Vous êtes sur la page 1sur 14

COMPARAISON ENTRE LES NORMES IFRS

ET LE REFERENTIEL COMPTABLE
MAROCAIN

Réalisé par :
KAMAL Elmehdi
EL ALLOUCHI Youssef
SIDALI El Mehdi

ENCGO
Les normes comptables internationales
SOMMAIRE

Introduction
Principales divergences
a) Réalité économique et forme juridique
b) Importance accordée aux investisseurs
c) Cout historique et juste valeur
d) Primauté du bilan sur le compte de résultat
e) Les caractéristiques qualitatives des états financiers
Tableau comparatif entre les normes IFRS et le référentiel comptable Marocain
a) Immobilisations incorporelles
b) Le Goodwill ou écart d’acquisition
c) Les frais d’établissement et frais à étaler
d) Les frais de recherche et de développement
e) Les stocks
f) Amortissement des immobilisations incorporelles
g) Les subventions
h) Les immobilisations financières
i) Les avantages du personnel
j) Le traitement des créances
k) Les provisions
l) Les écarts de conversion
Conclusion
INTRODUCTION

Les normes IFRS (International financial reporting standards). Sont les


normes internationales d'informations financières destinées à standardiser la
présentation des données comptables échangées au niveau international. Les
normes comptables IFRS sont éditées par le bureau des standards comptables
internationaux, désigné sous ses initiales anglaises IASB. Elles remplacent depuis
2005 les normes labellisées IAS (International Accounting Standards).

Les normes d'information financière internationales (IFRS) marquent une


évolution de la comptabilité vers une approche économique au détriment de
l'approche patrimoniale et un souci d'évaluer au mieux la performance financière
de l'entreprise. La primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique,
l'évaluation à la juste valeur, le recours à l'actualisation, l'exigence d'une
information très complète dans l'annexe constituent les principales sources de
divergence avec d'autres référentiels, et contribuent à faire de la comptabilité une
matière plus complexe mais aussi plus valorisante.

Ces changements constituent une véritable révolution dans l'information


financière des entreprises. L'enjeu stratégique de la normalisation comptable
internationale doit être nécessairement pris en compte par les personnes qui sont
ou qui seront impliquées dans la vie des entreprises.
PRINCIPALES DIVERGENCES

Les normes comptables internationales IAS/IFRS introduisent un réel changement d'esprit


par rapport à la comptabilité marocaine. Les principales divergences paradigmatiques avec le
plan comptable général marocain PCGM sont les suivantes :

1- Réalité économique et Forme juridique :

Alors que le droit comptable marocain s'appuie généralement sur la forme d'une opération
pour en déterminer l'intégration dans les comptes, les IAS/IFRS dépasse les apparences
juridiques pour retranscrire la réalité économique des opérations. C'est ainsi que certains actifs
titrisés ou logés dans des véhicules ad hoc juridiquement séparés de l'entreprise doivent selon
les cas être réintégrés au bilan, ou que les actifs faisant l'objet d'un crédit-bail (donc
n'appartenant juridiquement pas à l'entreprise) doivent être retraités comme s'ils avaient été
financés par emprunt.

2- Importance accordée aux investisseurs :

Au Maroc, l'Etat s'est attribué un rôle essentiel dans la sphère comptable, en édictant le
droit comptable. C'est ainsi que la comptabilité tient largement compte de l'objectif de disposer
d'un substrat comptable permettant d'asseoir la réglementation fiscale. En outre, médiateur
d'intérêts potentiellement divergents, l'Etat s'est efforcé de concilier les attentes des différents
utilisateurs de la comptabilité (dirigeants, créanciers et fournisseurs, salariés, actionnaires...).
L'IASB est un organisme privé, indépendant des pouvoirs publics, mais dont les principaux
interlocuteurs sont, outre les organismes professionnels et les grands cabinets d'audit, les
principaux régulateurs boursiers (la SEC américaine, la FSA britannique, l'AMF française...).
C'est ainsi que l'IASB ne cache pas que les actionnaires sont les plus privilégiés. Cette optique
conduit notamment les IAS/IFRS à intégrer dans le bilan certains éléments du hors bilan actuel
(produits dérivés par exemple) et à renforcer les obligations des entreprises en matière de
communication financière. Les trois divergences suivantes peuvent également se lire comme la
mise en oeuvre de cette considération privilégiée accordée à l'information des investisseurs.
3- Coût historique et Juste valeur :

Un des grands principes comptables basé sur les coûts historiques n'est que très
partiellement appliqué par les IFRS. C'est dans une large mesure la conséquence du `substance
over form'. Ceci impliquera pour les comptes, la mise en place de méthodes de calcul et de suivi
de ces Justes valeurs : il devra être intégré la possibilité d'une volatilité plus grande de la valeur
de certains actifs. Cependant, tant en raison de difficultés pratiques que parce que ce projet a
suscité de vives critiques, ce principe n'est toutefois pas appliqué à tous les actifs et passifs des
entreprises (l'IASB ne semble plus suivre la voie de la `full fair value'). Il se traduit néanmoins,
par exemple, par l'inscription, en contrepartie du compte de résultat, des plus ou moins-values
latentes liées aux titres de participation ou à des créances ou dettes libellées en devises. Il
implique également de procéder à des tests de dépréciation pour réévaluer régulièrement la
valeur des immobilisations corporelles.

4- Primauté du bilan sur le compte de résultat :

Le référentiel IAS/IFRS s'appuie prioritairement sur une définition des actifs et des passifs.
Dès lors, un produit est conçu comme un accroissement d'actif (ou une réduction de passif), une
charge comme une réduction d'actif (ou un accroissement de passif), et le résultat se mesure
comme l'évolution des capitaux propres constatée entre la clôture et l'ouverture (hors opérations
avec les actionnaires).

5- Les caractéristiques qualitatives des états financiers :

Les états financiers établis selon les normes internationales comptables doivent remplir
certaines conditions et répondre à certains critères. Notamment :

i. Intelligibilité :
L’information fournie dans les états financiers doit être compréhensible immédiatement par les
utilisateurs ayant une connaissance raisonnable des affaires et de la comptabilité.

ii. Pertinence :
Une information pertinente influence les décisions économiques des utilisateurs en les aidant à
évaluer les événements passés, présents ou futurs, ou en confirmant ou en corrigeant les
évaluations passées. L’information est significative si son omission ou son inexactitude peut
influencer les décisions économiques des utilisateurs des états financiers.
iii. Fiabilité :
Une information fiable est exempte d’erreurs et de biais significatifs et n’est pas construite à
partir de buts prédéterminés visant à déformer la réalité) Les utilisateurs peuvent lui faire
confiance pour présenter une image fidèle de l’entreprise.

iv. Neutralité :
L’information doit être présentée sans parti pris. Sa présentation ne doit pas influencer les prises
de décision ou le jugement pour aboutir à un résultat prédéterminé.

v. Prudence :
La prudence consiste à prendre en compte un niveau plus ou moins élevé de précaution dans
l’exercice, des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions
d’incertitude, pour faire en sorte que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que
les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
TABLEAU COMPARATIF ENTRE LES NORMES IFRS ET
LE REFERENTIEL COMPTABLE MAROCAIN

Normes Comptables
Rubrique Normes IAS / IFRS
Marocaines
LES Amortissement de certaines • Amortissement obligatoire des
IMMOBILISATIONS immobilisations immobilisations incorporelles
INCORPORELLES incorporelles • Réévaluation interdite
• Réévaluation possible • Mode d’amortissement linéaire
• Mode d’amortissement
linéaire
Le Goodwill ou écart • Comptabilisé en tant • Comptabilisé en tant qu’actif
d’acquisition qu’actif • Mode d’amortissement linéaire
• Amortissement non • Durée maximum 20 ans (durée
autorisé suite à la révision d’utilité de l’immobilisation
d’IAS 38 concernée
A noter : Le goodwill n’est Au Maroc, le PCG (Plan
plus amortissable depuis la Comptable Général) prévoit que
révision d’IAS 38 l’écart d’acquisition soit amorti,
sans exception, selon un plan
d’amortissement dont la durée doit
refléter les hypothèses retenues et
les objectifs fixés lors de
l’acquisition.
Les Frais • IAS 38 interdit la • Les frais à étaler et
d’établissement et frais comptabilisation parmi d’établissement sont
à étaler l’actif des frais à étaler ou comptabilisés à l’actif et amortis
des frais d’établissement sur une durée maximum de 5 ans
Les Frais de recherche • Frais de recherche • Frais de recherche fondamentale
et développement fondamentale doivent être doivent être comptabilisé en
comptabilisé en charge charge
• Frais de recherche • Frais de recherche appliquée
appliquée doivent être peuvent être comptabilisé en
comptabilisé en charge immobilisation
• Frais de développement • Frais de développement peuvent
peuvent être immobilisé être immobilisé sous certaines
sous certaines conditions conditions
• Amortissement sur la • Amortissement sur 5 ans
durée prévisionnelle maximum
d’utilisation Au Maroc, la règle générale est la
A noter : constatation en charge. Cependant,
IAS 38 prévoit l’activation pour les frais de recherche
des frais de développement
lorsque les critères suivants appliquée et développement,
sont vérifiés : l’activation est possible si :
- Probabilité de générer des - Les projets sont individualisés
bénéfices - D’importantes chances de
- Produit clairement réussites techniques
identifié - La rentabilité commerciale est
- Possibilité de fabrication démontrée
démontrée
- Intention de vendre le
produit
- Existence d’un marché
potentiel
- Ressources suffisantes

Les Amortissement des • La durée d’amortissement • La durée d’amortissement est la


immobilisations est la durée de vie durée de vie économique prévue
corporelles économique prévue • Mode linéaire ou dégressif
• Mode d’amortissement • Durée fiscale fréquemment
non précisé choisie comme durée
• Durée fiscale non d’amortissement à noter :
applicable • Au Maroc, les méthodes
• IFRS 16 (immobilisations comptables d’amortissement des
corporelles) précise que immobilisations sont dépendantes
l’entreprise doit identifier et de la réglementation fiscale en
sélectionner la méthode termes de durée retenue et de
d’amortissement qui reflète rythme d’amortissement
le rythme selon lequel les • La durée de vie sur le plan fiscal
avantages économiques liés et comptable est en général plus
à l’actif sont consommés courte que la durée de vie réelle
par l’entreprise des immobilisations

L’APPROCHE PAR L’APPROCHE PAR


COMPOSANTE COMPOSANTE

Selon IAS 16, les Au Maroc, l’approche


composantes d’une d’immobilisation par composante
immobilisation complexe, n’est pas aussi systématique que
ayant des durées de vie dans les normes internationales.
différentes que
l’immobilisation principale,
doivent être immobilisées
séparément et amorties
selon leurs propres durées.

CONTRATS DE • Location- financement à • Dans les comptes individuels, la


LOCATION enregistrer en tant qu’actif comptabilisation ne distingue pas
• Location- exploitation à la nature des contrats de location.
enregistrer en tant que Dans les comptes consolidés, il
charge peut être procédé au retraitement
Définition et critères précis des contrats de location –
pour un contrat de location financement
financement selon les • les loyers dus à raison du contrat
normes IAS/IFRS (IAS 17 : constituent des charges
Contrats de location) d'exploitation
Au Maroc, le crédit-bail (le
leasing) est constaté en charges,
contrairement aux normes
Internationales, traitant celui-ci
comme un élément d’actif
(immobilisation généralement)

LES STOCKS • L’enregistrement des • L’enregistrement des stocks en


stocks se fait à la date de normes marocaines se fait à la date
transfert de l’essentiel des du transfert de propriété
risques et avantages et du • La liste des coûts incorporables
contrôle des avantages aux coûts fixes de production est
économiques futurs plus restreinte
• Inclut tout le matériel utile • La présentation des subventions
à la production et au en diminution des postes de l’actif
stockage même les coûts de immobilisé n’est pas prévue.
transport Il n’y pas de divergences majeures
• En cas d’actualisation des entre le traitement des stocks selon
paiements différés, l’écart les normes internationales et
est pris en résultat financier. marocaines. Les principes
comptables sont comparables.
Toutefois l’information à
fournir est plus complète en
normes IAS/IFRS qu’en
règles marocaines. La
norme IAS 2 impose de
fournir en annexe une
information sur la valeur
des stocks dépréciés et
comptabilisées à la valeur
nette de réalisation. Les
méthodes d’évaluation des
stocks admises sont les
mêmes selon les deux
normes.
LE TRAITEMENT • La comptabilisation du • La comptabilisation du chiffre
DES CREANCES chiffre d’affaires est en d’affaires est en fonction de la
fonction de la réalité de la forme juridique du contrat
transaction • La méthode du pourcentage
• La méthode du d’avancement est une option
pourcentage d’avancement Selon les normes marocaines, les
est obligatoire pour les créances circulantes sont inscrites
prestations de service à leur valeur nominale en
principal, telle que celle-ci résulte
En normes IAS/IFRS, Le des conventions légales ou
montant des produits des contractuelles liant l’entreprise à
activités ordinaires doit être ses débiteurs.
évalué à la juste valeur de la Les intérêts financiers nettement
contrepartie reçue ou à identifiables en application des
recevoir en tenant compte conventions établies ne rentrent
du montant de toute remise pas dans cette valeur nominale.
commerciale ou rabais pour
quantités consenti par
l’entreprise.

Toutefois, lorsque l’entrée


de trésorerie ou
d’équivalent de trésorerie
est différée, la juste valeur
de la contrepartie peut être
inférieure au montant
nominal de la trésorerie
reçue ou à recevoir. Dans ce
cas le montant enregistré en
vente est la valeur
actualisée de la créance sur
l’acheteur.

LES SUBVENTIONS • La présentation des • La présentation des subventions


subventions en diminution en diminution des postes de l’actif
des postes de l’actif immobilisé n’est pas prévue.
immobilisé est prévue • Une subvention d'investissement
• Les subventions doivent est constatée systématiquement
être comptabilisées en dans un compte spécifique des
produits, sur une base capitaux propres pour le montant
systématique sur les perçu est amorti au même rythme
exercices nécessaires pour que l'immobilisation
les rattacher aux coûts liés correspondante par le crédit du
qu’elles sont censées compte de résultat.
compenser

LES La classification retenue est • Le CGNC distingue au sein des


IMMOBILISATIONS la suivante : immobilisations financières, les
FINANCIERES titres de participation et les autres
• Les actifs financiers titres immobilisés ; et d’autre part
détenus à des fins de les titres et valeurs de placement
transaction, dont Le but de figurant à l’actif circulant
la détention est de dégager • Cette classification en
un bénéfice des fluctuations immobilisations et actif circulant
du prix à court terme ; traduit la distinction qu’opérée le
• Les placements détenus CGNC entre le long et le court
jusqu’à leur échéance, sont terme, en se fondant sur une durée
généralement les de détention ou de recouvrement
obligations. de plus ou moins 12 mois
• Les prêts et créances émis
par L’entreprise
• Les actifs disponibles à la
vente sont ceux qui ne
rentrent en aucune des
catégories précédentes.

LES ECARTS DE Selon les normes Au Maroc, les gains et pertes de


CONVERSION IAS/IFRS, les gains et change latents sont comptabilisés
pertes latents, dus aux au bilan dans des comptes d’écart
variations des cours de de conversion. Une provision pour
monnaies étrangères, sont risque de change est constatée, en
comptabilisés directement cas de perte latente. Le gain de
dans le résultat comptable. change latent n’est pas intégré
Ils ont une incidence directe dans le résultat comptable, mais il
sur le résultat. Les est pris en compte dans la
transactions en monnaie détermination du résultat fiscal.
étrangères sont • Conversion au taux de clôture
comptabilisées comme suit • Impact sur résultat comptabilisé
: uniquement pour perte de change
- Evaluation en utilisant le latente
cours de change à la date de
transaction
- Evaluation en utilisant le
cours de clôture à la date de
clôture pour les éléments
monétaires et celui du jour
de la transaction pour les
éléments non monétaires
- Les écarts de change sont
comptabilisés dans le
compte de résultat
• Conversion au taux de
clôture
• Impact sur résultat
comptabilisé

LES PROVISIONS • l’actualisation des • l’actualisation des provisions


provisions est obligatoire. n’est pas obligatoire.
• il y a une précision pour • Absence de disposition expresse
l’estimation des flux futurs, concernant l’évaluation des
l’actualisation et les provisions. Elle est généralement
informations à fournir faite avec approximation
• Les provisions pour • Une provision pour grosses
grosses réparations ne sont réparations et obligatoirement
pas permises par les normes constituée si elle est destinée à
internationales. couvrir des charges importantes
Selon la norme 37, une qui ne présentent pas un caractère
provision ne doit être annuel et ne peuvent être
comptabilisée que si les assimilées à des frais courants
conditions ci-dessous sont d'entretien et de réparation.
respectées : Ces conditions ne sont pas les
- Un passif résultant mêmes qu’au Maroc. En effet, les
d’événements passés provisions pour grosses
- Une obligation actuelle réparations, qui ne respectant pas
qui aboutira à une sortie de la condition première de IAS 37,
ressources sont autorisées par la
- La probabilité d’évaluer réglementation comptable
de façon fiable le montant marocaine.
de l’obligation Au Maroc, c’est surtout le principe
de prudence, qui est à la base de
dotation de provision.
Les provisions pour grosses
réparations ne sont pas permises
par les normes internationales.
L’approche par composante au
niveau de la gestion des
immobilisations permet de
combler les impacts de cette non
autorisation.

LES AVANTAGES DU La comptabilisation de Aussi, dans les normes


PERSONNEL l’ensemble des avantages internationales, les informations
du personnel, obligatoire complémentaires relatives aux
dans les normes IAS/IFRS, avantages du personnel et exigées
ne fait pas l’objet d’une sont très détaillées par rapport à ce
normalisation comptable qui est exigé pour les provisions
marocaine directe et pour risques et charges au Maroc.
précise.
Des provisions pour risques
et charges peuvent être
comptabilisées
(engagement de retraite par
exemple).

EVENEMENTS Selon les normes Au Maroc, les corrections


POSTERIEURS A LA IAS/IFRS, les corrections d’erreurs, postérieurs à la date de
DATE DE CLOTURE d’erreurs fondamentales clôture, sont à comptabiliser en
postérieures à la date de compte de résultat
clôture et les changements
de principes comptables
sont comptabilisés en
ajustant les capitaux
propres du bilan
d’ouverture. Le principe
comptable d’intangibilité
du bilan d’ouverture n’est
pas respecté. Elles
autorisent aussi la
comptabilisation des
ajustements en résultat de
l’exercice avec une
présentation pro forma des
exercices antérieurs
retraités en annexe.
CONCLUSION

La comptabilité au Maroc est dotée en1992 d’un cadre législatif et


réglementaire qui a permis de la rehausser au rang d’une véritable discipline
juridique. L’accent doit être mis sur les difficultés et les lacunes du Plan
Comptable actuel.

Il ressort que pour les dépasser, la normalisation comptable doit reposer sur
trois piliers : des règles facilitant l’enregistrement des transactions, une
nomenclature des comptes permettant un classement structuré et des formats
d’états de synthèse normés.

De ce fait, de vieux principes doivent être abandonnés, un nouveau


vocabulaire introduit et certaines procédures retenues. Cela constitue un enjeu
majeur pour la gestion moderne des entreprises. De même, les normes IFRS
doivent être considérées comme une source d’inspiration pour la modernisation
des normes comptables marocaines et non comme un modèle à recopier tel quel.

Ainsi, pour réussir ce processus de convergence vers les normes IFRS, il


est judicieux de tenir compte des spécificités économiques et culturelles avec la
mise en place de mécanismes et des structures ad hoc comme c’est le cas dans
l’union européenne. De même, des études d’impact sur l’économie marocaine et
sur le système fiscal marocain doivent être menées.

Vous aimerez peut-être aussi