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LA SEPARATION
Il s'agit de respecter des normes et( des spécifications définies par avance pour réaliser une livraison
conforme aux exigence du client.
TECHNIQUES COMMERCIALES
Produits mesurables
Produits pompables
Produits anhydres
- Raisons techniques : il est important de disposer d'un fluide qui dans les conditions P et T des
installations de stockage et de transport se maintienne en état monophasique.
Si la TV après traitement reste trop élevée il pourra apparaître des bouchons de gaz ( ces
bouchons perturbent mesures, pompes et créent des pertes de charge s parasites et imprévisibles
dans le réseau de transport
- Raisons contrôle : GOR, IP, densité salinité. Disposer des produits séparés facilite les contrôles
de production.
La séparation permet d'assurer une continuité dans le traitement pour assurer une fourniture régulière
de produits. Elle permet d'éliminer les lroduits indésirables, sans pollution et d'optimiser l'extraction
des hdrocarbures.
Constitution : - N²
- H, He
- Gaz acides (CO², H²S, COS, CS²)
- HC lourds et légers
- Eau
- Sel
- Composés sulfurés, azotés, oxygénés
- Solides, sables, argiles
Le pourpoint est à prendre en compte lors de transport entre zone chaude et froide du globe.Pour des
basses valeurs de pourpoint on peut être amener à sélectionner un tanker munit d'un système de
réchauffage.
3 ) LA SEPARATION
Séparer un effluent complexe" en une phase gazeuse et une où plusieurs phases liquides.
- Eliminer le gaz pour qu'il soit le plus sec possible
- Eliminer l'eau
- Traiter l'huile pour qu'à pression atmosphérique il n'y ait pratiquement plus de dégazement
Eviter d'abaisser P. fond < P. bulle pour ne pas amorcer de coning gaz
L'objectif est de livrer en fin de chaîne de traitement une huile conforme à la norme TV de stockage.
Support Formation
Diagramme de phase
Pg
Pg Pr gisement
P Pf Pf Pr fond
LIQUIDE Pb
Pb Pr bulle
GAZ Pt Pr tubing
Pt
Pd Pr duse
100% 0%
Pd Pc Pr séparateur
Pc
0 T
Dans cet exemple Pc correspond à 50 % de phase liquide. La teneur en gaz augmente avec la baisse
de pression.
Processus éclair ou flash
La composition des fluides reste constante entre un débit initial P1 V1 T1 et P2 V2 T2 à
température constante et variation de pression = libération éclair
Ex de libération créée dans le tubing
si température varie et pression varie = séparation éclair
Processus composite
le processus composite est un ensemble de libération éclair et différentielle
Rs V. gaz produit
Rs =
éclair
V. huile à Pb
différentiel Pb
P
Le volume de liquide obtenu est plus important en différentiel qu'en éclair
Si plusieurs étapes on augmente la récupération des légers
Chaque séparateur subit une libération éclair mais chaque l'ensemble des séparateurs constitue une
séparation différentielle.
A chaque étape du gaz est soutiré variation de masse du produit
La pression du 1er étage de séparation doit être optimisé de façon à tenir compte du déclin du champ.
La pression du 1er étage de séparation est imposée par la pression disponible en tête de puits. Le
nombre d'étage est un compromis économique entre gain huile escompté et coût.
L'objectif final de stockage est le TVR.
n-1
Rendement de séparation
P x Sep Hp
Rapport de pression entre 2 étages voisins R= n-1 = nombre étage
P x Stockage
Conclusions
1) Raisons techniques et économiques
2) Sélectionner le bon nombre d'étages
3) Contraintes caractéristiques produits spécifications
Optimiser la T° du dernier étage pour garantir la valeur de la TVR (tension vapeur résiduelle)
Optimisation des étages de séparation
GOR < 120 2 étages ( 3/7 et 1 bar)
50< GOR < 150 3 étages (10/20, 2/6, et 1 bar)
Support Formation
A) Introduction densité
Les séparateurs utilisent trois principes pour pour séparer les gaz et les liquides Force impulsion
coalescence
Les principales raisons du choix de séparation sont de répondre aux spécifications en assurant la
norme TVR aux conditions de stockage. Le facteur dimensionnant est le débit Q avec les proportions
L et G.
Les principes et les données générales qui sont utilisées pour le dimensionnement sont les
suivantes
1 ) données de base (observées par calcul de flash)
Gaz à P et T : Q, µ, composition et masse spécifique
> Huile : Q, µ, composition et masse spécifique
Difficulté séparation : bouchons, nature et cause entraînement liquide
Temps de rétention et risque lié aux équipements en aval
Efficacité désirée rendement séparation
πD ²
P aérodynamique R=K
4
P = poids de la gouttelette
A = poids du volume de gaz déplacé
R = entraînement du fluide exercé par le courant de gaz qui se déplace à une vitesse moyenne V.
V= K PL - Pg
Pv
La distribution des des diamètres de particules est le plus souvent inconnue. Cette distribution
dépend de la distribution des diamètres dans le tuyau d'arrivée et de la manière dont le mélange
va se séparer à l'entrée du séparateur.
C = coefficient de séparation PL - Pg
C=
Pv
3 ) Temps de rétention
Le liquide doit séjourner suffisamment pour que le dégazage s'effectue. On fixe un temps de rétention
ce qui permet de déterminer le volume.
Vol. π D2 hauteur π D²
T=Q = 4 x à offrir au liquide ( avec volume offert Vd. = xh)
Q 4
Connaissant Q dimensionnant et D on déduit le volume offert et donc le temps de passage.
Le temps de rétention détermine donc le volume nécessaire
Le volume est mesuré entre le niveau Moyen et le niveau bas. Ces volumes peuvent être corrigés par
l'expérience ( cas de moussage ).
débit x temps x 4 π D² h
Hauteur ( m ) = ou Q = x
π D² 4 T
Support Formation
µ = viscosité ( poises )
4 ) Temps de décantation ρ L = mv. gouttelettes
Loi de STOkes V vitesse de décantation ρ v = mv. du gaz
ρ Lρ
V = g D² - V D = diamètre gouttelettes
18µ
C'est le temps nécessaire pour que les gouttelettes d'eau décants. Taille des gouttes est fonction :
énergie de mélange, viscosité, tension.
Dimensionnement séparateur
Le gaz fixe le diamètre minimum le temps de rétention et le volume.
Connaissant ces 2 paramètres on défini la longueur du séparateur.
G
4
1
Q
5
2
3
Attention aux risques dépôts ( paraffine, minéraux, solides…) qui peuvent empècher l'utilisation
d'interne sophistiqués.
Pour des raisons économiques et de compacité on réduit la taille des séparateurs, on diminue donc la
séparation gravitaire. Le choix des internes doit suivre rigoureusement les règles de
dimensionnement établies. Les plages de fonctionnement sont réduites.
Selon la vitesse et Q du fluide entrant il est possible d'installer des distributeurs capable d'amortir
l'énergie cinétique pour améliorer la récupération des liquides.
A > avantages :
- meilleur marché
R' - plus facile à monter
- diamètre plus petit pour Q gaz donné
- interface plus large
> inconvénients :
R+ - contrôle du niveau plus sensible
P - acceptent moins bien les sédiments
E) Problème de moussage
Phénomène perturbateur :
- entraînement torche
- cavitation pompe
- mesures difficiles
- temps de rétention augmenté
Origine
C'est une détente associé à une tension superficielle huile / gaz. Les gouttelettes qui sortent de la
solution ne peuvent se libérer, la viscosité et la tension superficielle de l'huile les en empêchant:
le liquide mousse
Théorie
- la présence d'agent tensio-actif est nécessaire
- les mousses sont instables et se recondensent en phase liquide
- la viscosité stabilise la mousse
Les bruts lourds mousse plus que les légers. Si la teneur en asphaltène > 1% plus de moussage.
Si indice acide > 0.2 plus de mousse stable.
Traitement des mousses
Mécanique :
- séparateur multicyclonique
- par chauffage au bain d'eau salée
- lavage en bain chaud
- utilisation d'internes à plateaux inclinés
- augmenter le temps de séjour
Chimique :
- anti-mousse le plus près possible en amont du point de moussage
Produits anti-mousse huile de silicone en produit pur ( dosage 5 à 10 ppm )
Ce produit est livré dilué , tenir compte de la dilution pour ajuster le dosage.
ANTI-MOUSSE
Action = déplacer l'élément stabilisant de la masse des parois des bulles
Conditions = être soluble dans le système se disperser dans environnement
Perte d'efficacité du produit au bout d'un certain temps.
Pour les injections "vitales" d'anti mousse sur un process il est conseillé de doubler les pompes
d'injection.
Support Formation
Si BSW = 0.1 %
sans lavage salinité
=150 mg/l
lavage
10 +10 150
1) taux de lavage 10% soit = 2 fois quantité d'eau donc salinité eau entrée devient =75gr/l
10 2
20 +10 150
2) Taux de lavage 20% soit = 3 fois la quantité d'eau salinité eau entrée devient =50gr/l
10 3
Définitions théoriques
B) Les émulsions
Dispersion très fines de gouttelettes d'un liquide dans un autre. Une émulsion se formera suivant les
conditions suivantes :
mélange de liquide non miscible
ce mélange a subit une agitation suffisante
un agent émulsifiant assure la stabilité : asphaltènes, résines, acides organiques, sels….
Ces agents émulsifiants constituent un film autour des gouttelettes en dispersion. Ce film s'oppose à
la tendance naturelle qu'ont les gouttelettes à se réunir.
Briser une émulsion
- neutraliser l'agent émulsifiant.
Support Formation
C) Moyens d'action
1) Ségrégation gravitaire
Phénomène naturel, l'eau se sépare à l'aide des seules forces gravitaires. Le moteur de cette opération
est la différence de densité existant entre les 2 fluides.
- Effet de la gravité
Action de la force centrifuge ( expérience en labo ) positionner l'ouverture de la bride d'entrée de façon
à obtenir un effet tangentiel.
- Effet taille de gouttelettes
La vitesse de décantation croit comme le carré du diamètre des gouttes. Ceci confirme l'importance
de la coalescence.
Une gouttelette de 10 µ de diamètre à une vitesse de décantation de 6 mm/h
- Effet de la densité
L'injection de fluxent permet d'abaisser la densité pour augmenter le delta densité avec l'eau et
favoriser la décantation
- Effet sur la viscosité
En augmentant la température on diminue la viscosité et donc selon STOKES si Pr baisse alors la
vitesse de décantation augmente
2) Réchauffage
action sur la viscosité
agitation du milieu, et facilite la coalescence
facilite l'action des tensio-actifs mais renforce l'action des additifs désémulsifiants
ramollir les parafines
(attention aux pertes de produits)
3) Additifs physico-chimiques
désémulsifiants
bottle-test pour optimisation et test en vrai grandeur (essais industriel)
4)Lavage
On crée une émulsion eau / brut pas trop fine mais de bonne qualité
- amener BSW entrée pour monter population gouttelettes et montée probabilité de rencontre
- baisse de la teneur en sel
D) La coalescence
Coalescence mécanique : le fluide chemine à travers des matelas ( grillage, wiremesh ….)
Coalescence électrique : 15000 à 20000 volts ( soit un gradient moyen de 100000 volts)
Soumise à un champ électrique la gouttelette d'eau se comporte comme un dipôle.
La gouttelette concentre ses charges + et –
- gouttelettes se déforment voir s'aplatissent, deviennent élyptiques
- Mise en mouvement en agitation des gouttelettes en vertu de la loi de répulsion des pôles.
Cexi favorise leurs rencontres et la et la coalescence puis la décantation
Le champ électrique est soit :
ALTERNATIF : meilleure agitation cette cadence s'oppose à la migration des gouttes entre les
électrodes. Ces mouvements déformants facilite la rupture du film interfacial ( inversion des polarités
toutes les 1/50eme de secondes.
CONTINU : Les gouttes sont quasi prisonnières du champ tant qu'elles ne sont pas coalescées
E) Dessaleurs électriques
Low-vélocity
distribution du produit entrée dans l'eau en pied de capacité et sur toute sa longueur
accepte BSW jusqu'à 20 à 30 %
possibilités de lavage
Bi-électric
distribution dans champ électrique
Support Formation
BSW maxi 10 %
Le champ électrique moyen est d'environ 1000 volts / cm
F) Dimensionnement dessaleur
Le dimensionnement est fonction de la surface d'électrodes nécessaire.
1) Fonction surface d'électrodes primaire =100 à 400 volts/cm
secondaire = 500 à 2000 maxi 5000
2) Surface d'électrode est fonction de la nature du brut, du débit, BSW final.
Les essais dessalage sont réalisés :
- En labo : pour dégrossir les problèmes (intégrer T°, temps de séjour etc)
- Pilotes : en modélisant un pseudo procédé
- Champ : optimiser les réglages ( lavage ,etc….)
En général le temps de rétention choisit est en moyenne de 20 à 30 mn.
En général le temps de rétention choisit est en moyenne de 20 à 30 mn.
La teneur en HC de" l'eau sortie est de 500 PPM
Le rendement du dessalage est de 75 à 90 % pour le meilleur des cas ( c'est le rapport de la
salinité entrée sortie )
Lavage de 20%
Il faudra injecter 15 fois plus d'eau douce que d'eau de gisement à l'entrée.
Dans le cas de 10 de BSW entrée il est impossible de réaliser un lavage pour arriver aux spec. avec
un seul étage de dessalage.
si dessaleur LV on peut augmenter BSW entrée < 30 % BSW brut = 10 % soit 30-10 = 20% eau de
lavage maxi
Support Formation
0.9%
BSW trop élevé Emulsion brut / eau de P sur vanne de Diminuer la P de 0,2b
lavage trop élevée mélange trop forte