faut-il
mettre ce dossier de côté.
8- Il s’en faut d’un point qu’il n’est été admissible au concours.
A- Il s’en faut d’un point qu’il n’ait été admissible au concours.
B- Il s’en fût d’un point qu’il n’eut été admissible au concours.
C- Il n’en est d’un point qu’il ait été admissible au concours.
D- Il s’en fallu d’un point qu’il ne soit admissible au concours.
Remplacer
1- Sabrina allait s’engager dans cette formation mais d’aucuns l’ont prévenue de sa difficulté.
A- tous B- certains
C- personne D- d’autres
2- Je comprends tes arguments même si certains me semblent un peu abscons.
A- perfides B- superficiels
424
C- incompréhensibles D- mystérieux
3- Son exposé était intéressant mais il partait sans cesse dans des digressions.
A- parenthèses B- hors sujets

C- anecdotes D- confidences
4- Elles étaient tout effarées par ce qu’elles apprenaient.
A- au grand complet B- dans leur ensemble

C- entièrement D- chacune
5- Il a dû faire appel à plusieurs spécialistes pour corroborer ses dires et finalement être reconnu
par ses pairs.
A- démentir / ses concurrents B- compléter / ses amis

C- appuyer / ses collègues D- confirmer / ses supérieurs
FRANÇAIS
6- Parfois, il se lassait lui-même de son soliloque.
A- Son délire B- Sa confusion

C- Sa suffisance D- Son monologue
7- Cette marque est l’anagramme de mon nom.
A- La copie des lettres B- L’inversion des lettres

C- La transposition des lettres D- Le doublement des lettres
8-Ce produit est le nec plus ultra du caviar.
A- Comparable au caviar. B- Plus médiocre que le caviar.

C- Le meilleur des caviars. D- Le tout venant des caviars.
9- Elle lui a répondu de manière sibylline.
A- Perfide B- Elliptique
425
C- Limpide D- Enigmatique
10- Elle a refusé cette offre pour des raisons déontologiques.
A- Liées à sa morale B- Liées à son âge

C- Liées à sa santé D- Liées à sa situation
11- Il tirait constamment des plans sur la comète.
A- Il échafaudait des projets sans consulter qui que ce soit.

B- Il engageait des actions en mettant la charrue avant les bœufs.
C- Il ne tirait pas les leçons de ses erreurs.
D- Il faisait des projets chimériques.
12- Ce régime est une gérontocratie.
A- Ce régime est dominé par des vieillards.

B- Ce régime est conduit par des irresponsables.
C- Ce régime est contraire à la démocratie.
D- Ce régime est inspiré de la Grèce antique.
13- L’étymologie de notre mot Seigneur montre combien autrefois la vieillesse était respectée.
A- La signification B- L’origine
C- Le dérivé D- Le contraire
14- Il est désolant de constater que ces cuistres ont réussi à la séduire.
A- Ces menteurs B- Ces pédants

C- Ces flatteurs D- Ces fanfarons
Compléter
1- Il rata le train après qu’il... pris dans les embouteillages.
A- avoir été B- eut été
426
C- avait été D- eût été
2- Les jeunes, je les ai... passer et je les ai.... aller où ils voulaient.
A- vu/laissé B- vus/laissés
C-vu/laissés D-vus/laissé
3- Après toutes ses virevoltes et ses changements d’humeur à mon égard, j’en avais assez de ...
A- son mauvais caractère B- son ambivalence

C- sa dépression C- sa légèreté
4- Toutes les filières mènent quelque part, il faut... préciser que certaines ne forment pas à un
métier.
A- par ailleurs B- de plus

C- néanmoins D- particulièrement
FRANÇAIS
5- Il paraît certain que... les gouvernements n’ont point commencé par le pouvoir arbitraire, ...
que, quand même ils auraient ainsi commencé, ce pouvoir, étant par sa nature illégitime, n’a pu servir
de fondement aux droits de la société.
A- si / finalement B- même si / il est certain

C- quand / dans ce cas D- non seulement / mais encore
6- Dire que les chefs furent choisis avant que la confédération... et que les ministres des lois
existèrent avant les lois mêmes, c’est une... qu’il … de combattre sérieusement.
A- est constituée / hérésie / convient

B- fût faite / supposition / n’est pas permis
C- existe / évidence / est facile
D- était formée / aberration / est impossible
7- Si nous avons un... disait Pline à Trajan, c’est... qu’il nous préserve d’avoir....
A- dictateur / surtout / peur B- prince / afin / maître
427
C- roi / parce que / l’anarchie D- déficit / pour / des dettes
8- Je n’aime pas sa peinture... j’aime beaucoup ses sculptures.
A- en effet B- même
C- mais D- car
9- Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est… cupidité et… orgueil des
hommes.
A- l’effréné / l’orgueilleux B- l’excessive / le mesquin

C- l’insatiable / l’indomptable D- l’insupportable / le déchaîné
10- ... quelqu’un doit se plaindre des lettres, c’est Voltaire, ..., dans tous les temps et dans tous les
lieux, elles ont servi à le persécuter.
A- Quand / car B- Alors que / même si

C- Pour que / si bien que D- Si / puisque
11- A cause de cet épisode malheureux, il est... insensible à la flatterie.
A- toujours B- à partir de là
C- désormais D- plus jamais
III. Exercices de grammaire/conjugaison
Cette épreuve fait son apparition pour la première fois lors de la session 2016 du concours Avenir.
Elle vise à contrôler les capacités grammaticales du candidat.
I – Grammaire
Exercice 1
Remplacez les pointillés en mettant « tout » à la bonne forme
428
1 - Cette réforme a fait l’objet de nombreuses critiques ; elles n’étaient pas …………
justifiées.
2 - Ne vous inquiétez pas ! ………… ira bien.
3 - Vous connaissez vos voisins d’immeuble ? Non, je ne les connais pas ………… .
4 - A Pompéi, ………… a été recouvert par la lave du volcan.
5 - Dans certaines écoles, ………… les élèves doivent porter un uniforme.
6 - Elle habite ………… près de la place du Trocadéro.
7 - Les enfants ont construit ………… seuls une cabane dans la forêt.
8 - Quelle pluie! J’ai les pieds ………… mouillés
Exercice 2
Accordez les participes passés entre parenthèses
1- (Concevoir) pour détendre, ces bains tourbillons nous ont (permettre) de nous reposer
dans un décor enchanteur.
FRANÇAIS
2- Vous avez (réaliser) tous les projets (vouloir).
3- Êtes-vous (aller) au cinéma la semaine dernière, Julie et Nathalie?
4- Tous ces cours (préparer) par des professeurs chevronnés sont (donner) autant le jour, le
soir que la fin de semaine.
5- « Les sonneries fréquentes du téléphone m’ont (réveiller) la nuit dernière », a (affirmer)
Marie-Pierre.
Exercice 3
Quelle phrase ne contient pas un nom complément d’objet direct ?
1 - Il a déraciné un vieux noyer.

2 - L’étudiante aura sûrement déplacé sa voiture.
3 - Quels livres a-t-elle achetés ?
4 - Quelle chance tu as !
5 - Ils parlent à l’enseignant.
429
Exercice 4
Quelle phrase ne contient pas un nom complément d’objet indirect ?
1 - À quelle équipe a-t-il accordé un coup franc ?

2 - Il parle rarement à ses enfants.
3 - Elle a hérité du château.
4 - Nous arrivons de Toulouse.
5 - Ils manquent d’adversaires.
Exercice 5
Quelle phrase ne contient pas à la fois un nom complément d’objet direct et un nom complément
d’objet indirect ?
1 - Il a demandé un gâteau à sa mère.

2 - Ils ont apporté des cadeaux aux vainqueurs.
3 - Aguirre chante à son maître une chanson.
4 - Il donne aux pauvres ses vieux vêtements.
5 - Je tiens beaucoup à mes affaires.
Exercice 6
Quelle phrase ne contient pas un complément d’agent ?
1 - Il est aimé par ses amis.

2 - Elle était entourée de nombreuses personnes.
3 - Les cambrioleurs ont été arrêtés hier par la police.
4 - Les voleurs se sont enfuis par la fenêtre.
Exercice 7
Quelle phrase contient un nom complément d’agent ?
430
1 - Il est venu par le train.

2 - Par chance, il n’a pas été blessé.
3 - Les joueurs furent applaudis longuement par les spectateurs en liesse.
4 - Elle a préféré revenir par le chemin qu’elle connaissait le mieux.
5 - Nous nous sommes rangés par taille.
Exercice 8
Quelle phrase contient un nom complément du nom ?
1 - Il vient de Paris. 2 - Le spectacle du soleil couchant me

repose.
3 - Il parle du passé qu’il a connu. 4 - Ils ont de gros moyens.
5 - De ma maison, on voit la mer.
Exercice 9
FRANÇAIS
Quelle phrase ne contient pas un complément circonstanciel ?
1 - Le matin, je fais du cheval. 2 - Il a oublié son téléphone dans la salle.

3 - Mon amie arrivera vers cinq heures. 4 - Ils se plaignent au contrôleur.
Exercice 10
Quel mot n’est pas un pronom démonstratif ?
1 - Celle 2 - Celle-ci
3 - Ceci 4 - Cette
5 - Celui-là
Exercice 11
Où est le pronom possessif ?
1 - Je leur parle.
2 - Je les vois.
431
3 - Mes gants sont jaunes ; les leurs sont rouges.

4 - Je le lui ai dit.
5 - Il nous le prête.
Exercice 12
Quel mot n’est pas un pronom possessif ?
1 - Le sien 2 - Les nôtres

3 - Les miens 4 - Mes
5 - Le leur
Exercice 13
Parmi ces mots, lequel n’est pas un pronom indéfini ?
1 - Aucun 2 - La plupart
3 - Tout 4 - Chacun
5 - Celui
Exercice 14
Quelle phrase contient un pronom indéfini ?
1 - Rien n’a été décidé.

2 - Je n’ai pas acheté tous les livres.
3 - Pas un client n’est venu.
4 - Nous ne portons pas les mêmes vêtements.
5 - Cela ne me plaît pas.
Exercice 15
Quelle phrase ne contient pas un pronom relatif ?
432
1 - L’émission à laquelle je pense sera diffusée sur France 2.

2 - Elle a rencontré un artisan qui veut bien venir.
3 - Il faut que vous travailliez.
4 - Celle où vous vivez est splendide.
Exercice 16
Dans laquelle de ces phrases la fonction C.O.D. est-elle occupée par un pronom démonstratif ?
1 - La voisine croit les ragots qu’on colporte sur nous.

2 - Que cherchez-vous là ?
3 - Je préfèrerais ceci.
4 - J’attends quelque chose.
Exercice 17
FRANÇAIS
Quelle phrase contient un pronom indéfini C.O.D. ?
1 - Il a pris celui-là. 2 - Ce chien attend quelqu’un.

3 - Nous avons invité nos meilleurs amis. 4 - Que dis-tu ?
Exercice 17
Quelle est la phrase contenant deux adjectifs qualificatifs épithètes ?
1 - Il habite une maison ocre.

2 - Nous sommes séduits par ces femmes politiques.
3 - Dans le ciel bleu volent des oiseaux noirs.
4 - Le merle blessé est traqué par le chat.
433
Exercice 19
Où est la phrase contenant un adjectif attribut du sujet ?
1 - Je déclarerai ouverte la séance.

2 - Nous jugeons inadmissible votre conduite.
3 - Ils passent pour savants.
4 – Il a l’air content.
5 - Estimez-vous normale cette attitude ?
Exercice 20
Quelle phrase ne contient aucun déterminant indéfini ?
1 - Chaque produit doit être enregistré.

2 - Certains individus ne respectent pas la loi.
3 - Je ne la trouve nulle part.
4 - Tous ont accepté.
5 - Nous le lui avons dit maintes fois.
Exercice 21
Laquelle de ces phrases ne contient pas d’adverbe de temps ?
1 - Aujourd’hui je suis en congé.

2 - Elle a vécu autrefois dans cette maison.
3 - Il a laissé son sac ici.
4 - Ils sont arrivés tôt.
5 - Ils se souviendront toujours de ces vacances.
Exercice 22
Laquelle de ces phrases ne contient pas d’adverbe de manière ?
434
1 - Je viendrai volontiers.
2 - Elle a cherché ses clés à tâtons.
3 - Je lui ai parlé avec douceur.
4 - As-tu regardé cette photo attentivement ?
Exercice 23
Quelle est la proposition correcte ?
1 - Les élèves que j’ai envoyé cherché.

2 - Les élèves que j’ai envoyés cherchés.
3 - Les élèves que j’ai envoyé chercher.
4 - Les élèves que j’ai envoyés chercher.
Exercice 24
FRANÇAIS
Dans la phrase « Le petit chien de Pierre rongeait un os dans son coin », « dans » est :
1 - Une préposition. 2 - Un adverbe.

3 - Un adjectif. 4 - Un déterminant.
Exercice 25
Quelle est la seule formulation grammaticalement correcte ?
1 - Ils ont mis en vente quatre-vingts billets de tombola ; c’est le numéro quatre-vingt qui
a gagné le gros lot !
2 - Ils ont mis en vente quatre-vingt billets de tombola ; c’est le numéro quatre-vingt qui a
gagné le gros lot !
3 - Ils ont mis en vente quatre-vingts billets de tombola ; c’est le numéro quatre-vingts qui
4 - Ils ont mis en vente quatre-vingt billets de tombola ; c’est le numéro quatre-vingts qui
435
II – Conjugaison
Exercice 1
Quelle est la conjugaison du verbe « oindre » à la 3ème personne du singulier de l’imparfait de

l’indicatif ?
1 - Il oindait. 2 - Il oignait.
3 –Il oinait. 4 - Il oindiait.
Exercice 2
Dans l’expression « ci-gît », quel est l’infinitif du verbe ici conjugué ?
1 - Gir 2 - Gésir
3 - Gîter 4 – Giéter
Exercice 3
Quelle forme conjuguée est exacte ?
1 - Quand l’eau bouillera. 2 - Quand l’eau bouera.

3 - Quand l’eau boullira. 4 - Quand l’eau bouillira.
Exercice 4
Quel verbe n’est pas conjugué au conditionnel présent ?
1 - Il verrait. 2 - Vous acquerriez.

3 - Tu courais. 4 - Je collerais.
436
Exercice 5
Quelle est la conjugaison du verbe « servir » à la 1ère personne de l’imparfait du subjonctif ?
1 - Que j’eus servi. 2 - Que je servisse.

3 - Que j’aie servi. 4 – Que j’aurais servi.
Exercice 6
Lequel des verbes des phrases suivantes n’est pas correctement accordé ?
1 - N’oublie pas. 2 - Penses-y.

3 - Prends celui la. 4 - Aies un peu de volonté.
Exercice 7
FRANÇAIS
Combien de temps comprend le subjonctif ?
1 - Deux temps : présent et passé.

2 - Trois temps : présent, passé et imparfait.
3 - Quatre temps : présent, passé, imparfait et plus-que-parfait.
4 - Cinq temps : présent, passé, imparfait, plus-que-parfait et futur.
Exercice 8
Quel est le participe passé du verbe « résoudre » ?
1 – Résous. 2 – Résoud.
3 – Résolvé. 4 – Résolu.
437
Exercice 9
Quel verbe est un verbe impersonnel ?
1 – Savoir 2 – Falloir
3 – Pouvoir 4 – Prendre
Exercice 10
Quelle est la forme conjuguée du verbe « Peindre » au plus-que-parfait ?
1 – Il avait peind. 2 – Il aurait peint.

3 – Il avait peint. 4 – Il aurait peind.
Exercice 11
Quel est le temps utilisé dans la forme « Tu fus aimé » ?
1 – Le passé antérieur. 2 – Le passé simple.

3 – Le conditionnel passé. 4 – Le subjonctif passé.
Exercice 12
Quelle forme conjuguée du verbe « conquérir » est correcte ?
1 – Il conquierd. 2 – Il conquiers.
3 – Il conquiert. 4 – Il conquier.
Exercice 13
Quel verbe est un verbe du 3ème groupe ?
438
1 - Grandir 2 - Sortir
3 - Haïr 4 - Finir
Exercice 14
Quel est le temps de la forme conjuguée « Nous aurions voulu » ?
1 – Le conditionnel présent. 2 – Le futur antérieur.

3 – Le plus-que-parfait. 4 – Le conditionnel passé.
Exercice 15
Quelle forme est au subjonctif passé ?
1 – Que j’ai aimé. 2 – Que j’eusse aimé.
FRANÇAIS
3 – Que j’aima. 4 – Que j’aie aimé.
III – Orthograohe
Exercice 1
Où est la faute ?
1 - Dix-sept. 2 - Dix milles.

3 - Trois millions. 4 - Trois cents.
Exercice 2
Où est la faute ?
1- Les trois ou quatres mousquetaires. 2 - Deux millions d’euros.

3 - Vingt-huit jours. 4 - Trois cent sept.
439
Exercice 3
Quelle est l’orthographe correcte désignant l’instrument de musique ?
1 - Lire 2 - Lyrre
3 - Lyrhe 4 - Lyre
Exerceice 4
Quelle est l’orthographe correcte ?
1 - Logorée 2 - Logorrhée
3 - Logorrée 4 - Loghorée
Exercice 5
Lequel de ces mots est mal orthographié ?
1 - Trophée 2 - Scarabé
3 - Mausolée 4 - Aspérité
Exercice 6
Quelle phrase est correctement orthographiée ?
1 - Méfiez-vous de cette soi-disant amie. 2 - Méfiez-vous de cette soit-disant amie.

3 - Méfiez-vous de cette soi-disante amie. 4 - Méfiez-vous de cette sois-disante amie.
Exercice 7
Quelle est la bonne orthographe ?
440
1 - Tous les dimanche matin. 2 - Tous les dimanches matin.

3 - Tous les dimanches matins. 4 - Tout les dimanche matin.
Exercice 8
Quel est le mot mal orthographié ?
1 - Négligence 2 - Réticence
3 - Vigilence 4 - Prudence
Exercice 9
Quel est le mot correctement orthographié ?
1 - Dyslexique 2 - Dyatribe
FRANÇAIS
3 - Synthaxique 4 - Dithirambique
Exercice 10
Quel est le mot mal orthographié ?
1 - Exhorter 2 - Exhaucer
3 - Exhaustif 4 - Exhiber
Exercice 11
Parmi ces mots, lequel est du genre masculin ?
1 - Affres 2 - Agrume
3 - Algèbre 4 - Apogée
441
Exercice 12
Parmi ces mots, lequel est du genre masculin ?
1 - Ecritoire 2 - Oasis
3 - Astérisque 4 - Epithète
Exercice 13
Lequel de ces pluriels est incorrect ?
1 - Des choux-fleurs 2 - Des porte-manteaux

3 - Des basses-cours 4 - Des arrières-cours
Exercice 14
Quelle est la phrase mal orthographiée ?
1 - Ce garçon est intelligent. Il est censé.

2 - Vous êtes censé travailler le matin.
3- Ils seront 500, voire 1000 à la manifestation.
4 - Votre jugement est erroné.
Exercice 15
Quel est le pluriel incorrect ?
1 - Des timbres-poste 2 - Des haut-parleurs

3 - Des arcs-en-ciel 4 - Des libre-services
Chapitre III : Correction
I. Exercices de compréhension
Texte 1
1- D 6- A
2- D 7- B
FRANÇAIS
3- A 8- A
4- C 9- C
5- D 10- C
Texte 2
1- C 6- B
2- D 7- A
3- A 8- D
4- D 9- B
5- D 10- A
443
Texte 3
1- D 6- C
2- D 7- C
3- C 8- B
4- A 9- B
5- A 10- D
Texte 4
1- A 6- A
2- B 7- D
3- B 8- A
4- A 9- C
5- C 10- B
Texte 5
1- D 6- C
2- D 7- D
3- D 8- C
4- A 9- D
5- D 10- C
444
Texte 6
1- C 6- D
2- D 7- B
3- C 8- D
4- D 9- D
5- B 10- C
Texte 7
1- A 6- D
2- B 7- B
FRANÇAIS
3- C 8- D
4- D 9- B
5- D 10- A
II. Exercices de reformulation
Reformuler
1- Réponse D. Fauteur de trouble est le seul synonyme possible pour trublion.
2- Réponse C. Succinctement et si important sont les seuls synonymes possibles pour a minima
et crucial. À noter : a minima étant du latin, le a ne porte pas d’accent.
3- Réponse C. Dans la mesure où la première des deux propositions est introduite par Ayant été
surpris, la seconde proposition doit impérativement avoir le même sujet.
445
4- Réponse D. Il serait juste que doit impérativement être suivi du subjonctif présent.
5- Réponse C. On écrit quoique lorsqu’on peut le remplacer par bien que. Quelque, adjectif
indéfini, doit impérativement être suivi par un nom. Quel que précède le verbe être au subjonctif et
s’accorde avec le sujet de ce dernier.
6- Réponse C. Derrière le pire que, on emploie le subjonctif. Vu s’accorde avec le pire. Quand on
est au passé composé et que le C.O.D. est placé avant le verbe, le participe passé s’accorde avec le C.O.D.
7- Réponse C. Lorsqu’on est au style indirect, il est interdit de reprendre des expressions inter-
rogatives du style direct comme qu’est-ce-qu’il ou pourquoi faut-il. Il faut les reformuler dans le style
indirect : ce qu’il et pourquoi il faut. Seule la réponse C peut convenir.
8- Réponse A. Elle seule conserve le temps employé dans l’énoncé et rétablit le passé du subjonc-
tif du verbe être. Les autres options ne respectent pas la concordance des temps
Remplacer
1- Réponse B. D’aucuns est synonyme de : certains, plusieurs.
2- Réponse D. Abscons signifie : difficile à comprendre. Incompréhensible est trop fort, mysté-
rieux est le qualificatif qui convient le mieux.
3- Réponse A. Parenthèse est le seul synonyme possible pour digression.
4- Réponse C. Tout est ici adverbe, il signifie entièrement et est invariable.
5- Réponse C. Appuyer est le seul synonyme possible pour corroborer. Pair signifie : égal, sem-
blable.
6- Réponse D. Soliloque signifie : monologue intérieur
7- Réponse C. Un anagramme est un mot obtenu par transposition des lettres d’un autre mot
(exemple : Marie-aimer)
8- Réponse C. Nec plus ultra est une expression latine qui signifie : ce qu’il y a de mieux
446
9- Réponse D. Dans l’Antiquité, la sibylle était une devineresse qui prédisait l’avenir
10- Réponse A. La déontologie est la théorie des devoirs, en morale.
11- Réponse D. Chimérique signifie fantastique, illusoire. C’est le qualificatif qui restitue le
mieux le sens contenu dans l’énoncé de départ.
12- Réponse A. La racine grecque géron, qui signifie vieillard, a donné plusieurs autres termes,
comme la gériatrie, qui est la médecine de la vieillesse.
13- Réponse B. L’étymologie est la science de la filiation des mots.
14- Réponse B. Cuistre désignait au Moyen Age l’officier qui goûtait les mets. Il a pris par la suite
le sens de pédant, vaniteux, ridicule.
Compléter
FRANÇAIS
1- Réponse B. Après que est toujours suivi de l’indicatif. Seul B respecte la concordance des
temps. Avoir été aurait pu convenir mais il ne s’intègre pas dans la phrase car on obtient alors : après
qu’il avoir été.
2- Réponse D. Lorsque le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir est suivi d’un infinitif,
il s’accorde si le C.O.D. placé avant le verbe fait l’action exprimée par l’infinitif. Le participe passé fait
suivi d’un infinitif est toujours invariable. Il en est de même pour le participe passé laissé suivi d’un
infinitif.
3- Réponse B. Le mot ambivalence indique le caractère de ce qui comporte deux composantes de

sens contraire. Mauvais caractère aurait pu aller mais ambivalence est plus précis.
4- Réponse C. Dans la mesure où la deuxième proposition apporte une restriction par rapport à
la première, il faut choisir le seul terme qui indique cette restriction, c’est à dire néanmoins.
5- Réponse D. Elle est la seule qui soit correcte du point de vue syntaxique et qui restitue le sens
de la phrase
6- Réponse B. Elle est la seule qui respecte la concordance des temps et soit correcte du point de
447
vue de la syntaxe.
7- Réponse B. Elle est la seule qui donne un sens à la phrase. La réponse C aurait pu convenir
mais on aurait alors eu : parce que qu’il...
8- Réponse C. Car et en effet introduisent une explication et ne peuvent convenir. La réponse B

ne s’intègre pas dans la syntaxe de la phrase. Seule C convient
9- Réponse C. Elle est celle qui convient le mieux du point de vue du sens et du style.
10- Réponse D. Seule la réponse D donne un sens à la phrase.
11- Réponse C. Seule la réponse C donne un sens à la phrase.
III. Exercices de grammaire/conjugaison
I - Grammaire
Exercice 1
1 – Toutes (Adverbe placé devant adjectif féminin commençant par une consonne)
2 – Tout (Pronom personnel)
3 – Tous (Pronom personnel)
4 – Tout (Pronom personnel)
5 – Tous (Adjectif indéfini)
6 – Tout (Adverbe)
448
7 – Tout (Adverbe placé devant un adjectif masculin)
8 – Tout (Adverbe placé devant un adjectif masculin)
Exercice 2
1 – Conçus (accord avec les bains), permis (auxiliaire avoir)
2 – Réalisé (auxiliaire avoir), voulus (accord avec les projets)
3 – Allées (auxiliaire être, accord avec Isabelle et Nathalie)
4 – Préparés (accord avec les cours), donnés (auxiliaire être, accord avec les cours)
5 – Réveillée (accord avec le complément d’objet direct « m’ » représentant Marie-Pierre), affirmé

(auxiliaire avoir)
FRANÇAIS
Exercice 3 - La phrase 5. : « l’enseignant » est un complément d’objet indirect. Ils parlent à qui ?
À l’enseignant
Exercice 4 -La phrase 4 : « de Toulouse » est un complément circonstanciel de lieu.
Exercice 5 - La phrase 5 : elle ne comporte qu’un complément d’objet indirect. Je tiens à quoi ?
À mes affaires
Exercice 6 - La phrase 4 : « par la fenêtre » est un complément circonstanciel de manière.
Exercice 7 - La phrase 3 : « Les spectateurs en liesse » est un complément d’agent.
Ecercice 8 - La phrase 2 : « Le spectacle du soleil », soleil complète le nom « spectacle ».
Exercice 9 - La phrase 4 : « Au contrôleur » est un complément d’objet indirect.
Exercice 10 - La phrase 4 : « Cette » est un adjectif démonstratif. Il accompagne un nom féminin.
449
Exercice 11 - La phrase 3 : « Les leurs » est un pronom possessif.
Exercice 12 - La réponse 4 : « Mes » est un adjectif possessif qui accompagne un nom pluriel.
Exercice 13 - La réponse 5 : « Celui » est un pronom démonstratif.
Exercice 14 - La phrase 1 : « Rien » est un pronom indéfini.
Exercice 15 - La phrase 3 : « Que » est une conjonction de subordination.
Exercice 16 - La phrase 3 : « Ceci » est un pronom démonstratif complément d’objet direct. Je
préfèrerais quoi ?
Exercice 17 - La phrase 2 : « Quelqu’un » est un pronom indéfini complément d’objet direct.
Exercice 18 - La phrase 3 : « Bleu » et « Noirs » sont des adjectifs qualificatifs épithètes.
Exercice 19 - La phrase 4 : « Content » est un adjectif qualificatif attribut du sujet « il » ; « Avoir
l’air de » est un verbe d’état.
Exercice 20 - La phrase 4 : « Tous » est un pronom indéfini.
Exercice 21 - La phrase 3 : « Ici » est un adverbe de lieu.
Exercice 22 - La phrase 3 : « Douceur » est un nom commun, complément circonstanciel de

manière.
Exercice 23 - La phrase : « Envoyé » ne s’accorde pas même si « les élèves », C.O.D., est placé
avant l’auxiliaire.En effet, « les élèves » ne sont pas les sujets actifs du verbe « chercher ».
Exercice 24 - La réponse 1 : « Dans » est une préposition.
Exercice 25 - La réponse 3 : on écrit quatre–vingts mais quatre-vingt trois.
450
II - Conjugaison
1 - Réponse 2 6 - Réponse 4
15 - Réponse 4
FRANÇAIS
IV. Exercices d’orthographe
15 - Réponse 4
451
L’EPREUVE D’ANGLAIS
jean-luc deloire
ANGLAIS
453
Avant-propos
Nous avons, vous et moi-même il y a de nombreuses années, suivi des cours d’anglais. Ces cours
étaient assez classiques au collège puis au lycée, et la méthode pédagogique est restée la même. Être
initié à une langue est mieux que rien, mais bien évidemment insuffisant.
Certains d’entre vous ont eu la chance de passer quelques semaines dans un ou plusieurs pays
anglo-saxons. J’ai moi aussi vécu ces expériences pas toujours fructueuses d’un point de vue linguis-
tique, mais en général riches d’un point de vue relationnel. Ces séjours sont souvent biaisés en raison
de la présence d’autres Français. C’est un moyen de rester chez soi à l’étranger, alors que justement un
séjour ne peut porter ses fruits qu’en se faisant en totale immersion, sans contact avec sa propre langue.
C’est mieux que de rester chez soi, mais ce n’est pas la meilleure manière d’appréhender une langue
étrangère.
Tout d’abord, voyons ce qu’est une langue.
Une langue est un peu comme une personne qui évolue jour après jour. Vous avez sans doute
ANGLAIS
remarqué dans les publicités qui envahissent notre petite lucarne que les publicitaires donnent de plus
en plus vie aux objets. Ils les humanisent. C’est un peu ce que nous devons faire pour mieux comprendre
les langues étrangères, et c’est bien sûr vrai pour la langue de Shakespeare.
Prenons un exemple. Il y a quelques années, l’expression récurrente outre-Atlantique, « kind

of », était rarement utilisée. Aujourd’hui, c’est une expression récurrente dans les conversations des
jeunes, et parfois des moins jeunes. La langue n’a jamais autant mérité son nom de « langue vivante »et
c’est à cela que vous allez être de plus en plus confronté.
Vous allez passer le concours Avenir afin d’intégrer une Grande Ecole et votre objectif à court
terme est de maîtriser les questions qui vont vous être posées. Vous avez le bon livre pour ça. Mais il
importe d’avoir un plan à moyen et long terme.
455
Ce livre est avant tout basé sur des tests car c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Chaque
réponse est assortie d’un commentaire, et parfois d’une petite règle, non développée car l’idée n’est pas
de se substituer à vos professeurs, mais suffisamment pertinente pour vous permettre de progresser
dans ledit registre. Ce livre agit un peu comme un tuteur bienveillant.
L’objectif que nous nous sommes fixés est de vous faire aimer ce que vous travaillez, donc l’anglais
en ce qui nous concerne. L’être humain progresse en effet plus facilement dans les matières ou les sujets
qui le motivent. Tout d’abord, vous devez comprendre – mais peut-être le savez-vous déjà – qu’il n’existe
pas réellement de traductions, mais des adaptations. Quand vous voulez dire quelque chose en anglais,
ou tout simplement devez « traduire » (le terme ad hoc) une phrase, mais que vous ne maîtrisez pas tous
les mots et toutes les constructions proposées, alors vous devez « adapter » votre réponse au contexte
avec les mots et les constructions que vous connaissez. C’est tout à fait dans vos cordes, et ce même si
vous estimez que vous n’êtes pas bon en anglais.
Ensuite, vous devez penser en anglais avant de vous exprimer : c’est la meilleure manière de vous
imprégner de la langue. Vous verrez, à la longue c’est automatique.
Enfin, vous devez admettre que le chemin le plus simple est parfois le meilleur et garder en tête
le motto « K.I.S.S » soit « Keep It Simple, Stupid » (le deuxième « s » original étant plutôt « Straight »).
Voyons un petit exemple. Vous savez qu’après certains verbes, l’utilisation du gérondif est obli-
gatoire. Un jour, vous rencontrez un Anglais. Vous vous saluez, discutez et à la fin de la conversation,
au moment de la séparation, l’Anglais vous dit « It was nice to meet you. » Cette phrase est gramma-
ticalement correcte. Le lendemain, vous rencontrez un Américain. Cette fois, l’Américain risque de
vous quitter en disant « Nice meeting you. » C’est grammaticalement faux mais parfaitement toléré.
En y regardant de plus près, vous verrez que c’est la même chose en français : vous invitez quelqu’un
à déjeuner ou pour déjeuner ? On invite « à déjeuner » et on remercie « pour le déjeuner ». C’est une
nuance assez subtile.
Le concours Avenir ne tolère évidemment pas ce genre d’approximations. A chaque question

correspond une et une seule réponse. Vous devrez donc rester concentré du début à la fin. Vous ne
devrez surtout pas perdre de temps. La gestion du temps est essentielle.
L’important est de sortir satisfait de cet exercice qui, je vous le rappelle, n’est qu’une étape dans
votre progression dans l’apprentissage de l’anglais. Ne perdez pas de vue votre véritable objectif : être
rapidement à l’aise en anglais, c’est-à-dire l’année prochaine, afin de pouvoir vous débrouiller et travail-
456
ler plus facilement à l’étranger.
À vous de vous en donner les moyens.
The choice is yours !
ANGLAIS
Méthodologie
I. Généralités sur les QCM
Les QCM ou questionnaires à choix multiples sont assez compliqués s’ils proposent plusieurs
bonnes réponses. Dans le cas du concours Avenir, il n’y a qu’une seule réponse parmi quatre choix pro-
posés. Cela étant, il convient cependant d’être stratégique car le système de notation n’est pas neutre.
En trouvant la bonne réponse, vous marquez 3 points. Si vous ne répondez pas, vous avez 0 pour
la question. En revanche, si vous répondez mal, vous êtes pénalisé et vous obtenez -1.
Dans le QCM proposé, vous devez répondre à 45 questions avec une première partie « gram-
maire » et une seconde « vocabulaire ».
II. Français vs anglais
Le français n’est pas simple. Pourquoi écrire « accueil » et non « acceuil » ? Pourquoi dire « aller
ANGLAIS
chez le docteur » et non « aller au docteur » ? Invite-t-on quelqu’un « à dîner » ou « pour dîner » ?
Côté vocabulaire, pourquoi « prêt » et « près » se prononcent-ils de manière identique et n’ont

pas la même orthographe ?
Ce qui est vrai en français l’est aussi en anglais, mais avec d’autant plus de difficultés ; car la
langue anglaise est plus riche que la langue française, le nombre de mots couramment admis étant
d’environ 195 000 mots pour la première contre 95 000 pour la seconde. Donc l’anglais est complexe.
Nous allons voir de plus près certains mots qui changent fondamentalement le sens des phrases en
anglais. Je veux parler des prépositions.
« Look for », « look after », « look at » existent tous mais ont une signification différente, et c’est vrai
pour de nombreux verbes. Entre autres…
459
III. Comment résoudre un QCM ?
Loin de moi l’idée de vous imposer une méthodologie. Celle-là a le mérite d’être simple et effi-
cace, tout ce que l’on recherche pour la résolution de QCM.Vous disposez de 30 minutes pour répondre
à ces 45 questions. Vous devez donc en moyenne passer 40 secondes par question, plutôt 30 secondes
en privilégiant la relecture.
L’objectif du jury est de connaître votre niveau en anglais écrit. Vous devez maîtriser les bases
grammaticales et avoir un minimum de vocabulaire. Vous devez avoir un raisonnement analytique et
logique.
La méthode optimale est de lire les questions les unes après les autres et de passer sur les ques-
tions auxquelles vous ne pouvez pas répondre immédiatement. De cette manière, vous gagnerez du
temps sur les questions simples pour le consacrer aux questions complexes. Vous pouvez opérer ainsi :
‑ Lire les questions dans l’ordre et répondre immédiatement à celles que vous connaissez.
‑ Lire les questions restantes les unes après les autres et les traiter comme suit.
‑ Chercher l’intrus : éliminer la réponse la plus bizarre.
‑ Chercher les incohérences : éliminer la (ou les deux) réponses incohérentes.
‑ Trouver le point de convergence : choisir la réponse logique pour la question.
‑ Passer à la question suivante si vous ne parvenez pas à ces éliminations.
‑ Relire les questions restantes une dernière fois et ne répondre qu’aux questions qui
paraissent bonnes.
‑ Revoir une dernière fois les réponses : la relecture finale est essentielle.
En conclusion
Cet exercice a pour objectif de cerner différents points :
460
‑ la qualité de votre anglais et particulièrement les bases qui vous permettront sans pro-
blème de suivre des cours ou de travailler à l’étranger ;
‑ la cohérence de votre raisonnement face à des problèmes donnés ;
‑ votre faculté d’adaptation, car naturellement vous rencontrerez des mots que vous ne
connaissez pas et vous devrez alors répondre en vous référant au contexte général de la ou des
phrases.
Nous savons tous que l’anglais scolaire ne peut s’améliorer que par une immersion à l’occasion de
séjours linguistiques. Cela étant, je vous suggère dès aujourd’hui de passer un minimum de 15 minutes
chaque jour à lire ou à écouter de l’anglais, que ce soient les informations ou des séries, voire des
documentaires et des fictions. Notez les mots que vous ne connaissez pas. Je vous conseille ensuite de
reporter les mots dans un tableau en les classant par ordre alphabétique, et d’ajouter la traduction. Au
fur et à mesure de votre avancée, vous pourrez compléter ce classement par des tableaux thématiques.
Cette technique inégalable vous permet tout simplement en fin d’année de maîtriser plus de
mille nouveaux mots !
ANGLAIS
CONCOURS BLANCS
ANGLAIS
Sujet n°1
Durée : 30 mn
Coefficient 3
Réponse exacte = 3 points
Réponse fausse = ‑1 point
Part 1. Grammar
1. Last Sunday, I _________ to Versailles and had some time to take care of _______.
a/ have been / me b/ went / myself

c/ was / Ø d/ have gone / I
2. We were lucky enough to pass the exam but I must say that we _________ hard the week
ANGLAIS
before.
a/ had worked b/practice

c/ have been praticing d/ had working
3. Why did you go out so late yesterday ? Because I _________ hard all evening and I really
______ a break.
a/ worked / look at b/ have worked / thought

c/ had been working / needed d/ have been working / had needed
465
4. It was the first exhibition you ______________. How was it ?
a/ attend b/ never been to

c/ had attending d/ had ever attended
5. You are kind of lost. ___________ something?
a/ Do you look b/ Are you looking for

c/ You look to d/ You search
6. Are you _________ tea ?
a/ used to drinking b/ used to drink

c/ use to drink d/ use to drinking
7. I _________ baseball for years but I don’t play anymore.
a/ have played b/ play

c/ have been playing d/ had played
8. When we _______ in Los Angeles, we ________ the noise.
a/ lived / used to b/ were living / were using to

c/ have lived / used to d/ lived / were used to
9. He ________ my door while I _________ dinner.
a/ knocked at / was having b/ called / took

c/ knocked at / will be having d/ get / call for
10. I ________ my horse ________ a great trick.
a/ have / do b/ made / perform

c/ had / perform d/ make / made
466
11. You ________ see the new Woody Allen’s Blue Jasmine. It’s awesome !
a/ would b/ would like to

c/ should d/ Ø
12. If I ______ it on time I wouldn’t _______ for help now.
a/had done / be looking b/ would have done / ask

c/ come here / grant d/ do / need
13. You ____________ everything before leaving.
a/ should have checked b/ have check

c/ should checked d/ did checked
14. The man _______in green is ________ be a great mentalist.
a/ vested / said b/ dressed / surely

c/ dressed / supposed to d/ which is / a would
15. There’s one car missing. ________hasn’t arrived? ‑ Tim’s hasn’t arrived.
a/ Which one b/ Whose

c/ Which d/ What
ANGLAIS
16. Jim can’t ________ the movie before. It was only _______ a few hours ago.
a/ have seen / released b/ see / revealed

c/ went / revealed d/ saw / released
17. I really think that our argument has gone on __________. We should make a decision.
a/ enough long b/ suffisant

c/ to long d/ long enough
467
18. I look forward _____________ you soon.
a/ to reading from b/ to read

c/ to read from d/ reading from
19. Do you work _____ office ?
a/ in an b/ at a
c/ in a d/ at
20. Do you prefer ________ at home or ______ ?
a/ to eat / eating out b/ eating / eating out

c/ eat / eating outside d/ eating / eating outside
Part 2. Vocabulary
21. There is little _________ to win the race.
a/ chance b/ luck
c/ opportunity d/ fortune
22. The program ________ well on your computer but not on mine.
a/ worked b/ is flashing
c/ is running d/ is making
23. Find the antonym.
That shirt is really affordable. It is quite_______.
a/dear b/ costly
c/ bargain-priced d/ pricy
468
24. Would you _______ a cup of tea ?
a/ take b/ have
c/ care d/ drink for
25. Where should I ___________ that parcel ?
a/ live b/ liver
c/ deliver d/ commute
26. My two dogs __________ together for two hours. They should stop now.
a/ working b/ have been playing

c/ runs d/ had
27. Do you have ________ homework ?
a/ any b/ Ø
c/ a few d/ many
28. I don’t remember ______ TV series I told you _______ last week.
a/ any/ of b/ that / at
ANGLAIS
c/ which / about d/ what / for
29. When I ________ 20, I ________ a doctor.
a/will turn / become b/ turn / will be

c/ will be / will be d/ became / will be
30. He ________ Paris because his friend was there.
a/ drove to b/ went at
c/ lived for d/ went of
469
31. We are out of __________ sparkling water. You should go out and buy some.
a/ Ø b/ the
c/ a few d/ many
32. Get back _________ me.
a/ four b/ to
c/ at d/ too
33. Take it _______.
a/ to you b/ for granted

c/ it’s fun d/ at your son
34. You really looked _______!
a/ at its b/ relaxing
c/ bewild d/ for trouble
35. You are ________ wrong !
a/ many b/ to
c/ so d/ a few
36. He suits that company _____________ his friend’s action.
a/ in the wake of b/ as opposite to

c/ contrary of d/ apart
37. The President wants to _______ security at all diplomatic missions worldwide.
a/ decrease b/ boost
c/ downsize d/ behance
470
38. I’m really worried _________ it
a/ by b/ about
c/ with d/ to
39. Some diseases are more _______ developed by adults than by children.
a/ concerned by b/ likely to be
c/ like to become d/ likewis
40. Paris ________ among other majors cities for many reasons.
a/ looks out b/ strikes

c/ pulls by d/ stands out
41. The chief _______ his new fantastic dish on the menu.
a/ designates b/ write
c/ points out d/ links to
42. The teacher introduces new topic s__________.
a/ with caution b/ striking

c/ and old d/ at me
ANGLAIS
43. The soldier will shoot ______ he has _____ shot.
a/ why / a deep b/ as soon as / a clear

c/ soon as / an easy d/ when / Ø
44. Which word is the antonym of the underlined word ?
I think we have got a situation there !
a/ a issue b/ a problem
c/ a difficulty d/ a clear run
471
45. Which word is not a synonym of the underlined word ?
Goals become very difficult.
a/ Purposes b/ Avoidances
c/ Aims d/ Objective
Part 1. Grammar
1. Last Sunday, I _________ to Versailles and had some time to take care of _______.
a/ have been / me b/ went / myself

c/ was / Ø d/ have gone / I
Commentaires
L’expression correcte est « to take care of myself » ou équivalent aux autres personnes.
La réponse a est fausse. D’une part c’est le prétérit, et d’autre part un pronom réfléchi.
La réponse c est fausse. Il faut qualifier de quoi ou de qui le locuteur s’occupe.
La réponse d est fausse. Absence de prétérit et « I » au lieu de « myself ».
2. We were lucky enough to pass the exam but I must say that we _________ hard the week
ANGLAIS
before.
a/ had worked b/practice

c/ have been praticing d/ had working
Commentaires
L’expression « to be lucky » signifie « avoir la chance ». L’action de la deuxième partie de la phrase
s’est déroulée avant celle de la première.
La réponse b est fausse. Le temps employé est faux.
La réponse c est fausse. Le temps employé est également faux.
La réponse d est fausse. La construction est grammaticalement fausse.
473
3. Why did you go out so late yesterday? Because I _________ hard all evening and I really
______ a break.
a/ worked / look at b/ have worked / thought

c/ had been working / needed d/ have been working / had needed
Commentaires
La réponse a est fausse. La préposition « at » ne convient pas. On aurait pu écrire « looked for a
break », mais dans la réponse proposée, « look » n’est pas au bon temps.
La réponse b est fausse. Mauvais temps.
La réponse d est fausse. Absence de concordance des temps.
4. It was the first exhibition you ______________. How was it?
a/ attend b/ never been to

c/ had attending d/ had ever attended
Commentaires
La réponse a est fausse. Problème de concordance des temps.

La réponse b est fausse. La phrase est incorrecte.
La réponse c est fausse. Le gérondif est impossible.
5. You are kind of lost. ___________ something?
a/ Do you look b/ Are you looking for

c/ You look to d/ You search
Commentaires
C’est une question triviale sur les différentes utilisations de « look ».

La réponse a est fausse. La question porte sur une action qui est en train de se dérouler. De plus,
il manquerait de toute manière « at ».
La réponse c est fausse. « Look to » signifie « compter sur ». Mais la question n’est pas formulée
correctement.
La réponse d est fausse. « Search » est plus utilisé dans le sens « fouiller » ou « compulser », mais
474
de toute manière ce n’est pas une question.
6. Are you _________ tea?
a/ used to drinking b/ used to drink

c/ use to drink d/ use to drinking
Commentaires
« Used to » (qui décrit une action révolue) est plutôt utilisé pour un passé reculé et ne doit pas
être confondu avec « to be used to » + ing qui exprime l’habitude.
La réponse b est fausse. Il manque le gérondif.
Les réponses c et d sont fausses. Il manque un « d » à « use ». Le verbe « to use » s’emploie comme
« utiliser ».
7. I _________ baseball for years but I don’t play anymore.
a/ have played b/ play

c/ have been playing d/ had played
Commentaires
La réponse b est fausse. C’est un problème de concordance des temps.

La réponse c est fausse. L’action étant révolue, l’emploi du present perfect progressif n’est pas
ANGLAIS
possible.
La réponse d est fausse. Le past perfect n’est pas le bon temps ici.
8. When we _______ in Los Angeles, we ________ the noise.
a/ lived / used to b/ were living / were using to

c/ have lived / used to d/ lived / were used to
Commentaires
La structure de la phrase est la même que ci-dessus mais cette fois, « be » fait partie de la réponse.
La réponse a est fausse. Il manque « were » avant « used ».
La réponse b est fausse. « were using » ne veut rien dire ici. On pourrait écrire quelque chose
475
comme « We were using a specific tool to... »

La réponse c est fausse. L’utilisation de « used to » ici est inappropriée.
9. He ________ my door while I _________ dinner.
a/ knocked at / was having b/ called / took

c/ knocked at / will be having d/ get / call for
Commentaires
Les deux actions sont concomitantes.

La réponse b est fausse. La seconde partie de la phrase devrait être « was having dinner ».
La réponse c est fausse. Il y a mélange entre passé et futur.
La réponse c est fausse. L’utilisation de « used to » ici est inappropriée.
10. I ________ my horse ________a great trick.
a/ have / do b/ made / perform

c/ had / perform d/ make / made
Commentaires
C’est une relation de cause à effet (dite « causative) : « to make somebody do something » ou
encore « to have something done ». Les réponses a et c sont donc fausses, et dans la réponse d, le second
« made » ne convient pas.
11. You ________see the new Woody Allen’s Blue Jasmine. It’s awesome!
a/ would b/ would like to

c/ should d/ Ø
Commentaires
C’est une utilisation classique du conditionnel.
476
La réponse a est fausse. « would » ne convient pas.

La réponse c est fausse. La phrase est bancale.
La réponse d est fausse. Le temps doit traduire le passé.
Notez que « awesome » (= génial) est très courant en anglais.
12. If I ______ it on time I wouldn’t _______ for help now.
a/had done / be looking b/ would have done / ask

c/ come here / grant d/ do / need
Commentaires
Le locuteur n’a pas fait ce qu’il aurait dû faire et il est en train de chercher quelqu’un pour l’aider.
La réponse b est fausse. La première partie de la phrase doit avoir un temps antérieur à celui
utilisé en fin de phrase.
La réponse c est fausse. « Come here » convient mais pas « grant » (« accorder »).
La réponse d est fausse. « Need » peut être associé à « for » uniquement en tant que nom : « there
is a need for.... ».
13. You ____________ everything before leaving.
a/ should have checked b/ have check

c/ should checked d/ did checked
ANGLAIS
Commentaires
Les réponses b, c et d sont grammaticalement incorrectes.

La réponse b est fausse. Le participe passé est nécessaire.
Les réponses c et d sont fausses. C’est le contraire.
14. The man _______in green is ________ be a great mentalist.
a/ vested / said b/ dressed / surely

c/ dressed / supposed to d/ which is / a would
477
Commentaires
« To be dressed in » signifie « être habillé en ».

La réponse a est fausse. « Vest » signifie « investir » (« to be vested in » signifiant « être investi de
quelque chose »).
La réponse b est fausse. « Surely » est plutôt une réponse à une question comme « sûrement », et
« be » est de trop.
La réponse d est fausse. C’est un piège avec « which » à la place de « who ».
15. There’s one car missing. ________hasn’t arrived? ‑ Tim’s hasn’t arrived.
a/ Which one b/ Whose

c/ Which d/ What
Commentaires
Cette question est très subtile et il convient de bien lire le libellé.

La réponse a est fausse. « Which one » conviendrait si la question ne concernait que la voiture en
elle-même, pas le propriétaire.
La réponse c est fausse. « Which » seul est impossible ici.
La réponse d est fausse. « What » ne convient pas.
16. Jim can’t ________ the movie before. It was only _______ a few hours ago.
a/ have seen /released b/ see / revealed

c/ went / revealed d/ saw / released
Commentaires
L’expression est « to release a movie » (= sortir un film en salle). Les réponses b et c sont fausses.
La réponse d est fausse. L’emploi du prétérit est impossible.
17. I really think that our argument has gone on __________. We should make a decision.
a/ enough long b/ suffisant

c/ to long d/ long enough
478
Commentaires
La réponse a est fausse. Il y a inversion.

La réponse b est fausse. C’est un mot français.
La réponse c est fausse. Ce serait « too long ».
18. I look forward _____________ you soon.
a/ to reading from b/ to read

c/ to read from d/ reading from
Commentaires
C’est une structure grammaticale connue. Après « forward to » + ing. Les réponses b et c sont
fausses.
La réponse d est fausse. La préposition est « forward to ».
19. Do you work _____ office?
a/ in an b/ at a
c/ in a d/ at
Commentaires
ANGLAIS
C’est une expression connue mais loin d’être simple car on emploie souvent « in » ou « at ». La
différence est subtile, « at » définissant un lieu précis dans le bureau, « in » restant plus général.
La réponse b est fausse. « a » devant être « an ».
La réponse c est fausse. Même explication que ci-dessus.
La réponse d est fausse. Il manque l’article.
20. Do you prefer ________ at home or ______ ?
a/ to eat / eating out b/ eating / eating out

c/ eat / eating outside d/ eating / eating outside
479
Commentaires
Les réponses c et d sont donc fausses. Il s’agit ici de parler de l’opposition entre « à la maison » (« at
home ») et « à l’extérieur du foyer » (« out »), et non pas « dans le jardin » (« outside »).
Mélanger les temps manquerait de cohérence ici.
Le gérondif suggère une présence d’ordre général.
Sans être exhaustif, on peut citer les verbes « like, love, hate, prefer, cease, continue, propose ».
Prenons un exemple avec le verbe « prefer » :
« I prefer to speak English when I am with Germans because I am not good enough at German »
(réponse c fausse).
Mais: « I prefer speaking English than German because I am better at English. »
Part 2. Vocabulary
21. There is little _________ to win the race.
a/ chance b/ luck
c/ opportunity d/ fortune
Commentaires
C’est une question-piège comme on en trouve parfois. Seule la connaissance des mots proposés
et leur emploi permet de trouver la bonne réponse.
La réponse b est fausse. « Luck » correspond plutôt à la chance en général.
La réponse c est fausse. On peut se référer à la phrase attribuée à Sénèque « Luck is when
opportunity meets preparation » soit « La chance, c’est quand l’opportunité rencontre la préparation ».
La réponse d est fausse. « Fortune » est plus lié au figuré ou à l’imaginaire (« fortune cookies »).
La réponse a est la réponse correcte. « Chance » s’apparente à des événements sur lesquels nous
n’avons pas de contrôle.
22. The program _________well on your computer but not on mine.
a/ worked b/ is flashing
c/ is running d/ is making
480
Commentaires
L’action est en train de se dérouler.

La réponse a est fausse. Il conviendrait d’utiliser le present perfect, non le prétérit.
La réponse c est fausse. « Flash » ne veut rien dire ici.
La réponse d est fausse. « Make » ne veut rien dire ici.
23. Find the antonym. That shirt is really affordable. It is quite _______.
a/ dear b/ costly
c/ bargain-priced d/ pricy
Commentaires
Lisez bien la consigne ! On demande ici de trouver un antonyme, pas un synonyme.

Bizarrement, « dear » peut être utilisé de manière classique (« Dear John ») ou en tant que
synonyme de « expensive », qui est un terme plus recherché.
Comme « costly » et « pricy » sont également synonymes de « expensive », la réponse c est donc
la réponse correcte.
24. Would you _______ a cup of tea ?
a/ take b/ have
ANGLAIS
c/ care d/ drink for
Commentaires
La réponse a est fausse. Le piège de cette phrase est de penser que l’expression « prendre une tasse
de thé (ou café) » s’utilise avec « take ».
La réponse c est fausse. Il manque la préposition « for » après « care ».
La réponse d est fausse. Au contraire, cette fois « for » est de trop.
25. Where should I ___________ that parcel ?
a/ live b/ liver
c/ deliver d/ commute
481
Commentaires
C’est une question classique sur la forme du conditionnel. « Parcel » signifie « colis ».
La réponse a est fausse. « Live » veut dire « vivre » et ne convient pas.
La réponse b est fausse. « Liver » signifie « foie » et « to liver » caoutchouter.
La réponse d est fausse. « Commute » a deux sens principaux, « faire la navette » (par exemple
entre deux villes) ou « commuer » (something to something).
26. My two dogs __________ together for two hours. They should stop now.
a/ working b/ have been playing

c/ runs d/ had
Commentaires
L’action a commencé dans le passé et se poursuit. Le temps est donc le present perfect continu.
La réponse a est fausse. Il manque « be ».
La réponse c est fausse. Le présent simple ne convient pas.
La réponse d est fausse. Le prétérit ne convient pas.
27. Do you have ________ homework ?
a/ any b/ Ø
c/ a few d/ many
Commentaires
La personne interrogée a ou n’a pas de travail à faire à la maison.

La réponse b est fausse. La phrase est grammaticalement incorrecte.
La réponse c est fausse. « A few » est utilisé avec des noms dénombrables, comme « few », alors
que « a little of » se construit avec des noms indénombrables.
La réponse d est fausse. « Many » s’utilise avec des noms dénombrables.
28. I don’t remember ______ TV series I told you _______ last week.
a/ any/ of b/ that / at
482
c/ which / about d/ what / for
Commentaires
La réponse a est fausse. « Of » ne convient pas.

La réponse b est fausse. « That » peut convenir mais pas « at ».
La réponse d est fausse. Ni « what » ni « for » ne conviennent.
29. When I ________ 20, I ________ a doctor.
a/will turn / become b/ turn / will be

c/ will be / will be d/ became / will be
Commentaires
La réponse a est fausse. La préposition principale (même inversée) est la seule à marquer le futur,
pas la subordonnée.
La réponse c est fausse. Voir ci-dessus.
La réponse d est fausse. Le prétérit n’a rien à faire ici.
30. He ________ Paris because his friend was there.
a/ drove to b/ went at
c/ lived for d/ went of
ANGLAIS
Commentaires
La réponse b est fausse. Le déplacement vers Paris implique l’utilisation de « to » (from...to....).
La réponse c est fausse. « For » devrait être remplacé par « in ».
La réponse d est fausse. « Of » ne convient pas.
31. We are out of __________ sparkling water. You should go out and buy some.
a/ Ø b/ the
c/ a few d/ many
483
Commentaires
C’est un exercice sur les dénombrables et les indénombrables. L’eau est indénombrable alors que
les bouteilles d’eau sont dénombrables.
La réponse b est fausse. « The » ne fonctionne pas alors que par exemple « that » conviendrait
(désignant ainsi une eau précise comme Vichy, Badoit....).
La réponse c est fausse. « A few » est toujours suivi d’un nom dénombrable.
La réponse d est fausse. « Many » est associé à des mots dénombrables.
32. Get back _________ me.
a/ four b/ to
c/ at d/ too
Commentaires
La réponse a est fausse. « four » signifie « quatre » et est différent de « for ». La phrase « get back
for me » serait bonne avec une signification différente (= reviens me chercher).
La réponse c est fausse. « at » ne convient pas.
La réponse d est fausse. Le piège classique entre « to » et « too » comme celui entre « of » et « off ».
33. Take it _______.
a/ to you b/ for granted

c/ it’s fun d/ at your son
Commentaires
C’est une expression classique qui signifie « cela va de soi ».

La réponse a est fausse. Elle serait bonne si l’on remplaçait « to » par « for ».
La réponse c est fausse. On pourrait en revanche écrire : « take it for fun » ou encore « take it. It’s
fun ! ».
La réponse d est fausse. Encore une fois, « at » doit être remplacé par « for ».
34. You really looked_______!
a/ at its b/ relaxing
484
c/ bewild d/ for trouble
Commentaires
La réponse a est fausse. « Its » ne convient pas.

La réponse b est fausse. On aurait pu écrire : « relaxed ».
La réponse c est fausse. On aurait pu écrire : « bewildered ».
35. You are ________ wrong !
a/ many b/ to
c/ so d/ a few
Commentaires
La préposition « so » insiste davantage. Avoir tort est une chose, avoir « vraiment » tort en est
une autre.
La réponse a est fausse. « Many » ne convient pas (associé à un nom dénombrable).
La réponse b est fausse. On aurait pu écrire : « You are wrong too », voire « you too are wrong »,
ou tout simplement « you are wrong ».
La réponse d est fausse. Comme « many », « a few » est associé à un dénombrable.
36. He suits that company _____________ his friend’s action.
ANGLAIS
a/ in the wake of b/ as opposite to
c/ contrary of d/ apart
Commentaires
Cette question est compliquée car elle porte sur une expression peu connue. C’est un exemple de
« trouver par élimination ».
La réponse b est fausse. Éventuellement, « as opposed to » peut s’écrire.
La réponse c est fausse. « Contrary », dans ce type de phrase, serait suivi de « to », mais le sens
général de « contrary to » est plutôt « contrairement à » avec un phrase comme « Contrary to popular
belief, Big Foot doesn’t exist ».
La réponse d est fausse. Il manque de toute façon une préposition de type « from ».
485
37. The President wants to _______ security at all diplomatic missions worldwide.
a/ decrease b/ boost
c/ downsize d/ behance
Commentaires
La réponse a est fausse. C’est illogique d’un point de vue du sens.

La réponse c est fausse. « Downsize » se rapporte au personnel (dégraissage, soit réduction de
personnel).
La réponse c est fausse. « Behance » n’existe pas contrairement à « enhance » (= améliorer), qui a
plus le sens de « mise en valeur ».
38. I’m really worried _________ it.
a/ by b/ about
c/ with d/ to
Commentaires
C’est une expression que tout le monde doit connaître, et donc un point vite gagné.
39. Some diseases are more _______ developed by adults than by children.
a/ concerned by b/ likely to be
c/ like to become d/ likewise
Commentaires
La réponse a est fausse. « Developed » est de trop.

La réponse c est fausse. « Like » ne convient pas et « become » est mal choisi.
La réponse d est fausse. L’adverbe « likewise » signifie « de même » et n’a rien à faire ici.
40. Paris ________ among other majors cities for many reasons.
a/ looks out b/ strikes
486
c/ pulls by d/ stands out
Commentaires
La réponse a est fausse. « Look out » signifie « regarder dehors » ou encore « prendre garde »
(« Look out ! » ou encore « watch out »).
La réponse b est fausse. « Strike » signifie en général « frapper ». « Striking » s’emploie comme
« there is a striking thing about.... ».
La réponse c est fausse. « Pull by » n’existe pas. « Pull out » est associé à une idée de sortir.
41. The chief _______ his new fantastic dish on the menu.
a/ designates b/ write
c/ points out d/ links to
Commentaires
La réponse a est fausse. « Designate » est un faux ami qui s’emploie par exemple dans la phrase
« ...he designated his runner-up as the sportsman of the day ».
La réponse b est fausse. Il manque un « s » à « write ».
La réponse d est fausse. On utilise « link » avec « with » (to link a boat with another one).
42. The teacher introduces new topics __________.
ANGLAIS
a/ with caution b/ striking
c/ and old d/ at me
Commentaires
La réponse b est fausse. L’adjectif « striking » devrait être placé avant « topics ».
La réponse c est fausse. Pourquoi pas mais en plaçant « and old » avant « topics ».
La réponse d est fausse. La préposition avant « me » doit être « to ».
43. The soldier will shoot ______ he has _____ shot.
a/ why / a deep b/ as soon as / a clear
487
c/ soon as / an easy d/ when / Ø
Commentaires
La réponse a est fausse. « When » conviendrait à la place de « Why ».

La réponse c est fausse. Il manque « as » avant « soon ».
La réponse d est fausse. « When » ne peut s’utiliser dans cette phrase, si ce n’est avec une
subordonnée comme « when he is ready », ce qui n’est pas le cas ici.
44. Which word is the antonym of the underlined word ?
I think we have got a situation there !
a/ a issue b/ a problem
c/ a difficulty d/ a clear run
Commentaires
Attention à la formulation de ce type de question. Si vous ignorez le mot souligné, alors reliez les
mots proposés entre eux. On voit bien ici que « problem » et « difficulty » ont le même sens.
On comprend que « clear run » est positif donc à l’opposé de « problem ». Par déduction, on voit
que le synonyme des deux mots b et c est donc « issue ».
45. Which word is not a synonym of the underlined word ?
Goals become very difficult.
a/ Purposes b/ Avoidances
c/ Aims d/ Objectives
Commentaires
Attention à la formulation de ce type de questions : ici, la question reformulée revient à se

demander quel est l’antonyme. Sinon, la technique est la même que ci-dessus.
Le verbe « to avoid » est connu et ne peut être synonyme des trois autres.
Sujet n°2
Durée : 30 mn
Coefficient 3
Réponse fausse = - 1 point
Part 1. Grammar
1. The burglar ______ he was untouchable but he finally _________.
a/ think / is catched b/ thought / is caught

c/ thought / got caught d/ thinks / get caught
2. I prefer ________ quiet _______ respect for his job.
ANGLAIS
a/ to stay / out of b/ staying / out of
c/ keeping / for the d/ to keep / for the
3. He noticed he ____________.
a/ was followed b/ was being followed

c/ followed d/ was be followed
4. He _________ a clear voice.
a/ answered with b/ answer in

c/ is answering with d/ answered in
489
5. I kind of ______ him. What _______ you?
a/ like / about b/ liking / for

c/ look / about d/ search / with
6. ___________ for a cup of coffee?
a/ Do you caring b/ Should you care

c/ Would you care d/ You care
7. He did not _______ home until 3 pm.
a/ come b/ rise
c/ got d/ returned
8. I ____ a long way ______ Rennes.
a/ am living / of b/ live / from

c/ live / of d/ am living / from
9. I ran _____ her after ______ my mother.
a/ into / living b/ in / living

c/ into / leaving d/ in / leaving
10. He ___________ so hard.
a/ did not need working b/ did not need to work

c/ needed not working d/ needed not work
11. Can you also ________ the fire burning ?
a/ listen b/ listening
c/ hear d/ wonder
490
12. I wish you ______ here.
a/ are b/ was
c/ be d/ were
13. Let it _____ !
a/ being b/ be
c/ be it d/ being it
14. Humans ______ eat, drink and sleep to live.
a/ should b/ would
c/ can d/ must
15. Not long ago in Las Vegas, an hotel ________ destroyed while a new one ______.
a/ would be / was b/ was being / was being contructed

c/ can be / builds d/ could / is construct
16. As I ______ the edge of _______ my goal, things _________ hand.
a/ was on / achieving / got out of b/ am on / fulfilling / came of

c/ arrived / constructing / slept d/ was / achieve / were gotten
ANGLAIS
17. He coud not ______ what _______ next.
a/ decide / to doing b/ decide / do

c/ decided / to make d/ decide / to do
18. He ____ « I ________ him very soon or things will go wrong ».
a/ has said / would talk b/ said / must see

c/ said / have talked with d/ has said / saw
491
19. When ______ the second floor he ______ and fell on the ground.
a/ reaching / slipped b/ climbing / slips

c/ he reach / slipped d/ reaching / slept
20. He ______ have easily done it but he was away when it ______.
a/ would / occurs b/ could / happened

c/ can / occurred d/ did / happened
Part 2. Vocabulary
21. How ________ do you drive to Vegas?
a/ always b/ rare
c/ came d/ often
22. Have you _______ been to Germany or is it the first time ?
a/ never b/ off
c/ ever d/ no time
23. Which word does not fit in that sentence?
That mountain is really _________ !
a/ impressed b/ awesome
c/ well location d/ hereunder
24. Will you go ______ Paris later this year ?
a/ at b/ to
c/ in d/ into
492
25. Please sign that non ______ agreement.
a/ cancel b/ delay
c/ underscored d/ -disclosure
26. Which word does not fit in the sentence?
He is _______ late.
a/ sometimes b/ always
c/ Ø d/ ever
I was ________ to work more.
a/ told b/ said
c/ there d/ asked
28. Is it a ________ seasons or what?
a/ conversion of b/ change of
c/ miss d/ balance for
ANGLAIS
29. I will not do that until ________ notice.
a/former b/ farther
c/ no d/ further
30. He ________ dinner with his friends.
a/ is taking b/ is having
c/ eats d/ coming
493
31. ________with his comments?
a/ Do you agree b/ You are agreed

c/ You OK d/ Are you agree
I am really __________ your behavior.
a/ disappointed by b/ deceived by
c/ amazing by d/ displeased by
33. It’s ______ of your business.
a/ not b/ none
c/ neither d/ Ø
34. It’s freezing ______ !
a/ calm b/ hot
c/ cold d/ all wright
35. See you _______ !
a/ one of that days b/ before yesterday

c/ yesterday d/ tomorrow
36. There is no place _______.
a/ like home b/ such as home

c/ as home d/ as your home
37. The government has decided to ______ taxes.
a/ rise b/ augment
c/ raise d/ froze
494
38. You are full of ____, I don’t ______ it!
a/ craps / buy b/ crap / purchase

c/ craps / purchase d/ crap / buy
39. I will be there at ten o’ clock _______.
a/ tic tac b/ exact

c/ sharp d/ in deed
40. He succeeded _______ his great efforts.
a/ thanks to b/ thank to
c/ because d/ but
41. Do you have _______ for me?
a/ a advice b/ many advices

c/ a piece of advice d/ a bunch of advice
42. I was fortunate enough to ______ last month.
a/ break even b/ be good in numbers

c/ brick evenly d/ get event
ANGLAIS
43. There is no _______ it.
a/ mistake b/ erroring
c/mistaking d/ error
44. Your current behavior _______ me.
a/ is for b/ please
c/ upsets d/ deceives
495
How long have you been ________ ?
a/ sober b/ broke
c/ here d/ dedicated
Part 1. Grammar
1. The burglar ______ he was untouchable but he finally _________.
a/ think / is catched b/ thought / is caught

c/ thought / got caught d/ thinks / get caught
Commentaires :
La réponse a est fausse. Il manque le « s » au verbe – faute classique –, et la deuxième partie de
cette phrase se construirait de toute manière avec « finally » après « is ».
Les réponses b et d sont fausses. La concordance des temps entre le premier et le second verbe est
importante. Logiquement, l’action se situe dans un passé déterminé, ce qui implique l’utilisation du
prétérit.
ANGLAIS
2. I prefer ________ quiet _______ respect for his job.
a/ to stay / out of b/ staying / out of

c/ keeping / for the d/ to keep / for the
Commentaires
Les réponses b et c sont fausses. L’utilisation de l’infinitif ou du gérondif après certains verbes
est parfois délicate. Il existe en général une différence de sens entre les deux utilisations. Le gérondif
suggère une activité réelle alors que l’infinitif est davantage dans l’univers du potentiel.
Sans être exhaustif, on peut citer les verbes « like, love, hate, prefer, cease, continue, propose ».
Prenons un exemple avec le verbe « prefer » :
497
« I prefer to speak English when I am with Germans because I am not good enough at German. »
(ça peut arriver !)
Mais : « I prefer speaking English than German because I am better at English. »
Cette position du narrateur est ponctuelle et implique l’utilisation du présent simple.
La réponse d est fausse. La préposition adéquate est « out of ». On pourrait penser à « for » qui
n’est pas proposé, mais « for the » est incorrect.
3. He noticed he ____________.
a/ was followed b/ was being followed

c/ followed d/ was be followed
Commentaires
La voix passive utilisée ici est le passé continu, qui se forme avec « to be » conjugué avant le verbe.
Les réponses a et c sont fausses. Ces types de phrases exigent un complément.
La réponse d est fausse. Cette construction n’existe pas.
4. He _________ a clear voice.
a/ answered with b/ answer in

c/ is answering with d/ answered in
Commentaires
Ce type de questions est très compliqué car il s’agit de connaître à la fois le temps à utiliser et la
bonne préposition.
La réponse b est fausse. Il manque le fameux « s » à la troisième personne du présent.
Les réponses a et c sont fausses. Attention aux risques de calque, le français suggère l’utilisation
d’« avec », donc « with ». Mais la préposition adéquate est « in ».
5. I kind of ______ him. What _______ you?
a/ like / about b/ liking / for

c/ look / about d/ search / with
498
Commentaires
L’expression « kind of » est très répandue aux États-Unis et peut se traduire par « en quelque sorte ». La
deuxième partie de la phrase est une expression qui nécessite l’utilisation de la préposition « about ».
La réponse b est fausse. Aucune des deux phrases n’est grammaticalement correcte.
La réponse c est fausse. Il faudrait « at » après « look ».
La réponse d est fausse. La seconde phrase n’existe pas en anglais.
6. ___________ for a cup of coffee?
a/ Do you caring b/ Should you care

c/ Would you care d/ You care
Commentaires
Le temps ici est le conditionnel car on ne sait pas si la personne interrogée va vouloir ou non une tasse
de café.
La réponse a est fausse. Pas de gérondif avec do.
La réponse b est fausse. « Should » comprend une notion de contrainte (extérieure) alors que « would »
est affaire de volonté. Ici, la personne doit choisir de boire une tasse de café ou non.
La réponse d est fausse. Ce n’est pas une question grammaticalement correcte.
7. He did not _______ home until 3 pm.
ANGLAIS
a/ come b/ rise
c/ got d/ returned
Commentaires
La réponse b est fausse. « Rise » (augmenter) n’a rien à faire ici. Une lecture attentive montre que les
réponses c et d sont également fausses. Le verbe utilisé doit être à l’infinitif, ce qui n’est pas le cas.
Il existe plusieurs manières de « rentrer chez soi ». « To get back home » en est une qui serait aussi
cohérente si elle était proposée.
8. I ____ a long way ______ Rennes.
a/ am living / of b/ live / from
499
c/ live / of d/ am living / from
Commentaires
Nous sommes dans le cas classique de l’opposition entre présent simple, qui exprime l’habitude,
et présent progressif, plus ponctuel.
Les réponses a et d sont fausses. Le locuteur habite quelque part sans être de passage. De ce fait,
le verbe est au présent simple.
La réponse c est fausse. La préposition classique dans ce genre de localisation dans l’espace est
évidemment « from », pas « of ».
9. I ran _____ her after ______ my mother.
a/ into / living b/ in / living

c/ into / leaving d/ in / leaving
Commentaires
Quand deux actions sont consécutives, elles se situent dans le même temps.
Une question de vocabulaire est aussi importante. Le piège de « live » (= vivre) et « leave »
(= quitter) est classique. Donc les réponses a et b sont fausses.
La réponse d est fausse. Tomber sur quelqu’un se dit « run into ».
10. He ___________ so hard.
a/ did not need working b/ did not need to work

c/ needed not working d/ needed not work
Commentaires
C’est une question assez simple qui demande simplement de connaître la formation du prétérit.
Les réponses a et c sont fausses. Il n’y a pas de gérondif ici.
La réponse d est fausse. Il manque « to » après « not ».
11. Can you also ________ the fire burning?
a/ listen b/ listening
500
c/ hear d/ wonder
Commentaires
La réponse a est fausse. Il manque une préposition après le verbe.

La réponse b est fausse. Il est impossible de mettre un gérondif ici. De plus, « listen » se construit
avec « to ».
La réponse d est fausse. Elle ne veut rien dire.
12. I wish you _____ here.
a/ are b/ was
c/ be d/ were
Commentaires
La réponse d est correcte. En effet, c’est l’expression d’un souhait qui serait préférable à la réalité.
Il est à noter que l’évolution de l’anglais rend acceptable les deux expressions « I wish I was here » et « I
wish I were here ». Ce n’est pas le seul exemple d’évolution de la langue qui est par définition vivante !
La situation décrite est imaginaire.
Cette phrase est aussi le titre d’une chanson de Pink Floyd.
13. Let it _____ !
ANGLAIS
a/ being b/ be
c/ be it d/ being it
Commentaires
C’est cette fois-ci le titre de la fameuse chanson des Beatles. L’idée transmise par cette phrase
est de laisser les choses telles qu’elles sont, « ainsi soit-il » étant une option. Le mode est l’impératif et
se construit ainsi :
1/ Affirmatif = let + pronom complément (it, her,...) + base verbale
2/ Négatif = don’t (auxiliaire do / formé négative) + let + pronom complément (it, her,...) + base
verbale.
501
14. Humans ______ eat, drink and sleep to live.
a/ should b/ would
c/ can d/ must
Commentaires
C’est une réalité et surtout un impératif : personne ne peut vivre sans manger, boire ni dormir.
Les réponses a, b et c sont fausses. Elles ne traduisent pas l’idée d’obligation.
15. Not long ago in Las Vegas, an hotel ________ destroyed while a new one ______.
a/ would be / was b/ was being / was being

c/ can be / builds d/ could / is construct
Commentaires
Cet exercice aborde la forme passive liée à la forme progressive. Le participe passé simple utilisé
dans la forme passive classique (to be + participe passé) est ici le participe passé progressif avec une
répétition de « to be » sous deux formes (la seconde sous la forme du participe présent).
La réponse a est fausse. Il n’y a pas de concordance des temps.
La réponse c est fausse. Il faudrait une forme passive pour la seconde phrase.
La réponse d est fausse. A la rigueur, il faudrait ajouter « be » après « could » et transformer
l’infinitif de « construct » en participe passé.
16. As I ______ the edge of _______ my goal, things _________ hand.
a/ was on / achieving / got out of b/ am on / fulfilling / came of

c/ arrived / constructing / slept d/ was / achieve / were gotten
Commentaires
C’est une phrase assez compliquée. « On the edge » signifie « sur le point de » et est suivi de la
préposition « of » + ing.
La réponse b est fausse. On ne peut pas écrire « came of » sauf en ce qui concerne l’âge (atteindre
la majorité).
502
La réponse c est fausse. « Arrived » et « constructing » sont déjà à la limite de l’incorrection, mais
« slept » n’a rien à faire ici.
La réponse d est fausse. Tout est faux dans cette phrase : il manque « on » après « was », il n’y a
pas le gérondif après « on the edge of » et enfin « were gotten » ne convient pas.
17. He coud not ______ what _______ next.
a/ decide / to doing b/ decide / do

c/ decided / to make d/ decide / to do
Commentaires
L’expression « what to do next » signifie « quoi faire ensuite ».

La réponse a est fausse. Le gérondif ne convient pas ici.
La réponse b est fausse. Il manque « to » devant « do ».
La réponse c est fausse. Le participe passé n’a rien à faire après « could ».
18. He ____ « I ________ him very soon or things will go wrong ».
a/ has said / would talk b/ said / must see

c/ said / have talked with d/ has said / saw
Commentaires
ANGLAIS
La réponse a est fausse. On ne peut pas dire « I would talk him ».
La réponse c est fausse. On ne peut pas associer « have talked » et « very soon » dans cette phrase.
La réponse d est fausse. C’est également un problème de temps entre « saw » et « very soon ».
19. When ______ the second floor he ______ and fell on the ground.
a/ reaching / slipped b/ climbing / slips

c/ he reach / slipped d/ reaching / slept
Commentaires
La réponse b est fausse. « Climbing » n’est pas adéquat ici et il y a incompatibilité entre présent
503
(« slips ») et prétérit (« fell »).

La réponse c est fausse. La première partie de la phrase est fausse (et de plus, il manquerait « es »
à la troisième personne), et on devrait dire « fell asleep » et non « slept ».
La réponse d est fausse. C’est un piège entre « slips » et « slept »
20. He ______ have easily done it but he was away when it ______.
a/ would / occurs b/ could / happened

c/ can / occurred d/ did / happened
Commentaires
La réponse a est fausse. « Would » est mal choisi, et il y a un problème de concordance des temps
car l’ensemble se situe dans le passé.
La réponse c est fausse. « Can » ne convient pas (passé).
La réponse d est fausse. « Did » n’a rien à faire ici.
Part 2. Vocabulary
21. How ________ do you drive to Vegas?
a/ always b/ rare
c/ came d/ often
Commentaires
La réponse a est fausse. « Always » ne peut pas être utilisé ici.

La réponse b est fausse. « Rare » est un adjectif alors que l’adverbe correspondant serait « rarely ».
La réponse c est fausse. L’expression signifiant « comment se fait-il ? » est « how come » et non
« how came ».
22. Have you _______ been to Germany or is it the first time?
a/ never b/ off
c/ ever d/ no time
504
Commentaires
La règle à laquelle fait appel cet exercice est celle de never / ever.
« Ever » s’emploie à la place de « never » dans les questions, les négations et les conditions comme
c’est le cas ici.
La réponse a est fausse. « Never » signifie « jamais » dans une phrase affirmative. « I never go to
the movies ».
La réponse b est fausse. « Often » conviendrait, pas « off ».
La réponse d est fausse. Ça ne veut rien dire.
23. That mountain is really _________ !
a/ impressed b/ awesome
c/ well location d/ hereunder
Commentaires
La réponse a est fausse. Pourquoi pas « impressive » mais en aucun cas « impressed ».
La réponse c est fausse. « located » au lieu de « location » conviendrait.
La réponse d est fausse. « herunder » est un adverbe utilisé dans un autre sens (« you will find it
hereunder » (= ci-après) ou « hereafter » par exemple).
24. Will you go ______ Paris later this year?
ANGLAIS
a/ at b/ to
c/ in d/ into
Commentaires
Vous devez connaître la construction grammaticale « I go from Paris to Lyon ».
25. Please sign that non ______ agreement.
a/ cancel b/ delay
c/ underscored d/ -disclosure
505
Commentaires
La réponse a est fausse. « Cancel » signifie « annuler », « cancellation » étant « annulation ».

La réponse b est fausse. « Delay » signifie « retard ».
La réponse c est fausse. « Undescored» est le participe passé de « underscore » (« souligner »).
La traduction littérale de cette tournure est « accord de confidentialité », « disclosure » signifiant
« divulgation ». A noter que la tournure anglaise est à la forme négative, alors que la tournure française
est à la forme positive (« confidentialité » étant plus logique que « non divulgation »).
He is _______ late.
a/ sometimes b/ always
c/ Ø d/ ever
Commentaires
Attention au libellé de la phrase : quel mot ne convient pas. Les libellés des questions contiennent
parfois des pièges dans leur formulation.
On peut parfaitement dire « il est parfois en retard » (réponse a), « il est toujours en retard »
(réponse b) et « il est en retard » (réponse c).
« Ever » ne convient pas, car comme vu dans l’exercice 22 ci-dessus, il faudrait utiliser « never »
dans cette phrase affirmative.
I was ________ to work more.
a/told b/ said
c/ there d/ asked
Commentaires
C’est le même type d’exercice et il faut encore chercher l’intrus.

On peut parfaitement dire « On m’a dit de travailler plus » (réponse a), « J’étais là pour travailler
506
plus » (réponse c) et « On m’a demandé de travailler plus » (réponse c).

En revanche, « said » ne peut se construire de cette manière.
28. Is it a ________ seasons or what ?
a/ conversion of b/ change of
c/ miss d/ balance for
Commentaires
Les réponses a et d sont fausses. « Conversion » et « balance for » n’ont aucun rapport avec les
saisons.
La réponse c est fausse. On peut dire « I miss summer » mais cette structure ne convient pas.
29. I will not do that until ________ notice.
a/ former b/ farther
c/ no d/ further
Commentaires
La réponse a est fausse. « Former » se rapporte au passé et non pas au futur.

La réponse b est fausse. C’est un piège possible, à ne pas confondre avec la bonne réponse. « Farther »
ne convient que pour les notions de distances.
ANGLAIS
La réponse c est fausse. Cette phrase ne veut rien dire.
30. He ________ dinner with his friends.
a/ is taking b/ is having
c/ eats d/ coming
Commentaires
La réponse a est fausse. « Taking » ne convient pas.

La réponse c est fausse. Le présent simple ne s’applique pas ici et de plus, l’association de « eat » et
de « dinner » est à la limite de l’incorrection.
507
La réponse d est fausse. Pourquoi pas, mais dans ce cas l’ajout de « for » est nécessaire après
« coming ».
31. ________with his comments ?
a/ Do you agree b/ You are agreed

c/ You OK d/ Are you agree
Commentaires
Seule la réponse a est correcte.
I am really __________ your behavior.
a/ disappointed / by b/ deceived / by
c/ amazing / by d/ displeased / by
Commentaires
C’est une question de vocabulaire et il s’agit encore de trouver l’intrus.

La réponse b est fausse. « Deceived » est un faux ami qui signifie « trompé » et non déçu.
La réponse c est fausse. « Amazed » pourrait éventuellement convenir mais pas « amazing ».
La réponse d est fausse. Cette fois, le verbe exige « with » et non « by ».
33. It’s ______ of your business.
a/ not b/ none
c/ neither d/ Ø
Commentaires
Il importe ici de connaître l’expression.

La réponse a est fausse.
La réponse c est fausse. « Neither » a plusieurs sens. C’est un adjectif (« aucun des deux »), un
508
pronom (« ni l’un ni l’autre »), une conjonction (« moi non plus »)...ou encore un adverbe quand il est
associé avec « nor ».
La réponse d est fausse. Sans le « of », on pourrait dire « it’s your business ».
34. It’s freezing ______ !
a/ calm b/ hot
c/ cold d/ all wright
Commentaires
Il fait très froid. Il s’agit ici d’être logique.

La réponse a est fausse. « Calm » n’a rien à faire ici.
La réponse b est fausse. On n’associe pas « hot» avec « freeze ».
La réponse d est fausse. C’est un piège classique. Ne jamais confondre « all right » et « wright »,
qui n’est plus utilisé.
35. See you _______ !
a/ one of that days b/ before yesterday

c/ yesterday d/ tomorrow
Commentaires
C’est un exercice simple comme il en existe parfois.
ANGLAIS
La réponse a est fausse. L’expression est « one of these days ».
La réponse b est fausse. Une référence au passé dans cette phrase est impossible.
La réponse c est fausse. C’est un piège classique jouant entre passé et futur.
36. There is no place _______.
a/ like home b/ such as home

c/ as home d/ as your home
Commentaires
C’est là encore une expression bien connue.
509
Les réponses b, c et d sont fausses. « as » n’a rien à faire ici.

Les différents usages entre « like » de « as » en tant que prépositions de comparaison sont les
suivants :
‑ « like » (comme, ...) est suivi d’un nom (« like his neighbour »), d’un pronom (« like him »), d’un
gérondif (« like eating something »).
‑ « as » (comme, en tant que...) est suivi d’un verbe (« as I did »), d’une proposition (« as I already
told you »). Attention : s’il s’agit de définir la fonction de quelqu’un (« a pilot »), on écrit comme suit :
« He acts as an engineer. »
37. The government has decided to ______ taxes.
a/ rise b/ augment
c/ raise d/ froze
Commentaires
La réponse a est fausse. « Rise » ne s’emploie pas dans cette forme.

La réponse b est fausse. « Augment » est une invention.
La réponse d est fausse. D’une part, il est impossible que le gouvernement « gèle » les impôts ; et
s’il le faisait, le verbe serait à l’infinitif.
38. You are full of ____, I don’t ______ it!
a/ craps / buy b/ crap / purchase

c/ craps / purchase d/ crap / buy
Commentaires
Voilà deux nouvelles expressions classiques.

Les réponses a et c sont fausses. « Craps » ne peut pas s’utiliser dans cette expression avec un « s ».
La réponse b est fausse. « Purchase » est l’équivalent de « buy » mais pas dans cette expression
consacrée.
39. I will be there at ten o’ clock _______.
a/ tic tac b/ exact
510
c/ sharp d/ in deed
Commentaires
L’expression s’utilise avec « sharp ».

La réponse a est fausse. « Tic tac » est français !
La réponse b est fausse. L’adverbe est « exactly ».
La réponse d est fausse. L’adverbe est « indeed » et non « in deed » en deux mots. C’est un piège
classique. Par ailleurs, « deed » signifie « acte » ou « action ».
40. He succeeded _______ his great efforts.
a/ thanks to b/ thank to
c/ because d/ but
Commentaires
La préposition « thanks to » signifie « grâce à ».

La réponse b est fausse. Il manque le « s » à « thank ».
La réponse c est fausse. « Because » doit être suivi de « of ».
La réponse d est fausse. L’emploi le plus utilisé de « but » est dans le sens de « mais ». A noter qu’il
est parfois utilisé pour « sauf » : « They all jumped but Jim » (ils ont tous sauté sauf Jim).
41. Do you have _______ for me?
ANGLAIS
a/ a advice b/ many advices
c/ a piece of advice d/ a bunch of advice
Commentaires
Il est important de noter que vous risquez d’entendre « give an advice » qui est parfois toléré à
l’oral, un peu comme « par contre » vs « en revanche » en français.
La réponse a est fausse. Elle est tout d’abord incorrecte grammaticalement, et ce serait « an »
devant « advice » à l’oral, non pas « a ».
La réponse b est fausse. « Advice » est indénombrable.
La réponse d est fausse. « A bunch » s’utilise avec des mots dénombrables.
511
42. I was fortunate enough to ______ last month.
a/ break even b/ be good in numbers

c/ brick evenly d/ get event
Commentaires
Cette expression signifie « rentrer dans ses frais » ou « atteindre le point mort » d’un point de
vue financier.
La réponse b est fausse. L’expression serait « to be good with numbers ». Encore un choix de
préposition.
La réponse c est fausse. Ce n’est pas « evenly ».
La réponse d est fausse. L’expression est « get even » (prendre sa revanche) suivi de « with ». « Get
event » seul ne veut rien dire ici.
43. There is no _______ it.
a/ mistake b/ erroring
c/mistaking d/ error
Commentaires
C’est une expression.

Les réponses a et d sont fausses. On pourrait en revanche écrire « there is no mistake/error in it ».
La réponse b est fausse. « Erroring » ne convient pas.
44. Your current behavior _______ me.
a/ is for b/ please
c/ upsets d/ deceives
Commentaires
Pour information, notez que « behavior » et « behaviour » peuvent convenir. « Our » en anglais
devient « or » en américain. C’est également vrai pour d’autres formes de mots (terminaison en -er ou
-re ; terminaison en -se ou -ze...).
512
La réponse a est fausse. Ça ne veut rien dire.

La réponse c est fausse. Il faudrait ajouter un « s » final à « please » pour l’accorder.
La réponse d est fausse. C’est un piège classique de calque. Ne jamais confondre « deceive » et
« disappoint ».
How long have you been ________ ?
a/ sober b/ broke
c/ here d/ dedicated
Commentaires
Il s’agit encore de la chasse de l’intrus.

On peut parfaitement dire « Depuis combien de temps êtes-vous sobre » (réponse a), « Depuis
combien de temps es-tu fauché ? » (réponse c) et « Depuis combien de temps es-tu ici ? » (réponse c).
« Dedicated » s’utilise avec la préposition « to » : « to be dedicated (ou « committed » par exemple)
to something ».
ANGLAIS
513
Sujet n°3
Durée : 30 mn
Coefficient 3
Réponse fausse = -1 point
Part 1. Grammar
1. He ________me he was away yesterday but indeed he ________.
a/ has told / has stayed home b/ just told / stayed home

c/ told / stayed at home d/ has just told / has stayed at home
ANGLAIS
2. I really love ________ chess. This is my game.
a/ playing b/ gambling
c/ to play d/ to gamble
3. I _________ drive but I ________ drive.
a/ could / didn’t b/ can / don’t want to

c/ began to / cease d/ Ø / want not
4. I _______ do the dishes now but I am really too tired.
a/ Ø b/ would
515
c/ will d/ should
5. My neighbor _______ bad things.
a/ is always telling me b/ says to me

c/ always tells me d/ is saying to me
6. When the cat ______ the mice _______.
a/ will be away / will play b/ should be away / plays

c/ is away / will play d/ will leave/ plays
7. Do you know where their shop ________?
a/ is situated b/ lies
c/ is located d/ stands for
8. Some data _______ factory activity _________ in some countries last September.
a/ has showed / fell b/ proved / fell

c/ showed / shut d/ has proved / shut
9. That shop suffered from a ___________ last Semester.
a/ 15-day shutdown b/ close of 15 days

c/ 15 days fall d/ decrease of 15 days
10. Where do you _________ go when you have some free time?
a/ sometimes b/ usually
c/ not d/ ever
11. Never ____! That ______ will do the ______.
a/ take / thing / treat b/ say / stiff / tric

c/ mind / stuff / trick d/ go / motor / thing
516
12. As there ______ no seat inside the theater he ______ stay outside.
a/ is / would b/ would / did

c/ was / must d/ was / had to
13. A gift ______ to you but I ______ by everybody!
a/ gave to / was forgot b/ was given / was forgotten

c/ was gotten / was forgiven d/ got / was forgiven
14. ______ the door and ______ go away.
a/ You open / leave b/ Shut / let

c/ Open / let him d/ You should open / leave him
15. I think that Paris ______ the most visited city in the world.
a/ would b/ is
c/ can d/ could
16. _______ you be so kind as to _____ the door please?
a/ Could / shut b/ would / close

c/ can / shut d/ might / close
ANGLAIS
17. I ________ blame her for the loss _________ I think she is not guilty.
a/ must / though b/ should / thought

c/ had to / would d/ can / because
18. He __________ the dining room.
a/ left of b/ went out of

c/ gone d/ is sleeped in
517
19. I _________ on that car ______ hours!
a/ have been working / for b/ used to work / during

c/ worked / since d/ work / for
20. He ________ leave France until Christmas.
a/ would b/ will not

c/ can d/ did
Part 2. Vocabulary
21. I __________ your gullash. What is your secret?
a/ almost eat b/ hate to eating

c/ always hate d/ really like
22. His son is _________ him though he does not work as he should.
a/ as well as b/ as to
c/ as d/ like
23. _________ golf? If so we should play sometimes.
a/ Do you play b/ Are you playing

c/ Do you d/ What about
24. If you happen to go through Paris please call me and we’ll have _______ eat.
a/ croc too b/ a bite to

c/ bread to d/ too
25. He ________ to leave his company pretty soon.
a/ plan b/ will
c/ intends d/ fits
518
He _______ smoke.
a/ might b/ who
c/ Ø d/ must be
27. Let her do that _______ if she likes doing it.
a/ journay b/ journey
c/ trips d/ returned
28. There never were _______ students around here.
a/ so few b/ much
c/ none d/ so little
29. His children had such a _______ that he felt responsible for it.
a/frighten b/ afraid
c/ fright d/ frozen
30. She went to that show _______ curiosity.
ANGLAIS
a/ for b/ out of
c/ by d/ because
31. He was _________ by the loud music.
a/ bewildered b/ amusing
c/ stoned d/ dazzled
32. I don’t know _______ friend she prefers.
a/ which one b/ which

c/ what d/ who
519
33. He is quite concerned ______ his brother’s problems and less concerned ______ his com-
pany’s turnover.
a/ with / with b/ about / with

c/ by / by d/ about / about
34. The neighbors in _______ house he is currently living are folks of his.
a/ whose b/ whenever
c/ a d/ what
35. Twenty _______ students passed the exam but ___________ students failed.
a/ thousand / thousand b/ thousands / thousands

c/ thousands / thousand of d/ thousand / thousands of
36. He prefers ________ than going to the movies but tonight he likes ______ to the movies.
a/ reading / to go b/ to read / going

c/ to read / to go d/ reading / going
37. He learns ______ and _________ of his essay is quite good.
a/ English / the English b/ the English / English

c/ the English / the English d/ english / the english
38. _____________ are green.
a/ The legs of his master’s chair b/ The chair’s legs of his master
c/ His master’s chairs legs d/ The legs of his master’s chair
39. Do you have ______ sugar?
a/ few b/ no
c/ any d/ canne
520
40. Do you have _______ to say? ‑ I have _______ to say.
a/ anything / nothing b/ something / anything

c/ nothing / something d/ something / not
41. Have you found my watch _______? ‑ No, it is _______ around here.
a/ somewhere / no b/ somewhere / nowhere

c/ anywhere / somewhere d/ in a place / not
42. He has got _______ and gives _______ to ladies.
a/ manners / way b/ style / out

c/ class / green d/ guts / style
43. Do you know how to ________ and also to _____ of yourself?
a/ make faces / make fun b/ do grinds / make joy

c/ joke / fun d/ make jokes / do fun
44. Are you satisfied _______ what you have?
a/ of b/ for
c/ with d/ by
ANGLAIS
45. _______ me to call the guy whose name I can’t ______ as he likes ______ his memories
with my father.
a/ Remember / recalling / remind b/ Recall / remind / remember

c/ Recall / remember / remind d/ Remind / remember / to recall
521
Part 1. Grammar
1. He ________me he was away yesterday but indeed he ________.
a/ has told / has stayed home b/ just told / stayed home

c/ told / stayed at home d/ has just told / has stayed at home
Commentaires
Cette phrase est assez simple. L’action est située précisément dans le passé, ce qui implique
l’utilisation du prétérit (réponse a et d fausses).
L’expression est « to stay home » et non « to stay at home » (réponses c et d fausses).
À noter que les deux expressions « he is at home » and « he is home » sont correctes, la seconde
étant plus familière.
À noter que « just », en tant qu’adverbe, précise que l’action vient de se dérouler. « Indeed » est
ANGLAIS
un adverbe qui insiste en quelque sorte sur l’action (= vraiment, en effet...).
2. I really love ________ chess. This is my game.
a/ playing b/ gambling
c/ to play d/ to gamble
Commentaires
L’utilisation de l’infinitif ou du gérondif après certains verbes est parfois délicate. Il existe en
général une différence de sens entre les deux utilisations.
Le gérondif suggère une activité réelle alors que l’infinitif est plus dans l’univers du potentiel.
523
Sans être exhaustif, on peut citer les verbes : « like, love, hate, prefer, cease, continue, propose ».
Prenons un exemple avec le verbe « hate » :
I prefer to speak English when I am with Germans because I am not good enough at German
(ça peut arriver !).
Mais : I prefer speaking English than German because I am better at English. La réponse c est
donc fausse.
A noter également que le mot « gamble » a un autre sens, comme par exemple : « Why do people
gamble too much? », c’est-à-dire avec un sens d’addiction au jeu. On parle d’ailleurs de « gamblers »
(réponses b et d fausses).
3. I _________ drive but I ________ drive.
a/ could / didn’t b/ can / don’t want to

c/ began to / cease d/ Ø / want not
Commentaires
Les modaux sont suivis de la base verbale, sans « to ». Ils s’utilisent sans auxiliaire car ce sont en
réalité des « auxiliaires modaux » qui se suffisent à eux-mêmes.
Ici, on pourrait remplacer « I can drive » par « I know how to drive ». C’est une affirmation et non
une question du type « Can I drive? ».
La réponse a (fausse) a un problème de concordance des temps. On aurait pu avoir « I could have
driven but I prefered going by bus (voir l’explication sur le gérondif ci-dessus).
On ne peut pas utiliser « cease » dans cette phrase (réponse c fausse).
« I want not » n’existe pas (réponse d fausse).
4. I _______ do the dishes now but I am really too tired.
a/ Ø b/ would
c/ will d/ should
Commentaires
Dans cette phrase, le locuteur est fatigué. Il ne va donc pas faire sa vaisselle mais il devrait
profiter de son temps libre pour le faire. Et il sait qu’il a tort.
524
De fait, le locuteur ne fait pas la vaisselle (réponse a fausse).

Le « would » pourrait être utilisé s’il y avait « if » dans la seconde partie de la phrase (réponse b
fausse).
La présence de « now » exclut « will » (réponse c fausse).
5. My neighbor _______ bad things.
a/ is always telling me b/ says to me

c/ always tells me d/ is saying to me
Commentaires
Il ne faut jamais traduire littéralement de l’anglais au français et réciproquement.

Ici, dans la cadre d’une narration, « tell » s’impose. Les réponses b et d sont fausses.
« Always » implique une répétition de cette action et exclut donc le présent progressif (réponse
a fausse).
6. When the cat ______ the mice _______.
a/ will be away / will play b/ Should be away / plays

c/ is away / will play d/ will leave / plays
Commentaires
ANGLAIS
C’est une question-piège qui ne devrait théoriquement pas tomber, mais lire quelques expressions
et autre « idioms » pourrait toutefois être une bonne idée.
La réponse a (fausse) utilise un futur de trop.
Le conditionnel n’a rien à faire dans une affirmation (réponse b fausse).
Le futur ne s’emploie pas avec « when » (réponse d fausse).
7. Do you know where their shop ________?
a/ is situated b/ lies
c/ is located d/ stands for
525
Commentaires
Cet exercice est assez simple dans la mesure où on connaît l’expression adéquate.
« Situated » ne veut rien dire (réponse a fausse). Le seul mot proche est « situation » comme dans
la phrase « we have got a situation », « situation » pouvant être remplacé par « problem » (nous avons
un problème).
« Lie » signifie le plus souvent être allongé/couché ou encore mentir. (réponse b fausse).
« Stand for » signifie « prendre position pour » ou encore « signifier ».(réponse d fausse).
8. Some data _______ factory activity _________ in some countries last September.
a/ has showed / fell b/ proved / fell

c/ showed / shut d/ has proved / shut
Commentaires
Dans la mesure où l’action se situe en septembre, l’utilisation du prétérit est obligatoire. Les
réponses a et d sont fausses.
La réponse c est fausse. « Shut » s’utilise dans le sens de « fermer » et non pas de « chuter » (faux
ami).
9. That shop suffered from a ___________ last Semester.
a/ 15-day shutdown b/ close of 15 days

c/ 15 days fall d/ decrease of 15 days
Commentaires
Une durée s’écrit avec un trait d’union et sans pluriel, ce qui exclut « 15 days » (et « fall » ne veut
rien dire ici). La réponse c est donc fausse.
« Close » et « decrease » ne veulent rien dire ici (réponse b et d fausses).
10. Where do you _________ go when you have some free time?
a/ sometimes b/ usually
c/ not d/ ever
526
Commentaires
L’utilisation du présent simple montre une habitude. La question est de savoir où la personne
interrogée va quand elle a du temps libre.
La réponse a est fausse. « Sometimes » implique un cas ponctuel.
La réponse c est fausse. La négation serait après l’auxiliaire, pas après le sujet.
Les adverbes de temps « ever » et « never » signifient « jamais » et s’emploient comme suit :
‑ Have you ever seen such a great show !
‑ I have never visited another country than France.
« Ever » ne peut donc s’employer ici. (réponse d fausse).
A noter que la phrase est également bonne sans mot supplémentaire : « Where do you go when
you have some free time? »
11. Never ____! That ______ will do the ______.
a/ take / thing / treat b/ say / stiff / tric

c/ mind / stuff / trick d/ go / motor / thing
Commentaires
Regardons de plus près les trois mots proposés pour l’expression de la première phrase.
‑ « Never take », « Never go » et « Never say » ne sont pas des expressions en elles-mêmes. On dit
« never take anything for granted » ou encore « never say never again ».
‑ Plusieurs mots pourraient convenir pour le second mot recherché : « thing » et « motor » sont
ANGLAIS
cohérents. En revanche, « stiff » est un adjectif qui signifie « rigide ».
‑ La fin de la seconde phrase est une expression. « Thing » pourrait à la rigueur convenir, « treat »
est dans l’expression d’Halloween « treat or trick ». « Tric » n’existe pas.
La réponse c est donc la réponse correcte. C’est la seule option, avec « mind » de l’expression
« never mind » (= ça ne fait rien).
12. As there ______ no seat inside the theater he ______ stay outside.
a/ is / would b/ would / did

c/ was / must d/ was / had to
527
Commentaires
La concordance des temps est une notion très importante en anglais.

La réponse a est fausse. En revanche, si une phrase commence par « if », que la première partie
de la phrase est au prétérit (was), la seconde partie est au conditionnel présent : « If he were home today
he would work. »
La réponse b est fausse. « Would » seul ne veut rien dire ici.
La réponse c est fausse. « Must » ne s’emploie jamais au passé et il laisse la place à « had to ».
13. A gift ______ to you but I ______ by everybody!
a/ gave to / was forgot b/ was given / was forgotten

c/ was gotten / was forgiven d/ got / was forgiven
Commentaires
Il s’agit ici simplement – mais c’est essentiel – de connaître parfaitement les verbes irréguliers les
plus utilisés en anglais, ce qui donne ici :
Infinitif Prétérit Participe passé (pp) Traduction
To give gave given donner
to forget forgot forgotten oublier
to forgive forgave forgiven pardonner
La forme utilisée est la forme passive qui requiert ici la construction be + pp.
Les réponses a et d sont donc fausses.
La réponse c est fausse. Elle fonctionne grammaticalement mais pas l’utilisation de « forgiven »
(sens).
14. ______ the door and ______ go away.
a/ You open / leave b/ Shut / let

c/ Open / let him d/ You should open / leave him
528
Commentaires
Ce sont des verbes simples dont vous connaissez le sens.

Il est impossible d’utiliser « leave » (quitter). Les réponses a et d sont fausses.
La réponse b est fausse. Elle fonctionnerait avec un autre sens (« Shut the door and let him go
away ») et l’ajout d’un pronom personnel.
La réponse c est donc la réponse correcte. C’est une utilisation classique de l’impératif.
15. I think that Paris ______ the most visited city in the world.
a/ would b/ is
c/ can d/ could
Commentaires
Cette phrase est simple et énonce une quasi certitude. Le conditionnel n’a donc pas de raison
d’être. La réponse a est fausse.
« Can » ne peut s’utiliser dans cette phrase. La réponse c est fausse.
Si le locuteur n’est pas sûr de son fait, il peut utiliser « could be » mais pas le modal « could » seul.
La réponse d est fausse.
16. _______ you be so kind as to _____ the door please?
a/ could / shut b/ would / close
ANGLAIS
c/ can / shut d/ might / close
Commentaires
Avant tout, la différence entre « shut the door » et « close the door » est faible, la seconde étant
plus classique que la première, plus radicale. Ici, on est dans le registre « close ». Les réponses a et c sont
fausses.
De plus, on ne peut pas employer « might » dans ce type de phrase. La réponse d est fausse.
Voilà quelques exemples non exhaustifs d’utilisations de modaux :
‑ « Shall » et « shoud » sont liés à une idée d’obligation.
‑ « Will » et « would » qualifient la volonté.
‑ « May » et « might » parlent de probabilité.
529
‑ « Can » et « could » ont un rapport avec la possibilité physique. « Could » s’utilise également
comme « can » dans le cas où quelque chose aurait pu se produire.
‑ « Can » est employé pour désigner la capacité, et il s’utilise avec les verbes de perception, « may »
étant plus formel dans la permission....
17. I ________ blame her for the loss _________ I think she is not guilty.
a/ must / though b/ should / thought

c/ had to / would d/ can / because
Commentaires
Ce n’est pas « thought » (penser au prétérit) qui doit être utilisé ici mais « though » (= bien que).
La réponse b est fausse.
La réponse c est fausse. Il n’existe pas de lien entre le début et la fin de la phrase, « would »
exprimant le conditionnel.
Il n’existe pas non plus de lien de causalité entre les deux parties de la phrase, ce qui exclut
l’utilisation de « because ». La réponse d est fausse.
18. He __________ the dining room.
a/ left of b/ went out of

c/ gone d/ is sleeped in
Commentaires
La réponse a est fausse. La préposition « of » est de trop.

« Gone » est un participe passé, donc impossible ici. La réponse c est fausse.
« Asleep » fonctionnerait mais pas « sleeped », qui n’existe pas (le verbe est irrégulier). La réponse
d est fausse.
19. I _________ on that car ______ hours!
a/ have been working / for b/ used to work / during

c/ worked / since d/ work / for
530
Commentaires
Cette phrase demande le rappel de plusieurs règles.

Tout d’abord, celle de « since », « for » et « during ».
‑ « Since » définit l’origine et s’utilise le plus souvent avec le present perfect, parfois avec le past
perfect : « He hasn’t been to London since 2010. »
‑ « For » précise une durée. Il s’utilise avec différents temps selon que l’action se poursuive ou
non, par exemple : « He has slept for days ; he has been playing football for hours. »
‑ « During » s’emploie dans le cadre d’un événement : « He was in Dublin during Christmas. »
Ensuite, « to be used to », « used to » :
‑ « Used to » s’intéresse à une action ou à quelque chose que l’on faisait : « I used to smoke » (= et
maintenant je ne fume plus).
‑ « I m used to + ing » exprime une habitude : « I am used to drinking tea. »
Ici, « During » n’est pas cohérent car aucune période particulière n’est spécifiée. La réponse b est
fausse.
La réponse c est fausse car aucune date du passé n’est précisée.
La réponse d est fausse. « Work » qualifie le présent et non une évolution à partir du passé.
La réponse a est donc la réponse correcte. L’utilisation du gérondif montre que le narrateur
continue de travailler sur la voiture.
20. He ________ leave France until Christmas.
a/ would b/ will not
ANGLAIS
c/ can d/ did
Commentaires
La réponse a est fausse. « Would » demanderait une seconde partie à cette phrase (avec par
exemple « if »).
La réponse c est fausse. « Until » empêche cette phrase d’être correcte. On pourrait dire « He
can leave France in Christmas » mais on dirait plutôt « He will be able to leave France in Christmas ».
La réponse d est fausse car elle mélange passé et futur. On aurait pu écrire « He left France last
Christmas ».
La réponse a est donc la réponse correcte. Elle exprime une certitude.
531
Part 2. Vocabulary
21. I __________ your gullash. What is your secret?
a/ almost eat b/ hate to eating

Commentaires
Les règles d’emploi des verbes exprimant des sentiments ont été vues plus haut (cf. commentaires
de la question 2). Ici, on peut imaginer que la personne aime ou déteste le plat. Mais comme elle demande
la recette, il s’agit plutôt de la première option.
La réponse a est fausse. Ou plutôt incohérente. Surtout, elle impliquerait l’emploi du prétérit
(« ate »).
La réponse b est fausse. La réponse est proche de celle précédente. De plus, on écrirait « hate
eating » ou « hate to eat », mais pas « hate to eating ».
La réponse c est fausse, car incohérente, « always » n’ayant rien à faire ici.
22. His son is _________ him though he does not work as he should.
c/ as d/ like
Commentaires
Les adjectifs de comparaison sont assez simples d’utilisation mais leur usage est varié. On peut
distinguer entre autres les points suivants :
‑ « As » est un comparatif d’égalité. Il est parfois confondu avec « like » : l’expression « sage
comme une image » se traduit par « good as gold ».
‑ « As » définit également une qualité : « He acted as CEO during a 5-day period ». La réponse c
est donc fausse.
‑ « Like » de son côté peut permettre une comparaison : « he is like his brother ». Ou encore « it
fits you like a glove » (expression « aller comme un gant »).
‑ On pourrait utiliser « as well as » dans une phrase comme : « his brothers as well as him love
dancing ». La réponse c est fausse.
‑ « as to » et « as for » se traduisent par « quant à ». La réponse b est fausse.
532
23. _________ golf? If so we should play sometimes.
a/ Do you play b/ Are you playing

c/ Do you d/ What about
Commentaires
« Golf » n’est pas un verbe et on parle de « playing golf ». La réponse c est donc fausse.
La réponse b est fausse. Elle serait correcte avec l’ajout de « currently » avant « playing ».
La réponse d est fausse. Elle serait correcte avec « golfing » au lieu de « golf ».
La réponse a est donc la réponse correcte. Elle exprime une généralité.
24. If you happen to go through Paris please call me and we’ll have _______ eat.
a/ croc too b/ a bite to

c/ bread to d/ too
Commentaires
A « crock » est un pot de terre ou a d’autres significations, mais pas « croc ». La réponse a est
fausse.
On dirait éventuellement « some bread » ou encore « a piece of bread ». La réponse c est fausse.
« Too » signifie « trop ». La réponse d est fausse.
ANGLAIS
25. He ________ to leave his company pretty soon.
a/ plan b/ will
c/ intends d/ fits
Commentaires
Ici, il s’agit à la fois d’une question de vocabulaire et d’attention.

L’attention, d’une part, pour le fameux « s ». La réponse a est fausse, car il manque un « s ». Sinon,
« plans » fonctionnerait.
D’autre part, quand les modaux sont suivis de l’infinitif, c’est sans « to ». La réponse b est donc
533
fausse.
Pour « fit », sa signification est « aller, convenir » dans le sens d’un vêtement (cf. les commentaires
de la question 22). La réponse d est fausse.
La réponse c est donc la réponse correcte. Plusieurs synonymes de « to indend » existent en dehors
de « to plan » comme « to aim », « to have in mind »…
He _______ smoke.
a/ might b/ who
c/ Ø d/ must be
Commentaires
La réponse b est fausse. Elle fonctionnerait si « smoke » avait le « s » final de la troisième personne.
Il en va de même pour la réponse c.
La réponse d est fausse, « be » ne pouvant être utilisé ici sans le gérondif « smoking ».
La réponse a est donc la réponse correcte. « May » serait également bon. « May » et « might »
expriment la possibilité. L’évolution de la langue permet aux deux mots d’être assez interchangeables,
« might » restant le seul utilisé dans le passé.
27. Let her do that _______ if she likes doing to.
a/ journay b/ journey
c/ trips d/ returned
Commentaires
« Journay » n’existe pas. La réponse a est fausse.

La réponse c est fausse, « trip » devant être au singulier.
« Returned » (= retour) n’a pas de sens ici, même le nom « return » serait difficile à utiliser. La
réponse d est fausse.
534
28. There never were _______ students around here.
a/ so few b/ much
c/ none d/ so little
Commentaires
Nous devons appliquer ici la règle des dénombrables et des indénombrables.

« Much » et « little » s’emploient avec les noms indénombrables, alors que « many » et « few » avec
les dénombrables. Les réponses b et d sont donc fausses.
« No » signifie « pas de » alors que « none » signifie « aucun ». La réponse c est fausse.
La réponse a est donc la réponse correcte. « Few » et « many » fonctionneraient aussi.
29. His children had such a _______ that he felt responsible for it.
a/frighten b/ afraid
c/ fright d/ frozen
Commentaires
C’est une question typique de vocabulaire.

« Frighten » est le verbe « effrayer », et non pas un nom. La réponse a est fausse.
« Frozen » est le participe passé de « freeze » qui signifie « geler ». La réponse d est fausse.
« Afraid» est un adjectif. La réponse b est fausse.
ANGLAIS
30. She went to that show _______ curiosity.
a/ for b/ out of
c/ by d/ because
Commentaires
Il s’agit ici de choisir la bonne préposition. Ce n’est jamais simple car c’est l’aspect le plus difficile
à gérer en anglais. C’est parfois également difficile en français, à part les classiques « le copain de » plutôt
que « le copain à » (et pourtant, une grande partie des Français utilise la seconde formule…)
Si vous ne connaissez pas la réponse, procédez par élimination.
535
La réponse d est fausse car « because » dans ce type de phrase se construirait avec « of » : « because
of » (= en raison de).
« For » ne veut pas dire « par » mais « pour ». La réponse a est fausse.
Il ne reste que « by » et « out of ». « By » est plutôt associé à des lieux ou des moyens ; on dit aussi
« by chance », mais c’est une expression figée. La réponse c est fausse.
31. He was _________ by the loud music.
a/ bewildered b/ amusing
c/ stoned d/ dazzled
Commentaires
C’est une question de vocabulaire et de synonymes.

La réponse b est fausse. À la rigueur, on pourrait utiliser « amused », ailleurs et dans un autre
sens, mais jamais « amusing ». « Amazed » conviendrait.
« Stoned » est utilisé en général en langage familier pour « bourré », « défoncé », ou encore
« caillassé ». La réponse c est fausse.
« Dazzled » est en rapport avec la vision (aveuglée) et n’a rien à faire ici. La réponse d est fausse.
32. I don’t know _______ friend she prefers.
a/ which one b/ which

c/ what d/ who
Commentaires
« Which one » pourrait s’utiliser dans une phrase comme : « Among his friends which one does
she prefer? ». La réponse a est fausse.
« What » s’applique aux choses plutôt qu’aux personnes. La réponse c est fausse.
« Who » ne peut pas fonctionner ici. La réponse d est fausse.
33. He is quite concerned ______ his brother’s problems and less concerned ______ his com-
pany’s turnover.
a/ with / with b/ about / with

c/ by / by d/ about / about
536
Commentaires
Cet exercice est tout sauf simple. En réalité, ces prépositions peuvent être utilisées à l’oral sans
que votre interlocuteur soit choqué, mais une seule est bonne.
Les prépositions sont compliquées à employer en anglais... et parfois aussi en français. Par
exemple, en français, on entend couramment dire « j’invite quelqu’un pour dîner ». La phrase correcte
est naturellement « j’invite quelqu’un à dîner ». En revanche, « je crée une invitation pour inviter mes
amis à dîner. »
L’utilisation de « about » (ou d’ailleurs de « by ») sous-entend l’implication du narrateur (« I am
worried about »). En utilisant « with », le narrateur est moins impliqué.
La réponse a est fausse. Impossible à cause du premier « with ».
La réponse c est fausse. Impossible à cause du premier « by ».
La réponse d est fausse. Impossible à cause du second « about ».
34. The neighbors in _______ house he is currently living are folks of his.
a/ whose b/ whenever
c/ a d/ what
Commentaires
« Whenever » signifie « n’importe quand » ou encore « chaque fois ». Rien à voir ici. La réponse
b est fausse.
La phrase fait mention d’une maison en particulier, de fait « a » ne convient pas. La réponse c est
ANGLAIS
fausse.
« What » ne signifie pas « laquelle ». La réponse d est fausse.
Ce type de phrase est rarement employé.
35. Twenty _______ students passed the exam but ___________ students failed.
a/ thousand / thousand b/ thousands / thousands

c/ thousands / thousand of d/ thousand / thousands of
Commentaires
La règle est essentielle à connaître dans cet exercice.
537
« Hundred », « thousand » et « million » sont des adjectifs quand ils sont précédés d’un nombre
précis. Dans ce cas, ils sont invariables.
36. He prefers ________ than going to the movies but tonight he likes ______ to the movies.
a/ reading / to go b/ to read / going

c/ to read / to go d/ reading / going
Commentaires
Parfois, certaines phrases sont reprises plusieurs fois avec un arrangement différent. C’est le cas
ici (cf. la règle énoncée dans le commentaire de l’exercice 2 ci-dessus).
Ici, la personne à laquelle le narrateur se réfère va aller ce soir au cinéma, et ce contrairement à
ses habitudes. La réponse a est donc la réponse correcte.
37. He learns ______ and _________ of his essay is quite good.
a/ English / the English b/ the English / English

c/ the English / the English d/ english / the english
Commentaires
Ici, l’adjectif habituel « English » s’emploie comme nom pour qualifier l’anglais utilisé
spécifiquement par le protagoniste. De plus, n’oubliez pas que tout nom, adjectif ou autre s’apparentant
à un pays prend une majuscule. Ce n’est bien sûr pas la même chose en français (et non pas en
« Français »!). La réponse d est fausse.
En revanche, le premier « English » est générique car il désigne la langue anglaise dans sa
globalité. Les réponses b et c sont fausses.
38. _____________ are green.
a/ The legs of his master’s chair b/ The chair’s legs of his master
c/ His master’s chairs legs d/ The legs of his master’s chair
Commentaires
Le possessif ne s’applique pas aux objets inanimés comme une chaise. La construction du
538
possessif se fait avec « ’s ». On ajoute seulement une apostrophe aux mots d’origine classique ou pour les
pluriels avec « s ». La réponse d est donc la réponse correcte.
39. Do you have ______ sugar?
a/ few b/ no
c/ any d/ canne
Commentaires
« Sugar » est indénombrable alors que « piece of sugar » est dénombrable. C’est par exemple la
même chose pour « tea » et « tea bags ». La réponse a est fausse.
La réponse b est fausse. La phrase ne se construirait pas comme ça.
La réponse d est fausse. « Canne » ne s’écrit pas ainsi mais de la façon suivante : « cane » (« can
sugar » vs « sucre de canne » en français).
40. Do you have _______ to say? ‑ I have _______ to say.
a/ anything / nothing b/ something / anything

c/ nothing / something d/ something / not
Commentaires
« Something » peut s’employer dans une phrase affirmative ou une phrase interrogative, et dans
ANGLAIS
ce dernier cas on pense que la réponse sera positive.
Dans le cas de « anything » qui ne s’emploie que dans une phrase interrogative, on ne sait pas si
la personne interrogée répondra positivement ou non.
« Nothing » s’utilise uniquement dans une phrase affirmative.
Ici, la question peut s’écrire avec « anything » ou « something », tout dépend du contexte.
Cependant, la réponse à cette question ne peut être que « nothing » (= rien à dire) ou « something »
(= quelque chose à dire). La réponse a est la réponse correcte car elle est la seule à répondre simultanément
à ces obligations.
41. Have you found my watch _______ ? ‑ No, it is _______ around here.
a/ somewhere / no b/ somewhere / nowhere
539
c/ anywhere / somewhere d/ in a place / not
Commentaires
Les explications sont les mêmes pour les mots construits avec « where », ou encore « body »,
« one »... mais avec un sens différent ici, car on recherche quelque chose de factuel.
En ce qui concerne « place », « location », on parle de lieux précis et déterminés comme par
exemple : « Do you have a place to live ? ».
Le propriétaire de la montre sait que sa montre est quelque part mais il ne sait pas où, et
« anywhere » comme « somewhere » peuvent convenir. La personne à qui cette question s’adresse sait
donc que la montre existe, mais il ignore où elle se trouve, ce qui exclut une négation. Les réponses a, b
et d sont fausses.
La réponse c est la réponse correcte car elle est la seule à répondre simultanément à ces obligations.
A noter que l’inversion de « somewhere » et « anywhere » est tout aussi acceptable.
42. He has got _______ and gives _______ to ladies.
a/ manners / way b/ style / out

c/ class / green d/ guts / style
Commentaires
Là encore, il s’agit d’une question de vocabulaire. On parle de quelqu’un qui a une bonne
éducation (« manners » en l’occurrence) et qui s’efface devant les femmes. On pourrait jouer avec les
mots en utilisant « style ». « Class » s’utilise avec des qualificatifs comme par exemple « middle class ».
« Guts » signifie « tripes », dans le sens de « courage ». « Laisser passer quelqu’un » se dit « give
way ».
43. Do you know how to ________ and also to _____ of yourself?
a/ make faces / make fun b/ do grinds / make joy

Commentaires
Soit vous connaissez les expressions et cette question est facile, soit vous devez deviner le sens.
540
« Do fun » est peu probable. « Make joy » ne correspond pas à grand chose : « faire la joie », mais
il serait associer dans ce cas à « to » pour faire de la joie à quelqu’un et non pas à « of ».
Une des traductions de « grind » est « corvée », et « to grind » signifie entre autres « écraser ».
« Fun of yourself » seul ne fonctionne pas.
C’est par déduction qu’on s’aperçoit que la seule seconde partie de phrase qui convient est la
réponse a. « Make faces » signifie « faire des grimaces ».
44. Are you satisfied _______ what you have?
a/ of b/ for
c/ with d/ by
Commentaires
C’est un exemple classique d’utilisation de préposition que vous devez connaître.

Chacun d’entre vous est familier de la structure avec « interested », à savoir « interested in ». Il
existe d’autres « classiques » comme par exemple « to comply with ». Le plus logique ici serait « by »,
mais comme il y a une question de possession, une seule réponse est acceptée.
45. _______ me to call the guy whose name I can’t ______ as he likes ______ his memories
with my father.
a/ Remember / recalling / remind b/ Recall / remind / remember

c/ Recall / remember / remind d/ Remind / remember / to recall
ANGLAIS
Commentaires
Ce sont trois verbes qui appartiennent à la même famille de verbes liés à la mémoire, mais ils ont
un sens et une construction différents. Trois constructions sont possibles :
‑ « To remember somebody or something » est la plus classique : « I remember the name of my
first English teacher »
‑ « to remember + gérondif » se rapporte au souvenir pur : « I remember learning that theroem
long time ago »
‑ « to remember + infinitif avec to » : « My son should remember to give me his friend’s name »
‑ « To recall something from the past » : « Old guys love to recall old times »
‑ « to remind a person / a thing » : « You remind me of my uncle »
541
‑ « to remind someone to do something » : « That line reminds me of an old movie ».

En réfléchissant au sens de la phrase, on doit être en mesure d’utiliser le bon verbe sans trop de
problème. La réponse d répond seule à tous ces critères.
Sujet n°4
Durée : 30 mn
Coefficient 3
Part 1. Grammar
1. A woman walks ______ her daughter’s room and finds her playing instead _______.
a/ to / asleep b/ into / of sleeping

c / toward / sleeping d/ into / asleep
ANGLAIS
2. ______ he was mad at his brother he left him alone in the kitchen and ______ the door.
a/ As / slammed b/ Though / shut

c/ Because / open d/ Thanks / closed
3. The spectators line up _____ the main road _____ the runners to appear.
a/ across / for b/ by / looking at

c/ on / waiting d/ along / waiting for
543
4. You know where to find them and that’s all _____ matters.
a/ Ø b/ that
c/ will d/ which
5. He _______ his MBA at UCLA before finishing his studies _____ Standford.
a/ got / in b/ graduated / at
c/ obtained / at d/ passed / in
6. At the top of the stairs ____ his beloved uncle.
a/ stand b/ stood
c/ is seen d/ lays
7. What do you have to do in order _______ a profit?
a/ getting b/ to benefit
c/ to developing d/ to turn
8. In order to make a successful decision people _______ stay focused ______ their main goal.
a/ should / on b/ would / to
c/ will / with d/ want / on
9. The show tries its best ___________ its ratings.
a/ to get to b/ to climb back up

c/ leveling d/ to catch
10. I ________ John to come back.
a/ should asked b/ said

c/ don’t d/ really want
544
11. I am not sure _____ great an idea this it but _______ it.
a/ what / why b/ this / see

c/ how / let’s consider d/ if / study
12. Write anything that _______ your mind.
a/ gets b/ comes up to
c/ enters to d/ crosses over
13. _______ you don’t have such expertise you _______ still succeed.
a/ Hence / will b/ Though / was

c/ As / must d/ Although / may
14. Can you ______ what will happen to your best friend in New Zealand?
a/ foresaw b/ foretell
c/ fore said d/ see forward
15. I _______ that heavy suitcase all the way from the airport.
a/ loaded b/ carries
c/ carried d/ could carried
ANGLAIS
16. _____ and ______ some fresh drink. I am so thirsty!
a/ Go / drink b/ Left / bring

c/ Leave now / go and d/ Run / get me
17. ______ you see the blue bird flying?
a/ Can b/ May
c/ Would d/ Does
545
18. My mother once ______ us : “I want _______harder”.
a/ tells / that you work b/ said / that you should

c/ told / you to work d/ gave / to work
19. _____ him carry that load and _____ what happens.
a/ Leave / look b/ Let / see

c/ Can / watch d/ Don’t / see
20. Can you think of ________ that has such skill?
a/ something b/ nobody
c/ anyone d/ much people
Part 2. Vocabulary
21. ______he answers the phone his cat leaves the house.
a/ almost eat b/ as
22. What’s going on ________ here?
c/ as d/ around
23. Your story _________ movie I saw last week.
a/ reminds me of b/ recalls me
c/ remembers me of d/ makes think of a
24. I like _______ your new car.
a/ much b/ green
546
c/ the red of d/ too
25. Though they did not _____ any fish they ______ came back home with two carps. Did they
buy them?
a/ get / always b/ see / also

c/ retrieve / still d/ catch / still
He ________ someone.
a/ stared at b/ saw
c/ blanked d/ looked at
27. Get _____ my way!
a/ out of b/ of
c/ from d/ out off
28. I _________ that Frank ____ in town.
ANGLAIS
a/ was told / be b/ told / leaves
c/ have been told / was d/ know / live
29. She ______ her son _____ hard in order to get his degree.
a/ have / worked b/ made / work

c/ makes / do d/ have / do
30. I could ____ you _____.
a/ pick / up b/ collect / yesterday

c/ have / done d/ give / it
547
31. He finished the race 100 meters _____ of his ______.
a/ behind / winner b/ late / runner-up

c/ ahead / runner-up d/ ahead / winner
32. That nice old lady was very kind _____ .
a/ to him b/ with him

c/ for him d/ for years
33. Nowadays there is a ______ competition ________.
a/ nice / sometimes b/ great / going to happen

c/ fearless / everywhere d/ coming / soon
34. He _____ of his house ________ help.
a/ came / asking b/ ran out / looking for

c/ ran / screaming for d/ urged out / looking for
35. Do you think that there are more than 60 _______ cell phone users in France?
a/ billions b/ millions
c/ billion d/ million
36. Whatever they decide to do the ________ is that we are going to pay for it.
a/ importance b/ essence
c/ bottom line d/ best
37. One ________ once told me he _______ his first company in his garage.
a/ job-looker / began b/ job-hunter / started

c/ guy / have d/ job-seeker / ended
548
38. He really made it from ______ .
a/ hardly b/ scratch
c/ yesterday d/ one
39. From the moment he appeared he had an advantage _______ his rival.
a/ against b/ with
c/ over d/ on
40. Speaking of her eyes you really can say she takes ______ her mother.
a/ out of b/ from
c/ of d/ after
41. He tries _______ that girl with ______.
a/ to seduct / his motto b/ impressing / his know how

c/ to live / charm d/ to impress / his know-how
42. I am ________ of watching that many TV series that seem _______ 24/7.
a/ fed up / out b/ pleased / to broadcast

c/ tired / living d/ sicked and tired / to run
ANGLAIS
43. Man _____ God _____ .
a/ make faces / make fun b/ plans / laughs

44. My friend’s mother thinks that ____ everything is so cheap _____ that outlet she can buy
many things.
a/ as / at b/ because / in
c/ though / to d/ as / on
549
45. I know that guy. He _____ it _______ wrong.
a/ will / do b/ has / all

c/ thought / for d/ remember / very
Part 1. Grammar
1. A woman walks ______ her daughter’s room and finds her playing instead _______.
a/ to / asleep b/ into / of sleeping

c / toward / sleeping d/ into / asleep
Commentaires
« Instead » fait partie des prépositions suivies d’un gérondif, ici « sleeping ». Les réponses a et d
sont donc fausses.
La réponse c est fausse. La préposition « instead » est suivie de « of » + gérondif.
2. ______ he was mad at his brother he left him alone in the kitchen and ______ the door.
a/ As / slammed b/ Though / shut
ANGLAIS
c/ Because / open d/ Thanks / closed
Commentaires
La connaissance des prépositions est nécessaire dans cet exercice, la deuxième partie de la
phrase étant relativement simple.
La réponse b est fausse. « Though » (équivalent à « Although » ) signifie « bien que ». Si c’était la
préposition utilisée, alors le sens de la seconde partie serait celui d’un apaisement et non d’une dispute
(« he decided to stay with him » par exemple).
La réponse c est fausse. On écrirait « opened » et non « open ». De plus, la première partie de la
phrase convient, mais la logique liée à l’énervement n’est pas « d’ouvrir la porte ». Si la personne est
furieuse, elle sort de la pièce après avoir ouvert la porte (action qui n’est pas une fin en soi) et montre sa
551
colère en la claquant (logique).

La réponse d est fausse. L’expression « Thanks » est associée à « to » et signifie « grâce à ». Cette
construction n’est donc pas correcte.
La réponse a est la réponse correcte. « To slam » signifie « claquer la porte ».
A noter qu’on dit « to be mad at someone ».
3. The spectators line up _____ the main road _____ the runners to appear.
a/ across / for b/ by / looking at

c/ on / waiting d/ along / waiting for
Commentaires
« To line up » signifie se mettre en rang, s’aligner, faire la queue. Les spectateurs assistent à une
course et les coureurs vont passer sur la route.
La réponse a est fausse. « Across » signifierait que les spectateurs sont là pour empêcher les
coureurs de passer, ce qui n’est pas le cas.
La réponse b est fausse. On peut à la limite imaginer que les spectateurs se positionnent à côté
(« by ») de la route (cette proposition ne convient cependant pas). En revanche, ils peuvent regarder les
coureurs mais « to appear » n’a pas de sens.
La réponse c est fausse. Les spectateurs ne peuvent se trouver « sur » la route, de plus « wait » doit
être suivi de « for » + ing.
4. You know where to find them and that’s all _____ matters.
a/ Ø b/ that
c/ will d/ which
Commentaires
Il s’agit ici de connaître l’expression utilisée : « c’est tout ce qui compte », soit « that’s all that
matters ». Les réponses a, c et d sont donc fausses.
5. He _______ his MBA at UCLA before finishing his studies _____ Standford.
a/ got / in b/ graduated / at
552
c/ obtained / at d/ passed / in
Commentaires
Avec des universités, la préposition ad hoc est « at ». Les réponses a et d sont donc fausses.
« To pass an exam » signifie « réussir un examen ». Ce n’est pas « décrocher » ou « obtenir un
diplôme ». On est diplômé d’une école, qui se traduit par « graduated » suivi de la préposition « from ».
« He is graduated from UCLA ». La réponse b est fausse.
6. At the top of the stairs ____ his beloved uncle.
a/ stand b/ stood
c/ is seen d/ lays
Commentaires
Le sujet est inversé. La phrase pourrait être au présent, mais dans ce cas, ce serait « stands ». La
réponse a est fausse.
En inversant la phrase, on pourrait écrire « His beloved uncle is standing at the top of the stairs »,
mais « is seen » ne convient pas. La réponse c est fausse.
Le verbe « lay » n’a aucun sens ici. La réponse d est fausse.
7. What do you have to do in order _______ a profit?
ANGLAIS
a/ getting b/ to benefit
c/ to developing d/ to turn
Commentaires
Après « order », on va trouver ici la préposition « to ». La réponse a est fausse.

La réponse b est fausse. « Profit » et « benefit » sont parfois synonymes mais on ne dit pas « benefit
a profit ».
Le gérondif n’a pas de raison d’être après « order to ». La réponse c est fausse.
La réponse d est la réponse correcte. A noter que « to get » conviendrait.
553
8. In order to make a successful decision people _______ stay focused ______ their main goal.
a/ should / on b/ would / to
c/ will / with d/ want / on
Commentaires
Les emplois sont variés avec entre autres les points suivants :
‑ « Should » implique une notion de nécessité.
‑ « Would » est associé à une notion de volonté.
‑ « Will » également, mais avec la notion supplémentaire de futur.
Les prépositions sont comme toujours associées à certains verbes donnant parfois une
signification différente (l’exemple classique est celui de « look » : « look at », regarder ; « look for »,
chercher ; « look after », s’occuper...).
A partir du moment où vous connaissez le verbe « focus » (= « mettre l’accent sur », « se
concentrer »), vous savez qu’il est associé à la préposition « on ». Les réponses b et c sont donc fausses.
La réponse d est fausse. « Want » est suivi de « to » + infinitif.
A noter que « goal » est proche de « purpose », le premier ayant une date arrêtée. On utilise aussi
« aim », « objective » and « target », les trois derniers mots étant assez proches de « purpose ».
9. The show tries its best ___________ its ratings.
a/ to get to b/ to climb back up

c/ leveling d/ to catch
Commentaires
La réponse a est fausse. Ce verbe ne donne pas de sens à la phrase. A la rigueur « get back »
conviendrait.
La réponse c est fausse. Ici, le gérondif n’a pas sa place. « To level » signifie égaliser.
La réponse d est fausse. Il manque la préposition « up » après « catch ».
10. I ________ John to come back.
a/ should asked b/ said

c/ don’t d/ really want
554
Commentaires
La réponse a est fausse. Cette construction se fait avec l’infinitif « ask » et non le participe passé.
La réponse b est fausse. Il faudrait dire quelque chose à John (« I said something to John ») mais
pas lui « dire » de revenir en employant « say ».
La réponse c est fausse. Un verbe est nécessaire après l’auxiliaire.
La réponse d est la réponse correcte. « Really » insiste sur la volonté du locuteur.
11. I am not sure _____ great an idea this it but _______ it.
a/ what / why b/ this / see

c/ how / let’s consider d/ if / study
Commentaires
C’est une construction inversée. La question est de savoir si l’idée est ou non excellente.
La réponse a est fausse. On pourrait éventuellement écrire « … what an idea... », mais en aucun
cas « why it ».
La réponse b est fausse. On pourrait écrire « ... this is a great idea... », mais « see » seul ne
fonctionne pas.
La réponse d est fausse. On pourrait écrire «...if this is a great idea... », mais « study » seul ne
fonctionne pas.
12. Write anything that _______ your mind.
ANGLAIS
a/ gets b/ comes up to
c/ enters to d/ crosses over
Commentaires
Il s’agit ici d’une question relative aux expressions. Plusieurs pourraient en effet convenir avec
la bonne construction.
La réponse a est fausse. L’expression est « get into your mind ».
La réponse c est fausse. On trouve parfois des expressions comme « enter into » ou encore « enter »
mais ce verbe n’est pas associé avec « to ».
La réponse d est fausse. « Over » est de trop.
555
La réponse b est la réponse correcte. A noter que « come into » sans « up » est également correct.
13. _______ you don’t have such expertise you _______ still succeed.
a/ Hence / will b/ Though / was

c/ As / must d/ Although / may
Commentaires
Cet exercice n’est pas simple.

La réponse a est fausse. « Hence » est lié à une notion de conséquence.
La réponse b est fausse. Comme nous l’avons vu, « though » et « although » sont équivalents mais
le prétérit « was » n’a rien à faire dans cette phrase.
La réponse c est fausse. On attend une seconde partie de phrase négative (« you won’t succeed »).
La réponse d est la réponse correcte. Le succès reste possible malgré le manque d’expertise.
« May » exprime une idée de permission ou encore de probabilité.
14. Can you ______ what will happen to your best friend in New Zealand?
a/ foresaw b/ foretell
c/ fore said d/ see forward
Commentaires
Tout d’abord, il convient de souligner que les verbes suivants ont à peu près le même sens :
« foresee », « foretell », « forecast », « predict ».
La réponse a est fausse. On n’utilise pas le prétérit ici.
La réponse c est fausse. Le verbe « foresay » existe mais pas « fore said » !
La réponse d est fausse. « See » et « forward » ne s’emploient pas dans ce genre de tournure.
La réponse b est la réponse correcte. C’est une utilisation classique de l’impératif.
15. I _______ that heavy suitcase all the way from the airport.
a/ loaded b/ carries
c/ carried d/ could carried
556
Commentaires
La réponse a est fausse. « To load » signifie « charger ».

La réponse b est fausse. Le piège est classique (un « s » à la troisième personne du singulier
présent).
La réponse d est fausse. L’infinitif est obligatoire après « could ».
16. _____ and ______ some fresh drink. I am so thirsty!
a/ Go / drink b/ Left / bring

c/ Leave now / go and d/ Run / get me
Commentaires
La question porte ici sur l’impératif.

La réponse a est fausse. Elle est plus précisément illogique. La seconde partie de la phrase devrait
être à la deuxième personne, cohérente avec la première.
La réponse b est fausse. Le prétérit « Left » n’est pas un impératif. « Bring » devrait également être
suivi de « me ».
La réponse c est fausse. La formule est trop lourde avec deux « and ».
17. ______ you see the blue bird flying?
a/ Can b/ May
ANGLAIS
c/ Would d/ Does
Commentaires
La réponse b est fausse. Il n’y a pas de notion de permission ici.

La réponse c est fausse. L’emploi de « would » demanderait une seconde partie dans la phrase.
La réponse d est fausse. L’idée de cette question est de jouer sur la confusion du sujet de la phrase
entre « you » et « the bird ». On écrirait « Do ».
« Can » exprime ici la capacité, et peut également traduire une notion de possibilité ou de
permission.
557
18. My mother once ______ us : “I want _______harder”.
a/ tells / that you work b/ said / that you should

c/ told / you to work d/ gave / to work
Commentaires
La règle de la seconde partie de la phrase a déjà été abordée par ailleurs.

La réponse a est fausse. « Once » ne peut ici être suivi du présent.
La réponse b est fausse. « Said us » ne convient pas et le temps est incorrect.
La réponse d est fausse. La mère doit donner « quelque chose » (par exemple « a tip »).
19. _____ him carry that load and _____ what happens.
a/ Leave / look b/ Let / see

c/ Can / watch d/ Don’t / see
Commentaires
Nous sommes là encore dans le cadre de l’utilisation de l’impératif.

La réponse a est fausse. « Leave » devrait être « let ». « Look » pourrait convenir suivi de « at ».
La réponse c est fausse. « Can » doit être lié à un sujet, absent ici. On pourrait imaginer la fin de
la phrase comme par exemple « ...and watch! ».
La réponse d est fausse. L’auxiliaire « do » n’est pas associé à un verbe.
20. Can you think of ________ that has such skill?
a/ something b/ nobody
c/ anyone d/ much people
Commentaires
L’utilisation de « anyone » et « someone » est parfois proche. Il en va de même pour les suffixes
« body » et « thing », entre autres. Si le locuteur sait qu’il existe quelqu’un (ou quelque chose dans le cas
d’utilisation de « thing »), il peut employer « someone ». S’il ne le sait pas, « anyone » convient.
La réponse a est fausse. Une chose (« thing ») n’a pas de compétence exprimée.
La réponse b est fausse. Il est impossible d’utiliser une négation.
558
La réponse d est fausse. « Much » est indénombrable et de toute manière, même avec « many », il
faudrait écrire « have » et non « has ».
Part 2. Vocabulary
21. ______he answers the phone his cat leaves the house.
a/ Like b/ As
c/ Why d/ Though
Commentaires
Les deux actions sont concomitantes. Le chat quitte la pièce en même temps que son locuteur
répond au téléphone.
La réponse a est fausse. « Like » n’a rien à faire ici.
La réponse c est fausse. Si « why » était « while », la phrase conviendrait à la rigueur, mais
l’utilisation d’un gérondif serait assez logique.
La réponse d est fausse. Il n’y a aucun rapport de cause à effet.
Petit rappel : en terme de comparaison, on utilise « like » dans une structure du type « verbe +
like + nom ou pronom) et « as » dans une structure du type « as + sujet + verbe ».
22. What’s going on ________ here?
a/ there b/ over
ANGLAIS
c/ from d/ around
Commentaires
La réponse a est fausse. C’est soit « there », soit « here » mais pas les deux.
La réponse b est fausse. Pourquoi pas utiliser « over », mais dans ce cas, « here » doit être « there ».
La réponse c est fausse. Ça ne veut rien dire. On pourrait écrire une phrase du genre « From here,
we can see what happens there. ». On pourrait bien sûr écrire « what’s going on here ? ».
23. Your story _________ movie I saw last week.
a/ reminds me of a b/ recalls me
559
c/ remembers me of d/ makes think of a
Commentaires
Nous avons déjà vu au test précédent les différentes utilisations de « remind », recall » et
« remember ». Ce sont trois verbes qui appartiennent à la même famille de verbes liés à la mémoire,
mais ils ont un sens et une construction distincts. Trois constructions sont possibles :
‑ « To remember somebody or something » est la plus classique : « I remember the name of my
first English teacher »
‑ « to remember + gérondif » se rapporte au souvenir pur : « I remember learning that theroem
long time ago »
‑ « to remember + infinitif avec to » : « My son should remember to give me his friend’s name »
‑ « To recall something from the past » : « Old guys love to recall old times »
‑ « to remind a person / a thing » : « You remind me of my uncle »
‑ « to remind someone to do something » : « That line reminds me of an old movie ».
Les réponses b et c sont donc fausses.
La réponse d est fausse. La phrase devrait être « Your story makes me think of a... ».
24. I like _______ your new car.
a/ much b/ green
c/ the red of d/ too
Commentaires
La couleur définie est spécifique.

La réponse a est fausse. On pourrait dire « I like very much... ». De la même manière, on ne dit
pas « I like it much » mais « I like it a lot ».
La réponse b est fausse. La tournure correcte serait « I like your green car ».
La réponse d est fausse. « Too » pourrait convenir mais à la fin de la phrase.
25. Though they did not _____ any fish they ______ came back home with two carps. Did they
buy them ?
a/ get / always b/ see / also

c/ retrieve / still d/ catch / still
560
Commentaires
La réponse a est fausse. « Get » pourrait à la rigueur convenir, mais « always » rend la phrase
incompréhensible.
La réponse b est fausse. « See » pourrait à la rigueur convenir, mais « also » rend la phrase
incompréhensible.
La réponse c est fausse. « Retrieve » (= récupérer) ne peut convenir dans cette phrase.
He ________ someone.
a/ stared at b/ saw
c/ blanked d/ looked at
Commentaires
Il est important de connaître les définitions de ces verbes. « See » et « look at » sont bien connus.
« Stare at » signifie regarder fixement, avec intensité.
En revanche, le verbe « blank » n’existe pas. Le verbe imité est le verbe « to blink » comme dans
« to blink an eye » (= cligner un œil).
27. Get _____ my way!
a/ out of b/ of
ANGLAIS
c/ from d/ out off
Commentaires
C’est une expression très employée et bien connue.

La réponse b est fausse. On peut tomber dans ce premier piège.
La réponse c est fausse.
La réponse d est fausse. Le second piège de cet exercice est le classique second « f » de « of »/ »off »,
absent ici.
« Get » peut s’utiliser avec différentes propositions : « Get up ! » (lève-toi !) ; « get away ! » (va-
t-en !). Ou encore « they get along very well » (ils s’entendent bien) ; get ahead (avancer) ; get around
(contourner) ; get at (« where are you getting at ? »), etc.
561
« Off » apporte une idée de séparation (« an island off the coast ») ou d’interruption (« to be off
work »).
28. I _________that Frank ____ in town.
a/ was told / be b/ told / leaves

c/ have been told / was d/ know / live
Commentaires
La concordance des temps est importante, sinon les phrases sont grammaticalement incorrectes.
La réponse a est fausse. « Be » est impossible en tant qu’infinitif.
La réponse b est fausse. Il manque un pronom personnel dans la première partie de la phrase, et
« leaves in town » ne convient pas, contrairement à « leaves town ».
La réponse d est fausse. Il manque le « s » de la troisième personne à « live ».
29. She ______ her son _____ hard in order to get his degree.
a/ have / worked b/ made / work

c/ makes / do d/ have / do
Commentaires
Les constructions classiques à toujours connaître sont les suivantes :

‑ « to have something done »
‑ « to make somebody do something »
Elles permettent de construire tout type de phrase en remplaçant les verbes ci-dessus par les
verbes correspondants à la phrase à écrire.
Les réponses a, c et d sont donc fausses.
30. I could ____ you _____.
a/ pick / up b/ collect / yesterday

c/ have / done d/ give / it
562
Commentaires
Ici, la phrase est simple, mais il y a des pièges avec de bonnes constructions grammaticales... qui
ne veulent rien dire.
La réponse b est fausse. On peut associer « collect » à une personne ou plusieurs personnes, mais
la construction grammaticale correcte serait alors « I could have collected.... ».
La réponse c est fausse. On pourrait par exemple écrire (voir ci-dessus) « I could make you do that
job » mais la phrase ne convient pas avec « done ».
La réponse d est fausse. Il y a une inversion « I could give it to you ».
31. He finished the race 100 meters _____ of his ______ .
a/ behind / winner b/ late / runner-up

c/ ahead / runner-up d/ ahead / winner
Commentaires
Le terme « runner-up » peut se traduire par « dauphin », soit le compétiteur classé deuxième.
La réponse a est fausse. La construction serait « behind the winner ».
La réponse b est fausse. « Late » ne convient pas, et de toute manière, c’est illogique de terminer
une course après... son dauphin !
La réponse d est fausse. De la même manière, il est difficile de devancer son vainqueur.
32. That nice old lady was very kind _____ .
ANGLAIS
a/ to him b/ with him
c/ for him d/ for years
Commentaires
L’expression qui convient est « kind to him ». Les réponses b et c sont fausses.
La réponse d est fausse. Il convient d’utiliser le present perfect avec « for ».
33. Nowadays there is a ______ competition ________.
a/ nice / sometimes b/ great / going to happen
563
c/ fearless / everywhere d/ coming / soon
Commentaires
La réponse a est fausse. « Sometimes » (= parfois) ne veut rien dire et n’a pas sa place dans la
phrase.
La réponse b est fausse. Cette phrase ne veut rien dire avec « nowadays ». On pourrait écrire « A
great competition is going to happen », utilisant ainsi le futur immédiat.
La réponse d est fausse. « A coming competition » sonne étrangement et « soon » n’a rien à faire
ici.
La réponse c est la réponse correcte. « Fearless » peut ici se traduire par « intrépide ».
34. He _____ of his house ________ help.
a/ came / asking b/ ran out / looking for

c/ ran / screaming for d/ urged out / looking for
Commentaires
La réponse a est fausse. « Came out of the house » est correct mais pas « came of the house ».
« Asking » doit être suivi de « for ».
La réponse b est fausse. La seconde partie convient avec « screaming for » mais « run » sans
« out » est bancal.
La réponse d est fausse. Le verbe « urge » est transitif et ne s’emploie pas dans ce sens.
C’est une structure classique que vous retrouverez sous une forme ou une autre.
35. Do you think that there are more than 60 _______ cell phone users in France?
a/ billions b/ millions
c/ billion d/ million
Commentaires
La règle pour l’écriture des nombres est la suivante :

Le pluriel en « s » ne s’emploie pas pour les nombres précis comme « ten million », « twenty
billion ». En revanche, pour une idée approximative, on utilise le « s », par exemple « millions of dollars ».
564
Les réponses a et b sont fausses car le nombre est précis.

La réponse c est fausse. On raisonne en millions et non pas en milliards.
36. Whatever they decide to do the ________ is that we are going to pay for it.
a/ importance b/ essence
c/ bottom line d/ best
Commentaires
L’expression « bottom line » a deux significations principales. En finance, c’est la fameuse « ligne
du bas » qui détermine les bénéfices. Au figuré, il s’agit d’« essentiel » ou encore d’« en fin de compte ».
C’est de ce dernier sens dont il s’agit dans cette phrase.
La réponse a est fausse. « The important point... » conviendrait en revanche.
La réponse b est fausse. Le mot « essence » s’emploie différemment, par exemple dans l’expression
« time if of the essence » (i.e. « very important »).
La réponse d est fausse. Dans ce cas, il s’agirait plutôt du pire, « the worst ».
37. One ________ once told me he _______ his first company in his garage.
a/ job-looker / began b/ job-hunter / started

c/ guy / have d/ job-seeker / ended
Commentaires
ANGLAIS
Le terme « chasseur de tête » se traduit par « job-hunter ». Un « job seeker » est un demandeur
d’emploi
La réponse a est fausse. « Job-looker » est un mot inventé.
La réponse c est fausse. La concordance des temps n’est pas respectée, et de toute manière « have »
devrait être « has ».
La réponse d est fausse. Il n’y a pas de trait d’union entre « job » et « seeker ».
38. He really made it from ______ .
a/ hardly b/ scratch
c/ yesterday d/ one
565
Commentaires
La réponse a est fausse. L’expression « hardly nothing » existe en revanche.

La réponse c est fausse. Cette phrase bancale ne veut rien dire.
La réponse d est fausse. « One » ne veut rien dire. Eventuellement, « nothing » conviendrait.
39. From the moment he appeared he had an advantage _______ his rival.
a/ against b/ with
c/ over d/ on
Commentaires
C’est une expression à connaître qui s’emploie dans le sport comme dans la vie professionnelle : « to
take an advantage over... ».
40. Speaking of her eyes you really can say she takes ______ her mother.
a/ out of b/ from
c/ of d/ after
Commentaires
C’est là aussi une expression à connaître : « to take after », « tenir de quelqu’un».
41. He tries _______ that girl with ______.
a/ to seduct / his motto b/ impressing / his know how

c/ to live / charm d/ to impress / his know-how
Commentaires
Le mot « know-how » signifie « savoir-faire ». Le mot « motto » peut se traduire par « devise ».
La réponse a est fausse. Le verbe est « seduce » et non « seduct ».
La réponse b est fausse. Il manque un trait d’union à « know-how » et le gérondif n’a pas lieu
d’être.
566
La réponse c est fausse. Le charme n’a rien à faire là-dedans et « live » n’est pas « leave ». Le
meilleur terme serait « dump » ou encore « break up with ».
42. I am ________ of watching that many TV series that seem _______ 24/7.
a/ fed up / out b/ pleased / to broadcast

c/ tired / living d/ sicked and tired / to run
Commentaires
« To run a show » est équivalent à « to broadcast a show », donc « diffuser un programme ».
« Fed up » signifie la même chose que « sicked and tired », soit « en avoir marre ».
La réponse a est fausse. On pourrait à la limite imaginer à l’oral une phrase se terminant par « ...
that seem to be on 24/7 ». « 24/7 » est l’équivalent de 24 h/ 24.
La réponse b est fausse. Après « pleased », on doit trouver la préposition « to ». La fin de la phrase
serait « to be broadcast » (ou encore « broascasted » car les deux participes passés existent).
La réponse c est fausse. La première partie fonctionne mais « living » ne veut rien dire.
43. Man _____ God _____ .
a/ make faces / make fun b/ plans / laughs

Commentaires
ANGLAIS
C’est une expression qui n’est pas forcément très connue mais assez répandue. Elle montre que
l’homme ne peut rien faire sans Dieu.
« Make faces » signifie « faire des grimaces ». « Make fun of someone », « se moquer de ». « Make
jokes » signifie « faire des blagues ».
44. My friend’s mother thinks that ____ everything is so cheap _____ that outlet she can buy
many things.
a/ as / at b/ because / to
c/ though / to d/ as / on
567
Commentaires
Un lieu est souvent précédé de la préposition « at ».
45. I know that guy. He _____ it _______ wrong.
a/ will / do b/ has / all

c/ thought / for d/ remember / very
Commentaires
Une personne est définie (« that guy ») connue du locuteur.

La réponse a est fausse. On écrirait « He will do it all wrong ».
La réponse c est fausse. La préposition « for » n’a rien à faire ici.
La réponse d est fausse. On pourrait écrire « He remembers it wrongly » ou « ...wrong », mais
avec un « s ».
568
Sujet n°5
Durée : 30 mn
Coefficient 3
Part 1. Grammar
1. A guy ________ in an elevator _______ his friend.
a/ stood / is waiting b/ stay / with

c/ was / waited d/ is standing / waiting for
2. As he ______ to snore very loudly I ________ left the bedroom.
ANGLAIS
a/ began / stood up and b/ went / Ø
c/ had / suddendly d/ begins / must
3. The bells ______ while my mobile _______.
a/ rang / vibrating b/ were ringing / was

c/ were ringing / was vibrating d/ were vibrating / was doing it too
4. She ______ us if we _________ to leave soon.
a/ told / had b/ should tell / was
569
c/ asked / were planning d/ should ring / go
5. He is ________ to leave and I am ________ to leave soon.
a/ near / Ø b/ about / also going

c/ in the instance /Ø d/ the one / too
6. I am sure you ______ your destination ______.
a/ are going to get / on due hour b/ reach / at the right hour

c/ will reach / on time d/ will reach / at time
7. I ________ around for more than one hour when he finally _______.
a/ had already been / showed up b/ was / came

c/ worked / decided to come d/ had been / comes
8. We ______ our new product tomorrow. It _____ work.
a/ have launched / really b/ are lauching / has already

c/ launch / might d/ will launch / can
9. Do you have a car?
‑ Yes, I ______.
‑ _____ I borrow it?
a/ have one / Is it possible b/ do / May

c/ do / Can d/ have / Would
10. He successfully ________ his studies ________ more classes than everyone else.
a/ finishes / and went to b/ ended / while attending

c/ completed / by attending d/ has completed / has attended
570
11. It is always a good point when our children _____ well ______ other people.
a/ becave / to b/ behave / towards

c/ contain / toward d/ become / with
12. I _______ someone of your team ________ my office before 5 pm.
a/ should like / come in b/ would like / to come to

c/ oblige / to go back to d/ force / to get
13. I have never _____ anyone as ______ as you.
a/ been / stub b/ seen / stubborn

c/ got / smart d/ seen / was forgiven
14. The painter opened a door ______ to the nearby forest.
a/ direction b/ leading out

c/ up d/ coming to
15. A wind of 30 mph _________ and no one can _______ sailing safely.
a/ blows / start b/ is on / do
c/ may blowing / will d/ is blowing / go out
ANGLAIS
16. It would be a shame for you to miss _______ that opportunity to go to China.
a/ out on b/ for
c/ on d/ to
17. I went out ______ the snow and I ______ a cold.
a/ in spite of / suffered b/ despite / caught

c/ over / catched d/ because of / has
571
18. He is relieved: he finally paid ________ all his debts!
a/ out b/ off
c/ of d/ to
19. That woman _______ her baby enough milk.
a/ feed b/ did given

c/ made drunk d/ did not give
20. I was asked by my neighbor to ________ the music.
a/ level down b/ scratching

c/ descend d/ turn down
Part 2 Vocabulary
21. I have ________ a Ceasar’s salad not a sandwich.
a/ commanded b/ ate
c/ ordered d/ drinken
22. Before going out in the woods you should _______ casual clothes.
a/ as well as b/ change into

c/ as d/ like
23. They had _________ in the mall before they finally met him.
a/ wandered b/ ered
c/ wondered d/ walk
24. A bear ______ on ice before _______ a cliff.
a/ iced / run b/ rolls / to climb

c/ slips / falling down d/ falls / falling up
572
25. The spectators can really _______ by this kind of romantic movie.
a/ be moved b/ thrilled
c/ move d/ like
26. Which word is not a synonym of « elated »?
Life can be elated and everybody needs some joy.
a/ euphoric b/ jubilant
c/ very happy d/ troubled
27. Congratulations : you succedeed _______ a spark of interest in that CEO.
a/ to rise b/ in igniting
c/ in glimping d/ returned
28. Tech brands are so important that they _______ everybody to live with them.
a/ huge b/ run
c/ compel d/ compil
29. Halfway down the page he was lost and forced ________ his reading from the beginning.
ANGLAIS
a/ take in b/ retaking
c/ resuming d/ to resume
30. Before taking any action you have got to balance one thing _______ another.
a/ for b/ out of
c/ by d/ against
31. ________ technology, consumers are no more passive and are now ______ to play a role in
their own life.
a/ Greetings for / ready b/ Thanks to / empowered
573
c/ Out of / in d/ Because of / unbalanced
32. Which word is not a synonym of « jack of all trades »?
He is really a jack of all trades.
a/ odd-job man b/ resourceful person

c/ crafty d/ unskilful
33. Which word does not fit amidst the four words below?
You can _______ their sales without any problem.
a/ cut-back b/ boost
c/ develop d/ expand
34. Do you think that there is still a lot of ________ among the European population?
a/ woreness b/ estrangers
c/ things d/ awareness
35. What are your favorite singers ______ the entire selection?
a/ of b/ on
c/ out d/ from
36. Before _______, I would like to talk about our sister company.
a/ finishing b/ read
c/ to read d/ I finish
37. He reads a lot _______ Christmas but hasn’t read ______ last January.
a/ for / since b/ during / since

c/ since / during d/ during / for
574
38. Because of a ________ error he was sent to jail.
a/ loud b/ heavy
c/ master d/ dramatic
39. Content is __________ in advertising and agencies must be very careful before launching
a new campaign.
a/ not important b/ of the utmost importance

c/ what matter d/ low
40. _________ below 30 km/h in dangerous places can save lives.
a/ Drive b/ Keeping
c/ To drive d/ Nothing
41. There was a seat _______ in the front row.
a/ valid b/ available
c/ somehow d/ lying
42. Wait ______ he comes before making any move.
a/ while b/ till
ANGLAIS
c/ because d/ from
43. It’s _______ my sister to _______ help.
a/ below / ask b/ beneath / beg for

c/ over / asking d/ under / ask to
44. It was _______but suddenly a voice rose ______ the others and silence was gone.
a/ quite / on b/ silent / for

c/ exquisite / with d/ quiet / over
575
45. If you follow that ______ who __________ for that mess?
a/ logic / should be blamed b/ logique / has been in charge

c/ idea / will watch d/ trend / has came
576
Part 1. Grammar
1. A guy ________ in an elevator _______ his friend.
a/ stood / is waiting b/ stay / with

c/ was / waited d/ is standing / waiting for
Commentaires
La réponse a est fausse. Les deux temps utilisés, prétérit et présent progressif, sont incompatibles.
La réponse b est fausse. Il manque le « s » à « stays ». De plus, le verbe est mal choisi pour cette
action.
La réponse c est fausse. Même en ajoutant « for » après « waited », l’utilisation de « waited » ne
conviendrait pas ici. En revanche, avec « waiting », la phrase serait bonne.
Les deux actions se déroulent concomitamment. La réponse d est la réponse correcte.
ANGLAIS
2. As he ______ to snore very loudly I ________ left the bedroom.
a/ began / stood up and b/ went / Ø

c/ had / suddendly d/ begins / must
Commentaires
Bien sûr, connaître le verbe « to snore » (= ronfler) n’est pas inutile ici. Ce qui importe le plus est
toutefois de comprendre la construction de la phrase.
La réponse b est fausse. Il n’est pas possible d’utiliser « go to snore » qui ne s’emploie pas.
La réponse c est fausse. C’est la même chose avec « have to snore ». Dans le cas de cette phrase,
577
« suddenly » serait également déplacé.

La réponse d est fausse. Pourquoi pas commencer par « begin to snore ». En revanche, on
utiliserait l’infinitif pour le verbe « to leave » (= quitter, sortir de) et non le participe passé.
Les deux actions sont consécutives. La personne se lève et quitte la pièce car vraisemblablement,
elle ne peut pas dormir si l’autre personne ronfle. La réponse a est la réponse correcte.
3. The bells ______ while my mobile _______.
a/ rang / vibrating b/ were ringing / was

c/ were ringing / was vibrating d/ were vibrating / was doing it too
Commentaires
Notons que les cloches et le téléphone peuvent également sonner, mais ici le second vibre.
La réponse a est fausse. Il aurait fallu utiliser le verbe être avec « vibrating ».
La réponse b est fausse. Il est difficile pour la compréhension d’éluder le verbe de la seconde
phrase. En effet, le téléphone peut sonner, vibrer, les deux à fois, ou encore ne rien faire, mais il faut
déterminer quelle est cette action pour la cohérence de la phrase.
La réponse d est fausse. La logique seule veut que les cloches ne « vibrent » pas !
Les deux actions se déroulent concomitamment dans le passé. La réponse c est la réponse correcte.
4. She ______ us if we _________ to leave soon.
a/ told / had b/ should tell / was

c/ asked / were planning d/ should ring / go
Commentaires
La réponse a est fausse. Ce type de construction implique l’utilisation de « that » après « us ».
La réponse b est fausse. A la limite, en utilisant le conditionnel, on pourrait écrire « she would
tell us if we were to leave soon » ou encore « she would tell us if we were to leave soon ». Mais « was » est
incompatible avec « we ».
La réponse d est fausse. « Go to leave » ne veut rien dire contrairement à « are going to leave ».
C’est encore une question liée à la concordance des temps. Cette fois cependant, la première
partie de la phrase est au présent mais se réfère à une action à venir. La seconde phrase exprime le futur
immédiat. La réponse c est la réponse correcte.
578
5. He is ________ to leave and I am ________ to leave soon.
a/ near / Ø b/ about / also going

c/ in the instance / Ø d/ the one / too
Commentaires
La réponse a est fausse. On ne dit pas « near to leave ». La deuxième partie de la phrase serait
plutôt « am going to ».
La réponse c est fausse. La construction la plus répandue avec « instance » est « for instance », la
deuxième étant « at the instance of » mais pas « in the instance ».
La réponse d est fausse. Elle est surtout bancale du début à la fin. On peut utiliser « the one » pour
insister sur le fait que c’est lui qui va s’en aller. « Too » devrait être à la fin de la phrase mais il manque
aussi « going » ou éventuellement « about ».
« Il va bientôt partir » pourrait aussi s’écrire « He is going to leave », mais dans ce cas, la seconde
partie de la phrase risquerait d’être modifiée.
6. I am sure you ______ your destination ______.
a/ are going to get / on due hour b/ reach / at the right hour

c/ will reach / on time d/ will reach / at time
Commentaires
ANGLAIS
Si vous connaissez l’expression « on time », vous devez déjà penser à la bonne réponse.
La réponse a est fausse. « On due hour » ne s’emploie pas, et il manque un « to » derrière « get ».
La réponse b est fausse. Pourquoi pas « reach » mais « at the right hour » ne s’emploie pas.
La réponse d est fausse. « At time » n’existe pas.
7. I ________ around for more than one hour when he finally _______.
a/ had already been / showed up b/ was / came

c/ worked / decided to come d/ had been / comes
Commentaires
579
C’est encore un exercice lié à la concordance des temps.

La réponse b est fausse. « Was » ne traduit pas la continuité du temps.
La réponse c est fausse. Même explication que ci-dessus.
La réponse d est fausse. On ne peut pas utiliser le présent dans la deuxième partie de la phrase.
La réponse a est la réponse correcte. A noter que le verbe est « to show up » et non « to show ».
8. We ______ our new product tomorrow. It _____ work.
a/ have launched / really b/ are lauching / has already

c/ launch / might d/ will launch / can
Commentaires
La réponse a est fausse. Il y a incompatibilité entre le present perfect et le présent. De plus,

« work » serait « works » (le fameux « s » !).
La réponse b est fausse. Pourquoi pas le futur immédiat « are launching ». Le produit a peut-être
déjà fonctionné en test, mais dans ce cas on aurait « worked » et non « work ».
La réponse d est fausse. Avec l’indicateur de temps « tomorrow », il est inutile d’utiliser le futur
« will ». « Can » pourrait convenir.
La réponse c est donc la réponse correcte. A noter que « are launching » conviendrait également.
Le conditionnel implique l’utilisation de « would, should, ought to, could, might ». Enfin, « can » au
futur devient « be able to ».
9. Do you have a car?
‑ Yes, I ______.
‑ _____ I borrow it?
a/ have one / Is it possible b/ do / May

c/ do / Can d/ have / Would
Commentaires
La réponse a est fausse. Le tag n’est pas « have », et on n’ajoute rien. Avec « Is it possible », on
devrait ajouter « that » mais c’est trop lourd.
580
La réponse c est fausse. Le tag « do » est le bon. « Can » en revanche ne caractérise pas la
permission.
La réponse d est fausse. Le tag n’est pas « have ». La personne doit savoir en posant la question si
elle va le faire ou pas et « would » ne convient pas.
La permission est caractérisée par l’utilisation de « may » dans cette phrase. Le « do » est donc le
tag cohérent. La réponse b est la réponse correcte.
10. He successfully ________ his studies ________ more classes than everyone else.
a/ finishes / and went to b/ ended / while attending

c/ completed / by attending d/ has completed / has attended
Commentaires
Cet exercice est également un exercice lié au vocabulaire. Si vous ne savez pas ce que signifient
les verbes « to complete » (= terminer) et « to attend » (= assister), c’est ennuyeux.
La réponse a est fausse. On ne peut pas avoir deux temps ici car le sens de la phrase n’est pas clair.
On ne dit pas « finish his studies », et « went to » est vague.
La réponse b est fausse. On ne dit pas « end his studies », et « while » se traduit entre autres par
« tandis que » mais il manque une nuance de causalité.
La réponse d est fausse. Il manque une nuance de causalité et « successfully » se placerait entre
« has » et « completed ».
C’est l’utilisation du complément de manière « by » qui est en jeu ici. La réponse c est donc la
réponse correcte.
ANGLAIS
11. It is always a good point when our children _____ well ______ other people.
a/ becave / to b/ behave / towards

c/ contain / toward d/ become / with
Commentaires
La réponse a est fausse. « Becave » est une invention et « to » ne s’applique pas ici.
La réponse c est fausse. « Contain » (contenir) ne convient pas. « To contain oneself » signifie «
se contenir », « se maîtriser », donc un autre sens.
La réponse d est fausse. « Become » (= devenir) n’a rien à faire dans cette phrase.
581
La réponse b est donc la réponse correcte. « Towards » se traduit par « envers ». « Toward » de son
côté est plutôt « vers ». Cela étant, la notion est assez subtile et parfois dépend aussi du « choix » de la
langue utilisée, « anglais » ou « américain ».
12. I _______ someone of your team ________ my office before 5 pm.
a/ should like / come in b/ would like / to come to

c/ oblige / to go back to d/ force / to get
Commentaires
Les verbes ici sont utilisés dans un sens qui n’est pas leur sens normal.
« Should like » peut convenir mais « come in » s’emploie dans le sens d’« entrer », et « to » serait
nécessaire dans une telle construction.
La réponse c est fausse. « Oblige » ne s’utilise pas dans une phrase de ce type. De plus, pourquoi
« revenir » (= go back to) ? Dans ce cas, « someone » serait une personne précise.
La réponse d est fausse. « Force » répond au même critère que « oblige » ci-dessus. « To get out of
my office » conviendrait mais ce n’est pas le sens.
13. I have never _____ anyone as ______ as you.
a/ been / stub b/ seen / stubborn

c/ got / smart d/ seen / was forgiven
Commentaires
Il s’agit ici de connaître le present perfect et aussi le mot « stubborn » (= obstiné).

La réponse a est fausse.
La réponse c est fausse. « Got » est le prétérit de « get » et non le participe passé. « Smart » a la
même signification que « clever ».
La réponse c est fausse. « Was » n’a rien à faire dans cette phrase.
14. The painter opened a door ______ to the nearby forest.
a/ direction b/ leading out

c/ up d/ coming to
582
Commentaires
La réponse a est fausse. « Direction » ne s’emploie pas ici.

La réponse c est fausse. « Open up » s’utilise au figuré comme dans « open up your mind » (=
ouvrir votre esprit / ouvrir les yeux....)
La réponse d est fausse. A la rigueur, « going to » mais pas « coming to » (back ou from).
15. A wind of 30 mph _________ and no one can _______ sailing safely.
a/ blows / start b/ is on / do
c/ may blowing / will d/ is blowing / go out
Commentaires
Le temps utilisé ici est le présent progressif. Le vent est en train de souffler. La réponse a est donc
fausse.
La réponse b est fausse. On ne dit pas « do sailing ».
La réponse c est fausse. «May blowing » n’est pas un présent progressif mais une erreur
grammaticale. On dirait « may be blowing ».
16. It would be a shame for you to miss _______ that opportunity to go to China.
a/ out on b/ for
c/ on d/ to
ANGLAIS
Commentaires
La réponse a est la réponse correcte. Cette structure « miss out on » est équivalente à « fail to
enjoy ».
17. I went out ______ the snow and I ______ a cold.
a/ in spite of / suffered b/ despite / caught

c/ over / catched d/ because of / has
583
Commentaires
La réponse a est fausse. « Suffer » se construit avec la préposition « from ».

La réponse c est fausse. « Over » ne fonctionne pas, éventuellement « under » voire « in ». De plus,
« to catch » est un verbe irrégulier.
La réponse d est fausse. On peut sortir dans la neige « because of » mais dans ce cas, la fin de la
phrase serait du style « and now I have a cold ». « Has » est à la troisième personne.
18. He is relieved: he finally paid ________ all his debts!
a/ out b/ off
c/ of d/ to
Commentaires
Les réponses a et d sont fausses. Les prépositions « out » et « to » ne sont pas correctes.
La réponse c est fausse. Il manque un « f » à « of ». « off » contient une idée de séparation, pas
« of ».
19. That woman _______ her baby enough milk.
a/ feed b/ did given

c/ made drunk d/ did not give
Commentaires
La réponse a est fausse. Il manque un « s » et la construction avec « feed » serait suivie de « with ».
La réponse b est fausse. « Did given »n’existe pas.
La réponse c est fausse. On pourrait éventuellement écrire « that woman made her baby drink
enough milk ».
20. I was asked by my neighbor to ________ the music.
a/ level down b/ scratching

c/ descend d/ turn down
584
Commentaires
La réponse a est fausse. « Level down » signifie « mettre à niveau », par exemple le sol. Le sens ne
correspond donc pas ici.
La réponse b est fausse. On peut scratcher de la musique (technique musicale) mais ici, pas de
gérondif.
La réponse c est fausse. « Descend » s’emploie avec des prépositions comme « on », « into »,
« from », « to ».
Part 2. Vocabulary
21. I have ________ a Ceasar’s salad not a sandwich.
a/ commanded b/ ate
c/ ordered d/ drinken
Commentaires
La réponse a est fausse. C’est un faux ami utilisé si l’on aborde une notion de « donner des ordres ».
La réponse b est fausse. « Ate » est un prétérit et non le participe passé « eaten », qui lui
conviendrait.
La réponse d est fausse. On ne boit pas une salade ou un sandwich.
22. Before going out in the woods you should _______ casual clothes.
ANGLAIS
a/ as well as b/ change into
c/ as d/ like
Commentaires
Encore une question portant sur une préposition. D’après ce que nous avons déjà vu
précédemment, la réponse b est la réponse correcte.
23. They had _________ in the mall before they finally met him.
a/ wandered b/ ered
585
c/ wondered d/ walk
Commentaires
Cette question porte sur la concordance des temps. La première action est antérieure à la seconde.
La réponse b est fausse. Ce verbe est inventé.
La réponse c est fausse. « Wonder » s’emploie dans un sens comme par exemple « se demander
ce que... ».
La réponse d est fausse. « Walked » au lieu de « walk » serait convenable.
24. A bear ______ on ice before _______ a cliff.
a/ iced / run b/ rolls / to climb

c/ slips / falling down d/ falls / falling up
Commentaires
La réponse a est fausse. On ne peut pas dire « iced on ice », et « before » est suivi d’une forme en
« ing ».
La réponse b est fausse. « Rolls on ice » ne veut rien dire pour un ours.
La réponse d est fausse. « Falling up » n’existe pas.
25. The spectators can really _______ by this kind of romantic movie.
a/ be moved b/ thrilled
c/ move d/ like
Commentaires
La réponse b est fausse. On peut construire « to be thrilled with » et pas « thrilled ».
La réponse c est fausse. Le verbe s’emploie selon la forme suivante : « move something »...et il ne
convient pas ici.
La réponse d est fausse. « Like » ne peut être suivi de « by ».
26. Which word is not a synonym of « elated »?
586
Life can be elated and everybody needs some joy.
a/ euphoric b/ jubilant
c/ very happy d/ troubled
Commentaires
C’est une question de vocabulaire. Même en ignorant le sens du mot initial, il suffit le plus souvent
de rapprocher les trois mots équivalents dans la réponse. La réponse d est donc la réponse correcte.
27. Congratulations : you succedeed _______ a spark of interest in that CEO.
a/ to rise b/ in igniting
c/ in glimping d/ returned
Commentaires
La réponse a est fausse. « Rise » s’emploie comme dans « there is a rise in temperature ».
La réponse c est fausse. « Glimp » n’existe pas. Le verbe proche est « glimpse » (= apercevoir).
La réponse d est fausse. Ça ne veut rien dire.
La réponse b est donc la réponse correcte. La préposition qui suit « succeed » est « in ».
28. Tech brands are so important that they _______ everybody to live with them.
ANGLAIS
a/ huge b/ run
c/ compel d/ compil
Commentaires
La connaissance du verbe « compel » (= obliger) est importante ici.

La réponse a est fausse. « Urge » (= recommander) pourrait éventuellement convenir.
La réponse b est fausse. « Run » ne s’utilise pas ici.
La réponse d est fausse. « Compil » n’existe pas.
29. Halfway down the page he was lost and forced ________ his reading from the beginning.
587
a/ take in b/ retaking
c/ resuming d/ to resume
Commentaires
La réponse a est fausse. « Take in » signifie « accueillir ».

« To be forced » est suivi de « to + infinitif ». Les réponses b et c sont donc fausses.
« To resume » signifie « reprendre ».
30. Before taking any action you have got to balance one thing _______ another.
a/ for b/ out of
c/ by d/ against
Commentaires
Encore une histoire de préposition. « To balance » signifie « équilibrer ». La réponse d est donc
la réponse correcte.
31. ________ technology, consumers are no more passive and are now ______ to play a role in
their own life.
a/ Greetings for / ready b/ thanks to / empowered

c/ Out of / in d/ Because of / unbalanced
Commentaires
La réponse a est fausse. « Greetings » ne s’applique pas ici. Il est par exemple écrit sur les cartes
postales (greetings from....).
La réponse c est fausse. « Out of » ne convient pas. On l’utilise par exemple dans « out of order »
(= en panne).
La réponse d est fausse. « Unbalanced » ne convient pas. « Balance » et « unbalance » signifient
respectivement « équilibrer » et « déséquilibrer ». Ça ne veut rien dire dans cette phrase.
32. Which word is not a synonym of « jack of all trades »?
588
He is really a jack of all trades.
a/ odd-job man b/ resourceful person

c/ crafty d/ unskilful
Commentaires
C’est une question de vocabulaire. Là encore, trois mots sont clairement proches, ce qui implique
que l’intrus est la réponse attendue. La réponse d est la réponse correcte.
« Odd-job man » qualifie quelqu’un qui fait des petits boulots, « resourceful person » qualifie une
personne débrouillarde et « crafty » une personne qui est astucieuse, habile. « Unskilful » se dit d’une
personne maladroite, non expérimentée.
33. Which word does not fit amidst the four words below?
You can _______ their sales without any problem.
a/ cut-back b/ boost
c/ develop d/ expand
Commentaires
C’est le même principe que ci-dessus. La réponse a est donc la réponse correcte. « Cut back »
signifie réduire, diminuer. « Boost », signifie relancer, augmenter ; « develop » se développer et
ANGLAIS
« expand » s’étendre, s’agrandir.
34. Do you think that there is still a lot of ________ among the European population?
a/ woreness b/ estrangers
c/ things d/ awareness
Commentaires
La réponse a est fausse. Le mot correct est « worriness » et non woreness.

La réponse b est fausse. « Estrangers » n’existe pas.
La réponse c est fausse. « Thing » ne veut rien dire dans cette phrase...et il manque un « s ».
589
35.What are your favorite singers ______ the entire selection?
a/ of b/ on
c/ out d/ from
Commentaires
Cette question porte sur le choix des prépositions. La réponse d est la réponse correcte.
36. Before _______, I would like to talk about our sister company.
a/ finishing b/ read
c/ to read d/ I finish
Commentaires
Il existe trois « before » différents :

‑ « before » (avant), préposition suivie du gérondif ;
‑ « before » (avant que), conjonction suivie du verbe conjugué ;
‑ « before », adverbe placé en fin de phrase.
Il s’agit ici de la conjonction. La réponse a est donc fausse.
Les réponses b et c sont également fausses. Ces constructions n’existent pas.
37. He reads a lot _______ Christmas but hasn’t read ______ last January.
a/ for / since b/ during / since

c/ since / during d/ during / for
Commentaires
Il s’agit ici d’une période précise (Noël), ce qui implique l’utilisation de « during ».
« Since » s’utilise avec une date précise dans le passé, « for » détermine une période.
La réponse a est fausse. Le temps utilisé n’est pas le bon.
La réponse c est fausse. « During » est mal placé.
590
La réponse d est fausse. Ce serait « since » et non « for ».
38. Because of a ________ error he was sent to jail.
a/ loud b/ heavy
c/ master d/ dramatic
Commentaires
« Dramatic » est un faux ami (sauf dans quelques cas comme dans le domaine du théâtre). Il
signifie le plus souvent « spectaculaire ».
La réponse a est fausse. « Loud » signifie « bruyant ».
La réponse b est fausse. « Heavy » signifie « lourd ».
La réponse c est fausse. Le mot cohérent serait « major ».
39. Content is __________ in advertising and agencies must be very careful before launching
a new campaign.
a/ not important b/ of the utmost importance

c/ what matter d/ low
Commentaires
La réponse a est fausse. C’est tout le contraire.
ANGLAIS
La réponse c est fausse. Il manque le « s » de la troisième personne à « matters ».
La réponse d est fausse. « Low » ne s’emploie pas ici.
40. _________ your speed under 30 km/h in dangerous places can save lives.
a/ Drive b/ Keeping
c/ To drive d/ Nothing
Commentaires
Ce type de phrase exige le gérondif car il s’agit d’une activité.

Les réponses a et c sont donc fausses.
591
La réponse d est également fausse. Cette phrase ne veut rien dire.
41. There was a seat _______ in the front row.
a/ valid b/ available
c/ somehow d/ lying
Commentaires
La réponse a est fausse. « Valid » ne convient pas dans cette phrase.

La réponse c est fausse. Cet adverbe est incohérent ici.
La réponse d est fausse. Cette phrase ne veut rien dire.
42. Wait ______ he comes before making any move.
a/ while b/ till
c/ because d/ from
Commentaires
Il importe de connaître cette préposition « till » qui peut être remplacée par « until ». La réponse
b est la réponse correcte.
43. It’s _______ my sister to _______ help.
a/ below / ask b/ beneath / beg for

c/ over / asking d/ under / ask to
Commentaires
Cette construction de phrase est spécifique et vous devez la connaître.

La réponse b est la réponse correcte. A noter que « ask for help » conviendrait également.
44. It was _______but suddenly a voice rose ______ the others and silence was gone.
a/ quite / on b/ silent / for
592
c/ exquisite / with d/ quiet / over
Commentaires
Il importe de ne pas confondre « quite » (adverbe) et « quiet » (adjectif). La réponse a est fausse.
La réponse b est fausse. Ici, on dirait par exemple « among » mais pas « for ».
La réponse c est fausse. Le fait que ce soit « exquisite » (= raffiné) n’a rien à faire dans cette phrase.
45. If you follow that ______ who __________ for that mess?
a/ logic / should be blamed b/ logique / has been in charge

c/ idea / will watch d/ trend / has came
Commentaires
La réponse b est fausse. En dehors du fait que ça ne veuille rien dire, « in charge » est suivi de
« of », pas de « for ».
La réponse c est fausse. La phrase ne veut rien dire.
La réponse d est fausse. En dehors du fait que la phrase, là encore, ne veut rien dire, « has
came » est grammaticalement faux, il faudrait écrire « has come ».
ANGLAIS
593
POUR ALLER PLUS LOIN...
ANGLAIS
595
Les mots de liaison
Si vous voulez parler correctement anglais, vous devez maîtriser le plus de mots de liaison
possible. Il en va de même pour certains mots qui renforcent le sens d’une phrase ou donnent tout
simplement du liant à cette phrase.
En français, on peut par exemple écrire plusieurs phrases qui ont une signification
proche, à quelques nuances près. Parfois, l’ajout d’un mot de liaison fait évoluer le sens.
‑ J’irai à Londres prochainement : c’est une certitude.

‑ J’irai certainement à Londres : c’est une quasi certitude.
‑ Je risque d’aller à Londres : il y a des chances que j’aille à Londres.
‑ J’ai des chances d’aller à Londres : idem que la phrase ci-dessus.
‑ J’irai peut-être à Londres : ce n’est pas du tout sûr, d’où l’utilisation du conditionnel.
Les mots de liaison appartiennent à plusieurs catégories : vous en trouverez quelques-unes ci-
ANGLAIS
dessous.
L’idée générale est de les utiliser à bon escient, en début, au milieu ou en fin de phrase. Si vous
n’êtes pas sûr de leur emplacement optimal, choisissez un autre mot.
Parfois un mot de liaison n’est pas forcément utilisé dans un sens très précis, mais il donne une
belle impression. C’est parfois le cas de « indeed » qui fait très « langue anglaise ».
Nous pouvons distinguer différents groupes de mots de liaison. Vous en trouverez des exemples.
N’oubliez pas que certains de ces mots ont des sens différents suivant le contexte. Par ailleurs, certains
peuvent être tour à tour des prépositions, des conjonctions ou encore des adverbes.
597
1. Les mots de liaison associés à une notion de cause
As As they last longer, they cost more. (comme)

Because Because you said so, we did it. (comme)
Because of We should not raise our prices because of the competition. (à cause de)
Due to Due to their late decision, they succeeded. (en raison de)
For Thank you for your help. (pour)
Given that Given that my competitors do it, I have to do it too. (étant donné)
On account of On account of rising prices, I can’t buy that stuff. (en raison de)
Thanks to Thanks to your help, I did it. (grâce à)
2. Les mots de liaison associés à une notion de choix ou de conséquence
as a consequence As a consequence, you are grounded tonight ! (par conséquent)

Consequently idem.
As a result As a result of your attitude, our neighbors hate us. (en raison de)
Hence He was often betrayed hence his tendency to be more than careful. (d’où)
So It is so. (ainsi)
So that They had to make a decision so that he could move on. (afin que)
Then Then came that great snow. (puis)
Therefore Therefore we have to believe him. (c’est pourquoi)
Thus Thus, we could not leave for the weekend. (donc)
Thereby He is good at it, thereby he could easily win the contest. (ainsi)
3. Les mots de liaison apportant un complément d’information
Also He also passed the test (aussi)

As well as That memo is addressed to you as well as to your team. (ainsi)
Besides Besides his well-knowed involvement in education, he was also dedicated to
other NOGs.
By the way By the way, what do you think of his move ? (au fait)
For example A number of topics as, for example, Hi Tech focus R&D departments. (par
exemple)
For instance idem
Furthermore Furthermore, it creates new links between members. (de plus, par ailleurs)
In addition In addition, you will get more profits. (de plus)
598
In fact In fact, you are right. (en fait)

In other words In other words, what do you mean ? (en d’autres termes)
In the same way some people do not react to medication in the same way as others. (de même)
Moreover Moreover, that project brings improvements to dedicated customers. (en outre)
That is to say You are not so wrong that is to say you are right (c’est-à-dire)
Too He is in Paris too. (aussi)
eg ou e.g. (par exemple)
ie ou i.e. (c’est-à-dire)
4. Les mots de liaison associés à une notion de choix, de comparaison, de liaison ou de hiérarchisa-
tion
And You and me against the world. (et)

As if / as though It looks as if it’s going to rain. (comme si)
Either / or Either he or I will do it. (soit...soit...)
Neither / nor Neither he or I will do it. (ni lui...ni moi...)
In comparison In comparison with the previous month, the results are bad. (en comparaison)
Or Do it or leave now. (ou)
On one hand... on the other hand
On one hand it is a good choice on the other hand... (d’une part... d’autre part)
Or rather Your, or rather our, decision is fine. (ou mieux)
Then He was here two minutes ago then he disapeared ! (puis)
Though / although Though you think you know it, you are wrong. (bien que)
Firstly,… secondly,… finally
ANGLAIS
(premièrement, deuxièmement,..., finalement)
In the first place, in the second place
(en premier lieu, en deuxième lieu,...)
The former… the latter
(le premier...le dernier)
5. Les mots de liaison associés à une notion d’objectif
As far as Some never give up as far as they can stand it. (jusqu’à)
As long as As long as you play, we are all right. (tant que)
In order to He will do it in order to please his folks. (afin de)
Otherwise Do it, otherwise you will regret it the rest of your life. (sinon)
Provided that Provided that you play, we are going to win. (à condition que)
So that They have decided to help me so that I pass the driving test. (afin que)
599
Unless Unless you play, we are doomed to lose. (à moins que)
6. Les mots de liaison permettant de conclure ou de résumer un texte
A conclusion (en guise de conclusion)

In conclusion (pour terminer)
This leads us to the conclusion that

(ceci nous amène à conclure que)
To conclude (pour conclure)
In short, in brief (en bref)
In summary, to summarise (pour résumer
7. Les mots de liaison servant à marquer l’opposition

But (mais)
By contrast (en revanche)
Despite, in spite of (malgré)
However (cependant)
If not (sinon)
Instead of (au lieu de)
Nevertheless (néanmoins)
Notwithstanding (nonobstant...)
Otherwise
(sinon)
On the contrary (au contraire)
Whereas (alors que...)
Yet (cependant)
8. Mots de liaison divers

Actually (en fait)
All the same (malgré tout)
After all (après tout)
As a matter of fact (en fait)
By the way (soit dit en passant)
For all that (malgré cela)
Indeed (en fait, en effet...)
In this case (dans ce cas)
Nevertheless (néanmoins)
600
Notwithstanding (nonobstant)
Since (comme)
L’idée ici n’est pas d’être exhaustif mais d’apporter quelques informations importantes et néces-
saires sur les prépositions. La connaissance de suffisamment de prépositions vous permettra de mieux
résoudre des QCM.
En anglais, les prépositions relient les mots entre eux dans une phrase et déterminent également
le sens de certains verbes. Il existe peu de règles d’utilisation des prépositions et le mieux est de lire et
de relire afin de voir leurs différents emplois dans des contextes variés. On peut néanmoins classer les
prépositions suivant leur emploi. Nous allons le voir ci-dessous avec différents exemples.
ANGLAIS
601
Les prépositions
1. Les prépositions de lieu
In view of the above considerations.

His house is across the road.
His son studies management at La Sorbonne.
John’s flat is below yours.
My cat is standing by the window (ou next to).
I traveled by car.
Traveling by bus is sometimes great.
He drove from London to Glasgow.
He went into the house. (mais on dit « he entered the room »).
He is on the daily bus.
Laurence is in the kitchen.
Over the rainbow
He travelled through France.
Make a right and go towards the grey building.
ANGLAIS
Your chair is under the table.
2. Les prépositions de temps
I studied Japanese 20 years ago.

He was there before the current owner.
My brother will be back by 10.
He has stayed in London for a year.
We play tennis from 6 to 7.
We are in February / 2013.
We are on Monday.
It is ten past ten.
603
I have been living here since 1989

He is away until Monday.
Attention à certaines différences d’utilisation
Il joue au ballon avec quelqu’un : « he throws a ball at him ». Mais il envoie un ballon de manière
hostile à quelqu’un qu’il n’aime pas : « he throws a ball to him ».
He gets off the train at the next station
« He stands before the court » est assez formel, l’emploi classique étant : « he stands in front of
me ».
Do I have to apologize to him?
Do you care about him?
He sent his colleague abroad
Retour à l’expéditeur se dit « return to sender ».
3. Certaines expressions assez répandues
at
to laugh at
to shout at
to be angry at
to be surprised at
at risk
at once
at a speed of
in
To fall in love
to stand in a queue / a line
He looks at himself in the mirror
in any case
in my opinion
604
Exemple de trois phrases différentes ayant la même signification :
She gave the tie to John

The tie was givent to John
She gave him the tie (mais dans ce cas, il n’y a pas mention de John).
ANGLAIS
Table des matières
L’épreuve de Sciences Physiques 3
I. Avant-propos 5
II. Ondes et matière 13

Chapitre I : Ondes et particules 15
Chapitre II : Caractéristiques des ondes 35
Chapitre III : Propriétés des ondes 57
Chapitre IV : Analyse spectrale 75
III. Lois et modèles 93

Chapitre V : Temps, mouvements et évolution 95
Chapitre VI : Travail, énergie et relativité 119
Chapitre VII : Énergie, matière et rayonnement 143
IV. Agir : défis du XXIe siècle 163

Chapitre VIII : Stocker et transmettre de l’information 165
V. Concours blancs 181

Sujet n°1 183
Correction détaillée 201
Sujet n°2 213
L’épreuve de Mathématiques 243
I. Comment préparer les concours à l’aide de cet ouvrage ? 245
II. Rappels de cours et exercices d’entraînement 249

Chapitre I : Domaine de définition, continuité et dérivation 251
Chapitre II : Limites 259
Chapitre III : Asymptotes 265
Chapitre IV : Calculs de primitives 269
Chapitre V : Calcul intégral 275
Chapitre VI : Lectures graphiques 279
Chapitre VII : Suites 285
Chapitre VIII : Dénombrement et probabilités 295
Chapitre IX : Variables aléatoires 299
Chapitre X : Loi normale, intervalles de confiance et de fluctuation 303
Chapitre XI : Propriétés algébriques des nombres complexes 309
Chapitre XII : Nombres complexes : géométrie et transformations 313
Chapitre XIII : Géométrie dans l’espace 319
III. Correction des exercices d’entraînement 325
IV. Concours blancs331

Sujet n°1 337
Sujet n°2 365
La nouvelle épreuve de Français 389
Chapitre I : Présentation 391

Chapitre II : Exercices 397
Chapitre III : Correction 443
L’epreuve d’Anglais 453
I. Avant-propos 455
II. Méthodologie 459
III. Concours blancs 463

Sujet n°1 465
Correction du sujet n°1 473
Sujet n°2 489
Sujet n°3 515
Sujet n°4 543
Sujet n°5 569
IV. Pour aller plus loin... 595

Les mots de liaison 597
Les prépositions 603
Auteurs
Physique
Fabien Mieturka est professeur de Mathématiques et de Sciences Physiques et Chimiques au

sein d’un établissement privé d’Agen et à la chambre des métiers. Depuis 15 ans, il prépare les étudiants
au bac S, mais aussi aux concours d’entrée des grandes écoles. Il a par ailleurs publié de nombreux
articles dans des revues de vulgarisation scientifique, sans compter la rédaction d’ouvrages dont 50 faits
scientifiques étonnants, 30 théories scientifiques expliquées, et Le grand livre des expériences à réaliser
chez soi.
Mathématiques
Enseignant dans le secondaire et le supérieur, François Vigneron prépare les élèves d’Aux-
concours.com aux épreuves de Mathématiques et de Logique des concours d’entrée aux grandes écoles
d’ingénieurs et de commerce. Il est l’auteur de l’ouvrage Préparer l’épreuve de Mathématiques des écoles
d’ingénieurs post-bac».
Français
Brigitte Voile est docteur en histoire. Elle a été chargée de conférences à l’EHESS et est
l’auteur de diverses publications scientifiques sur le christiannisme oriental. Elle collabore depuis 2010
avec Aux-concours.com où elle enseigne le français, la mémorisation et la note de synthèse.
Anglais
Jean-Luc Deloire enseigne et forme des étudiants et des personnels d’entreprise depuis plus de
10 ans. Il est également formateur pour différentes sociétés de formation continue, tuteur d’étudiants
Essec, traducteur et rédacteur, intervenant en e-learning. Fort d’une expérience internationale de plus
de 20 ans dans l’audiovisuel, il est consultant dans l’audiovisuel et pour le développement international
de différentes entreprises.
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Préparer l’épreuve de Synthèse aux concours des écoles de commerce, tome 1
Préparer l’épreuve de Synthèse aux concours des écoles de commerce, tome 2
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ISBN : 978-2-919235-28-5
Dépôt légal - Février 2016

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Décryptage de l’épreuve de Sciences Physiques

Unité Nom Symbole

Volume Litre ou mètre cube L ou m3

Masse Kilogramme sauf dans la masse molaire kg

Charge électrique Coulomb C

Quantité de matière Mole mol

Pression Pascal et non le bar Pa

Vitesse Mètre par seconde et non le km/h m.s-1

Concentration Mole par litre mol.L-1

Les chiffres significatifs

– Si V = 12,3 mL, il y a trois chiffres significatifs, le 1 et le 2 sont des chiffres certains et le 3

Calculs et chiffres significatifs

Le résultat d’une multiplication ou d’une division a autant de chiffres significatifs qu’en a la

Pour l’addition et la soustraction, le résultat a autant de décimales qu’en a la mesure la moins

– Si a 5, on l’arrondit à 1 et l’ordre de grandeur est 1×10n.

– Si a 5, on l’arrondit à 10 et l’ordre de grandeur est 10n+1.

d’un cheveu est égal au dixième de millimètre, soit 10 -1 mm.

Quelques questions du concours proposent au candidat de trouver la dimension ou de vérifier

qui n’est pas homogène à un temps

qui est homogène à un temps

qui n’est pas homogène à un temps

La bonne préparation au QCM

I. Ondes et particules dans l’Univers

Les différentes sources de rayonnements dans l’univers sont :

– Les étoiles : ce sont principalement des sources de rayonnements visibles ou proches du

– L’atmosphère terrestre laisse passer principalement les rayonnements visibles et proches

II. Propagation des ondes progressives

On appelle onde mécanique le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu

Exemples d’ondes mécaniques :

– le son issu de la propagation d’une succession de compression et dépression de l’air ;

B. Propagation des ondes progressives

Onde à une dimension

Onde à deux dimensions

Onde à trois dimensions

C. Célérité des ondes

avec v en m.s-1 , ∆t en s et M1M2 en m.

D. Propriétés générales des ondes

Les ondes mécaniques peuvent être principalement de deux types :

– Les ondes longitudinales, dans lesquelles la perturbation associée à l’onde s’effectue

– Les ondes transversales, dans lesquelles la perturbation associée à l’onde s’effectue

III. Ondes sismiques

Un sismomètre ou sismographe permet de détecter les ondes sismiques ; la magnitude M d’un

L’énergie libérée lors d’un séisme se distribue en plusieurs parties :

– L’une sert à déformer et fracturer les roches ;

– Une autre est dissipée sous forme de chaleur ;

Pour chaque question, choisir la bonne proposition :

Niveau de difficulté : facile | Durée : 10 minutes

a) 31250000 km/s b) 3125000 km/h

a) appartenant au domaine du visible

a) Le domaine du visible, infrarouge proche et radio

Pour chaque question, choisir la bonne proposition :

Niveau de difficulté : facile | Durée : 10 minutes

1. Une onde mécanique transporte :

a) de la matière b) de l’énergie et de la matière

a) Plus la corde est tendue, plus la célérité c est importante

3. Laquelle de ces ondes est longitudinale ?

a) Onde mécanique le long d’une corde

a) est multipliée par b) ne change pas

Pour chaque question, choisir la bonne proposition :

1. La longueur de la déformation est de :

2. La célérité de l’onde le long de la corde est :

– Les étoiles : ce sont principalement des sources de rayonnements visibles ou proches du

– L’atmosphère terrestre laisse passer principalement les rayonnements visibles et proches