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Nouakchott, (Mauritanie)
Conclusions des participants sur le rôle des syndicats dans la protection des
droits des travailleurs et travailleuses migrants.
Dans le cadre du suivi du plan d’action adopté par les organisations syndicales issues des
pays de l’Afrique du Nord et de l’Ouest lors d’une rencontre qui s’est tenue du 17 au 21 août
2009 à Lomé (Togo) sur le thème « les droits des travailleurs migrants », un atelier
d’évaluation organisé par le Programme des activités pour les travailleurs du centre
international de formation du BIT de Turin, en coopération avec le Programme international
des Migrations du BIT et le Bureau des Activités pour les Travailleurs (ACTRAV) a eu lieu
du 17 au 21 mai 2010 à Nouakchott en Mauritanie. Il a regroupé les syndicalistes des
organisations syndicales suivantes : Algérie (UGTA), Burkina Faso (ONSL), Côte d’Ivoire
(UGTCI), Guinée (CNTG), Mali (UNTM), Mauritanie (CGTM, CLTM), Niger (USTN),
Sénégal (CNTS, CSA), Togo (CNTT, CSTT), Tunisie (UGTT). L’objectif de cet atelier
appelé « Suivi du réseau des syndicalistes en charge de la question de la migration et du
travail décent » est de faire le point sur les actions menées dans chaque pays, de réfléchir sur
la coopération syndicale et de dégager une perspective d’action pour l’avenir.
A propos de leur propre rôle, les organisations syndicales présentes à Nouakchott ont proposé
d’élargir leurs activités destinées à permettre l’organisation et la protection des travailleurs et
travailleuses migrants par le renforcement ou, le cas échéant, la mise en place au sein de leurs
centrales, des points focaux chargés des questions de migrants et responsables pour la mise en
place de programmes visant à :
A propos du rôle de la CSI, les syndicats ont proposé qu’il soit envisagé la tenue d’une
Conférence syndicale internationale sur les droits de tous les travailleurs et travailleuses
migrants. Une telle initiative viserait à :
A propos du rôle de l’OIT, les participants ont insisté sur la nécessité d’accroître la visibilité,
l’autorité et le rôle moteur de l’OIT pour une approche des migrations fondée sur les droits,
rappelant que la migration est avant tout une question liée au travail et aux normes
internationales du travail dont la responsabilité incombe au niveau international à l’OIT et au
niveau national au ministère du Travail et aux instances de concertation sociale. L’OIT est
appelée notamment à :
Les participants insistent également auprès du Bureau International du Travail (BIT) pour
le renforcement et la pérennisation du programme « Améliorer les capacités
institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d’œuvre en Afrique du Nord
et de l’Ouest ».