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dX
C1
C1i
C2
C2i
La loi de Fick décrit la diffusion de la matière dans un milieu binaire, Reliant le flux de matière au
gradient de concentration
dN dC
J’’= = -Da
dt dX
fluide Liquide
PG C*
CL
P*
COTE GAZ
J" = KG a ( PG - P*) écart de pression (mmoles soluté/m3/h)
KG a = coefficient global de transfert volumique par rapport au film gazeux (m /h)
a = surface spécifique d'échange (m2)
PG = pression partielle du soluté dans la phase gazeuse (atm)
P* = pression partielle en (atm) en équilibre CL à l'interface
COTE LIQUIDE
J" = KLa ( C* - CL) écart de concentration
a = surface spécifique d'échange
KL a = coefficient global de transfert volumique par rapport au film liquide (m3/h)
C* = concentration du soluté dissous en équilibre avec la pression partielle PG dans
la phase gazeuse (loi de Henry) (mmoles/m3)
CL = concentration du soluté dans le liquide à proximité de la bulle de gaz
A L'EQUILIBRE L'EQUATION DE TRANSFERT EST :
Gaz
A
A Liquide
PA = YA . PT
PA = Pression partielle de A dans le gaz
YA = fraction molaire dans la phase gazeuse
PT = Pression totale
Pression partielle
La pression partielle d'un gaz parfait i dans un mélange de gaz parfaits de pression totale p
tot est définie comme la pression pi qui serait exercée par les molécules du gaz i si ce gaz
occupait seul tout le volume offert au mélange, à la température de celui-ci. Elle correspond
donc à la contribution de ce gaz i à la pression totale du mélange. La pression partielle d'un
gaz est une mesure de l'activité thermodynamique des molécules de ce gaz. Les gaz se
dissolvent, diffusent et réagissent selon leur pression partielle et non pas selon leur
concentrations dans le mélange de gaz ou dans le liquide où ils sont dissout.
III Application a l'aération des fermenteurs
Conclusion
Ce qui nécessite un renouvellement permanent de la phase gazeuse (air) dans le milieu
liquide du fermenteur.
III.2 Technologie de l'aération
L'oxygène étant très peu soluble dans l'eau (loi de Henry), l'étape limitante du transfert de
l'oxygène depuis la bulle de gaz vers la cellule microbienne est celle du transfert de l'oxygène
de l'interface air -liquide (étape 2)
Ce transfert s'effectue au travers de plusieurs films, chacun d'eux exerçant sur lui une
certaine résistance.
vitesse de respiration
et QO2 = r O2 / X
(vitesse spécifique de respiration en g O2 / g de cellule sèche / heure)
X = (concentration cellulaire en g/1)
III. 5 Influence de l'oxygène dissous sur la respiration
La courbe suivante montre qu'il existe une concentration en O2 critique au-delà de laquelle la
vitesse spécifique de respiration est indépendante de (O2)
où :
μ est le taux de croissance spécifique;
μmax est le taux de croissance maximale des micro-organismes;
S est la concentration du substrat limitant la croissance;
Ks est la constante de demi-vitesse c'est-à-dire la valeur de S quand μ/μmax vaut 0,5.
Les coefficients μmax et Ks sont empiriques. Ils diffèrent selon les espèces et sont basés sur les
conditions de milieu.
d'où µ = Qx = µ max (O2/(KO2+O2))
r x = YFx/O2.r O2 et X = (r x / µ)
En présence de cellules :
La mesure du KL.a d’un bioréacteur permet d’évaluer ses capacités à transférer l’O2.
Les sondes à oxygène permettent d’enregistrer en continu, la concentration en O2
dissous.
On obtient :
Mesurer kLa offre des avantages importants:
- assurance que la croissance biologique n'est pas entravée par une concentration insuffisante en
oxygène
- meilleure capacité à ajuster avec précision la concentration en oxygène pour un traitement optimal
- prévention du gaspillage d'énergie et des coûts associés à des concentrations d'oxygène inutilement
élevées
C*
En absence de culture
La courbe Log ((C* - CL)/C*) = f (t) donne une droite de pente KLa
La même technique peut être utilisée avec une sonde PO2 : dans ce cas comme
précédemment :