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1 Introduction : ................................................................................................................................... 3
2 Particule classique dans un champ magnétique ; ........................................................................... 3
2.1 Force de Lorentz et mouvement cyclotron : ........................................................................... 3
2.2 Equations de Euler–Lagrange : ................................................................................................ 5
2.3 Hamiltonien dans un champ magnétique : ............................................................................. 5
3 Particule quantique dans un champ magnétique : ......................................................................... 5
3.1 Echelles quantiques de longueur, de vitesse et de l’energie : ................................................ 5
3.2 Quantification canonique : ...................................................................................................... 6
3.3 Transformation de jauge pour la mécanique quantique : ...................................................... 6
4 Le spectre d’énergie en physique quantique ; ................................................................................ 7
4.1 Le spectre obtenu par la méthode algébrique : ...................................................................... 7
4.2 États et énergies propres en jauge symétrique :..................................................................... 7
4.3 Le niveau de Landau fondamental (Lowest Landau Level, LLL) : .......................................... 11
4.3.1 Quel est le moment cinétique orbital pour un état du LLL ? ........................................ 11
4.3.2 Dégénérescence du LLL. ................................................................................................ 12
5.1 Séparation de l’hamiltonien : ................................................................................................ 12
5.2 Le spectre de Landau retrouvé : ............................................................................................ 12
5.3 L’originalité de la structure en niveaux de Landau : ............................................................. 12
6.1 Modélisation d’un échantillon de taille finie :....................................................................... 12
6.2 Les états de bord : ................................................................................................................. 12
7 Circuiterie à effet Hall :.................................................................................................................. 12
8 Conclusion générale : .................................................................................................................... 12
1 Introduction :
Les phénomènes magnétiques jouent un rôle essentiel en physique quantique. Des notions
ou des phénomènes aussi variés que l’invariance de jauge, l’effet Hall quantique, le couplage
spin-orbite, l’effet Aharonov- Bohm, les isolants topologiques, trouvent leur origine dans
l’interaction entre des charges en mouvement et un champ magnétique B.
Nous n’allons aborder le problème important du mouvement quantique d’une particule
chargée dans un champ magnétique, avec la structure en niveaux de Landau qui joue un rôle
crucial dans les phénomènes liés au magnétisme orbital, et qui dons naissance à l’effet Hall
quantique.
Enfin notons que dans tout ce cours, on se restreint à la dynamique dans le plan (xy)
perpendiculaire au champ magnétique. La dynamique selon l’axe du champ est celle d’une
particule libre.
𝑀𝛾 = ∑ ⃗⃗⃗
𝐹𝑙 (2.2)
Figure 1 : schéma explicatif de l’effet Hall où l’échantillon bidimensionnel est considérée
rectangulaire de largeur L la propagation du courant suivant x, et le champ magnétique appliqué
suivant z.
𝑞𝐵
On introduit la pulsation cyclotron :𝜔𝑐 = 𝑀
(2.3)
𝑥̈ = 𝜔𝑐 𝑦̇
Alors les équations du mouvement seront : { (2.4)
𝑦̈ = 𝜔𝑐 𝑥̇
Le système différentiel à deux équations (2) se résout simplement en
𝑣0
𝑥(𝑡) = 𝑥0 − cos(𝜔𝑐 𝑡)
𝜔𝑐
{ 𝑣 (2.5)
𝑦(𝑡) = 𝑦0 + 0 sin(𝜔𝑐 𝑡)
𝜔𝑐
Est ce qui correspond à un mouvement circulaire uniforme de pulsation 𝜔𝑐 , parcouru dans le sens des
aiguilles d’une montre si 𝜔𝑐 > 0. Dans (2.5), l’origine des temps a été choisie à un instant où le vecteur
vitesse est parallèle à l’axe y. Le centre (X0;Y0) de ce cercle est quelconque, et son rayon vaut :
𝑣0
𝑟0 =
𝜔𝑐
L’étude d’une particule en présence d’un champ magnétique et pour tout potentiel vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐴(𝑟)
⃗
associé au champ magnétique 𝐵, on a le lagrangien de système est donne par :
1
𝐿(𝑟, 𝑟̇ ) = 𝑀𝑟̇ 2 + 𝑞𝑟̇ . ⃗⃗⃗⃗
𝐴(𝑟) (2.8)
2
Pour le lagrangien d’une particule chargée dans un champ magnétique proposé en (), le moment
conjugué vaut :
𝑝 = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ 𝑟)
∇𝑟̇ 𝐿(𝑟, 𝑟̇ ) = 𝑀𝑟̇ + 𝑞𝐴( (2.12)
ℏ
Echelle de longueur : 𝑙 = √𝑞𝐵 `𝑒𝑠𝑡𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙é𝑒𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 représente la taille
minimale d’une cercle cyclotron.
ℏωc
Echelle de vitesse : v0 = √ vitessepertinentespouruneorbitecyclotron
M
Pour déterminer l’action des opérateurs 𝑟̂ et 𝑝̂ sur l’espace des états, On considère une particule
ponctuelle dont l’état est décrit par une fonction d’onde complexe 𝜓(𝑡).
Par convention l’action de l’opérateur position 𝑟̂ sur 𝜓 (r) est la multiplication par la variable r elle-
même : 𝑟̂ 𝜓(𝑟) = 𝑟𝜓(𝑟) (3.4)
Alors que l’action de p sur la fonction d’onde 𝜓(𝑡).
⃗ 𝜓(𝑟) + 𝑿
𝑝̂ 𝜓(𝑟) = 𝑖ℏ∇ ⃗⃗ (𝑟)𝜓(𝑟) (3.5)
Où ⃗𝑿
⃗ (𝑟) : est un champ de vecteur quelconque, la deuxième relation de commutation imposer une
contrainte sur ce champ tel que : ⃗⃗ (𝑟) = ∇
𝑿 ⃗ 𝛺(𝑟) (3.6)
Le choix de cette fonction est arbitraire, mais sans conséquence physique. En effet, pour un choix
donné de 𝛺(𝑟⃗ ), on peut introduire la transformation unitaire
𝛺(𝑟 )
𝜓(𝑟) 𝑇̂𝜓(𝑟) , avec : 𝑇̂ = exp(𝑖 ℏ ) (3.7)
Soit 𝑝̃ 𝑝̃=𝑇
̂𝑝⃗̃ 𝑇̂ = 𝑖ℏ∇
⃗ (3.8)
va modifier l’hamiltonien et 𝜓(𝑟, 𝑡) ne sera plus solution de l’équation de Schrödinger écrite avec le
potentiel vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐴(𝑟) . Le changement de jauge électromagnétique de la transformation de jauge
quantique similaire est :
𝑖𝑞𝑿(𝑟̂)
𝜓(𝑟, 𝑡) 𝜓′ (𝑟, 𝑡) = exp( )𝜓(𝑟, 𝑡) (3.10)
ℏ
Donc d’après le principe d’incertitude de Heisenberg ‘On ne peut pas connaître parfaitement les deux
composantes du vecteur vitesse’. Est les premiers résultats défèrent du cas classique.
Comme le commutateur de l’opérateur hermitien quantité de mouvement est une constante, donc on
est à un problème similaire à celui de la diagonalisation de l’hamiltonien d’un oscillateur harmonique.
Introduisons les deux opérateurs d’annihilation et de création :
1 1
𝑎̂ = (𝜋̂𝑥 + 𝑖𝜋̂𝑥 ) , 𝑎̂+ == (𝜋̂𝑥 + 𝑖𝜋̂𝑥 ) (4.4)
√2ℏ𝑞𝐵 √2ℏ𝑞𝐵
La relation de commutation : [𝑎̂, 𝑎̂+ ] = 1 (4.5)
C’est un spectre discret, et les niveaux d’énergie sont équidistances et régulièrement espacés de la
quantité ℏ𝜔𝑐 , sont appelés niveaux de Landau.
Pour les états propres du système on ne peut rien dire pour l’instant, il faut choisir une jauge et la
dégénérescence également inconnue à ce stade.
Pour rechercher la forme des états propres, il faut choisir une jauge pour exprimer le potentiel vecteur.
Suivant le système étudier on général an a deux jauges de symétrie : le jauge symétrique et le Jauge de
Landau.
−𝐵𝑦⁄
Dans ce cas on a le potentiel vecteur s’écrite : 𝐴(𝑟) = ( 𝐵𝑥 2)
⁄2
0
𝐻 ̂0 − 𝜔𝑐 𝐿𝑧
̂ = 𝐻 (4.9)
2
2 2
Avec : ̂0 = 𝑝̂𝑥 +𝑝̂𝑦 + 1 𝑀𝜔𝑐 2 (𝑥̂ 2 + 𝑦̂ 2 ) et 𝐿𝑧 = 𝑥̂ 𝑝̂ − 𝑦
𝐻 ̂ 𝑝̂𝑥 (4.10)
2𝑀 8 𝑦
Une base d’états propres est alors obtenue en considérant les états |𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 ⟩.
La dégénérescence du niveau 𝑛0 est (𝑛0 + 1). La fonction d’onde associée à un état : |𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 ⟩ est :
𝑥2 𝑦2
− 2 −
𝑃𝑛 𝑥 (𝑥)𝑒 4𝑙 𝑃 (𝑦)𝑒 4𝑙2
𝑛𝑦 Où les 𝑃𝑛 sont les polynômes de Hermite. (4.12)
̂0 .
Figure 2 : La dégénérescence des niveaux d’énergie de l’hamiltonienne 𝐻
𝜕
Pour 𝐿𝑧 Son expression en coordonnées polaires est simple 𝐿𝑧 = −𝑖ℏ 𝜕𝜑 (4.13)
Les fonctions propres associée sont de la forme :𝐹(𝑟)𝑒 −𝑖𝑚𝜑 avec F(r) : une fonction radiale.
La fonction est invariance par rotation 𝜓(𝜑) = 𝜓(𝜑 + 2𝜋) est se qui montre que m est un
entier relatif.
Est les valeurs propres de 𝐿𝑧 serrant : mℏ.
̂0 et 𝐿𝑧 , qui constituera donc également une
Cherchons maintenant une base propre commune à 𝐻
̂
base propre de 𝐻 .
̂0 :
Travaillons tous d’aborde par le sous espace propre de 𝐻
𝑟2
− ̂0 et 𝐿𝑧 .
L’état fondamental 𝑒 4𝑙2 est un état propre commun à 𝐻
̂0 , les états |0,1⟩ et |1,0⟩ ont pour fonctions d’onde respectives
le premier niveau excité de𝐻
𝑟2 𝑟2
− −
𝑥𝑒 4𝑙2 et 𝑦𝑒 4𝑙2 ils ne sont donc pas séparément des états propres de 𝐿𝑧 , mais il est facile de
trouver deux combinaisons linéaires qui conviennent :
𝑟2 𝑟2 𝑟2 𝑟2
− 2 − 2 − 2 − 2
(𝑥 − 𝑖𝑦)𝑒 4𝑙 = 𝑟𝑒−𝑖𝜑 𝑒 4𝑙 et (𝑥 + 𝑖𝑦)𝑒 4𝑙 = 𝑟𝑒+𝑖𝜑 𝑒 4𝑙 (4.14)
Associées respectivement à m = -1 et m = +1.
̂0 et 𝐿𝑧 .
Figure 2 : Représentation graphique de la base commune aux operateurs 𝐻
Figure 3 : Haut : structure des niveaux d’énergie de l’hamiltonien ^H0 décrivant un oscillateur
harmonique 2D, avec des niveaux (n + 1)
ℏωc⁄ =2, n est un entier positif ou nul. La
2
dégénérescence d’un niveau est n+ 1, et les états propres peuvent être repérés par les deux nombres
quantiques, n0 et m, où mℏ est la valeur de la composante selon z du moment cinétique Lz . Les
ω
flèches grisées indiquent l’action de − 2c Lz sur certains niveaux.
̂ décrivant une particule dans un champ
Figure 3 : Structure des niveaux d’énergie de l’hamiltonien 𝐻
magnétique uniforme. Cette structure se déduit de celle du haut en déplaçant un niveau (𝑛0 ;m) de
𝜔
l’énergie − 2𝑐 𝐿𝑧 .
La densité de probabilité radiale 𝑟|𝜓𝑚 |2 , associée à un état 𝜓𝑚 du LLL. Cette densité de probabilité
est invariante par rotation autour de l’axe z et elle est maximale sur un cercle de rayon : 𝑟 = √2𝑚 + 1𝑙
Sa largeur à mi-hauteur est ∆𝑟~𝑙.
Figure 3 : Droite : densité de probabilité pour une fonction propre de l’hamiltonien en jauge
symétrique appartenant au LLL. La densité de probabilité 𝑟|𝜓𝑚 |2 est maximale pour 𝑟 = √2𝑚 + 1𝑙
; on a tracé ici cette densité de probabilité pour m = 12.
Noton tous d’aborde que l’opérateur 𝐿⃗ = 𝑟 × 𝑝ne décrit pas la quantité physique moment cinétique
orbital (si tout comme l’impulsion 𝑝̂ ).
Donc on va calculer la valeur moyenne de la composante selon z de cette quantité physique.
ℎ
Où 𝜙 = 𝐵𝑆 est le flux du champ à travers la surface S et 𝜙0 = 𝑞 le quantum de flux :
En d’autres termes, on peut considérer que la surface occupée par une orbite cyclotron 2𝜋𝑙 2 = ℏ⁄𝑞𝐵
Alors que D représente le nombre d’orbites indépendantes logeables dans la surface S.
Pour un électron dans un champ magnétique de 1T on a 𝑙 = 26𝑛𝑚. Pour un échantillon typique de
100𝜇𝑚2, ceci correspond à une dégénérescence D = 24 000.
Remarque :
Les paragraphes manquants :(pas encore termine la redaction).