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1. INTRODUCTION :
Les foyers infectieux dentaires sont des infections à point de départ dentaire essentiellement, caractérisés par leur
localisation, leur sévérité et leur évolution.
2. DEFINITION :
Les Foyers infectieux primaires :
Le déséquilibre entre la prolifération de la flore commensale et l’intégrité du revêtement muqueux conduit à la
pénétration des micro-organismes dans les tissus. Sont reconnues comme foyers infectieux:
Les complications de la nécrose pulpaire et les parodontopathies (péricoronarites d’éruption et de
désinclusion et maladies parodontales).
Les dents incluses ou enclavées, matures de l’adulte, silencieuses, ne seraient pas des foyers infectieux
3. ETIOLOGIE :
3.1 La lésion carieuse :
La carie est la principale source de contamination du système endodontique la rupture des tissus durs qui protègent
la pulpe conduit à la contamination du complexe dentino-pulpaire à l’origine de réactions inflammatoire et
infectieuses.
Les bactéries sont les micro-organismes principaux impliqués dans la parodontite apicale. Les bactéries colonisant
la cavité pulpaire radiculaire entrent en contact avec les tissus péri-radiculaires via les foramens apicaux et latéraux.
Avec la progression microbienne, la flore bactérienne évolue en raison des changements de conditions
nutritionnelles et métaboliques pour les bactéries (anaérobies) et de l’absence de cellules de défense.
La colonisation de la pulpe par les bactéries entraîne des réactions immunitaires innées et acquises dans le
parodonte péri radiculaire en regard du ou des foramina apicaux et latéraux des canaux infectés qui aboutiront à la
formation d’une lésion inflammatoire péri radiculaire d’origine endodontique (LIPOE), ou parodontite apicale.
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3.2.6.2 Exacerbation :
• Le passage d’une forme asymptomatique à une forme symptomatique n’est pas bien connu. Les infections aiguës
sont en général liées à des bactéries virulentes au stade planctonique, à des diminutions des défenses ou à des
propriétés bactériennes particulières.
• L’invasion des tissus péri radiculaires se fait après des changements d’équilibre microbien et peut aboutir à la
formation d’un abcès.
4.2 Quand? :
par un geste thérapeutique buccodentaire.
par un foyer infectieux latent
par un foyer actif
5.1.2 Classifications :
5.1.2.1 Cellulites circonscrites :
Les cellulites aiguës circonscrites sont divisées en cellulites séreuses, suppurées et gangréneuses.
Cellulite séreuse : La cellulite aiguë séreuse est le stade initial, purement inflammatoire.
On retrouve les quatres symptômes cardinaux de l’inflammation tuméfaction, douleur, chaleur, rougeur,
tuméfaction douloureuse aux limites imprécises qui comble le sillon et efface les méplats.
Peau tendue, chaude, légèrement érythémateuse.
Signes généraux = fébricule, céphalées en l’absence de thérapeutique,
Evolution : cellulite collectée ou suppurée.
Cellulite suppurée :
En l’absence de traitement approprié, la cellulite suppurée s’installe dans les jours qui suivent et se
caractérise par l’abcédation.
Peau rouge, tendue, luisante, chaude, tuméfaction adhérente au plan osseux.
Fluctuation signant la collection.
Douleur ++ intense, continue, lancinante, à prédominance nocturne, entraînant l’insomnie, entravant
l’alimentation, la déglutition et l’élocution, trismus Autres signes possibles suivant la localisation et la gravité.
Dysphagie, halitose, insomnie, fièvre à 38–39 °C, asthénie, malaise général…
Evolution sans traitement : Cellulite chronique /cellulite diffusée/ complications…
Cellulites chroniques :
La cellulite chronique fait souvent suite à une cellulite suppurée mal traitée, soit en raison d’un drainage
insuffisant, soit en raison d’une antibiothérapie inadéquate, soit encore en raison d’un traitement
étiologique insuffisant.
L’évolution chronique peut se faire pendant plusieurs mois
Cliniquement, on retrouve au niveau cutané, en regard de la
dent causale, une fistule présente depuis plusieurs mois, voire plusieurs années
5.2.3 Etiologie :
L’origine peut être microbienne ou non ou suite à un traitement.
L’origine infectieuse par contamination directe exposition osseuse
Au Voisinage : causes locales ou régionales : d’origine dentaire (PAA, kyste)… ; Traumatismes maxillo-faciaux
(fracture) ; Origine iatrogène (avulsion, orthopédie…) Autres causes (sinusienne, cutanée).
Hématogène (ex staph doré) : Cause générale (staphylocoque doré ++) : rare par voie hématogène
5.2.5 Complications :
o Vers extension locale par contiguïté du processus infectieux : dans les zones d'hypovascularisation entraînant des
séquestres osseux.
o Si persistance : extension aux parties molles à cellulites à fistulisations cutanées
o Au maxillaire : communications bucco-sinuso-nasales, thrombophlébites…
o vers extension à distance de l'infection : essentiellement septicémie, broncho-pneumopathie, endocardite
infectieuse.
Toutes ces évolutions défavorables avec extension locale ou à distance de l'infection à terrains fragiles ou négligents.
L’origine dentaire de ces pathologies sinusiennes chroniques est estimée à 40,6 % (Melen et al., 1986) et la guérison
survient très souvent après traitement endodontique de la dent causale ou son extraction (Donald et al., 1995 ; Legert
et al 2004). La symptomatologie sinusienne efface souvent la douleur dentaire qui, finalement, peut ne pas être
considérée comme l’agent causal. Dans ces cas, le traitement de la sinusite est fait par antibiothérapie ou chirurgie
ORL. L’origine dentaire n’étant pas résolue, les récidives sont fréquentes et inévitables.
Les conséquences médicales sont parfois dramatiques et génèrent des complications régionales et locorégionales.
Leur prise en charge médicale doit être rapide. Il s’agit notamment de cellulite périorbitaire ; de cécité ; d’abcès du
cerveau ; d’empyème sous-dural, de thrombose du sinus caverneux ; de méningite.
6. Infections à distance :
Des foyers infectieux dentaires et/ou parodontaux même minimes peuvent avoir à distance des répercussions
importantes sur les différents appareils de l’organisme. Ce concept a été présenté dès le début du siècle sous le nom
d’infection focale.
Il existe sûrement une relation entre la flore bactérienne de la cavité buccale et l’état de santé général, mais
comment peut-on expliquer le rapport entre un foyer primaire parodonto-dentaire et un foyer secondaire à
distance?
6.1 Pathogénie :
Deux hypothèses sont évoquées :
1- L’agent infectieux du foyer primaire est disséminé jusqu’au tissu de l’organe distant, par voie sanguine ou
lymphatique.
2- L’agent infectieux reste confiné au foyer primaire mais sécrète des toxines microbiennes qui sont libérées
secondairement.
La bactériémie :
Le premier mécanisme est la bactériémie qui a été à l’origine de la théorie de l’infection focale. Sa preuve
scientifique a été établie pour les endocardites bactériennes.
La bactériémie est la présence transitoire de bactéries dans le sang circulant, elle peut être : d’origine spontanée
en présence de foyers infectieux ou consécutive à un soin dentaire (extraction dentaire).
Les bactériémies spontanées sont plus fréquentes (quotidiennes) et plus importantes sur une période cumulée que
lors d’un acte isolé :
Sur un mois, la bactériémie est 900 fois plus élevée qu’après une seule manœuvre d’avulsion dentaire.
L’endocardite bactérienne :
L’endocardite infectieuse est secondaire à la greffe et à la multiplication d’un agent infectieux au niveau de
l’endocarde valvulaire après une bactériémie provoquée ou spontanée.
6.2.1.1 Microbiologie :
L’endocardite infectieuse avec cultures positives est majoritaire, représentant 85 % de la totalité des endocardites
infectieuses.
Les germes impliqués sont les streptocoques (sanguis, mutans, salivarius, mitis), les entérocoques (faecalis, faecium,
durans) et les staphylocoques (aureus).
2. qui ont déjà eu une endocardite infectieuse ; ils sont également exposés à une mortalité supérieure et des
complications plus sévères que les autres (Renzulli et al, 2001 ; Chu et al, 2005)
3. qui sont porteurs d’une cardiopathie congénitale cyanogène :
- non opérée ou dérivation chirurgicale pulmonaire-systémique
- opérée, mais présentant un shunt résiduel
- opérée avec mise en place d’un matériel prothétique par voie chirurgicale ou transcutanée, sans fuite résiduelle,
seulement dans les 6 mois suivant la mise en place
- opérée avec mise en place d’un matériel prothétique par voie chirurgicale ou transcutanée avec shunt résiduel.
De multiples pathologies ont été associées aux foyers infectieux buccodentaires. Celles dont le niveau de preuve
scientifique est faible, mais pour lesquelles un bilan buccodentaire peut être demande d’après les conférences de
consensus, accords professionnels ou associations scientifiques sont :
- la prématurité et/ou hypotrophie.
- le diabète type I et II, pour lequel un mécanisme toxinique est suspecté avec une diminution de la résistance
à l’insuline.
- quelques pathologies dermatologiques telles que l’angio-oedème localisé au visage (conférence de
consensus), ou la panartérite noueuse et l’érythème noueux dont l’origine streptococcique peut être
suspectée.
- les abcès cérébraux, hépatiques ou les fièvres prolongées inexpliquées, les infections d’organe transplanté.
Accidents cardiovasculaires : Les accidents cardiovasculaires regroupent les accidents vasculaires cérébraux, les
maladies coronariennes, le mécanisme incriminé est toxinique, mettant en jeu les endotoxines bactériennes
entrainant à leur tour une sécrétion de cytokines inflammatoires.
Les différentes études suggèrent que le traitement des maladies parodontales, en améliorant la fonction
endothéliale, pourrait avoir un effet favorable dans la prévention de l’athérosclérose et de ses complications.
Thrombose de la veine faciale (TVM) : Les TVF constituent, à notre connaissance, une complication des infections
maxillo-faciales.
Infections pulmonaires : Les infections pulmonaires dont les mécanismes physiopathologiques supposés sont la
bactériémie ou l’aspiration.
Le traitement des infections buccodentaires diminuerait l’incidence des pneumopathies chez les patients en
institution ou en réanimation.
Les infections de prothèses articulaires : les infections de prothèses articulaires d’origine buccodentaire, dont
l’incidence est faible : 0,04 %
Le risque est multifactoriel et complexe à analyser. En résumé, il dépend de quatre facteurs : la bactériémie, le statut
général du patient, la prothèse en elle-même et la nature des microorganismes impliqués.
Les abcès cérébraux : Les abcès cérébraux correspondent à des suppurations focales d’origine infectieuse
développées au sein du parenchyme cérébral. La diffusion des germes bucco-dentaires au niveau cérébral peut se
faire soit par contiguïté dans le cadre d’infection aiguë ou alors par voie hématogène avec les foyers chroniques
Dans 70 % des cas, on retrouve les streptocoques. La recherche d’une porte d’entrée n’est effectuée qu’après le
bilan bactériologique, le plus souvent avec une antibiothérapie déjà débutée. L’attitude à adopter par
l’odontologiste va être conditionnée par l’état général du patient et une éventuelle immunodépression l’éradication
des foyers infectieux importants doit être une priorité.
Les uvéites d’étiologie inconnu : Le rôle attribué aux dents dans les inflammations uvéales est très variable dans le
temps mais aussi selon les équipes.
Son mécanisme a fait couler beaucoup d’encre pour expliquer une « propagation à distance » avec successivement
l’incrimination de toxines puis la notion « d’allergie focale » et de sensibilisation du tissu uvéal à un antigène
microbien.
7. Conduite à tenir :
A ce stade le traitement est confine à l’endodonte et son environnement, la conservation de la dent est indiquée si
toutes les conditions permettent son maintien sur l’arcade le permettent :
délabrement coronaire.
absence de lésions compromettant le succès du traitement endodontique. (Perforation, résorption,
instrument fracturé).
notion de terrain.
hygiène buccodentaire.
3 types de traitement:
- Médical : médicamenteux
- Étiologique : suppression cause
- Chirurgical : drainage
Traitement chirurgical :
Le traitement chirurgical consiste à réaliser un drainage de l’infection, soit par voie endocanalaire, soit en réalisant
une incision cutanée ou muqueuse. En fonction de paramètres locaux et/ou généraux, la conservation de la dent
causale peut ou non être envisagée.
Traitement médical :
Traitement antibiotique : L’antibiothérapie est à large
spectre, probabiliste puis secondairement adaptée à
l’antibiogramme si un prélèvement bactériologique a été
réalisé. Elle est nécessaire mais non suffisante en cas de
collections suppurées ou de plages de nécrose la chirurgie
se révèle alors indispensable.
7.2.1.2 Cellulites aiguës circonscrites suppurées.
• L’antibiothérapie est prescrite parallèlement à un drainage chirurgical de l’abcès.
• L’administration d’antibiotique à large spectre est ici encore indiquée. Les molécules employées sont identiques à
celles citées auparavant. L’association entre antibiotiques permet une synergie, ce qui constitue un bon atout dans
notre arsenal thérapeutique.
L’antibiothérapie
L’antibiothérapie n’est indiquée qu’en cas de sinusite maxillaire aiguë purulente, non compliquée avec suspicion
d’une infection bactérienne avec au moins 2 des 3 critères suivants :
Persistance ou augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un traitement symptomatique
prescrit pendant au moins 48 heures ;
caractère unilatéral de la douleur et/ou son augmentation quand la tête est penchée en avant, et/ou son
caractère pulsatile et/ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit
augmentation de la rhinorrhée et caractère continu de la purulence.
Ces signes ont d’autant plus de valeur qu’ils sont unilatéraux: l’amoxicilline, 3 g/24h, pendant 7 jours.
Sinusite maxillaire unilatérale associée à une infection dentaire manifeste homolatérale de l’arcade dentaire
supérieure : amoxicilline/acide clavulanique, 3 g/24h, pendant 7 jours.
En cas d’allergie à la pénicilline sans contre-indication aux céphalosporines, le traitement recommandé est :
céfotiam hexétil 400 mg/24h, ou cefpodoxime proxétil 400 mg/24h, ou céfuroxine axétil 500 mg/24h pendant 5
jours.
En cas de contre-indication aux bêtalactamines : lévofloxacine 500 mg/24h, ou moxifloxacine 400 mg/24h pendant
7 jours, pristinamycine 2 g/24h pendant 4 jours.
Prescription antalgiques: Les traitements antalgiques et antipyrétiques sont administrés parallèlement en fonction
de la symptomatologie clinique.
Corticothérapie: La pertinence de l’usage des anti-inflammatoires stéroïdiens reste encore à évaluer, même si leur
prescription est largement répandue. Si elle est décidée, elle est prescrite pour 3 à 5 jours à la dose de 1 mg/kg/24h
équivalent à la prednisone. Son arrêt sera brutal, sans recours à une posologie dégressive.
7.2.3.2 Traitement endodontique :
Le traitement endodontique a pour objectif de restaurer l’organe dentaire pathologique, source du foyer infectieux.
On peut définir :
• Des FIBD (actifs ou latents) : présence effective de foyers bactériens, qu’il s’agisse d’une infection avérée ou qu’il
n’y ait pas de répercussion clinique au moment de l’observation
• Des situations à risque infectieux potentiel (SRIP) : susceptibles de devenir des foyers infectieux dans le futur du
fait des conditions réunies à l’échelon local.
7.3.1.2 Attitude générale chez les patients présentant un risque infectieux particulier autre que dentaire
Un contact préalable avec le médecin responsable du suivi du patient est recommandé pour évaluer le risque médical.
En cas de survenue d’une d’infection buccodentaire, le contexte médical général (radiothérapie, chimiothérapie,
chirurgie cardiaque…) ne doit pas retarder la prise en charge chirurgicale et/ou médicale de l’urgence infectieuse.
En particulier, un abcès doit être drainé.
Décision thérapeutique chez les patients présentant un risque infectieux particulier.
Dans les cas de FIBD, comme dans les SRIP, le choix de la thérapeutique buccodentaire doit intégrer des notions
multiples, en particulier :
le pronostic vital du patient lié à l’affection générale,
le risque lié à l’abstention thérapeutique, en fonction notamment de la virulence présumée du foyer infectieux,
la morbidité inhérente à chaque solution thérapeutique,
le bénéfice attendu de chaque proposition thérapeutique pour le confort de vie du patient,
l’observance prévisible du patient aux manœuvres d’hygiène et aux visites de contrôle ;
Dans tous les cas, les différents traitements doivent être expliqués au patient et son consentement éclairé doit être
recueilli.
7.3.2 Classification des patients selon les risques d’infection focale d’origine buccodentaire.
7.3.2.1 Population générale
Pour l’ensemble de la population, indépendamment de toute notion de pathologie.
Il est recommandé d’éliminer les FIBD ainsi que les SRIP.
La découverte d’un FIBD doit faire l’objet d’une information délivrée au patient, précisant les conséquences
éventuelles de cette infection.
La découverte d’une SRIP doit faire l’objet d’une information délivrée au patient, contenant l’évaluation du risque
de développement d’une infection et précisant les conséquences éventuelles de cette infection.
7.3.2.3.1 Actes contre-indiqués chez les patients à haut risque d’endocardite infectieuse
o Anesthésie intra-ligamentaire.
o Traitement endodontique des dents à pulpe non vivante, y compris la reprise de traitement canalaire.
o Traitement endodontique des dents à pulpe vivante en plusieurs séances ou sans champ opératoire (digue).
o Amputation radiculaire.
o Transplantation.
o Réimplantation.
o Chirurgie péri-apicale.
o Chirurgie parodontale.
o Chirurgie implantaire et des péri-implantites.
o Mise en place de matériaux de comblement.
o Chirurgie préorthodontique des dents incluses ou enclavées.
7.3.2.3.2 Soins endodontiques chez les patients du groupe à haut risque d’endocardite infectieuse
o Ils doivent être exceptionnels.
o Ils ne peuvent être réalisés qu’après vérification de la vitalité de la dent par les tests adéquats, sous digue, en
une seule séance, en étant sûr que la totalité de la lumière canalaire est accessible.
o Ce traitement doit donc être réservé aux dents monoradiculées et, à la rigueur, à la première prémolaire si les
deux canaux sont accessibles.
o La séparation des racines est un acte à éviter autant que possible et n’est autorisée qu’en l’absence de toute
atteinte parodontale.
o Les pulpopathies, les parodontopathies et les traumatismes nécessitent l’extraction.
7.3.3 Antibioprophylaxie
L’antibiothérapie prophylactique (antibioprophylaxie) consiste en l’administration d’un antibiotique dans l’objectif
de prévenir le développement d’une infection locale, générale ou à distance.
Elle s’utilise donc en l’absence de tout foyer infectieux et consiste en l’administration par voie systémique d’une
dose unique d’antibiotique dans l’heure qui précède l’acte invasif.
Il importe de réserver une telle prescription aux situations pour lesquelles elle est recommandée.
CI : contre-indiqué.
(1) Chez le patient immunodéprimé, le rapport entre bénéfice de l’intervention et risque infectieux devra être pris en compte.
8. CONCLUSION :
Les infections dentaires évoluent le plus souvent favorablement,
Surtout sur un terrain sain. Néanmoins, un traitement inadapté ou inexistant n’entraîne jamais
d’évolution favorable.
Au contraire, ces infections risquent d’évoluer vers l’aggravation, c’est-à-dire la cellulite cervico-faciale.
." أسألك أن تعيده لي وقت حاجتي له يا رب،"اللهم إني أستودعك ما قرأت وما تعلمت وما فهمت وما حفظت
-MBK